Canicule: le Sud-Ouest et le Centre-Est en vigilance maximale

L’actuelle vague de chaleur, exceptionnelle même pour un mois d’août, resserre son étau mardi: après le Sud-Ouest et ses températures records, quatre départements du Centre-Est basculent à leur tour en vigilance rouge, poussant les autorités à multiplier les mesures préventives.Dans le Rhône, la préfète a décidé de suspendre les chantiers extérieurs de la mi-journée jusqu’à 22H00 et d’interdire toute manifestation publique dehors ou dans des établissements non climatisés jusqu’en début de soirée.Le département entre à midi en vigilance rouge, tout comme l’Isère, la Drôme et l’Ardèche. Les douze départements du Sud-Ouest, déjà en alerte maximale lundi, le restent à l’exception de la Charente et la Charente-Maritime qui reviennent en orange à 6H00 à la faveur de vents océaniques.Au total, à la mi-journée, les trois-quarts du pays seront au moins en vigilance orange. Seul un petit quart Nord-Ouest (17 départements), dont la Bretagne et le littoral de la Manche jusqu’au Pas-de-Calais, doit échapper à la touffeur accablante.Lundi, plusieurs stations météorologiques du Sud-Ouest ont enregistré des records absolus de température: à Bordeaux (41,6°C), Bergerac (42,1°C), Saint-Emilion (41,5°C) ou encore Angoulême (42,1°C), le thermomètre est monté à des niveaux inédits. Elles resteront très élevées mardi dans la région, “40°C pouvant même atteindre le littoral aquitain par endroits”, indique Météo France. Les fortes chaleurs vont gagner le Nord et l’Est dans la journée: 36°C à 38°C sont attendus du Val-de-Loire à l’Ile-de-France et au Grand-Est, et 40 à 41°C en vallée du Rhône jusqu’au Lyonnais, bien au-dessus des moyennes saisonnières, selon les services météorologiques.En Ardèche, les températures pourraient monter jusqu’à 42°C localement, selon la préfecture, qui souligne que “la forte chaleur concerne également les zones de montagne, avec 30 à 35°C à 1.000-1.200 mètres d’altitude”.Mercredi, la vigilance rouge canicule sera toujours en vigueur dans les 14 départements concernés, a annoncé Météo-France dans son bulletin publié à 06H00, qui maintient également en vigilance orange les 64 départements sous ce niveau d’alerte.”Les températures marquent un peu le pas en général au Sud, tandis qu’elles sont en légère hausse dans le Nord-Est: des pointes à 40°C sont prévues en Bourgogne. Encore autour de 35/36°C à Paris”, a ajouté l’institut de prévision.En outre, des orages ponctuellement forts sont attendus du Sud-Ouest en remontant vers le nord ainsi que sur le Sud-Est, prévoit-il.- Parc ouvert toute la nuit -Alors que l’épisode devrait se prolonger plusieurs jours, l’Etat a anticipé son impact sanitaire, avec des hôpitaux prêts à répondre à la situation, a assuré lundi la ministre de la Santé Catherine Vautrin.Les préfectures ont aussi réitéré leurs conseils à la population: “à ces niveaux de température, toute personne, même jeune et en bonne santé, peut subir un coup de chaleur ou un malaise si elle ne prend pas de réelles précautions”, ont ainsi mis en garde les services de l’Etat dans la Drôme, où les températures doivent dépasser 40°C en journée et 22°C la nuit mardi et mercredi.Les municipalités déroulent leur plan canicule. A Lyon, deux grands parcs, Tête d’Or et Gerland, voient leurs horaires d’ouverture allongés jusque tard dans la soirée, et un troisième restera même ouvert toute la nuit pour proposer un lieu de fraîcheur. Deux musées — climatisés — ouvriront leurs portes gratuitement.A Bordeaux, la mairie a ouvert un centre d’accueil aux sans-abri. “Pouvoir, sans pression, me reposer dans un lieu frais, c’est un bonheur”, y confiait lundi William, un trentenaire à la rue depuis des mois.Le pic de chaleur participe à la détérioration de la qualité de l’air. Les départements du Var, des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse notamment sont en alerte de niveau 2 pour pollution à l’ozone. Il augmente aussi le risque de feux de forêts. L’incendie géant survenu mardi dans le massif des Corbières, “maîtrisé” depuis dimanche, reste sous surveillance.La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947 et sa deuxième de l’été 2025. Selon Météo France, elle devrait durer “au moins jusqu’au weekend du 15 août” et pourrait même “sans doute” se prolonger jusqu’au 19 ou 20 août, ce qui fait que “l’épisode global pourrait durer de 12 à 14 jours”.Celle du début de l’été avait duré 16 jours, se classant parmi les trois plus longues vagues de chaleur du pays.La France n’est pas le seul pays concerné par des chaleurs intenses. De la péninsule ibérique aux pays des Balkans, en passant par l’Italie, les températures grimpent.

