Visa pour l’image explore l’adaptation humaine aux crises de l’environnement

La mer d’Aral “est partie mais pas les habitants”. Au festival Visa pour l’Image, la photojournaliste Anush Babajanyan montre l’adaptation des populations locales au changement climatique aux confins de l’Ouzbékistan et du Kazakhstan.A l’instar d’autres reporters exposés à Perpignan pour le festival international de photojournalisme, Anush Babajanyan braque son objectif sur les effets du réchauffement climatique ou de l’intervention humaine sur l’environnement. Certains explorent même de possibles solutions. Comme le photographe sud-africain de Getty Images, Brent Stirton, qui a fait douze voyages depuis 2007 au coeur du centenaire Parc national des Virunga, le plus ancien et le plus grand d’Afrique, aux mains d’une quinzaine de groupes armés, dont beaucoup ont pillé ses richesses, entre Rwanda, Ouganda et République démocratique du Congo (RDC). Sur ses clichés, on voit un éléphant décapité pour son ivoire ou un gorille massacré dans la jungle, mais aussi des rangers patrouillant pour lutter contre la production illégale de charbon de bois ou arrêtant des braconniers.  Le parc “a pour politique de rétablir la sécurité”, explique Brent Stirton à l’AFP. Ses rangers interviennent en cas d’attaque et une force aérienne “évacue les blessés, protège les rangers et surveille les animaux”. Avec sa biosphère unique, le plus grand groupe de gorilles de montagne au monde, mais aussi des éléphants, des chimpanzés, des lions et des hippopotames, il y a, selon lui “un potentiel énorme pour le tourisme”. Des usines de savon, chocolat et café prospèrent grâce aux centrales électriques qui ont été érigées et “les locaux voient ça d’un très bon oeil”.- Retrait et montée des eaux -Sur la mer d’Aral, dont l’eau saumâtre se retire depuis les années 1960, “tout l’écosystème pâtit de ce lent processus mais là-bas, les gens disent: +la mer est partie, pas les habitants+ alors ils ont trouvé d’autres manières de vivre”, souligne la photographe arménienne Anush Babajanyan. Sur cette photo, une fillette examine les plants de saxaoul noir adaptés à son jardin désertique, sur cette autre, un quadragénaire s’occupe de ses ruches tandis que, plus loin, une famille se regroupe autour des chameaux qu’elle élève. Un barrage a été construit, une écloserie reconstitue les populations de poissons et un laboratoire tente d’identifier les cultures adaptées aux sols salins, autant d’images des “efforts concrets” des populations locales.Au milieu du paysage désertique qui avance sur la mer d’Aral, trois baigneuses profitent d’une source jaillissante d’eau naturelle. Un cliché dont la photographe veut faire un “symbole de la résilience humaine au changement de leur environnement”.A Jakarta, à force “de pomper l’eau souterraine, la surface s’affaisse” et la ville est lentement en train de sombrer, explique à l’AFP la photographe néerlandaise Cynthia Boll, qui expose des clichés d’Indonésiens, de l’eau jusqu’à la poitrine, dans les rues inondées. “La seule solution est d’arrêter de pomper” mais l’ancien gouvernement indonésien a décidé de déplacer sa capitale sur l’île de Bornéo où Nusantara, un projet pharaonique qui reste désespérément vide. “C’est le contraste entre la vie dans la ville sous un grand stress et une possible solution”, dit-elle, qui veut “éveiller les consciences” sur les villes “qui sombrent”.- “Voter avec sa fourchette” -Le photographe américain de l’AFP Josh Edelson aussi appelle les “gens à réfléchir” aux conséquences du changement climatique avec ses gigantesques clichés des mégafeux en Californie. “Les gens ne semblent pas s’en soucier tant que ça ne les affecte pas”, dit le reporter qui a constaté une “aggravation” des incendies en dix ans de couverture.Avec ses images de mégafermes, de surpêche ou d’énormes élevages, l’Américain George Steinmetz a pris de la hauteur, en parapente motorisé ou avec un drone, pour faire toute “la transparence” sur l’alimentation mondiale et son “impact significatif sur l’environnement”. “C’est intéressant de savoir d’où vient ce que vous mangez”, dit-il, “on doit être conscient de ses choix quand on fait ses courses”. Car “on vote trois fois par jour avec sa fourchette”.

