Vif émoi après la découverte d’au moins neuf têtes de cochon devant des mosquées en Ile-de-France

“Une nouvelle et triste étape dans la montée de la haine antimusulmane”: au moins neuf têtes de cochon ont été découvertes mardi matin devant des mosquées de la capitale et de la région parisienne, suscitant des réactions indignées.Ces têtes de porc, animal considéré comme impur par l’islam, ont notamment été découvertes sur la voie publique à Paris, devant l’entrée de la mosquée Islah à Montreuil (Seine-Saint-Denis), ainsi qu’à Montrouge,  Malakoff (Hauts-de-Seine) et Gentilly (Val-de-Marne).A Paris, des têtes ont été découvertes, devant des mosquées des 15e, 18e et 20e arrondissement.Plusieurs des têtes de cochon “supportaient une inscription +MACRON+ écrite à l’encre bleue”, a précisé le parquet de Paris à l’AFP.Au total, au moins neuf têtes ont été retrouvées, “quatre à Paris et cinq en petite couronne”, a détaillé le préfet de police de Paris Laurent Nuñez, disant ne pas exclure “qu’on en découvre d’autres”.Emmanuel Macron s’est entretenu avec les représentants de la communauté musulmane de Paris après cette découverte et leur a exprimé son “soutien”.”On ne peut s’empêcher de faire des rapprochements avec des actions précédentes (…) dont il a été avéré que c’était des actions d’ingérence étrangère”, a fait valoir M. Nuñez, appelant toutefois à rester “très prudent”.Il faisait référence à de précédentes affaires, attribuées à de possibles ingérences étrangères, dont les tags d’étoiles de David dans Paris à l’automne 2023 ou de mains rouges sur le Mémorial de la Shoah en mai 2024.L’enquête pour provocation à la haine aggravée par la discrimination en raison de l’appartenance à une race ou religion a été confiée à la brigade criminelle de la préfecture de police de Paris, selon le parquet de la capitale, qui centralise les investigations.Le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz a dénoncé “une nouvelle et triste étape dans la montée de la haine antimusulmane”, appelant “à une prise de conscience et à une solidarité nationale”, après s’être entretenu avec la ministre déléguée chargée de la Lutte contre les discriminations Aurore Bergé.Devant la mosquée de l’Union des musulmans de Malakoff, Caroline (prénom modifié) est venue déposer un bouquet de trois roses blanches pour montrer son “soutien et (s)a solidarité”, bien qu’elle ne se considère “pas croyante”. “Les gens ne devraient pas avoir à cacher leur foi, en tout cas c’est pas ce qu’on m’a appris de la laïcité quand j’étais à l’école”, estime l’ancienne directrice d’association de 40 ans.- Hausse des actes anti-musulmans -A Paris, la maire PS Anne Hidalgo a condamné des “actes racistes” et a assuré de sa “solidarité avec la communauté musulmane”, précisant que la Ville avait saisi la justice.A la mosquée Islah de Montreuil, les fidèles se rassemblent par petits groupes avant d’entrer dans la salle de prière. “On est de plus en plus inquiets”, déclare Issa Doukouré, habitué des lieux, pointant des “actes de haine qui continuent à s’intensifier”.”On reste sereins, on ne se laisse pas trop impressionner par ça”, soutient de son côté Haider Rassool, vice-président de la mosquée.  L’édile de la ville, Patrice Bessac (PCF), s’est rendu sur place avant la prière de 13H30 pour “témoigner de (s)on amitié” aux fidèles, dénonçant “une provocation islamophobe” dans cette commune où deux lieux ont été visés.”C’est la première fois que l’on a un acte aussi ignoble et lâche” à Gentilly, a déclaré à l’AFP le maire de la ville Fatah Aggoune (apparenté PCF), condamnant des “pratiques abjectes” visant à “diviser”.La ville de Malakoff (PCF) a également condamné “cet acte islamophobe” et rappelé “son attachement aux valeurs de vivre-ensemble et de fraternité”.De son côté, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR) a fait part de son “indignation” face à “cette sorte de profanation”. Le sénateur de Paris Ian Brossat (PCF) a condamné des actes visant “à intimider, à humilier et à nourrir la haine contre nos concitoyens musulmans”.”Cela fait des mois qu’on alerte, et nous ne sommes pas entendus”, a affirmé à l’AFP Bassirou Camara, le président de l’Addam (association de défense contre les discriminations et les actes antimusulmans), demandant une “réaction forte” des autorités. L’association SOS Racisme a alerté sur des “discours stigmatisants qui se banalisent dans l’espace public” et “légitiment des passages à l’acte”, rappelant l’assassinat d’un jeune malien, Aboubakar Cissé, au sein de la mosquée de La Grand-Combe (Gard) en avril 2025. Les actes antimusulmans enregistrés en France sur la période janvier-mai 2025 ont augmenté de 75% par rapport à 2024, avec un triplement des atteintes aux personnes, selon des chiffres du ministère de l’Intérieur de juillet.La France compte entre cinq et six millions de musulmans pratiquants et non-pratiquants, ce qui fait de l’islam la deuxième religion du pays et de la communauté musulmane française la première en Europe. 

