Les dix premiers pays en finale de l’Eurovision sont connus

“Le public de l’Eurovision nous a donné tout son amour”, exulte Kevin Holmstrom du groupe KAJ, qui a qualifié la Suède pour la finale samedi du plus grand télé-crochet du monde en Suisse, où il se mesurera à 25 autres candidats.Quinze pays étaient en lice ce mardi en début de soirée à la Sankt Jakobshalle de Bâle. Et au terme de 2H45 de spectacle aux effets visuels spectaculaires et avec quelques surprises, il n’en resta que dix. Outre la Suède, favorite depuis des semaines, se sont qualifiés pour la finale: l’Albanie, l’Estonie, l’Islande, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, Saint-Marin et l’Ukraine.Des millions de téléspectateurs ont pu voter mais les résultats restent secrets pour ne pas fausser le reste de la compétition, et surtout la deuxième demi-finale jeudi.L’Azerbaïdjan, la Belgique, la Croatie, Chypre et la Slovénie n’ont pas eu assez de voix.Pays hôte oblige, le spectacle de l’édition 2025 de l’Eurovision s’est ouvert sur une chorégraphie mélangeant costumes traditionnels suisses, danse moderne et un yodle typique des montagnes mâtiné d’électro et de cor des Alpes.Vêtu de costumes argentés scintillants et de larges lunettes de soleil, le duo islandais de musique électronique Vaeb – les deux frères Matthias et Halfdan Matthiasson – est monté le premier sur la scène de la Sankt Jakobshalle, devant un public de 6.500 fans chauffés à blanc. Et il y retournera samedi.Est venu ensuite le tour de la Polonaise Justyna Steczkowska, 52 ans et qui avait déjà participé à l’Eurovision 1995, de se lancer en polonais dans une puissante ode à “Gaja” (Gaïa, la déesse de la terre), moulée dans un ensemble en cuir noir lacéré. Elle aussi a su séduire.”Je n’ai pas de mots pour vous dire ce que je ressens. Je brûle”, dit-elle. Et d’ajouter: “C’est mon dernier Eurovision. Je suis mère de trois enfants. Je suis la femme la plus âgée du concours”.- Fais-toi un sauna -Depuis des semaines, les parieurs donnent la Suède et le groupe comique KAJ, avec sa chanson hommage à l’art du sauna, très largement vainqueurs. KAJ espérait que son “Bara bada bastu” (“Faites un sauna”) fasse rire le public. Il a en tout cas voté pour lui.Pour le chanteur belge Red Sebastian, ce sera un bien triste anniversaire, éliminé le jour de ses 26 ans malgré un rythme endiablé et une prouesse vocale. “On a été volés”, tranche Ruben Verdonck, qui trouve cela totalement inattendu. “Je ne comprends pas”.Claude, né en République démocratique du Congo, représente les Pays-Bas avec “C’est la vie”, une chanson entraînante en français et en anglais, qui a plu.Tout comme Tommy Cash, qui a choisi le mode comique avec son “Espresso Macchiato” pour représenter l’Estonie. Ses clichés appuyés ont irrité l’Italie mais le public a aimé. Hop, en finale. “On se croirait dans un film d’action. À un moment, on ne fait plus qu’un avec la scène. On ne fait plus qu’un, on ressent ce calme, la musique démarre, le public se tait, puis ils se mettent à crier”, décrit-il.- Possibilités illimitées -Le cadre de scène est spectaculaire, avec des estrades s’allongeant au coeur du public sur trois côtés. Visuellement, les possibilités semblent illimitées. Des écrans géants très haute définition, 4.500 lumières et lasers pulsés et des jets de flammes de plusieurs mètres de haut viennent accompagner les artistes.Les demi-finales ont été introduites en 2004 et permettent aux artistes de se faire connaître du public. Seize artistes participeront à la deuxième demi-finale de jeudi, dont dix seront qualifiés. Aux côtés des cinq principaux bailleurs de fonds de l’Eurovision (la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne), la Suisse, pays hôte, accède automatiquement à la finale. Ils seront donc 26 à se succéder samedi soir.- Le mystère Céline Dion -Quant à Céline Dion, sa participation à l’édition 2025 reste un mystère. Elle avait remporté le concours de l’Eurovision pour la Suisse en 1988 avec “Ne partez pas sans moi”, le public lui reste entièrement acquis, et l’attente est immense.”Je ne demande pas mieux que d’être avec vous à Bâle en ce moment. La Suisse occupera à jamais une place spéciale dans mon cÅ“ur: c’est un pays qui a cru en moi et m’a donné la chance de participer à quelque chose d’aussi extraordinaire”, a dit la chanteuse en anglais dans un bref message vidéo rediffusé mardi soir juste avant la fin.

