Climat: Les Amis de la terre veulent à nouveau attaquer Shell en justice

La branche néerlandaise des Amis de la terre, Milieudefensie, a entamé mardi une nouvelle action en justice contre Shell, visant à empêcher le géant pétrolier d’investir dans de nouveaux gisements de pétrole et de gaz.En novembre dernier, la justice néerlandaise avait rejeté en appel un recours de Milieudefensie et d’autres groupes de défense du climat qui estimaient que Shell ne faisait pas assez pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, annulant ainsi un jugement historique rendu trois ans auparavant.Le tribunal avait toutefois affirmé que Shell devait apporter une “contribution appropriée” aux objectifs climatiques de l’accord de Paris, sans spécifier pour autant un pourcentage de réduction des émissions de CO2.”La science est claire comme de l’eau de roche et il y a un élan juridique”, a déclaré Sjoukje van Oosterhout, responsable de l’affaire chez Milieudefensie, lors d’une conférence de presse.”Comme nous l’avons dit à maintes reprises, ce que veut Milieudefensie ne fera pas avancer la transition énergétique”, a riposté Shell, dans une déclaration envoyée à l’AFP, ajoutant que la transition requiert “une collaboration entre les gouvernements, les entreprises et les consommateurs”.Le géant pétrolier a par ailleurs affirmé être “l’un des principaux investisseurs privés dans la transition énergétique aux Pays-Bas”.Dans une lettre à Shell, Milieudefensie avance que l’entreprise a “manqué à son obligation légale de diligence en vertu du droit néerlandais” en raison de ses investissements dans de nouveaux gisements de pétrole et de gaz.Milieudefensie met notamment en cause les intentions d’augmentation de la production et de ventes d’énergie fossile de Shell après 2030, confirmées en mars dernier lors du Capital Markets Day de l’entreprise.”Shell possède en tout ou en partie 700 gisements de pétrole et de gaz non exploités”, indique Milieudefensie, citant les données et la modélisation de Rystad Energy, société indépendante de recherche énergétique.”Ces actifs, s’ils sont exploités, pourraient entraîner 5,2 milliards de tonnes (Gt) d’émissions supplémentaires de CO2 dans l’atmosphère” a poursuivi l’ONG, précisant qu’un tel chiffre représenterait 36 fois les émissions de CO2 des Pays-Bas en 2024.Milieudefensie souhaite également que la justice ordonne à Shell de réduire ses émissions pour contribuer à la limitation du réchauffement climatique à 1,5°C après 2030. L’ONG a formé un pourvoi en cassation concernant l’affaire rejetée en novembre, mais les procédures judiciaires en cours ne couvrent que les cinq prochaines années.Shell a de son côté indiqué se concentrer sur le développement “d’activités rentables et évolutives” sur leurs plateformes à faible émission de carbone, prévoyant d’y allouer jusqu’à 10% de leur capital d’ici 2030.Milieudefensie a également entamé en mars une action en justice contre ING, exigeant du géant bancaire qu’il réduise de moitié ses émissions de CO2 d’ici à 2030.