Népal : le Premier ministre démissionne face à la colère de la rue, le Parlement en feu

Des centaines de manifestants en colère ont incendié mardi le Parlement népalais, dans la foulée de la démission du Premier ministre KP Sharma Oli au lendemain de manifestations contre le blocage des réseaux sociaux et la corruption qui ont fait 19 morts.”Des centaines de personnes ont investi l’enceinte du Parlement et mis le feu au bâtiment principal”, a indiqué à l’AFP un porte-parole du secrétariat de l’institution, Ekram Giri.Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent un épais panache de fumée enveloppant le bâtiment, au coeur de la capitale Katmandou.Malgré le couvre-feu instauré au début de la matinée, des groupes de jeunes manifestants sont descendus dans les rues de Katmandou et s’en sont pris toute la journée aux bâtiments publics et aux résidences de dirigeants politiques.Un groupe de protestataires a réussi à s’emparer des armes à feu de policiers chargés de protéger le complexe gouvernemental de Singha Durbar, a constaté un journaliste de l’AFP.Le domicile du Premier ministre, âgé de 73 ans, a lui aussi été incendié, selon un photographe de l’AFP.A la mi-journée, le chef du gouvernement a annoncé sa démission “afin que des mesures puissent être prises en vue d’une solution politique”, a-t-il écrit dans une lettre au président népalais.- “L’avenir est à nous” -De son côté, Reporters sans frontières (RSF) a indiqué que le siège d’un important groupe de presse, Kantipur, avait été incendié et a appelé les manifestants à “ne pas prendre pour cible les journalistes”.Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit “consterné par l’escalade de la violence” et a appelé au dialogue.”Le gouvernement est tombé, les jeunes ont gagné et pris le contrôle du pays”, s’est réjoui un manifestant, Sudan Gurung, “l’avenir est à nous”.Des protestataires, principalement de jeunes hommes, ont été vus brandissant le drapeau national tout en tentant d’échapper aux canons à eau déployés par les forces de sécurité.Des manifestants ont ciblé les biens de politiciens et des bâtiments gouvernementaux, tandis qu’une vidéo publiée en ligne (que l’AFP n’a pas pu vérifier) semble montrer des manifestants frappant l’ancien Premier ministre Sher Bahadur Deuba du Congrès népalais, un soutien du gouvernement de M. Oli.L’aéroport de Katmandou est resté ouvert mais des vols ont été annulés en raison d’une moindre visibilité due à la fumée des incendies, a déclaré son porte-parole, Rinji Sherpa.La manière dont la situation va évoluer dans les prochains jours demeure incertaine. – “Retenue” -Mardi soir, dans un communiqué, le président Ramchandra Paudel a exhorté “tout le monde, y compris les  manifestants, à coopérer pour une résolution pacifique de la situation difficile du pays” et “lancé un appel à toutes les parties pour qu’elles fassent preuve de retenue (..) et qu’elles entament des négociations”.Ashish Pradhan, analyste au sein de l’International Crisis Group a fait écho à ce propos, appelant à un “arrangement transitoire au plus vite qui inclura des figures qui restent crédibles auprès des Népalais, en particulier auprès des jeunes”. Balendra Shah, un ingénieur de 35 ans devenu rappeur et élu maire de Katmandou en 2022 et vu comme une figure populaire dans la transition à venir, a appelé sur Facebook les gens à “faire preuve de retenue” après la démission de M. Oli. Il a invité la jeune génération à “prendre les rênes du pays. Soyez prêts!”. Lundi, la police a ouvert le feu sur des milliers de manifestants qui défilaient dans les rues de Katmandou pour exiger la fin du blocage des réseaux sociaux ordonnée quatre jours plus tôt et dénoncer la corruption des élites du pays.Au moins 19 personnes ont été tuées, dont 17 dans la seule capitale, plusieurs centaines d’autres blessées, selon un bilan officiel.En soirée, le chef du gouvernement avait ordonné le rétablissement des réseaux sociaux et l’ouverture d’une enquête “indépendante” sur les conditions de l’intervention de la police.- Cour suprême -Mais la colère de la population n’est pas retombée.Chef du Parti communiste népalais, M. Oli conclut ainsi une carrière politique de plus de 60 ans, marquée notamment par la longue guerre civile qui a ensanglanté le Népal jusqu’à l’abolition de la monarchie en 2008.Elu pour la première fois Premier ministre en 2015, il a été réélu en 2018, renommé brièvement à la tête du gouvernement en 2021, puis réinvesti en 2024 à la tête d’une coalition parlementaire incluant notamment le centre droit.Sa démission est intervenue après celles de trois autres ministres, dont celui de l’Intérieur.Le gouvernement avait annoncé jeudi le blocage des réseaux sociaux en application d’un arrêt rendu en 2023 par la Cour suprême.Parmi les plateformes bloquées figuraient Facebook, X, Youtube ou Linkedn, au grand dam de plusieurs millions d’usagers.Motivées initialement par le blocage, les manifestations de lundi ont largement viré à la dénonciation de la corruption des autorités, dans un pays à l’économie ralentie et au fort taux de chômage.