Les dix premiers pays en finale de l’Eurovision sont connus

“Le public de l’Eurovision nous a donné tout son amour”, exulte Kevin Holmstrom du groupe KAJ, qui a qualifié la Suède pour la finale samedi du plus grand télé-crochet du monde en Suisse, où il se mesurera à 25 autres candidats.Quinze pays étaient en lice ce mardi en début de soirée à la Sankt Jakobshalle de Bâle. Et au terme de 2H45 de spectacle aux effets visuels spectaculaires et avec quelques surprises, il n’en resta que dix. Outre la Suède, favorite depuis des semaines, se sont qualifiés pour la finale: l’Albanie, l’Estonie, l’Islande, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, Saint-Marin et l’Ukraine.Des millions de téléspectateurs ont pu voter mais les résultats restent secrets pour ne pas fausser le reste de la compétition, et surtout la deuxième demi-finale jeudi.L’Azerbaïdjan, la Belgique, la Croatie, Chypre et la Slovénie n’ont pas eu assez de voix.Pays hôte oblige, le spectacle de l’édition 2025 de l’Eurovision s’est ouvert sur une chorégraphie mélangeant costumes traditionnels suisses, danse moderne et un yodle typique des montagnes mâtiné d’électro et de cor des Alpes.Vêtu de costumes argentés scintillants et de larges lunettes de soleil, le duo islandais de musique électronique Vaeb – les deux frères Matthias et Halfdan Matthiasson – est monté le premier sur la scène de la Sankt Jakobshalle, devant un public de 6.500 fans chauffés à blanc. Et il y retournera samedi.Est venu ensuite le tour de la Polonaise Justyna Steczkowska, 52 ans et qui avait déjà participé à l’Eurovision 1995, de se lancer en polonais dans une puissante ode à “Gaja” (Gaïa, la déesse de la terre), moulée dans un ensemble en cuir noir lacéré. Elle aussi a su séduire.”Je n’ai pas de mots pour vous dire ce que je ressens. Je brûle”, dit-elle. Et d’ajouter: “C’est mon dernier Eurovision. Je suis mère de trois enfants. Je suis la femme la plus âgée du concours”.- Fais-toi un sauna -Depuis des semaines, les parieurs donnent la Suède et le groupe comique KAJ, avec sa chanson hommage à l’art du sauna, très largement vainqueurs. KAJ espérait que son “Bara bada bastu” (“Faites un sauna”) fasse rire le public. Il a en tout cas voté pour lui.Pour le chanteur belge Red Sebastian, ce sera un bien triste anniversaire, éliminé le jour de ses 26 ans malgré un rythme endiablé et une prouesse vocale. “On a été volés”, tranche Ruben Verdonck, qui trouve cela totalement inattendu. “Je ne comprends pas”.Claude, né en République démocratique du Congo, représente les Pays-Bas avec “C’est la vie”, une chanson entraînante en français et en anglais, qui a plu.Tout comme Tommy Cash, qui a choisi le mode comique avec son “Espresso Macchiato” pour représenter l’Estonie. Ses clichés appuyés ont irrité l’Italie mais le public a aimé. Hop, en finale. “On se croirait dans un film d’action. À un moment, on ne fait plus qu’un avec la scène. On ne fait plus qu’un, on ressent ce calme, la musique démarre, le public se tait, puis ils se mettent à crier”, décrit-il.- Possibilités illimitées -Le cadre de scène est spectaculaire, avec des estrades s’allongeant au coeur du public sur trois côtés. Visuellement, les possibilités semblent illimitées. Des écrans géants très haute définition, 4.500 lumières et lasers pulsés et des jets de flammes de plusieurs mètres de haut viennent accompagner les artistes.Les demi-finales ont été introduites en 2004 et permettent aux artistes de se faire connaître du public. Seize artistes participeront à la deuxième demi-finale de jeudi, dont dix seront qualifiés. Aux côtés des cinq principaux bailleurs de fonds de l’Eurovision (la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne), la Suisse, pays hôte, accède automatiquement à la finale. Ils seront donc 26 à se succéder samedi soir.- Le mystère Céline Dion -Quant à Céline Dion, sa participation à l’édition 2025 reste un mystère. Elle avait remporté le concours de l’Eurovision pour la Suisse en 1988 avec “Ne partez pas sans moi”, le public lui reste entièrement acquis, et l’attente est immense.”Je ne demande pas mieux que d’être avec vous à Bâle en ce moment. La Suisse occupera à jamais une place spéciale dans mon cÅ“ur: c’est un pays qui a cru en moi et m’a donné la chance de participer à quelque chose d’aussi extraordinaire”, a dit la chanteuse en anglais dans un bref message vidéo rediffusé mardi soir juste avant la fin.

