Solar storm brings new chance of vivid auroras, signal disruptions

Spectacular displays of auroras at abnormally low latitudes were expected again Wednesday night into Thursday, a result of intense solar activity which also carries risks to communication networks.After kicking off earlier this week, the rare event could continue until Thursday, according to the US National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA).The phenomenon, which could be seen Wednesday night in the skies of New Zealand and Australia, is caused by massive ejections of solar particles from the Sun — known as coronal mass ejections (CMEs) — that trigger geomagnetic storms when they reach our planet.NOAA said a level 4 storm out of 5 occurred Tuesday, and that another CME’s arrival could mean a repeat again on Thursday.Skies as far south as Mexico lit up Tuesday night with faint pink and green glows, delighting many people who would normally have to travel much closer to the Earth’s poles to see such phenomena.Last year, a level 5 geomagnetic storm occurred for the first time in 20 years, resulting in similarly spectacular views of the Northern and Southern Lights.Strong solar storms however bring more than just stunning light displays — they can also disrupt communication systems and cause satellite malfunctions and power grid overloads.Due to risks from this week’s solar event, Amazon founder Jeff Bezos’s space company, Blue Origin, was forced on Wednesday to once again postpone the launch of its New Glenn rocket.To see the aurorae, enthusiasts are advised to seek darker skies away from city lights and to bring a camera or smartphone, which could reveal the lights in long-exposure photos if they are not visible to the naked eye.

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal gracié et transféré en Allemagne

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis un an en Algérie et au cœur d’une crise diplomatique entre Alger et Paris, a été gracié mercredi, et est arrivé dans la soirée à Berlin où il doit recevoir des soins médicaux.Le président algérien Abdelmadjid Tebboune “a répondu favorablement” à une demande de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier, “concernant …

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal gracié et transféré en Allemagne Read More »

Irak: le Premier ministre sortant revendique la victoire aux législatives

Le Premier ministre irakien sortant, Mohamed Chia al-Soudani, a revendiqué mercredi soir la victoire de sa liste aux élections législatives après la diffusion des premiers résultats de la commission électorale.Des centaines de ses partisans se sont rassemblés sur la place Tahrir, au centre de la capitale Bagdad, brandissant des drapeaux irakiens et lançant des feux …

Irak: le Premier ministre sortant revendique la victoire aux législatives Read More »

