La Bourse de Paris avance au rythme des résultats

La Bourse de Paris évolue en petite hausse, les investisseurs digérant une nouvelle série de résultats d’entreprises, dont le poids lourd du luxe Kering, sur fond de tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.Vers 10H00, l’indice vedette de la place parisienne prenait 0,53%, soit un gain de 43,29 points, pour s’établir à 8.250,16 points. Mercredi, le CAC 40 avait cédé 0,63%, pour terminer à 8.206,87 points.”La proposition de l’administration Trump d’imposer de nouvelles restrictions sur les exportations de logiciels vers la Chine a ravivé les craintes d’une nouvelle escalade commerciale”, a commenté Patrick Munnelly, analyste de Tickmill Group.Le président américain Donald Trump va entamer à la fin de la semaine une importante tournée en Asie, qui devrait être marquée par une rencontre très attendue avec son homologue chinois Xi Jinping. M. Trump a toutefois soufflé le chaud et le froid au sujet de ces discussions, estimant cette semaine qu’elles pourraient “peut-être” ne pas se tenir.Les investisseurs digèrent par ailleurs une nouvelle salve de résultats d’entreprises.Kering se démarqueLe groupe de luxe Kering était en forte hausse au lendemain de la publication de ses ventes au troisième trimestre, en baisse de 10% à 3,4 milliards d’euros, mais au-dessus des attentes du marché.Le titre prenait 8,48% à 344,20 euros, vers 09H50, prenant largement la tête de l’indice vedette CAC 40.Série de cartons rougesL’éditeur français de logiciels Dassault Systèmes (-14,18% à 25,85 euros vers 09H50) chutait après avoir revu en baisse ses objectifs pour 2025 à cause d’une croissance moins rapide qu’espéré.Le groupe de restauration collective et de services Sodexo (-9,71% à 50,70 euros) chutait après avoir clos son exercice 2024-2025 sur un bénéfice net de 695 millions d’euros, en baisse de 5,8% par rapport à celui de l’année précédente. “Le point clé aujourd’hui concerne les prévisions faibles pour l’exercice 2026”, estiment les analystes de Jefferies dans une note.Le distributeur Carrefour (-4,30% à 12,90 euros) plongeait à la suite de l’annonce d’un chiffre d’affaires de 22,6 milliards d’euros au troisième trimestre, en recul de 1,5%, pénalisé par l’évolution des changes en Amérique latine.Le groupe franco-italien STMicroelectronics (-3,26% à 24,66 euros), spécialisé dans les semi-conducteurs, a vu son titre fortement baisser, de plus de 5%, à l’ouverture de la Bourse, dans le sillage de la publication d’un bénéfice net en baisse de 32,3% au troisième trimestre.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Les leaders de l’UE à Bruxelles pour un moment de clarification sur le climat

