Face au climat qui change, la moule bulgare veut croire en sa chance

Ensemencement décalé, filets plus profonds. En mer Noire, le Bulgare Nayden Stanev adapte son élevage de moules en espérant tirer son épingle du jeu car ici, le réchauffement est moins intense qu’en Méditerranée et l’eau donc plus clémente pour le petit mollusque à coque noire. “Cette année, on s’en tire bien”, dit à l’AFP le mytiliculteur de 56 ans à bord de son vieux bateau diesel, évoquant les 20% de coquillages qui n’ont pas survécu à la canicule marine, qui décime les élevages d’Europe. Car ce coquillage est menacé, au grand désespoir des principaux pays producteurs que sont l’Espagne et l’Italie, où la production baisse inexorablement ces dernières années. Bien sûr, avec son millier de tonnes produits par an contre plus de 54.500 rien que pour la France en 2023, la Bulgarie est encore loin de jouer dans la cour des grands. Mais elle est déjà le premier producteur en Europe de l’Est.- Pleine saison -Avec les eaux de la Grèce voisine qui tendent à se “tropicaliser”, de nouvelles opportunités s’offrent à Nayden Stanev qui compte bien en profiter et fait tout pour adapter sa ferme marine. Car la Méditerranée est l’une des mers qui change le plus vite. Avec une température moyenne en surface de 26,79°C, elle a connu cette année son mois de juillet le plus chaud jamais enregistré, selon Mercator Océan International, opérateur du service Copernicus Marine de l’Union européenne.Si ces hausses de température ne sont pas nouvelles, le changement climatique les rend de plus en plus fréquentes, de plus en plus longues, de plus en plus extrêmes. Avec ses 25,46°C degrés sur la même période, la mer Noire laisse plus de temps aux professionnels pour s’adapter et la baie du cap Kaliakra (nord-est), protégée des courants, demeure privilégiée. En compagnie de ses six employés, Nayden Stanev est sur le pont dès l’aube pour récolter et livrer sa production alors que la saison bat son plein en cette fin du mois d’août.- Gestes ancestraux -Le téléphone de cet ancien commando de marine sonne sans interruption tandis qu’il prend les commandes sur un petit carnet. Ce jour-là, ce ne sont pas moins de dix tonnes de moules qu’il devra livrer.Des centaines de restaurants et les marchands locaux sont très demandeurs, mais aussi la Roumanie voisine. Après une courte traversée, l’équipage atteint les 200 hectares de champs de moules. A la surface flottent des bouées sombres auxquelles sont suspendus de longs filets sur lesquels elles croissent.Sans échanger un mot, les hommes travaillent avec des gestes ancestraux: l’un fait émerger les précieuses coquilles, l’autre les nettoie, un troisième les trie. Les sacs de 800 kilos s’empilent, des cormorans guettent les restes avant que le bateau ne revienne à quai en début d’après-midi, attendu par plusieurs camions frigorifiques. Quelques habitants patientent aussi, munis de seaux pour le dîner en famille. Malgré la bonne récolte, les experts invitent à la prudence. Ici non plus “la mer n’a pas le temps de refroidir, quand le réchauffement est prolongé”, déplore Radoslava Bekova, de l’institut d’océanologie à l’académie bulgare des sciences. “Fragilisée, la moule est vulnérable aux maladies” et l’année dernière, les pertes avaient été très lourdes, rappelle-t-elle.La production de moules dans l’UE est en baisse depuis 2018 tandis que la production mondiale a continué de croître, selon les données de l’Observatoire européen des marchés des produits de la pêche et de l’aquaculture (EUMOFA). En 2023, le volume récolté dans l’UE était inférieur d’environ 21% à celui de 2018.”Le passage durable des eaux à 26°C et plus — seuil de mortalité massive des moules — pendant les pics de demande perturbe la chaîne d’approvisionnement”, constate John A. Theodorou, professeur associé au département des pêches et de l’aquaculture de l’Université de Patras, en Grèce. “Le changement climatique frappe déjà à la porte des producteurs européens”. Dans ce tableau noir, les conchyliculteurs bulgares ont des raisons d’espérer.L’écart de températures “ouvre des débouchés à la moule de la mer Noire, moins exposée aux pressions environnementales”, estime M. Theodorou.Quelque 356.500 tonnes de moules ont été récoltées dans l’UE en 2023, pour une valeur d’environ 463 millions d’euros, d’après les données d’EUMOFA. L’Espagne arrivait en tête avec 155.700 tonnes, suivie de l’Italie (57.279) et de la Grèce (18.000). La Bulgarie représentait, elle, près de 1.100 tonnes. 

