Impossible n’est pas Tom Cruise au Festival de Cannes

Après la politique, place au grand spectacle: au lendemain de la cérémonie d’ouverture, marquée par le plaidoyer anti-Trump de Robert De Niro, le Festival de Cannes crée l’événement mercredi en invitant Tom Cruise pour le 8e volet de “Mission: Impossible”.La venue hors compétition de la superstar du cinéma hollywoodien, membre de l’église de scientologie, est l’un des événements les plus attendus de cette 78e édition.Les fans du héros Ethan Hunt ne pouvaient pas rêver d’un plus bel écrin pour clore une saga cinématographique devenue culte, et Cannes d’une star plus charismatique que l’acteur de 62 ans, l’un des rares capables d’attirer des millions de spectateurs sur son nom.Le show est assuré avec ce casse-cou, qui débarquait en hélicoptère sur la Croisette il y a trois ans pour présenter le nouveau “Top Gun : Maverick”, et électrisait en août dernier la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris, en sautant du toit du Stade de France.Pour ce qui est présenté comme l’ultime volet de la saga, en salles le 21 mai, Tom Cruise, qui montera les marches peu avant 19H00, n’a pas le droit de décevoir.On sait qu’il sera entouré de musiciens jouant la célèbre musique originelle de “Mission: Impossible”, signée Lalo Schifrin.La franchise dure “depuis 30 ans. C’est le premier film que j’ai officiellement produit et ça signifie tellement pour moi”, a confié Tom Cruise lors d’une conférence avec le réalisateur Christopher McQuarrie. “On s’est beaucoup amusés à la faire (…) et l’aboutissement intervient maintenant”, a-t-il ajouté.Le film, d’une durée XXL (02H49), promet de livrer aux fans toutes les clés de la saga, débutée sur le petit écran entre 1966 et 1973, lancée au cinéma par Brian De Palma en 1996 et conduite à son terme par le réalisateur Christopher McQuarrie.- Ouverture de la compétition -Le septième volet mettait Tom Cruise aux prises avec une intelligence artificielle machiavélique, l’Entité, et la suite promet de reprendre l’intrigue là où elle avait été laissée, avec les mêmes complices à l’écran, dont Simon Pegg et Hayley Atwell.Après une cascade parmi les plus spectaculaires de “Mission: Impossible”, à bord d’un train chutant dans le vide, Tom Cruise voltige cette fois accroché aux ailes d’un petit avion ou plonge dans les abysses pour pénétrer un sous-marin, selon les premiers extraits dévoilés.La journée est également marquée par l’ouverture de la compétition, avec deux premiers films en lice pour la Palme d’or: “Sound of Falling”, un drame allemand réalisé par une nouvelle venue, Mascha Schilinski, sur quatre générations de femmes, et “Deux procureurs”, de Sergueï Loznitsa.Le dernier résonnera avec l’actualité: grand nom du cinéma ukrainien, le réalisateur remonte à l’époque des purges staliniennes et promet une plongée “dans un régime totalitaire qui ne dit pas son nom”.Dans les sections parallèles, l’émotion sera au rendez-vous avec la projection, en ouverture de la Quinzaine des cinéastes, du film “Enzo”.Laurent Cantet, Palme d’or en 2008 avec “Entre les murs”, l’a écrit et préparé avec son ami et partenaire de travail de longue date Romain Campillo, distingué du Grand Prix à Cannes pour “120 battements par minute” en 2017.Cantet est décédé en avril 2024, juste avant le tournage du film, à 63 ans. Celui-ci a donc été bouclé par Campillo, comme un ultime hommage à son ami disparu.La cérémonie d’ouverture, entre 19h00 et 20h00 mardi, a réuni un peu plus de 2 millions de téléspectateurs sur France 2, pour une part d’audience de 14,5%, selon les chiffres de Médiamétrie mercredi.Second partenaire médias du Festival, le média en ligne Brut ajoute dans un communiqué que “cette cérémonie d’ouverture et les contenus diffusés par Brut sur les différentes plateformes ont enregistré une audience record avec 28 millions de personnes touchées dans le monde”.

