L’UE sort l’artillerie lourde pour sauver sa production d’acier

L’Union européenne passe à l’offensive pour sauver sa production d’acier: la Commission doit dévoiler mardi un arsenal de mesures visant à réduire nettement les importations, afin de protéger les sidérurgistes face à une concurrence chinoise de plus en plus écrasante.Les commissaires à l’Industrie Stéphane Séjourné et au Commerce Maros Sefcovic vont annoncer au Parlement européen à Strasbourg ce nouveau plan pour l’acier, qui a vocation à remplacer la “clause de sauvegarde” mise en place en 2019 pour aider les producteurs européens.”Il s’agit de la clause de sauvegarde la plus robuste jamais présentée”, a déclaré M. Séjourné à des journalistes la semaine dernière.Le nouveau dispositif devrait inclure une réduction de près de moitié des quotas d’acier étranger qui peuvent être importés dans l’UE sans surtaxe.En outre, les importations dépassant ces quotas devraient subir des droits de douane doublés, de 25% à 50%, similaires à ceux mis en place aux Etats-Unis et au Canada.Cependant, “nous ne faisons pas du Trump”, a assuré M. Séjourné, qui défend une mesure indispensable pour sauver une industrie stratégique pour toute l’économie européenne.- Une industrie “au bord de l’effondrement” -“L’Europe était le dernier grand marché aussi ouvert, sans réciprocité. Notre souveraineté était en jeu”, a-t-il fait valoir.En parallèle, Bruxelles négocie toujours avec Washington une exemption de droits de douane pour l’acier européen. L’idée étant que l’Europe et les Etats-Unis s’allient pour mieux résister face au rouleau compresseur chinois.Les chiffres parlent d’eux-mêmes: l’an dernier, la Chine a produit à elle seule plus de 1.000 millions de tonnes d’acier, soit plus de la moitié de la production mondiale, très loin devant l’Inde (149 millions), le Japon (84 millions) et les Etats-Unis (79 millions), selon les données de l’organisation professionnelle World Steel.A côté, les pays européens font pâle figure: l’Allemagne n’a produit que 37 millions de tonnes, l’Espagne 12 et la France moins de 11.”L’industrie sidérurgique européenne était au bord de l’effondrement. Nous la protégerons pour qu’elle puisse investir, décarboner et ainsi redevenir compétitive”, a promis Stéphane Séjourné.Le marché, profondément déstabilisé depuis des années par la concurrence des usines chinoises (massivement subventionnée, selon les calculs de l’OCDE), subit de plein fouet les surcapacités entretenues par Pékin, qui tirent les prix du marché mondial à la baisse.Couplée à la flambée des prix de l’énergie provoquée par la guerre en Ukraine et à une demande atone en Europe (reflétant les difficultés de secteurs comme l’automobile ou le bâtiment), cette concurrence a fait fondre la rentabilité des sidérurgistes européens à seulement 0,3% en 2023.Résultats, les plans sociaux et fermetures de sites se multiplient, avec des conséquences en cascade dans un secteur qui compte 300.000 emplois directs et 2,5 millions indirects dans toute l’UE.En Allemagne, le conglomérat Thyssenkrupp envisage même de vendre sa division acier à l’Indien Jindal Steel, tandis qu’en France, ArcelorMittal vient de supprimer 600 postes et menace d’abandonner son projet phare de décarbonation de ses hauts-fourneaux à Dunkerque, si les mesures prises par Bruxelles n’étaient pas suffisamment protectrices.Sans attendre leur officialisation, ces mesures ont déjà été accueillies positivement dans les milieux économiques. Le syndicat belge CNE a ainsi salué “le plan ambitieux et nécessaire” de la Commission, tandis que l’action d’ArcelorMittal a grimpé de 9% depuis une semaine.

