Assistants parlementaires du FN: Le Pen fixée sur les dates de son procès en appel
Marine Le Pen va connaître lundi les dates de son procès à la cour d’appel de Paris dans l’affaire des assistants parlementaires européens, une échéance judiciaire et politique cruciale avant la présidentielle de 2027 pour la patronne de l’extrême droite, actuellement inéligible.Le 31 mars, le tribunal correctionnel de Paris a condamné la cheffe des députés du Rassemblement national (ex-Front national, FN) à quatre ans d’emprisonnement dont deux ferme, 100.000 euros d’amende et, surtout, une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution immédiate.La justice l’a reconnue coupable, ainsi que 24 anciens eurodéputés, assistants, expert-comptable et le parti d’extrême droite en tant que personne morale, d’avoir mis en place un “système” entre 2004 et 2016 pour payer des salariés du parti avec l’argent du Parlement européen pour un préjudice économique évalué au final à 3,2 millions d’euros.Seules douze des personnes condamnées ainsi que le parti ont fait appel – notamment le maire de Perpignan Louis Aliot, le député Julien Odoul, l’eurodéputé Nicolas Bay, Wallerand de Saint-Just et Bruno Gollnisch, deux cadres historiques du RN – laissant entrevoir un procès plus court que le premier, lequel avait duré deux mois à l’automne 2024.La condamnation de Marine Le Pen à une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire, l’empêchant en l’état de se présenter à toute élection, avait provoqué de vives réactions politiques, tant dans son camp que parmi ses adversaires, le Premier ministre François Bayrou faisant publiquement part de son “trouble”.Elle avait en outre ouvert la voie à l’hypothèse d’un “plan B comme Bardella” pour représenter le parti à la flamme à la présidentielle de 2027. Malgré les stocks vertigineux de dossiers en attente de traitement à la cour d’appel de Paris, celle-ci a accéléré son calendrier pour ce dossier afin d’être en mesure de rendre son arrêt à l’été 2026.En parallèle, le RN est sous le coup d’une autre procédure après l’ouverture en juillet 2024 d’une information judiciaire notamment pour escroquerie au préjudice d’une personne publique et financement illicite des campagnes électorales, qui a entraîné une perquisition de son siège début juillet.L’enquête porte principalement sur des prêts de particuliers au parti pour financer ses campagnes présidentielle et législatives de 2022 et celles des européennes de 2024, selon le parquet de Paris.- Recours devant le Conseil d’Etat -Au-delà de l’échéance présidentielle, Mme Le Pen ne pourrait théoriquement pas se présenter en cas de dissolution de l’Assemblée nationale. Elle entend ainsi multiplier les recours pour tenter de faire déclarer inconstitutionnel le caractère immédiat de son inéligibilité.En juillet, l’ancienne avocate a formulé deux requêtes distinctes au Conseil d’Etat.La première, contre un jugement du tribunal administratif de Lille du 4 juin qui confirme sa démission d’office de son siège de conseillère départementale du Pas-de-Calais prononcée deux mois plus tôt par le préfet de ce département.La seconde, contre la décision du Premier ministre de ne pas accéder à sa demande d’abroger des dispositions du Code électoral qui prévoient sa radiation des listes électorales, précisément en raison de l'”exécution provisoire” de sa condamnation pénale.A l’appui de chacun de ces recours, la triple candidate malheureuse à la présidentielle a également déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), estimant que son inéligibilité immédiate est notamment contraire à “la liberté de candidature” et “la liberté des électeurs”, selon elle protégées par le texte fondamental.Elle a pourtant déjà connu un revers: lors de l’audience devant le tribunal administratif de Lille, une première QPC a été rejetée, les magistrats ayant relevé que les articles de loi qui ont permis sa condamnation à l’inéligibilité immédiate ont déjà été reconnus conformes à la Constitution par le Conseil constitutionnel dans de précédentes décisions.