Tesla propose un plan de rémunération pour Elon Musk qui pourrait lui rapporter plus de 1.000 milliards de dollars

Le conseil d’administration de Tesla a proposé vendredi un plan de rémunération inédit pour son patron Elon Musk, qui pourrait lui rapporter plus de 1.000 milliards de dollars, sous conditions, et renforcer son contrôle sur l’entreprise.Le plan, qui a une durée de dix ans et doit être approuvé par les actionnaires, prévoit d’octroyer des actions à Elon Musk en fonction de la valorisation boursière qu’atteint Tesla, d’après un document publié sur le site du gendarme boursier américain (SEC).Le nombre maximal d’actions qu’il pourrait obtenir correspond à 12% du capital actuel de l’entreprise, mais est conditionné à “une croissance stratosphérique” et une valorisation de 8.500 milliards de dollars en Bourse.Ce niveau de valorisation serait inédit et correspondrait à plus du double de l’actuelle plus grosse capitalisation boursière au monde, le champion américain des puces pour l’intelligence artificielle Nvidia.Tesla, en difficulté depuis plusieurs mois, est valorisé aujourd’hui en Bourse à un peu plus de 1.000 milliards de dollars. Les ventes du constructeur ont souffert ces derniers mois d’une gamme vieillissante et des prises de position politiques de son patron.S’il atteint les objectifs les plus ambitieux, Elon Musk, déjà l’homme le plus riche de la planète, atteindrait un niveau de patrimoine jamais vu dans l’histoire et renforcerait aussi son contrôle au capital de Tesla en portant sa participation autour de 25%.Le conseil d’administration a toutefois fixé plusieurs tranches dans son plan de rémunération. Par exemple, si la capitalisation de Tesla atteint 2.000 milliards de dollars, Elon Musk obtiendra alors une rémunération en actions autour de 20 milliards de dollars.- “Retenir” Musk chez Tesla -Ce nouveau plan de rémunération a été “conçu pour retenir et inciter” Elon Musk, selon le conseil d’administration.La rémunération d’Elon Musk chez Tesla fait l’objet d’une bataille judiciaire depuis des années.Un précédent plan de rémunération, validé par Tesla en 2018 et estimé à l’époque à 56 milliards de dollars, avait été annulé en janvier 2024 par une juge du Delaware, saisie par un actionnaire.La juge avait en effet considéré que les actionnaires avaient reçu des informations “erronées” et “trompeuses” au sujet du conseil d’administration et du comité de rémunération, en amont de l’assemblée générale au cours de laquelle le plan avait été approuvé.Mi-juin 2024, le plan de rémunération a de nouveau été validé par les actionnaires de Tesla. Avant d’être de nouveau rejeté par la justice du Delaware en décembre l’an dernier.Tesla, qui a fait appel de la décision, a depuis mis en place un comité spécial chargé d’étudier la question.”La rémunération d’Elon Musk continue de se trouver dans un vide juridique malgré deux votes distincts des actionnaires qui l’ont largement soutenue”, avait expliqué l’entreprise.En attendant, le constructeur automobile a accordé 96 millions d’actions en août à Elon Musk pour une valeur d’environ 29 milliards de dollars.

Sudan’s RSF commits ‘myriad crimes against humanity’: UN probeFri, 05 Sep 2025 13:11:03 GMT

The paramilitary Rapid Support Forces in Sudan has committed numerous crimes against humanity in Sudan’s civil war, in particular in its siege of El-Fasher in western Darfur, UN investigators said Friday.The United Nations’ fact-finding mission for Sudan also found evidence of war crimes by both sides in the conflict between the regular army and the …

Sudan’s RSF commits ‘myriad crimes against humanity’: UN probeFri, 05 Sep 2025 13:11:03 GMT Read More »

Royaume-Uni: la numéro deux du gouvernement démissionne, revers pour Keir Starmer

