Au Népal, la culture du cocktail infuse
Derrière son comptoir à Katmandou, un barman dépose délicatement une tranche de titaura, une friandise locale épicée à base de fruit séché, sur une coupe de martini.Il fait partie d’une nouvelle génération de Népalais, souvent formés à l’étranger, qui s’emploient à créer une culture du cocktail dans le pays himalayen, où les menus font plutôt la part belle aux bières et simples spiritueux. Et qui commencent à susciter une certaine reconnaissance internationale.”La situation évolue très vite”, constate auprès de l’AFP Abhishek Tuladhar, qui a ouvert un bar à Katmandou après avoir quitté un emploi dans la finance à Singapour. “On est vraiment ravis, parce qu’on a beaucoup d’ingrédients et de talent qu’on peut faire découvrir au monde”.Son établissement, Barc, a remporté un prix décerné par le classement Asia’s 50 Best Bars, qui le place à la 35e place à l’échelle du continent asiatique et souligne son “rôle central dans le développement d’une culture du cocktail au Népal”.Ses spécialités incluent du thé d’Ilam, dans l’ouest du pays himalayen, des friandises prisées des enfants à base de fruits séchés comme le titaura ou le khattu, ainsi qu’un alcool de riz, l’aila auquel il ajoute des épices locales.Pour Abhishek Tuladhar, l’idée n’est pas simplement d’utiliser des ingrédients locaux mais de “les rendre appréciables pour tous les marchés”: “Il faut comprendre une saveur et voir comment on peut l’adapter pour la rendre universelle”.Autre exemple de cette nouvelle vague, Rabin Gurung, qui a cofondé le bar Bitters & Co après avoir vécu à Hong Kong, s’est heurté à la difficulté à trouver certains produits.”Il faut du citron pour les recettes classiques de cocktail, mais je ne trouvais que des citrons verts au marché”, relève le barman de 37 ans. “On a envoyé des gens à la recherche de tous les agrumes cultivés ici au Népal jusqu’à ce qu’on trouve quelque chose qui fonctionne”.- Débouchés -Contraints à la créativité par la nécessité de remplacer des produits difficiles à trouver ou coûteux à importer, les barmen puisent dans les ingrédients locaux, utilisant par exemple des plantes très présentes comme le rhododendron pour leurs infusions.L’effet de nouveauté suscite un fort intérêt aussi bien de la clientèle locale que des touristes, stimulant des investissements et créant des débouchés, non négligeables dans un pays que quittent chaque jour environ 1.600 jeunes pour chercher du travail à l’étranger.”La situation évolue progressivement et le métier de barman commence à être considéré comme une possibilité viable de carrière, qui permet aux gens de travailler au Népal et de rester près de leurs familles”, relève Santosh Faiia, 29 ans, qui a récemment ouvert son deuxième bar à cocktails, Layaa, dans la capitale, et a lui-même vécu aux Etats-Unis.Les boissons elles-mêmes restent hors de portée pour une grande partie de la population du Népal, l’un des pays les plus pauvres d’Asie.Emma Sleight, responsable du contenu pour le classement Asia’s 50 Best Bars, voit malgré tout un fort potentiel pour ce marché, grâce notamment au sens de l’accueil ancré dans la culture népalaise: “Combinez cela avec la riche culture du Népal, ses ingrédients incroyables et la passion de ses habitants, et vous obtenez quelque chose de vraiment unique.”