L’UE sort l’artillerie lourde pour sauver sa production d’acier

L’Union européenne passe à l’offensive pour sauver sa production d’acier: la Commission doit dévoiler mardi un arsenal de mesures visant à réduire nettement les importations, afin de protéger les sidérurgistes face à une concurrence chinoise de plus en plus écrasante.Les commissaires à l’Industrie Stéphane Séjourné et au Commerce Maros Sefcovic vont annoncer au Parlement européen à Strasbourg ce nouveau plan pour l’acier, qui a vocation à remplacer la “clause de sauvegarde” mise en place en 2019 pour aider les producteurs européens.”Il s’agit de la clause de sauvegarde la plus robuste jamais présentée”, a déclaré M. Séjourné à des journalistes la semaine dernière.Le nouveau dispositif devrait inclure une réduction de près de moitié des quotas d’acier étranger qui peuvent être importés dans l’UE sans surtaxe.En outre, les importations dépassant ces quotas devraient subir des droits de douane doublés, de 25% à 50%, similaires à ceux mis en place aux Etats-Unis et au Canada.Cependant, “nous ne faisons pas du Trump”, a assuré M. Séjourné, qui défend une mesure indispensable pour sauver une industrie stratégique pour toute l’économie européenne.- Une industrie “au bord de l’effondrement” -“L’Europe était le dernier grand marché aussi ouvert, sans réciprocité. Notre souveraineté était en jeu”, a-t-il fait valoir.En parallèle, Bruxelles négocie toujours avec Washington une exemption de droits de douane pour l’acier européen. L’idée étant que l’Europe et les Etats-Unis s’allient pour mieux résister face au rouleau compresseur chinois.Les chiffres parlent d’eux-mêmes: l’an dernier, la Chine a produit à elle seule plus de 1.000 millions de tonnes d’acier, soit plus de la moitié de la production mondiale, très loin devant l’Inde (149 millions), le Japon (84 millions) et les Etats-Unis (79 millions), selon les données de l’organisation professionnelle World Steel.A côté, les pays européens font pâle figure: l’Allemagne n’a produit que 37 millions de tonnes, l’Espagne 12 et la France moins de 11.”L’industrie sidérurgique européenne était au bord de l’effondrement. Nous la protégerons pour qu’elle puisse investir, décarboner et ainsi redevenir compétitive”, a promis Stéphane Séjourné.Le marché, profondément déstabilisé depuis des années par la concurrence des usines chinoises (massivement subventionnée, selon les calculs de l’OCDE), subit de plein fouet les surcapacités entretenues par Pékin, qui tirent les prix du marché mondial à la baisse.Couplée à la flambée des prix de l’énergie provoquée par la guerre en Ukraine et à une demande atone en Europe (reflétant les difficultés de secteurs comme l’automobile ou le bâtiment), cette concurrence a fait fondre la rentabilité des sidérurgistes européens à seulement 0,3% en 2023.Résultats, les plans sociaux et fermetures de sites se multiplient, avec des conséquences en cascade dans un secteur qui compte 300.000 emplois directs et 2,5 millions indirects dans toute l’UE.En Allemagne, le conglomérat Thyssenkrupp envisage même de vendre sa division acier à l’Indien Jindal Steel, tandis qu’en France, ArcelorMittal vient de supprimer 600 postes et menace d’abandonner son projet phare de décarbonation de ses hauts-fourneaux à Dunkerque, si les mesures prises par Bruxelles n’étaient pas suffisamment protectrices.Sans attendre leur officialisation, ces mesures ont déjà été accueillies positivement dans les milieux économiques. Le syndicat belge CNE a ainsi salué “le plan ambitieux et nécessaire” de la Commission, tandis que l’action d’ArcelorMittal a grimpé de 9% depuis une semaine.

