Déraillement d’un funiculaire à Lisbonne: une Française décédée

Une ressortissante française est morte dans le déraillement du funiculaire de Lisbonne mercredi, qui a fait 16 morts, a annoncé vendredi le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.”Nous avons la confirmation du décès d’une de nos compatriotes dans le tragique accident”, a posté le ministre sur X. “Nous adressons toutes nos pensées à sa famille et à ses proches. L’ambassade se tient à leur disposition pour les accompagner”.Il s’agit d’une victime qui n’avait pas été identifiée jusqu’ici comme française. Dans un communiqué, le ministère souhaite par ailleurs un “prompt rétablissement” à l’autre Française blessée dans l’accident.La personne décédée était “française, résidente permanente au Canada”, a expliqué à l’AFP l’ambassadrice de France au Portugal, Hélène Farnaud-Defromont, qui a par ailleurs précisé que la personne blessée l’avait été “légèrement” et qu’elle avait quitté l’hôpital.Sur les 16 morts dénombrés dans ce dernier bilan figurent donc cinq Portugais, trois Britanniques, deux Sud-Coréens, deux Canadiens, une Française, un Suisse, un Américain et un Ukrainien, selon la police portugaise.En revanche, aucun Allemand n’est décédé dans l’accident à ce stade, contrairement à une précédente annonce erronée des autorités portugaises.L’accident a fait également cinq blessés graves.Le Premier ministre Luis Montenegro a parlé de cet accident comme “une des plus grandes tragédies humaines” de l’histoire récente du Portugal, après avoir décrété une journée de deuil national.L’agence portugaise enquêtant sur les accidents aériens et ferroviaires a annoncé qu’elle publiera vendredi une note présentant les “premières constatations confirmées” sur l’accident

Stocks rise ahead of key US jobs data

Asian and European stock markets advanced on Friday ahead of a key US jobs report that will give insight into the Federal Reserve’s path for interest rates.The global bond market was steady after yields jumped this week on concerns over mounting government debt.London, Paris and Frankfurt all gained in midday trading on Friday. Traders brushed off data showing German industrial orders unexpectedly fell in July. Investors are focused on US non-farm payrolls data (NFP) for August set to be released later on Friday.”There is a sense that the August report could be pivotal for financial markets,” said Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.Figures are expected to confirm a cooled labour market as companies pull back on hiring amid ongoing uncertainty over President Donald Trump’s tariffs.”We think that the September cut is a done deal at this stage… however, a stronger NFP report for August could cast doubt on the potential for rate cuts further down the line,” Brooks added.The report is set to attract heightened scrutiny.A poor showing last month prompted Trump to fire the commissioner of labor statistics after the president claimed the numbers were “rigged”. In Asia, China’s blue-chip CSI 300 benchmark recovered on Friday after falling 2.1 percent the previous day — the largest drop since early April when Trump’s tariff threats caused the index to drop more than seven percent in one day.An August rally in Chinese stocks, fuelled by surging shares in semiconductor firms, ground to a halt this week, with Cambricon Technologies tumbling 14 percent Thursday on reports of a regulatory clampdown.Main indices in Hong Kong and Shanghai closed higher Friday. Tokyo also climbed after Trump signed an order to lower tariffs on Japanese autos to 15 percent from 27.5 percent.The price of gold rested near its all-time high, remaining a refuge for investors turning away from long-term bonds despite traditionally seen as safe assets.Oil prices extended losses in anticipation of excess supply in the coming months as OPEC+ nations, which include Saudi Arabia and Russia, are expected to further unwind production cuts.Oil has tumbled 12 percent this year as global producers outside OPEC+ ramp up and tariffs curb demand.- Key figures at around 1050 GMT -London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 9,241.54 pointsParis – CAC 40: UP 0.1 percent at 7,704.85Frankfurt – DAX: UP 0.2 percent at 23,807.91Tokyo – Nikkei 225: UP 1.0 percent at 43,018.75 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.4 percent at 25,417.98 (close)Shanghai – Composite: UP 1.2 percent at 3,812.51 (close) New York – Dow: UP 0.8 percent at 45,621.29 (close)Euro/dollar: UP at $1.1696 from $1.1649 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3483 from $1.3437Dollar/yen: DOWN at 148.14 yen from 148.45 yenEuro/pound: UP at 86.76 from 86.72 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.7 percent at $63.02 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $66.63 per barrel