A pied ou entassés dans des camionnettes, des milliers de Palestiniens fuient Gaza-ville

Sur une route poussiéreuse au milieu de décombres, un flot ininterrompu de familles fuyant la ville de Gaza avance vers le sud: certaines entassées dans des camionnettes ou des charrettes, d’autres à pied, les bras chargés de sacs ou d’enfants en bas âge. A l’heure où les forces israéliennes poursuivent leur offensive dans la plus grande ville du territoire palestinien, elles multiplient les ordres d’évacuation, affirmant vouloir prendre le contrôle de Gaza-ville, qu’elles présentent comme l’un des derniers bastions du mouvement islamiste palestinien Hamas.Les autorités israéliennes ont indiqué s’attendre à ce qu’un “million” de personnes fuient Gaza-ville dans le nord en direction du sud du territoire, où les quelque deux millions d’habitants ont été déplacés plusieurs fois par la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Mais de nombreux habitants disent redouter de n’y trouver aucun refuge, Israël ayant frappé à plusieurs reprises des zones où il demandait aux civils de se rendre.Dans la longue file de personnes fuyant Gaza, on peut distinguer un homme en fauteuil roulant tenant un enfant et un autre marchant difficilement avec des béquilles.  Le long de la route côtière près de Nousseirat, dans le centre du territoire assiégé et dévasté par près de deux ans de guerre, des familles épuisées marchent péniblement, portant leurs affaires sur la tête ou sur les épaules, d’autres entassées au milieu de matelas dans des camionnettes.  Mohammed Ghazal, 32 ans, qui a fui le quartier de Choujaiya à Gaza, affirme que les frappes étaient incessantes dans son secteur.”Nous vivons dans un état de panique et de peur extrême. Les bombardements n’ont pas cessé depuis l’aube, les explosions sont intenses et les tirs continus”, raconte-t-il à l’AFP.L’armée israélienne a affirmé samedi que plus de 250.000 habitants avaient quitté la ville de Gaza depuis l’intensification des bombardements et raids israéliens.- Zone “dangereuse” -Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile à Gaza, a de son côté affirmé qu’environ 68.000 personnes avaient réussi à partir.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.A Tel al-Hawa, au sud-ouest de la ville de Gaza, “les bombardements n’ont pas cessé depuis l’aube”, affirme Oum Alaa Chaaban, 45 ans, une habitante du quartier. “Nous n’avons pas dormi de la nuit (…) les bruits des bombardements et des explosions n’ont pas cessé jusqu’à présent”, dit-elle à l’AFP.Selon Mme Chaaban, l’armée de l’air israélienne “a bombardé de nombreuses maisons (…) Nous avions très peur, mes enfants hurlaient de terreur.”Les forces israéliennes ont détruit plusieurs tours d’habitation à Gaza-ville ces derniers jours, l’armée affirmant son intention d'”intensifier le rythme (de ses) frappes ciblées (…) afin de nuire aux infrastructures terroristes du Hamas (…) et réduire la menace pour (ses) troupes”.Dimanche, elle a déclaré avoir frappé une autre tour où le Hamas avait installé, selon elle, “des postes d’observation pour surveiller l’emplacement des (…) troupes dans la zone”.La Défense civile a indiqué qu’au moins 20 personnes avaient été tuées dans l’ensemble de la bande de Gaza depuis l’aube dimanche.Le porte-parole de l’armée en langue arabe, Avichay Adraee, a lancé un “avertissement urgent” aux habitants de la zone portuaire de Gaza et du quartier de Rimal, leur demandant d’évacuer immédiatement vers le sud.L’AFP a également vu des tracts israéliens avertissant de nouveau les habitants de Gaza-ville qu’ils se trouvaient dans une “zone de combat dangereuse”.ha-glp-jd-dms/ila