Sean Combs’s ex Cassie says he coerced her into ‘disgusting’ sex ordeals

Sean “Diddy” Combs’s former partner Casandra Ventura told jurors at the music mogul’s sex trafficking trial Tuesday how he subjected her to “disgusting” and “humiliating” drug-fueled, marathon group sex sessions.Ventura also detailed beatings and abuse at the hands of Combs in bombshell testimony that underpins much of the prosecution’s case against the music industry figure, who is alleged to have used violence and blackmail to manipulate women over many years.Ventura, who is visibly pregnant, said of the so-called “freak-off” sex parties that she was “just in love and wanted to make (Combs) happy — to a point I didn’t feel like I had much of a choice.”Ventura, who is 17 years younger than Combs and first met him at 19 years old, described how the mogul would sometimes urinate on her, or he would instruct one of the numerous sex workers he engaged to do so. The escorts, almost always men, were paid upwards of thousands of dollars in cash after encounters.”It was disgusting. It was too much. It was overwhelming,” she said, adding that the hotel rooms used for the marathon sex sessions were often trashed, with establishments charging sizable cleaning and repair bills including for blood and urine-stained sheets.Asked if she enjoyed anything about the curated encounters that Combs allegedly instructed her to coordinate, Ventura wept openly.”I was just in love and wanted to make him happy,” she said of their on-and-off relationship that lasted more than a decade.Combs’s defense team indicated that during cross-examination, which is expected as early as Wednesday afternoon, they would seek to emphasize that Ventura took drugs of her own free will, and behaved erratically.Ventura said that during the encounters she took drugs including ecstasy, ketamine or cocaine, and that the “drugs honestly helped” her meet Combs’s demands to stay awake for days on end.The drugs also had a “dissociative and numbing” effect, she said, “a way to not feel it for what it really was.”- ‘He would mash me’ – Ventura said “Sean controlled a lot of my life — whether it was (my) career, the way I dressed.”And much of that control turned violent, she said, her voice quavering at points: “He would mash me in my head, knock me over, drag me, kick me, stomp me on the head if I was down.”In a hotel surveillance clip from March 2016 shown to jurors Monday and again Tuesday, Combs is seen brutally beating and dragging Ventura — widely known as “Cassie” — down a hallway.The prosecution played parts of the clip while Ventura was on the stand.When asked why she didn’t fight back or get up, Ventura answered simply that curled up on the ground “felt like the safest place to be.” Former security officer at a Los Angeles InterContinental hotel, Israel Florez, told the court Monday that he was first on the scene after that incident and that Combs sought to pay him off.Florez’s testimony provided the foundation for the prosecution to introduce the security footage that was published by CNN last year.The panel of 12 jurors and six alternates responsible for determining Combs’s fate have started hearing of the famed artist’s explosive outbursts, exploitation of his partners and an attempt to preserve his own reputation and celebrity through bribery.But the 55-year-old’s defense team insist while some of his behavior was questionable — at times constituting domestic abuse — it did not meet the evidence needed to prove racketeering and sex trafficking charges.Combs has pleaded not guilty on all counts.Combs’s defense lawyer Teny Geragos called Combs’s accusers “capable, strong adult women,” and said his situation with Ventura was a “toxic relationship” but “between two people who loved each other.”Florez’s testimony was followed by a male dancer who engaged in a sexual relationship, often in exchange for money, with Combs and Ventura from 2012 to approximately the end of 2013. He concluded his testimony Tuesday.If convicted, the one-time rap producer and global superstar, who is often credited for his role in bringing hip-hop into the mainstream, could spend the rest of his life in prison. The proceedings are expected to last eight to 10 weeks, and Combs was joined in the courthouse by family members as well as former lovers including Misa Hylton.

