Le Canada met l’Ukraine en avant pour débuter le G7 Finances

Les ministres des Finances des pays du G7 se retrouvent à partir de mardi soir au Canada avec Kiev en invité spécial, et pour défi de dégager une position commune sur l’Ukraine et de lisser les tensions nées de la guerre commerciale initiée par Donald Trump.Ce rendez-vous, aussi appelé G7 Finances, se tient alors que les pays membres (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie et Canada) peinent à afficher un front uni depuis le retour à la la Maison Blanche de Donald Trump.Le président américain a remis en question l’aide à l’Ukraine, sidéré ses alliés en imposant de nouveaux droits de douane, et répété qu’il souhaitait annexer le Canada, qui préside le G7 cette année.L’ouverture officielle de la réunion des ministres des Finances et banquiers centraux est programmée mercredi au coeur des Rocheuses canadiennes, dans l’écrin du parc national de Banff (ouest). Mais le ministre canadien des Finances François-Philippe Champagne a tenu à inviter dès mardi son homologue ukrainien Sergii Marchenko en signe de soutien au pays en guerre avec la Russie. Les deux hommes tiendront une conférence de presse à 16H00 locales (22H00 GMT).Kiev cherche à convaincre Washington d’accentuer la pression sur Moscou via de nouvelles sanctions. L’Union européenne (UE), qui a elle adopté mardi un 17e paquet de sanctions contre Moscou, a dit espérer une “réaction forte” de l’exécutif américain si Moscou campe sur sa position.- “Signal clair” -Pour les Européens, une des priorités du G7 Finances au Canada sera de faire en sorte que la délégation américaine accepte d’afficher un soutien sans équivoque à l’Ukraine dans le texte final issu de cette réunion, sur lequel travaille la présidence canadienne.”Nous devons envoyer un signal clair indiquant que le G7 reste fermement aux côtés de l’Ukraine”, a déclaré le vice-chancelier et ministre allemand des Finances Lars Klingbeil, cité dans un communiqué. “Nous ne pourrons pas accepter un langage qui serait complètement édulcoré”, a fait savoir mardi à des journalistes le ministère français de l’Economie.Un autre conflit – commercial celui-là – sera dans toutes les têtes à Banff même si aucune session de travail ne concernera spécifiquement la question des droits de douane, a indiqué un responsable canadien. Il est certain que le sujet sera abordé, en particulier dans des entretiens bilatéraux. La présidence canadienne a fixé comme priorité des discussions autour des “risques qui pèsent sur les perspectives économiques mondiales”. Seront aussi discuté “les effets globaux de l’intelligence artificielle”, la criminalité financière…Donald Trump a provoqué une onde de choc début avril en instituant des nouveaux droits de douane sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis.Il a depuis fait en partie marche arrière et scellé un accord commercial vanté comme “historique” avec Londres.Mais les taxes sur les produits importés restent nettement plus élevées qu’avant son retour à la Maison Blanche, faisant craindre un ralentissement économique généralisé.- “Tendre la main” -Les membres du G7 cherchent à convaincre l’administration Trump de revenir complètement sur ses droits de douane et devraient se presser à Banff autour de son ministre Scott Bessent. Aucun tête-à-tête n’est toutefois à l’ordre du jour pour l’instant entre le ministre hôte, le Canadien François-Philippe Champagne, et son homologue américain. Tokyo a indiqué à l’AFP que la délégation japonaise se tenait prête à échanger avec Scott Bessent sur “plusieurs problématiques entre les deux pays, y compris le taux de change” entre dollar et yen.”Les différends commerciaux actuels doivent être réglés le plus rapidement possible dans l’intérêt de tous”, a plaidé de son côté le ministre allemand des Finances, soulignant que l’UE continuait de “tendre la main” aux Américains. Le secrétaire américain au Trésor a semblé, à plusieurs reprises, adoucir les positions de Donald Trump. Il a aussi récemment négocié avec Pékin une détente après que les droits de douane eurent atteint un niveau exorbitant des deux côtés. Au sein du gouvernement Trump, “il a montré qu’il pouvait être la figure raisonnable”, note Carl Weinberg, chef économiste au cabinet d’analyses High Frequency Economics.Le ministre reste toutefois “sous pression pour dérouler les promesses” du président, ajoute-t-il.