Nouveau coup dur pour le gouvernement travailliste de Keir Starmer : sa numéro deux, Angela Rayner, a dû démissionner vendredi, emportée par une controverse après avoir admis avoir sous-payé un impôt lors de l’achat d’un logement.La vice-Première ministre, également ministre du Logement et numéro deux du Labour, s’était signalée au conseiller en éthique du gouvernement, qui a conclu vendredi qu’elle avait “enfreint le code” de conduite ministérielle.La démission de cette femme de 45 ans, issue d’un milieu populaire et qui incarnait l’aile gauche du parti travailliste au sein de l’exécutif, constitue un nouveau revers pour le gouvernement, en difficulté un an après son arrivée au pouvoir et dépassé dans les sondages par le parti anti-immigration de Nigel Farage, Reform UK.Un remaniement plus large est attendu dans la journée.Dans sa lettre de démission adressée à Keir Starmer, Angela Rayner a dit “regretter profondément (sa) décision de ne pas avoir recherché des conseils fiscaux spécialisés supplémentaires”, et assumer “l’entière responsabilité de cette erreur”.”Compte tenu des conclusions et de l’impact sur ma famille, j’ai donc décidé de démissionner,” a-t-elle poursuivi, après plusieurs jours de controverse et d’intense couverture médiatique.Dans sa lettre acceptant sa démission, Keir Starmer, “très attristé”, a assuré à Angela Rayner qu’elle demeurerait “une figure majeure” du parti travailliste.La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch s’est réjouie sur X qu’Angela Rayner soit “enfin partie”, accusant le chef du gouvernement de “faiblesse” pour ne pas avoir agi dès les premières révélations. – “Bonne foi” -Angela Rayner avait révélé mercredi qu’elle avait payé moins d’impôts que ce qu’elle aurait dû après l’acquisition en mai d’un logement à Hove, station balnéaire du sud de l’Angleterre.Elle a, selon les médias, économisé 40.000 livres sterling (46.050 euros) en retirant son nom des titres de propriété d’un autre bien immobilier, dans sa circonscription du nord du pays. Elle avait vendu ses parts dans la maison familiale après son divorce au profit d’un trust établi pour son fils handicapé.En conséquence, elle a déclaré son nouvel appartement acheté 800.000 livres (922.000 euros) comme sa résidence principale, et non comme logement secondaire – qui aurait été soumis à une imposition supérieure. Or la situation liée au trust ne lui permettait pas de le faire.”Je pensais avoir tout fait correctement”, avait assuré Angela Rayner mercredi dans une interview donnée à la chaîne Sky News. “Je suis effondrée parce que j’ai toujours respecté les règles”, avait-elle ajouté, très émue.Laurie Magnus, le conseiller d’éthique du gouvernement, a estimé qu’elle avait agi “de bonne foi”, mais qu’elle devait être tenue responsable, comme tout contribuable, de ses déclarations fiscales.Souvent prise pour cible par les médias conservateurs, Angela Rayner a quitté l’école sans diplôme et, à 16 ans, est devenue mère célibataire. Elle a découvert le syndicalisme puis la politique après avoir travaillé dans le social, et a gravi les échelons du Labour.Sa démission intervient après un été difficile pour le gouvernement, à la fois impopulaire auprès des électeurs travaillistes et confronté à des divisions internes, dans un contexte budgétaire difficile.Mi-juillet, il avait fait face à une fronde d’un tiers des députés travaillistes s’opposant à sa réforme de la protection sociale, et a été contraint de rétropédaler pour éviter une défaite humiliante au Parlement.Angela Rayner était restée proche de la base du parti, et elle passait parfois pour une possible remplaçante du Premier ministre Keir Starmer en raison de sa popularité.

Royaume-Uni: la numéro deux du gouvernement démissionne, revers pour Keir Starmer