Assistants parlementaires du FN: Le Pen fixée sur les dates de son procès en appel
Marine Le Pen va connaître lundi les dates de son procès à la cour d’appel de Paris dans l’affaire des assistants parlementaires européens, une échéance judiciaire et politique cruciale avant la présidentielle de 2027 pour la patronne de l’extrême droite, actuellement inéligible.Le 31 mars, le tribunal correctionnel de Paris a condamné la cheffe des députés du Rassemblement national (ex-Front national, FN) à quatre ans d’emprisonnement dont deux ferme, 100.000 euros d’amende et, surtout, une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution immédiate.La justice l’a reconnue coupable, ainsi que 24 anciens eurodéputés, assistants, expert-comptable et le parti d’extrême droite en tant que personne morale, d’avoir mis en place un “système” entre 2004 et 2016 pour payer des salariés du parti avec l’argent du Parlement européen pour un préjudice économique évalué au final à 3,2 millions d’euros.Seules douze des personnes condamnées ainsi que le parti ont fait appel – notamment le maire de Perpignan Louis Aliot, le député Julien Odoul, l’eurodéputé Nicolas Bay, Wallerand de Saint-Just et Bruno Gollnisch, deux cadres historiques du RN – laissant entrevoir un procès plus court que le premier, lequel avait duré deux mois à l’automne 2024.La condamnation de Marine Le Pen à une peine d’inéligibilité avec exécution provisoire, l’empêchant en l’état de se présenter à toute élection, avait provoqué de vives réactions politiques, tant dans son camp que parmi ses adversaires, le Premier ministre François Bayrou faisant publiquement part de son “trouble”.Elle avait en outre ouvert la voie à l’hypothèse d’un “plan B comme Bardella” pour représenter le parti à la flamme à la présidentielle de 2027. Malgré les stocks vertigineux de dossiers en attente de traitement à la cour d’appel de Paris, celle-ci a accéléré son calendrier pour ce dossier afin d’être en mesure de rendre son arrêt à l’été 2026.En parallèle, le RN est sous le coup d’une autre procédure après l’ouverture en juillet 2024 d’une information judiciaire notamment pour escroquerie au préjudice d’une personne publique et financement illicite des campagnes électorales, qui a entraîné une perquisition de son siège début juillet.L’enquête porte principalement sur des prêts de particuliers au parti pour financer ses campagnes présidentielle et législatives de 2022 et celles des européennes de 2024, selon le parquet de Paris.- Recours devant le Conseil d’Etat -Au-delà de l’échéance présidentielle, Mme Le Pen ne pourrait théoriquement pas se présenter en cas de dissolution de l’Assemblée nationale. Elle entend ainsi multiplier les recours pour tenter de faire déclarer inconstitutionnel le caractère immédiat de son inéligibilité.En juillet, l’ancienne avocate a formulé deux requêtes distinctes au Conseil d’Etat.La première, contre un jugement du tribunal administratif de Lille du 4 juin qui confirme sa démission d’office de son siège de conseillère départementale du Pas-de-Calais prononcée deux mois plus tôt par le préfet de ce département.La seconde, contre la décision du Premier ministre de ne pas accéder à sa demande d’abroger des dispositions du Code électoral qui prévoient sa radiation des listes électorales, précisément en raison de l'”exécution provisoire” de sa condamnation pénale.A l’appui de chacun de ces recours, la triple candidate malheureuse à la présidentielle a également déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), estimant que son inéligibilité immédiate est notamment contraire à “la liberté de candidature” et “la liberté des électeurs”, selon elle protégées par le texte fondamental.Elle a pourtant déjà connu un revers: lors de l’audience devant le tribunal administratif de Lille, une première QPC a été rejetée, les magistrats ayant relevé que les articles de loi qui ont permis sa condamnation à l’inéligibilité immédiate ont déjà été reconnus conformes à la Constitution par le Conseil constitutionnel dans de précédentes décisions.