Climat: Les Amis de la terre veulent à nouveau attaquer Shell en justice

La branche néerlandaise des Amis de la terre, Milieudefensie, a entamé mardi une nouvelle action en justice contre Shell, visant à empêcher le géant pétrolier d’investir dans de nouveaux gisements de pétrole et de gaz.En novembre dernier, la justice néerlandaise avait rejeté en appel un recours de Milieudefensie et d’autres groupes de défense du climat qui estimaient que Shell ne faisait pas assez pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, annulant ainsi un jugement historique rendu trois ans auparavant.Le tribunal avait toutefois affirmé que Shell devait apporter une “contribution appropriée” aux objectifs climatiques de l’accord de Paris, sans spécifier pour autant un pourcentage de réduction des émissions de CO2.”La science est claire comme de l’eau de roche et il y a un élan juridique”, a déclaré Sjoukje van Oosterhout, responsable de l’affaire chez Milieudefensie, lors d’une conférence de presse.”Comme nous l’avons dit à maintes reprises, ce que veut Milieudefensie ne fera pas avancer la transition énergétique”, a riposté Shell, dans une déclaration envoyée à l’AFP, ajoutant que la transition requiert “une collaboration entre les gouvernements, les entreprises et les consommateurs”.Le géant pétrolier a par ailleurs affirmé être “l’un des principaux investisseurs privés dans la transition énergétique aux Pays-Bas”.Dans une lettre à Shell, Milieudefensie avance que l’entreprise a “manqué à son obligation légale de diligence en vertu du droit néerlandais” en raison de ses investissements dans de nouveaux gisements de pétrole et de gaz.Milieudefensie met notamment en cause les intentions d’augmentation de la production et de ventes d’énergie fossile de Shell après 2030, confirmées en mars dernier lors du Capital Markets Day de l’entreprise.”Shell possède en tout ou en partie 700 gisements de pétrole et de gaz non exploités”, indique Milieudefensie, citant les données et la modélisation de Rystad Energy, société indépendante de recherche énergétique.”Ces actifs, s’ils sont exploités, pourraient entraîner 5,2 milliards de tonnes (Gt) d’émissions supplémentaires de CO2 dans l’atmosphère” a poursuivi l’ONG, précisant qu’un tel chiffre représenterait 36 fois les émissions de CO2 des Pays-Bas en 2024.Milieudefensie souhaite également que la justice ordonne à Shell de réduire ses émissions pour contribuer à la limitation du réchauffement climatique à 1,5°C après 2030. L’ONG a formé un pourvoi en cassation concernant l’affaire rejetée en novembre, mais les procédures judiciaires en cours ne couvrent que les cinq prochaines années.Shell a de son côté indiqué se concentrer sur le développement “d’activités rentables et évolutives” sur leurs plateformes à faible émission de carbone, prévoyant d’y allouer jusqu’à 10% de leur capital d’ici 2030.Milieudefensie a également entamé en mars une action en justice contre ING, exigeant du géant bancaire qu’il réduise de moitié ses émissions de CO2 d’ici à 2030.

‘Apprentice’ star Jeremy Strong says ‘truth under assault’

“The Apprentice” star Jeremy Strong — who was nominated for an Oscar for playing Donald Trump’s ruthless early mentor — said Tuesday that “truth is under assault”.Strong told reporters at the Cannes Film Festival that lawyer Roy Cohn, who he played in the controversial biopic, was the inventor of “fake news”.President Trump’s lawyers threatened to file a lawsuit against the film, which was released during last year’s presidential campaign.”Roy Cohn I see essentially as the progenitor of fake news and alternative facts, and we’re living in the aftermath of what I think he created,” said Strong, who is on the jury at Cannes.The actor, best known for his role in the series “Succession”, said we are living at a “time where truth is under assault, where truth is becoming increasingly in danger”.”Here specifically in this temple of film, the role of film is increasingly critical, because it can combat those forces in the entropy of truth, and it can communicate truths, individual truths, human truths, societal truths, and affirm and celebrate our shared humanity,” he said.”The Apprentice”, directed by Ali Abbasi, portrays a younger Trump as a nervous, naive outsider trying to make his way in cutthroat Manhattan.But in one shocking scene, it also shows him raping his first wife, Ivana, after she belittles him for growing overweight and bald.In real life, Ivana accused Trump of raping her during divorce proceedings, but later withdrew the allegation. She died in 2022.The movie also shows Trump suffering erectile dysfunction, and undergoing liposuction and surgery for hair loss.The film was eventually released in October last year before the presidential election that he won.In his first 100 days, his administration has slashed federal funding for disinformation research.Social media platforms have scaled back content moderation, with Meta suspending third-party fact-checking in the United States.

Renault condamné à 18.750 euros d’amende pour recours abusif à l’interim à Sandouville