En Indonésie, un concours de culturisme pour sauver les producteurs de tuiles
Dans des poses dignes de Mister Univers, des ouvriers exhibent leurs muscles devant la foule, soulevant non pas de la fonte mais tuiles empilées. Ce concours de culturisme d’un genre unique se tient en Indonésie pour défendre une activité artisanale en déclin.Cela fait dix ans que des dizaines d’hommes de Jatiwangi posent chaque année, le corps huilé, pour attirer l’attention sur une production qui fait depuis plus d’un siècle la réputation de cette ville située à quelque 200 kilomètres de la capitale Jakarta.”Depuis 1905, Jatiwangi fabrique des tuiles. Mais avec le temps, cette activité a commencé à disparaître”, explique Illa Syukrillah Syarief, un ouvrier de 48 ans qui participe à l’organisation de la compétition.”Nous avons donc le sentiment d’être là non seulement pour raconter l’histoire des tuiles, mais aussi pour les sauver, pour préserver la culture de la tuile de Jatiwangi”, poursuit-il.Les ouvriers utilisent de l’argile ou de la terre locale pour fabriquer leurs tuiles.L’activité est menacée par le désintérêt des jeunes générations pour les métiers manuels et par la concurrence de l’industrie, qui affecte les revenus des artisans locaux.”Nous nous battons dans une situation peu favorable”, explique Illa Syukrillah Syarief. “Nous avons perdu des ouvriers et la demande n’est plus ce qu’elle était”, ajoute le quadragénaire.La compétition rassemble des ouvriers de tous âges. Torse nu, ils posent devant un public composé de femmes en hijab et de juges.A la clé pour les gagnants: 1,5 million de roupies (environ 79 euros) offerts par les fabriques employant les compétiteurs. Pour l’instant, aucun sponsor n’a encore parrainé l’événement.- Acrobaties -Ika, un participant qui, comme beaucoup d’Indonésiens, ne porte qu’un seul nom, qualifie le spectacle “d’unique”.Pour lui, le concours met en valeur “un style de culturisme particulier” ancré dans la culture indonésienne.”C’était incroyable de voir les concurrents et leur style, et toutes les choses qu’ils peuvent faire avec leurs mains, voire leur bouche, en portant des tuiles”, témoigne la juge étrangère Alessa Cargnell, impressionnée.Les tuiles de couleur ocre ont une forme incurvée qui leur permet de s’emboîter, facilitant ainsi leur empilement pour les poses.Un homme a même tenu une tuile entre chaque doigt et une autre dans sa bouche, tout en se tenant sur une jambe, au son d’une musique traditionnelle remixée souvent entendue sur les vidéos TikTok populaires en Indonésie.Mais la force de ces ouvriers ne se limite pas à ce spectacle, relève Illa Syukrillah Syarief: “Nous espérons que les tuiles, ou le travail de la terre à Jatiwangi, ne seront pas seulement une marchandise mais qu’elles deviendront véritablement une identité”.
En Indonésie, un concours de culturisme pour sauver les producteurs de tuiles
Dans des poses dignes de Mister Univers, des ouvriers exhibent leurs muscles devant la foule, soulevant non pas de la fonte mais tuiles empilées. Ce concours de culturisme d’un genre unique se tient en Indonésie pour défendre une activité artisanale en déclin.Cela fait dix ans que des dizaines d’hommes de Jatiwangi posent chaque année, le corps huilé, pour attirer l’attention sur une production qui fait depuis plus d’un siècle la réputation de cette ville située à quelque 200 kilomètres de la capitale Jakarta.”Depuis 1905, Jatiwangi fabrique des tuiles. Mais avec le temps, cette activité a commencé à disparaître”, explique Illa Syukrillah Syarief, un ouvrier de 48 ans qui participe à l’organisation de la compétition.”Nous avons donc le sentiment d’être là non seulement pour raconter l’histoire des tuiles, mais aussi pour les sauver, pour préserver la culture de la tuile de Jatiwangi”, poursuit-il.Les ouvriers utilisent de l’argile ou de la terre locale pour fabriquer leurs tuiles.L’activité est menacée par le désintérêt des jeunes générations pour les métiers manuels et par la concurrence de l’industrie, qui affecte les revenus des artisans locaux.”Nous nous battons dans une situation peu favorable”, explique Illa Syukrillah Syarief. “Nous avons perdu des ouvriers et la demande n’est plus ce qu’elle était”, ajoute le quadragénaire.La compétition rassemble des ouvriers de tous âges. Torse nu, ils posent devant un public composé de femmes en hijab et de juges.A la clé pour les gagnants: 1,5 million de roupies (environ 79 euros) offerts par les fabriques employant les compétiteurs. Pour l’instant, aucun sponsor n’a encore parrainé l’événement.