Nouveau coup dur pour le gouvernement travailliste de Keir Starmer : sa numéro deux, Angela Rayner, a dû démissionner vendredi, emportée par une controverse après avoir admis avoir sous-payé un impôt lors de l’achat d’un logement.La vice-Première ministre, également ministre du Logement et numéro deux du Labour, s’était signalée au conseiller en éthique du gouvernement, qui a conclu vendredi qu’elle avait “enfreint le code” de conduite ministérielle.La démission de cette femme de 45 ans, issue d’un milieu populaire et qui incarnait l’aile gauche du parti travailliste au sein de l’exécutif, constitue un nouveau revers pour le gouvernement, en difficulté un an après son arrivée au pouvoir et dépassé dans les sondages par le parti anti-immigration de Nigel Farage, Reform UK.Un remaniement plus large est attendu dans la journée.Dans sa lettre de démission adressée à Keir Starmer, Angela Rayner a dit “regretter profondément (sa) décision de ne pas avoir recherché des conseils fiscaux spécialisés supplémentaires”, et assumer “l’entière responsabilité de cette erreur”.”Compte tenu des conclusions et de l’impact sur ma famille, j’ai donc décidé de démissionner,” a-t-elle poursuivi, après plusieurs jours de controverse et d’intense couverture médiatique.Dans sa lettre acceptant sa démission, Keir Starmer, “très attristé”, a assuré à Angela Rayner qu’elle demeurerait “une figure majeure” du parti travailliste.La cheffe de l’opposition conservatrice Kemi Badenoch s’est réjouie sur X qu’Angela Rayner soit “enfin partie”, accusant le chef du gouvernement de “faiblesse” pour ne pas avoir agi dès les premières révélations. – “Bonne foi” -Angela Rayner avait révélé mercredi qu’elle avait payé moins d’impôts que ce qu’elle aurait dû après l’acquisition en mai d’un logement à Hove, station balnéaire du sud de l’Angleterre.Elle a, selon les médias, économisé 40.000 livres sterling (46.050 euros) en retirant son nom des titres de propriété d’un autre bien immobilier, dans sa circonscription du nord du pays. Elle avait vendu ses parts dans la maison familiale après son divorce au profit d’un trust établi pour son fils handicapé.En conséquence, elle a déclaré son nouvel appartement acheté 800.000 livres (922.000 euros) comme sa résidence principale, et non comme logement secondaire – qui aurait été soumis à une imposition supérieure. Or la situation liée au trust ne lui permettait pas de le faire.”Je pensais avoir tout fait correctement”, avait assuré Angela Rayner mercredi dans une interview donnée à la chaîne Sky News. “Je suis effondrée parce que j’ai toujours respecté les règles”, avait-elle ajouté, très émue.Laurie Magnus, le conseiller d’éthique du gouvernement, a estimé qu’elle avait agi “de bonne foi”, mais qu’elle devait être tenue responsable, comme tout contribuable, de ses déclarations fiscales.Souvent prise pour cible par les médias conservateurs, Angela Rayner a quitté l’école sans diplôme et, à 16 ans, est devenue mère célibataire. Elle a découvert le syndicalisme puis la politique après avoir travaillé dans le social, et a gravi les échelons du Labour.Sa démission intervient après un été difficile pour le gouvernement, à la fois impopulaire auprès des électeurs travaillistes et confronté à des divisions internes, dans un contexte budgétaire difficile.Mi-juillet, il avait fait face à une fronde d’un tiers des députés travaillistes s’opposant à sa réforme de la protection sociale, et a été contraint de rétropédaler pour éviter une défaite humiliante au Parlement.Angela Rayner était restée proche de la base du parti, et elle passait parfois pour une possible remplaçante du Premier ministre Keir Starmer en raison de sa popularité.

Le jeu vidéo “Roblox” contrôlera l’âge de ses utilisateurs d’ici fin 2025

L’éditeur du jeu vidéo américain “Roblox”, régulièrement accusé de ne pas suffisamment protéger ses plus jeunes joueurs, a annoncé qu’il allait mettre en place dans les prochains mois une vérification de l’âge de tous ses utilisateurs.”D’ici la fin de l’année”, “Roblox” va “étendre l’estimation de l’âge à tous les utilisateurs qui accèdent à nos fonctionnalités de communication”, a écrit le responsable de la sécurité de la plateforme, Matt Kaufman, dans un post de blog.Il souhaite ainsi “limiter les communications entre adultes et mineurs, sauf s’ils se connaissent dans la vie réelle”.L’éditeur Roblox Corporation compte allier des “technologies d’estimation de l’âge à partir du visage”, “une pièce d’identité” et “le consentement parental vérifié” pour “déterminer l’âge d’un utilisateur de manière plus précise qu’en se basant simplement sur les informations saisies lors de la création d’un compte”, a-t-il détaillé.Jeu vidéo en ligne extrêmement populaire chez les enfants et les adolescents, “Roblox” est fréquenté par près de 100 millions de joueurs chaque jour.Selon Roblox Corporation, les moins de 13 ans représentaient près de 40% de ses utilisateurs en 2024.Ces dernières années, le jeu a été régulièrement pointé du doigt pour ne pas suffisamment protéger les plus jeunes.En août, la procureure générale de l’État américain de Louisiane a déposé plainte contre la plateforme, l’accusant de faciliter la distribution de contenus pédopornographiques et l’exploitation des mineurs.En 2024, le fonds d’investissement spéculatif Hindenburg Research a publié une note de recherche très critique de la gestion de “Roblox”, qualifiant le jeu de “repaire abominable de pédophiles”.Des accusations rejetées par Roblox, qui a toutefois annoncé ces derniers mois de nouvelles fonctionnalités pour renforcer le contrôle parental et mieux labelliser les contenus créés par les utilisateurs dans le jeu. Cette annonce intervient également dans un contexte de durcissement autour de la vérification de l’âge des internautes à travers le monde.Au Royaume-Uni, les sites web, réseaux sociaux et plateformes de partage de vidéos doivent désormais mettre en œuvre des contrôles stricts de l’âge pour empêcher les mineurs d’accéder à des contenus inappropriés, dans le cadre de la loi Online safety act.Plusieurs pays européens, dont la France, ont également annoncé tester un nouvel outil dans les prochains mois pour s’assurer de l’âge des utilisateurs qui souhaiteraient accéder à du contenu en ligne réservé aux adultes.