Le constructeur automobile Renault a été condamné mardi au Havre à 18.750 euros d’amende pour recours abusif à des intérimaires entre 2014 et 2018, selon le parquet du Havre.La SAS Renault, représentée par Luca de Meo, directeur général de l’entreprise, et Jean-Luc Mabire, ex-directeur du site, comparaissaient pour “mise à disposition de salarié temporaire pour un emploi durable et habituel” entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2018.L’entreprise a été “condamnée à 18750 euros d’amende, affichage pendant 2 mois de la décision devant le site de Sandouville et publication à ses frais d’un avis de condamnation dans le journal Paris-Normandie”, a déclaré à l’AFP la procureure du Havre Soizic Guillaume.L’enquête, révélée en 2019 par le média d’investigation en ligne Le Poulpe, avait mis au jour qu'”en moyenne et mensuellement, 1.238 intérimaires étaient employés sur le site, majoritairement sur des postes durables et permanents liés à la production et à l’activité habituelle de l’usine” entre 2014 et 2016, selon des documents que l’AFP a consultés.L’usine de Sandouville, proche du Havre (Seine-Maritime), qui produit notamment le Renault Trafic, employait l’année dernière 1.850 salariés et 600 intérimaires. C’est un des trois sites de production d’utilitaires en France pour Renault, qui fabrique un utilitaire sur six vendu en Europe.Malgré les rappels à l’ordre des autorités, elle avait encore employé en 2016 et 2017 plus d’intérimaires que de salariés en CDI, dans des proportions pouvant atteindre 80% des effectifs présents, selon le rapport d’enquête.Les mis en causes de l’époque, directeur du site et DRH, avaient respectivement expliqué en audition avoir été “très vite dépassés” par “l’accroissement d’activité”.Mais des documents internes versés au dossier par la CGT avaient révélé “des carnets de commandes pleins avec des ordres de fabrication jusqu’à 71 jours soit trois mois d’avance”. D’après le rapport d’enquête, cela “aurait dû conduire la direction à une autre politique de recrutement”.D’après la CGT, “ces intérimaires occupaient des emplois durables et permanents liés à l’activité habituelle de fabrication des véhicules pour le site, et l’augmentation des volumes de production entraînait des variations de cadence journalières acceptées par ces effectifs précaires facilement manipulables”.Cités par Le Poulpe, les inspecteurs de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) de Normandie identifiaient les intérimaires comme “une population très exposée, de très loin les premières victimes d’accidents du travail au sein de la société Renault”.

Reçu royalement à Ryad, Trump annonce de pharaoniques investissements saoudiens

Reçu avec tous les égards en Arabie saoudite, Donald Trump a empoché selon la Maison Blanche de pharaoniques promesses d’investissements et d’achats saoudiens, en particulier dans la défense et l’intelligence artificielle.Le président républicain, accompagné de plusieurs grands patrons dont son allié Elon Musk, avait promis d’encaisser de “gros chèques” pendant son déplacement, fidèle à son approche diplomatique transactionnelle.Il a signé mardi avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane un “partenariat économique stratégique”.L’exécutif américain a estimé le montant revenant aux Etats-Unis à 600 milliards de dollars, ce qui correspond au chiffre qu’avait avancé le dirigeant de facto du royaume saoudien en janvier.En particulier, l’Arabie saoudite doit, selon un communiqué américain, acheter pour 142 milliards de dollars d’équipements militaires “de pointe”, ce qui en ferait, d’après la même source, le “plus important (contrat de défense) de l’histoire”.Par ailleurs la société saoudienne DataVolt va engager “20 milliards de dollars dans des centres de données et des infrastructures énergétiques liés à l’intelligence artificielle” aux Etats-Unis, toujours selon la Maison Blanche.Cette dernière a aussi évoqué des contrats technologiques d’un montant total de 80 milliards de dollars, impliquant Google, les éditeurs de logiciels Oracle et Salesforce, ou le géant des semi-conducteurs AMD. – Pompe et complicité -Mohammed ben Salmane a réservé au milliardaire républicain de 78 ans, sensible à la pompe protocolaire, un accueil sur mesure, avec escorte d’avions de combat, garde à cheval et fastes du palais royal.La cordialité évidente entre les deux hommes, que l’on a vu deviser avec animation et force sourires, a marqué cette première journée de déplacement.”Je pense vraiment que nous nous apprécions beaucoup”, a insisté Donald Trump. La tournée du président américain doit ensuite l’emmener au Qatar puis aux Emirats arabes unis. Si l’on excepte un aller-retour à Rome pour les funérailles du pape François, il s’agit du premier déplacement majeur à l’étranger depuis le début du second mandat. Huit ans plus tôt, Donald Trump avait déjà choisi le royaume saoudien pour son premier voyage international. La décision de faire passer à nouveau les riches monarchies pétrolières et gazières du Golfe avant ses alliés occidentaux reflète leur rôle géopolitique croissant et leur immense potentiel économique.Du côté des pays visités, l’enjeu est aussi de s’assurer le soutien d’un président impulsif, qui prône un désengagement militaire et stratégique  des Etats-Unis, en dehors des environs géographiques immédiats de la première puissance mondiale.Mais le républicain, qui se flatte de maîtriser l’art du “deal” diplomatique autant qu’économique, devra bien évidemment aborder avec tous ses hôtes les grands sujets régionaux. Ainsi l’Iran, avec qui les Américains mènent des négociations sur le nucléaire.- Cadeau qatari -Mais aussi la Syrie ou encore Gaza, où la situation humanitaire ne cesse d’empirer.Le président américain s’est entretenu mardi avec Edan Alexander, libéré la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui prévenu mardi que l’armée israélienne entrerait “avec toute (sa) force” dans la bande de Gaza dans les jours à venir. Dans ce contexte, la normalisation des relations de l’Arabie saoudite avec Israël, un projet un temps cher à Donald Trump, semble exclue de l’agenda.Ryad assure en effet qu’aucun progrès n’est envisageable sans l’établissement d’un Etat palestinien, une perspective plus lointaine que jamais.Washington a également conclu un accord de cessez-le-feu avec les rebelles houthis au Yémen.Donald Trump doit se rendre mercredi au Qatar, une étape qui a déjà un parfum de bagarre politique.L’opposition aux Etats-Unis lui reproche d’avoir accepté “le plus gros pot-de-vin étranger de l’histoire récente”, selon les mots du chef des sénateurs démocrates, Chuck Schumer.La famille royale du Qatar a offert à Donald Trump un Boeing 747-8 pour remplacer au moins provisoirement son avion officiel, et pour l’utiliser après son mandat.Le président américain a répliqué que l’avion était un “cadeau temporaire”.