- Acrobaties -Ika, un participant qui, comme beaucoup d’Indonésiens, ne porte qu’un seul nom, qualifie le spectacle “d’unique”.Pour lui, le concours met en valeur “un style de culturisme particulier” ancré dans la culture indonésienne.”C’était incroyable de voir les concurrents et leur style, et toutes les choses qu’ils peuvent faire avec leurs mains, voire leur bouche, en portant des tuiles”, témoigne la juge étrangère Alessa Cargnell, impressionnée.Les tuiles de couleur ocre ont une forme incurvée qui leur permet de s’emboîter, facilitant ainsi leur empilement pour les poses.Un homme a même tenu une tuile entre chaque doigt et une autre dans sa bouche, tout en se tenant sur une jambe, au son d’une musique traditionnelle remixée souvent entendue sur les vidéos TikTok populaires en Indonésie.Mais la force de ces ouvriers ne se limite pas à ce spectacle, relève Illa Syukrillah Syarief: “Nous espérons que les tuiles, ou le travail de la terre à Jatiwangi, ne seront pas seulement une marchandise mais qu’elles deviendront véritablement une identité”.
Trump et Poutine se séparent sans dévoiler de plan pour l’Ukraine
Donald Trump et Vladimir Poutine se sont séparés vendredi en Alaska sans rien dévoiler d’un possible plan de paix pour l’Ukraine, tout en multipliant les déclarations engageantes et les gestes amicaux.Le président américain a parlé d’une réunion “très productive”, Vladimir Poutine d’un entretien “constructif”, mais en réalité rien n’a filtré immédiatement de leurs trois heures de discussion sur une base militaire de l’Alaska.Le président américain, qui aime tant à se présenter en négociateur décisif, a assuré pendant des déclarations conjointes à la presse qu’il restait “très peu” de points à régler pour trouver une issue à la guerre déclenchée il y a plus de trois ans par l’invasion russe de l’Ukraine.”L’un d’entre eux (ces points) est probablement le plus important”, a ajouté Donald Trump, mais sans dire lequel.”Nous n’y sommes pas, mais nous avons fait des progrès. Il n’y a pas d’accord jusqu’à ce qu’il y ait un accord”, a averti le président des Etats-Unis, avant de redécoller pour Washington.Donald Trump et Vladimir Poutine ont passé, en tout et pour tout, six heures en Alaska.Le milliardaire de 79 ans s’était fixé pour ambition d’organiser très vite un sommet tripartite avec le chef d’Etat russe et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, et de décrocher un cessez-le-feu. Il n’a rien évoqué de tout cela aux côtés de Vladimir Poutine, face aux journalistes.Mais dans un entretien sur la chaîne Fox News enregistré juste après les déclarations à la presse, Donald Trump a estimé qu’un accord pour mettre fin à la guerre “dépendait vraiment du président” ukrainien.Au contraire, avec son homologue russe, le président américain n’a plus eu le ton quelque peu bravache d’avant la rencontre, lorsqu’il menaçait de claquer la porte en cas d’impasse, ou assurait qu’avec lui Vladimir Poutine ne “ferait pas le malin”.M. Trump, qui avait menacé la Russie de “conséquences très graves” si elle n’acceptait pas de mettre un terme à la guerre, a précisé ne plus envisager de mesures dans l’immédiat.”Vu comme cela s’est passé aujourd’hui, je ne pense pas que je doive penser à cela maintenant”, a-t-il déclaré, en réponse à une question de Fox Nexs.M. Poutine, sur la même tonalité engageante et cordiale, a dit espérer que “l’entente” trouvée en Alaska apportera “la paix” en Ukraine.Les deux hommes, qui s’exprimaient devant un fond bleu portant l’inscription “Pursuing Peace” (“Oeuvrer pour la paix”), avaient promis une conférence de presse. Mais ils se sont seulement serré la main après avoir fini leurs discours et sont partis sans répondre aux journalistes qui, debout, les assaillaient de questions.