Poutine menace de cibler les forces occidentales déployées en Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine a menacé vendredi les alliés européens de Kiev de cibler leurs forces si elles étaient déployées en Ukraine et dont le nombre, selon Volodymyr Zelensky, pourrait se compter en “milliers” en cas de cessez-le-feu.Bien que les négociations en vue d’une paix soient toujours dans l’impasse et que Moscou continue de rejeter tout cessez-le-feu, les alliés de Kiev, surtout au sein de l’UE, s’efforcent depuis plusieurs semaines de déterminer les contours de leur soutien à l’Ukraine après la guerre.Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés jeudi à Paris à contribuer aux garanties de sécurité pour l’Ukraine afin d’empêcher une potentielle nouvelle attaque de la Russie, après l’entrée en vigueur d’une cessation des hostilités qui demeure hypothétique.”Si des forces, quelles qu’elles soient, apparaissent sur place, surtout maintenant, au moment où des combats sont en cours, nous partirons du principe qu’elles seront des cibles légitimes”, a déclaré M. Poutine lors d’un forum économique à Vladivostok en Extrême-Orient.”Et si des décisions sont obtenues pour aboutir à la paix, à une paix durable, je ne vois tout simplement pas de sens à leur présence” sur le territoire ukrainien, a ajouté M. Poutine, en appelant à ce que “personne ne doute que la Russie respectera pleinement” un futur accord de paix.Son porte-parole, Dmitri Peskov, a estimé que “les contingents militaires européens et américains” ne “peuvent absolument pas” faire partie des garanties de sécurité pour l’Ukraine. Il a souligné que les intérêts de la Russie doivent aussi être pris en compte.Il a également accusé les Européens d'”entraver” le règlement du conflit.- “Choses concrètes” -Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, les combats ont fait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts, déplacé des millions d’habitants et détruit une partie de l’est et du sud de l’Ukraine.”Le jour où le conflit s’arrête, les garanties de sécurité se déploient”, avait affirmé jeudi le président français Emmanuel Macron, que ce soit via un “cessez-le-feu”, un “armistice” ou un “traité de paix”. Il n’a cependant pas fourni de précisions sur les contributions de chaque pays.Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le nombre de militaires déployés pourrait se compter en “milliers”. “C’est un fait, mais il est encore un peu tôt pour en parler” en détail, a-t-il indiqué vendredi, l’une des rares fois ou un nombre, même imprécis, pour ce contingent, est cité.”Il s’agit de choses concrètes sur terre, dans le ciel, dans l’espace maritime, dans le cyberespace, ainsi que du financement de nos forces” armées, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.La Russie a signifié à de nombreuses reprises son opposition au déploiement de forces occidentales en Ukraine. Elle considère l’expansion de l’Otan à ses frontières comme l’une des causes de la guerre.A Kiev, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Georgiï Tykhy, a balayé les propos de Vladimir Poutine. “Ce n’est pas à lui de décider (…) qui est invité par l’Ukraine”, a-t-il déclaré.- “Backstop” américain -L’un des enjeux des tractations actuelles sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine est la teneur de la participation américaine. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a multiplié les efforts pour mettre fin au conflit tout critiquant l’aide apportée à Kiev.M. Macron a assuré que le soutien américain aux garanties de sécurité serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation.M. Trump avait discuté sanctions et protection du ciel ukrainien avec M. Zelensky jeudi au téléphone et pris part à une visioconférence dans la foulée du sommet à Paris, auquel a aussi en partie participé son émissaire Steve Witkoff.”Nous comptons sur le +backstop+ (+filet de sécurité+) des Etats-Unis”, avait fait savoir M. Zelensky jeudi.Depuis mi-février, Paris et Londres, à la tête d’une “coalition des volontaires”, multiplient les réunions de planification au niveau des chefs d’état-major, des ministres et des chefs d’État.Les garanties de sécurité, inexistantes dans les accords de Minsk conclus en 2014 et 2015 pour mettre un terme aux combats entre l’armée ukrainienne et des séparatistes prorusses pilotés par Moscou, sont présentées comme un moyen d’empêcher une reprise du conflit.Mais ces garanties doivent s’appliquer après une fin des hostilités. Or, les négociations sont toujours dans l’impasse tant les conditions des deux camps semblent irréconciliables.