Family urges judge to free Menendez brothers

Family of Lyle and Erik Menendez urged a judge Tuesday to let them out of prison, more than three decades after the brothers shot their parents to death.The pair, who are serving life terms for the notorious double murder, have spent two years trying to get their sentences reduced so they can be released on parole.Their cousin Anamaria Baralt told the hearing Tuesday that the men had been reformed and had earned their freedom.”We believe that 35 years is enough,” she told a courtroom, as the Menendez brothers watched via videolink from a San Diego prison.”They are universally forgiven by our family. They deserve a second chance at life.”Months of legal back-and-forth have culminated in what is expected to be a two-day hearing in Los Angeles.Every step has been eagerly watched after a public campaign bolstered by celebrity support from the likes of Kim Kardashian and supercharged by the hit Netflix miniseries “Monsters: The Lyle and Erik Menendez Story.”Blockbuster trials in the 1990s heard how the men killed Jose and Kitty Menendez in their luxury Beverly Hills home, in what prosecutors said was a cynical attempt to get their hands on a large family fortune.The men shot Jose Menendez five times with shotguns, including in the kneecaps.Kitty Menendez died from a shotgun blast in her last desperate bid to crawl away from her killers.The brothers initially blamed the deaths on a mafia hit, but changed their story several times in the ensuing months.Erik, then 18, confessed to the murders in a session with his therapist, and the brothers ultimately claimed they had acted in self-defense after years of emotional and sexual abuse at the hands of a tyrannical father.Another cousin, Tamara Goodell, told the Los Angeles hearing on Tuesday the men “have made every possible effort to rehabilitate themselves.””They now see the world through 35 years of healing. They have created careers for themselves in prison.”Diane Hernandez, niece of Kitty Menendez, said the brothers were “remarkable human beings.””There is absolutely no chance that they would break the law” if released, she said. “Their only desire is to do good.”Defense lawyers are asking the judge to reduce their clients’ sentence either so that they can be released straight away, or so they can become eligible for parole.Los Angeles District Attorney Nathan Hochman opposes the resentencing idea.He maintains that the men have never admitted to the lies they told during the investigation of the crimes, having given several discordant explanations for the killings before settling on self-defense.Without such a reckoning with the truth, he claims, the men should not be allowed out of prison.A separate appeal for clemency is being considered by California Governor Gavin Newsom.There is no definitive timeline on that appeal.