- Applaudissements -L’Ukraine et les Européens redoutaient par-dessus tout que ce sommet ne permette à Vladimir Poutine de manipuler son homologue américain, qui avait évoqué en amont la possibilité de concessions territoriales.Donald Trump a affirmé qu’il appellerait dans la foulée les dirigeants de pays de l’Otan ainsi que Volodymyr Zelensky, disant à propos des Ukrainiens: “En dernier ressort, cela dépend d’eux”.Il a aussi estimé qu’il pourrait revoir “très bientôt” le président russe. Ce à quoi Vladimir Poutine a réagi en lançant, en anglais, “la prochaine fois à Moscou”, sur un ton léger.”J’imagine que cela pourrait arriver”, a rétorqué le président américain, amusé.Ave ce sommet au ton chaleureux, Poutine signe un spectaculaire retour sur la scène internationale, alors que le conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale continue.Donald Trump a brièvement applaudi pendant que son homologue russe s’avançait vers lui sur le tarmac.Ont suivi des poignées de mains et des sourires dans une mise en scène exposant toute la puissance militaire américaine, avec des avions de combat de pointe rangés auprès du tapis rouge et survolant les deux hommes.Vladimir Poutine est ensuite monté dans la voiture blindée de Donald Trump où ils ont eu un court tête-à-tête, avant leur réunion en compagnie de quelques conseillers.- Les Russes “continuent à tuer” -Premier concerné mais grand absent de ce rendez-vous, Volodymyr Zelensky avait déclaré “compter” sur Donald Trump pour mettre un terme au conflit.Les soldats russes “continuent à tuer le jour des négociations”, avait-il déploré, tandis que l’armée ukrainienne annonçait vendredi avoir repris six villages dont des unités russes s’étaient emparées ces derniers jours, lors d’une avancée particulièrement rapide.Le président ukrainien et les dirigeants européens attendent donc maintenant que l’imprévisible président américain les informe de la teneur de son entrevue.La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.C’est inacceptable pour Kiev, qui veut un cessez-le-feu inconditionnel et immédiat, ainsi que des garanties de sécurité futures.aue-seb-lb-nr/aem/phs/gmo
Trump et Poutine se séparent sans dévoiler de plan pour l’Ukraine
Donald Trump et Vladimir Poutine se sont séparés vendredi en Alaska sans rien dévoiler d’un possible plan de paix pour l’Ukraine, tout en multipliant les déclarations engageantes et les gestes amicaux.Le président américain a parlé d’une réunion “très productive”, Vladimir Poutine d’un entretien “constructif”, mais en réalité rien n’a filtré immédiatement de leurs trois heures de discussion sur une base militaire de l’Alaska.Le président américain, qui aime tant à se présenter en négociateur décisif, a assuré pendant des déclarations conjointes à la presse qu’il restait “très peu” de points à régler pour trouver une issue à la guerre déclenchée il y a plus de trois ans par l’invasion russe de l’Ukraine.”L’un d’entre eux (ces points) est probablement le plus important”, a ajouté Donald Trump, mais sans dire lequel.”Nous n’y sommes pas, mais nous avons fait des progrès. Il n’y a pas d’accord jusqu’à ce qu’il y ait un accord”, a averti le président des Etats-Unis, avant de redécoller pour Washington.Donald Trump et Vladimir Poutine ont passé, en tout et pour tout, six heures en Alaska.Le milliardaire de 79 ans s’était fixé pour ambition d’organiser très vite un sommet tripartite avec le chef d’Etat russe et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, et de décrocher un cessez-le-feu. Il n’a rien évoqué de tout cela aux côtés de Vladimir Poutine, face aux journalistes.Mais dans un entretien sur la chaîne Fox News enregistré juste après les déclarations à la presse, Donald Trump a estimé qu’un accord pour mettre fin à la guerre “dépendait vraiment du président” ukrainien.Au contraire, avec son homologue russe, le président américain n’a plus eu le ton quelque peu bravache d’avant la rencontre, lorsqu’il menaçait de claquer la porte en cas d’impasse, ou assurait qu’avec lui Vladimir Poutine ne “ferait pas le malin”.M. Trump, qui avait menacé la Russie de “conséquences très graves” si elle n’acceptait pas de mettre un terme à la guerre, a précisé ne plus envisager de mesures dans l’immédiat.”Vu comme cela s’est passé aujourd’hui, je ne pense pas que je doive penser à cela maintenant”, a-t-il déclaré, en réponse à une question de Fox Nexs.M. Poutine, sur la même tonalité engageante et cordiale, a dit espérer que “l’entente” trouvée en Alaska apportera “la paix” en Ukraine.Les deux hommes, qui s’exprimaient devant un fond bleu portant l’inscription “Pursuing Peace” (“Oeuvrer pour la paix”), avaient promis une conférence de presse. Mais ils se sont seulement serré la main après avoir fini leurs discours et sont partis sans répondre aux journalistes qui, debout, les assaillaient de questions.