Canicule: le Sud-Ouest et le Centre-Est en vigilance maximale

L’actuelle vague de chaleur, exceptionnelle même pour un mois d’août, resserre son étau mardi: après le Sud-Ouest et ses températures records, quatre départements du Centre-Est basculent à leur tour en vigilance rouge, poussant les autorités à multiplier les mesures préventives.Dans le Rhône, la préfète a décidé de suspendre les chantiers extérieurs de la mi-journée jusqu’à 22H00 et d’interdire toute manifestation publique dehors ou dans des établissements non climatisés jusqu’en début de soirée.Le département entre à midi en vigilance rouge, tout comme l’Isère, la Drôme et l’Ardèche. Les douze départements du Sud-Ouest, déjà en alerte maximale lundi, le restent à l’exception de la Charente et la Charente-Maritime qui reviennent en orange à 6H00 à la faveur de vents océaniques.Au total, à la mi-journée, les trois-quarts du pays seront au moins en vigilance orange. Seul un petit quart Nord-Ouest (17 départements), dont la Bretagne et le littoral de la Manche jusqu’au Pas-de-Calais, doit échapper à la touffeur accablante.Lundi, plusieurs stations météorologiques du Sud-Ouest ont enregistré des records absolus de température: à Bordeaux (41,6°C), Bergerac (42,1°C), Saint-Emilion (41,5°C) ou encore Angoulême (42,1°C), le thermomètre est monté à des niveaux inédits. Elles resteront très élevées mardi dans la région, “40°C pouvant même atteindre le littoral aquitain par endroits”, indique Météo France. Les fortes chaleurs vont gagner le Nord et l’Est dans la journée: 36°C à 38°C sont attendus du Val-de-Loire à l’Ile-de-France et au Grand-Est, et 40 à 41°C en vallée du Rhône jusqu’au Lyonnais, bien au-dessus des moyennes saisonnières, selon les services météorologiques.En Ardèche, les températures pourraient monter jusqu’à 42°C localement, selon la préfecture, qui souligne que “la forte chaleur concerne également les zones de montagne, avec 30 à 35°C à 1.000-1.200 mètres d’altitude”.Mercredi, la vigilance rouge canicule sera toujours en vigueur dans les 14 départements concernés, a annoncé Météo-France dans son bulletin publié à 06H00, qui maintient également en vigilance orange les 64 départements sous ce niveau d’alerte.”Les températures marquent un peu le pas en général au Sud, tandis qu’elles sont en légère hausse dans le Nord-Est: des pointes à 40°C sont prévues en Bourgogne. Encore autour de 35/36°C à Paris”, a ajouté l’institut de prévision.En outre, des orages ponctuellement forts sont attendus du Sud-Ouest en remontant vers le nord ainsi que sur le Sud-Est, prévoit-il.- Parc ouvert toute la nuit -Alors que l’épisode devrait se prolonger plusieurs jours, l’Etat a anticipé son impact sanitaire, avec des hôpitaux prêts à répondre à la situation, a assuré lundi la ministre de la Santé Catherine Vautrin.Les préfectures ont aussi réitéré leurs conseils à la population: “à ces niveaux de température, toute personne, même jeune et en bonne santé, peut subir un coup de chaleur ou un malaise si elle ne prend pas de réelles précautions”, ont ainsi mis en garde les services de l’Etat dans la Drôme, où les températures doivent dépasser 40°C en journée et 22°C la nuit mardi et mercredi.Les municipalités déroulent leur plan canicule. A Lyon, deux grands parcs, Tête d’Or et Gerland, voient leurs horaires d’ouverture allongés jusque tard dans la soirée, et un troisième restera même ouvert toute la nuit pour proposer un lieu de fraîcheur. Deux musées — climatisés — ouvriront leurs portes gratuitement.A Bordeaux, la mairie a ouvert un centre d’accueil aux sans-abri. “Pouvoir, sans pression, me reposer dans un lieu frais, c’est un bonheur”, y confiait lundi William, un trentenaire à la rue depuis des mois.Le pic de chaleur participe à la détérioration de la qualité de l’air. Les départements du Var, des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse notamment sont en alerte de niveau 2 pour pollution à l’ozone. Il augmente aussi le risque de feux de forêts. L’incendie géant survenu mardi dans le massif des Corbières, “maîtrisé” depuis dimanche, reste sous surveillance.La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947 et sa deuxième de l’été 2025. Selon Météo France, elle devrait durer “au moins jusqu’au weekend du 15 août” et pourrait même “sans doute” se prolonger jusqu’au 19 ou 20 août, ce qui fait que “l’épisode global pourrait durer de 12 à 14 jours”.Celle du début de l’été avait duré 16 jours, se classant parmi les trois plus longues vagues de chaleur du pays.La France n’est pas le seul pays concerné par des chaleurs intenses. De la péninsule ibérique aux pays des Balkans, en passant par l’Italie, les températures grimpent.

