Plus que quatre jours pour boucler un traité mondial contre la pollution plastique

Les Etats du monde entier vont-ils s’entendre sur le fait que si le plastique a favorisé la vie moderne, il menace aussi son existence à terme? Les délégués de 184 pays doivent dépasser leurs divergences pour rendre jeudi la copie du premier traité mondial contre la pollution plastique, y compris en milieu marin.La première semaine de négociations onusiennes à Genève n’a débouché sur aucun texte, les Etats continuant d’afficher des divisions profondes depuis le début des discussions démarrées il y a deux ans et demi, y compris sur l’objet et le champ d’application du futur traité.La semaine dernière, des groupes de travail se sont réunis sur des sujets techniques allant de la conception et la production du plastique à partir des hydrocarbures, à la gestion des déchets, en passant par le financement des collectes de déchets dans les pays en développement, ainsi qu’une liste de molécules et d’additifs chimiques problématiques pour l’environnement et la santé.Les négociations sont constamment freinées par un groupe de pays essentiellement pétroliers (Arabie saoudite, Koweït, Russie, Iran, Malaisie…) réunis sous le surnom de “pays qui pensent la même chose”. Les Etats-Unis sont aussi proches de cette mouvance, ainsi que l’Inde.En face, et sous l’œil d’une coalition de scientifiques qui suivent les débats, un groupe grandissant – qualifié “d’ambitieux” – de pays désireux au contraire que des mesures soient prises au niveau mondial pour réguler la production et freiner les dégâts liés au plastique dans les écosystèmes, et jusque dans la santé humaine. – “Le temps presse” -Ce groupe demande notamment que le traité comporte une clause prévoyant une réduction de la production exponentielle de plastiques, qui doit tripler d’ici 2060. Seule solution selon eux pour juguler la pollution.Il réunit les 27 pays de l’Union européenne, de nombreux pays d’Amérique Latine, d’Afrique, l’Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, le Canada ainsi que la plupart des pays îliens, submergés de déchets plastiques, notamment liés au tourisme.”Le temps presse”, a alerté ce weekend Eirik Lindebjerg, conseiller au WWF sur les politiques plastique.”La majorité ambitieuse qui s’est engagée depuis longtemps pour demander un traité fort a choisi de laisser une poignée de pays bloquer le processus. Espérer trouver une porte de sortie par le consensus est une illusion”, a-t-il déclaré à l’AFP.Selon lui, et d’autres ONG, “la seule solution possible pour finaliser un texte dans les temps impartis est de recourir à un vote”. Sinon “nous risquons d’avoir un traité vide, sans règle globale contraignante, ni interdictions”.Sans s’engager sur le sujet d’un vote, qui romprait les règles du consensus chères à l’ONU, la commissaire européenne à l’Environnement Jessika Roswall, qui doit arriver à Genève lundi, souhaite que les “négociations accélèrent et appelle toutes les parties à être constructives et orientées vers les résultats”.”Avec quatre jours avant la fin des débats, nous avons plus de parenthèses dans le texte (c’est-à-dire de paragraphes sur lesquels les pays ne sont pas encore parvenus à s’entendre, ndlr) que de plastique dans la mer, il est temps d’obtenir des résultats”, a-t-elle dit dans une brève déclaration transmise dimanche aux médias.Soixante-dix ministres et une trentaine de hauts cadres d’administration, soit les responsables de l’environnement dans une centaine de pays, sont également attendus à partir de mardi à Genève pour assister et peut-être aider à débloquer la fin de ces négociations.