Accusé de 12 meurtres, le Dr Péchier devant la justice
Trente empoisonnements dont 12 mortels et un accusé qui entend démontrer son innocence: le procès de l’ex-anesthésiste Frédéric Péchier s’ouvre lundi matin devant la cour d’assises à Besançon.Devant la cour d’assises du Doubs, présidée par Delphine Thibierge, l’ancien anesthésiste-réanimateur fera face à plus de 150 parties civiles (victimes présumées et leurs familles), défendues par une cinquantaine d’avocats. Le verdict de ce procès-fleuve est attendu le 19 décembre.Le médecin de 53 ans est accusé d’avoir sciemment empoisonné 30 patients, âgés de quatre à 89 ans, dont 12 sont morts, entre 2008 et 2017 dans deux cliniques privées de Besançon.”Dénominateur commun” de ces empoisonnements, accablé par “un faisceau d’éléments concordants” selon l’accusation, l’ancien praticien, qui a toujours clamé son innocence, encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Il n’a pourtant jamais été incarcéré depuis le début de l’enquête, les juges ayant choisi de le laisser libre, sous contrôle judiciaire.- Enquête “à charge” -Après huit ans d’enquête “menée exclusivement à charge”, et alors que “tout le monde (…) est toujours parti du principe qu’il était coupable”, c’est la “première fois” que l’accusé “va pouvoir s’expliquer et qu’on va débattre de tout”, observe l’un de ses avocats, Randall Schwerdorffer, qui avec son confrère Lee Takhedmit plaidera l’acquittement.Le Dr Péchier est soupçonné d’avoir pollué les poches de perfusion de malades pris en charge par ses collègues, pour provoquer des arrêts cardiaques, avant d’aider souvent à les réanimer.A partir de lundi et pour deux semaines, la cour se penchera sur les cas les plus récents, ceux qui ont éveillé les soupçons des enquêteurs et abouti à la mise en examen de Frédéric Péchier en mars 2017.Sandra Simard, 36 ans en janvier 2017, a fait un arrêt cardiaque — auquel elle a survécu — au cours d’une opération à la clinique Saint-Vincent. Une dose potentiellement létale de potassium avait été découverte dans une poche de soluté utilisée pour son anesthésie.Jean-Claude Gandon, 70 ans à l’époque, est la dernière victime connue de la série d’empoisonnements. Seul parmi les 30 victimes à avoir été anesthésié directement par Frédéric Péchier, il a aussi pu être réanimé.Ensuite, au fil des semaines suivantes, seront examinés chacun des empoisonnements reprochés au médecin, en commençant par les plus anciens.- Un accusé “habile” -Dans cette affaire “sans équivalent dans les annales judiciaires françaises”, l’anesthésiste est soupçonné “d’avoir empoisonné des patients en bonne santé, pour nuire à des collègues avec lesquels il était en conflit” et démontrer ensuite ses qualités de réanimateur, avait relevé l’ancien procureur de la République de Besançon Etienne Manteaux.Soulignant “l’omniprésence (du Dr Péchier) dans la gestion des réanimations en cas d’arrêts cardiaques” et “ses diagnostics précoces”, il avait décrit “un professionnel de santé particulièrement habile qui a agi lorsque personne ne se trouvait dans les salles d’anesthésie et qui a su varier dans le temps la nature des poisons administrés pour ne pas éveiller les soupçons”.”C’est un dossier vertigineux”, constate Frédéric Berna, qui défendra de nombreuses parties civiles. “Ce sont des empoisonnements, purement gratuits, de victimes qui n’ont rien à voir avec lui, qui n’ont jamais rien fait”, note l’avocat.Dans le livre “Le temps qu’il lui reste”, publié quatre jours avant l’ouverture du procès et basé sur des entretiens avec l’accusé, la journaliste Plana Radenovic explique la stratégie de la défense: démontrer qu’il n’y a pas de preuves formelles contre l’anesthésiste, et qu’aucune autre piste n’a été envisagée.A l’approche de l’échéance, Frédéric Péchier a assuré à BFMTV qu’il n’était pas anxieux: “Il faut que j’aille me battre une dernière fois, que cela se termine. Je ne suis pas fatigué, je ne suis pas énervé, je veux que les gens écoutent pour une fois !”.
