Cape Verde close to World Cup debut after beating CameroonTue, 09 Sep 2025 20:17:23 GMT

Cape Verde, a west African island nation of fewer than 550,000 inhabitants, beat Cameroon 1-0 on Tuesday to strengthen hopes of playing at the World Cup for the first time.The Blue Sharks need three points in October from matches away to Libya and at home to Eswatini to win Group D, which eight-time World Cup …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

En Alsace, opération nettoyage des polluants éternels

Au pied d’un château d’eau du sud de l’Alsace, aux portes de la Suisse, deux grandes citernes bleues tournent à plein régime pour nettoyer l’eau du robinet des “polluants éternels” qu’on y a retrouvés en quantité excessive.Installées par Veolia, les citernes de cette “unité mobile de traitement” sont remplies de charbon actif, une matière qui absorbe les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), dits “polluants éternels” car extrêmement difficiles à éliminer une fois dans l’eau ou les sols.Lorsqu’il sera gorgé de ces particules, au bout de quelques mois, le charbon actif devra être incinéré et remplacé.Utilisés dans de nombreux objets (textiles, emballages alimentaires, ustensiles de cuisine, cosmétiques…) pour leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes ou leur résistance à la chaleur, les PFAS peuvent avoir des effets délétères sur la santé: augmentation du taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement des fœtus…Dans l’agglomération de Saint-Louis, frontalière de Bâle, leur concentration dans l’eau du robinet a dépassé la limite légale de 0,1 microgramme par litre dans 11 communes, où vivent quelque 60.000 personnes.Cette pollution vient majoritairement des mousses anti-incendie utilisées jusqu’en 2016 par les pompiers de l’aéroport de Bâle-Mulhouse, tout proche.”Les résidus de mousses s’infiltraient dans le sol et, vraisemblablement, ont contaminé la nappe souterraine”, explique Emmanuel Piernot, directeur général des services techniques à Saint-Louis Agglomération.- Levée des restrictions -En mai, la consommation d’eau du robinet a été interdite à quelque 3.000 personnes “sensibles”: immunodéprimées, femmes enceintes et allaitantes, bébés de moins de deux ans, ont droit à une aide de 80 euros pour leurs achats d’eau en bouteille jusqu’à la fin de l’année.Mais elle ne l’a pas été pour les autres habitants. D’ailleurs, aux points d’eau potable situés sur la place principale de la commune voisine de Bartenheim, aucun message n’informait les potentiels consommateurs de la pollution détectée.Mardi, la préfecture a annoncé la levée des restrictions dans les quatre communes dont l’eau a été traitée, la concentration en PFAS y étant repassée sous le seuil légal.”C’est positif, au sens où le calendrier qui avait été annoncé à la suite de l’arrêté préfectoral est respecté”, a déclaré à l’AFP le préfet du Haut-Rhin, Emmanuel Aubry.Les restrictions perdurent cependant dans sept communes pour lesquelles les unités de traitement n’ont pas encore été installées. Elles devraient l’être avant la fin de l’année selon le préfet.- “Bruit de fond” -Daniel Bettinger habite Blotzheim, commune dont l’eau du robinet a présenté des concentrations en PFAS trois fois supérieures à la limite légale.Cet ancien routier de 69 ans confie à l’AFP qu’il utilise une carafe filtrante, sans savoir si c’est utile contre les PFAS (ça ne l’est pas, indiquent les autorités). Il préfère aussi acheter des bouteilles en plastique quand sa petite-fille est à la maison, malgré leur coût.”On alterne avec les packs d’eau, mais quand on sait ce qu’il y a dans les bouteilles en plastique, est-ce que c’est mieux?”, demande-t-il.L’agglomération est la troisième collectivité en France à utiliser ces unités mobiles de Veolia, indique l’entreprise, après Corbas, au sud de Lyon, et Lunel-Viel (Hérault).”On constate de manière globale une généralisation de la contamination aux PFAS. (…) Et donc on a malheureusement dorénavant un bruit de fond de PFAS dans tous les milieux naturels et dans nos territoires”, déplore Emmanuel Piernot.Les unités mobiles ne sont qu’une étape: une fois installées les neuf citernes filtrantes dont elle a besoin pour rendre l’eau à nouveau potable partout sur le territoire, l’intercommunalité envisage de construire des usines de traitement plus pérennes.L’ensemble des dépenses liées aux PFAS est chiffré par la collectivité à 20 millions d’euros.”Pour une agglomération de 84.000 habitants, c’est impossible à prendre en charge avec nos recettes actuelles”, constate Emmanuel Piernot.L’Etat, l’agence de l’eau Rhin-Meuse et la région Grand Est se sont engagés à en prendre une partie en charge, tout comme l’aéroport.Mais le directeur reconnaît que les usagers vont forcément payer plus cher leur eau à partir de 2027, sans pouvoir dire de combien les tarifs augmenteront.