Le Canada met l’Ukraine en avant pour débuter le G7 Finances

Les ministres des Finances des pays du G7 se retrouvent à partir de mardi soir au Canada avec Kiev en invité spécial, et pour défi de dégager une position commune sur l’Ukraine et de lisser les tensions nées de la guerre commerciale initiée par Donald Trump.Ce rendez-vous, aussi appelé G7 Finances, se tient alors que les pays membres (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie et Canada) peinent à afficher un front uni depuis le retour à la la Maison Blanche de Donald Trump.Le président américain a remis en question l’aide à l’Ukraine, sidéré ses alliés en imposant de nouveaux droits de douane, et répété qu’il souhaitait annexer le Canada, qui préside le G7 cette année.L’ouverture officielle de la réunion des ministres des Finances et banquiers centraux est programmée mercredi au coeur des Rocheuses canadiennes, dans l’écrin du parc national de Banff (ouest). Mais le ministre canadien des Finances François-Philippe Champagne a tenu à inviter dès mardi son homologue ukrainien Sergii Marchenko en signe de soutien au pays en guerre avec la Russie. Les deux hommes tiendront une conférence de presse à 16H00 locales (22H00 GMT).Kiev cherche à convaincre Washington d’accentuer la pression sur Moscou via de nouvelles sanctions. L’Union européenne (UE), qui a elle adopté mardi un 17e paquet de sanctions contre Moscou, a dit espérer une “réaction forte” de l’exécutif américain si Moscou campe sur sa position.- “Signal clair” -Pour les Européens, une des priorités du G7 Finances au Canada sera de faire en sorte que la délégation américaine accepte d’afficher un soutien sans équivoque à l’Ukraine dans le texte final issu de cette réunion, sur lequel travaille la présidence canadienne.”Nous devons envoyer un signal clair indiquant que le G7 reste fermement aux côtés de l’Ukraine”, a déclaré le vice-chancelier et ministre allemand des Finances Lars Klingbeil, cité dans un communiqué. “Nous ne pourrons pas accepter un langage qui serait complètement édulcoré”, a fait savoir mardi à des journalistes le ministère français de l’Economie.Un autre conflit – commercial celui-là – sera dans toutes les têtes à Banff même si aucune session de travail ne concernera spécifiquement la question des droits de douane, a indiqué un responsable canadien. Il est certain que le sujet sera abordé, en particulier dans des entretiens bilatéraux. La présidence canadienne a fixé comme priorité des discussions autour des “risques qui pèsent sur les perspectives économiques mondiales”. Seront aussi discuté “les effets globaux de l’intelligence artificielle”, la criminalité financière…Donald Trump a provoqué une onde de choc début avril en instituant des nouveaux droits de douane sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis.Il a depuis fait en partie marche arrière et scellé un accord commercial vanté comme “historique” avec Londres.Mais les taxes sur les produits importés restent nettement plus élevées qu’avant son retour à la Maison Blanche, faisant craindre un ralentissement économique généralisé.- “Tendre la main” -Les membres du G7 cherchent à convaincre l’administration Trump de revenir complètement sur ses droits de douane et devraient se presser à Banff autour de son ministre Scott Bessent. Aucun tête-à-tête n’est toutefois à l’ordre du jour pour l’instant entre le ministre hôte, le Canadien François-Philippe Champagne, et son homologue américain. Tokyo a indiqué à l’AFP que la délégation japonaise se tenait prête à échanger avec Scott Bessent sur “plusieurs problématiques entre les deux pays, y compris le taux de change” entre dollar et yen.”Les différends commerciaux actuels doivent être réglés le plus rapidement possible dans l’intérêt de tous”, a plaidé de son côté le ministre allemand des Finances, soulignant que l’UE continuait de “tendre la main” aux Américains. Le secrétaire américain au Trésor a semblé, à plusieurs reprises, adoucir les positions de Donald Trump. Il a aussi récemment négocié avec Pékin une détente après que les droits de douane eurent atteint un niveau exorbitant des deux côtés. Au sein du gouvernement Trump, “il a montré qu’il pouvait être la figure raisonnable”, note Carl Weinberg, chef économiste au cabinet d’analyses High Frequency Economics.Le ministre reste toutefois “sous pression pour dérouler les promesses” du président, ajoute-t-il.

Wall Street finit en retrait, marquant une pause face aux incertitudes économiques

