“Super Mario Bros.”, jeu culte de fans devenus parents, fête ses 40 ans

“Sans Mario, ma vie serait complètement différente” : collectionneur d’objets liés à la mascotte du géant japonais du jeu vidéo Nintendo, Kikai fête cette année ses 40 ans, comme la première aventure du héros moustachu sur console.Sorti au Japon le 13 septembre 1985, “Super Mario Bros.” a révolutionné cette industrie, en étant notamment l’un des premiers titres à faire évoluer son personnage horizontalement dans un univers coloré.”Mon père avait acheté le jeu et j’y joue depuis aussi longtemps que je me souvienne”, raconte à l’AFP Kikai, un Japonais qui vit près de Tokyo et qui a réuni dans son bureau “20 à 30.000 objets” liés à Mario.Figurines, peluches, tapis… Chez ce collectionneur, le visage rond et jovial du plombier est partout.Comme lui, plusieurs générations de joueurs se sont pris de passion pour ce personnage créé par le Japonais Shigeru Miyamoto et apparu pour la première fois en 1981 sous le nom de “Jumpman” dans le jeu d’arcade “Donkey Kong”.Il devient officiellement Mario en 1983 avec la borne d’arcade “Mario Bros.” puis accède à la célébrité grâce à “Super Mario Bros.”, succès mondial sorti sur la console Famicom (NES en Europe) de Nintendo et vendu à plus de 40 millions d’exemplaires.- “Accident heureux” -“C’est un accident heureux parce qu’au départ, ce personnage n’est pas du tout destiné à devenir une icône du jeu vidéo”, souligne Alexis Bross, co-auteur du livre “Générations Mario”.Salopette bleue pour mieux le distinguer, casquette rouge pour éviter d’avoir à animer ses cheveux… Au départ, le personnage créé est “purement fonctionnel, avec des contraintes techniques très fortes”, puisque Mario n’est alors composé que de quelques pixels sur un écran.Cette esthétique initiale inspire d’ailleurs depuis plus de 15 ans un street-artiste de Lyon, en France, dont les mosaïques mélangeant le héros de Nintendo avec le magicien Gandalf ou Dark Vador fleurissent dans les villes du monde entier.”Retrouver des éléments de ma console de jeu dans la rue, c’est amener dans le réel des choses qui sont immatérielles. Je trouvais ça assez fou”, raconte à l’AFP celui qui se fait appeler In The Woup, 39 ans, un masque de Mario vissé sur le visage pour préserver son anonymat.”Mario Kart”, “Mario Golf”, “Mario Tennis” : le personnage a connu de nombreuses aventures et déclinaisons, avec son frère Luigi et son ennemi Bowser, incarnant même la transition de la 2D vers la 3D du jeu vidéo au moment de la sortie de la Nintendo 64 en 1996.Progressivement, il va s’imposer comme une figure “transgénérationnelle” et “rassurante”, affirme Alexis Bross. “C’est un homme moyen, très proche de nous, qui n’a pas de pouvoir à l’origine et est un peu figé dans le temps”.- Multi-casquettes -Face aux succès du moment comme “Fortnite” ou “Roblox”, jeux particulièrement populaires chez les jeunes joueurs, Mario bénéficie de la “nostalgie des parents”, qui continuent d’acheter et de jouer avec leurs enfants, explique Rhys Elliott, analyste au cabinet Alinea.Conscient de cette situation, Nintendo vient ainsi de lancer au Japon une gamme de vêtements et d’accessoires à destination des tout-petits.Cette vague de produits dérivés va des sacs à dos aux montres de luxe, en passant par les Lego. Mario est même décliné en parcs d’attractions au Japon et aux Etats-Unis. Au cinéma, “Super Mario Bros, le film”, sorti en 2023, a été l’un des succès les plus importants de ces dernières années et rapporté plus de 1,3 milliard de dollars. Une suite est prévue pour 2026.Mais à 40 ans passés, fini de jouer le héros délivrant la princesse dans son château en échange d’un baiser. Face à l’émancipation des personnages féminins de Nintendo, désormais héroïnes de leurs propres titres, Mario “s’adapte à de nouvelles audiences et suit un petit peu les mouvements de la société”, observe Alexis Bross.En attendant un nouvel opus en 3D des aventures du plombier – le dernier remontant à 2017 avec “Super Mario Odyssey” -, il espère voir germer “une idée absolument nouvelle qui poserait un nouveau jalon dans l’histoire du jeu vidéo”.