En Alsace, opération nettoyage des polluants éternels

Au pied d’un château d’eau du sud de l’Alsace, aux portes de la Suisse, deux grandes citernes bleues tournent à plein régime pour nettoyer l’eau du robinet des “polluants éternels” qu’on y a retrouvés en quantité excessive.Installées par Veolia, les citernes de cette “unité mobile de traitement” sont remplies de charbon actif, une matière qui absorbe les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), dits “polluants éternels” car extrêmement difficiles à éliminer une fois dans l’eau ou les sols.Lorsqu’il sera gorgé de ces particules, au bout de quelques mois, le charbon actif devra être incinéré et remplacé.Utilisés dans de nombreux objets (textiles, emballages alimentaires, ustensiles de cuisine, cosmétiques…) pour leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes ou leur résistance à la chaleur, les PFAS peuvent avoir des effets délétères sur la santé: augmentation du taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement des fœtus…Dans l’agglomération de Saint-Louis, frontalière de Bâle, leur concentration dans l’eau du robinet a dépassé la limite légale de 0,1 microgramme par litre dans 11 communes, où vivent quelque 60.000 personnes.Cette pollution vient majoritairement des mousses anti-incendie utilisées jusqu’en 2016 par les pompiers de l’aéroport de Bâle-Mulhouse, tout proche.”Les résidus de mousses s’infiltraient dans le sol et, vraisemblablement, ont contaminé la nappe souterraine”, explique Emmanuel Piernot, directeur général des services techniques à Saint-Louis Agglomération.- Levée des restrictions -En mai, la consommation d’eau du robinet a été interdite à quelque 3.000 personnes “sensibles”: immunodéprimées, femmes enceintes et allaitantes, bébés de moins de deux ans, ont droit à une aide de 80 euros pour leurs achats d’eau en bouteille jusqu’à la fin de l’année.Mais elle ne l’a pas été pour les autres habitants. D’ailleurs, aux points d’eau potable situés sur la place principale de la commune voisine de Bartenheim, aucun message n’informait les potentiels consommateurs de la pollution détectée.Mardi, la préfecture a annoncé la levée des restrictions dans les quatre communes dont l’eau a été traitée, la concentration en PFAS y étant repassée sous le seuil légal.”C’est positif, au sens où le calendrier qui avait été annoncé à la suite de l’arrêté préfectoral est respecté”, a déclaré à l’AFP le préfet du Haut-Rhin, Emmanuel Aubry.Les restrictions perdurent cependant dans sept communes pour lesquelles les unités de traitement n’ont pas encore été installées. Elles devraient l’être avant la fin de l’année selon le préfet.- “Bruit de fond” -Daniel Bettinger habite Blotzheim, commune dont l’eau du robinet a présenté des concentrations en PFAS trois fois supérieures à la limite légale.Cet ancien routier de 69 ans confie à l’AFP qu’il utilise une carafe filtrante, sans savoir si c’est utile contre les PFAS (ça ne l’est pas, indiquent les autorités). Il préfère aussi acheter des bouteilles en plastique quand sa petite-fille est à la maison, malgré leur coût.”On alterne avec les packs d’eau, mais quand on sait ce qu’il y a dans les bouteilles en plastique, est-ce que c’est mieux?”, demande-t-il.L’agglomération est la troisième collectivité en France à utiliser ces unités mobiles de Veolia, indique l’entreprise, après Corbas, au sud de Lyon, et Lunel-Viel (Hérault).”On constate de manière globale une généralisation de la contamination aux PFAS. (…) Et donc on a malheureusement dorénavant un bruit de fond de PFAS dans tous les milieux naturels et dans nos territoires”, déplore Emmanuel Piernot.Les unités mobiles ne sont qu’une étape: une fois installées les neuf citernes filtrantes dont elle a besoin pour rendre l’eau à nouveau potable partout sur le territoire, l’intercommunalité envisage de construire des usines de traitement plus pérennes.L’ensemble des dépenses liées aux PFAS est chiffré par la collectivité à 20 millions d’euros.”Pour une agglomération de 84.000 habitants, c’est impossible à prendre en charge avec nos recettes actuelles”, constate Emmanuel Piernot.L’Etat, l’agence de l’eau Rhin-Meuse et la région Grand Est se sont engagés à en prendre une partie en charge, tout comme l’aéroport.Mais le directeur reconnaît que les usagers vont forcément payer plus cher leur eau à partir de 2027, sans pouvoir dire de combien les tarifs augmenteront.