- Applaudissements -L’Ukraine et les Européens redoutaient par-dessus tout que ce sommet ne permette à Vladimir Poutine de manipuler son homologue américain, qui avait évoqué en amont la possibilité de concessions territoriales.Donald Trump a affirmé qu’il appellerait dans la foulée les dirigeants de pays de l’Otan ainsi que Volodymyr Zelensky, disant à propos des Ukrainiens: “En dernier ressort, cela dépend d’eux”.Il a aussi estimé qu’il pourrait revoir “très bientôt” le président russe. Ce à quoi Vladimir Poutine a réagi en lançant, en anglais, “la prochaine fois à Moscou”, sur un ton léger.”J’imagine que cela pourrait arriver”, a rétorqué le président américain, amusé.Ave ce sommet au ton chaleureux, Poutine signe un spectaculaire retour sur la scène internationale, alors que le conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale continue.Donald Trump a brièvement applaudi pendant que son homologue russe s’avançait vers lui sur le tarmac.Ont suivi des poignées de mains et des sourires dans une mise en scène exposant toute la puissance militaire américaine, avec des avions de combat de pointe rangés auprès du tapis rouge et survolant les deux hommes.Vladimir Poutine est ensuite monté dans la voiture blindée de Donald Trump où ils ont eu un court tête-à-tête, avant leur réunion en compagnie de quelques conseillers.- Les Russes “continuent à tuer” -Premier concerné mais grand absent de ce rendez-vous, Volodymyr Zelensky avait déclaré “compter” sur Donald Trump pour mettre un terme au conflit.Les soldats russes “continuent à tuer le jour des négociations”, avait-il déploré, tandis que l’armée ukrainienne annonçait vendredi avoir repris six villages dont des unités russes s’étaient emparées ces derniers jours, lors d’une avancée particulièrement rapide.Le président ukrainien et les dirigeants européens attendent donc maintenant que l’imprévisible président américain les informe de la teneur de son entrevue.La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.C’est inacceptable pour Kiev, qui veut un cessez-le-feu inconditionnel et immédiat, ainsi que des garanties de sécurité futures.aue-seb-lb-nr/aem/phs/gmo
Trump and Putin end summit without Ukraine deal
Donald Trump and Vladimir Putin made no breakthrough on Ukraine at their high-stakes summit on Friday, pointing to areas of agreement and rekindling a friendship but offering no news on a ceasefire.After an abrupt ending to three hours of talks with aides, Trump and Putin offered warm words but took no questions from reporters — highly unusual for the media-savvy US president.”We’re not there yet, but we’ve made progress. There’s no deal until there’s a deal,” Trump said.He called the meeting “extremely productive” with “many points” agreed, although he did not offer specifics.”There are just a very few that are left, some are not that significant, one is probably the most significant,” Trump said without elaborating.Putin also spoke in general terms of cooperation in a joint press appearance that lasted just 12 minutes.”We hope that the understanding we have reached will… pave the way for peace in Ukraine,” Putin said.As Trump mused about a second meeting, Putin smiled and said in English: “Next time in Moscow.”The former KGB agent quickly tried to flatter Trump, who has voiced admiration for the Russian leader in the past.Putin told Trump he agreed with him that the Ukraine war, which Putin ordered, would not have happened if Trump were president instead of Joe Biden.Trump for his part again complained of a “hoax” that Russia intervened to help him the 2016 election — a finding backed by US intelligence.Before the summit, Trump had warned of “severe consequences” if Russia did not accept a ceasefire. But when asked about those consequences during a Fox News interview with Sean Hannity after the talks, Trump said that “because of what happened today, I think I don’t have to think about that now.”