Trump threatens Russia with sanctions after biggest aerial attack on Ukraine
US President Donald Trump threatened Sunday to impose more sanctions on Russia, after the Kremlin unleashed its biggest-ever aerial barrage at Ukraine.Russian missiles and drones rained down across Ukraine early Sunday, killing four people and setting government offices in the capital Kyiv ablaze.Trump told reporters after the assault he was “not happy with the whole situation” and said he was prepared to move forward on new sanctions on Moscow.Ukrainian President Volodymyr Zelensky said he was counting on a “strong” US response.Russia has intensified its onslaught against Ukraine since a meeting between Trump and President Vladimir Putin on August 15 failed to make any breakthrough on a ceasefire.After Sunday’s attack on Kyiv, flames could be seen rising from the roof of the sprawling government complex that houses Ukraine’s cabinet of ministers in the heart of the city — the first time it has been hit during the three-and-a-half-year conflict.Drone strikes also damaged several high-rise buildings in the Ukrainian capital, according to emergency services.Russia denies targeting civilians in Ukraine.It said it struck a plant and a logistics hub in Kyiv, with the Russian defence ministry saying “no strikes were carried out on other targets within the boundaries of Kyiv”. “It is important that there is a broad response from partners to this attack today,” said Zelensky in his evening address, adding that Putin was “testing the world”.”We are counting on a strong response from America. That is what is needed.”- ‘Deliberate crime’ -Russia fired at least 810 drones and 13 missiles at Ukraine between late Saturday and early Sunday in a new record, according to the Ukrainian air force.Ukrainian Prime Minister Yulia Svyrydenko posted a video showing a damaged floor in the government building.”We will restore the buildings,” she said. “But we cannot bring back lost lives. The enemy terrorises and kills our people every day throughout the country.”Zelensky discussed the attack in a call with French President Emmanuel Macron and said France would help Ukraine strengthen its defence.Macron was among European leaders who condemned the attack, posting on X that Russia was “locking itself ever deeper into the logic of war and terror”. UK Prime Minister Keir Starmer denounced the attacks as “cowardly” while EU chief Ursula von der Leyen accused the Kremlin of “mocking diplomacy”.Earlier, US Treasury Secretary Scott Bessent said Washington might slap tariffs on countries that buy Russian oil.”The Russian economy will be in full collapse. And that will bring President (Vladimir) Putin to the table,” Bessent told NBC television.- European troop proposal -At least two people were killed in a strike west of Kyiv, prosecutors said.More than two dozen were wounded in Kyiv, according to the emergency services.Among them was a 24-year-old pregnant woman who delivered a premature baby shortly after the attack, with doctors fighting to save her life and that of her baby, state TV Suspilne reported.Two more died and dozens were wounded in overnight strikes across the east and southeast, authorities said.Ukraine’s foreign ministry highlighted that seven horses had also been killed at an equestrian club.”The world cannot stand aside while a terrorist state takes lives — human or animal — every single day,” it posted on X.The barrage came after more than two dozen European countries pledged to oversee any agreement to end the war, some of which said they were willing to deploy troops on the ground.Ukraine has insisted on Western-backed security guarantees to prevent future Russian attacks, but Putin has warned that any Western troops in Ukraine would be unacceptable and legitimate targets.Trump has tried to find a way to end the war in recent weeks but has little to show for his efforts.Russia has continued to claim territory in costly grinding battles and now occupies around 20 percent of Ukraine.Tens of thousands have been killed and millions forced from their homes in Europe’s bloodiest conflict since World War II.