Plus que quatre jours pour boucler un traité mondial contre la pollution plastique

Les Etats du monde entier vont-ils s’entendre sur le fait que si le plastique a favorisé la vie moderne, il menace aussi son existence à terme? Les délégués de 184 pays doivent dépasser leurs divergences pour rendre jeudi la copie du premier traité mondial contre la pollution plastique, y compris en milieu marin.La première semaine de négociations onusiennes à Genève n’a débouché sur aucun texte, les Etats continuant d’afficher des divisions profondes depuis le début des discussions démarrées il y a deux ans et demi, y compris sur l’objet et le champ d’application du futur traité.La semaine dernière, des groupes de travail se sont réunis sur des sujets techniques allant de la conception et la production du plastique à partir des hydrocarbures, à la gestion des déchets, en passant par le financement des collectes de déchets dans les pays en développement, ainsi qu’une liste de molécules et d’additifs chimiques problématiques pour l’environnement et la santé.Les négociations sont constamment freinées par un groupe de pays essentiellement pétroliers (Arabie saoudite, Koweït, Russie, Iran, Malaisie…) réunis sous le surnom de “pays qui pensent la même chose”. Les Etats-Unis sont aussi proches de cette mouvance, ainsi que l’Inde.En face, et sous l’œil d’une coalition de scientifiques qui suivent les débats, un groupe grandissant – qualifié “d’ambitieux” – de pays désireux au contraire que des mesures soient prises au niveau mondial pour réguler la production et freiner les dégâts liés au plastique dans les écosystèmes, et jusque dans la santé humaine. – “Le temps presse” -Ce groupe demande notamment que le traité comporte une clause prévoyant une réduction de la production exponentielle de plastiques, qui doit tripler d’ici 2060. Seule solution selon eux pour juguler la pollution.Il réunit les 27 pays de l’Union européenne, de nombreux pays d’Amérique Latine, d’Afrique, l’Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, le Canada ainsi que la plupart des pays îliens, submergés de déchets plastiques, notamment liés au tourisme.”Le temps presse”, a alerté ce weekend Eirik Lindebjerg, conseiller au WWF sur les politiques plastique.”La majorité ambitieuse qui s’est engagée depuis longtemps pour demander un traité fort a choisi de laisser une poignée de pays bloquer le processus. Espérer trouver une porte de sortie par le consensus est une illusion”, a-t-il déclaré à l’AFP.Selon lui, et d’autres ONG, “la seule solution possible pour finaliser un texte dans les temps impartis est de recourir à un vote”. Sinon “nous risquons d’avoir un traité vide, sans règle globale contraignante, ni interdictions”.Sans s’engager sur le sujet d’un vote, qui romprait les règles du consensus chères à l’ONU, la commissaire européenne à l’Environnement Jessika Roswall, qui doit arriver à Genève lundi, souhaite que les “négociations accélèrent et appelle toutes les parties à être constructives et orientées vers les résultats”.”Avec quatre jours avant la fin des débats, nous avons plus de parenthèses dans le texte (c’est-à-dire de paragraphes sur lesquels les pays ne sont pas encore parvenus à s’entendre, ndlr) que de plastique dans la mer, il est temps d’obtenir des résultats”, a-t-elle dit dans une brève déclaration transmise dimanche aux médias.Soixante-dix ministres et une trentaine de hauts cadres d’administration, soit les responsables de l’environnement dans une centaine de pays, sont également attendus à partir de mardi à Genève pour assister et peut-être aider à débloquer la fin de ces négociations.

New tensions trouble small town America in Trump’s second term

Visitors are still flocking to the quaint mountain town of Berkeley Springs in West Virginia to savor its hot springs, art galleries and gift stores. Residents, however, say they are navigating new tensions. They still smile and shake hands with neighbors at the bakery while getting their morning coffee, as long as they don’t mention two words: Donald Trump. The 850 residents of Berkeley Springs are a mix of rural conservatives who have lived here for generations and people who arrived more recently to the town, which is nestled in the Appalachian Mountains. The differences have existed for decades, but things are now growing tense.”A lot of people who quietly stand up for goodness are getting louder, and then that’s making the people who are upset by that also become louder,” says Kate Colby, 44, owner of Mineral Springs Trading Company.A large rainbow flag hangs on one wall of her gift store. Some locals told her to take it down, saying it made them feel unwelcome, she says.”They feel like they’ve got to be louder, and they’re aggressive… It just sort of builds, until it combusts,” she said with a bitter laugh.The small town dynamics are a portrait in miniature of what is happening across the country: liberal Americans hear the president’s frequent diatribes as attacks, while conservatives feel legitimized by his rhetoric.