A pied ou entassés dans des camionnettes, des milliers de Palestiniens fuient Gaza-ville

Sur une route poussiéreuse au milieu de décombres, un flot ininterrompu de familles fuyant la ville de Gaza avance vers le sud: certaines entassées dans des camionnettes ou des charrettes, d’autres à pied, les bras chargés de sacs ou d’enfants en bas âge. A l’heure où les forces israéliennes poursuivent leur offensive dans la plus grande ville du territoire palestinien, elles multiplient les ordres d’évacuation, affirmant vouloir prendre le contrôle de Gaza-ville, qu’elles présentent comme l’un des derniers bastions du mouvement islamiste palestinien Hamas.Les autorités israéliennes ont indiqué s’attendre à ce qu’un “million” de personnes fuient Gaza-ville dans le nord en direction du sud du territoire, où les quelque deux millions d’habitants ont été déplacés plusieurs fois par la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Mais de nombreux habitants disent redouter de n’y trouver aucun refuge, Israël ayant frappé à plusieurs reprises des zones où il demandait aux civils de se rendre.Dans la longue file de personnes fuyant Gaza, on peut distinguer un homme en fauteuil roulant tenant un enfant et un autre marchant difficilement avec des béquilles.  Le long de la route côtière près de Nousseirat, dans le centre du territoire assiégé et dévasté par près de deux ans de guerre, des familles épuisées marchent péniblement, portant leurs affaires sur la tête ou sur les épaules, d’autres entassées au milieu de matelas dans des camionnettes.  Mohammed Ghazal, 32 ans, qui a fui le quartier de Choujaiya à Gaza, affirme que les frappes étaient incessantes dans son secteur.”Nous vivons dans un état de panique et de peur extrême. Les bombardements n’ont pas cessé depuis l’aube, les explosions sont intenses et les tirs continus”, raconte-t-il à l’AFP.L’armée israélienne a affirmé samedi que plus de 250.000 habitants avaient quitté la ville de Gaza depuis l’intensification des bombardements et raids israéliens.- Zone “dangereuse” -Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile à Gaza, a de son côté affirmé qu’environ 68.000 personnes avaient réussi à partir.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.A Tel al-Hawa, au sud-ouest de la ville de Gaza, “les bombardements n’ont pas cessé depuis l’aube”, affirme Oum Alaa Chaaban, 45 ans, une habitante du quartier. “Nous n’avons pas dormi de la nuit (…) les bruits des bombardements et des explosions n’ont pas cessé jusqu’à présent”, dit-elle à l’AFP.Selon Mme Chaaban, l’armée de l’air israélienne “a bombardé de nombreuses maisons (…) Nous avions très peur, mes enfants hurlaient de terreur.”Les forces israéliennes ont détruit plusieurs tours d’habitation à Gaza-ville ces derniers jours, l’armée affirmant son intention d'”intensifier le rythme (de ses) frappes ciblées (…) afin de nuire aux infrastructures terroristes du Hamas (…) et réduire la menace pour (ses) troupes”.Dimanche, elle a déclaré avoir frappé une autre tour où le Hamas avait installé, selon elle, “des postes d’observation pour surveiller l’emplacement des (…) troupes dans la zone”.La Défense civile a indiqué qu’au moins 20 personnes avaient été tuées dans l’ensemble de la bande de Gaza depuis l’aube dimanche.Le porte-parole de l’armée en langue arabe, Avichay Adraee, a lancé un “avertissement urgent” aux habitants de la zone portuaire de Gaza et du quartier de Rimal, leur demandant d’évacuer immédiatement vers le sud.L’AFP a également vu des tracts israéliens avertissant de nouveau les habitants de Gaza-ville qu’ils se trouvaient dans une “zone de combat dangereuse”.ha-glp-jd-dms/ila