“Super Mario Bros.”, jeu culte de fans devenus parents, fête ses 40 ans

“Sans Mario, ma vie serait complètement différente” : collectionneur d’objets liés à la mascotte du géant japonais du jeu vidéo Nintendo, Kikai fête cette année ses 40 ans, comme la première aventure du héros moustachu sur console.Sorti au Japon le 13 septembre 1985, “Super Mario Bros.” a révolutionné cette industrie, en étant notamment l’un des premiers titres à faire évoluer son personnage horizontalement dans un univers coloré.”Mon père avait acheté le jeu et j’y joue depuis aussi longtemps que je me souvienne”, raconte à l’AFP Kikai, un Japonais qui vit près de Tokyo et qui a réuni dans son bureau “20 à 30.000 objets” liés à Mario.Figurines, peluches, tapis… Chez ce collectionneur, le visage rond et jovial du plombier est partout.Comme lui, plusieurs générations de joueurs se sont pris de passion pour ce personnage créé par le Japonais Shigeru Miyamoto et apparu pour la première fois en 1981 sous le nom de “Jumpman” dans le jeu d’arcade “Donkey Kong”.Il devient officiellement Mario en 1983 avec la borne d’arcade “Mario Bros.” puis accède à la célébrité grâce à “Super Mario Bros.”, succès mondial sorti sur la console Famicom (NES en Europe) de Nintendo et vendu à plus de 40 millions d’exemplaires.- “Accident heureux” -“C’est un accident heureux parce qu’au départ, ce personnage n’est pas du tout destiné à devenir une icône du jeu vidéo”, souligne Alexis Bross, co-auteur du livre “Générations Mario”.Salopette bleue pour mieux le distinguer, casquette rouge pour éviter d’avoir à animer ses cheveux… Au départ, le personnage créé est “purement fonctionnel, avec des contraintes techniques très fortes”, puisque Mario n’est alors composé que de quelques pixels sur un écran.Cette esthétique initiale inspire d’ailleurs depuis plus de 15 ans un street-artiste de Lyon, en France, dont les mosaïques mélangeant le héros de Nintendo avec le magicien Gandalf ou Dark Vador fleurissent dans les villes du monde entier.”Retrouver des éléments de ma console de jeu dans la rue, c’est amener dans le réel des choses qui sont immatérielles. Je trouvais ça assez fou”, raconte à l’AFP celui qui se fait appeler In The Woup, 39 ans, un masque de Mario vissé sur le visage pour préserver son anonymat.”Mario Kart”, “Mario Golf”, “Mario Tennis” : le personnage a connu de nombreuses aventures et déclinaisons, avec son frère Luigi et son ennemi Bowser, incarnant même la transition de la 2D vers la 3D du jeu vidéo au moment de la sortie de la Nintendo 64 en 1996.Progressivement, il va s’imposer comme une figure “transgénérationnelle” et “rassurante”, affirme Alexis Bross. “C’est un homme moyen, très proche de nous, qui n’a pas de pouvoir à l’origine et est un peu figé dans le temps”.- Multi-casquettes -Face aux succès du moment comme “Fortnite” ou “Roblox”, jeux particulièrement populaires chez les jeunes joueurs, Mario bénéficie de la “nostalgie des parents”, qui continuent d’acheter et de jouer avec leurs enfants, explique Rhys Elliott, analyste au cabinet Alinea.Conscient de cette situation, Nintendo vient ainsi de lancer au Japon une gamme de vêtements et d’accessoires à destination des tout-petits.Cette vague de produits dérivés va des sacs à dos aux montres de luxe, en passant par les Lego. Mario est même décliné en parcs d’attractions au Japon et aux Etats-Unis. Au cinéma, “Super Mario Bros, le film”, sorti en 2023, a été l’un des succès les plus importants de ces dernières années et rapporté plus de 1,3 milliard de dollars. Une suite est prévue pour 2026.Mais à 40 ans passés, fini de jouer le héros délivrant la princesse dans son château en échange d’un baiser. Face à l’émancipation des personnages féminins de Nintendo, désormais héroïnes de leurs propres titres, Mario “s’adapte à de nouvelles audiences et suit un petit peu les mouvements de la société”, observe Alexis Bross.En attendant un nouvel opus en 3D des aventures du plombier – le dernier remontant à 2017 avec “Super Mario Odyssey” -, il espère voir germer “une idée absolument nouvelle qui poserait un nouveau jalon dans l’histoire du jeu vidéo”.