- Keeping quiet -Society in general has grown less civil in the United States in Trump’s second term, as he attacks the balance of powers and his political adversaries.”Trump does a really good job polarizing everything. He is like, you’re on my side, or you can get out,” says Nicole Harris, 47.Born in Oregon, Harris recently moved east to landlocked West Virginia, a rural and industrial state where almost 90 percent of the population voted for Donald Trump in the 2024 election.To avoid problems, she keeps quiet: no political discussions with neighbors or with guests at her bed and breakfast, the Grand Castalian Inn.”We’re a business, so we accept everyone, and we accept everyone’s opinions. I keep my own opinions for myself,” she says.Beth Curtin has owned an antiques store in one of the beautiful brick homes in the center of town for 36 years. Many of her friends are Trump supporters. She is not.”It is a small community, and so we bump into one another. It’s not like, you know, a bigger metropolitan area where you can just hang with people who share your same views…. it’s more important that we try to get along and, you know, sometimes you have to bite your tongue,” she says.   Curtin says she avoids some stores in town because she does not want her money going “towards people who have those views.”  – ‘Communists’ -In the air-conditioned chill of the Lighthouse Latte cafe, Scott Wetzel, a wiry, bright-eyed 62-year-old, recalls his farm-based childhood and adult life in landscaping and construction. He views Democrats as “communists” who threaten his way of living.”If I speak of freedom, their idea of freedom is telling me how I could live. That’s not freedom. They just don’t get it so, but you can’t fix that. That’s something that’s twisted up in their heads,” the retiree says.He says people are still welcome to “spew that garbage” but “I’m just not gonna listen to it.” In early July, some town residents held a march in Berkeley Springs against Trump’s “big, beautiful bill.” A truck nearby sold caps with his face on them.”There’s gonna have to be some shift. We can’t keep escalating like this,” says Colby, the gift store owner.  “We need to get back to a point where everybody can just sort of like, calmly live their own lives side by side, which I think was happening a lot more before Trump’s first term,” she says.Standing on the balcony of his elegant bed-and-breakfast, Mayor Greg Schene offers a more conciliatory view on town life.”This is certainly more of a melting pot,” says the Baltimore native, adding that having a spectrum of political beliefs “makes us better.””Finding, you know, some solutions and coming to a middle ground is always better than having one dominant party,” Schene said, smiling as he greeted people passing by.

Gaza: cinq journalistes d’Al Jazeera tués dans une frappe israélienne

Al Jazeera a annoncé la mort de cinq de ses journalistes dimanche lors d’une frappe israélienne dans la bande de Gaza, dont un reporter bien connu de ses téléspectateurs que l’armée israélienne a reconnu avoir ciblé, le qualifiant de “terroriste”.Au moment où le gouvernement israélien se montre déterminé à mettre en oeuvre son nouveau plan d’opération dans le territoire palestinien dévasté et affamé par 22 mois de guerre, la chaîne basée au Qatar a fait état de “ce qui semble être une attaque ciblée israélienne” sur une tente utilisée par ses journalistes à Gaza-ville, devant l’hôpital al-Chifa.Elle a fait part du décès de ses correspondants Anas al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa.Leurs noms s’ajoutent à la liste des près de 200 journalistes, selon Reporters sans frontières, tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du mouvement palestinien Hamas du 7 octobre 2023.Anas al-Sharif, 28 ans, était l’un des visages les plus connus parmi les correspondants couvrant au quotidien le conflit à Gaza.L’armée israélienne a confirmé l’avoir ciblé, le qualifiant de “terroriste” qui “se faisait passer pour un journaliste”.Il “était le chef d’une cellule terroriste au sein de l’organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d’attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes” israéliennes, a-t-elle affirmé sur Telegram.- “Ne pas oublier Gaza” -Dans ses derniers messages postés sur X dimanche, Anas al-Sharif faisait état d'”intenses” bombardements israéliens sur le territoire palestinien et avait diffusé une courte vidéo montrant des frappes sur la ville de Gaza.Un texte posthume que le journaliste avait écrit en avril en cas de décès a été publié sur son compte lundi matin, où il appelle à “ne pas oublier Gaza”.En juillet, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) avait accusé l’armée israélienne de mener “une campagne de diffamation” envers le journaliste en le présentant dans des messages en ligne comme un membre du Hamas.”La tendance d’Israël consistant à qualifier les journalistes de militants sans fournir de preuves crédibles soulève de sérieuses questions sur ses intentions et son respect de la liberté de la presse”, a dénoncé Sara Qudah, directrice régionale de l’organisation basée à New