Népal : la nouvelle Première ministre promet de suivre les revendications des manifestants

La nouvelle Première ministre du Népal, Sushila Karki, s’est engagée dimanche à répondre aux revendications des jeunes protestataires qui réclament “la fin de la corruption”, après les émeutes du début de la semaine qui ont poussé son prédécesseur à la démission.”Nous devons travailler en accord avec la pensée de génération Z” qui à l’origine de la contestation, a déclaré Mme Karki, l’ancienne présidente de la Cour suprême âgée de 73 ans. “Ce qu’ils réclament, c’est la fin de la corruption, une bonne gouvernance et l’égalité économique”, a exposé la cheffe du gouvernement provisoire, déterminée “à atteindre cet objectif”.La capitale, Katmandou, a été le théâtre lundi et mardi de violentes manifestations antigouvernementales qui ont fait au moins 72 morts et 191 blessés, selon un nouveau bilan communiqué dimanche par le secrétaire en chef du gouvernement, Eaknarayan Arya, révisant à la hausse un précédent bilan de 51 personnes tuées.Mme Karki, chargée de rétablir l’ordre et de répondre aux revendications des manifestants qui demandent la fin de la corruption et du népotisme a observé une minute de silence dimanche à la mémoire des victimes. La crise – la plus meurtrière survenue au Népal depuis l’abolition de la monarchie en 2008 – a débuté lundi, lorsque la police a ouvert le feu sur les jeunes manifestants qui dénonçaient le blocage des réseaux.Elle s’est engagée à ne pas rester à la tête du pays “plus de six mois”. Des élections législatives sont prévues le 5 mars 2026, après la dissolution du Parlement.- Unité du pays -Conscients de l’ampleur de la tâche qui attend le gouvernement, les Népalais, rencontrés par l’AFP, ont dit espérer que ce gouvernement espérer des changements. “Les problèmes à traiter sont complexes”, reconnait Satya Narayan, un épicier de 69 ans, dans le village de Pharping, situé à environ une heure de la capitale. “Il doit également veiller à préserver l’unité du pays en fédérant la population”. L’agenda de la première femme chargée de diriger le Népal s’annonce chargé.La génération Z, durement frappée par le chômage et contrainte à l’exil pour trouver un emploi, avait fait exploser sa colère lundi dans les rues du pays contre un gouvernement jugé corrompu et incapable de répondre à ses besoins.Dimanche, Mme Karki a entamé une série de réunions dans le complexe gouvernemental de Singha Durbar de la capitale, Katmandou, dont plusieurs bâtiments avaient été incendiés lors des manifestations mardi.Son nom a émergé en début de semaine sur les réseaux sociaux, semblant faire l’objet d’un certain consensus parmi les jeunes contestataires pour diriger le gouvernement provisoire.- “Réussir les élections” de mars -Connue pour son indépendance et son franc parler, sa nomination a fait l’objet d’intenses négociations entre le chef de l’armée, Ashok Raj Sigdel, et le président, Ram Chandra Paudel.”La situation dans laquelle je me trouve, je ne l’ai pas souhaitée. Mon nom a émergé dans les rues,” a-t-elle affirmé. “Quelque soit la situation, nous ne resterons pas ici plus de six mois, nous assumerons nos responsabilités et promettrons de transmettre (le pourvoir) au prochain Parlement et aux ministres,” a-t-elle ajouté dans son allocution. Le président Paudel a affirmé samedi soir qu'”une solution pacifique avait été trouvée à l’issue d’un processus difficile”. Il qualifié la situation de “très difficile, compliquée et grave” dans ce pays himalayen de 30 millions d’habitants. “Je lance un appel sincère à chacun pour tirer le meilleur parti de cette opportunité (…) pour réussir les élections du 5 mars,” a-t-il déclaré. Les soldats étaient moins présents dimanche dans les rues de la capitale, où ils avaient été déployés en grand nombre après les manifestations. Environ 12.500 détenus, qui ont profité des troubles pour s’évader de leurs prisons, étaient toujours dans la nature dimanche. Des dirigeants asiatiques ont félicité Mme Karki, notamment ceux des deux grands voisins du Népal, l’Inde et la Chine. 