Australie: la meurtrière aux champignons vénéneux condamnée à la prison à vie
Une Australienne reconnue coupable d’avoir mortellement empoisonné trois membres de sa belle-famille avec des champignons vénéneux a été condamnée lundi à la prison à vie avec possibilité de libération conditionnelle après 33 ans, épilogue d’une affaire qui a suscité effroi et fascination dans le monde entier.”Votre absence totale de remords ne fait que remuer le couteau dans la plaie des victimes”, a déclaré le juge Christopher Beale, de la Cour suprême de l’Etat de Victoria à Melbourne, en condamnant Erin Patterson, 50 ans. “La gravité de vos actes justifie l’imposition des peines maximales pour vos crimes”, a-t-il ajouté.Erin Patterson avait été reconnue coupable en juillet du meurtre des parents de son mari et de la tante de ce dernier, ainsi que de tentative de meurtre sur l’oncle de son époux.Les faits remontent à un repas de famille de juillet 2023 dans une petite ville rurale du sud-est de l’Australie. Patterson, passionnée de cuisine mais aussi d’affaires criminelles, avait servi une spécialité anglaise, un boeuf Wellington, avec des amanites phalloïdes — un des plus dangereux champignons vénéneux. Trois invités étaient morts, un seul avait survécu. Son mari, dont elle est séparée, avait décliné l’invitation.Ses motivations restent mystérieuses, à l’issue de plus de deux mois de procès suivi par les médias et les férus d’affaires criminelles du monde entier.- Mensonge -A la table du repas organisé par Erin Patterson le samedi 29 juillet 2023: Don et Gail Patterson, les parents de son époux Simon. La tante de Simon, Heather Wilkinson, et l’oncle Ian, pasteur d’une église baptiste locale, sont également de la partie. Simon, lui, avait décliné, expliquant son malaise face à cette invitation. “J’espère que tu vas changer d’avis”, lui avait répondu Erin Patterson par SMS.Séparés depuis 2015 sans avoir divorcé, leur relation se détériorait en raison d’un désaccord sur le versement d’une pension alimentaire.Mme Patterson avait annoncé aux convives souffrir d’un cancer et demandé des conseils sur la façon dont elle devait l’annoncer à ses enfants, selon le parquet. Pourtant, aucun dossier médical n’a fait état d’un tel diagnostic. Le ministère public en a conclu qu’il s’agissait d’un mensonge pour attirer ses convives. Pour le repas, l’Australienne a mixé des filets de boeuf avec des champignons, enrobant le tout de pâte feuilletée pour confectionner du boeuf Wellington. Un plat “délicieux”, aux dires de la tante Heather Wilkinson.Les champignons, identifiés ensuite comme des amanites phalloïdes, peuvent avoir un goût sucré qui cache leur caractère toxique. Celles-ci comptent parmi les champignons les plus mortels de la planète et sont responsables de 90% de tous les décès dus à la consommation de champignons vénéneux.Don, Gail et Heather ont succombé en une semaine. Seul Ian, le pasteur, a survécu, après des semaines d’hospitalisation.- “Détective hors pair” -Erin Patterson a été décrite comme une mère attentive, qui jouait un rôle actif au sein de la population locale, se portant volontaire pour éditer le bulletin du village.Elle était aussi membre d’un groupe Facebook où elle discutait des meurtres australiens les plus célèbres. Son amie Christine Hunter a dit au procès qu’elle avait une réputation de “détective hors pair”. A la barre, Mme Patterson a assuré n’avoir voulu tuer personne et a maintenu que l’empoisonnement était accidentel.A la fin du procès, la justice a cependant révélé qu’elle avait été soupçonnée par la police d’avoir tenté de tuer son époux à trois reprises entre 2021 et 2022. Il s’agissait déjà de plats empoisonnés, à savoir des pâtes à la bolognaise, du poulet korma et un wrap aux légumes.Elle aura 28 jours pour faire appel après l’énoncé du verdict.