York dans la nuit de dimanche à lundi.”Les journalistes sont des civils et ne doivent jamais être pris pour cible. Ceux qui sont responsables de ces meurtres doivent rendre des comptes”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.Israël avait déjà décidé en mai 2024 d’interdire la diffusion de’Al Jazeera dans le pays et d’y fermer ses bureaux, résultat d’un conflit de longue date entre le média et le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui s’est aggravé pendant la guerre en cours dans la bande de Gaza.L’armée israélienne a accusé à plusieurs reprises les journalistes de cette chaîne d’être des “agents terroristes” à Gaza affiliés au Hamas.Plus généralement, la presse internationale n’est pas autorisée à travailler librement dans le territoire palestinien depuis le début du conflit.Seuls quelques médias, triés sur le volet, y sont entrés embarqués (en “embed”) avec l’armée israélienne, leurs reportages étant soumis à une stricte censure militaire.La presse internationale travaille en s’appuyant sur des journalistes et correspondants locaux, qui ont payé un lourd tribut au conflit.- “Terminer la guerre” -Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche avoir donné l’ordre à l’armée d’autoriser un plus grand nombre de journalistes de la presse internationale à travailler sous son contrôle dans la bande de Gaza.Lors de la même conférence de presse, le Premier ministre israélien a justifié dimanche le nouveau plan d’opération de l’armée, qui prévoit la conquête de la ville de Gaza et qu’il a présenté comme le “meilleur moyen pour terminer la guerre”.M. Netanyahu est confronté à une très forte pression, en Israël sur le sort des 49 otages encore aux mains du Hamas, et à l’étranger pour faire taire les armes dans la bande de Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens assiégés sont menacés d’une “famine généralisée” selon l’ONU.Il a assuré que dans le cadre du nouveau plan militaire, Israël “permettra d’abord à la population civile de quitter en toute sécurité les zones de combat pour se rendre dans des zones sûres désignées”, où “on leur fournira en abondance de la nourriture, de l’eau et des soins médicaux”.Il a promis des “couloirs protégés” et “d’augmenter le nombre de sites de distribution d’aide de la GHF” (Fondation privée soutenue par les Etats-Unis et Israël), ainsi que les “largages aériens”.Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, le sous-secrétaire général de l’ONU, Miroslav Jenca, a mis en garde contre des projets qui risquent de déclencher “une nouvelle calamité” aux graves conséquences régionales.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes à Gaza ont déjà fait 61.430 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: cinq journalistes d’Al Jazeera tués dans une frappe israélienne

Al Jazeera a annoncé la mort de cinq de ses journalistes dimanche lors d’une frappe israélienne dans la bande de Gaza, dont un reporter bien connu de ses téléspectateurs que l’armée israélienne a reconnu avoir ciblé, le qualifiant de “terroriste”.Au moment où le gouvernement israélien se montre déterminé à mettre en oeuvre son nouveau plan d’opération dans le territoire palestinien dévasté et affamé par 22 mois de guerre, la chaîne basée au Qatar a fait état de “ce qui semble être une attaque ciblée israélienne” sur une tente utilisée par ses journalistes à Gaza-ville, devant l’hôpital al-Chifa.Elle a fait part du décès de ses correspondants Anas al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa.Leurs noms s’ajoutent à la liste des près de 200 journalistes, selon Reporters sans frontières, tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du mouvement palestinien Hamas du 7 octobre 2023.Anas al-Sharif, 28 ans, était l’un des visages les plus connus parmi les correspondants couvrant au quotidien le conflit à Gaza.L’armée israélienne a confirmé l’avoir ciblé, le qualifiant de “terroriste” qui “se faisait passer pour un journaliste”.Il “était le chef d’une cellule terroriste au sein de l’organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d’attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes” israéliennes, a-t-elle affirmé sur Telegram.- “Ne pas oublier Gaza” -Dans ses derniers messages postés sur X dimanche, Anas al-Sharif faisait état d'”intenses” bombardements israéliens sur le territoire palestinien et avait diffusé une courte vidéo montrant des frappes sur la ville de Gaza.Un texte posthume que le journaliste avait écrit en avril en cas de décès a été publié sur son compte lundi matin, où il appelle à “ne pas oublier Gaza”.En juillet, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) avait accusé l’armée israélienne de mener “une campagne de diffamation” envers le journaliste en le présentant dans des messages en ligne comme un membre du Hamas.”La tendance d’Israël consistant à qualifier les journalistes de militants sans fournir de preuves crédibles soulève de sérieuses questions sur ses intentions et son respect de la liberté de la presse”, a dénoncé Sara Qudah, directrice régionale de l’organisation basée à