La flottille vers Gaza affirme avoir été “frappée” par un drone au large de Tunis, la Tunisie dément

La flottille vers Gaza a affirmé dans la nuit de lundi à mardi qu’un de ses bateaux avait été “frappé” par un drone au large de Tunis, ce que les autorités tunisiennes ont démenti en disant n’avoir détecté “aucun” engin.Le bateau “a été frappé par un drone dans les eaux tunisiennes”, a écrit sur Instagram la “Global Sumud Flotilla”, qui a pris la mer avec des militants et de l’aide humanitaire pour le territoire palestinien assiégé. Elle a partagé une vidéo provenant d’une caméra de surveillance du bateau, sur laquelle on entend un vrombissement. Puis on peut voir un militant lever les yeux, s’exclamer et reculer avant qu’une explosion ne se fasse entendre. Un éclair de lumière illumine ensuite la zone.Un journaliste de l’AFP arrivé rapidement à Sidi Bou Saïd, près de Tunis, a pu voir le bateau entouré par d’autres embarcations mais le feu n’était plus visible.Des centaines de personnes ont afflué vers le port de Sidi Bou Saïd en criant “Free, Free Palestine”.Le port de Sidi Bou Saïd se trouve non loin du palais présidentiel de Carthage.La flottille a affirmé que les six personnes à bord étaient saines et sauves, faisant état de dégâts matériels et dénonçant “des actes d’agression visant à faire dérailler (sa) mission”.Mais la Garde nationale tunisienne a affirmé à l’AFP n’avoir détecté “aucun drone”.”Selon les constatations préliminaires, un incendie s’est déclaré dans les gilets de sauvetage”, a dit à l’AFP Houcem Eddine Jebabli, son porte-parole. Les informations faisant état de la présence d’un drone “sont dénuées de tout fondement”, a insisté la Garde nationale dans un communiqué sur sa page officielle sur Facebook, émettant l’hypothèse que le feu ait pu être déclenché par un mégot de cigarette.- “Agression” -M. Jebabli avait initialement indiqué que le bateau se trouvait à 50 milles du port de Sidi Bou Saïd.Le militant brésilien Thiago Avila a publié dans une vidéo sur Instagram le témoignage d’un autre membre de la flottille assurant avoir vu un drone. “C’était à 100% un drone qui a lâché une bombe”, a affirmé ce militant, Miguel.La rapporteure spéciale de l’ONU pour les Territoires palestiniens, Francesca Albanese, qui vit en Tunisie et s’est rendue dans la nuit au port de Sidi Bou Saïd, a partagé sur X une vidéo de la caméra de surveillance du bateau.”1. Bruit de ce que l’équipage a identifié comme étant un drone. 2. L’équipage déclenche l’alerte et appelle à l’aide. 3. Explosion. A vous d’en tirer les conclusions”, a-t-elle écrit.”S’il est confirmé qu’il s’agit d’une attaque de drone, ce serait (…) une agression contre la Tunisie et la souveraineté tunisienne”, avait plus tôt dit Mme Albanese devant des journalistes au port de Sidi Bou Saïd.L’AFP a sollicité l’armée israélienne pour un commentaire, mais n’a pas obtenu de réponse dans l’immédiat.La bande de Gaza est le théâtre d’une guerre dévastatrice, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Les Nations Unies ont déclaré en août l’état de famine à Gaza, avertissant que 500.000 personnes se trouvent en situation “catastrophique”.Les navires de la Global Sumud Flotilla (“sumud” signifie “résilience” en arabe) ont prévu d’atteindre Gaza à la mi-septembre afin d’y acheminer de l’aide humanitaire, après deux tentatives bloquées par Israël en juin et juillet.  Le départ du convoi tunisien est prévu mercredi. Il a été reporté en raison des conditions météorologiques et du retard pris par la flottille partie de Barcelone, venue rejoindre les militants de Tunisie avant que tous les bateaux ne prennent la mer ensemble vers Gaza.ayj-ldf-bou-iba/vgu