Most markets rise as China-US truce extended, inflation in focus

Asian markets mostly rose Tuesday, with Tokyo hitting a record, as investors welcomed the extension of a China-US tariff truce but looked ahead apprehensively to the release of key US inflation data later in the day.Donald Trump’s widely expected trade announcement avoids the reimposition of sky-high levies and allows officials from Washington and Beijing to continue talking into November to settle their standoff.In an executive order, the White House reiterated its position that there are “large and persistent annual US goods trade deficits” and they “constitute an unusual and extraordinary threat to the national security and economy of the United States”. However, William Yang, an analyst at the International Crisis Group, said: “Beijing will be happy to keep the US-China negotiation going, but it is unlikely to make concessions.”With the president’s tariffs set and talks with various trading partners ongoing, markets are now turning their focus back towards the possible economic outlook and the impact of Trump’s trade war.First up is the US consumer price index (CPI) later in the day, which could play a major role in the Federal Reserve’s decision-making with regard to interest rates.Bets on a cut have ramped up in recent weeks owing to signs that the world’s number one economy is showing signs of slowing, with figures indicating that the labour market softened considerably in the past three months.Expectations are for CPI to come slightly above June’s reading, but analysts warned investors were walking a fine line.”CPI is the storm front straight ahead. A soft number, and the market exhales. A hot number, and the stagflation whisper becomes the only language anyone speaks,” said SPI Asset Management’s Stephen Innes.While there have been warnings that the tariffs will stoke inflation National Australia Bank’s Ray Attrill said: “The larger tariff impacts… probably will not be felt until August/September, with firms now only gaining some clarity on the degree of reciprocal tariffs.”The current profit reporting season has noted firms on the whole were waiting for greater clarity on final tariff rates before adjusting prices.”Also on the agenda this week are wholesale prices and retail sales, with the Fed’s favoured gauge of inflation at the end of the month. Bank officials are then set to make their decision in the middle of September.Forecasts are for a reduction at that gathering and one more before the end of the year.Asia’s rally was led by Tokyo’s Nikkei 225, which soared around 2.8 percent to hit a record high of 42,983.34 on renewed optimism over the Japanese economy after officials reached a deal to avert the worst of Trump’s tariffs.The gains came as traders returned to work after a long weekend.Hong Kong, Shanghai, Sydney, Seoul, Taipei, Mumbai, Jakarta and Manila also advanced.Singapore and Wellington dropped.- Key figures at around 0430 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 2.7 percent at 42,952.94Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.1 percent at 24,929.34 (break)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,666.33 (break)Euro/dollar: UP at $1.1619 from $1.1617 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.3430 from $1.3435 Dollar/yen: UP at 148.43 yen from 148.12 yenEuro/pound: UP at 86.51 pence from 86.47 penceWest Texas Intermediate: UP 0.2 percent at $64.11 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.3 percent at $66.83 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.5 percent at 43,975.09 (close)London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 9,129.71 (close)