Poutine menace de cibler les forces occidentales déployées en Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine a menacé vendredi les alliés européens de Kiev de cibler leurs forces si elles étaient déployées en Ukraine et dont le nombre, selon Volodymyr Zelensky, pourrait se compter en “milliers” en cas de cessez-le-feu.Bien que les négociations en vue d’une paix soient toujours dans l’impasse et que Moscou continue de rejeter tout cessez-le-feu, les alliés de Kiev, surtout au sein de l’UE, s’efforcent depuis plusieurs semaines de déterminer les contours de leur soutien à l’Ukraine après la guerre.Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés jeudi à Paris à contribuer aux garanties de sécurité pour l’Ukraine afin d’empêcher une potentielle nouvelle attaque de la Russie, après l’entrée en vigueur d’une cessation des hostilités qui demeure hypothétique.”Si des forces, quelles qu’elles soient, apparaissent sur place, surtout maintenant, au moment où des combats sont en cours, nous partirons du principe qu’elles seront des cibles légitimes”, a déclaré M. Poutine lors d’un forum économique à Vladivostok en Extrême-Orient.”Et si des décisions sont obtenues pour aboutir à la paix, à une paix durable, je ne vois tout simplement pas de sens à leur présence” sur le territoire ukrainien, a ajouté M. Poutine, en appelant à ce que “personne ne doute que la Russie respectera pleinement” un futur accord de paix.Son porte-parole, Dmitri Peskov, a estimé que “les contingents militaires européens et américains” ne “peuvent absolument pas” faire partie des garanties de sécurité pour l’Ukraine. Il a souligné que les intérêts de la Russie doivent aussi être pris en compte.Il a également accusé les Européens d'”entraver” le règlement du conflit.- “Choses concrètes” -Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, les combats ont fait des dizaines, voire des centaines de milliers de morts, déplacé des millions d’habitants et détruit une partie de l’est et du sud de l’Ukraine.”Le jour où le conflit s’arrête, les garanties de sécurité se déploient”, avait affirmé jeudi le président français Emmanuel Macron, que ce soit via un “cessez-le-feu”, un “armistice” ou un “traité de paix”. Il n’a cependant pas fourni de précisions sur les contributions de chaque pays.Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le nombre de militaires déployés pourrait se compter en “milliers”. “C’est un fait, mais il est encore un peu tôt pour en parler” en détail, a-t-il indiqué vendredi, l’une des rares fois ou un nombre, même imprécis, pour ce contingent, est cité.”Il s’agit de choses concrètes sur terre, dans le ciel, dans l’espace maritime, dans le cyberespace, ainsi que du financement de nos forces” armées, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse.La Russie a signifié à de nombreuses reprises son opposition au déploiement de forces occidentales en Ukraine. Elle considère l’expansion de l’Otan à ses frontières comme l’une des causes de la guerre.A Kiev, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Georgiï Tykhy, a balayé les propos de Vladimir Poutine. “Ce n’est pas à lui de décider (…) qui est invité par l’Ukraine”, a-t-il déclaré.- “Backstop” américain -L’un des enjeux des tractations actuelles sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine est la teneur de la participation américaine. Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a multiplié les efforts pour mettre fin au conflit tout critiquant l’aide apportée à Kiev.M. Macron a assuré que le soutien américain aux garanties de sécurité serait finalisé “dans les prochains jours” et que les Américains avaient “été très clairs” sur leur participation.M. Trump avait discuté sanctions et protection du ciel ukrainien avec M. Zelensky jeudi au téléphone et pris part à une visioconférence dans la foulée du sommet à Paris, auquel a aussi en partie participé son émissaire Steve Witkoff.”Nous comptons sur le +backstop+ (+filet de sécurité+) des Etats-Unis”, avait fait savoir M. Zelensky jeudi.Depuis mi-février, Paris et Londres, à la tête d’une “coalition des volontaires”, multiplient les réunions de planification au niveau des chefs d’état-major, des ministres et des chefs d’État.Les garanties de sécurité, inexistantes dans les accords de Minsk conclus en 2014 et 2015 pour mettre un terme aux combats entre l’armée ukrainienne et des séparatistes prorusses pilotés par Moscou, sont présentées comme un moyen d’empêcher une reprise du conflit.Mais ces garanties doivent s’appliquer après une fin des hostilités. Or, les négociations sont toujours dans l’impasse tant les conditions des deux camps semblent irréconciliables.