La flottille vers Gaza affirme avoir été “frappée” par un drone au large de Tunis, la Tunisie dément

La flottille vers Gaza a affirmé dans la nuit de lundi à mardi qu’un de ses bateaux avait été “frappé” par un drone au large de Tunis, ce que les autorités tunisiennes ont démenti en disant n’avoir détecté “aucun” engin.Le bateau “a été frappé par un drone dans les eaux tunisiennes”, a écrit sur Instagram la “Global Sumud Flotilla”, qui a pris la mer avec des militants et de l’aide humanitaire pour le territoire palestinien assiégé. Elle a partagé une vidéo provenant d’une caméra de surveillance du bateau, sur laquelle on entend un vrombissement. Puis on peut voir un militant lever les yeux, s’exclamer et reculer avant qu’une explosion ne se fasse entendre. Un éclair de lumière illumine ensuite la zone.Un journaliste de l’AFP arrivé rapidement à Sidi Bou Saïd, près de Tunis, a pu voir le bateau entouré par d’autres embarcations mais le feu n’était plus visible.Des centaines de personnes ont afflué vers le port de Sidi Bou Saïd en criant “Free, Free Palestine”.Le port de Sidi Bou Saïd se trouve non loin du palais présidentiel de Carthage.La flottille a affirmé que les six personnes à bord étaient saines et sauves, faisant état de dégâts matériels et dénonçant “des actes d’agression visant à faire dérailler (sa) mission”.Mais la Garde nationale tunisienne a affirmé à l’AFP n’avoir détecté “aucun drone”.”Selon les constatations préliminaires, un incendie s’est déclaré dans les gilets de sauvetage”, a dit à l’AFP Houcem Eddine Jebabli, son porte-parole. Les informations faisant état de la présence d’un drone “sont dénuées de tout fondement”, a insisté la Garde nationale dans un communiqué sur sa page officielle sur Facebook, émettant l’hypothèse que le feu ait pu être déclenché par un mégot de cigarette.- “Agression” -M. Jebabli avait initialement indiqué que le bateau se trouvait à 50 milles du port de Sidi Bou Saïd.Le militant brésilien Thiago Avila a publié dans une vidéo sur Instagram le témoignage d’un autre membre de la flottille assurant avoir vu un drone. “C’était à 100% un drone qui a lâché une bombe”, a affirmé ce militant, Miguel.La rapporteure spéciale de l’ONU pour les Territoires palestiniens, Francesca Albanese, qui vit en Tunisie et s’est rendue dans la nuit au port de Sidi Bou Saïd, a partagé sur X une vidéo de la caméra de surveillance du bateau.”1. Bruit de ce que l’équipage a identifié comme étant un drone. 2. L’équipage déclenche l’alerte et appelle à l’aide. 3. Explosion. A vous d’en tirer les conclusions”, a-t-elle écrit.”S’il est confirmé qu’il s’agit d’une attaque de drone, ce serait (…) une agression contre la Tunisie et la souveraineté tunisienne”, avait plus tôt dit Mme Albanese devant des journalistes au port de Sidi Bou Saïd.L’AFP a sollicité l’armée israélienne pour un commentaire, mais n’a pas obtenu de réponse dans l’immédiat.La bande de Gaza est le théâtre d’une guerre dévastatrice, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.Les Nations Unies ont déclaré en août l’état de famine à Gaza, avertissant que 500.000 personnes se trouvent en situation “catastrophique”.Les navires de la Global Sumud Flotilla (“sumud” signifie “résilience” en arabe) ont prévu d’atteindre Gaza à la mi-septembre afin d’y acheminer de l’aide humanitaire, après deux tentatives bloquées par Israël en juin et juillet.  Le départ du convoi tunisien est prévu mercredi. Il a été reporté en raison des conditions météorologiques et du retard pris par la flottille partie de Barcelone, venue rejoindre les militants de Tunisie avant que tous les bateaux ne prennent la mer ensemble vers Gaza.ayj-ldf-bou-iba/vgu