Explosion dans une usine de Pennsylvanie: deux morts, 10 blessés

Une explosion survenue lundi dans une usine de charbon à coke de Pennsylvanie, aux Etats-Unis, a fait deux morts et dix blessés, a indiqué la police locale dans un nouveau bilan.L’explosion s’est produite dans l’usine Clairton Coke Works, propriété de la compagnie sidérurgique américaine US Steel, à quelque 25 kilomètres de Pittsburgh.Le drame, dont les causes ne sont pas connues, a eu lieu “à l’intérieur d’une zone de batteries au sein des installations de coke” de l’usine, a fait savoir à l’AFP James Madalinsky, porte-parole de la police du comté d’Allegheny.”On aurait dit un coup de tonnerre. Cela a secoué l’échafaudage, secoué ma poitrine, puis secoué le bâtiment. Ensuite, nous avons vu la fumée monter de l’usine sidérurgique”, a déclaré à la chaîne locale WTAE Zachary Buday, qui travaillait à proximité.Arrivés sur place, les secours ont constaté la mort d’une des personnes qui travaillaient sur place. “D’intenses recherches” ont été nécessaires pour retrouver le corps de la deuxième victime, selon la police.Une personne portée disparue dans un premier temps a été secourue et hospitalisée et neuf autres “ont été transportées dans des hôpitaux de la région pour être soignées pour diverses blessures”, selon la même source.”Nous collaborons étroitement avec les autorités compétentes pour enquêter sur la cause de l’accident et nous fournirons des mises à jour supplémentaires dès qu’elles seront disponibles”, a réagi David Burritt, directeur général de US Steel dans un texte relayé par la communication du groupe. “Aux familles affectées, nos cœurs sont avec vous (…) Le travail que nous accomplissons est important et souvent exigeant, mais il ne devrait jamais, en aucune circonstance, se faire au détriment de la sécurité”, a-t-il encore dit.Située sur la rivière Monongahela, l’usine est le plus grande installation industrielle de transformation de charbon en coke des Etats-Unis. Elle emploie environ 1.300 personnes, selon le sidérurgiste américain, aujourd’hui propriété du groupe Nippon Steel. Le coke est un composant clé dans les hauts fourneaux, utilisé pour réduire le minerai de fer et produire de la fonte, qui est ensuite transformée en acier.

Two dead, 10 hospitalized in Pennsylvania steel plant explosions

Two workers died and 10 were wounded Monday after blasts at a US Steel plant in the state of Pennsylvania, officials said.”Multiple explosions occurred today at U.S. Steel Clairton Coke Works,” the state’s Governor Josh Shapiro said in a post on X, naming a plant some 15 miles (25 kilometers) outside the city of Pittsburgh.”Injured employees have now been transported to local hospitals to receive care, and search-and-rescue efforts remain active at the plant,” he added.US Steel and Allegheny County Police reported two people were found dead, with the second fatality requiring “an extensive search and rescue effort” to locate the body.One injured victim who had previously been reported missing was rescued and taken to a hospital for treatment, authorities said, adding that “nine [other] people were transported to area hospitals to be treated for a variety of injuries.”US Steel said the incident happened at around 11 am (1500 GMT) on Monday and that emergency teams were immediately dispatched to the scene. “During times like this, U.S. Steel employees come together to extend their love, prayers, and support to everyone affected,” David Burritt, CEO of the company, said in a statement. Some US media outlets had reported that people were trapped under the rubble of the explosion. Videos on social media, not verified by AFP, appeared to show firefighters battling the blaze in front of a gutted industrial building, under a thick plume of white smoke. The Clairton Coke Works is the largest coking factory in the United States — a facility where coal is processed to produce coke, a key fuel in steelmaking. 