Macron réinvestit tous azimuts la scène hexagonale et avance vers un référendum

Déjà omniprésent sur la situation internationale, Emmanuel Macron a longuement abordé, mardi soir sur TF1, de nombreux aspects de la politique française, évoquant des pistes de référendums en cas de blocage parlementaire et défendant âprement son bilan, notamment la réforme des retraites.Pendant plus de trois heures, répondant au journaliste Gilles Bouleau et à plusieurs intervenants dans un débat qui a dépassé le temps imparti, le chef de l’Etat a semblé tourner une page.Il a largement réinvesti le champ de la politique hexagonale, des prisons à la politique fiscale en passant par le financement du modèle social, alors même qu’il est privé de majorité à l’Assemblée nationale depuis la dissolution qui le cantonnait ces derniers mois à son rôle diplomatique. Comme du temps où il décidait de tout, le président a même énoncé quelques demandes au gouvernement de François Bayrou, censé avoir la main.Il a ainsi prôné la tenue d’une “conférence sociale” sur le “financement de notre modèle social” qui, a-t-il jugé, repose “beaucoup trop sur le travail” alors qu’il pourrait par exemple puiser dans la “consommation”. Idem sur une “négociation sociale” sur “la qualité” et “l’évolution des formes de travail”.-Référendum: “ne rien s’interdire”-Attendu sur le sujet, Emmanuel Macron a expliqué “ne rien s’interdire” en matière de référendum, “à chaque fois qu’on sera trop lent ou bloqué par la situation politique”, comme un coup de pression aux partis pour qu’ils fassent des compromis. Sans pour autant annoncer de projet arrêté de consultation des Français à ce stade.”Je souhaite qu’on puisse organiser une consultation multiple”, “plusieurs référendums en même temps dans les mois qui viennent”, a-t-il précisé, évoquant en exemple une possible question sur les écrans et l’accès aux réseaux sociaux pour les moins de 15 ans.Interrogé sur la fin de vie, après un témoignage de l’ancien journaliste Charles Biétry atteint de la maladie de Charcot, il a dit souhaiter que la proposition de loi en cours d’examen “soit votée” au Parlement. Mais sans exclure d’en appeler aux Français en cas d'”enlisement” parlementaire.Il a également répondu “pourquoi pas” à l’idée d’un référendum sur les finances publiques prônée par François Bayrou, dont il attend cependant encore “le plan”. Mais pas sur le budget lui-même, prérogative des députés et sénateurs, plutôt sur d’éventuelles “réformes” du Premier ministre “sur le plan économique et social”.Il a en revanche rejeté l’hypothèse d’un référendum sur l’immigration, malgré les demandes répétées de la droite et de l’extrême droite. Ainsi que sur les retraites, comme l’a réclamé la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet sur le plateau de l’émission.Il lui a rappelé avoir été réélu en prônant une réforme des retraites. “En face de vous, vous aviez l’extrême droite, même moi j’ai voté pour vous”, a ironisé la syndicaliste.Pour le reste, Emmanuel Macron, qui vient de fêter ses huit ans à l’Elysée, a longuement défendu son bilan économique et social, et justifié l’état dégradé des finances publiques par les nombreuses crises traversées.Pas question d’augmenter les impôts, même sur les plus aisés. Ni de nationaliser ArcelorMittal, touché par un plan social, mais dont il s’est engagé “les yeux dans les yeux” à “sauver” les sites de Dunkerque (Nord) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).Confronté au maire de Béziers Robert Ménard sur les questions d’insécurité et d’immigration, le président a prôné une loi étendant les pouvoirs des polices municipales.Il s’est également dit favorable à la location, “si besoin était”, de places de prison à l’étranger pour lutter contre la surpopulation carcérale. – “Rester libre” en Europe -Souvent attaqué par ses interlocuteurs sur sa droite ou sur sa gauche, comme par des Français anonymes, Emmanuel Macron a estimé que la France était un pays “un peu pessimiste”. “Mais bon Dieu, on est le plus beau pays du monde”, “si on voulait, on casserait tous les records”, a-t-il lancé.”Non Emmanuel Macron, si la France va mal, ce n’est pas +parce qu’elle est pessimiste+! C’est à cause de votre bilan”, lui a répondu Eric Ciotti, allié de l’extrême droite, sur le réseau X.Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé son “impuissance généralisée”.”Il n’a rien dit, rien proposé”, a critiqué le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, quand le patron des socialistes Olivier Faure a déploré “trois heures pour dire aux Français que rien ne va changer”.Lors de la première partie de l’émission consacrée aux questions internationales, le chef de l’Etat avait énoncé “le défi des défis”: “rester libre”, “dans un monde de plus en plus dangereux”.De retour de Kiev, il a redit que les Européens entendaient “prendre des sanctions” dans les prochains jours si la Russie “confirme le non-respect” d’un cessez-le-feu en Ukraine. Une telle trêve doit permettre des négociations “territoriales”, a-t-il ajouté, assurant que “même les Ukrainiens” avaient “la lucidité de dire (…) qu’ils n’auront pas la capacité de reprendre l’intégralité de ce qui est pris depuis 2014” par Moscou.Le chef de l’Etat a aussi explicité le possible élargissement du parapluie nucléaire français aux alliés européens, évoqué depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche qui fait planer le doute sur la garantie américaine.La France est “prête à ouvrir” une discussion sur le déploiement d’avions français armés de “bombes” nucléaires dans d’autres pays européens, à l’instar de ce que font jusqu’ici les Américains, a-t-il annoncé.Ce que fait le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, “c’est une honte”, a par ailleurs répondu le président à propos de la situation à Gaza, jugeant cependant que “ce n’est pas à un président de la République de dire +ceci est un génocide+, mais aux historiens”.pol-vl-bpa-fff/hr/lpa

Macron réinvestit tous azimuts la scène hexagonale et avance vers un référendum

Déjà omniprésent sur la situation internationale, Emmanuel Macron a longuement abordé, mardi soir sur TF1, de nombreux aspects de la politique française, évoquant des pistes de référendums en cas de blocage parlementaire et défendant âprement son bilan, notamment la réforme des retraites.Pendant plus de trois heures, répondant au journaliste Gilles Bouleau et à plusieurs intervenants dans un débat qui a dépassé le temps imparti, le chef de l’Etat a semblé tourner une page.Il a largement réinvesti le champ de la politique hexagonale, des prisons à la politique fiscale en passant par le financement du modèle social, alors même qu’il est privé de majorité à l’Assemblée nationale depuis la dissolution qui le cantonnait ces derniers mois à son rôle diplomatique. Comme du temps où il décidait de tout, le président a même énoncé quelques demandes au gouvernement de François Bayrou, censé avoir la main.Il a ainsi prôné la tenue d’une “conférence sociale” sur le “financement de notre modèle social” qui, a-t-il jugé, repose “beaucoup trop sur le travail” alors qu’il pourrait par exemple puiser dans la “consommation”. Idem sur une “négociation sociale” sur “la qualité” et “l’évolution des formes de travail”.-Référendum: “ne rien s’interdire”-Attendu sur le sujet, Emmanuel Macron a expliqué “ne rien s’interdire” en matière de référendum, “à chaque fois qu’on sera trop lent ou bloqué par la situation politique”, comme un coup de pression aux partis pour qu’ils fassent des compromis. Sans pour autant annoncer de projet arrêté de consultation des Français à ce stade.”Je souhaite qu’on puisse organiser une consultation multiple”, “plusieurs référendums en même temps dans les mois qui viennent”, a-t-il précisé, évoquant en exemple une possible question sur les écrans et l’accès aux réseaux sociaux pour les moins de 15 ans.Interrogé sur la fin de vie, après un témoignage de l’ancien journaliste Charles Biétry atteint de la maladie de Charcot, il a dit souhaiter que la proposition de loi en cours d’examen “soit votée” au Parlement. Mais sans exclure d’en appeler aux Français en cas d'”enlisement” parlementaire.Il a également répondu “pourquoi pas” à l’idée d’un référendum sur les finances publiques prônée par François Bayrou, dont il attend cependant encore “le plan”. Mais pas sur le budget lui-même, prérogative des députés et sénateurs, plutôt sur d’éventuelles “réformes” du Premier ministre “sur le plan économique et social”.Il a en revanche rejeté l’hypothèse d’un référendum sur l’immigration, malgré les demandes répétées de la droite et de l’extrême droite. Ainsi que sur les retraites, comme l’a réclamé la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet sur le plateau de l’émission.Il lui a rappelé avoir été réélu en prônant une réforme des retraites. “En face de vous, vous aviez l’extrême droite, même moi j’ai voté pour vous”, a ironisé la syndicaliste.Pour