Stocks climb eyeing US rate cut, political turbulence

Stock markets mostly rose while gold reached new highs on Tuesday, with expectations of US rate cuts to bolster the world’s biggest economy offsetting political turbulence in Japan and France. A steep downward revision to US job creation cemented expectations that the Federal Reserve would begin lowering its benchmark rate next week in a bid to boost growth.US employment growth is likely to be revised down by 911,000 for the 12 months ending in March, official data showed.After last month’s big miss on US jobs creation, “these revisions suggest that jobs momentum is being lost from an even weaker position than originally thought,” said analysts at ING.Investors are now looking to consumer inflation data coming Thursday, since a hot reading could keep the Fed from cutting further as it looks to curb price increases.US stock indices were little changed but remained near record highs reached in recent weeks, with the tech-heavy Nasdaq closing at a record on Monday.In Asia, Tokyo’s Nikkei briefly spiked to a new record before ending lower amid hopes that whoever replaces Shigeru Ishiba as prime minister will unveil a fresh round of economic stimulus.Japan’s ruling Liberal Democratic Party will pick its new leader on October 4 to replace Ishiba, who resigned at the weekend after huge election setbacks.In Paris, the CAC 40 index moved higher after French Prime Minister Francois Bayrou submitted his resignation to President Emmanuel Macron in the wake of his government’s ousting.Bayrou on Monday suffered a crushing loss in a confidence vote he called in parliament, seeking support for more than 40 billion euros ($47 billion) in budget cuts to rein in France’s debt.France’s borrowing costs briefly exceeded those of traditional European debt-laggard Italy on Tuesday, ahead of an update on the country’s credit rating from Fitch on Friday. However, “for now, the market impact seems limited”, said Ipek Ozkardeskaya, a senior analyst at Swissquote Bank.Holger Schmieding, chief economist at Berenberg Bank, agreed that “a genuine financial crisis with a self-reinforcing doom loop (higher yields = bigger deficits = even higher yields…) remains quite unlikely for the time being”. Gold, an investment haven in uncertain times, extended its record run, hitting an all-time high of over $3,680 an ounce. – Mining merger -On the corporate front, British mining group Anglo American and its Canadian peer Teck Resources announced plans for a multi-billion-dollar merger, creating a behemoth of copper production and of other critical minerals.Anglo American shares ended nine percent higher in London, while Teck’s stock was up 14 percent on the New York Stock Exchange. Shares in rival miners jumped on their coattails.Indonesian stocks and the rupiah tumbled after President Prabowo Subianto removed Finance Minister Sri Mulyani Indrawati in a cabinet reshuffle following fatal anti-government protests across the country.- Key figures at around 1550 GMT -New York – Dow: UP 0.2 percent at 45,586.51 pointsNew York – S&P 500: FLAT at 6,495.58New York – Nasdaq: FLAT at 21,795.77London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,242.53 (close)Paris – CAC 40: UP 0.2 percent at 7,749.39 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.4 percent at 23,718.45 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.4 percent at 43,459.29 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.2 percent at 25,938.13 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.5 percent at 3,807.29 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1725 from $1.1760 on MondayPound/dollar: UP at $1.3534 from $1.3549 Dollar/yen: DOWN at 147.23 from 147.43 yen Euro/pound: DOWN at 86.63 pence from 86.80 penceBrent North Sea Crude: UP 1.1 percent at $66.75 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.2 percent at $62.99 per barrelburs-bcp/js/sbk