Impossible n’est pas Tom Cruise au Festival de Cannes

Après la politique, place au grand spectacle: au lendemain de la cérémonie d’ouverture, marquée par le plaidoyer anti-Trump de Robert De Niro, le Festival de Cannes crée l’événement mercredi en invitant Tom Cruise pour le 8e volet de “Mission: Impossible”.La venue hors compétition de la superstar du cinéma hollywoodien, membre de l’église de scientologie, est l’un des événements les plus attendus de cette 78e édition.Les fans du héros Ethan Hunt ne pouvaient pas rêver d’un plus bel écrin pour clore une saga cinématographique devenue culte, et Cannes d’une star plus charismatique que l’acteur de 62 ans, l’un des rares capables d’attirer des millions de spectateurs sur son nom.Le show est assuré avec ce casse-cou, qui débarquait en hélicoptère sur la Croisette il y a trois ans pour présenter le nouveau “Top Gun : Maverick”, et électrisait en août dernier la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Paris, en sautant du toit du Stade de France.Pour ce qui est présenté comme l’ultime volet de la saga, en salles le 21 mai, Tom Cruise, qui montera les marches peu avant 19H00, n’a pas le droit de décevoir.On sait qu’il sera entouré de musiciens jouant la célèbre musique originelle de “Mission: Impossible”, signée Lalo Schifrin.La franchise dure “depuis 30 ans. C’est le premier film que j’ai officiellement produit et ça signifie tellement pour moi”, a confié Tom Cruise lors d’une conférence avec le réalisateur Christopher McQuarrie. “On s’est beaucoup amusés à la faire (…) et l’aboutissement intervient maintenant”, a-t-il ajouté.Le film, d’une durée XXL (02H49), promet de livrer aux fans toutes les clés de la saga, débutée sur le petit écran entre 1966 et 1973, lancée au cinéma par Brian De Palma en 1996 et conduite à son terme par le réalisateur Christopher McQuarrie.- Ouverture de la compétition -Le septième volet mettait Tom Cruise aux prises avec une intelligence artificielle machiavélique, l’Entité, et la suite promet de reprendre l’intrigue là où elle avait été laissée, avec les mêmes complices à l’écran, dont Simon Pegg et Hayley Atwell.Après une cascade parmi les plus spectaculaires de “Mission: Impossible”, à bord d’un train chutant dans le vide, Tom Cruise voltige cette fois accroché aux ailes d’un petit avion ou plonge dans les abysses pour pénétrer un sous-marin, selon les premiers extraits dévoilés.La journée est également marquée par l’ouverture de la compétition, avec deux premiers films en lice pour la Palme d’or: “Sound of Falling”, un drame allemand réalisé par une nouvelle venue, Mascha Schilinski, sur quatre générations de femmes, et “Deux procureurs”, de Sergueï Loznitsa.Le dernier résonnera avec l’actualité: grand nom du cinéma ukrainien, le réalisateur remonte à l’époque des purges staliniennes et promet une plongée “dans un régime totalitaire qui ne dit pas son nom”.Dans les sections parallèles, l’émotion sera au rendez-vous avec la projection, en ouverture de la Quinzaine des cinéastes, du film “Enzo”.Laurent Cantet, Palme d’or en 2008 avec “Entre les murs”, l’a écrit et préparé avec son ami et partenaire de travail de longue date Romain Campillo, distingué du Grand Prix à Cannes pour “120 battements par minute” en 2017.Cantet est décédé en avril 2024, juste avant le tournage du film, à 63 ans. Celui-ci a donc été bouclé par Campillo, comme un ultime hommage à son ami disparu.La cérémonie d’ouverture, entre 19h00 et 20h00 mardi, a réuni un peu plus de 2 millions de téléspectateurs sur France 2, pour une part d’audience de 14,5%, selon les chiffres de Médiamétrie mercredi.Second partenaire médias du Festival, le média en ligne Brut ajoute dans un communiqué que “cette cérémonie d’ouverture et les contenus diffusés par Brut sur les différentes plateformes ont enregistré une audience record avec 28 millions de personnes touchées dans le monde”.