New York dans la nuit de dimanche à lundi.”Les journalistes sont des civils et ne doivent jamais être pris pour cible. Ceux qui sont responsables de ces meurtres doivent rendre des comptes”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.Israël avait déjà décidé en mai 2024 d’interdire la diffusion de’Al Jazeera dans le pays et d’y fermer ses bureaux, résultat d’un conflit de longue date entre le média et le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui s’est aggravé pendant la guerre en cours dans la bande de Gaza.L’armée israélienne a accusé à plusieurs reprises les journalistes de cette chaîne d’être des “agents terroristes” à Gaza affiliés au Hamas.Plus généralement, la presse internationale n’est pas autorisée à travailler librement dans le territoire palestinien depuis le début du conflit.Seuls quelques médias, triés sur le volet, y sont entrés embarqués (en “embed”) avec l’armée israélienne, leurs reportages étant soumis à une stricte censure militaire.La presse internationale travaille en s’appuyant sur des journalistes et correspondants locaux, qui ont payé un lourd tribut au conflit.- “Terminer la guerre” -Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche avoir donné l’ordre à l’armée d’autoriser un plus grand nombre de journalistes de la presse internationale à travailler sous son contrôle dans la bande de Gaza.Lors de la même conférence de presse, le Premier ministre israélien a justifié dimanche le nouveau plan d’opération de l’armée, qui prévoit la conquête de la ville de Gaza et qu’il a présenté comme le “meilleur moyen pour terminer la guerre”.M. Netanyahu est confronté à une très forte pression, en Israël sur le sort des 49 otages encore aux mains du Hamas, et à l’étranger pour faire taire les armes dans la bande de Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens assiégés sont menacés d’une “famine généralisée” selon l’ONU.Il a assuré que dans le cadre du nouveau plan militaire, Israël “permettra d’abord à la population civile de quitter en toute sécurité les zones de combat pour se rendre dans des zones sûres désignées”, où “on leur fournira en abondance de la nourriture, de l’eau et des soins médicaux”.Il a promis des “couloirs protégés” et “d’augmenter le nombre de sites de distribution d’aide de la GHF” (Fondation privée soutenue par les Etats-Unis et Israël), ainsi que les “largages aériens”.Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, le sous-secrétaire général de l’ONU, Miroslav Jenca, a mis en garde contre des projets qui risquent de déclencher “une nouvelle calamité” aux graves conséquences régionales.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes à Gaza ont déjà fait 61.430 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: cinq journalistes d’Al Jazeera tués dans une frappe israélienne

Al Jazeera a annoncé la mort de cinq de ses journalistes dimanche lors d’une frappe israélienne dans la bande de Gaza, dont un reporter bien connu de ses téléspectateurs que l’armée israélienne a reconnu avoir ciblé, le qualifiant de “terroriste”.Au moment où le gouvernement israélien se montre déterminé à mettre en oeuvre son nouveau plan d’opération dans le territoire palestinien dévasté et affamé par 22 mois de guerre, la chaîne basée au Qatar a fait état de “ce qui semble être une attaque ciblée israélienne” sur une tente utilisée par ses journalistes à Gaza-ville, devant l’hôpital al-Chifa.Elle a fait part du décès de ses correspondants Anas al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa.Leurs noms s’ajoutent à la liste des près de 200 journalistes, selon Reporters sans frontières, tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du mouvement palestinien Hamas du 7 octobre 2023.Anas al-Sharif, 28 ans, était l’un des visages les plus connus parmi les correspondants couvrant au quotidien le conflit à Gaza.L’armée israélienne a confirmé l’avoir ciblé, le qualifiant de “terroriste” qui “se faisait passer pour un journaliste”.Il “était le chef d’une cellule terroriste au sein de l’organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d’attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes” israéliennes, a-t-elle affirmé sur Telegram.- “Ne pas oublier Gaza” -Dans ses derniers messages postés sur X dimanche, Anas al-Sharif faisait état d'”intenses” bombardements israéliens sur le territoire palestinien et avait diffusé une courte vidéo montrant des frappes sur la ville de Gaza.Un texte posthume que le journaliste avait écrit en avril en cas de décès a été publié sur son compte lundi matin, où il appelle à “ne pas oublier Gaza”.En juillet, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) avait accusé l’armée israélienne de mener “une campagne de diffamation” envers le journaliste en le présentant dans des messages en ligne comme un membre du Hamas.”La tendance d’Israël consistant à qualifier les journalistes de militants sans fournir de preuves crédibles soulève de sérieuses questions sur ses intentions et son respect de la liberté de la presse”, a dénoncé Sara Qudah, directrice régionale de l’organisation basée