En Norvège, la jeunesse succombe à la tentation populiste 2.0

Fort d’un score historique aux législatives en Norvège, la droite populiste doit largement son succès à la jeunesse, en particulier chez les hommes, séduite par son discours anti-fiscal, anti-élites et anti-immigration martelé sur des réseaux sociaux devenus source essentielle d’information.Si la gauche l’a emporté, permettant au Premier ministre travailliste Jonas Gahr Støre de rester au pouvoir quatre ans de plus, le parti du Progrès (FrP) a réalisé lundi la meilleure performance depuis sa création en 1973, en recueillant près d’un quart des voix (23,9%) et en devenant pour la première fois la principale force d’opposition. “Ce soir, nous allons célébrer le meilleur résultat de tous les temps, et mon objectif, c’est que ce ne soit que le début”, s’est exclamée sa cheffe, Sylvi Listhaug, devant ses partisans en liesse.Parmi eux, énormément de jeunes.Selon une enquête de la chaîne NRK, le FrP est désormais le premier parti chez les hommes de moins de 30 ans, une tendance observée dans un nombre croissant de pays en Europe.Professeur de sciences politiques à l’université de Tromsø, Jonas Stein y voit “une combinaison de facteurs”. “Il y a l’économie –ce sont des personnes qui veulent garder une part plus élevée de ce qu’ils gagnent et pouvoir s’enrichir– et une forme de contestation contre l’égalitarisme et une partie des forces progressistes”, dit-il à l’AFP.Dans un pays où la fiscalité est l’une des plus élevées d’Europe, le FrP veut sortir la tronçonneuse.Le parti réclame notamment l’abolition de l’impôt sur la fortune qui a poussé plusieurs dizaines d’ultra-riches à s’exiler ces dernières années.”Nous devons baisser nos impôts parce que nous voyons que certains Norvégiens qui créent beaucoup d’emplois, des entrepreneurs prospères, s’installent en Suisse ou en Suède, et cela n’est pas durable pour la Norvège”, a expliqué Mme Listhaug à l’AFP.Parallèlement, le parti préconise de réduire les coûts liés à la bureaucratie, l’aide au développement, l’immigration, et les subventions aux énergies renouvelables. Tenant à conserver l’anonymat, l’un de ces primo-votants à avoir voté FrP dit avoir fait ce choix car “chacun devrait pouvoir davantage garder son propre argent afin de choisir soi-même les prestations sociales qui lui conviennent”.”Pour moi, c’est essentiellement une question d’économie et d’impôts, mais la criminalité occupe aussi mon esprit, le fait que le FrP veuille donner plus d’argent à la police, qu’il souhaite une politique d’immigration plus sévère (…) car j’ai le sentiment que l’intégration ne fonctionne pas très bien actuellement”, explique le jeune homme qui, à 19 ans, gère sa propre société d’investissements.- “Davantage de polarisation” -Branche Jeunes du FrP, le FpU et son leader, Simen Velle, ont été extrêmement actifs sur les réseaux sociaux de prédilection des jeunes pendant la campagne. Sur TikTok, le mot d’ordre “Votez FrP!” s’est répandu comme une traînée de poudre.Résultat: le parti du Progrès a largement remporté le “skolevalg”, des élections simulées dans les lycées pour sensibiliser les jeunes à la démocratie, avec 26% des voix.  Le FrP reste cependant difficile à classer.Politologue, Johannes Bergh le définit comme un “parti populiste de droite” anti-immigration et anti-élites.”Mais si on le compare à d’autres partis de cette catégorie en Europe comme les Démocrates de Suède ou (le Rassemblement national de) Marine Le Pen, le parti du Progrès est plus modéré et fait beaucoup plus partie de l’establishment” qui “ne franchit pas la limite du racisme”, précise-t-il.Il a d’ailleurs déjà exercé le pouvoir en Norvège aux côtés des conservateurs entre 2013 et 2020.Alors titulaire de plusieurs ministères, Mme Listhaug avait fait des vagues pendant la crise migratoire en 2015, en dénonçant “la tyrannie de la bonté” et en estimant que les étrangers “ne (pouvaient) être accueillis en grande pompe”.  Rejetant tout lien de parenté avec d’autres partis européens, la responsable de 47 ans décrit elle-même aujourd’hui le FrP comme “un parti libéral qui veut plus de liberté (de choix), moins de taxes, moins de gouvernement et (…) une politique d’immigration stricte”.Dans un paysage politique norvégien où règne une culture du compromis, le nouveau poids du FrP pourrait déboucher sur “davantage de polarisation”, souligne Jonas Stein. “Jamais les deux principaux partis norvégiens n’ont été aussi éloignés l’un de l’autre”.