Près de 30 morts dans des raids israéliens à Gaza selon les secours

La Défense civile palestinienne a fait état mercredi d’au moins 29 Palestiniens tués dans des frappes dans la bande de Gaza dévastée et assiégée, où Israël a annoncé une intensification de son offensive.Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a envoyé dans le même temps une délégation mardi à Doha pour des négociations sur les otages israéliens retenus par le Hamas à Gaza, au moment où Donald Trump effectue une tournée au Moyen-Orient.Le Hamas, lui, a appelé le président américain à “poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre” à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent menée par ce mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023. “Au moins 25 morts et des dizaines de blessés” dans des frappes à l’aube dans le camp de Jabalia (nord)”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal. Quatre Palestiniens ont péri dans une frappe à l’ouest de Khan Younès (sud).Des images de l’AFP à Jabalia montrent des femmes en pleurs se recueillant autour de corps enveloppés dans des linceuls blancs tachés de sang.”C’est un bébé de neuf mois. Qu’est-ce qu’il a fait de mal?”, hurle l’une d’elles.”Ceux qui ne meurent pas à cause d’un missile meurent de faim, et ceux qui ne meurent pas de faim meurent du manque de médicaments”, se lamente un autre Palestinien, Hassan Moqbel, qui a perdu des proches dans le bombardement.- “Les corps dans les couloirs” -Mohammad Awad, un médecin urgentiste à l’hôpital indonésien près de Jabalia, a déclaré à l’AFP que, faute de moyens, son service peinait à gérer l’afflux des blessés.”Il n’y a pas assez de lits, pas de médicaments et aucun moyen de traitement chirurgical ou médical (…) De nombreux blessés meurent faute de soins”, a-t-il dit. “Les corps des martyrs gisent par terre dans les couloirs de l’hôpital (…). La situation est catastrophique.”Après une courte pause lundi pour permettre la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander enlevé pendant l’attaque du 7-Octobre, l’armée israélienne a repris ses bombardements sur Gaza, frappant deux hôpitaux ou leurs environs à Khan Younès mardi.Selon l’armée, chacun de ces établissements abritait “un centre de commandement et de contrôle” du Hamas, un mouvement qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme terroriste par Israël, l’Union européenne et les Etats-Unis.”Dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force pour achever l’opération et vaincre le Hamas”, a déclaré Benjamin Netanyahu lundi.Il a ajouté que ses services s’employaient à trouver des pays prêts à accepter des habitants de Gaza, après un plan annoncé par son gouvernement pour la “conquête” du territoire palestinien.M. Netanyahu a eu des discussions mercredi avec l’envoyé spécial du président américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, et avec l’équipe de négociation sur la question des otages.Le 18 mars, après une trêve de deux mois, l’armée israélienne a repris son offensive à Gaza, où elle s’est emparée de vastes secteurs.Les forces israéliennes bloquent aussi depuis le 2 mars toute entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, où elles assiègent depuis octobre 2023 quelque 2,4 millions d’habitants confrontés à un désastre humanitaire avec des pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.- “Risque critique de famine” -“Allez-vous agir, de façon décisive, pour empêcher un génocide” à Gaza?, a lancé mardi le chef des opérations humanitaires de l’ONU, Tom Fletcher, aux membres du Conseil de sécurité.”Israël impose délibérément et sans la moindre gêne des conditions inhumaines aux civils du territoire palestinien occupé”, a-t-il dit.Le territoire est confronté “à un risque critique de famine”, selon le rapport IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) publié lundi.L’attaque du 7-Octobre dans le sud d’Israël, limitrophe de la bande de Gaza, a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 57 sont désormais encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.928 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées mardi par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.bur-az-dms-phy/tp/vl