Palestinians flee Gaza City under Israeli bombardment

Palestinian families streamed out of Gaza City on Sunday, some crammed into pick-up trucks, others on foot, as Israeli forces pressed their assault on the territory’s main urban centre.Parents carried their children while the elderly hobbled along, an AFP journalist reported.A man in a wheelchair and another on crutches were among the long line of people heading south under Israeli military orders.The military has issued multiple evacuation warnings for Gaza City, but many residents have told AFP they have nowhere else to go, noting that Israel has repeatedly struck the area in the south where it has urged people to move.The scenes of mass flight from Gaza City came as US Secretary of State Marco Rubio arrived in Israel in a show of support, despite an Israeli strike in Qatar this week.The Israeli military’s Arabic-language spokesman, Avichay Adraee, issued on Sunday a warning to those in Gaza’s port area and Al-Rimal neighbourhood to evacuate immediately to a “humanitarian zone” in the south, where Gazans say there is no more space to pitch tents.He had on Saturday said more than 250,000 Gaza City residents had already fled, while Gaza’s civil defence agency said the figure was closer to 68,000.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the details provided by the civil defence agency or the Israeli military.Panic and extreme fear’ -Prior to the latest assault, the United Nations had estimated that around a million people lived in and around the city, where it officially declared famine last month.AFP footage showed exhausted families moving along the coastal road near Nuseirat south of Gaza City, with their belongings stacked high in vehicles.In the city itself, “the bombardment hasn’t stopped since dawn,” said Umm Alaa Shaaban, 45, a resident of Tal al-Hawa district in Gaza City’s southwest.”We haven’t slept all night… The sounds of shelling and explosions have not stopped until now,” she told AFP.According to Shaaban, the Israeli air force “bombed many houses… we were terribly afraid — my children screamed in terror.”We don’t know where to go. The bombardment is everywhere.”Mohammed Ghazal, 32, who fled from Gaza City’s Shujaiya neighbourhood, also said the strikes were relentless.”We are living in a state of panic and extreme fear. The shelling hasn’t stopped since dawn, the explosions are intense and the shooting continuous,” he told AFP.”Israeli forces are using terrifying methods and escalating the bombardment to frighten us and force us to flee south.”In recent days, the Israeli military has targeted several high-rise buildings in Gaza City, saying they were being used by Hamas militants.On Sunday, it said it had struck another high-rise where Hamas had set up “observation posts to monitor the location of… troops in the area”.AFP also saw an Israeli leaflet dropped on residents, telling them they were in a “dangerous combat zone” — a message the military has repeated for weeks.Across the the Gaza Strip, Israeli strikes killed 23 people since dawn Sunday, according to the Gaza civil defence agency.

Léon XIV fête ses 70 ans, des fidèles lui souhaitent un joyeux anniversaire au Vatican

Le pape Léon XIV, qui a fêté dimanche ses 70 ans, a remercié à l’issue de la prière de l’Angélus les fidèles venus par milliers sur la place Saint-Pierre au Vatican avec des pancartes lui souhaitant un joyeux anniversaire.”Très chers, il semble que vous savez que j’ai 70 ans aujourd’hui”, a-t-il lancé souriant aux fidèles.”Je rends grâce au Seigneur, à mes parents et je remercie tous ceux qui ont eu une pensée pour moi dans la prière”, a sobrement conclu le souverain pontife, applaudissant la foule.Aucun événement n’est officiellement prévu par le Vatican pour fêter l’anniversaire du pape qui présidera dans l’après-midi une messe pour les martyrs du XXIe siècle.De nombreux messages de voeux sont cependant arrivés à Léon XIV de la part de personnalités politiques italiennes, notamment les présidents de la République, du Sénat et de la Chambre des députés.