à New York dans la nuit de dimanche à lundi.”Les journalistes sont des civils et ne doivent jamais être pris pour cible. Ceux qui sont responsables de ces meurtres doivent rendre des comptes”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.Israël avait déjà décidé en mai 2024 d’interdire la diffusion de’Al Jazeera dans le pays et d’y fermer ses bureaux, résultat d’un conflit de longue date entre le média et le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui s’est aggravé pendant la guerre en cours dans la bande de Gaza.L’armée israélienne a accusé à plusieurs reprises les journalistes de cette chaîne d’être des “agents terroristes” à Gaza affiliés au Hamas.Plus généralement, la presse internationale n’est pas autorisée à travailler librement dans le territoire palestinien depuis le début du conflit.Seuls quelques médias, triés sur le volet, y sont entrés embarqués (en “embed”) avec l’armée israélienne, leurs reportages étant soumis à une stricte censure militaire.La presse internationale travaille en s’appuyant sur des journalistes et correspondants locaux, qui ont payé un lourd tribut au conflit.- “Terminer la guerre” -Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche avoir donné l’ordre à l’armée d’autoriser un plus grand nombre de journalistes de la presse internationale à travailler sous son contrôle dans la bande de Gaza.Lors de la même conférence de presse, le Premier ministre israélien a justifié dimanche le nouveau plan d’opération de l’armée, qui prévoit la conquête de la ville de Gaza et qu’il a présenté comme le “meilleur moyen pour terminer la guerre”.M. Netanyahu est confronté à une très forte pression, en Israël sur le sort des 49 otages encore aux mains du Hamas, et à l’étranger pour faire taire les armes dans la bande de Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens assiégés sont menacés d’une “famine généralisée” selon l’ONU.Il a assuré que dans le cadre du nouveau plan militaire, Israël “permettra d’abord à la population civile de quitter en toute sécurité les zones de combat pour se rendre dans des zones sûres désignées”, où “on leur fournira en abondance de la nourriture, de l’eau et des soins médicaux”.Il a promis des “couloirs protégés” et “d’augmenter le nombre de sites de distribution d’aide de la GHF” (Fondation privée soutenue par les Etats-Unis et Israël), ainsi que les “largages aériens”.Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, le sous-secrétaire général de l’ONU, Miroslav Jenca, a mis en garde contre des projets qui risquent de déclencher “une nouvelle calamité” aux graves conséquences régionales.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes à Gaza ont déjà fait 61.430 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Trump says to move homeless people ‘far’ from Washington

President Donald Trump said Sunday that homeless people must be moved “far” from Washington, after days of musing about taking federal control of the US capital where he has falsely suggested crime is rising.The Republican billionaire has announced a press conference for Monday in which he is expected to reveal his plans for Washington — which is run by the locally elected government of the District of Columbia under congressional oversight.It is an arrangement Trump has long publicly chafed at. He has threatened to federalize the city and give the White House the final say in how it is run.”I’m going to make our Capital safer and more beautiful than it ever was before,” the president posted on his Truth Social platform Sunday. “The Homeless have to move out, IMMEDIATELY. We will give you places to stay, but FAR from the Capital,” he continued, adding that criminals in the city would be swiftly imprisoned.  “It’s all going to happen very fast,” he said.Washington is ranked 15th on a list of major US cities by homeless population, according to government statistics from last year. While thousands of people spend each night in shelters or on the streets, the figure are down from pre-pandemic levels.Earlier this week Trump also threatened to deploy the National Guard as part of a crackdown on what he falsely says is rising crime in Washington. Violent crime in the capital fell in the first half of 2025 by 26 percent compared with a year earlier, police statistics show.The city’s crime rates in 2024 were already their lowest in three decades, according to figures produced by the Justice Department before Trump took office.”We are not experiencing a crime spike,” Washington Mayor Muriel Bowser said Sunday on MSNBC.While the mayor, a Democrat, was not critical of Trump in her remarks, she said “any comparison to a war torn country is hyperbolic and false.”Trump’s threat to send in the National Guard comes weeks after he deployed California’s military reserve force into Los Angeles to quell protests over immigration raids, despite objections from local leaders and law enforcement.The president has frequently mused about using the military to control America’s cities, many of which are under Democratic control and hostile to his nationalist impulses.