Près de 30 morts dans des raids israéliens à Gaza selon les secours

La Défense civile palestinienne a fait état mercredi d’au moins 29 Palestiniens tués dans des frappes dans la bande de Gaza dévastée et assiégée, où Israël a annoncé une intensification de son offensive.Le gouvernement de Benjamin Netanyahu a envoyé dans le même temps une délégation mardi à Doha pour des négociations sur les otages israéliens retenus par le Hamas à Gaza, au moment où Donald Trump effectue une tournée au Moyen-Orient.Le Hamas, lui, a appelé le président américain à “poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre” à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent menée par ce mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023. “Au moins 25 morts et des dizaines de blessés” dans des frappes à l’aube dans le camp de Jabalia (nord)”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile à Gaza, Mahmoud Bassal. Quatre Palestiniens ont péri dans une frappe à l’ouest de Khan Younès (sud).Des images de l’AFP à Jabalia montrent des femmes en pleurs se recueillant autour de corps enveloppés dans des linceuls blancs tachés de sang.”C’est un bébé de neuf mois. Qu’est-ce qu’il a fait de mal?”, hurle l’une d’elles.”Ceux qui ne meurent pas à cause d’un missile meurent de faim, et ceux qui ne meurent pas de faim meurent du manque de médicaments”, se lamente un autre Palestinien, Hassan Moqbel, qui a perdu des proches dans le bombardement.- “Les corps dans les couloirs” -Mohammad Awad, un médecin urgentiste à l’hôpital indonésien près de Jabalia, a déclaré à l’AFP que, faute de moyens, son service peinait à gérer l’afflux des blessés.”Il n’y a pas assez de lits, pas de médicaments et aucun moyen de traitement chirurgical ou médical (…) De nombreux blessés meurent faute de soins”, a-t-il dit. “Les corps des martyrs gisent par terre dans les couloirs de l’hôpital (…). La situation est catastrophique.”Après une courte pause lundi pour permettre la libération de l’otage israélo-américain Edan Alexander enlevé pendant l’attaque du 7-Octobre, l’armée israélienne a repris ses bombardements sur Gaza, frappant deux hôpitaux ou leurs environs à Khan Younès mardi.Selon l’armée, chacun de ces établissements abritait “un centre de commandement et de contrôle” du Hamas, un mouvement qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007 et est considéré comme terroriste par Israël, l’Union européenne et les Etats-Unis.”Dans les prochains jours, nous entrerons avec toute notre force pour achever l’opération et vaincre le Hamas”, a déclaré Benjamin Netanyahu lundi.Il a ajouté que ses services s’employaient à trouver des pays prêts à accepter des habitants de Gaza, après un plan annoncé par son gouvernement pour la “conquête” du territoire palestinien.M. Netanyahu a eu des discussions mercredi avec l’envoyé spécial du président américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, et avec l’équipe de négociation sur la question des otages.Le 18 mars, après une trêve de deux mois, l’armée israélienne a repris son offensive à Gaza, où elle s’est emparée de vastes secteurs.Les forces israéliennes bloquent aussi depuis le 2 mars toute entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, où elles assiègent depuis octobre 2023 quelque 2,4 millions d’habitants confrontés à un désastre humanitaire avec des pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.- “Risque critique de famine” -“Allez-vous agir, de façon décisive, pour empêcher un génocide” à Gaza?, a lancé mardi le chef des opérations humanitaires de l’ONU, Tom Fletcher, aux membres du Conseil de sécurité.”Israël impose délibérément et sans la moindre gêne des conditions inhumaines aux civils du territoire palestinien occupé”, a-t-il dit.Le territoire est confronté “à un risque critique de famine”, selon le rapport IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) publié lundi.L’attaque du 7-Octobre dans le sud d’Israël, limitrophe de la bande de Gaza, a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées en Israël ce jour-là, 57 sont désormais encore retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.928 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données publiées mardi par le ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.bur-az-dms-phy/tp/vl