En Alsace, opération nettoyage des polluants éternels

Au pied d’un château d’eau du sud de l’Alsace, aux portes de la Suisse, deux grandes citernes bleues tournent à plein régime pour nettoyer l’eau du robinet des “polluants éternels” qu’on y a retrouvés en quantité excessive.Installées par Veolia, les citernes de cette “unité mobile de traitement” sont remplies de charbon actif, une matière qui absorbe les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), dits “polluants éternels” car extrêmement difficiles à éliminer une fois dans l’eau ou les sols.Lorsqu’il sera gorgé de ces particules, au bout de quelques mois, le charbon actif devra être incinéré et remplacé.Utilisés dans de nombreux objets (textiles, emballages alimentaires, ustensiles de cuisine, cosmétiques…) pour leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes ou leur résistance à la chaleur, les PFAS peuvent avoir des effets délétères sur la santé: augmentation du taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement des fœtus…Dans l’agglomération de Saint-Louis, frontalière de Bâle, leur concentration dans l’eau du robinet a dépassé la limite légale de 0,1 microgramme par litre dans 11 communes, où vivent quelque 60.000 personnes.Cette pollution vient majoritairement des mousses anti-incendie utilisées jusqu’en 2016 par les pompiers de l’aéroport de Bâle-Mulhouse, tout proche.”Les résidus de mousses s’infiltraient dans le sol et, vraisemblablement, ont contaminé la nappe souterraine”, explique Emmanuel Piernot, directeur général des services techniques à Saint-Louis Agglomération.- Levée des restrictions -En mai, la consommation d’eau du robinet a été interdite à quelque 3.000 personnes “sensibles”: immunodéprimées, femmes enceintes et allaitantes, bébés de moins de deux ans, ont droit à une aide de 80 euros pour leurs achats d’eau en bouteille jusqu’à la fin de l’année.Mais elle ne l’a pas été pour les autres habitants. D’ailleurs, aux points d’eau potable situés sur la place principale de la commune voisine de Bartenheim, aucun message n’informait les potentiels consommateurs de la pollution détectée.Mardi, la préfecture a annoncé la levée des restrictions dans les quatre communes dont l’eau a été traitée, la concentration en PFAS y étant repassée sous le seuil légal.”C’est positif, au sens où le calendrier qui avait été annoncé à la suite de l’arrêté préfectoral est respecté”, a déclaré à l’AFP le préfet du Haut-Rhin, Emmanuel Aubry.Les restrictions perdurent cependant dans sept communes pour lesquelles les unités de traitement n’ont pas encore été installées. Elles devraient l’être avant la fin de l’année selon le préfet.- “Bruit de fond” -Daniel Bettinger habite Blotzheim, commune dont l’eau du robinet a présenté des concentrations en PFAS trois fois supérieures à la limite légale.Cet ancien routier de 69 ans confie à l’AFP qu’il utilise une carafe filtrante, sans savoir si c’est utile contre les PFAS (ça ne l’est pas, indiquent les autorités). Il préfère aussi acheter des bouteilles en plastique quand sa petite-fille est à la maison, malgré leur coût.”On alterne avec les packs d’eau, mais quand on sait ce qu’il y a dans les bouteilles en plastique, est-ce que c’est mieux?”, demande-t-il.L’agglomération est la troisième collectivité en France à utiliser ces unités mobiles de Veolia, indique l’entreprise, après Corbas, au sud de Lyon, et Lunel-Viel (Hérault).”On constate de manière globale une généralisation de la contamination aux PFAS. (…) Et donc on a malheureusement dorénavant un bruit de fond de PFAS dans tous les milieux naturels et dans nos territoires”, déplore Emmanuel Piernot.Les unités mobiles ne sont qu’une étape: une fois installées les neuf citernes filtrantes dont elle a besoin pour rendre l’eau à nouveau potable partout sur le territoire, l’intercommunalité envisage de construire des usines de traitement plus pérennes.L’ensemble des dépenses liées aux PFAS est chiffré par la collectivité à 20 millions d’euros.”Pour une agglomération de 84.000 habitants, c’est impossible à prendre en charge avec nos recettes actuelles”, constate Emmanuel Piernot.L’Etat, l’agence de l’eau Rhin-Meuse et la région Grand Est se sont engagés à en prendre une partie en charge, tout comme l’aéroport.Mais le directeur reconnaît que les usagers vont forcément payer plus cher leur eau à partir de 2027, sans pouvoir dire de combien les tarifs augmenteront.