La Bourse de New York a terminé en baisse mardi, minée par le flou autour de la politique budgétaire et commerciale des Etats-Unis, le secteur de la tech accusant particulièrement le coup. Le Dow Jones a reculé de 0,27% et l’indice Nasdaq a lâché 0,38%. Après six clôtures consécutives en hausse, l’indice élargi S&P 500 s’est finalement replié mardi, perdant 0,39%.”Le marché est en train de récupérer”, estime auprès de l’AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities.”C’est un jour de consolidation, le marché était vraiment à bout de souffle”, abonde de son côté Patrick o’Hare, de Briefing.com.La place américaine peine à se projeter sur le long terme, et “a besoin de plus d’informations sur les droits de douane” imposés tous azimuts par Donald Trump aux partenaires commerciaux des Etats-Unis, ainsi que “sur l’état de l’économie” américaine, explique M. Cardillo.Le scepticisme de Wall Street émane aussi des incertitudes autour de la proposition de loi budgétaire examinée au Congrès américain, selon M. O’Hare.Ce mégaprojet, cher à Donald Trump, doit notamment concrétiser la prolongation des crédits d’impôt accordés durant son premier mandat avant leur expiration.Selon une commission indépendante du Congrès, une telle extension accompagnée d’autres mesures fiscales entraînerait une hausse de plus de 4.800 milliards de dollars du déficit de l’État fédéral au cours de la prochaine décennie.Le président américain a néanmoins exhorté les républicains du Congrès à soutenir sa “grande et belle loi” mardi, alors que de profondes divisions au sein du parti ont ralenti la progression du projet.Selon Peter Cardillo, la place new-yorkaise a été par ailleurs quelque peu crispée par la remontée des taux obligataires.Vers 20H20 GMT, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait à 4,48% contre 4,45% vendredi en clôture. Durant la séance, il est monté jusqu’à 4,52%.Au tableau des valeurs, la tech était boudée, après avoir été recherchée durant les dernières séances. Les “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, ont quasiment tous terminé dans le rouge, à l’image d’Alphabet (-1,54%), Apple (-0,92%), Amazon (-1,01%), Microsoft (-0,15%), Nvidia (-0,88%) et Meta (-0,52%).Seul Tesla sortait du lot (+0,51% à 343,82 dollars), le patron du groupe, Elon Musk, ayant affirmé que la situation commerciale du groupe a “déjà été rétablie” après une séquence de ralentissement des ventes.Après avoir avancé en début de séance, la chaîne américaine de magasins de bricolage Home Depot a finalement chuté (-0,57% à 377,22 dollars). Le groupe a confirmé mardi ses prévisions annuelles, sur la base d’une demande toujours soutenue, mais relevé que les particuliers faisaient preuve de retenue pour leurs gros projets de travaux.Le bénéfice net ressort à 3,43 milliards de dollars (-4,6% sur un an) en brut, et à 3,56 dollars rapporté par action et hors éléments exceptionnels, donnée de référence du marché, alors que les analystes tablaient sur 3,59 dollars.Le lunetier Warby Parker, spécialiste de la vente directe au consommateur, a décollé (+15,63% à 20,34 dollars) après avoir annoncé un partenariat avec Google dans le but de développer “des lunettes intelligentes”, selon un communiqué du groupe.

L’extrême droite roumaine demande l’annulation de la présidentielle pour “ingérences”

Le candidat nationaliste George Simion, battu dimanche au second tour de la présidentielle en Roumanie, a fait volte-face mardi et décidé de saisir la justice pour obtenir l’annulation du scrutin, invoquant “des ingérences extérieures”, notamment de la France.”Je demande officiellement à la Cour constitutionnelle d’ANNULER l’élection”, a-t-il écrit sur le réseau social X. “Pour les mêmes raisons” qui avaient provoqué l’annulation du vote de novembre : “des INGERENCES EXTERIEURES”, a-t-il ajouté, accompagnant son message des drapeaux de la France et de la Moldavie.Dans un communiqué, le chef du parti AUR a ensuite précisé avoir “formellement soumis sa requête” tout en reconnaissant qu’elle avait “peu de chances” d’aboutir.Ce souverainiste de 38 ans, admirateur de Donald Trump, a pourtant concédé sa défaite après le dépouillement au vu du net écart avec son rival: il a recueilli 46,4% des suffrages, contre 53,6% pour le maire pro-européen de Bucarest, Nicusor Dan.Il a expliqué mardi “ne pas avoir voulu provoquer un bain de sang” en contestant cette “mascarade” le soir même, ce qui aurait pu pousser ses partisans à descendre dans la rue.Mais il dit disposer de “preuves irréfutables (…) d’une tentative orchestrée” visant à influer sur le résultat des élections.- Accusations de Telegram -Après une virulente charge la semaine dernière contre le président français Emmanuel Macron, George Simion a de nouveau accusé Paris d’ingérence en faveur de son adversaire, se réclamant du soutien de Pavel Durov, le fondateur de la messagerie Telegram.Dans un message posté peu après sur X, l’entrepreneur de 40 ans, Russe naturalisé français, s’est dit “prêt à venir témoigner si cela peut aider la démocratie roumaine”.Dimanche, il a directement accusé le chef des services secrets français. “Au printemps, Nicolas Lerner (…) m’a demandé de bannir les voix conservatrices en Roumanie avant les élections”, a-t-il écrit. Des allégations que la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, services de renseignement), sortant de son silence habituel, a réfutées “avec vigueur”.Après des mois de tensions, la Roumanie espérait enfin tourner la page avec cet épilogue électoral mais le recours de George Simion risque d’envenimer le climat dans une société extrêmement polarisée, où grondent la désillusion et la colère contre une classe politique jugée corrompue et arrogante.Le candidat, qui a régulièrement crié à la fraude pendant la campagne, a pris cette décision après des commentaires d’internautes l’appelant à défier le “système voleur” de victoire. Il leur a répondu sur la plateforme TikTok: “Oui je vais le faire! Pas de problème! Je suis un combattant, pas une mauviette, ni un traître !”- Forte mobilisation -Alors qu’il a dominé le premier tour, cet ancien hooligan a fait les frais d’une forte mobilisation dans l’entre-deux-tours des électeurs pro-européens craignant un tournant vers la Russie, dans un scrutin décisif pour l’avenir de ce pays de 19 millions d’habitants membre de l’UE et de l’Otan.Ce sont deux visions qui s’opposaient dans les urnes: d’un côté Nicusor Dan, fervent Européen et soutien de l’Ukraine voisine, de l’autre George Simion, très critique des “politiques absurdes” de Bruxelles et opposé à l’aide à Kiev.La Roumanie traverse depuis plusieurs mois une crise politique sans précédent depuis la chute du communisme en 1989.Tout a commencé le 24 novembre quand un candidat quasi inconnu, Calin Georgescu, est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle après une campagne massive sur TikTok. Les autorités ont conclu à des irrégularités sur fond de soupçons d’ingérence russe, et la Cour constitutionnelle a annulé le vote. Une décision rarissime dans l’UE qui a provoqué des manifestations parfois violentes et des accusations de “coup d’Etat” reprises par l’administration Trump.M. Georgescu a été exclu de cette nouvelle présidentielle et inculpé, passant le relais à George Simion pour briguer le poste suprême, doté du pouvoir de nommer des responsables à des postes clefs et de siéger aux sommets de l’UE et de l’Otan. Un pari qui semblait gagné au vu de sa large avance le 4 mai. Jusqu’à la douche froide de dimanche.