L’UE sort l’artillerie lourde pour sauver sa production d’acier

L’Union européenne passe à l’offensive pour sauver sa production d’acier: la Commission doit dévoiler mardi un arsenal de mesures visant à réduire nettement les importations, afin de protéger les sidérurgistes face à une concurrence chinoise de plus en plus écrasante.Les commissaires à l’Industrie Stéphane Séjourné et au Commerce Maros Sefcovic vont annoncer au Parlement européen à Strasbourg ce nouveau plan pour l’acier, qui a vocation à remplacer la “clause de sauvegarde” mise en place en 2019 pour aider les producteurs européens.”Il s’agit de la clause de sauvegarde la plus robuste jamais présentée”, a déclaré M. Séjourné à des journalistes la semaine dernière.Le nouveau dispositif devrait inclure une réduction de près de moitié des quotas d’acier étranger qui peuvent être importés dans l’UE sans surtaxe.En outre, les importations dépassant ces quotas devraient subir des droits de douane doublés, de 25% à 50%, similaires à ceux mis en place aux Etats-Unis et au Canada.Cependant, “nous ne faisons pas du Trump”, a assuré M. Séjourné, qui défend une mesure indispensable pour sauver une industrie stratégique pour toute l’économie européenne.- Une industrie “au bord de l’effondrement” -“L’Europe était le dernier grand marché aussi ouvert, sans réciprocité. Notre souveraineté était en jeu”, a-t-il fait valoir.En parallèle, Bruxelles négocie toujours avec Washington une exemption de droits de douane pour l’acier européen. L’idée étant que l’Europe et les Etats-Unis s’allient pour mieux résister face au rouleau compresseur chinois.Les chiffres parlent d’eux-mêmes: l’an dernier, la Chine a produit à elle seule plus de 1.000 millions de tonnes d’acier, soit plus de la moitié de la production mondiale, très loin devant l’Inde (149 millions), le Japon (84 millions) et les Etats-Unis (79 millions), selon les données de l’organisation professionnelle World Steel.A côté, les pays européens font pâle figure: l’Allemagne n’a produit que 37 millions de tonnes, l’Espagne 12 et la France moins de 11.”L’industrie sidérurgique européenne était au bord de l’effondrement. Nous la protégerons pour qu’elle puisse investir, décarboner et ainsi redevenir compétitive”, a promis Stéphane Séjourné.Le marché, profondément déstabilisé depuis des années par la concurrence des usines chinoises (massivement subventionnée, selon les calculs de l’OCDE), subit de plein fouet les surcapacités entretenues par Pékin, qui tirent les prix du marché mondial à la baisse.Couplée à la flambée des prix de l’énergie provoquée par la guerre en Ukraine et à une demande atone en Europe (reflétant les difficultés de secteurs comme l’automobile ou le bâtiment), cette concurrence a fait fondre la rentabilité des sidérurgistes européens à seulement 0,3% en 2023.Résultats, les plans sociaux et fermetures de sites se multiplient, avec des conséquences en cascade dans un secteur qui compte 300.000 emplois directs et 2,5 millions indirects dans toute l’UE.En Allemagne, le conglomérat Thyssenkrupp envisage même de vendre sa division acier à l’Indien Jindal Steel, tandis qu’en France, ArcelorMittal vient de supprimer 600 postes et menace d’abandonner son projet phare de décarbonation de ses hauts-fourneaux à Dunkerque, si les mesures prises par Bruxelles n’étaient pas suffisamment protectrices.Sans attendre leur officialisation, ces mesures ont déjà été accueillies positivement dans les milieux économiques. Le syndicat belge CNE a ainsi salué “le plan ambitieux et nécessaire” de la Commission, tandis que l’action d’ArcelorMittal a grimpé de 9% depuis une semaine.

Flottille pour Gaza: des militants expulsés d’Israël dénoncent de mauvais traitements