L’Europe lance Jupiter, son supercalculateur pour booster l’IA

L’Europe inaugure vendredi en Allemagne Jupiter, son premier ordinateur géant et ultra-rapide, destiné à combler son retard dans l’intelligence artificielle, et à renforcer la recherche scientifique, en particulier sur le climat.- Jupiter, c’est quoi ? – Basé dans la commune de Jülich, à l’ouest de Cologne, Jupiter est le premier supercalculateur “exascale” du Vieux continent, capable d’effectuer au moins un quintillion de calculs par seconde, soit un milliard de milliards.Les États-Unis disposent déjà de trois machines de ce type, toutes exploitées par le Département de l’énergie.Jupiter occupe une surface de près de 3.600 mètres carrés – soit environ la moitié d’un terrain de football – avec des rangées de processeurs et environ 24.000 puces du géant américain Nvidia, prisées par l’industrie de l’intelligence artificielle.Le supercalculateur, élaboré par le groupe français Atos pour un budget de 500 millions euros, financé à parts égales par l’Union européenne et l’Allemagne, est le premier ordinateur exascale d’Europe, et le quatrième dans le monde d’après les données connues.Sa puissance de calcul colossale représente “aujourd’hui ce qui se fait de plus puissant au monde sur des ordinateurs qui permettent de faire des calculs” , commente auprès de l’AFP Emmanuel Le Roux, dirigeant de l’activité Advanced computing d’Atos.Il représente un “bond en avant pour la performance du calcul en Europe “, abonde Thomas Lippert, directeur du centre de Jülich, ajoutant que la machine est vingt fois plus puissante que n’importe quel autre ordinateur en Allemagne.- Course à l’IA -Jupiter est le premier supercalculateur pouvant être considéré comme compétitif à l’international pour l’entraînement de modèles d’IA en Europe, qui accuse un retard par rapport aux États-Unis et à la Chine, selon M. Lippert.Selon un rapport de l’Université de Stanford publié cette année, les institutions américaines ont produit en 2024 40 modèles d’IA “notables”, c’est-à-dire particulièrement influents, contre 15 pour la Chine et trois pour l’Europe.Aussi, le nouveau système est “très significatif” pour les efforts européens dans l’entraînement de modèles d’IA, assure Jose Maria Cela, chercheur au Supercomputing Center à Barcelone.”La performance d’un modèle d’IA dépend directement de la puissance de calcul de l’ordinateur utilisé”, déclare-t-il à l’AFP, ajoutant que l’Europe souffre d’un “déficit” de systèmes de cette taille.Jupiter fournit ainsi la puissance de calcul nécessaire pour entraîner efficacement les modèles de langage de grande taille (LLM) produisant d’énormes volumes de textes et utilisés dans des chatbots génératifs comme ChatGPT ou Gemini.Cependant, du fait de ses nombreuses puces Nvidia, Jupiter reste fortement dépendant de la technologie américaine, et cela alors que les sujets de discordes entre les États-Unis et l’Europe se sont multipliés.- Quels autres usages ? -Les chercheurs souhaitent aussi employer Jupiter pour créer des prévisions climatiques plus détaillées et sur le long terme, afin d’anticiper avec plus de précision des phénomènes extrêmes comme les vagues de chaleur.”Avec les modèles météo d’aujourd’hui, on peut simuler les évolutions du climat dans 10 ans. Avec Jupiter, les scientifiques estiment qu’ils vont pouvoir aller minimum à 30 ans, et sur certains modèles, peut-être même jusqu’à 100 ans “, explique Emmanuel Le Roux.La machine pourra également aider la recherche sur la transition énergétique, par exemple en simulant les flux d’air autour des éoliennes pour optimiser leur conception.Dans la santé, il pourrait servir à simuler les processus cérébraux de manière plus réaliste, pour le développement de médicaments contre des maladies comme Alzheimer.