Reçu royalement à Ryad, Trump annonce de pharaoniques investissements saoudiens

Reçu avec tous les égards en Arabie saoudite, Donald Trump a empoché selon la Maison Blanche de pharaoniques promesses d’investissements et d’achats saoudiens, en particulier dans la défense et l’intelligence artificielle.Le président républicain, accompagné de plusieurs grands patrons dont son allié Elon Musk, avait promis d’encaisser de “gros chèques” pendant son déplacement, fidèle à son approche diplomatique transactionnelle.Il a signé mardi avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane un “partenariat économique stratégique”.L’exécutif américain a estimé le montant revenant aux Etats-Unis à 600 milliards de dollars, ce qui correspond au chiffre qu’avait avancé le dirigeant de facto du royaume saoudien en janvier.En particulier, l’Arabie saoudite doit, selon un communiqué américain, acheter pour 142 milliards de dollars d’équipements militaires “de pointe”, ce qui en ferait, d’après la même source, le “plus important (contrat de défense) de l’histoire”.Par ailleurs la société saoudienne DataVolt va engager “20 milliards de dollars dans des centres de données et des infrastructures énergétiques liés à l’intelligence artificielle” aux Etats-Unis, toujours selon la Maison Blanche.Cette dernière a aussi évoqué des contrats technologiques d’un montant total de 80 milliards de dollars, impliquant Google, les éditeurs de logiciels Oracle et Salesforce, ou le géant des semi-conducteurs AMD. – Pompe et complicité -Mohammed ben Salmane a réservé au milliardaire républicain de 78 ans, sensible à la pompe protocolaire, un accueil sur mesure, avec escorte d’avions de combat, garde à cheval et fastes du palais royal.La cordialité évidente entre les deux hommes, que l’on a vu deviser avec animation et force sourires, a marqué cette première journée de déplacement.”Je pense vraiment que nous nous apprécions beaucoup”, a insisté Donald Trump. La tournée du président américain doit ensuite l’emmener au Qatar puis aux Emirats arabes unis. Si l’on excepte un aller-retour à Rome pour les funérailles du pape François, il s’agit du premier déplacement majeur à l’étranger depuis le début du second mandat. Huit ans plus tôt, Donald Trump avait déjà choisi le royaume saoudien pour son premier voyage international. La décision de faire passer à nouveau les riches monarchies pétrolières et gazières du Golfe avant ses alliés occidentaux reflète leur rôle géopolitique croissant et leur immense potentiel économique.Du côté des pays visités, l’enjeu est aussi de s’assurer le soutien d’un président impulsif, qui prône un désengagement militaire et stratégique  des Etats-Unis, en dehors des environs géographiques immédiats de la première puissance mondiale.Mais le républicain, qui se flatte de maîtriser l’art du “deal” diplomatique autant qu’économique, devra bien évidemment aborder avec tous ses hôtes les grands sujets régionaux. Ainsi l’Iran, avec qui les Américains mènent des négociations sur le nucléaire.- Cadeau qatari -Mais aussi la Syrie ou encore Gaza, où la situation humanitaire ne cesse d’empirer.Le président américain s’est entretenu mardi avec Edan Alexander, libéré la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui prévenu mardi que l’armée israélienne entrerait “avec toute (sa) force” dans la bande de Gaza dans les jours à venir. Dans ce contexte, la normalisation des relations de l’Arabie saoudite avec Israël, un projet un temps cher à Donald Trump, semble exclue de l’agenda.Ryad assure en effet qu’aucun progrès n’est envisageable sans l’établissement d’un Etat palestinien, une perspective plus lointaine que jamais.Washington a également conclu un accord de cessez-le-feu avec les rebelles houthis au Yémen.Donald Trump doit se rendre mercredi au Qatar, une étape qui a déjà un parfum de bagarre politique.L’opposition aux Etats-Unis lui reproche d’avoir accepté “le plus gros pot-de-vin étranger de l’histoire récente”, selon les mots du chef des sénateurs démocrates, Chuck Schumer.La famille royale du Qatar a offert à Donald Trump un Boeing 747-8 pour remplacer au moins provisoirement son avion officiel, et pour l’utiliser après son mandat.Le président américain a répliqué que l’avion était un “cadeau temporaire”.