L’Union européenne va-t-elle renoncer à certaines de ses ambitions climatiques au nom de la protection de ses industries, soumises à une concurrence internationale féroce? Cette question brûlante sera au cœur des discussions entre les 27 dirigeants jeudi à Bruxelles, avec une échéance très serrée pour l’arbitrer.”Je pense qu’il y aura un échange très vif à ce sujet”, prédit un diplomate européen.Deux dossiers illustrent parfaitement à quel point l’équilibre que les Européens recherchent, entre climat et compétitivité, est précaire.- “Petite fenêtre de tir” -L’adoption d’un objectif commun pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en 2040, d’abord. Les Européens ont ici particulièrement du mal à s’entendre, mais veulent afficher un front uni avant la grand-messe du climat au Brésil, début novembre.Un blocage persiste sur la proposition de la Commission européenne de réduire ces émissions de 90% par rapport à 1990.Le Danemark, la Suède et l’Espagne poussent pour, mais des pays comme la Hongrie et la République tchèque sont contre au nom de la défense de leur industrie. La France reste prudente.”Les dirigeants disposent d’une petite fenêtre de tir pour sortir de l’impasse et envoyer un signal clair avant la COP30″, estime Elisa Giannelli, du think tank E3G.La Commission a fait un geste début juillet, en proposant une  flexibilité dans le mode de calcul: la possibilité d’acquérir des crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, qui financeraient des projets en dehors de l’Europe. Mais cette concession n’a pas suffi.Aucune décision formelle n’est attendue sur ce point lors des échanges entre les 27 chefs d’Etat et de gouvernement à Bruxelles. Le sommet est davantage vu comme un moment de clarification, avant une réunion capitale, prévue le 4 novembre.- La croisade de Merz -Autre dossier essentiel: l’interdiction de vendre des voitures thermiques neuves dans l’UE à partir de 2035. Cette mesure est de loin la plus symbolique du Pacte vert européen, cet ensemble de textes qui doit permettre au continent d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. C’est probablement la plus tangible pour les consommateurs européens aussi. Mais elle est vivement contestée par les constructeurs automobiles, qui réclament à cor et à cri un assouplissement des règles.Ils ont dans cette croisade le soutien du chancelier allemand Friedrich Merz, qui a jeté un pavé dans la mare début octobre en s’engageant à “tout faire” pour lever cette interdiction de vente de voitures en 2035. La France et l’Espagne s’opposent à cette initiative, plaidant plutôt pour une flexibilité pour le secteur.- “Changement de mentalité” -Bousculée par la poussée de l’extrême droite aux élections européennes de juin 2024, l’UE est de fait beaucoup moins allante sur les enjeux environnementaux qu’il y a quelques années.L’écologie peine à trouver une place dans l’agenda, dans un contexte géopolitique tendu.”Il y a un changement de mentalité, c’est assez évident”, estime un diplomate européen. “Personne ne remet en question la nécessité de lutter contre le changement climatique. Mais la manière d’y parvenir a changé”.Certains scientifiques rétorquent toutefois que cet arbitrage entre ambitions climatiques et protection de l’industrie n’est pas nécessaire.”Il est scientifiquement prouvé qu’un objectif climatique ambitieux pour 2040 est compatible avec la prospérité économique”, défendent 2.000 d’entre eux dans une missive envoyée aux chefs d’État en amont du sommet.Sous la pression d’industriels, de plusieurs États membres mais au grand dam des ONG, l’Union européenne a en parallèle lancé la révision de plusieurs textes très ambitieux, qu’elle a adopté il y quelques années seulement, portant notamment sur la déforestation ou le droit de vigilance des entreprises. 