Ukraine: Trump évoque “la possibilité” d’aller en Turquie si Poutine s’y rend

Le président américain Donald Trump a évoqué mercredi “la possibilité” d’aller en Turquie cette semaine si son homologue russe Vladimir Poutine en faisait de même pour discuter avec le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky, dont l’offre de pourparlers directs n’a jusque-là pas reçu de réponse du Kremlin.Comme depuis trois jours, la présidence russe a refusé à nouveau mercredi de révéler la composition de la délégation russe qui se rendra en Turquie pour échanger directement jeudi avec des représentants ukrainiens sur l’issue du conflit, ce qui serait une première depuis le printemps 2022.Ces derniers jours, Volodymyr Zelensky a appelé Vladimir Poutine à se rendre “en personne” à ces discussions, annoncées initialement par le maître du Kremlin et censées lancer un processus diplomatique pour trouver une issue à plus de trois ans d’offensive russe meurtrière en Ukraine.Le président russe, apparu publiquement à plusieurs reprises depuis l’offre de M. Zelensky, a gardé le silence sur le sujet, mais Donald Trump, qui pousse pour une fin rapide des combats entre Moscou et Kiev, a dit mercredi qu’il y avait “une possibilité” qu’il se rende en Turquie si son homologue russe y allait aussi.”Je ne sais pas s’il y va. Je sais qu’il voudrait que j’y sois. C’est une possibilité”, a dit M. Trump, tout en précisant plus tard que son “programme demain (jeudi) est complet”.- Questions “politiques” et “techniques” -Lors de son briefing quotidien, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, n’a pas souhaité révéler l’identité des représentants russes envoyés pour discuter avec les Ukrainiens: “Rien n’a changé à ce sujet”, a-t-il dit, répondant à une question de l’AFP. “La délégation russe attendra la délégation ukrainienne à Istanbul (Turquie) le jeudi 15 mai, c’est-à-dire demain”, a-t-il toutefois répété, comme la veille.Le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, a précisé à la télévision russe attendre la réunion “dans la matinée” jeudi, et que des questions “politiques” et “techniques” seront au menu.Côté ukrainien, Volodymyr Zelensky doit, quelle que soit la réponse de Vladimir Poutine à sa proposition, rencontrer à Ankara mercredi ou jeudi le président turc Recep Tayyip Erdogan.Autre chose sûre pour le moment, le secrétaire d’État américain Marco Rubio sera en Turquie pour ces discussions russo-ukrainiennes, avait annoncé mardi Donald Trump.Mais M. Rubio est attendu vendredi à Istanbul, d’après un haut responsable américain, ajoutant à l’incertitude quant à la date même à laquelle les négociations russo-ukrainiennes auront lieu.Il s’agirait des premiers pourparlers de paix directs entre Ukrainiens et Russes sur l’issue du conflit depuis l’échec des discussions initiales qui s’étaient tenues dans la foulée du déclenchement de l’offensive russe à grande échelle en février 2022.- Pas de “paix dictée” par Moscou -Depuis, la Russie et l’Ukraine campent sur des positions opposées.Vladimir Poutine réclame toujours que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan et l’assurance de garder les territoires ukrainiens annexés par Moscou. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés.Kiev veut, de son côté, des “garanties de sécurité” solides pour prévenir toute nouvelle attaque russe et que l’armée du Kremlin, qui contrôle environ 20% du territoire ukrainien, se retire de son sol, malgré les appels de Moscou à accepter “les nouvelles réalités” du terrain.Les Européens, alliés de l’Ukraine mais qui peinent à se faire entendre, ont menacé la Russie de sanctions “massives” si celle-ci n’acceptait pas un cessez-le-feu dans les prochains jours. En attendant, l’UE a approuvé mercredi un 17e paquet de restrictions.Dans ce contexte mouvant, le chancelier allemand Friedrich Merz a exhorté les autres pays européens et les Américains à garder “la plus grande unité possible” et refuser une “paix dictée” par Moscou.Parmi les pays proches de la Russie, la Turquie, qui avait accueilli une partie des premiers pourparlers en 2022, a salué ces derniers jours un “tournant historique” après l’annonce de la reprise des discussions directes, tandis que la Chine, partenaire fidèle de Moscou, a dit espérer un accord de paix “durable et contraignant”.Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a dit mercredi qu’il allait “essayer de parler à Poutine” pour le convaincre d’aller négocier à Istanbul avec M. Zelensky.Dans cette effervescence diplomatique, une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l’Otan, prévue de longue date, se tient mercredi et jeudi à Antalya, en Turquie, pour évoquer la hausse des dépenses militaires des membres de l’Alliance atlantique.