India kills 3 suspected militants in Kashmir as Pakistan ceasefire holds

Three suspected rebels were killed in Indian-administered Kashmir on Tuesday in a gun battle with soldiers, the army said, the first since an attack on tourists last month brought India and Pakistan to the brink of war.The clash happened after the army’s special counter-insurgency force received information that militants were in Keller forest in the southern Kashmir valley, the army said.The site is around 65 kilometres (40 miles) from Pahalgam, where militants in April killed 26 people, mostly male Hindu tourists, sparking the worst fighting between India and Pakistan since 1999.A “search and destroy Operation” was launched leading to a clash, the Indian army said on X.”During the operation, terrorists opened heavy fire and fierce firefight ensued, which resulted in elimination of three hardcore terrorists,” it said.India accused Pakistan of backing the “terrorists” it said were responsible for the Pahalgam attack — a charge Islamabad denied — and last week launched missiles at sites in Pakistan it said were hosting the militants.Four days of tit-for-tat jet fighter, drone, missile and artillery attacks followed, until they agreed to a ceasefire Saturday that US President Donald Trump said was brokered by Washington.- New death toll -On Tuesday Pakistan’s army announced a new death toll from the fighting, saying India’s “unprovoked and reprehensible dastardly attacks” killed 40 civilians, including seven women and 15 children, and 11 military service members.”While defending the motherland with exemplary valour, 11 personnel of the Pakistan Armed Forces embraced martyrdom and 78 were wounded.”Previously Pakistan’s official toll was 33 civilians with no military losses.India has said that 15 civilians and five soldiers died.Despite mutual claims on initial violations, the ceasefire still appeared to be holding on Tuesday.Trump said Monday that US intervention had prevented a “bad nuclear war”.”We stopped a nuclear conflict… millions of people could have been killed. So I’m very proud of that,” he told reporters at the White House.Schools have reopened their doors in Chakothi, a Pakistani village along the border, as well as in Srinagar, a key city in India-held Kashmir.Syeda Zohra Kazmi, a 13-year-old student in Pakistan-administered Kashmir, returned to school after it was “closed due to shelling”.”Shells also landed near our house, and splinters hit it. But I told my family that I would go to school today because it is reopening,” she told AFP. “I am not afraid of the shelling”.- ‘Strong response’ -Indian Prime Minister Narendra Modi said in a televised address to the nation Monday that Pakistan has chosen to attack rather than help it fight “terrorism”.”If another terrorist attack against India is carried out, a strong response will be given,” he said.A post from his X account Tuesday said he had met with service members involved in the conflict.”It was a very special experience to be with those who epitomise courage, determination and fearlessness. India is eternally grateful to our armed forces for everything they do for our nation,” he said.Pakistan’s Ministry of Foreign Affairs said in a statement that it rejected the “provocative and inflammatory assertions” made by Modi and his “propensity to fabricate misleading narratives to justify aggression”.”Make no mistake, we will closely monitor India’s actions and behaviour in this regard in the coming days. We also urge the international community to do the same,” the ministry added.The flare-up in violence was the worst since the rivals’ last open conflict in 1999 and sparked global shudders that it could spiral into full-blown war.Pakistan’s military statement Tuesday listed the highest ranked service member to be killed in the latest conflict as an airforce squadron leader.The military has said it downed five Indian jets, but has not admitted losing any aircraft of its own.India has not disclosed losing any aircraft.Militants have stepped up operations in Kashmir since 2019, when Modi’s Hindu nationalist government revoked the region’s limited autonomy and took it under direct rule from New Delhi.Divided Muslim-majority Kashmir is claimed in full by both countries, who have fought several wars over the territory since their independence from Britain in 1947.burs-stu/fox/tc/mlm