Léon XIV fête ses 70 ans, des fidèles lui souhaitent un joyeux anniversaire au Vatican

Le pape Léon XIV, qui a fêté dimanche ses 70 ans, a remercié à l’issue de la prière de l’Angélus les fidèles venus par milliers sur la place Saint-Pierre au Vatican avec des pancartes lui souhaitant un joyeux anniversaire.”Très chers, il semble que vous savez que j’ai 70 ans aujourd’hui”, a-t-il lancé souriant aux fidèles.”Je rends grâce au Seigneur, à mes parents et je remercie tous ceux qui ont eu une pensée pour moi dans la prière”, a sobrement conclu le souverain pontife, applaudissant la foule.Aucun événement n’est officiellement prévu par le Vatican pour fêter l’anniversaire du pape qui présidera dans l’après-midi une messe pour les martyrs du XXIe siècle.De nombreux messages de voeux sont cependant arrivés à Léon XIV de la part de personnalités politiques italiennes, notamment les présidents de la République, du Sénat et de la Chambre des députés.

Budget: Yaël Braun-Pivet appelle à un accord autour de 35 milliards d’économies

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a appelé dimanche le gouvernement de Sébastien Lecornu et les partis à chercher un accord autour “de 35 à 36 milliards” d’euros d’économies dans le projet de budget 2026, soit moins que les 44 milliards initialement prévus par François Bayrou.”Il faut discuter et donc il va falloir baisser cette ambition” d’économies, a reconnu sur LCI Yaël Braun-Pivet, qui a exprimé sa satisfaction après la décision du Premier ministre Sébastien Lecornu d’abandonner la suppression de deux jours fériés, mesure qui était destinée à augmenter les recettes de l’Etat. “Je pense que l’on peut arriver à un accord autour d’une somme qui sera un peu moindre (et) si on pouvait avoir une cible à 35/36 milliards, ça serait bien”, a-t-elle expliqué. “Maintenant, essayons de trouver le bon niveau qui nous permette de résorber cette dette et de nous inscrire dans une bonne trajectoire et d’être juste vis-à-vis de nos concitoyens”, a affirmé la présidente macroniste de l’Assemblée nationale.”Il faut de la justice fiscale, c’est important”, a-t-elle prévenu. “Il faut que tout le monde mette la main à la pâte pour que l’on puisse y arriver, patrons compris, entreprises comprises”, a affirmé Yaël Braun-Pivet, en réponse au patron du Medef Patrick Martin qui brandit la menace d’une “grande mobilisation patronale” si les impôts des entreprises étaient augmentés.Après la main tendue de Sébastien Lecornu à la gauche, en particulier au PS, elle a appelé le parti d’Olivier Faure à ne “pas avoir une attitude qui serait une attitude de blocage”.Elle a toutefois rejeté la proposition des socialistes d’appliquer la taxe Zucman sur les très hauts patrimoines, qui n’est “pas d’une bonne piste”.Hors de question également pour elle de revenir sur la réforme des retraites, mais elle a donné des pistes pour un compromis sur “la pénibilité et la carrières des femmes”. Elle a aussi refusé de revenir sur la politique de l’offre. “La France est redevenue le pays le plus attractif d’Europe parce que nous avons mené cette politique”, a-t-elle déclaré.