L’Europe veut que l’Ukraine prenne part aux négociations de paix américano-russes

Des dirigeants européens ont insisté dimanche pour que Kiev prenne part aux négociations entre Washington et Moscou, avant le sommet de vendredi en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, auquel Volodymyr Zelensky pourrait assister selon un diplomate américain. Les présidents américain et russe devraient, à l’occasion de leur tête-à-tête sur le sol des Etats-Unis, tenter de trouver une issue pacifique au conflit que Moscou a déclenché en février 2022 contre l’Ukraine. Volodymyr Zelensky, qui rejette tout accord américano-russe à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à adopter une approche commune.A cet égard, la responsable de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a annoncé une “réunion extraordinaire” lundi en visioconférence de ministres des Affaires étrangères de pays de l’UE, en présence de leur homologue ukrainien, “afin de discuter des prochaines étapes”.”Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement”, a-t-elle martelé dans un communiqué.Mais, a-t-elle insisté, “tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l’Ukraine et l’UE car c’est une question de sécurité pour l’Ukraine et pour l’ensemble de l’Europe”, reprenant les arguments de chefs d’Etat ou de gouvernement européens tout le week-end.- “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine” -Le chancelier allemand Friedrich Merz a ainsi réclamé que Volodymyr Zelensky soit au sommet Trump-Poutine du 15 août, soulignant ne pouvoir “en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les Etats-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens”.Interrogé dimanche par CNN sur la présence de M. Zelensky à la rencontre, l’ambassadeur américain auprès de l’Otan a répondu qu’il “pens(ait) sans aucun doute que c’é(tait) possible” et que la décision finale revenait au président Trump.”S’il estime qu’inviter Zelensky est le meilleur scénario, alors il le fera”, a assuré Matthew Whitaker.”La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine”, avaient déjà mis en garde dans la nuit de samedi à dimanche les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Un communiqué commun a exhorté le président américain à accroître la “pression” sur la Russie. Même son de cloche du côté des Etats d’Europe du Nord et des Pays baltes – Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède – pour lesquels il ne pourra y avoir “aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine et aucune décision sur l’Europe sans l’Europe”.En tout cas, Donald Trump “met la pression sur Poutine”, a assuré le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, sur la télévision ABC, estimant que “vendredi prochain sera important, car il s’agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre”. – Zelensky et Poutine tentent de convaincre -Le chef de l’Etat ukrainien s’est entretenu ces trois derniers jours avec 13 dirigeants européens.Il a également parlé avec les présidents du Kazakhstan et de l’Azerbaïdjan.Et puis, Kiev “travaille bien sûr avec les Etats-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l’intention de tromper l’Amérique. Nous ne le permettrons pas”, a averti M. Zelensky dans son message du soir.Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d’Etat ou de gouvernement en trois jours: Xi Jinping,Narendra Modi etInacio Lula da Silva.Il a également discuté avec les présidents du Bélarus, de l’Ouzbékistan, du Kazakhstan, du Tadjikistan et du Kirghizstan.- Deux raffineries de pétrole russes attaquées -Sur le front, l’armée ukrainienne a annoncé avoir repris un village de la région septentrionale de Soumy aux forces russes.Six personnes ont été tuées par des drones ou des tirs d’artillerie dans la région orientale de Donetsk et dans celles méridionales de Zaporijjia et de Kherson, ont déploré les autorités locales.Une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia, faisant 20 blessés. “La Russie n’a pas fait un seul pas concret vers la paix, pas un seul pas, sur terre ou dans les airs, qui aurait pu sauver des vies”, s’est insurgé Volodymyr Zelensky.Ses militaires ont affirmé qu’ils avaient attaqué à l’aide de drones une importante raffinerie de pétrole de la région de Saratov, dans l’ouest de la Russie. Une autre raffinerie a été endommagée à Oukhta, une localité isolée de la république russe des Komis (nord-ouest), à environ 2.000 kilomètres de la ligne de front, a dit à l’AFP une source au sein du renseignement ukrainien.