London arms show opens under Israel cloud

A major arms fair opens Tuesday in London without the presence of Israeli government officials due to worsening diplomatic relations between Britain and Israel over the Gaza conflict.UK Prime Minister Keir Starmer’s administration excluded the officials from the four-day event, but not the 51 Israeli defence companies that are set to attend including major arms manufacturer Elbit.State-owned Rafael and Israel Aerospace Industries will also have exhibitions, making Israel the fifth-largest national contingent after the UK, United States, Australia and Germany.A coalition of more than 100 grassroots organisations and activist groups, including supporters of the Palestinians and anti-arms protestors, are expected to descend on the Excel London exhibition centre in the British capital, which is hosting the biennial DSEI UK trade fair.Israeli companies exhibiting “should be investigated for crimes against humanity, not invited to profit from the unspeakable devastation they have caused in Gaza”, Campaign Against Arms Trade spokesperson Emily Apple said in a statement.Britain’s defence ministry announced at the end of August that no Israeli government delegation had been invited, citing Israel’s “decision to further escalate its military operation in Gaza”, where Israel is battling to crush Hamas militants.Israel slammed the exclusion of its officials from the Defence and Security Equipment International (DSEI) fair as “discrimination”.- Israeli president visits -At the same time, Israeli President Isaac Herzog is due in London on Tuesday for a three-day official visit “to show solidarity with the Jewish community, which is under severe attack and facing a wave of antisemitism”, his office said Monday.The arms fair “includes unrivalled access to international governments, ministries of defence… alongside all UK front line commands”, according to the DSEI UK website.A record number of exhibitors and visitors are expected at the event, as global conflicts including the Russia-Ukraine war have prompted European and other governments to ramp up military spending.France, which is also represented at the show, had in June blocked access to the stands of several Israeli arms manufacturers at the Paris Air show for displaying what it termed “offensive weapons”.Labour leader Starmer has said Britain will formally recognise a Palestinian state later this month if Israel does not take steps, including agreeing to a ceasefire in the Gaza war, which was sparked by the Hamas attack on Israel in October 2023.London has suspended trade talks with Israel over the conflict, as well as some export licences for arms used in Gaza, but some UK-made parts, such as components for Israeli F-35 jets, are still exported.