le reste, Emmanuel Macron, qui vient de fêter ses huit ans à l’Elysée, a longuement défendu son bilan économique et social, et justifié l’état dégradé des finances publiques par les nombreuses crises traversées.Pas question d’augmenter les impôts, même sur les plus aisés. Ni de nationaliser ArcelorMittal, touché par un plan social, mais dont il s’est engagé “les yeux dans les yeux” à “sauver” les sites de Dunkerque (Nord) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).Confronté au maire de Béziers Robert Ménard sur les questions d’insécurité et d’immigration, le président a prôné une loi étendant les pouvoirs des polices municipales.Il s’est également dit favorable à la location, “si besoin était”, de places de prison à l’étranger pour lutter contre la surpopulation carcérale. – “Rester libre” en Europe -Souvent attaqué par ses interlocuteurs sur sa droite ou sur sa gauche, comme par des Français anonymes, Emmanuel Macron a estimé que la France était un pays “un peu pessimiste”. “Mais bon Dieu, on est le plus beau pays du monde”, “si on voulait, on casserait tous les records”, a-t-il lancé.”Non Emmanuel Macron, si la France va mal, ce n’est pas +parce qu’elle est pessimiste+! C’est à cause de votre bilan”, lui a répondu Eric Ciotti, allié de l’extrême droite, sur le réseau X.Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé son “impuissance généralisée”.”Il n’a rien dit, rien proposé”, a critiqué le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, quand le patron des socialistes Olivier Faure a déploré “trois heures pour dire aux Français que rien ne va changer”.Lors de la première partie de l’émission consacrée aux questions internationales, le chef de l’Etat avait énoncé “le défi des défis”: “rester libre”, “dans un monde de plus en plus dangereux”.De retour de Kiev, il a redit que les Européens entendaient “prendre des sanctions” dans les prochains jours si la Russie “confirme le non-respect” d’un cessez-le-feu en Ukraine. Une telle trêve doit permettre des négociations “territoriales”, a-t-il ajouté, assurant que “même les Ukrainiens” avaient “la lucidité de dire (…) qu’ils n’auront pas la capacité de reprendre l’intégralité de ce qui est pris depuis 2014” par Moscou.Le chef de l’Etat a aussi explicité le possible élargissement du parapluie nucléaire français aux alliés européens, évoqué depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche qui fait planer le doute sur la garantie américaine.La France est “prête à ouvrir” une discussion sur le déploiement d’avions français armés de “bombes” nucléaires dans d’autres pays européens, à l’instar de ce que font jusqu’ici les Américains, a-t-il annoncé.Ce que fait le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, “c’est une honte”, a par ailleurs répondu le président à propos de la situation à Gaza, jugeant cependant que “ce n’est pas à un président de la République de dire +ceci est un génocide+, mais aux historiens”.pol-vl-bpa-fff/hr/lpa

Macron réinvestit tous azimuts la scène hexagonale et avance vers un référendum

Déjà omniprésent sur la situation internationale, Emmanuel Macron a longuement abordé, mardi soir sur TF1, de nombreux aspects de la politique française, évoquant des pistes de référendums en cas de blocage parlementaire et défendant âprement son bilan, notamment la réforme des retraites.Pendant plus de trois heures, répondant au journaliste Gilles Bouleau et à plusieurs intervenants dans un débat qui a dépassé le temps imparti, le chef de l’Etat a semblé tourner une page.Il a largement réinvesti le champ de la politique hexagonale, des prisons à la politique fiscale en passant par le financement du modèle social, alors même qu’il est privé de majorité à l’Assemblée nationale depuis la dissolution qui le cantonnait ces derniers mois à son rôle diplomatique. Comme du temps où il décidait de tout, le président a même énoncé quelques demandes au gouvernement de François Bayrou, censé avoir la main.Il a ainsi prôné la tenue d’une “conférence sociale” sur le “financement de notre modèle social” qui, a-t-il jugé, repose “beaucoup trop sur le travail” alors qu’il pourrait par exemple puiser dans la “consommation”. Idem sur une “négociation sociale” sur “la qualité” et “l’évolution des formes de travail”.