L’Europe lance Jupiter, son supercalculateur pour booster l’IA

L’Europe inaugure vendredi en Allemagne Jupiter, son premier ordinateur géant et ultra-rapide, destiné à combler son retard dans l’intelligence artificielle, et à renforcer la recherche scientifique, en particulier sur le climat.- Jupiter, c’est quoi ? – Basé dans la commune de Jülich, à l’ouest de Cologne, Jupiter est le premier supercalculateur “exascale” du Vieux continent, capable d’effectuer au moins un quintillion de calculs par seconde, soit un milliard de milliards.Les États-Unis disposent déjà de trois machines de ce type, toutes exploitées par le Département de l’énergie.Jupiter occupe une surface de près de 3.600 mètres carrés – soit environ la moitié d’un terrain de football – avec des rangées de processeurs et environ 24.000 puces du géant américain Nvidia, prisées par l’industrie de l’intelligence artificielle.Le supercalculateur, élaboré par le groupe français Atos pour un budget de 500 millions euros, financé à parts égales par l’Union européenne et l’Allemagne, est le premier ordinateur exascale d’Europe, et le quatrième dans le monde d’après les données connues.Sa puissance de calcul colossale représente “aujourd’hui ce qui se fait de plus puissant au monde sur des ordinateurs qui permettent de faire des calculs” , commente auprès de l’AFP Emmanuel Le Roux, dirigeant de l’activité Advanced computing d’Atos.Il représente un “bond en avant pour la performance du calcul en Europe “, abonde Thomas Lippert, directeur du centre de Jülich, ajoutant que la machine est vingt fois plus puissante que n’importe quel autre ordinateur en Allemagne.- Course à l’IA -Jupiter est le premier supercalculateur pouvant être considéré comme compétitif à l’international pour l’entraînement de modèles d’IA en Europe, qui accuse un retard par rapport aux États-Unis et à la Chine, selon M. Lippert.Selon un rapport de l’Université de Stanford publié cette année, les institutions américaines ont produit en 2024 40 modèles d’IA “notables”, c’est-à-dire particulièrement influents, contre 15 pour la Chine et trois pour l’Europe.Aussi, le nouveau système est “très significatif” pour les efforts européens dans l’entraînement de modèles d’IA, assure Jose Maria Cela, chercheur au Supercomputing Center à Barcelone.”La performance d’un modèle d’IA dépend directement de la puissance de calcul de l’ordinateur utilisé”, déclare-t-il à l’AFP, ajoutant que l’Europe souffre d’un “déficit” de systèmes de cette taille.Jupiter fournit ainsi la puissance de calcul nécessaire pour entraîner efficacement les modèles de langage de grande taille (LLM) produisant d’énormes volumes de textes et utilisés dans des chatbots génératifs comme ChatGPT ou Gemini.Cependant, du fait de ses nombreuses puces Nvidia, Jupiter reste fortement dépendant de la technologie américaine, et cela alors que les sujets de discordes entre les États-Unis et l’Europe se sont multipliés.- Quels autres usages ? -Les chercheurs souhaitent aussi employer Jupiter pour créer des prévisions climatiques plus détaillées et sur le long terme, afin d’anticiper avec plus de précision des phénomènes extrêmes comme les vagues de chaleur.”Avec les modèles météo d’aujourd’hui, on peut simuler les évolutions du climat dans 10 ans. Avec Jupiter, les scientifiques estiment qu’ils vont pouvoir aller minimum à 30 ans, et sur certains modèles, peut-être même jusqu’à 100 ans “, explique Emmanuel Le Roux.La machine pourra également aider la recherche sur la transition énergétique, par exemple en simulant les flux d’air autour des éoliennes pour optimiser leur conception.Dans la santé, il pourrait servir à simuler les processus cérébraux de manière plus réaliste, pour le développement de médicaments contre des maladies comme Alzheimer.