Népal: réseaux sociaux rouverts et enquête après des manifestations meurtrières

Le gouvernement népalais a rétabli mardi le fonctionnement des réseaux sociaux et ordonné une enquête au lendemain de la mort lundi de 19 personnes lors de manifestations contre leur blocage sévèrement réprimées par la police.A l’issue d’une réunion d’urgence, le Premier ministre KP Sharma Oli a promis dans la nuit qu’une commission chargée “d’analyser les événements (…) leur déroulement et leurs causes” rendrait des conclusions “sous quinze jours pour empêcher que de tels accidents se reproduisent”.Le chef du gouvernement s’est dit “profondément attristé” par ce qu’il a qualifié de “tragique incident”.Dès le petit matin mardi, la plupart des plateformes de réseaux sociaux étaient à nouveau opérationnelles, a constaté une journaliste de l’AFP.Cité par les médias locaux, le ministre de la Communication Prithvi Subba Gurung a confirmé que le gouvernement avait levé le blocage lors d’une réunion d’urgence qui s’est tenue lundi soir.La semaine dernière, son administration avait suspendu 26 plateformes, dont Facebook, Youtube, X et Linkedin, qui ne s’étaient pas enregistrées auprès de lui dans les délais, provoquant la colère et la frustration de millions de leurs usagers.Lundi matin, des milliers de jeunes se sont rassemblés dans les rues de Katmandou et d’autres villes pour exiger le rétablissement de leur réseau favori et dénoncer le fléau de la corruption qui, selon eux, mine le petit pays himalayen.- Tirs à balles réelles -A Katmandou, la situation a dérapé lorsque les forces de l’ordre ont empêché le cortège de s’approcher du parlement avec force gaz lacrymogènes, canons à eau, matraques, balles en caoutchouc et tirs à balles réelles, selon des journalistes de l’AFP et des témoins.Au moins 17 manifestants ont été tués et plus de 400 personnes, dont une centaine de policiers, blessées dans la capitale, selon un bilan du porte-parole de la police, Shekhar Khanal.”La situation a été causée par l’infiltration dans le cortège d’éléments animés par divers intérêts personnels”, a affirmé le Premier ministre.Deux autres personnes ont été tuées lors d’une manifestation dans le district de Sunsari, dans l’est du Népal, ont rapporté les médias locaux.”Les gens jetaient des pierres quand, soudain, j’ai été touché par une balle”, a raconté lundi à l’AFP Ronish Regmi, un étudiant de 20 ans hospitalisé dans la capitale. “Quand j’ai repris mes esprits, j’étais dans une ambulance”, a-t-il ajouté.”Le gouvernement n’a pas hésité à recourir à la force”, a rapporté un autre blessé, Iman Magar, 20 ans. “Ce n’était pas une balle en caoutchouc mais une balle en métal et elle a emporté une partie de ma main”, a-t-il poursuivi.Amnesty International a exigé “une enquête complète, indépendante et impartiale” sur les circonstances de l’intervention de la police.La porte-parole du bureau des droits de l’Homme de l’ONU, Ravina Shamdasani, a fait de même, se déclarant “choquée par les morts et les blessés”.- Protection -Le gouvernement avait annoncé jeudi le blocage des réseaux sociaux en application d’un arrêt rendu en 2023 par la Cour suprême exigeant qu’elles nomment un représentant local et une personne chargée de réguler leurs contenus.”Le gouvernement ne souhaitait pas bloquer l’usage des médias sociaux”, a répété le Premier ministre dans sa déclaration. “Il souhaite simplement protéger le cadre de leur utilisation”, a-t-il insisté, “ce n’était pas la peine de manifester pour ça”.Motivées initialement par le blocage, les manifestations de lundi ont largement viré à la dénonciation de la corruption des autorités.”Nous dénonçons aussi la corruption institutionnalisée au Népal”, a déclaré lundi à l’AFP un étudiant, Yujan Rajbhandari, 24 ans, qui défilait dans les rues de Katmandou.”Cette décision traduit les pratiques autoritaires du gouvernement et nous voulons que ça change”, a renchéri un autre, Ikshama Tumrok, 20 ans.Depuis l’entrée en vigueur du blocage, les plateformes encore en service, comme Tik Tok, sont inondées de vidéos mettant en cause la vie luxueuse des enfants de responsables politiques.Le blocage décrété la semaine dernière n’est pas inédit au Népal.En juillet dernier, le gouvernement avait déjà suspendu la messagerie Telegram en raison, selon lui, d’une hausse des fraudes en ligne.pm-pa/lgo   