L’Europe veut que l’Ukraine prenne part aux négociations de paix américano-russes

Des dirigeants européens ont insisté dimanche pour que Kiev prenne part aux négociations entre Washington et Moscou, avant le sommet de vendredi en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, auquel Volodymyr Zelensky pourrait assister selon un diplomate américain. Les présidents américain et russe devraient, à l’occasion de leur tête-à-tête sur le sol des Etats-Unis, tenter de trouver une issue pacifique au conflit que Moscou a déclenché en février 2022 contre l’Ukraine. Volodymyr Zelensky, qui rejette tout accord américano-russe à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à adopter une approche commune.A cet égard, la responsable de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a annoncé une “réunion extraordinaire” lundi en visioconférence de ministres des Affaires étrangères de pays de l’UE, en présence de leur homologue ukrainien, “afin de discuter des prochaines étapes”.”Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement”, a-t-elle martelé dans un communiqué.Mais, a-t-elle insisté, “tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l’Ukraine et l’UE car c’est une question de sécurité pour l’Ukraine et pour l’ensemble de l’Europe”, reprenant les arguments de chefs d’Etat ou de gouvernement européens tout le week-end.- “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine” -Le chancelier allemand Friedrich Merz a ainsi réclamé que Volodymyr Zelensky soit au sommet Trump-Poutine du 15 août, soulignant ne pouvoir “en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les Etats-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens”.Interrogé dimanche par CNN sur la présence de M. Zelensky à la rencontre, l’ambassadeur américain auprès de l’Otan a répondu qu’il “pens(ait) sans aucun doute que c’é(tait) possible” et que la décision finale revenait au président Trump.”S’il estime qu’inviter Zelensky est le meilleur scénario, alors il le fera”, a assuré Matthew Whitaker.”La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine”, avaient déjà mis en garde dans la nuit de samedi à dimanche les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Un communiqué commun a exhorté le président américain à accroître la “pression” sur la Russie. Même son de cloche du côté des Etats d’Europe du Nord et des Pays baltes – Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède – pour lesquels il ne pourra y avoir “aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine et aucune décision sur l’Europe sans l’Europe”.En tout cas, Donald Trump “met la pression sur Poutine”, a assuré le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, sur la télévision ABC, estimant que “vendredi prochain sera important, car il s’agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre”. – Zelensky et Poutine tentent de convaincre -Le chef de l’Etat ukrainien s’est entretenu ces trois derniers jours avec 13 dirigeants européens.Il a également parlé avec les présidents du Kazakhstan et de l’Azerbaïdjan.Et puis, Kiev “travaille bien sûr avec les Etats-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l’intention de tromper l’Amérique. Nous ne le permettrons pas”, a averti M. Zelensky dans son message du soir.Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d’Etat ou de gouvernement en trois jours: Xi Jinping,Narendra Modi etInacio Lula da Silva.Il a également discuté avec les présidents du Bélarus, de l’Ouzbékistan, du Kazakhstan, du Tadjikistan et du Kirghizstan.- Deux raffineries de pétrole russes attaquées -Sur le front, l’armée ukrainienne a annoncé avoir repris un village de la région septentrionale de Soumy aux forces russes.Six personnes ont été tuées par des drones ou des tirs d’artillerie dans la région orientale de Donetsk et dans celles méridionales de Zaporijjia et de Kherson, ont déploré les autorités locales.Une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia, faisant 20 blessés. “La Russie n’a pas fait un seul pas concret vers la paix, pas un seul pas, sur terre ou dans les airs, qui aurait pu sauver des vies”, s’est insurgé Volodymyr Zelensky.Ses militaires ont affirmé qu’ils avaient attaqué à l’aide de drones une importante raffinerie de pétrole de la région de Saratov, dans l’ouest de la Russie. Une autre raffinerie a été endommagée à Oukhta, une localité isolée de la république russe des Komis (nord-ouest), à environ 2.000 kilomètres de la ligne de front, a dit à l’AFP une source au sein du renseignement ukrainien.