Kim Kardashian, star planétaire mais vraie victime, plaident ses avocats

Star planétaire certes, mais qui n’a rien “cherché” du tout, ni mérité ce qu’il lui est arrivé malgré l’exposition à outrance. Avant les réquisitions au procès de son braquage, les avocats de Kim Kardashian ont demandé mardi à la cour de voir l'”icône” comme une victime ordinaire.C’est une petite musique que ses conseils entendent depuis le début de l’affaire, disent-ils. Depuis cette nuit du 2 au 3 octobre 2016 où la reine des influenceuses aux 356 millions de followers s’est fait dépouiller en pleine Fashion week parisienne de 9 millions d’euros de bijoux dont une énorme bague qu’elle exhibait à tout va sur les réseaux sociaux.Une petite musique qui disait: “elle l’a bien cherché, elle l’a provoqué”. Comme on dit aux victimes d’agressions sexuelles dont on scrute la tenue, note Me Léonor Hennerick, l’une des avocats de Kim Kardashian. “Nauséabond”, complète le second, Me Jonathan Mattout.La souffrance de la superstar américaine a été “moquée” pendant des années après le braquage, “il a fallu attendre ce procès pour que sa parole soit entendue, qu’elle soit enfin perçue comme une victime”, poursuit Me Hennerick. Longuement, les deux avocats décrivent à nouveau la “terreur” de leur cliente cette nuit où elle n’était pas “Kim Kardashian” mais “une femme” face à deux hommes entrés dans sa chambre en pleine nuit, cagoulés et armés. “Elle est seule dans sa chambre d’hôtel, on l’agresse dans une langue qu’elle ne comprend pas. Ils la poussent, la traînent. Elle se demande s’ils vont la violer, s’ils vont la tuer… on est loin des followers et des shows”, lâche Me Hennerick.- “Trop visible” -Et de l’autre côté, sur le banc des accusés ? Des hommes à qui la presse a donné le surnom “sympathique” et “romanesque” de “papys braqueurs” – la moyenne d’âge tourne autour de 70 ans aujourd’hui – s’insurge-t-elle, alors qu’ils n’ont rien d'”amateurs” et n’ont offert à la cour qu’au mieux des “aveux du bout des lèvres”. “Serial menteurs” plutôt que “papys braqueurs”, avait ironisé un autre avocat de partie civile.Kim Kardashian est venue témoigner de sa “terreur” en personne, au palais de justice la semaine dernière, devant la foule des grands jours. Comme un pied de nez sans doute, elle ruisselait de diamants, portant notamment une bague étrangement similaire au fameux “ring” que les malfrats lui avaient soutiré, et un collier à trois millions de dollars autour du cou. Aux accusés, malgré les “séquelles” toujours présentes, l’impossibilité aujourd’hui encore de dormir sans gardes du corps chez elle, elle a accordé un “pardon franc et courageux”, rappelle Me Jonathan Mattout. Kim Kardashian est “une femme d’affaires, forte, accomplie, une star”. Elle est “suivie, épiée, scrutée, c’est une bête curieuse, “presque une icône, un mythe”. Mais “vous”, dit-il aux magistrats et jurés de la cour, “vous l’avez vue en chair et en os, vous avez vu cette véritable personne, cette femme que tout le monde veut voir, toucher, qu’on a envie d’appeler +Kim+, celle qu’il est facile de salir, de vilipender en feignant d’oublier qu’il s’agit d’un être humain, d’autant plus facilement qu’elle est trop visible”.”Il est plus difficile d’être victime quand on est anonyme et qu’on est pauvre”, avait nuancé avant eux Me Henri de Beauregard, l’avocat du réceptionniste de l’hôtel forcé à conduire les malfrats jusqu’à la chambre de Kim Kardashian. “On n’a pas toujours la possibilité d’avoir 4-5-6 gardes du corps autour de soi pour dormir mieux”.”On dit de la justice qu’elle est là pour rééquilibrer”, avait-il conclu. Ce qu’il s’est passé n’était pas “grave parce qu’elle était connue” comme on a pu l’entendre ici. “En réalité c’était grave parce que c’était grave”.Les réquisitions auront lieu mercredi matin, verdict vendredi.