Ligue 1: Robin Risser, la “belle trouvaille” de Lens

À vingt ans seulement, Robin Risser s’est déjà imposé dans les cages lensoises grâce à des performances solides, avant d’aller défier Paris au Parc des Princes dimanche (17h15) lors de la quatrième journée de Ligue 1.Des yeux jusqu’au bout des gants, de l’assurance émane du jeune gardien lensois. Dans ses performances aussi, lorsqu’il s’agit d’haranguer ses coéquipiers, de replacer sa défense ou bien de dégoûter les attaquants adverses.Propulsé titulaire en Ligue 1 alors qu’il n’avait jusqu’alors aucune expérience à ce niveau, le natif de Colmar n’a pas tardé à faire ses preuves. Dès la deuxième journée du championnat, Risser a permis aux Sang et Or de s’imposer au Havre (2-1) en réussissant une grande performance.De quoi justifier le choix du club, qui l’a fait venir de Strasbourg cet été pour en faire son gardien N.1. De son côté, celui qui cite Manuel Neuer et Mike Maignan comme modèles vit cette promotion “très simplement, sereinement”, reconnaissant d’être “très bien encadré” par le club artésien. Pour l’accompagner, il y a notamment un autre joueur formé par Strasbourg: Régis Gurtner.”C’est surtout dans la préparation des matches où il est très présent pour moi, il essaye de me donner beaucoup de confiance, même sur des ballons simples à l’entraînement, il me valorise”, commente le portier lensois à l’AFP.- “C’est une belle trouvaille” -Sur le terrain, Risser n’hésite pas à faire l’ordre au sein de sa surface, même auprès de ses propres coéquipiers, parfois bien plus expérimentés que lui, comme Jonathan Gradit (32 ans), dans l’Artois depuis six ans.”Il n’a pas peur de nous rentrer dedans, et ça j’apprécie, affirme l’un des tauliers du groupe lensois. Il a de la personnalité. C’est une très belle trouvaille. J’espère qu’il restera avec nous pas mal de temps, mais à mon avis il va faire parler de lui.”Cette assurance lui vient notamment de son parcours. Parti à onze ans du cocon familial de Colmar pour rejoindre le centre de formation de Strasbourg, à une soixantaine de kilomètres, Risser n’a eu d’autre choix que de gagner en maturité. “Je rentrais juste le week-end, et d’autre part j’ai toujours côtoyé des gens plus âgés que moi, quand j’ai commencé le foot, j’étais tout le temps surclassé avec mon grand frère”, explique-t-il.- “Mission maintien” au Red Star -Mais le grand gaillard (1,93 mètre) ne s’impose pas à l’issue de sa formation au sein du club alsacien, barré par Djordje Petrovic la saison dernière au point d’être prêté au Red Star, alors à la lutte pour se maintenir en Ligue 2. Une décision salvatrice.”Je découvrais la Ligue 2, je sortais d’une période un peu plus compliquée où je ne jouais plus du tout à Strasbourg, raconte-t-il. J’arrivais dans une mission commando maintien, je découvrais aussi une nouvelle région, quelque chose de particulier, c’était le 93, moi je suis quelqu’un de la campagne, ça peut faire aussi un peu peur au début, mais voilà, je suis arrivé dans un super club, avec des magnifiques personnes, des personnes très compétentes, et vraiment, j’ai vraiment beaucoup aimé mon passage au Red Star.”Fort de cette expérience réussie, le Bleuet est désormais face au défi de prendre la succession du gardien international Brice Samba, ancien capitaine du club parti l’hiver dernier, après les intérims d’Hervé Koffi et Mathew Ryan.Pierre Sage, qui loue sa palette complète, l’en croit capable: “Il est très bon sur sa ligne, dans la gestion de la profondeur, dans le jeu au pied, les sorties aériennes aussi. Ce qui va faire la différence dans sa progression, c’est sa manière de gérer les temps forts et les temps faibles de ses matches, et de l’équipe, dans la vitesse et la nature de sa relance. Le logiciel comporte tous les composants pour faire de lui un très, très grand gardien.”Dimanche, Robin Risser retourne à Paris, cette fois pour le plus grand défi de sa jeune carrière, face au PSG.