Les iPhone et l’IA, probables vedettes des nouveautés d’Apple

La présentation de la nouvelle gamme d’iPhone est attendue mardi dans la Silicon Valley, à l’heure où la guerre commerciale sino-américaine renchérit les coûts de production d’Apple, sous pression pour rattraper son retard dans l’intelligence artificielle (IA).Comme à son habitude, le constructeur californien est resté silencieux sur le contenu de l’événement organisé à son siège de Cupertino, au moment où il dévoile sa nouvelle génération d’iPhone, moteur de ses revenus.Malgré la position dominante des iPhone dans le haut de gamme, Apple doit encore prouver qu’il peut suivre le rythme dans la course à l’IA générative.”Apple est vu comme étant un retardataire dans la grande fête de l’IA, ce qui représente un défi majeur” pour le géant technologique, notent les analystes de l’agence Canalys.Les smartphones rivaux, dotés du système Android soutenu par Google, “ont massivement amélioré l’intégration de l’IA” tandis que “le déploiement plus lent d’Apple” a poussé des consommateurs à retarder l’achat d’un nouvel iPhone, poursuit la note.Il y a moins d’un an, Apple a lancé ses fonctionnalités d’IA, “Apple Intelligence”, qui ont déçu les utilisateurs, notamment les améliorations de l’assistant vocal, Siri, jugées trop minimes.Selon certains médias, l’entreprise prévoirait d’intégrer l’IA dans la recherche en ligne en 2026, en parallèle d’une refonte de Siri, mais ces affirmations n’ont pas été confirmées. Apple travaillerait aussi sur un partenariat avec Google pour améliorer son expertise en recherche et IA, selon d’autres articles de presse.”Je serai surpris s’il y a une annonce majeure sur la stratégie IA d’Apple”, prévient Thomas Husson, analyste chez Forrester. “J’ai peur que l’approche d’innovation incrémentale d’Apple avec l’iPhone 17 commence à atteindre ses limites – surtout pour ceux qui ont soif de plus d’innovation”, estime-t-il dans une note.- Ultra-fin -L’attraction principale mardi devrait être les nouveaux modèles d’iPhone, en particulier une variante ultra-fine nommée “Air”.La plupart des observateurs y voient un pivot stratégique: Apple mise sur la finesse plutôt que sur la taille d’écran pour garder la main sur le marché haut de gamme. Un iPhone ultra-fin pourrait aussi préparer le terrain à une version pliable, dans les années à venir. Qui devrait toutefois affronter deux défis: une surcoût de production pour la prouesse technique et la réduction de l’espace pour la batterie.Les prix des nouveaux iPhone devraient augmenter aux Etats-Unis en raison des droits de douane imposés par le président Donald Trump, qui alourdissent les coûts de production en Chine, toujours le principal centre de fabrication de la marque à la pomme.”Apple navigue dans un équilibre délicat entre ses deux plus grands marchés – les États-Unis et la Chine – au milieu de tensions commerciales croissantes”, souligne Canalys.L’impact financier de cette guerre commerciale est déjà considérable: le PDG Tim Cook a dévoilé que les droits de douane ont coûté 800 millions de dollars à Apple au dernier trimestre, avec un manque à gagner estimé à 1,1 milliard de dollars pour le trimestre en cours.

Les iPhone et l’IA, probables vedettes des nouveautés d’Apple

La présentation de la nouvelle gamme d’iPhone est attendue mardi dans la Silicon Valley, à l’heure où la guerre commerciale sino-américaine renchérit les coûts de production d’Apple, sous pression pour rattraper son retard dans l’intelligence artificielle (IA).Comme à son habitude, le constructeur californien est resté silencieux sur le contenu de l’événement organisé à son siège de Cupertino, au moment où il dévoile sa nouvelle génération d’iPhone, moteur de ses revenus.Malgré la position dominante des iPhone dans le haut de gamme, Apple doit encore prouver qu’il peut suivre le rythme dans la course à l’IA générative.”Apple est vu comme étant un retardataire dans la grande fête de l’IA, ce qui représente un défi majeur” pour le géant technologique, notent les analystes de l’agence Canalys.Les smartphones rivaux, dotés du système Android soutenu par Google, “ont massivement amélioré l’intégration de l’IA” tandis que “le déploiement plus lent d’Apple” a poussé des consommateurs à retarder l’achat d’un nouvel iPhone, poursuit la note.Il y a moins d’un an, Apple a lancé ses fonctionnalités d’IA, “Apple Intelligence”, qui ont déçu les utilisateurs, notamment les améliorations de l’assistant vocal, Siri, jugées trop minimes.Selon certains médias, l’entreprise prévoirait d’intégrer l’IA dans la recherche en ligne en 2026, en parallèle d’une refonte de Siri, mais ces affirmations n’ont pas été confirmées. Apple travaillerait aussi sur un partenariat avec Google pour améliorer son expertise en recherche et IA, selon d’autres articles de presse.”Je serai surpris s’il y a une annonce majeure sur la stratégie IA d’Apple”, prévient Thomas Husson, analyste chez Forrester. “J’ai peur que l’approche d’innovation incrémentale d’Apple avec l’iPhone 17 commence à atteindre ses limites – surtout pour ceux qui ont soif de plus d’innovation”, estime-t-il dans une note.- Ultra-fin -L’attraction principale mardi devrait être les nouveaux modèles d’iPhone, en particulier une variante ultra-fine nommée “Air”.La plupart des observateurs y voient un pivot stratégique: Apple mise sur la finesse plutôt que sur la taille d’écran pour garder la main sur le marché haut de gamme. Un iPhone ultra-fin pourrait aussi préparer le terrain à une version pliable, dans les années à venir. Qui devrait toutefois affronter deux défis: une surcoût de production pour la prouesse technique et la réduction de l’espace pour la batterie.Les prix des nouveaux iPhone devraient augmenter aux Etats-Unis en raison des droits de douane imposés par le président Donald Trump, qui alourdissent les coûts de production en Chine, toujours le principal centre de fabrication de la marque à la pomme.”Apple navigue dans un équilibre délicat entre ses deux plus grands marchés – les États-Unis et la Chine – au milieu de tensions commerciales croissantes”, souligne Canalys.L’impact financier de cette guerre commerciale est déjà considérable: le PDG Tim Cook a dévoilé que les droits de douane ont coûté 800 millions de dollars à Apple au dernier trimestre, avec un manque à gagner estimé à 1,1 milliard de dollars pour le trimestre en cours.