Thaïlande: le magnat Anutin Charnvirakul élu Premier ministre par le Parlement

Le magnat de l’immobilier conservateur Anutin Charnvirakul a remporté vendredi le vote au Parlement thaïlandais pour devenir le prochain Premier ministre, évinçant la dynastie politique qui dominait jusque-là le pays.M. Anutin a cumulé 311 voix, obtenant ainsi une confortable majorité parmi les 492 députés siégeant à la chambre basse de l’Assemblée nationale thaïlandaise, indiquent les résultats finaux officiels.”Le Parlement approuve la nomination d’Anutin Charnvirakul au poste de Premier ministre”, a déclaré le vice-président de la chambre, Chalad Khamchuang.Sa nomination doit encore être approuvée par le roi pour devenir officielle.Quelques heures plus tôt, l’ancien Premier ministre (2001-2006) et homme d’affaires thaïlandais Thaksin Shinawatra, dont le vote a évincé son parti du pouvoir, avait quitté le pays à bord d’un jet privé.Sur X, M. Thaksin a déclaré avoir quitté la Thaïlande pour un examen médical à Singapour, mais avoir finalement bifurqué vers Dubaï en raison de la fermeture d’un aéroport.La Thaïlande peinait à se doter d’un nouveau gouvernement depuis la destitution de sa Première ministre Paetongtarn Shinawatra, fille de M. Thaksin, en poste depuis août 2024 et démise définitivement de ses fonctions la semaine dernière pour sa gestion d’une récente crise avec le Cambodge.- “Excitation” -Ayant obtenu au Parlement le soutien de l’opposition, Anutin Charnvirakul, autrefois allié du clan Shinawatra, était largement pressenti comme le prochain Premier ministre.Même son mandat risque d’être court, il aboutira à une “Thaïlande plus conservatrice”, prédit Titipol Phakdeewanich, chercheur en sciences politiques à l’université d’Ubon Ratchathani.”Le mouvement pro-démocratique des jeunes pourrait être confronté à des risques importants”, a-t-il ajouté, référence au désir de changement d’une jeunesse thaïlandaise qui a appelé à une réforme de la monarchie et de la constitution, mais qui a été largement réprimée.”C’est normal de ressentir de l’excitation,” avait déclaré Anutin Charnvirakul à un groupe de journalistes à son arrivée au Parlement avant le vote.L’ancien ministre de 58 ans est connu pour avoir promu la dépénalisation du cannabis en 2022 tout en maintenant une ligne conservatrice. Il avait reçu mercredi le soutien clé du Parti du peuple, principal parti d’opposition, majoritaire au Parlement.Pendant des décennies, la dynastie Shinawatra s’est partagé le pouvoir avec l’élite conservatrice en Thaïlande, mais de récents revers juridiques ont fait décliner son influence.Le parti Pheu Thai de cette puissante famille était au pouvoir depuis les élections de 2023. Après sa destitution, Mme Paetongtarn, héritière de la dynastie Shinawatra, avait cédé sa place à un Premier ministre intérimaire.- Jugement attendu -“Les gouvernements changent si souvent sans véritable justification que cela ne me choque plus vraiment”, a déclaré vendredi à l’AFP Apiwat Moolnangdeaw, Bangkokois de 34 ans, après la désignation d’Anutin Charnvirakul comme Premier ministre. Il se réjouit toutefois à l’idée de nouvelles élections qui “remettront tout à zéro”. “Laissons les citoyens exprimer leur volonté”, a-t-il ajouté.Thaksin Shinawatra, également magnat des télécommunications, avait été évincé du pouvoir lors d’un coup d’État en 2006 et passé 15 ans à l’étranger, avant de revenir en Thaïlande en août 2023.Il avait alors immédiatement été condamné à purger une peine de prison de huit ans pour corruption et abus de pouvoir, mais avait été transféré à l’hôpital pour des raisons de santé, puis gracié par le roi.La semaine prochaine, un jugement de la Cour suprême devra décider si sa libération anticipée de prison était légale. Certains analystes estiment que cette décision, attendue le 9 septembre, pourrait entraîner une nouvelle incarcération pour le magnat.”Je prévois de retourner en Thaïlande au plus tard le 8 (septembre) afin de me rendre personnellement au tribunal”, a cependant assuré M. Thaksin sur X.Il a précisé qu’il s’était rendu à Dubaï pour “rendre visite à des amis” là-bas, ainsi qu’à des médecins spécialisés en pneumologie et en orthopédie.