Le plan de lutte contre la fraude sociale et fiscale examiné au Sénat

Le Sénat a commencé mercredi l’examen d’un projet de loi de lutte contre les fraudes sociales et fiscales dont le gouvernement espère tirer plus de deux milliards d’euros, malgré la vive opposition de la gauche qui dénonce un “acharnement” contre les allocataires.Nouveaux moyens de détection des fraudes, sanctions et obligations renforcées, partage d’informations amélioré dans les administrations… Avec ce plan, le gouvernement entend s’attaquer à un chantier majeur, d’autant plus utile dans un contexte de dérapage budgétaire. L’exécutif a d’ailleurs souhaité lier l’examen de ce texte à celui du budget, actuellement en cours à l’Assemblée nationale, considérant ce “plan fraudes” comme un complément essentiel aux budgets de l’État et de la Sécu.Sur le volet social à lui seul, la fraude représenterait en effet un manque à gagner annuel de 13 milliards d’euros, selon les évaluations du Haut Conseil du financement de la protection sociale. Or seuls 2,9 milliards d’euros ont pu être détectés en 2024, avec un taux de recouvrement effectif très faible.Ce projet de loi entend “accélérer le passage de la suspicion à la détection, de la détection à la sanction et de la sanction au recouvrement”, a résumé la ministre de la Santé Stéphanie Rist en ouverture des débats.Le texte prévoit notamment de faciliter le transfert d’information dans l’administration, en étendant par exemple l’accès aux données fiscales et sociales aux agents des caisses d’assurance maladie, d’assurance vieillesse et d’assurance retraite. Les transporteurs sanitaires – ambulanciers et taxis – auront par ailleurs une obligation de se doter d’un dispositif de géolocalisation pour contrôler la réalité de leurs prestations, à compter de 2027. – Chiffrage optimiste? -Le projet de loi comporte par ailleurs un volet relatif au travail dissimulé, avec entre autres mesures une majoration du taux de CSG des revenus issus d’activités illicites.Mercredi soir, les sénateurs ont surtout parcouru le volet fiscal du projet de loi, moins irritant que la partie dédiée à la fraude sociale. Ils ont notamment adopté un article qui assujettit toutes les transactions de “biens de luxe” supérieures à 10.000 euros à certaines obligations de vigilance en matière de lutte contre le blanchiment.Ils ont par ailleurs renforcé les sanctions applicables en cas d’escroquerie aux finances publiques commise en bande organisée, portant la peine à 15 ans de prison contre 10 en l’état actuel du droit. Le Sénat a également voté pour donner la possibilité à l’administration fiscale de contrôler les terminaux de paiement électronique des professionnels.Le gouvernement espère récupérer, grâce à l’ensemble de ce projet de loi, 2,3 milliards d’euros dès 2026. Soit, selon les sénateurs, 1,5 milliard d’euros sur la fraude fiscale et 800 millions d’euros pour le volet social. Un rendement qui “ne paraît pas crédible”, selon le Haut conseil des finances publiques (HCFP).- Multinationales “ménagées” -Les mesures proposées par le gouvernement sont “pertinentes”, a jugé auprès de l’AFP le sénateur UDI (centre) Olivier Henno, corapporteur sur ce texte, mais “le gouvernement reste très timide au départ”, dit-il, promettant de “durcir le texte pour mieux détecter, récupérer plus et sanctionner plus fort”.Malgré l’opposition de la gauche, l’alliance droite-centristes qui domine le Sénat tentera notamment, jeudi, de faire adopter un renforcement des outils à la disposition de France Travail pour vérifier le lieu de résidence en France des allocataires. Autre mesure proposée, la suspension à titre conservatoire des prestations sociales en cas de doute sérieux de fraude.”Une fraude est une fraude, qu’elle vienne d’un chef d’entreprise, d’un assuré social, d’un allocataire du chômage ou du RSA. On a un peu cassé les codes”, appuie la sénatrice LR et corapporteure Frédérique Puissat.La gauche, minoritaire, s’est unie pour critiquer ce projet de loi qu’elle estime trop focalisé sur la fraude sociale des allocataires. “On s’acharne sur les allocataires modestes pendant qu’on ménage les multinationales”, a regretté la communiste Cécile Cukierman.Le socialiste Patrick Kanner a estimé que ce texte laissait “supposer que les pauvres seraient une menace pour les grands équilibres financiers du pays”.La chambre haute votera sur l’ensemble de ce projet de loi mardi, avant sa transmission à l’Assemblée nationale.