10 septembre: trafic perturbé sur de nombreuses lignes ferroviaires en Ile-de-France

Le trafic sera perturbé sur de nombreuses lignes ferroviaires en Ile-de-France mercredi, jour du mouvement pour “tout bloquer”, le ministre des Transports promettant un important dispositif de sécurité à Paris à la Gare du Nord qui pourrait être ciblée par des manifestants.La SNCF ne prévoit aucune circulation sur une partie du RER D, seulement un train sur trois sur les lignes Transilien H, vers le nord-ouest de la région parisienne, et Transilien R (sud-est) ainsi qu’un train sur deux sur le RER B dans sa partie nord, desservant notamment l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Dans la partie sud du RER B, gérée par la RATP, deux trains sur trois circuleront, a précisé mardi ce dernier transporteur. Le RER A, ligne ferroviaire la plus fréquentée d’Europe, ne sera a priori pas affectée par le mouvement, selon la RATP et la SNCF. Cette dernière prévoit aussi un trafic “normal” sur la ligne V du Transilien (Versailles-Massy) et les deux tramways qu’elle exploite, les lignes 12 et 13.Le RER C et les lignes K (nord), N (ouest) et U (ouest) du Transilien verront circuler un train sur deux. Cette proportion montera à deux trains sur trois sur les lignes J et L (ouest) et le RER E. La ligne P, vers l’est, sera également touchée, mais verra circuler au minimum deux trains sur trois.A la RATP, le trafic sera “quasi normal” dans le métro avec “plus de neuf trains sur dix” sur les lignes 5, 8, 9 et 13, les autres n’étant pas affectées. En moyenne, “neuf bus sur dix circuleront sur l’ensemble du réseau”, tandis que les tramways fonctionneront à 100%.La SNCF avait déjà prévenu lundi que le trafic ferroviaire serait affecté dans l’Hexagone par le mouvement social de mercredi, en particulier celui des TER et des Intercités, mais pas le réseau à grande vitesse.”A la RATP, il y a assez peu d’annulations puisqu’il y a, je crois, 1.400 collaborateurs grévistes sur près de 46.000″ salariés, a affirmé le ministre démissionnaire des Transports, Philippe Tabarot, après avoir réuni mardi après-midi les principaux acteurs du transport.- “Particulièrement vigilants” -M. Tabarot a évoqué, côté SNCF en Ile-de-France, “quelques perturbations sur les RER et sur les Transilien, mais qui, majoritairement, vont circuler, environ aux alentours de 60%”.Selon le ministre, dans le reste de la France, environ “70% des TER” devraient circuler, “avec quelques régions où il n’y aurait pratiquement pas de perturbations, et d’autres où il y en aurait un petit peu plus”, notamment les Hauts-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Occitanie.A la RATP, le syndicat La Base, majoritaire chez les conducteurs de RER, a appelé à faire grève mercredi.Mais les quatre principaux syndicats de la RATP – CGT, FO, Unsa Mobilité et CFE-CGC – ont quant à eux appelé à la grève le 18 septembre, autre jour de mobilisation.Côté SNCF, la CGT-Cheminots, premier syndicat du groupe, a appelé à “participer massivement” à la grève de mercredi ainsi qu’à celle du 18 septembre. SUD-Rail, troisième syndicat de cheminots, a également appelé à faire grève mercredi, mais ne s’est pas joint à l’appel lancé par les trois autres grands syndicats de la SNCF (CGT, Unsa, CFDT) pour le 18 septembre.M. Tabarot a estimé que la mobilisation “pourrait être plus forte le 18 que le 10”, mais il a prévenu que “la radicalité des actions menées risque d’être au rendez-vous” mercredi.En particulier, “il semblerait que la Gare du Nord soit ciblée par un certain nombre de manifestations”, a-t-il révélé, en promettant un dispositif de sécurité “très important sur cette gare comme pratiquement sur l’ensemble des plus grandes gares [du] pays”.”On sera particulièrement vigilants là-dessus, que ce soit sur les voies ferrées, que ce soit sur nos routes ou nos autoroutes pour éviter un certain nombre de blocages”, a promis le ministre.