Australie: la meurtrière aux champignons vénéneux condamnée à la prison à vie
Une Australienne reconnue coupable d’avoir mortellement empoisonné trois membres de sa belle-famille avec des champignons vénéneux a été condamnée lundi à la prison à vie avec possibilité de libération conditionnelle après 33 ans, épilogue d’une affaire qui a suscité effroi et fascination dans le monde entier.”Votre absence totale de remords ne fait que remuer le couteau dans la plaie des victimes”, a déclaré le juge Christopher Beale, de la Cour suprême de l’Etat de Victoria à Melbourne, en condamnant Erin Patterson, 50 ans. “La gravité de vos actes justifie l’imposition des peines maximales pour vos crimes”, a-t-il ajouté.Erin Patterson avait été reconnue coupable en juillet du meurtre des parents de son mari et de la tante de ce dernier, ainsi que de tentative de meurtre sur l’oncle de son époux.Les faits remontent à un repas de famille de juillet 2023 dans une petite ville rurale du sud-est de l’Australie. Patterson, passionnée de cuisine mais aussi d’affaires criminelles, avait servi une spécialité anglaise, un boeuf Wellington, avec des amanites phalloïdes — un des plus dangereux champignons vénéneux. Trois invités étaient morts, un seul avait survécu. Son mari, dont elle est séparée, avait décliné l’invitation.Ses motivations restent mystérieuses, à l’issue de plus de deux mois de procès suivi par les médias et les férus d’affaires criminelles du monde entier.- Mensonge -A la table du repas organisé par Erin Patterson le samedi 29 juillet 2023: Don et Gail Patterson, les parents de son époux Simon. La tante de Simon, Heather Wilkinson, et l’oncle Ian, pasteur d’une église baptiste locale, sont également de la partie. Simon, lui, avait décliné, expliquant son malaise face à cette invitation. “J’espère que tu vas changer d’avis”, lui avait répondu Erin Patterson par SMS.Séparés depuis 2015 sans avoir divorcé, leur relation se détériorait en raison d’un désaccord sur le versement d’une pension alimentaire.Mme Patterson avait annoncé aux convives souffrir d’un cancer et demandé des conseils sur la façon dont elle devait l’annoncer à ses enfants, selon le parquet. Pourtant, aucun dossier médical n’a fait état d’un tel diagnostic. Le ministère public en a conclu qu’il s’agissait d’un mensonge pour attirer ses convives. Pour le repas, l’Australienne a mixé des filets de boeuf avec des champignons, enrobant le tout de pâte feuilletée pour confectionner du boeuf Wellington. Un plat “délicieux”, aux dires de la tante Heather Wilkinson.Les champignons, identifiés ensuite comme des amanites phalloïdes, peuvent avoir un goût sucré qui cache leur caractère toxique. Celles-ci comptent parmi les champignons les plus mortels de la planète et sont responsables de 90% de tous les décès dus à la consommation de champignons vénéneux.Don, Gail et Heather ont succombé en une semaine. Seul Ian, le pasteur, a survécu, après des semaines d’hospitalisation.- “Détective hors pair” -Erin Patterson a été décrite comme une mère attentive, qui jouait un rôle actif au sein de la population locale, se portant volontaire pour éditer le bulletin du village.Elle était aussi membre d’un groupe Facebook où elle discutait des meurtres australiens les plus célèbres. Son amie Christine Hunter a dit au procès qu’elle avait une réputation de “détective hors pair”. A la barre, Mme Patterson a assuré n’avoir voulu tuer personne et a maintenu que l’empoisonnement était accidentel.A la fin du procès, la justice a cependant révélé qu’elle avait été soupçonnée par la police d’avoir tenté de tuer son époux à trois reprises entre 2021 et 2022. Il s’agissait déjà de plats empoisonnés, à savoir des pâtes à la bolognaise, du poulet korma et un wrap aux légumes.Elle aura 28 jours pour faire appel après l’énoncé du verdict.