Trois morts dans le Var, emportés par une brusque montée des eaux

Des pluies intenses ont provoqué mardi une brusque montée des eaux dans le Var, emportant trois personnes âgées dont un couple d’octogénaires au Lavandou, sur le littoral, où le maire a décrit “des scènes de guerre”.Dans cette station balnéaire, la saison touristique qui venait de commencer s’est transformée en cauchemar avec des routes recouvertes de boue, des mimosas à terre et des gens qui font la queue dans une salle communale pour récupérer des bouteilles d’eau, a constaté un journaliste de l’AFP.En début de matinée, un orage stationnaire a “engendré une lame d’eau significative” sur le secteur de Cavalière, a expliqué le lieutenant-colonel Michel Audier, chef du groupement de pompiers Centre Var, interrogé par l’AFPTV.Cette “brusque montée des eaux” d’un simple ruisseau, le Quicule, a probablement “pris par surprise” le couple d’octogénaires qui “n’ont pas eu le temps de s’échapper”, selon le lieutenant-colonel Gaëlle Rouault, commandante de la compagnie de gendarmerie de Hyères. Le corps de la femme, âgée de 84 ans, a été retrouvé dans des broussailles, puis celui de son époux de 85 ans, au large, dans la mer. Une enquête a été ouverte pour recherche des causes de la mort, selon le procureur de la République de Toulon, Samuel Finielz. Elle devra notamment éclaircir les circonstances précises de leur décès et établir s’ils ont tenté de fuir en voiture, comme indiqué dans un premier temps.Le troisième décès concerne une femme de 81 ans à Vidauban.  “Une conductrice et sa passagère se sont engagées sur un chemin de campagne totalement submergé”, tombant dans un fossé, mais seule la conductrice a pu être sauvée par l’intervention d’un élu municipal, a indiqué le maire de la commune, Claude Pianetti, sur Facebook.- état de catastrophe naturelle -“C’était un phénomène vraiment violent, méchant, incompréhensible”, a réagi le maire du Lavandou, Gil Bernardi. Il est tombé “255 mm d’eau en une heure, provoquant une vague énorme”, a-t-il ajouté, décrivant des “scènes de guerre” avec des routes et des ponts arrachés”.Dans un tweet, le président de la République Emmanuel Macron a adressé ses condoléances aux familles des victimes et promis que “la Nation sera là”, pour “surmonter les prochaines heures” et “reconstruire”.Sur place dans la soirée, François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, a assuré de son côté que le gouvernement allait “aider la commune et le territoire, à travers vraisemblablement la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle” et faire en sorte qu’elle soit obtenue “le plus rapidement possible”.”Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour remettre les choses en l’état”, a ajouté le ministre notamment pour remettre en marche la station d’épuration mais pas avant plusieurs jours.”Un diagnostic est en cours pour évaluer les dégâts sur cette commune : accessibilité à l’eau potable, état des stations d’épuration, état des routes… Les communes de Vidauban et de La Môle ont également été lourdement impactées. L’aérodrome de La Môle/Saint Tropez est fermé”, selon la préfecture.”On a eu très peur”, “l’eau est montée jusqu’à notre balcon, à environ 1,60 mètre. Tous les rez-de-chaussée de notre immeuble ont été inondés. Chez nous l’électricité est revenue mais pas l’eau”, témoigne Nadine Vicente, une habitante du Lavandou de 64 ans.Sur le terrain, 200 pompiers du Var, renforcés par 120 pompiers des départements limitrophes sont mobilisés, alors que le Var est toujours en vigilance jaune crues et orage. Pendant l’épisode le plus violent, il était en vigilance orange.”En 12 heures, on a notamment relevé sur la commune du Lavandou 80 à 100 mm, et plus au nord dans l’intérieur du Var, 186 mm à Vidauban. Au moment le plus intense, les cumuls ont atteint en une heure 124 mm à Vidauban”, a indiqué Météo France assurant que son niveau de vigilance était adapté à la violence de l’épisode. “Ces cumuls correspondent bien au niveau de vigilance orange déclenché la veille, appelant à la plus grande prudence”.Avec le réchauffement de la planète, les risques d’épisodes de fortes précipitations vont augmenter, selon les scientifiques. Ces pluies, associées à d’autres facteurs liés notamment à l’aménagement du territoire, favorisent les inondations. Et la Méditerranée est considérée par les scientifiques comme une région du globe particulièrement exposée au réchauffement climatique.Dans le Var, plusieurs inondations meurtrières se sont produites ces dernières années.Lundi, des pluies diluviennes avaient occasionné des inondations et dégâts dans le sud-ouest, notamment sur la ligne ferroviaire Bordeaux-Toulouse, sur laquelle aucun train ne pourra circuler pendant plusieurs jours.bur-faa-san-dac/cbn