- Putin warns Western allies -The friendly reception contrasted with Trump’s berating of Ukrainian President Volodymyr Zelensky when he met him at the White House in February.Trump earlier said he sought a three-way meeting with Zelensky but did not announce one at the summit.Trump said he would now consult Zelensky as well as NATO leaders, who have voiced unease about the US leader’s outreach to Putin.”Now it’s really up to President Zelensky to get it done,” Trump said in the Fox News interview after the summit.Putin warned Ukraine and European countries to “not create any obstacles” and not “make attempts to disrupt this emerging progress through provocation or behind-the-scenes intrigues.”Trump invited Putin just a week ago and ensured there was some carefully choreographed drama for their first in-person meeting since 2019.The two leaders arrived in their respective presidential jets and descended on the tarmac of an air base, with Trump clapping as Putin appeared.US military might was on display with a B-2 stealth bomber flying overhead, as a reporter shouted audibly to Putin, “Will you stop killing civilians?”Putin, undaunted, grinned widely as Trump took the unusual step of escorting him into “The Beast,” the secure US presidential limousine, before a meeting in a room before a screen that said — in English only — “Pursuing Peace.”Putin smiled and joked with Russian reporters on the visit, a landmark for a leader who is facing an arrest warrant by the International Criminal Court related to the Ukraine war, which has killed tens of thousands of people.- Battlefield gains -Russia in recent days has made battlefield gains that could strengthen Putin’s hand in any ceasefire negotiations, although Ukraine announced as Putin was flying in that it had retaken several villages.Trump had insisted he would be firm with Putin, after coming under heated criticism for appearing cowed during a 2018 summit in Helsinki.While he was traveling to Alaska, the White House announced that Trump had scrapped a plan to see Putin alone and he instead held the talks alongside Secretary of State Marco Rubio and his roving envoy Steve Witkoff. Zelensky was not included and has refused pressure from Trump to surrender territory seized by Russia.”It is time to end the war, and the necessary steps must be taken by Russia. We are counting on America,” Zelensky said in a social media post.
Majority of Americans think alcohol bad for health: poll
A narrow majority of Americans now believe even moderate consumption of alcohol negatively affects health, as US drinking levels continue to decline, according to a recent survey.Pollster Gallup found the number of Americans who said they drink alcohol to be at an all-time low since the poll was first conducted in 1939 — a few years after the United States ended its prohibition of alcohol.The survey found 54 percent of Americans reported they drank alcohol either occasionally or regularly in 2025, down from at least 60 percent recorded between 1997 and 2023.Those who did say they drank alcohol reported it was in smaller amounts, with the average number of drinks consumed in the last week being 2.8, “the lowest figure Gallup has recorded since 1996,” the pollster said on its website.Attitudes toward alcohol, which Gallup has been tracking since 2001, saw the most significant difference in the poll published this week.The number of people who consider moderate consumption of alcohol — up to one or two drinks per day — to be bad for personal health rose to 53 percent in 2025. For comparison, the figure was 27 percent in the early 2000s.”Americans’ drinking habits are shifting amid the medical world’s reappraisal of alcohol’s health effects,” the pollster noted.In January, then-US surgeon general Vivek Murthy called for alcohol to be sold with a cancer warning label on its packaging.”Alcohol is a well-established, preventable cause of cancer, responsible for about 100,000 cancer cases and 20,000 cancer deaths annually in the United States,” he said in a statement.”Yet the majority of Americans are unaware of this risk,” he added, underscoring the urgent need for public education.