Thaïlande: le magnat Anutin Charnvirakul élu Premier ministre par le Parlement

Le magnat de l’immobilier conservateur Anutin Charnvirakul a remporté vendredi le vote au Parlement thaïlandais pour devenir le prochain Premier ministre, évinçant la dynastie politique qui dominait jusque-là le pays.M. Anutin a cumulé 311 voix, obtenant ainsi une confortable majorité parmi les 492 députés siégeant à la chambre basse de l’Assemblée nationale thaïlandaise, indiquent les résultats finaux officiels.”Le Parlement approuve la nomination d’Anutin Charnvirakul au poste de Premier ministre”, a déclaré le vice-président de la chambre, Chalad Khamchuang.Sa nomination doit encore être approuvée par le roi pour devenir officielle.Quelques heures plus tôt, l’ancien Premier ministre (2001-2006) et homme d’affaires thaïlandais Thaksin Shinawatra, dont le vote a évincé son parti du pouvoir, avait quitté le pays à bord d’un jet privé.Sur X, M. Thaksin a déclaré avoir quitté la Thaïlande pour un examen médical à Singapour, mais avoir finalement bifurqué vers Dubaï en raison de la fermeture d’un aéroport.La Thaïlande peinait à se doter d’un nouveau gouvernement depuis la destitution de sa Première ministre Paetongtarn Shinawatra, fille de M. Thaksin, en poste depuis août 2024 et démise définitivement de ses fonctions la semaine dernière pour sa gestion d’une récente crise avec le Cambodge.- “Excitation” -Ayant obtenu au Parlement le soutien de l’opposition, Anutin Charnvirakul, autrefois allié du clan Shinawatra, était largement pressenti comme le prochain Premier ministre.Même son mandat risque d’être court, il aboutira à une “Thaïlande plus conservatrice”, prédit Titipol Phakdeewanich, chercheur en sciences politiques à l’université d’Ubon Ratchathani.”Le mouvement pro-démocratique des jeunes pourrait être confronté à des risques importants”, a-t-il ajouté, référence au désir de changement d’une jeunesse thaïlandaise qui a appelé à une réforme de la monarchie et de la constitution, mais qui a été largement réprimée.”C’est normal de ressentir de l’excitation,” avait déclaré Anutin Charnvirakul à un groupe de journalistes à son arrivée au Parlement avant le vote.L’ancien ministre de 58 ans est connu pour avoir promu la dépénalisation du cannabis en 2022 tout en maintenant une ligne conservatrice. Il avait reçu mercredi le soutien clé du Parti du peuple, principal parti d’opposition, majoritaire au Parlement.Pendant des décennies, la dynastie Shinawatra s’est partagé le pouvoir avec l’élite conservatrice en Thaïlande, mais de récents revers juridiques ont fait décliner son influence.Le parti Pheu Thai de cette puissante famille était au pouvoir depuis les élections de 2023. Après sa destitution, Mme Paetongtarn, héritière de la dynastie Shinawatra, avait cédé sa place à un Premier ministre intérimaire.- Jugement attendu -“Les gouvernements changent si souvent sans véritable justification que cela ne me choque plus vraiment”, a déclaré vendredi à l’AFP Apiwat Moolnangdeaw, Bangkokois de 34 ans, après la désignation d’Anutin Charnvirakul comme Premier ministre. Il se réjouit toutefois à l’idée de nouvelles élections qui “remettront tout à zéro”. “Laissons les citoyens exprimer leur volonté”, a-t-il ajouté.Thaksin Shinawatra, également magnat des télécommunications, avait été évincé du pouvoir lors d’un coup d’État en 2006 et passé 15 ans à l’étranger, avant de revenir en Thaïlande en août 2023.Il avait alors immédiatement été condamné à purger une peine de prison de huit ans pour corruption et abus de pouvoir, mais avait été transféré à l’hôpital pour des raisons de santé, puis gracié par le roi.La semaine prochaine, un jugement de la Cour suprême devra décider si sa libération anticipée de prison était légale. Certains analystes estiment que cette décision, attendue le 9 septembre, pourrait entraîner une nouvelle incarcération pour le magnat.”Je prévois de retourner en Thaïlande au plus tard le 8 (septembre) afin de me rendre personnellement au tribunal”, a cependant assuré M. Thaksin sur X.Il a précisé qu’il s’était rendu à Dubaï pour “rendre visite à des amis” là-bas, ainsi qu’à des médecins spécialisés en pneumologie et en orthopédie.