Lebanon discusses army plan to disarm Hezbollah

The Lebanese government began discussing on Friday an army plan to disarm Hezbollah, which the Iran-backed militant group says plays into the hands of Israel and the United States.In August, under heavy US pressure and fearing Israel would intensify its strikes, Lebanon’s government ordered the army to draw up a plan for disarming Hezbollah by the end of the year.Hezbollah reiterated its opposition to the move on Wednesday, with its parliamentary bloc calling on Lebanese authorities to “reverse their… unpatriotic decision”.Local media reported Shiite ministers, including representatives of Hezbollah and its ally the Amal movement, were at the meeting Friday, after pro-Hezbollah newspaper Al Akhbar said they may refuse to discuss the plan.The government says disarming Hezbollah is part of implementing the US-brokered ceasefire agreement from November that ended over a year of hostilities between the group and Israel. Friday’s cabinet session comes amid intensified Israeli air strikes on southern Lebanon over the past two days, which killed at least five people, according to the health ministry and the state-run National News Agency.David Wood, a senior Lebanon analyst at the International Crisis Group, told AFP that “Israel is trying to send a message that only concrete action on disarmament, rather than pledges and words, will do the job”.Should the cabinet approve the plan, Wood said Hezbollah could consider other options like “imposing pressure on the Shiite ministers to resign from the government” or “trying to organise mass protests”.In an attempt to ease tensions, speaker of parliament and head of the Amal movement Nabih Berri called on Sunday for discussions to be “a calm and consensual dialogue”.Fadi Makki, the only Shiite minister not affiliated with Hezbollah or Amal, told AFP before the meeting began that there were “no details yet” on the army’s plan.- ‘New era’ -In late August, Prime Minister Nawaf Salam said “the path of monopolising arms, extending state authority and monopolising decisions on war and peace is a path that has begun and there is no turning back”.Ahead of the session, posters depicting Salam and Lebanese President Joseph Aoun were put up in the streets of Beirut with the caption: “We are all with you. One army, one arsenal, one state. A new era for Lebanon”.Hezbollah was the most powerful political force in Lebanon before its most recent war with Israel, able to sway and disrupt governments. The balance of power has since shifted, with Hezbollah badly weakened by the war as well as the overthrow of its ally Bashar al-Assad in Syria.”A solution must be found, and it is preferable that it be done in a proper manner, and that disarmament be achieved through mutual understanding,” Abdul Rahman Trabulsi, a 60-year-old Beirut resident, said, adding that he believes Hezbollah’s role “has ended”.The group’s leader Naim Qassem accused Lebanon’s government of handing the country to Israel by pushing for its disarmament.Qassem also said Hezbollah and Amal had postponed a previous call for protest to allow room for discussion and “to make adjustments before we reach a confrontation that no one wants”.However, he added, “if it is imposed on us, we will face it”.Hezbollah was the only group to keep its weapons after Lebanon’s 1975-1990 civil war, doing so in the name of resistance against Israel, which occupied the south until 2000.