White House reiterates denial Trump authored Epstein letter

The White House continued to deny on Tuesday that President Donald Trump had authored a lewd birthday letter to disgraced financier Jeffrey Epstein, after the alleged note was published a day earlier.The Wall Street Journal reported in July on the existence of the alleged 2003 letter, prompting a $10 billion defamation suit from the president against the newspaper and its owners.The letter, a type-written message inserted into the sketched outline of a nude woman — with Trump’s alleged signature in the place of her pubic hair — was one of many notes sent by Epstein’s friends that his associate Ghislaine Maxwell had compiled into a book for his 50th birthday.On Monday, the House Oversight Committee published a copy of the book and other personal files subpoenaed from Epstein’s estate.”The president did not write that letter. He did not sign those documents. He maintains that position, and that position will be argued in court by his lawyers,” White House Press Secretary Karoline Leavitt told reporters Tuesday.Leavitt and other Trump allies contend that the signature on the 2003 letter is not authentic, pointing to differences with documents he has signed since he first became president in 2017.However, The New York Times on Monday published several letters signed by Trump from the late 1990s and early 2000s, in which his signature bears a striking resemblance to the 2003 letter.Asked if the White House would approve of a professional handwriting expert reviewing the documents, Leavitt said Tuesday: “Sure we would support that.”Epstein, a wealthy financier with high-level connections around the world, was convicted of sex offenses and found dead in his New York jail cell in 2019 while awaiting trial for alleged sex trafficking of underage girls recruited to provide him with sexual massages.Trump has been dogged for months by controversy surrounding the late sex offender, after his administration confirmed his death was a suicide and deemed the release of more case files unnecessary — despite having previously fanned long-running conspiracies of covered-up wrongdoing.Trump’s prior relationship with Epstein has also proved to be potent fodder for his political opponents, with the president and his allies seeking to downplay the whole saga as a Democratic “hoax.”After the publication of the letter on Monday, Leavitt posted on social media that “it’s very clear President Trump did not draw this picture, and he did not sign it.””This is FAKE NEWS to perpetuate the Democrat Epstein Hoax!” she said.Asked on Tuesday to clarify which aspect was a hoax — given the documents were provided by the Epstein estate — Leavitt said: “I did not say the documents are a hoax.”I said the entire narrative surrounding Jeffrey Epstein right now that is absorbing many of the liberal cable channels on television is a hoax that is being perpetuated by opportunistic Democrats… who are trying to push this hoax against the president of the United States.”

Apple lance ses iPhone 17, promesses de finesses et d’autonomie, sans révolution IA

Apple a présenté mardi sa nouvelle gamme d’iPhone 17, dont un modèle “Air” ultrafin, sans pour autant annoncer d’avancées majeures pour rattraper son retard dans l’intelligence artificielle (IA), à l’heure où la guerre commerciale sino-américaine renchérit ses coûts de production.Avec ses 5,6 mm, plus fin de 0,2 mm que son concurrent Galaxy S25 Edge de Samsung, “l’iPhone Air change complètement la donne”, a assuré le patron d’Apple, Tim Cook, dans une vidéo de présentation de plus d’une heure diffusée au siège californien de Cupertino et en ligne.Outre l’ultra finesse, des progrès sur l’autonomie et les objectifs photographiques sont les promesses principales de cette nouvelle gamme, également marquée par la généralisation de l’abandon des cartes SIM physiques au profit de leurs versions virtuelles eSIM.Sur l’intégration de l’IA, Apple a mis en avant son apport pour la prise de photos ou la gestion de l’autonomie et de la puissance de sa nouvelle génération d’iPhone, moteur de ses revenus qui lui assure une position dominante dans le marché haut de gamme.A la Bourse de New-York, le titre perdait 1,5% à 14h30 (19h30 GMT) à l’issue de la conférence.”Apple esquive le coeur de la course à l’armement sur l’IA” générative “en se positionnant comme un innovateur de toujours sur l’intégration matérielle de l’IA dans les puces et les appareils”, estime Gadjo Sevilla, analyste chez Emarketer. “L’avantage compétitif d’Apple reste ancré sur l’expérience du produit” complet plutôt que sur l’usage direct de l’IA par les utilisateurs, juge-t-il.Les smartphones rivaux, dotés du système Android de Google, “ont massivement amélioré l’intégration de l’IA” tandis que “le déploiement plus lent d’Apple” a poussé des consommateurs à retarder l’achat d’un nouvel iPhone, poursuivait la note.Il y a moins d’un an, Apple a lancé ses fonctionnalités d’IA, “Apple Intelligence”, qui ont déçu les utilisateurs, notamment les améliorations de l’assistant vocal, Siri, jugées trop minimes.Selon certains médias, l’entreprise prévoirait d’intégrer l’IA dans la recherche en ligne en 2026, en parallèle d’une refonte de Siri, mais ces affirmations n’ont pas été confirmées. Apple travaillerait aussi sur un partenariat avec Google pour améliorer son expertise en recherche et IA, selon d’autres articles de presse.- Ultra-fin -L’évènement de mardi était aussi l’occasion de présenter la 3e génération d’AirPods, les écouteurs haut de gamme de la marque, et ces nouveaux modèles d’Apple Watch, tournés en priorité vers les fonctionnalités de suivi de santé.Pour la plupart des observateurs, Apple a décidé de miser sur la finesse plutôt que sur la taille d’écran pour garder la main sur le marché haut de gamme. Un iPhone ultra-fin prépare ainsi le terrain à une éventuelle version pliable, dans les années à venir. Qui devrait toutefois affronter deux défis: une surcoût de production pour la prouesse technique et la réduction de l’espace pour la batterie.Les prix des nouveaux iPhone devraient augmenter aux Etats-Unis en raison des droits de douane imposés par le président Donald Trump, qui alourdissent les coûts de production en Chine, toujours le principal centre de fabrication de la marque à la pomme.L’impact financier de cette guerre commerciale est déjà considérable: le PDG Tim Cook a dévoilé que les droits de douane ont coûté 800 millions de dollars à Apple au dernier trimestre, avec un manque à gagner estimé à 1,1 milliard de dollars pour le trimestre en cours.