Lebanon to discuss army plan to disarm Hezbollah

The Lebanese government is set to discuss on Friday an army plan to disarm Hezbollah, which the Iran-backed militant group says plays into the hands of Israel and the United States.In August, under heavy US pressure and fearing Israel would intensify its strikes, Lebanon’s government ordered the army to draw up a plan for disarming Hezbollah by the end of the year.Hezbollah reiterated its opposition to the move on Wednesday, with its parliamentary bloc calling on Lebanese authorities to “reverse their… unpatriotic decision”.The government says disarming Hezbollah is part of implementing the US-brokered ceasefire agreement from November that ended over a year of hostilities between the group and Israel. Friday’s cabinet session comes amid intensified Israeli air strikes on southern Lebanon over the past two days, which killed at least five people, according to the health ministry and the state-run National News Agency.David Wood, a senior Lebanon analyst at the International Crisis Group, told AFP that “Israel is trying to send a message that only concrete action on disarmament, rather than pledges and words, will do the job”.Should the cabinet approve the plan, Wood said Hezbollah could consider other options like “imposing pressure on the Shiite ministers to resign from the government” or “trying to organise mass protests”.Al Akhbar, a Lebanese pro-Hezbollah newspaper, said that Hezbollah and Amal ministers might refuse to discuss the army’s plan on Friday.In an attempt to ease tensions, speaker of parliament and head of the Hezbollah-allied Amal movement Nabih Berri called on Sunday for discussions to be “a calm and consensual dialogue”.Fadi Makki, the only Shiite minister not affiliated with Hezbollah or Amal, told AFP there are “no details yet” on the army’s plan.”It will be presented today at 3:00pm (1200 GMT), it has not been distributed yet. There are no expectations,” he said, adding that ministers are “heading into the session positively”.- ‘Momentous’ -In late August, Prime Minister Nawaf Salam said “the path of monopolising arms, extending state authority and monopolising decisions on war and peace is a path that has begun and there is no turning back”.Ahead of the session, posters depicting Salam and Lebanese President Joseph Aoun were put up in the streets of Beirut with the caption: “We are all with you. One army, one arsenal, one state. A new era for Lebanon”.Hezbollah was the most powerful political force in Lebanon before its most recent war with Israel, able to sway and disrupt governments. The balance of power in Lebanon has since shifted, with Hezbollah badly weakened by the war as well as the overthrow of its ally Bashar al-Assad in Syria.The group’s leader Naim Qassem accused Lebanon’s government of handing the country to Israel by pushing for its disarmament.Qassem also said Hezbollah and Amal had postponed a previous call for protest to allow room for discussion and “to make adjustments before we reach a confrontation that no one wants”.However, he added, “if it is imposed on us, we will face it”.Hezbollah was the only group to keep its weapons after Lebanon’s 1975-1990 civil war, doing so in the name of resistance against Israel, which occupied the south until 2000.