Trois morts dans le Var, emportés par une brusque montée des eaux

Des pluies intenses ont provoqué mardi une brusque montée des eaux dans le Var, emportant trois personnes âgées dont un couple d’octogénaires au Lavandou, sur le littoral, où le maire a décrit “des scènes de guerre”.Dans cette station balnéaire, la saison touristique qui venait de commencer s’est transformée en cauchemar avec des routes recouvertes de boue, des mimosas à terre et des gens qui font la queue dans une salle communale pour récupérer des bouteilles d’eau, a constaté un journaliste de l’AFP.En début de matinée, un orage stationnaire a “engendré une lame d’eau significative” sur le secteur de Cavalière, a expliqué le lieutenant-colonel Michel Audier, chef du groupement de pompiers Centre Var, interrogé par l’AFPTV.Cette “brusque montée des eaux” d’un simple ruisseau, le Quicule, a probablement “pris par surprise” le couple d’octogénaires qui “n’ont pas eu le temps de s’échapper”, selon le lieutenant-colonel Gaëlle Rouault, commandante de la compagnie de gendarmerie de Hyères. Le corps de la femme, âgée de 84 ans, a été retrouvé dans des broussailles, puis celui de son époux de 85 ans, au large, dans la mer. Une enquête a été ouverte pour recherche des causes de la mort, selon le procureur de la République de Toulon, Samuel Finielz. Elle devra notamment éclaircir les circonstances précises de leur décès et établir s’ils ont tenté de fuir en voiture, comme indiqué dans un premier temps.Le troisième décès concerne une femme de 81 ans à Vidauban.  “Une conductrice et sa passagère se sont engagées sur un chemin de campagne totalement submergé”, tombant dans un fossé, mais seule la conductrice a pu être sauvée par l’intervention d’un élu municipal, a indiqué le maire de la commune, Claude Pianetti, sur Facebook.- état de catastrophe naturelle -“C’était un phénomène vraiment violent, méchant, incompréhensible”, a réagi le maire du Lavandou, Gil Bernardi. Il est tombé “255 mm d’eau en une heure, provoquant une vague énorme”, a-t-il ajouté, décrivant des “scènes de guerre” avec des routes et des ponts arrachés”.Dans un tweet, le président de la République Emmanuel Macron a adressé ses condoléances aux familles des victimes et promis que “la Nation sera là”, pour “surmonter les prochaines heures” et “reconstruire”.Sur place dans la soirée, François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, a assuré de son côté que le gouvernement allait “aider la commune et le territoire, à travers vraisemblablement la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle” et faire en sorte qu’elle soit obtenue “le plus rapidement possible”.”Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour remettre les choses en l’état”, a ajouté le ministre notamment pour remettre en marche la station d’épuration mais pas avant plusieurs jours.”Un diagnostic est en cours pour évaluer les dégâts sur cette commune : accessibilité à l’eau potable, état des stations d’épuration, état des routes… Les communes de Vidauban et de La Môle ont également été lourdement impactées. L’aérodrome de La Môle/Saint Tropez est fermé”, selon la préfecture.”On a eu très peur”, “l’eau est montée jusqu’à notre balcon, à environ 1,60 mètre. Tous les rez-de-chaussée de notre immeuble ont été inondés. Chez nous l’électricité est revenue mais pas l’eau”, témoigne Nadine Vicente, une habitante du Lavandou de 64 ans.Sur le terrain, 200 pompiers du Var, renforcés par 120 pompiers des départements limitrophes sont mobilisés, alors que le Var est toujours en vigilance jaune crues et orage. Pendant l’épisode le plus violent, il était en vigilance orange.”En 12 heures, on a notamment relevé sur la commune du Lavandou 80 à 100 mm, et plus au nord dans l’intérieur du Var, 186 mm à Vidauban. Au moment le plus intense, les cumuls ont atteint en une heure 124 mm à Vidauban”, a indiqué Météo France assurant que son niveau de vigilance était adapté à la violence de l’épisode. “Ces cumuls correspondent bien au niveau de vigilance orange déclenché la veille, appelant à la plus grande prudence”.Avec le réchauffement de la planète, les risques d’épisodes de fortes précipitations vont augmenter, selon les scientifiques. Ces pluies, associées à d’autres facteurs liés notamment à l’aménagement du territoire, favorisent les inondations. Et la Méditerranée est considérée par les scientifiques comme une région du globe particulièrement exposée au réchauffement climatique.Dans le Var, plusieurs inondations meurtrières se sont produites ces dernières années.Lundi, des pluies diluviennes avaient occasionné des inondations et dégâts dans le sud-ouest, notamment sur la ligne ferroviaire Bordeaux-Toulouse, sur laquelle aucun train ne pourra circuler pendant plusieurs jours.bur-faa-san-dac/cbn