Condamné pour agressions sexuelles, Gérard Depardieu a été “désacralisé”, estime Juliette Binoche à Cannes

Gérard Depardieu “n’est pas un monstre, c’est un homme (…) qui a été désacralisé”, a déclaré mardi l’actrice française Juliette Binoche, présidente du jury du Festival de Cannes, en réponse à une question sur la condamnation de ce monstre sacré du cinéma pour agressions sexuelles.”L’association de monstre sacré m’a toujours gênée. Parce que d’abord, ce n’est pas un monstre, c’est un homme. Et qui a été désacralisé, apparemment, par des faits qui sont passés sous la justice”, a indiqué Juliette Binoche lors de la conférence de presse du jury cannois, quelques heures avant la cérémonie d’ouverture du Festival.”Une star de cinéma, c’est un homme. Un roi est un homme”, a-t-elle ajouté, estimant que le sacré “ne nous appartient pas”: “le sacré, il est au moment où il se passe quelque chose quand on crée, quand on joue, quand on met en scène”.”Quand on est désacralisé comme il l’est en ce moment, ça veut dire que ça fait réfléchir sur le pouvoir de certaines personnes qui prennent le pouvoir. Et je pense que le pouvoir est ailleurs”, a ajouté l’actrice, qui a témoigné cette année de l’envers du décor devant une commission d’enquête parlementaire française sur les violences dans la culture, dont le cinéma, créée dans les remous de la vague #MeToo. Plus grande figure du cinéma français reconnue coupable d’agressions sexuelles, Gérard Depardieu, 76 ans, a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Paris à 18 mois de prison avec sursis, pour avoir agressé deux femmes sur le tournage des “Volets verts” en 2021.Interrogée sur le nombre croissants de femmes réalisatrices et dans le jury du Festival de Cannes, Juliette Binoche a en outre estimé que “le Festival est de plus en plus en phase avec ce qui se passe aujourd’hui”.Il “suit un mouvement, le mouvement de la vie sociale, politique, des changements qui se passent dans le monde, et parfois il est précurseur et parfois il suit. Ça dépend des sujets”, a-t-elle relevé.”Notre vague de révolution #Metoo, elle a pris un certain temps pour arriver” mais “elle réagit très fortement dernièrement”, a encore noté Juliette Binoche.