Apple lance ses iPhone 17, promesses de finesses et d’autonomie, sans révolution IA

Apple a présenté mardi sa nouvelle gamme d’iPhone 17, dont un modèle “Air” ultrafin, sans pour autant annoncer d’avancées majeures pour rattraper son retard dans l’intelligence artificielle (IA), à l’heure où la guerre commerciale sino-américaine renchérit ses coûts de production.Avec ses 5,6 mm, plus fin de 0,2 mm que son concurrent Galaxy S25 Edge de Samsung, “l’iPhone Air change complètement la donne”, a assuré le patron d’Apple, Tim Cook, dans une vidéo de présentation de plus d’une heure diffusée au siège californien de Cupertino et en ligne.Outre l’ultra finesse, des progrès sur l’autonomie et les objectifs photographiques sont les promesses principales de cette nouvelle gamme, également marquée par la généralisation de l’abandon des cartes SIM physiques au profit de leurs versions virtuelles eSIM.Sur l’intégration de l’IA, Apple a mis en avant son apport pour la prise de photos ou la gestion de l’autonomie et de la puissance de sa nouvelle génération d’iPhone, moteur de ses revenus qui lui assure une position dominante dans le marché haut de gamme.A la Bourse de New-York, le titre perdait 1,5% à 14h30 (19h30 GMT) à l’issue de la conférence.”Apple esquive le coeur de la course à l’armement sur l’IA” générative “en se positionnant comme un innovateur de toujours sur l’intégration matérielle de l’IA dans les puces et les appareils”, estime Gadjo Sevilla, analyste chez Emarketer. “L’avantage compétitif d’Apple reste ancré sur l’expérience du produit” complet plutôt que sur l’usage direct de l’IA par les utilisateurs, juge-t-il.Les smartphones rivaux, dotés du système Android de Google, “ont massivement amélioré l’intégration de l’IA” tandis que “le déploiement plus lent d’Apple” a poussé des consommateurs à retarder l’achat d’un nouvel iPhone, poursuivait la note.Il y a moins d’un an, Apple a lancé ses fonctionnalités d’IA, “Apple Intelligence”, qui ont déçu les utilisateurs, notamment les améliorations de l’assistant vocal, Siri, jugées trop minimes.Selon certains médias, l’entreprise prévoirait d’intégrer l’IA dans la recherche en ligne en 2026, en parallèle d’une refonte de Siri, mais ces affirmations n’ont pas été confirmées. Apple travaillerait aussi sur un partenariat avec Google pour améliorer son expertise en recherche et IA, selon d’autres articles de presse.- Ultra-fin -L’évènement de mardi était aussi l’occasion de présenter la 3e génération d’AirPods, les écouteurs haut de gamme de la marque, et ces nouveaux modèles d’Apple Watch, tournés en priorité vers les fonctionnalités de suivi de santé.Pour la plupart des observateurs, Apple a décidé de miser sur la finesse plutôt que sur la taille d’écran pour garder la main sur le marché haut de gamme. Un iPhone ultra-fin prépare ainsi le terrain à une éventuelle version pliable, dans les années à venir. Qui devrait toutefois affronter deux défis: une surcoût de production pour la prouesse technique et la réduction de l’espace pour la batterie.Les prix des nouveaux iPhone devraient augmenter aux Etats-Unis en raison des droits de douane imposés par le président Donald Trump, qui alourdissent les coûts de production en Chine, toujours le principal centre de fabrication de la marque à la pomme.L’impact financier de cette guerre commerciale est déjà considérable: le PDG Tim Cook a dévoilé que les droits de douane ont coûté 800 millions de dollars à Apple au dernier trimestre, avec un manque à gagner estimé à 1,1 milliard de dollars pour le trimestre en cours.