10 septembre: trafic perturbé sur de nombreuses lignes ferroviaires en Ile-de-France

Le trafic sera perturbé sur de nombreuses lignes ferroviaires en Ile-de-France mercredi, jour du mouvement pour “tout bloquer”, le ministre des Transports promettant un important dispositif de sécurité à Paris à la Gare du Nord qui pourrait être ciblée par des manifestants.La SNCF ne prévoit aucune circulation sur une partie du RER D, seulement un train sur trois sur les lignes Transilien H, vers le nord-ouest de la région parisienne, et Transilien R (sud-est) ainsi qu’un train sur deux sur le RER B dans sa partie nord, desservant notamment l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Dans la partie sud du RER B, gérée par la RATP, deux trains sur trois circuleront, a précisé mardi ce dernier transporteur. Le RER A, ligne ferroviaire la plus fréquentée d’Europe, ne sera a priori pas affectée par le mouvement, selon la RATP et la SNCF. Cette dernière prévoit aussi un trafic “normal” sur la ligne V du Transilien (Versailles-Massy) et les deux tramways qu’elle exploite, les lignes 12 et 13.Le RER C et les lignes K (nord), N (ouest) et U (ouest) du Transilien verront circuler un train sur deux. Cette proportion montera à deux trains sur trois sur les lignes J et L (ouest) et le RER E. La ligne P, vers l’est, sera également touchée, mais verra circuler au minimum deux trains sur trois.A la RATP, le trafic sera “quasi normal” dans le métro avec “plus de neuf trains sur dix” sur les lignes 5, 8, 9 et 13, les autres n’étant pas affectées. En moyenne, “neuf bus sur dix circuleront sur l’ensemble du réseau”, tandis que les tramways fonctionneront à 100%.La SNCF avait déjà prévenu lundi que le trafic ferroviaire serait affecté dans l’Hexagone par le mouvement social de mercredi, en particulier celui des TER et des Intercités, mais pas le réseau à grande vitesse.”A la RATP, il y a assez peu d’annulations puisqu’il y a, je crois, 1.400 collaborateurs grévistes sur près de 46.000″ salariés, a affirmé le ministre démissionnaire des Transports, Philippe Tabarot, après avoir réuni mardi après-midi les principaux acteurs du transport.- “Particulièrement vigilants” -M. Tabarot a évoqué, côté SNCF en Ile-de-France, “quelques perturbations sur les RER et sur les Transilien, mais qui, majoritairement, vont circuler, environ aux alentours de 60%”.Selon le ministre, dans le reste de la France, environ “70% des TER” devraient circuler, “avec quelques régions où il n’y aurait pratiquement pas de perturbations, et d’autres où il y en aurait un petit peu plus”, notamment les Hauts-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Occitanie.A la RATP, le syndicat La Base, majoritaire chez les conducteurs de RER, a appelé à faire grève mercredi.Mais les quatre principaux syndicats de la RATP – CGT, FO, Unsa Mobilité et CFE-CGC – ont quant à eux appelé à la grève le 18 septembre, autre jour de mobilisation.Côté SNCF, la CGT-Cheminots, premier syndicat du groupe, a appelé à “participer massivement” à la grève de mercredi ainsi qu’à celle du 18 septembre. SUD-Rail, troisième syndicat de cheminots, a également appelé à faire grève mercredi, mais ne s’est pas joint à l’appel lancé par les trois autres grands syndicats de la SNCF (CGT, Unsa, CFDT) pour le 18 septembre.M. Tabarot a estimé que la mobilisation “pourrait être plus forte le 18 que le 10”, mais il a prévenu que “la radicalité des actions menées risque d’être au rendez-vous” mercredi.En particulier, “il semblerait que la Gare du Nord soit ciblée par un certain nombre de manifestations”, a-t-il révélé, en promettant un dispositif de sécurité “très important sur cette gare comme pratiquement sur l’ensemble des plus grandes gares [du] pays”.”On sera particulièrement vigilants là-dessus, que ce soit sur les voies ferrées, que ce soit sur nos routes ou nos autoroutes pour éviter un certain nombre de blocages”, a promis le ministre.