Plusieurs militants de la flottille pour Gaza, expulsés lundi par Israël, ont affirmé à leur arrivée à Athènes avoir été “battus” et traités “comme des animaux” après l’arraisonnement en mer de leur convoi par la marine israélienne.”Nous avons été traités comme des animaux. Nous avons été traités comme des terroristes”, a affirmé à l’AFP Yasmin Acar, membre du comité de pilotage de la Global Sumud Flotilla partie début septembre de Barcelone, en Espagne.Le ministère israélien des Affaires étrangères a assuré de son côté que “tous les droits légaux” des militants, dont ceux de la Suédoise Greta Thunberg, avaient été “pleinement respectés” et dénoncé “des mensonges”.”Nous avons été physiquement agressés et privés de sommeil”, a assuré Mme Acar, affirmant n’avoir reçu ni eau potable, ni nourriture “pendant les 48 premières heures” de sa détention.Venue d’Allemagne, elle fait partie des 161 nouveaux militants de la flottille pour Gaza expulsés par Israël et qui ont atterri lundi après-midi à l’aéroport international d’Athènes.Dix autres ont atterri à Bratislava, en Slovaquie.Israël avait plus tôt dans la journée indiqué avoir expulsé 171 militants, dont l’activiste suédoise pour l’environnement.A l’aéroport d’Athènes, Greta Thunberg et d’autres militants expulsés ont été accueillis avec un immense drapeau palestinien et des soutiens scandant “liberté pour la Palestine” et “Viva viva la flotilla!”, a constaté un journaliste de l’AFP.La flottille Global Sumud “a été la plus grande tentative pour briser par la mer le siège illégal et inhumain d’Israël”, a lancé à son arrivée Greta Thunberg avec le poing levé et agitant un keffieh.Elle a également évoqué “les mauvais traitements et les abus subis” durant leur emprisonnement mais sans entrer dans les détails.- “Battue” -L’eurodéputée franco-palestinienne Rima Hassan a elle aussi affirmé à l’AFP avoir été “battue”.  “J’ai été battue au moment de me mettre dans le fourgon par deux policiers” israéliens, a assuré l’élue de la France insoumise (LFI, gauche radicale).”On a beaucoup de choses à dénoncer”, a-t-elle martelé, vêtue, comme Greta Thunberg, d’un survêtement gris, en usage dans les prisons israéliennes.”On a été parfois 13-15 par cellule (…) sur des matelas au sol” dans “la prison israélienne de haute sécurité (dans le désert) du Néguev”, a-t-elle déclaré. “On a vraiment manqué de tout.”Un autre député français LFI, François Piquemal, a également dénoncé “les séquences d’humiliation” subies après leur arrestation.”Nous avons vu ni avocat, ni docteur, ni le droit de sortie, ni douche”, a-t-il souligné.- Aide humanitaire -Parmi les expulsés figurent des ressortissants de Grèce, d’Italie, de France, d’Irlande, de Suède, de Pologne, d’Allemagne, de Bulgarie, de Lituanie, d’Autriche, du Luxembourg, de Finlande, du Danemark, de Slovaquie, de Suisse, de Norvège, du Royaume-Uni, de Serbie et des Etats-Unis, selon le ministère israélien des Affaires étrangères.La flottille Global Sumud avait pour objectif de rompre le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza et de livrer de l’aide humanitaire au territoire palestinien.La cinquantaine de bateaux qui la constituaient ont été arraisonnés au large de l’Égypte et de la bande de Gaza entre le 1er et le 3 octobre, de façon illégale selon les organisateurs et Amnesty international.Israël affirme que les bateaux ont violé une zone interdite. Le ministère israélien des Affaires étrangères a affirmé lundi soir sur X avoir découvert “à peine 2 tonnes (d’aide humanitaire) réparties sur 42 navires” ce qui “représente moins d’un dixième du contenu d’un seul camion d’aide humanitaire”. Selon la police israélienne, plus de 470 personnes à bord des bateaux de la flottille ont été arrêtées. Les expulsions ont commencé le 2 octobre.Quelques 138 participants restent en détention en Israël, a indiqué à l’AFP le ministère israélien des Affaires étrangères. Parmi eux, treize Brésiliens, dont trois ayant entamé une grève de la faim, a déclaré à l’AFP Lara Souza, porte-parole de la délégation brésilienne au sein de la flottille. Le président brésilien Lula a appelé à leur libération et exigé lundi sur X que cette “situation absurde prenne fin dès que possible”, déplorant qu’Israël a “violé le droit international” et “continue de commettre des violations en les maintenant en détention”. La guerre a été déclenchée à Gaza par Israël en représailles à l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien il y a tout juste deux ans, le 7 octobre 2023. 

Shhhh! California bans noisy TV commercials

Noisy TV commercials were banned in California on Monday, with a new law that demands pitchmen turn the volume down.Viewers in the United States have long complained that advertisements can be much louder than the program they are streaming.One minute they are engrossed in a peaceful nature documentary and the next they are scrabbling for the remote to quieten a man shouting about a new treatment for his flatulence.Now a new law in America’s most populous state says commercials cannot be any louder than the content they interrupt.”We heard Californians loud and clear, and what’s clear is that they don’t want commercials at a volume any louder than the level at which they were previously enjoying a program,” Governor Gavin Newsom said after signing the bill into law.The legislation rewrites outdated laws that only regulated broadcast and cable providers to now include streamers.