Apple lance ses iPhone 17, promesses de finesses et d’autonomie, sans révolution IA

Apple a présenté mardi sa nouvelle gamme d’iPhone 17, dont un modèle “Air” ultrafin, sans pour autant annoncer d’avancées majeures pour rattraper son retard dans l’intelligence artificielle (IA), à l’heure où la guerre commerciale sino-américaine renchérit ses coûts de production.Avec ses 5,6 mm, plus fin de 0,2 mm que son concurrent Galaxy S25 Edge de Samsung, “l’iPhone Air change complètement la donne”, a assuré le patron d’Apple, Tim Cook, dans une vidéo de présentation de plus d’une heure diffusée au siège californien de Cupertino et en ligne.Outre l’ultra finesse, des progrès sur l’autonomie et les objectifs photographiques sont les promesses principales de cette nouvelle gamme, également marquée par la généralisation de l’abandon des cartes SIM physiques au profit de leurs versions virtuelles eSIM.Sur l’intégration de l’IA, Apple a mis en avant son apport pour la prise de photos ou la gestion de l’autonomie et de la puissance de sa nouvelle génération d’iPhone, moteur de ses revenus qui lui assure une position dominante dans le marché haut de gamme.A la Bourse de New-York, le titre perdait 1,5% à 14h30 (19h30 GMT) à l’issue de la conférence.”Apple esquive le coeur de la course à l’armement sur l’IA” générative “en se positionnant comme un innovateur de toujours sur l’intégration matérielle de l’IA dans les puces et les appareils”, estime Gadjo Sevilla, analyste chez Emarketer. “L’avantage compétitif d’Apple reste ancré sur l’expérience du produit” complet plutôt que sur l’usage direct de l’IA par les utilisateurs, juge-t-il.Les smartphones rivaux, dotés du système Android de Google, “ont massivement amélioré l’intégration de l’IA” tandis que “le déploiement plus lent d’Apple” a poussé des consommateurs à retarder l’achat d’un nouvel iPhone, poursuivait la note.Il y a moins d’un an, Apple a lancé ses fonctionnalités d’IA, “Apple Intelligence”, qui ont déçu les utilisateurs, notamment les améliorations de l’assistant vocal, Siri, jugées trop minimes.Selon certains médias, l’entreprise prévoirait d’intégrer l’IA dans la recherche en ligne en 2026, en parallèle d’une refonte de Siri, mais ces affirmations n’ont pas été confirmées. Apple travaillerait aussi sur un partenariat avec Google pour améliorer son expertise en recherche et IA, selon d’autres articles de presse.- Ultra-fin -L’évènement de mardi était aussi l’occasion de présenter la 3e génération d’AirPods, les écouteurs haut de gamme de la marque, et ces nouveaux modèles d’Apple Watch, tournés en priorité vers les fonctionnalités de suivi de santé.Pour la plupart des observateurs, Apple a décidé de miser sur la finesse plutôt que sur la taille d’écran pour garder la main sur le marché haut de gamme. Un iPhone ultra-fin prépare ainsi le terrain à une éventuelle version pliable, dans les années à venir. Qui devrait toutefois affronter deux défis: une surcoût de production pour la prouesse technique et la réduction de l’espace pour la batterie.Les prix des nouveaux iPhone devraient augmenter aux Etats-Unis en raison des droits de douane imposés par le président Donald Trump, qui alourdissent les coûts de production en Chine, toujours le principal centre de fabrication de la marque à la pomme.L’impact financier de cette guerre commerciale est déjà considérable: le PDG Tim Cook a dévoilé que les droits de douane ont coûté 800 millions de dollars à Apple au dernier trimestre, avec un manque à gagner estimé à 1,1 milliard de dollars pour le trimestre en cours.

Macron nomme Sébastien Lecornu à Matignon, un proche chargé de négocier avec les partis