Families forever scarred 4 years on from Kabul plane deaths

The day after the Taliban stormed into the Afghan capital in August 2021, Afghans desperate to evacuate clung to the fuselage of a departing American plane at Kabul airport — only to fall to their deaths.Four years later, their families still relive those desperate acts and endure wounds they say will never heal. The images sped around the world: hundreds of people running alongside a military plane about to take off, with some clinging to it. Other videos show figures falling from the C-17, plummeting through the air.One of them was Shafiullah Hotak. Aged 18, he dreamt of becoming a doctor, but lacking the money for his studies, was forced to work doing odd jobs. On August 16, 2021, the day after the Taliban seized Kabul, Hotak was swept up by rumours that the departing Americans, after 20 years of war, were taking with them Afghans eager to flee. “I’m leaving for the United States!” he told his parents at dawn that day, with only 50 Afghanis (less than a dollar today) in his pocket. The airport was swarmed with families clutching any scrap of paper they thought might help them leave with the swiftly departing foreigners.”Shafiullah had hope. He said that if he made it to the United States, I could stop working, that he would repay us for everything we had done for him,” recalled his mother, Zar Bibi Hotak.”I gave him his ID card and he left. Then we heard he was dead.”- Fell to their deaths -More than 120,000 people were evacuated in August 2021 by NATO countries, including 2,000 who had directly worked with the organisation against the Taliban. Thousands of others left the country in the following months.”We were told stories about the previous Taliban regime, how even flour was hard to find,” said Intizar Hotak, Shafiullah’s 29-year-old brother, referring to the Taliban’s first rule in 1996-2001.”With those stories in mind, we were worried. We thought there would be no more work.”In the eastern Kabul neighbourhood where they live, crisscrossed by foul-smelling drainage channels, the only people who managed to get by were those with family sending money from abroad.”Shafiullah said the situation wouldn’t improve, that it was better to leave,” his mother said, clinging to a portrait of the young man with neatly combed hair and piercing eyes, posing next to a rose bush.His body landed on the roof of a house in northern Kabul, a few kilometres (miles) from the airport.So did that of 24-year-old Fida Mohammad Amir, who according to his father Payanda Mohammad Ibrahimi, hated the Taliban.On August 16, he pretended to have an appointment at his dental clinic and left the family home in Paghman, a quiet village west of Kabul. Later that morning his family tried to reach him.When the phone finally rang early in the afternoon, a stranger claiming to be at the airport asked, “Do you know Fida? He fell from a plane.” The young dentist had slipped his father’s number into his pocket — just in case.- ‘I didn’t understand anything’ -Zar Bibi Hotak was alerted by relatives who saw a photo of Shafiullah shared on Facebook by witnesses at the airport. “I screamed, I ran like a madwoman. Some neighbours were embarrassed, unsure how to react. Another grabbed me and brought me back home,” she said.To this day, the number of those who died during the evacuation remains unknown. In 2022, the US military cleared the plane’s crew of wrongdoing.The crew had “decided to depart the airfield as quickly as possible” due to a deteriorating security situation as “the aircraft was surrounded by hundreds of Afghan civilians who had breached the airport perimeter”, according to a spokesperson. It’s not enough, said all the families interviewed by AFP, who said their grief was only made worse by the lack of accountability.”No one has called us — not the previous government, not the Taliban, not the Americans,” said Zar Bibi Hotak.”The planes have cameras… the pilot knew what he was doing, that it was dangerous, he could have stopped,” said Zakir Anwari, whose brother Zaki was crushed by the plane on the tarmac.A promising football player at 17 years old, Zaki went to the airport out of curiosity with another of his brothers. But in seeing the crowd, he decided to take his chances, Anwari believes. “Everyone wondered how Zaki, so smart, took such a risk. But he wasn’t the only one: I met at the airport a father of six who proudly said he had tried three times to climb onto a plane,” Anwari said. At the airport, where he rushed to try to find his brother, he recalled bodies piled into a pickup, blood on the ground, and being struck by a Taliban fighter. “I had nightmares for a year. Impossible to forget,” he said.