Le plan de lutte contre la fraude sociale et fiscale examiné au Sénat

Le Sénat a commencé mercredi l’examen d’un projet de loi de lutte contre les fraudes sociales et fiscales dont le gouvernement espère tirer plus de deux milliards d’euros, malgré la vive opposition de la gauche qui dénonce un “acharnement” contre les allocataires.Nouveaux moyens de détection des fraudes, sanctions et obligations renforcées, partage d’informations amélioré dans les administrations… Avec ce plan, le gouvernement entend s’attaquer à un chantier majeur, d’autant plus utile dans un contexte de dérapage budgétaire. L’exécutif a d’ailleurs souhaité lier l’examen de ce texte à celui du budget, actuellement en cours à l’Assemblée nationale, considérant ce “plan fraudes” comme un complément essentiel aux budgets de l’État et de la Sécu.Sur le volet social à lui seul, la fraude représenterait en effet un manque à gagner annuel de 13 milliards d’euros, selon les évaluations du Haut Conseil du financement de la protection sociale. Or seuls 2,9 milliards d’euros ont pu être détectés en 2024, avec un taux de recouvrement effectif très faible.Ce projet de loi entend “accélérer le passage de la suspicion à la détection, de la détection à la sanction et de la sanction au recouvrement”, a résumé la ministre de la Santé Stéphanie Rist en ouverture des débats.Le texte prévoit notamment de faciliter le transfert d’information dans l’administration, en étendant par exemple l’accès aux données fiscales et sociales aux agents des caisses d’assurance maladie, d’assurance vieillesse et d’assurance retraite. Les transporteurs sanitaires – ambulanciers et taxis – auront par ailleurs une obligation de se doter d’un dispositif de géolocalisation pour contrôler la réalité de leurs prestations, à compter de 2027. – Chiffrage optimiste? -Le projet de loi comporte par ailleurs un volet relatif au travail dissimulé, avec entre autres mesures une majoration du taux de CSG des revenus issus d’activités illicites.Mercredi soir, les sénateurs ont surtout parcouru le volet fiscal du projet de loi, moins irritant que la partie dédiée à la fraude sociale. Ils ont notamment adopté un article qui assujettit toutes les transactions de “biens de luxe” supérieures à 10.000 euros à certaines obligations de vigilance en matière de lutte contre le blanchiment.Ils ont par ailleurs renforcé les sanctions applicables en cas d’escroquerie aux finances publiques commise en bande organisée, portant la peine à 15 ans de prison contre 10 en l’état actuel du droit. Le Sénat a également voté pour donner la possibilité à l’administration fiscale de contrôler les terminaux de paiement électronique des professionnels.Le gouvernement espère récupérer, grâce à l’ensemble de ce projet de loi, 2,3 milliards d’euros dès 2026. Soit, selon les sénateurs, 1,5 milliard d’euros sur la fraude fiscale et 800 millions d’euros pour le volet social. Un rendement qui “ne paraît pas crédible”, selon le Haut conseil des finances publiques (HCFP).- Multinationales “ménagées” -Les mesures proposées par le gouvernement sont “pertinentes”, a jugé auprès de l’AFP le sénateur UDI (centre) Olivier Henno, corapporteur sur ce texte, mais “le gouvernement reste très timide au départ”, dit-il, promettant de “durcir le texte pour mieux détecter, récupérer plus et sanctionner plus fort”.Malgré l’opposition de la gauche, l’alliance droite-centristes qui domine le Sénat tentera notamment, jeudi, de faire adopter un renforcement des outils à la disposition de France Travail pour vérifier le lieu de résidence en France des allocataires. Autre mesure proposée, la suspension à titre conservatoire des prestations sociales en cas de doute sérieux de fraude.”Une fraude est une fraude, qu’elle vienne d’un chef d’entreprise, d’un assuré social, d’un allocataire du chômage ou du RSA. On a un peu cassé les codes”, appuie la sénatrice LR et corapporteure Frédérique Puissat.La gauche, minoritaire, s’est unie pour critiquer ce projet de loi qu’elle estime trop focalisé sur la fraude sociale des allocataires. “On s’acharne sur les allocataires modestes pendant qu’on ménage les multinationales”, a regretté la communiste Cécile Cukierman.Le socialiste Patrick Kanner a estimé que ce texte laissait “supposer que les pauvres seraient une menace pour les grands équilibres financiers du pays”.La chambre haute votera sur l’ensemble de ce projet de loi mardi, avant sa transmission à l’Assemblée nationale.

Budget de la Sécu: réforme des retraites “suspendue”, débat à l’Assemblée interrompu, Sénat en vue