La Chine dénonce le “harcèlement” américain et courtise l’Amérique latine

La Chine a fustigé mardi le “harcèlement” des Etats-Unis et s’est posée en défenseur du multilatéralisme, lors d’un rendez-vous diplomatique réunissant des dizaines de pays d’Amérique latine, avec lesquels elle cherche à renforcer ses liens.Le président chinois Xi Jinping a promis des milliards d’euros de crédit pour le développement de la zone ainsi qu’une coopération plus poussée dans l’énergie, les infrastructures ou l’éducation.Symbole de l’intensification ces dernières années des liens politico-économiques avec la région, le géant asiatique a ouvert mardi à Pékin cette grande réunion avec des dizaines de pays membres de la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac).Ce rendez-vous, auquel participe notamment le président brésilien Luiz Inacio Lula, est l’occasion pour la Chine d’appeler à un front commun contre la guerre de droits de douane lancée par le président américain Donald Trump.Lors d’un entretien avec son homologue brésilien, Xi Jinping a déclaré que les deux pays devraient “s’opposer ensemble à l’unilatéralisme”. Chine et Brésil ont également publié une déclaration commune dans laquelle ils “saluent la proposition du président russe Vladimir Poutine d’entamer des négociations de paix” avec l’Ukraine, qualifiant le dialogue direct de “seul moyen de mettre fin au conflit”, selon l’agence officielle Chine nouvelle.L’Amérique latine est devenue un champ de bataille diplomatique entre Pékin et Washington ces dernières années et les pays latino-américains subissent régulièrement les pressions américaines pour choisir leur camp.S’exprimant au lendemain de l’annonce par les États-Unis et la Chine d’un accord visant à réduire drastiquement pendant 90 jours leurs droits de douane réciproques, Xi Jinping s’est évertué mardi à présenter la Chine comme un partenaire fiable et respectueux.”Personne ne peut gagner une guerre des droits de douane ou une guerre commerciale”, a-t-il affirmé lors de la cérémonie d’ouverture, devant des dirigeants et chefs de la diplomatie de pays membres du Celac.”Le harcèlement et l’hégémonisme ne mènent qu’à l’isolement”, a-t-il souligné. “Ce n’est que dans l’unité et par la coopération que les pays peuvent préserver la paix et la stabilité mondiales, ainsi que promouvoir le développement et la prospérité dans le monde entier.”- “Main dans la main” -Il a promis que la Chine débloquerait un crédit de 66 milliards de yuans (8,3 milliards d’euros) en faveur du “développement” des pays d’Amérique latine et des Caraïbes.Cette somme rentre dans le cadre d’un large ensemble d’initiatives visant à renforcer la coopération, notamment dans les domaines des infrastructures et de l’énergie propre.La Chine collaborera aussi davantage avec l’Amérique latine dans la lutte antiterroriste et le crime organisé transnational, a déclaré Xi Jinping, tout en renforçant les échanges humains par le biais de bourses d’études et de programmes de formation.Dans le cadre de l’accord sino-américain annoncé lundi, les États-Unis ont accepté d’abaisser leurs surtaxes douanières sur les produits chinois à 30%, tandis que la Chine réduira les siens à 10% sur les biens importés américains.Cet accord marque une importante désescalade dans cette guerre commerciale bilatérale, qui reste active, tandis que les différends persistent entre les deux puissances.En écho aux propos de Xi Jinping, son chef de la diplomatie, Wang Yi, a ainsi estimé mardi, sans citer nommément les États-Unis, qu’une “certaine puissance mondiale” était “obsédée” par la loi du plus fort.Il a exhorté les pays d’Amérique latine à “agir main dans la main” avec Pékin pour défendre leurs droits face à un pays qui “utilise les droits de douane comme une arme pour intimider les autres pays”.Wang Yi a qualifié la réunion de “grand succès”, lors d’une conférence de presse, ajoutant que le “marché géant de deux milliards de personnes” que représentent la Chine et l’Amérique latine offrirait aux deux parties de nouveaux moteurs de croissance.- Charge contre Washington -Parmi les principaux dirigeants latino-américains présents à Pékin figurent Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé samedi pour une visite d’État de cinq jours.Lula a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture que l’Amérique latine ne voulait pas “répéter l’histoire et entamer une nouvelle Guerre froide”.”Notre objectif est de contribuer positivement à l’ordre multilatéral pour le bien mondial, et d’être dûment représentés”, a-t-il expliqué.Sans nommer les États-Unis, le président colombien Gustavo Petro a lui fustigé la politique américaine en matière d’économie, de traitement des migrants ou encore la position climatosceptique de Washington, appelant à un “échange d’égal à égal entre civilisations”, à l’opposé de l'”impérialisme”.Il avait annoncé la semaine dernière qu’il signerait une lettre d’intention pour que son pays rejoigne les “Nouvelles routes de la soie”.Axe central de la stratégie de Pékin depuis 2013 pour accroître son influence internationale, ce programme vise notamment à construire des infrastructures maritimes, routières et ferroviaires, en particulier dans les nations en développement.Les deux tiers des pays latino-américains y ont déjà adhéré.ll-oho-isk-ehl/oaa/dth/bow