Major social media sites back online in Nepal after deadly protests

Nepal rolled back its social media ban on Tuesday, a day after at least 19 people were killed in protests demanding that the government lift its restrictions and tackle corruption.All major social media apps were working, an AFP reporter in Kathmandu said, as the government ordered a probe into the violence that saw police launch a deadly crackdown on protesters.Several social media sites — including Facebook, YouTube and X — were blocked on Friday in the Himalayan nation of 30 million people, after the government blocked 26 unregistered platforms.The ban sparked widespread fury, especially among the younger generation who rely heavily on the apps for communication. Many took to the streets on Monday demanding it be repealed.Amnesty International said live ammunition had been used against protesters, and the United Nations demanded a swift and transparent probe.One eyewitness said she had “never seen such a disturbing situation” at the hospital where dozens of the 400 injured were treated.”Tear gas entered the hospital area as well, making it difficult for doctors to work,” said Ranjana Nepal, information officer at the Civil Hospital, speaking during the protests.- ‘Silencing an entire generation’ -Prime Minister KP Sharma Oli, 73, in a letter issued overnight, after an emergency cabinet meeting where the interior minister resigned, said he was “deeply saddened” by the deaths.”The government was not in favour of stopping the use of social media and will ensure an environment for its use”, Oli wrote in a letter, adding that an “investigation committee will be formed to investigate and analyse” the protests.Nepal’s Minister for Communication Prithvi Subba Gurung was quoted by local media as saying that the government has withdrawn its ban.The ban fed into anger at the government in a country where unemployment hovers around 10 percent and GDP per capita at just $1,447, according to the World Bank.Crowds held protests on Monday in the capital and other cities.Police in Kathmandu clashed with the crowds when protesters pushed through barbed wire and tried to storm into a restricted area near parliament.Seventeen people were killed in Kathmandu, police said, and two more in the eastern district of Sunsari, according to local media.Kathmandu police spokesman Shekhar Khanal said about 400 people were injured, including more than 100 police.Since Friday, videos contrasting the struggles of ordinary Nepalis with the children of politicians flaunting luxury goods and expensive vacations have gone viral on TikTok, which was not blocked.Popular platforms such as Instagram have millions of users in Nepal who rely on them for entertainment, news and business.”This isn’t just about social media — it’s about trust, corruption, and a generation that refuses to stay silent,” the Kathmandu Post newspaper wrote.”Gen Z grew up with smartphones, global trends, and promises of a federal, prosperous Nepal,” it added.”For them, digital freedom is personal freedom. Cutting off access feels like silencing an entire generation.”Nepal has restricted access to popular online platforms in the past.The government blocked access to the Telegram messaging app in July, citing a rise in online fraud and money laundering.It lifted a nine-month ban on TikTok in August last year after the platform agreed to comply with Nepali regulations.