Les débats autour du budget de la Sécurité sociale pour 2026 se sont interrompus mercredi soir à l’Assemblée, les députés ayant éclusé certains sujets majeurs comme la suspension de la réforme des retraites, mais sans voter sur l’ensemble du texte, au grand dam d’une partie de la gauche.”Prolonger nos débats (…) ne pourrait se faire qu’au détriment de la navette parlementaire et des conditions d’examen par le Sénat”, a argué le ministre des Relations avec le Parlement Laurent Panifous peu après minuit, alors que près de 200 amendements restaient à examiner. Un “49.3 déguisé”, pour la présidente du groupe LFI Mathilde Panot. Le groupe Rassemblement national, présidé par Marine Le Pen, y voit elle “une étape vers l’adoption du budget de la Sécurité sociale par ordonnance”.Le projet de loi, dans sa version largement remaniée par l’Assemblée, ira désormais au Sénat, probablement samedi en commission, et dans l’hémicycle le 19 novembre.Ayant renoncé au 49.3, Sébastien Lecornu a fait le pari d’un accord avec les parlementaires, et avant tout le PS. Au prix de concessions parfois majeures, dont la “suspension” de la réforme des retraites, emblématique du second quinquennat d’Emmanuel Macron.Un pari à moitié réussi: le projet de budget reste sur les rails mais sans avoir été voté à l’Assemblée, et son adoption définitive avant le 31 décembre reste très incertaine.- “Victoire” et “arnaque”  -L’article-phare adopté mercredi par les voix socialistes, écologistes, RN et d’une partie du camp gouvernemental, suspend jusqu’à janvier 2028 la marche vers l’âge légal de départ à 64 ans, et le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.Sauf nouvelle loi, l’application de la réforme reprendrait ensuite, avec un trimestre de décalage.Le gouvernement a étendu le périmètre, notamment aux carrières longues, mais plusieurs députés lui ont demandé de confirmer le nombre de bénéficiaires. La concession alourdirait le coût estimé à 300 millions en 2026 et 1,9 milliard en 2027, selon l’exécutif.Le vote a fracturé la gauche : socialistes et écologistes étant majoritairement pour, Insoumis et communistes majoritairement contre.Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a salué une “victoire importante”. Le député PS Jérôme Guedj se disant “abasourdi devant les circonvolutions” de députés de gauche.Une “arnaque” estime au contraire Manuel Bompard, coordinateur de LFI, Mathilde Panot, dénonçant un décalage”, équivalent à “voter pour la retraite à 64 ans”.Le camp présidentiel s’est aussi divisé. Les députés Renaissance se sont largement abstenus, le MoDem s’est divisé entre pour et abstentions, et LR entre pour, contre et abstention, avec une majorité hostile à la suspension. Horizons a nettement voté contre.L’interruption des débats n’était pas une surprise, le recours par le gouvernement à l’article 47-1 de la Constitution étant anticipé depuis plusieurs jours. Il dispose que l’Assemblée a “vingt jours” pour se prononcer en première lecture, délai à l’issue duquel le Gouvernement “saisit le Sénat”.Insoumis et écologistes insistaient toutefois pour poursuivre, arguant que le gouvernement avait la possibilité de prolonger les débats la nuit.Les insoumis estiment par ailleurs que les socialistes et le gouvernement ont joué la montre, pour éviter un vote final complexe, qui aurait pu nécessiter un vote favorable des socialistes, face à l’opposition ferme de LFI et du RN sur l’ensemble du projet de loi.- Quel déficit ? -Au gré des débats les députés ont supprimé de nombreuses mesures d’économies clivantes, supprimant le gel des pensions de retraites et des minima sociaux, la surtaxe sur les mutuelles, ou encore l’élargissement du périmètre des franchises médicales.La gauche a aussi fait adopter une hausse de la CSG sur le patrimoine, censée apporter 2,8 milliards de recettes, et participer à financer la réforme des retraites.Le doublement des franchises médicales reste théoriquement toutefois sur la table car elle dépend d’un décret et non du projet de loi.En fin de soirée mercredi, et dans une ambiance électrique, l’Assemblée a approuvé par amendement une rallonge d’un milliard d’euros de l’objectif national de dépenses d’Assurance maladie, annoncée par le gouvernement, dont 850 millions aux hôpitaux et cliniques, mais sans avoir le temps d’adopter l’article visé.Le projet de budget de la Sécu prévoyait initialement de réduire le déficit de la Sécurité sociale à 17,5 milliards d’euros en 2026 (contre 23 milliards en 2025). Un objectif incompatible à ce stade avec les votes des députés et les concessions du gouvernement. Le déficit ne pourra pas être “supérieur à 20 milliards d’euros”, a prévenu la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.sac-la-parl/bpa/alh

Budget de la Sécu: réforme des retraites “suspendue”, débat à l’Assemblée interrompu, Sénat en vue