Trump issues ‘last warning’ to Hamas over hostages
US President Donald Trump said Sunday he was issuing a “last warning” to Hamas, saying the Palestinian militant group must accept a deal to release hostages in Gaza.”The Israelis have accepted my terms. It is time for Hamas to accept as well. I have warned Hamas about the consequences of not accepting. This is my last warning,” Trump said on social media, without elaborating further. In a statement released shortly after, Hamas said it was ready to “immediately sit at the negotiating table” following what it described as “some ideas from the American side aimed at reaching a ceasefire agreement.”US news outlet Axios reported that White House envoy Steve Witkoff sent a new proposal for a Gaza hostage and ceasefire deal to Hamas last week.The White House has not released any details about the proposal but late Sunday Trump said “you’ll be hearing about it pretty soon,” as he portrayed the negotiations in a positive light.”We had some very good discussions. Good things could happen,” he told reporters. “I think we’re going to have a deal on Gaza very soon.”In early March, Trump issued a similar ultimatum to Hamas, demanding it free all remaining hostages immediately and turn over bodies of dead hostages, saying if not, “it is OVER for you.”Israeli campaign group the Hostages and Missing Families Forum welcomed the US president’s latest intervention as a “true breakthrough.”Hamas militants seized 251 hostages during the massive October 7, 2023 attack on Israel, with 47 still believed to be in Gaza.The Israeli military says 25 of them are dead. Israel is seeking the return of their remains.- Assault on Gaza City -The statements from Trump and Hamas came as Israel’s army bombed a Gaza City residential tower Sunday — the third in as many days — after Prime Minister Benjamin Netanyahu announced the military was “deepening” its assault on the key urban center.Witness Mohammed Al-Nazli told AFP that the strike on the Al-Roya tower “felt like an earthquake.”At least 48 people were killed in Sunday’s Israeli attacks, according to Gaza civil defense agency spokesman Mahmud Bassal.The air force has leveled two other residential high-rises under the same claim that Hamas had used them as observation points.Netanyahu said on Sunday that around 100,000 residents had already left Gaza City, accusing Hamas of trying to prevent evacuations and of using civilians as “human shields.”The escalation has fueled fears of a further deterioration in already dire humanitarian conditions for Palestinians living in the area.On Saturday, Israeli protesters took to the streets to call on their government to reverse the decision to seize Gaza City, fearing for the fate of hostages believed to be held there.The October 7, 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 64,368 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defense agency or the Israeli military.
Trump issues ‘last warning’ to Hamas over hostages
US President Donald Trump said Sunday he was issuing a “last warning” to Hamas, saying the Palestinian militant group must accept a deal to release hostages in Gaza.”The Israelis have accepted my terms. It is time for Hamas to accept as well. I have warned Hamas about the consequences of not accepting. This is my last warning,” Trump said on social media, without elaborating further. In a statement released shortly after, Hamas said it was ready to “immediately sit at the negotiating table” following what it described as “some ideas from the American side aimed at reaching a ceasefire agreement.”US news outlet Axios reported that White House envoy Steve Witkoff sent a new proposal for a Gaza hostage and ceasefire deal to Hamas last week.The White House has not released any details about the proposal but late Sunday Trump said “you’ll be hearing about it pretty soon,” as he portrayed the negotiations in a positive light.”We had some very good discussions. Good things could happen,” he told reporters. “I think we’re going to have a deal on Gaza very soon.”In early March, Trump issued a similar ultimatum to Hamas, demanding it free all remaining hostages immediately and turn over bodies of dead hostages, saying if not, “it is OVER for you.”Israeli campaign group the Hostages and Missing Families Forum welcomed the US president’s latest intervention as a “true breakthrough.”Hamas militants seized 251 hostages during the massive October 7, 2023 attack on Israel, with 47 still believed to be in Gaza.The Israeli military says 25 of them are dead. Israel is seeking the return of their remains.- Assault on Gaza City -The statements from Trump and Hamas came as Israel’s army bombed a Gaza City residential tower Sunday — the third in as many days — after Prime Minister Benjamin Netanyahu announced the military was “deepening” its assault on the key urban center.Witness Mohammed Al-Nazli told AFP that the strike on the Al-Roya tower “felt like an earthquake.”At least 48 people were killed in Sunday’s Israeli attacks, according to Gaza civil defense agency spokesman Mahmud Bassal.The air force has leveled two other residential high-rises under the same claim that Hamas had used them as observation points.Netanyahu said on Sunday that around 100,000 residents had already left Gaza City, accusing Hamas of trying to prevent evacuations and of using civilians as “human shields.”The escalation has fueled fears of a further deterioration in already dire humanitarian conditions for Palestinians living in the area.On Saturday, Israeli protesters took to the streets to call on their government to reverse the decision to seize Gaza City, fearing for the fate of hostages believed to be held there.The October 7, 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 64,368 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defense agency or the Israeli military.