10 septembre: trafic perturbé sur de nombreuses lignes ferroviaires en Ile-de-France

Le trafic sera perturbé sur de nombreuses lignes ferroviaires en Ile-de-France mercredi, jour du mouvement pour “tout bloquer”, le ministre des Transports promettant un important dispositif de sécurité à Paris à la Gare du Nord qui pourrait être ciblée par des manifestants.La SNCF ne prévoit aucune circulation sur une partie du RER D, seulement un train sur trois sur les lignes Transilien H, vers le nord-ouest de la région parisienne, et Transilien R (sud-est) ainsi qu’un train sur deux sur le RER B dans sa partie nord, desservant notamment l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Dans la partie sud du RER B, gérée par la RATP, deux trains sur trois circuleront, a précisé mardi ce dernier transporteur. Le RER A, ligne ferroviaire la plus fréquentée d’Europe, ne sera a priori pas affectée par le mouvement, selon la RATP et la SNCF. Cette dernière prévoit aussi un trafic “normal” sur la ligne V du Transilien (Versailles-Massy) et les deux tramways qu’elle exploite, les lignes 12 et 13.Le RER C et les lignes K (nord), N (ouest) et U (ouest) du Transilien verront circuler un train sur deux. Cette proportion montera à deux trains sur trois sur les lignes J et L (ouest) et le RER E. La ligne P, vers l’est, sera également touchée, mais verra circuler au minimum deux trains sur trois.A la RATP, le trafic sera “quasi normal” dans le métro avec “plus de neuf trains sur dix” sur les lignes 5, 8, 9 et 13, les autres n’étant pas affectées. En moyenne, “neuf bus sur dix circuleront sur l’ensemble du réseau”, tandis que les tramways fonctionneront à 100%.La SNCF avait déjà prévenu lundi que le trafic ferroviaire serait affecté dans l’Hexagone par le mouvement social de mercredi, en particulier celui des TER et des Intercités, mais pas le réseau à grande vitesse.”A la RATP, il y a assez peu d’annulations puisqu’il y a, je crois, 1.400 collaborateurs grévistes sur près de 46.000″ salariés, a affirmé le ministre démissionnaire des Transports, Philippe Tabarot, après avoir réuni mardi après-midi les principaux acteurs du transport.- “Particulièrement vigilants” -M. Tabarot a évoqué, côté SNCF en Ile-de-France, “quelques perturbations sur les RER et sur les Transilien, mais qui, majoritairement, vont circuler, environ aux alentours de 60%”.Selon le ministre, dans le reste de la France, environ “70% des TER” devraient circuler, “avec quelques régions où il n’y aurait pratiquement pas de perturbations, et d’autres où il y en aurait un petit peu plus”, notamment les Hauts-de-France, l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Occitanie.A la RATP, le syndicat La Base, majoritaire chez les conducteurs de RER, a appelé à faire grève mercredi.Mais les quatre principaux syndicats de la RATP – CGT, FO, Unsa Mobilité et CFE-CGC – ont quant à eux appelé à la grève le 18 septembre, autre jour de mobilisation.Côté SNCF, la CGT-Cheminots, premier syndicat du groupe, a appelé à “participer massivement” à la grève de mercredi ainsi qu’à celle du 18 septembre. SUD-Rail, troisième syndicat de cheminots, a également appelé à faire grève mercredi, mais ne s’est pas joint à l’appel lancé par les trois autres grands syndicats de la SNCF (CGT, Unsa, CFDT) pour le 18 septembre.M. Tabarot a estimé que la mobilisation “pourrait être plus forte le 18 que le 10”, mais il a prévenu que “la radicalité des actions menées risque d’être au rendez-vous” mercredi.En particulier, “il semblerait que la Gare du Nord soit ciblée par un certain nombre de manifestations”, a-t-il révélé, en promettant un dispositif de sécurité “très important sur cette gare comme pratiquement sur l’ensemble des plus grandes gares [du] pays”.”On sera particulièrement vigilants là-dessus, que ce soit sur les voies ferrées, que ce soit sur nos routes ou nos autoroutes pour éviter un certain nombre de blocages”, a promis le ministre.