-Référendum: “ne rien s’interdire”-Attendu sur le sujet, Emmanuel Macron a expliqué “ne rien s’interdire” en matière de référendum, “à chaque fois qu’on sera trop lent ou bloqué par la situation politique”, comme un coup de pression aux partis pour qu’ils fassent des compromis. Sans pour autant annoncer de projet arrêté de consultation des Français à ce stade.”Je souhaite qu’on puisse organiser une consultation multiple”, “plusieurs référendums en même temps dans les mois qui viennent”, a-t-il précisé, évoquant en exemple une possible question sur les écrans et l’accès aux réseaux sociaux pour les moins de 15 ans.Interrogé sur la fin de vie, après un témoignage de l’ancien journaliste Charles Biétry atteint de la maladie de Charcot, il a dit souhaiter que la proposition de loi en cours d’examen “soit votée” au Parlement. Mais sans exclure d’en appeler aux Français en cas d'”enlisement” parlementaire.Il a également répondu “pourquoi pas” à l’idée d’un référendum sur les finances publiques prônée par François Bayrou, dont il attend cependant encore “le plan”. Mais pas sur le budget lui-même, prérogative des députés et sénateurs, plutôt sur d’éventuelles “réformes” du Premier ministre “sur le plan économique et social”.Il a en revanche rejeté l’hypothèse d’un référendum sur l’immigration, malgré les demandes répétées de la droite et de l’extrême droite. Ainsi que sur les retraites, comme l’a réclamé la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet sur le plateau de l’émission.Il lui a rappelé avoir été réélu en prônant une réforme des retraites. “En face de vous, vous aviez l’extrême droite, même moi j’ai voté pour vous”, a ironisé la syndicaliste.Pour le reste, Emmanuel Macron, qui vient de fêter ses huit ans à l’Elysée, a longuement défendu son bilan économique et social, et justifié l’état dégradé des finances publiques par les nombreuses crises traversées.Pas question d’augmenter les impôts, même sur les plus aisés. Ni de nationaliser ArcelorMittal, touché par un plan social, mais dont il s’est engagé “les yeux dans les yeux” à “sauver” les sites de Dunkerque (Nord) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).Confronté au maire de Béziers Robert Ménard sur les questions d’insécurité et d’immigration, le président a prôné une loi étendant les pouvoirs des polices municipales.Il s’est également dit favorable à la location, “si besoin était”, de places de prison à l’étranger pour lutter contre la surpopulation carcérale. – “Rester libre” en Europe -Souvent attaqué par ses interlocuteurs sur sa droite ou sur sa gauche, comme par des Français anonymes, Emmanuel Macron a estimé que la France était un pays “un peu pessimiste”. “Mais bon Dieu, on est le plus beau pays du monde”, “si on voulait, on casserait tous les records”, a-t-il lancé.”Non Emmanuel Macron, si la France va mal, ce n’est pas +parce qu’elle est pessimiste+! C’est à cause de votre bilan”, lui a répondu Eric Ciotti, allié de l’extrême droite, sur le réseau X.Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé son “impuissance généralisée”.”Il n’a rien dit, rien proposé”, a critiqué le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, quand le patron des socialistes Olivier Faure a déploré “trois heures pour dire aux Français que rien ne va changer”.Lors de la première partie de l’émission consacrée aux questions internationales, le chef de l’Etat avait énoncé “le défi des défis”: “rester libre”, “dans un monde de plus en plus dangereux”.De retour de Kiev, il a redit que les Européens entendaient “prendre des sanctions” dans les prochains jours si la Russie “confirme le non-respect” d’un cessez-le-feu en Ukraine. Une telle trêve doit permettre des négociations “territoriales”, a-t-il ajouté, assurant que “même les Ukrainiens” avaient “la lucidité de dire (…) qu’ils n’auront pas la capacité de reprendre l’intégralité de ce qui est pris depuis 2014” par Moscou.Le chef de l’Etat a aussi explicité le possible élargissement du parapluie nucléaire français aux alliés européens, évoqué depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche qui fait planer le doute sur la garantie américaine.La France est “prête à ouvrir” une discussion sur le déploiement d’avions français armés de “bombes” nucléaires dans d’autres pays européens, à l’instar de ce que font jusqu’ici les Américains, a-t-il annoncé.Ce que fait le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu, “c’est une honte”, a par ailleurs répondu le président à propos de la situation à Gaza, jugeant cependant que “ce n’est pas à un président de la République de dire +ceci est un génocide+, mais aux historiens”.pol-vl-bpa-fff/hr/lpa