Les débats autour du budget de la Sécurité sociale pour 2026 se sont interrompus mercredi soir à l’Assemblée, les députés ayant éclusé certains sujets majeurs comme la suspension de la réforme des retraites, mais sans voter sur l’ensemble du texte, au grand dam d’une partie de la gauche.”Prolonger nos débats (…) ne pourrait se faire qu’au détriment de la navette parlementaire et des conditions d’examen par le Sénat”, a argué le ministre des Relations avec le Parlement Laurent Panifous peu après minuit, alors que près de 200 amendements restaient à examiner. Un “49.3 déguisé”, pour la présidente du groupe LFI Mathilde Panot. Le groupe Rassemblement national, présidé par Marine Le Pen, y voit elle “une étape vers l’adoption du budget de la Sécurité sociale par ordonnance”.Le projet de loi, dans sa version largement remaniée par l’Assemblée, ira désormais au Sénat, probablement samedi en commission, et dans l’hémicycle le 19 novembre.Ayant renoncé au 49.3, Sébastien Lecornu a fait le pari d’un accord avec les parlementaires, et avant tout le PS. Au prix de concessions parfois majeures, dont la “suspension” de la réforme des retraites, emblématique du second quinquennat d’Emmanuel Macron.Un pari à moitié réussi: le projet de budget reste sur les rails mais sans avoir été voté à l’Assemblée, et son adoption définitive avant le 31 décembre reste très incertaine.- “Victoire” et “arnaque”  -L’article-phare adopté mercredi par les voix socialistes, écologistes, RN et d’une partie du camp gouvernemental, suspend jusqu’à janvier 2028 la marche vers l’âge légal de départ à 64 ans, et le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.Sauf nouvelle loi, l’application de la réforme reprendrait ensuite, avec un trimestre de décalage.Le gouvernement a étendu le périmètre, notamment aux carrières longues, mais plusieurs députés lui ont demandé de confirmer le nombre de bénéficiaires. La concession alourdirait le coût estimé à 300 millions en 2026 et 1,9 milliard en 2027, selon l’exécutif.Le vote a fracturé la gauche : socialistes et écologistes étant majoritairement pour, Insoumis et communistes majoritairement contre.Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a salué une “victoire importante”. Le député PS Jérôme Guedj se disant “abasourdi devant les circonvolutions” de députés de gauche.Une “arnaque” estime au contraire Manuel Bompard, coordinateur de LFI, Mathilde Panot, dénonçant un décalage”, équivalent à “voter pour la retraite à 64 ans”.Le camp présidentiel s’est aussi divisé. Les députés Renaissance se sont largement abstenus, le MoDem s’est divisé entre pour et abstentions, et LR entre pour, contre et abstention, avec une majorité hostile à la suspension. Horizons a nettement voté contre.L’interruption des débats n’était pas une surprise, le recours par le gouvernement à l’article 47-1 de la Constitution étant anticipé depuis plusieurs jours. Il dispose que l’Assemblée a “vingt jours” pour se prononcer en première lecture, délai à l’issue duquel le Gouvernement “saisit le Sénat”.Insoumis et écologistes insistaient toutefois pour poursuivre, arguant que le gouvernement avait la possibilité de prolonger les débats la nuit.Les insoumis estiment par ailleurs que les socialistes et le gouvernement ont joué la montre, pour éviter un vote final complexe, qui aurait pu nécessiter un vote favorable des socialistes, face à l’opposition ferme de LFI et du RN sur l’ensemble du projet de loi.- Quel déficit ? -Au gré des débats les députés ont supprimé de nombreuses mesures d’économies clivantes, supprimant le gel des pensions de retraites et des minima sociaux, la surtaxe sur les mutuelles, ou encore l’élargissement du périmètre des franchises médicales.La gauche a aussi fait adopter une hausse de la CSG sur le patrimoine, censée apporter 2,8 milliards de recettes, et participer à financer la réforme des retraites.Le doublement des franchises médicales reste théoriquement toutefois sur la table car elle dépend d’un décret et non du projet de loi.En fin de soirée mercredi, et dans une ambiance électrique, l’Assemblée a approuvé par amendement une rallonge d’un milliard d’euros de l’objectif national de dépenses d’Assurance maladie, annoncée par le gouvernement, dont 850 millions aux hôpitaux et cliniques, mais sans avoir le temps d’adopter l’article visé.Le projet de budget de la Sécu prévoyait initialement de réduire le déficit de la Sécurité sociale à 17,5 milliards d’euros en 2026 (contre 23 milliards en 2025). Un objectif incompatible à ce stade avec les votes des députés et les concessions du gouvernement. Le déficit ne pourra pas être “supérieur à 20 milliards d’euros”, a prévenu la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.sac-la-parl/bpa/alh