Emmanuel Macron a nommé mardi le minisre des Armées Sébastien Lecornu, son homme de confiance venu de la droite, à Matignon, le chargeant de trouver des “accords” avec les forces politiques pour préserver la “stabilité institutionnelle” du pays après la chute de François Bayrou avant de “proposer” un gouvernement.A 39 ans, l’ex-sénateur normand, inamovible dans les gouvernements d’Emmanuel Macron depuis 2017, devient son septième Premier ministre, et le cinquième depuis le début de son second quinquennat en 2022. Du jamais-vu dans une Ve République longtemps réputée pour sa stabilité mais entrée dans une crise sans précédent depuis la dissolution de l’Assemblée en juin 2024.Le président de la République, qui recevait mardi soir M. Lecornu, l’a “chargé de consulter les forces politiques représentées au Parlement en vue d’adopter un budget pour la Nation et bâtir les accords indispensables aux décisions des prochains mois”, a annoncé l’Elysée dans un communiqué. Le nouveau pensionnaire de Matignon a déjà entamé ses consultations, selon un conseiller de l’exécutif. “A la suite de ces discussions, il appartiendra au nouveau Premier ministre de proposer un gouvernement”, a ajouté la présidence.    “L’action du Premier ministre sera guidée par la défense de notre indépendance et de notre puissance, le service des Français et la stabilité politique et institutionnelle pour l’unité du pays”, a pouruivi l’Elysée.Le chef de l’Etat est “convaincu que sur ces bases une entente entre les forces politiques est possible dans le respect des convictions de chacun”, relève encore la présidence, alors que l’Assemblée est totalement éclatée depuis la dissolution ratée de 2024.La passation de pouvoir entre François Bayrou et le nouveau Premier ministre aura lieu mercredi à midi à Matignon. Elle coïncidera avec une journée de mobilisation pour bloquer le pays initiée par divers mouvements, avant une mobilisation syndicale le 18 septembre.Le chef des Républicains et ministre de l’Intérieur sortant Bruno Retailleau s’est aussitôt dit prêt à “trouver des accords” avec M. Lecornu afin de bâtir une “majorité nationale”, à défaut de majorité absolue, signifiant ainsi sa volonté de rester au gouvernement.- “Dernier cartouche”-Sébastien Lecornu “a les qualités” pour “discuter” et “trouver un accord” avec les autres partis, a jugé le premier chef de gouvernement d’Emmanuel Macron, Édouard Philippe, sur TF1.Le Rassemblement national et les Insoumis ont pour leur part dénoncé la proximité entre le président et son nouveau Premier ministre, promettant de continuer à manier la censure faute de changement de cap politique. “Le président tire la dernière cartouche du macronisme”, a ironisé Marine Le Pen sur X. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé “une triste comédie de mépris du Parlement” et appelé une nouvelle fois au “départ de Macron”. Une “provocation” et “un non respect total des Français”, a renchéri la patronne des Ecologistes Marine Tondelier, estimant que “tout ça va mal se terminer”.Les socialistes, possibles interlocuteurs pour un accord de non-censure après s’être porté candidats pour occuper eux-mêmes Matignon, ont dans l’immédiat jugé que le chef de l’Etat prenait “le risque de la colère sociale” et “du blocage institutionnel”. Après avoir reconnu la défaite de son camp aux législatives anticipées post-dissolution, tenté une semi-cohabitation avec l’opposant Les Républicains Michel Barnier puis avec le centriste Bayrou, Emmanuel Macron s’en remet donc à un macroniste pur sucre qui a grimpé les échelons jusqu’à devenir ministre des Armées en 2022.Déjà en décembre dernier, Emmanuel Macron avait voulu le nommer à Matignon, mais son allié historique François Bayrou avait fini par s’imposer à lui.Cette fois, le président n’a pas tergiversé malgré une offre de service de la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet, et cette nomination express semble indiquer qu’elle avait été soigneusement préparée en amont.A Sébastien Lecornu de résoudre désormais le casse-tête d’une Assemblée plus fragmentée que jamais, en suivant la demande du président de “travailler avec les socialistes” pour “élargir” l’assise de la fragile coalition avec la droite.- Concessions -Pour tenir, le futur gouvernement devra quoi qu’il en soit obtenir, a minima, une non-censure du PS, indispensable pour doter la France d’un budget pour 2026, dont la préparation vient de faire tomber le gouvernement sortant qui avait présenté un effort de 44 milliards d’euros. Le calendrier budgétaire risque déjà de dérailler en raison de cet énième soubresaut de la crise politique, après le retard inédit de l’an dernier.Et l’impasse politique risque d’agiter les marchés financiers, en attendant la décision de l’agence Fitch qui pourrait dégrader vendredi la note de la dette française. Mardi, la France a emprunté à échéance dix ans aussi cher que l’Italie, longtemps classée parmi les mauvais élèves en Europe. Selon un interlocuteur régulier d’Emmanuel Macron, ce dernier pourrait cette fois accepter que le Premier ministre fasse de réelles concessions aux socialistes, par exemple sur la taxation des plus riches, jusqu’ici un tabou pour lui.Emmanuel Macron le sait: s’il n’a que des cartes imparfaites entre les mains, l’atout qu’il a abattu risque d’être le dernier avant de devoir, en cas de nouvel échec, redissoudre l’Assemblée, comme l’y invite le Rassemblement national. En cas d’impasse prolongée, la pression monterait sur une démission d’Emmanuel Macron, espérée par l’extrême droite comme par La France insoumise.

Macron nomme Sébastien Lecornu à Matignon, un proche chargé de négocier avec les partis