Trois morts dans le Var, emportés par une brusque montée des eaux

Des pluies intenses ont provoqué mardi une brusque montée des eaux dans le Var, emportant trois personnes âgées dont un couple d’octogénaires au Lavandou, sur le littoral, où le maire a décrit “des scènes de guerre”.Dans cette station balnéaire, la saison touristique qui venait de commencer s’est transformée en cauchemar avec des routes recouvertes de boue, des mimosas à terre et des gens qui font la queue dans une salle communale pour récupérer des bouteilles d’eau, a constaté un journaliste de l’AFP.En début de matinée, un orage stationnaire a “engendré une lame d’eau significative” sur le secteur de Cavalière, a expliqué le lieutenant-colonel Michel Audier, chef du groupement de pompiers Centre Var, interrogé par l’AFPTV.Cette “brusque montée des eaux” d’un simple ruisseau, le Quicule, a probablement “pris par surprise” le couple d’octogénaires qui “n’ont pas eu le temps de s’échapper”, selon le lieutenant-colonel Gaëlle Rouault, commandante de la compagnie de gendarmerie de Hyères. Le corps de la femme, âgée de 84 ans, a été retrouvé dans des broussailles, puis celui de son époux de 85 ans, au large, dans la mer. Une enquête a été ouverte pour recherche des causes de la mort, selon le procureur de la République de Toulon, Samuel Finielz. Elle devra notamment éclaircir les circonstances précises de leur décès et établir s’ils ont tenté de fuir en voiture, comme indiqué dans un premier temps.Le troisième décès concerne une femme de 81 ans à Vidauban.  “Une conductrice et sa passagère se sont engagées sur un chemin de campagne totalement submergé”, tombant dans un fossé, mais seule la conductrice a pu être sauvée par l’intervention d’un élu municipal, a indiqué le maire de la commune, Claude Pianetti, sur Facebook.- état de catastrophe naturelle -“C’était un phénomène vraiment violent, méchant, incompréhensible”, a réagi le maire du Lavandou, Gil Bernardi. Il est tombé “255 mm d’eau en une heure, provoquant une vague énorme”, a-t-il ajouté, décrivant des “scènes de guerre” avec des routes et des ponts arrachés”.Dans un tweet, le président de la République Emmanuel Macron a adressé ses condoléances aux familles des victimes et promis que “la Nation sera là”, pour “surmonter les prochaines heures” et “reconstruire”.Sur place dans la soirée, François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, a assuré de son côté que le gouvernement allait “aider la commune et le territoire, à travers vraisemblablement la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle” et faire en sorte qu’elle soit obtenue “le plus rapidement possible”.”Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour remettre les choses en l’état”, a ajouté le ministre notamment pour remettre en marche la station d’épuration mais pas avant plusieurs jours.”Un diagnostic est en cours pour évaluer les dégâts sur cette commune : accessibilité à l’eau potable, état des stations d’épuration, état des routes… Les communes de Vidauban et de La Môle ont également été lourdement impactées. L’aérodrome de La Môle/Saint Tropez est fermé”, selon la préfecture.”On a eu très peur”, “l’eau est montée jusqu’à notre balcon, à environ 1,60 mètre. Tous les rez-de-chaussée de notre immeuble ont été inondés. Chez nous l’électricité est revenue mais pas l’eau”, témoigne Nadine Vicente, une habitante du Lavandou de 64 ans.Sur le terrain, 200 pompiers du Var, renforcés par 120 pompiers des départements limitrophes sont mobilisés, alors que le Var est toujours en vigilance jaune crues et orage. Pendant l’épisode le plus violent, il était en vigilance orange.”En 12 heures, on a notamment relevé sur la commune du Lavandou 80 à 100 mm, et plus au nord dans l’intérieur du Var, 186 mm à Vidauban. Au moment le plus intense, les cumuls ont atteint en une heure 124 mm à Vidauban”, a indiqué Météo France assurant que son niveau de vigilance était adapté à la violence de l’épisode. “Ces cumuls correspondent bien au niveau de vigilance orange déclenché la veille, appelant à la plus grande prudence”.Avec le réchauffement de la planète, les risques d’épisodes de fortes précipitations vont augmenter, selon les scientifiques. Ces pluies, associées à d’autres facteurs liés notamment à l’aménagement du territoire, favorisent les inondations. Et la Méditerranée est considérée par les scientifiques comme une région du globe particulièrement exposée au réchauffement climatique.Dans le Var, plusieurs inondations meurtrières se sont produites ces dernières années.Lundi, des pluies diluviennes avaient occasionné des inondations et dégâts dans le sud-ouest, notamment sur la ligne ferroviaire Bordeaux-Toulouse, sur laquelle aucun train ne pourra circuler pendant plusieurs jours.bur-faa-san-dac/cbn