Ukraine: Trump évoque “la possibilité” d’aller en Turquie si Poutine s’y rend

Le président américain Donald Trump a évoqué mercredi “la possibilité” d’aller en Turquie cette semaine si son homologue russe Vladimir Poutine en faisait de même pour discuter avec le dirigeant ukrainien Volodymyr Zelensky, dont l’offre de pourparlers directs n’a jusque-là pas reçu de réponse du Kremlin.Comme depuis trois jours, la présidence russe a refusé à nouveau mercredi de révéler la composition de la délégation russe qui se rendra en Turquie pour échanger directement jeudi avec des représentants ukrainiens sur l’issue du conflit, ce qui serait une première depuis le printemps 2022.Ces derniers jours, Volodymyr Zelensky a appelé Vladimir Poutine à se rendre “en personne” à ces discussions, annoncées initialement par le maître du Kremlin et censées lancer un processus diplomatique pour trouver une issue à plus de trois ans d’offensive russe meurtrière en Ukraine.Le président russe, apparu publiquement à plusieurs reprises depuis l’offre de M. Zelensky, a gardé le silence sur le sujet, mais Donald Trump, qui pousse pour une fin rapide des combats entre Moscou et Kiev, a dit mercredi qu’il y avait “une possibilité” qu’il se rende en Turquie si son homologue russe y allait aussi.”Je ne sais pas s’il y va. Je sais qu’il voudrait que j’y sois. C’est une possibilité”, a dit M. Trump, tout en précisant plus tard que son “programme demain (jeudi) est complet”.- Questions “politiques” et “techniques” -Lors de son briefing quotidien, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, n’a pas souhaité révéler l’identité des représentants russes envoyés pour discuter avec les Ukrainiens: “Rien n’a changé à ce sujet”, a-t-il dit, répondant à une question de l’AFP. “La délégation russe attendra la délégation ukrainienne à Istanbul (Turquie) le jeudi 15 mai, c’est-à-dire demain”, a-t-il toutefois répété, comme la veille.Le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, a précisé à la télévision russe attendre la réunion “dans la matinée” jeudi, et que des questions “politiques” et “techniques” seront au menu.Côté ukrainien, Volodymyr Zelensky doit, quelle que soit la réponse de Vladimir Poutine à sa proposition, rencontrer à Ankara mercredi ou jeudi le président turc Recep Tayyip Erdogan.Autre chose sûre pour le moment, le secrétaire d’État américain Marco Rubio sera en Turquie pour ces discussions russo-ukrainiennes, avait annoncé mardi Donald Trump.Mais M. Rubio est attendu vendredi à Istanbul, d’après un haut responsable américain, ajoutant à l’incertitude quant à la date même à laquelle les négociations russo-ukrainiennes auront lieu.Il s’agirait des premiers pourparlers de paix directs entre Ukrainiens et Russes sur l’issue du conflit depuis l’échec des discussions initiales qui s’étaient tenues dans la foulée du déclenchement de l’offensive russe à grande échelle en février 2022.- Pas de “paix dictée” par Moscou -Depuis, la Russie et l’Ukraine campent sur des positions opposées.Vladimir Poutine réclame toujours que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan et l’assurance de garder les territoires ukrainiens annexés par Moscou. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés.Kiev veut, de son côté, des “garanties de sécurité” solides pour prévenir toute nouvelle attaque russe et que l’armée du Kremlin, qui contrôle environ 20% du territoire ukrainien, se retire de son sol, malgré les appels de Moscou à accepter “les nouvelles réalités” du terrain.Les Européens, alliés de l’Ukraine mais qui peinent à se faire entendre, ont menacé la Russie de sanctions “massives” si celle-ci n’acceptait pas un cessez-le-feu dans les prochains jours. En attendant, l’UE a approuvé mercredi un 17e paquet de restrictions.Dans ce contexte mouvant, le chancelier allemand Friedrich Merz a exhorté les autres pays européens et les Américains à garder “la plus grande unité possible” et refuser une “paix dictée” par Moscou.Parmi les pays proches de la Russie, la Turquie, qui avait accueilli une partie des premiers pourparlers en 2022, a salué ces derniers jours un “tournant historique” après l’annonce de la reprise des discussions directes, tandis que la Chine, partenaire fidèle de Moscou, a dit espérer un accord de paix “durable et contraignant”.Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a dit mercredi qu’il allait “essayer de parler à Poutine” pour le convaincre d’aller négocier à Istanbul avec M. Zelensky.Dans cette effervescence diplomatique, une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l’Otan, prévue de longue date, se tient mercredi et jeudi à Antalya, en Turquie, pour évoquer la hausse des dépenses militaires des membres de l’Alliance atlantique.