Venezuela says foiled ‘false flag’ plot targeting US embassy

President Nicolas Maduro said Monday that Venezuela foiled a false flag operation by what he called local terrorists to plant explosives at the US embassy in Caracas and exacerbate a dispute between the two countries over drug trafficking.Speaking on his weekly TV program, Maduro said two sources which he did not name “agreed on the possibility that a local terrorist group placed an explosive device at the US embassy in Caracas” in order to aggravate the dispute with Washington. Jorge Rodriguez, head of Venezuela’s delegation for dialogue with its arch-foe, said earlier that Caracas had warned Washington of “a serious threat” from alleged extremists who “attempted to plant lethal explosives at the US embassy.””We have reinforced security measures at this diplomatic mission,” added Rodriguez.The South American nation’s socialist government often accuses the opposition of plots. Caracas and Washington severed diplomatic ties in 2019, and the US embassy has been deserted, barring a few local employees.Maduro said Monday night, “it is an embassy which is protected, despite all the differences we have had with the governments of the United States.”  Washington has made Venezuela the focal point of its fight against drug trafficking, even though most of the illegal drugs entering the United States originate in, or are shipped through, Mexico.President Donald Trump’s administration has sent warships and planes to the Caribbean region and bombed several small boats off the coast of Venezuela, which it says were carrying drugs bound for the United States.At least 21 people have been killed in the strikes, which Trump claims are halting the flow of drugs across the Caribbean.”We’re stopping drugs at a level that nobody’s ever seen,” he told an audience of US Navy sailors in Virginia on Sunday.Maduro says Trump’s true goal is regime change.Caracas has responded to the “threats” by deploying thousands of troops along Venezuela’s land and sea borders and signing up thousands of members to a civilian militia.The United States did not recognize Maduro’s 2024 re-election, rejected by the Venezuelan opposition and much of the world as a stolen vote.During his first term, Trump tried to dislodge Maduro by recognizing an opposition leader as interim president and imposing sanctions on Venezuela’s all-important oil sector.But Maduro clung to power, with the support of the military.- Machado rumors -For weeks rumors have circulated on social networks that Venezuela’s current opposition leader Maria Corina Machado, in hiding since last year’s election, is sheltering at the US embassy.Her whereabouts have not been confirmed by AFP.Washington has recognized a candidate backed by Machado, former senator Eduardo Gonzalez Urrutia, as Venezuela’s rightful president.The opposition’s tally of ballots from last year’s election showed Gonzalez Urrutia, who had been the favorite to win the vote, easily defeating the unpopular Maduro.Threatened with arrest over his victory claim, Gonzalez Urrutia went into exile in Spain late last year.In a video last month, he and Machado backed the US military pressure on the Maduro regime as a “necessary measure” towards the “restoration of popular sovereignty in Venezuela.”

Unreachable Nobel winner hiking ‘off the grid’

One of this year’s Nobel winners is a leading medical researcher who also offers a shining example of work-life balance — so much so that he might not know he won.Fred Ramsdell was among those honored Monday with a 2025 Nobel Prize in Medicine, but he’s currently “living his best life” on an “off the grid” hiking foray, a spokesperson from his San Francisco-based lab, Sonoma Biotherapeutics, told AFP.Ramsdell shared the prestigious prize with Mary Brunkow of Seattle, Washington and Shimon Sakaguchi of Osaka University in Japan for their discoveries related to the functioning of the immune system.But the laureate’s digital detox means the Nobel committee has been unable to reach him and break the news.Jeffrey Bluestone, a friend of Ramsdell’s and co-founder of the lab, said the researcher deserves credit but he can’t reach him, either.”I have been trying to get a hold of him myself. I think he may be backpacking in the backcountry in Idaho,” Bluestone told AFP.The Nobel committee also hit a roadblock trying to reach Brunkow — both researchers are based on the US West Coast, which is nine hours behind Stockholm — but eventually got ahold of her.”I asked them to, if they have a chance, call me back,” said Thomas Perlmann, secretary-general of the Nobel committee, at the press conference announcing the winners.The three won the prize for research that identified the immune system’s “security guards”, called regulatory T-cells.Their work concerns “peripheral immune tolerance” that prevents the immune system from harming the body, and has led to a new field of research and the development of potential medical treatments now being evaluated in clinical trials.Sakaguchi, 74, made the first key find in 1995, discovering a previously unknown class of immune cells that protect the body from autoimmune diseases.Brunkow, born in 1961 and now a senior project manager at the Institute for Systems Biology in Seattle, and Ramsdell, a 64-year-old senior advisor at Sonoma Biotherapeutics, made the other key discovery in 2001.