Trois morts dans le Var, emportés par une brusque montée des eaux

Des pluies intenses ont provoqué mardi une brusque montée des eaux dans le Var, emportant trois personnes âgées dont un couple d’octogénaires au Lavandou, sur le littoral, où le maire a décrit “des scènes de guerre”.Dans cette station balnéaire, la saison touristique qui venait de commencer s’est transformée en cauchemar avec des routes recouvertes de boue, des mimosas à terre et des gens qui font la queue dans une salle communale pour récupérer des bouteilles d’eau, a constaté un journaliste de l’AFP.En début de matinée, un orage stationnaire a “engendré une lame d’eau significative” sur le secteur de Cavalière, a expliqué le lieutenant-colonel Michel Audier, chef du groupement de pompiers Centre Var, interrogé par l’AFPTV.Cette “brusque montée des eaux” d’un simple ruisseau, le Quicule, a probablement “pris par surprise” le couple d’octogénaires qui “n’ont pas eu le temps de s’échapper”, selon le lieutenant-colonel Gaëlle Rouault, commandante de la compagnie de gendarmerie de Hyères. Le corps de la femme, âgée de 84 ans, a été retrouvé dans des broussailles, puis celui de son époux de 85 ans, au large, dans la mer. Une enquête a été ouverte pour recherche des causes de la mort, selon le procureur de la République de Toulon, Samuel Finielz. Elle devra notamment éclaircir les circonstances précises de leur décès et établir s’ils ont tenté de fuir en voiture, comme indiqué dans un premier temps.Le troisième décès concerne une femme de 81 ans à Vidauban.  “Une conductrice et sa passagère se sont engagées sur un chemin de campagne totalement submergé”, tombant dans un fossé, mais seule la conductrice a pu être sauvée par l’intervention d’un élu municipal, a indiqué le maire de la commune, Claude Pianetti, sur Facebook.- état de catastrophe naturelle -“C’était un phénomène vraiment violent, méchant, incompréhensible”, a réagi le maire du Lavandou, Gil Bernardi. Il est tombé “255 mm d’eau en une heure, provoquant une vague énorme”, a-t-il ajouté, décrivant des “scènes de guerre” avec des routes et des ponts arrachés”.Dans un tweet, le président de la République Emmanuel Macron a adressé ses condoléances aux familles des victimes et promis que “la Nation sera là”, pour “surmonter les prochaines heures” et “reconstruire”.Sur place dans la soirée, François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, a assuré de son côté que le gouvernement allait “aider la commune et le territoire, à travers vraisemblablement la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle” et faire en sorte qu’elle soit obtenue “le plus rapidement possible”.”Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour remettre les choses en l’état”, a ajouté le ministre notamment pour remettre en marche la station d’épuration mais pas avant plusieurs jours.”Un diagnostic est en cours pour évaluer les dégâts sur cette commune : accessibilité à l’eau potable, état des stations d’épuration, état des routes… Les communes de Vidauban et de La Môle ont également été lourdement impactées. L’aérodrome de La Môle/Saint Tropez est fermé”, selon la préfecture.”On a eu très peur”, “l’eau est montée jusqu’à notre balcon, à environ 1,60 mètre. Tous les rez-de-chaussée de notre immeuble ont été inondés. Chez nous l’électricité est revenue mais pas l’eau”, témoigne Nadine Vicente, une habitante du Lavandou de 64 ans.Sur le terrain, 200 pompiers du Var, renforcés par 120 pompiers des départements limitrophes sont mobilisés, alors que le Var est toujours en vigilance jaune crues et orage. Pendant l’épisode le plus violent, il était en vigilance orange.”En 12 heures, on a notamment relevé sur la commune du Lavandou 80 à 100 mm, et plus au nord dans l’intérieur du Var, 186 mm à Vidauban. Au moment le plus intense, les cumuls ont atteint en une heure 124 mm à Vidauban”, a indiqué Météo France assurant que son niveau de vigilance était adapté à la violence de l’épisode. “Ces cumuls correspondent bien au niveau de vigilance orange déclenché la veille, appelant à la plus grande prudence”.Avec le réchauffement de la planète, les risques d’épisodes de fortes précipitations vont augmenter, selon les scientifiques. Ces pluies, associées à d’autres facteurs liés notamment à l’aménagement du territoire, favorisent les inondations. Et la Méditerranée est considérée par les scientifiques comme une région du globe particulièrement exposée au réchauffement climatique.Dans le Var, plusieurs inondations meurtrières se sont produites ces dernières années.Lundi, des pluies diluviennes avaient occasionné des inondations et dégâts dans le sud-ouest, notamment sur la ligne ferroviaire Bordeaux-Toulouse, sur laquelle aucun train ne pourra circuler pendant plusieurs jours.bur-faa-san-dac/cbn