Emmanuel Macron a nommé mardi le minisre des Armées Sébastien Lecornu, son homme de confiance venu de la droite, à Matignon, le chargeant de trouver des “accords” avec les forces politiques pour préserver la “stabilité institutionnelle” du pays après la chute de François Bayrou avant de “proposer” un gouvernement.A 39 ans, l’ex-sénateur normand, inamovible dans les gouvernements d’Emmanuel Macron depuis 2017, devient son septième Premier ministre, et le cinquième depuis le début de son second quinquennat en 2022. Du jamais-vu dans une Ve République longtemps réputée pour sa stabilité mais entrée dans une crise sans précédent depuis la dissolution de l’Assemblée en juin 2024.Le président de la République, qui recevait mardi soir M. Lecornu, l’a “chargé de consulter les forces politiques représentées au Parlement en vue d’adopter un budget pour la Nation et bâtir les accords indispensables aux décisions des prochains mois”, a annoncé l’Elysée dans un communiqué. Le nouveau pensionnaire de Matignon a déjà entamé ses consultations, selon un conseiller de l’exécutif. “A la suite de ces discussions, il appartiendra au nouveau Premier ministre de proposer un gouvernement”, a ajouté la présidence.    “L’action du Premier ministre sera guidée par la défense de notre indépendance et de notre puissance, le service des Français et la stabilité politique et institutionnelle pour l’unité du pays”, a pouruivi l’Elysée.Le chef de l’Etat est “convaincu que sur ces bases une entente entre les forces politiques est possible dans le respect des convictions de chacun”, relève encore la présidence, alors que l’Assemblée est totalement éclatée depuis la dissolution ratée de 2024.La passation de pouvoir entre François Bayrou et le nouveau Premier ministre aura lieu mercredi à midi à Matignon. Elle coïncidera avec une journée de mobilisation pour bloquer le pays initiée par divers mouvements, avant une mobilisation syndicale le 18 septembre.Le chef des Républicains et ministre de l’Intérieur sortant Bruno Retailleau s’est aussitôt dit prêt à “trouver des accords” avec M. Lecornu afin de bâtir une “majorité nationale”, à défaut de majorité absolue, signifiant ainsi sa volonté de rester au gouvernement.- “Dernier cartouche”-Sébastien Lecornu “a les qualités” pour “discuter” et “trouver un accord” avec les autres partis, a jugé le premier chef de gouvernement d’Emmanuel Macron, Édouard Philippe, sur TF1.Le Rassemblement national et les Insoumis ont pour leur part dénoncé la proximité entre le président et son nouveau Premier ministre, promettant de continuer à manier la censure faute de changement de cap politique. “Le président tire la dernière cartouche du macronisme”, a ironisé Marine Le Pen sur X. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé “une triste comédie de mépris du Parlement” et appelé une nouvelle fois au “départ de Macron”. Une “provocation” et “un non respect total des Français”, a renchéri la patronne des Ecologistes Marine Tondelier, estimant que “tout ça va mal se terminer”.Les socialistes, possibles interlocuteurs pour un accord de non-censure après s’être porté candidats pour occuper eux-mêmes Matignon, ont dans l’immédiat jugé que le chef de l’Etat prenait “le risque de la colère sociale” et “du blocage institutionnel”. Après avoir reconnu la défaite de son camp aux législatives anticipées post-dissolution, tenté une semi-cohabitation avec l’opposant Les Républicains Michel Barnier puis avec le centriste Bayrou, Emmanuel Macron s’en remet donc à un macroniste pur sucre qui a grimpé les échelons jusqu’à devenir ministre des Armées en 2022.Déjà en décembre dernier, Emmanuel Macron avait voulu le nommer à Matignon, mais son allié historique François Bayrou avait fini par s’imposer à lui.Cette fois, le président n’a pas tergiversé malgré une offre de service de la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet, et cette nomination express semble indiquer qu’elle avait été soigneusement préparée en amont.A Sébastien Lecornu de résoudre désormais le casse-tête d’une Assemblée plus fragmentée que jamais, en suivant la demande du président de “travailler avec les socialistes” pour “élargir” l’assise de la fragile coalition avec la droite.- Concessions -Pour tenir, le futur gouvernement devra quoi qu’il en soit obtenir, a minima, une non-censure du PS, indispensable pour doter la France d’un budget pour 2026, dont la préparation vient de faire tomber le gouvernement sortant qui avait présenté un effort de 44 milliards d’euros. Le calendrier budgétaire risque déjà de dérailler en raison de cet énième soubresaut de la crise politique, après le retard inédit de l’an dernier.Et l’impasse politique risque d’agiter les marchés financiers, en attendant la décision de l’agence Fitch qui pourrait dégrader vendredi la note de la dette française. Mardi, la France a emprunté à échéance dix ans aussi cher que l’Italie, longtemps classée parmi les mauvais élèves en Europe. Selon un interlocuteur régulier d’Emmanuel Macron, ce dernier pourrait cette fois accepter que le Premier ministre fasse de réelles concessions aux socialistes, par exemple sur la taxation des plus riches, jusqu’ici un tabou pour lui.Emmanuel Macron le sait: s’il n’a que des cartes imparfaites entre les mains, l’atout qu’il a abattu risque d’être le dernier avant de devoir, en cas de nouvel échec, redissoudre l’Assemblée, comme l’y invite le Rassemblement national. En cas d’impasse prolongée, la pression monterait sur une démission d’Emmanuel Macron, espérée par l’extrême droite comme par La France insoumise.