Les leaders de l’UE à Bruxelles pour un moment de clarification sur le climat

L’Union européenne va-t-elle renoncer à certaines de ses ambitions climatiques au nom de la protection de ses industries, soumises à une concurrence internationale féroce? Cette question brûlante sera au cœur des discussions entre les 27 dirigeants jeudi à Bruxelles, avec une échéance très serrée pour l’arbitrer.”Je pense qu’il y aura un échange très vif à ce sujet”, prédit un diplomate européen.Deux dossiers illustrent parfaitement à quel point l’équilibre que les Européens recherchent, entre climat et compétitivité, est précaire.- “Petite fenêtre de tir” -L’adoption d’un objectif commun pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en 2040, d’abord. Les Européens ont ici particulièrement du mal à s’entendre, mais veulent afficher un front uni avant la grand-messe du climat au Brésil, début novembre.Un blocage persiste sur la proposition de la Commission européenne de réduire ces émissions de 90% par rapport à 1990.Le Danemark, la Suède et l’Espagne poussent pour, mais des pays comme la Hongrie et la République tchèque sont contre au nom de la défense de leur industrie. La France reste prudente.”Les dirigeants disposent d’une petite fenêtre de tir pour sortir de l’impasse et envoyer un signal clair avant la COP30″, estime Elisa Giannelli, du think tank E3G.La Commission a fait un geste début juillet, en proposant une  flexibilité dans le mode de calcul: la possibilité d’acquérir des crédits carbone internationaux, à hauteur de 3% du total, qui financeraient des projets en dehors de l’Europe. Mais cette concession n’a pas suffi.Aucune décision formelle n’est attendue sur ce point lors des échanges entre les 27 chefs d’Etat et de gouvernement à Bruxelles. Le sommet est davantage vu comme un moment de clarification, avant une réunion capitale, prévue le 4 novembre.- La croisade de Merz -Autre dossier essentiel: l’interdiction de vendre des voitures thermiques neuves dans l’UE à partir de 2035. Cette mesure est de loin la plus symbolique du Pacte vert européen, cet ensemble de textes qui doit permettre au continent d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. C’est probablement la plus tangible pour les consommateurs européens aussi. Mais elle est vivement contestée par les constructeurs automobiles, qui réclament à cor et à cri un assouplissement des règles.Ils ont dans cette croisade le soutien du chancelier allemand Friedrich Merz, qui a jeté un pavé dans la mare début octobre en s’engageant à “tout faire” pour lever cette interdiction de vente de voitures en 2035. La France et l’Espagne s’opposent à cette initiative, plaidant plutôt pour une flexibilité pour le secteur.- “Changement de mentalité” -Bousculée par la poussée de l’extrême droite aux élections européennes de juin 2024, l’UE est de fait beaucoup moins allante sur les enjeux environnementaux qu’il y a quelques années.L’écologie peine à trouver une place dans l’agenda, dans un contexte géopolitique tendu.”Il y a un changement de mentalité, c’est assez évident”, estime un diplomate européen. “Personne ne remet en question la nécessité de lutter contre le changement climatique. Mais la manière d’y parvenir a changé”.Certains scientifiques rétorquent toutefois que cet arbitrage entre ambitions climatiques et protection de l’industrie n’est pas nécessaire.”Il est scientifiquement prouvé qu’un objectif climatique ambitieux pour 2040 est compatible avec la prospérité économique”, défendent 2.000 d’entre eux dans une missive envoyée aux chefs d’État en amont du sommet.Sous la pression d’industriels, de plusieurs États membres mais au grand dam des ONG, l’Union européenne a en parallèle lancé la révision de plusieurs textes très ambitieux, qu’elle a adopté il y quelques années seulement, portant notamment sur la déforestation ou le droit de vigilance des entreprises. 

La Corée du Nord confirme un tir de missiles hypersoniques, une semaine avant le sommet de l’Apec

La Corée du Nord a confirmé jeudi avoir testé des missiles hypersoniques présentés comme de l'”armement de pointe”, afin de mettre à l’essai ses capacités de défense contre les “ennemis potentiels” du régime.Le lancement de missiles a été détecté mercredi par l’armée sud-coréenne.La Corée du Nord a affirmé que les deux “projectiles hypersoniques” avaient décollé au sud de la capitale, Pyongyang, et atteint une cible dans le nord-est du pays.Les médias nord-coréens n’ont cependant pas communiqué de détails sur la portée, la trajectoire ou la vitesse en vol des missiles.La manœuvre est survenue à une semaine seulement du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) convoqué dans la ville sud-coréenne de Gyeongju où sont attendus plusieurs dirigeants, dont le président américain Donald Trump.L’absence de Kim Jong Un lors du lancement pourrait indiquer que Pyongyang cherchait à “atténuer” son incidence, a déclaré à l’AFP Yang Moo-jin, ancien président de l’Université des études nord-coréennes de Séoul.”Cependant, compte tenu de sa portée, le missile hypersonique est destiné à viser le Sud”, a-t-il souligné, en insistant sur le contexte de l’Apec.Un haut responsable militaire du régime cité par l’agence officielle KCNA, Pak Jong Chon, a affirmé que “ce nouveau système d’armement de pointe (était) une preuve évidente de l’amélioration constante des capacités techniques d’autodéfense” de la Corée du Nord.Ce test visait à renforcer “la durabilité et l’efficacité de la dissuasion stratégique contre les ennemis potentiels”, a rapporté l’agence.Sur des images diffusées par KCNA, on peut voir un missile volant dans les airs avant de frapper une cible et d’exploser dans un nuage de fumée.Les missiles hypersoniques se propulsent à plus de cinq fois la vitesse du son et peuvent manœuvrer en plein vol, ce qui les rend plus difficiles à suivre et intercepter.Ce type de missile a été déployé cette année en Ukraine par la Russie, avec laquelle la Corée du Nord a récemment renforcé ses liens, et par l’Iran contre Israël.

Excédés par Poutine, les Etats-Unis et l’UE sanctionnent le pétrole russe

Donald Trump a laissé éclater son exaspération mercredi envers Vladimir Poutine et annoncé des sanctions qualifiées “d’énormes” contre le secteur pétrolier russe, dans l’espoir d’amener Moscou à mettre fin à la guerre en Ukraine.En parallèle, l’Union européenne a annoncé mercredi avoir trouvé un accord pour durcir ses sanctions sur les hydrocarbures russes et tarir les ressources du Kremlin.”Ce sont des sanctions énormes (…) Et nous espérons qu’elles ne dureront pas trop longtemps. Nous espérons qu’un terme sera mis à la guerre”, a affirmé le président américain en recevant le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, dans le Bureau ovale de la Maison Blanche.Des annonces saluées par Olga Stefanishyna, ambassadrice d’Ukraine aux Etats-Unis. “Cette décision s’aligne pleinement avec la position constante de l’Ukraine selon laquelle la paix ne peut être obtenue que par la force et en exerçant une pression maximale sur l’agresseur à l’aide de tous les outils internationaux disponibles”, a-t-elle affirmé.Donald Trump, qui s’est refusé pendant de longs mois à décider de ces sanctions, a estimé que ses conversations avec le président russe n’allaient “nulle part”, au lendemain du report sine die d’une rencontre entre eux envisagée à Budapest.”A chaque fois que je parle avec Vladimir, nous avons de bonnes conversations mais ensuite elles ne vont nulle part”, a-t-il affirmé.Peu avant, le ministre américain des Finances Scott Bessent avait annoncé des sanctions contre les géants pétroliers russes Rosneft et Lukoil, “qui financent la machine de guerre du Kremlin”, invoquant le “refus du président Poutine d’arrêter cette guerre insensée”.Les sanctions impliquent un gel de tous les actifs de Rosneft et Lukoil aux États-Unis ainsi qu’une interdiction à toutes les entreprises américaines de faire des affaires avec les deux géants pétroliers russes.Elles ont fait bondir jeudi de près de 3% les cours du pétrole au début des échanges asiatiques, attisant les craintes de tensions sur l’offre d’or noir.Pour autant, les Etats-Unis ne ferment pas la porte à une rencontre avec les Russes, a assuré le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio tard mercredi. “Nous serons toujours intéressés par un dialogue s’il existe une possibilité de parvenir à la paix”, a-t-il déclaré à la presse.- Rosneft et Lukoil -Ces annonces mercredi sont intervenues après une nouvelle nuit d’attaques russes dans toute l’Ukraine, avec plus de 400 drones et une trentaine de missiles, qui ont fait sept morts.L’attaque par des drones d’une école maternelle à Kharkiv, grande ville du nord-est, a particulièrement suscité l’émotion, faisant au moins un mort et dix blessés, selon le maire Igor Terekhov.Un journaliste de l’AFP a vu des pompiers et secouristes s’affairer près de l’école maternelle, au toit éventré dont s’échappait de la fumée grise.Les sanctions américaines qui visent les groupes pétroliers russes Rosneft et Lukoil sont la conséquence selon Washington de “l’absence de volonté sérieuse de la Russie de s’engager dans un processus de paix afin de mettre fin à la guerre en Ukraine”.Le Trésor américain a dit être “prêt à aller plus loin si cela s’avérait nécessaire”.Les sanctions européennes, dont l’adoption formelle est prévue jeudi, prévoient notamment un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe et des mesures supplémentaires contre la flotte fantôme de pétroliers que Moscou utilise pour contourner les sanctions occidentales. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu jeudi au sommet des dirigeants de l’Union européenne à Bruxelles, au cours duquel les pays membres doivent formaliser leur accord sur un soutien financier pérenne à l’Ukraine, puis à Londres où se tient vendredi une réunion de la “coalition des volontaires”.- 150 avions Gripen -Le secrétaire général de l’Otan a lui relativisé l’existence de tensions entre MM. Trump et Zelensky, assurant que le président américain restait le seul à même d’apporter une “paix durable” en Ukraine, malgré le fait qu’il refuse de livrer des missiles Tomahawk à Kiev.M. Trump a réitéré ce refus mercredi, arguant de la complexité liée à leur emploi.S’exprimant devant la presse, M. Rutte a néanmoins estimé que cette pression collective accrue sur Moscou était à même de “changer les calculs” de Vladimir Poutine et de “l’amener à la table des négociations” en vue d’un cessez-le-feu.”J’en suis absolument convaincu, ce ne sera peut-être pas aujourd’hui ni demain, mais nous y arriverons”, a-t-il dit.Dans l’immédiat, c’est en Suède que le président ukrainien est allé chercher des armes, annonçant mercredi y avoir signé une lettre d’intention pour l’achat de 100 à 150 avions de chasse Gripen de dernière génération.

Les Bourses européennes ouvrent en timide hausse

Les Bourses européennes ont ouvert jeudi en timide hausse, les investisseurs digérant une nouvelle salve de résultats d’entreprises sur fond de tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris prenait 0,34%, Francfort 0,23%, tandis que Londres et Milan gagnaient 0,35%.

Méga-fusion dans les satellites européens: Airbus, Thales et Leonardo signent un protocole d’accord

Les poids lourds européens Airbus, Thales et Leonardo ont signé jeudi un protocole d’accord en vue de fusionner leurs activités dans les satellites, un méga-projet destiné à contrer la domination de Starlink, la constellation d’Elon Musk.L’entreprise issue de ce rapprochement, qui pourrait être opérationnelle en 2027 si la Commission européenne donne son feu vert, deviendra “un acteur spatial européen de premier plan”, souligne Thales dans un communiqué. Cet accord est “une excellente nouvelle. La création d’un champion européen des satellites permettrait d’augmenter les investissements de la recherche et de l’innovation dans ce secteur stratégique et ainsi renforcer notre souveraineté européenne dans un contexte de compétition mondiale intense”, a réagi le ministère français des Finances. Le siège social de la nouvelle entité sera basé à Toulouse, dans le sud-ouest de la France. Le groupe, avec un chiffre d’affaires de 6,5 milliards d’euros (fin 2024) et un carnet de commandes représentant plus de trois années de ventes, va employer quelques 25.000 personnes à travers l’Europe, précise Leonardo dans un communiqué.La propriété de la nouvelle société sera partagée entre les sociétés mères, Airbus, Leonardo et Thales, qui détiendront respectivement 35%, 32,5% et 32,5% des parts. Elle fonctionnera sous contrôle conjoint, avec “une gouvernance équilibrée”, selon Leonardo. Ce projet baptisé Bromo “constitue une avancée majeure pour renforcer l’écosystème spatial européen, accroître sa capacité d’innovation, son autonomie stratégique et sa compétitivité et ainsi permettre à l’Europe d’affirmer son rôle central sur le marché spatial mondial”, selon Thales.Cette fusion permettra de renforcer la souveraineté de l’Europe dans le secteur spatial “qui soutient les infrastructures et services essentiels liés aux télécommunications, à la navigation mondiale, à l’observation de la Terre, à la recherche scientifique, à l’exploration et à la sécurité nationale”, souligne également Airbus dans le communiqué. Le géant aéronautique européen Airbus contribuera avec ses activités Space Systems et Space Digital, provenant de sa division Airbus Defence and Space.  Thales apportera principalement ses parts dans sa branche spatiale Thales Alenia Space ainsi que Telespazio et Thales SESO.Enfin, Leonardo contribuera avec sa division spatiale, y compris ses parts dans Telespazio et Thales Alenia Space.La nouvelle entité ambitionne également de devenir le partenaire de confiance pour le développement et la mise en œuvre des programmes spatiaux souverains des pays européens.