Crime scene DNA in Kirk murder matches suspect: FBI

DNA found at the scene of the murder of US conservative influencer Charlie Kirk has been matched to suspect Tyler Robinson, FBI Director Kash Patel said Monday.Robinson, 22, was arrested Thursday after a 33-hour manhunt and is expected to be formally charged in the murder later this week.Kirk, a close ally of US President Donald Trump, was shot Wednesday during a speaking event on a Utah university campus. He was the founder of the hugely influential conservative youth political group Turning Point USA.Authorities said the suspect used a sniper rifle to shoot Kirk with a single bullet to the neck from a rooftop.”I can report today that the DNA hits from the towel that was wrapped around the firearm and the DNA on the screwdriver are positively processed for the suspect in custody,” Patel said on Fox News Monday morning, referring to a screwdriver recovered from the scene.Patel also discussed a note that Robinson is believed to have written before the crime.The note is “basically saying… ‘I have the opportunity to take out Charlie Kirk, and I’m going to take it.’ That note was written before the shooting,” Patel said.He added that note was left at the suspect’s family home.”Even though it has been destroyed, we have found forensic evidence of the note,” the FBI director said.Kirk, a father of two, used his audiences on TikTok, Instagram and YouTube to build support for conservative talking points, including strong criticism of the transgender rights movement. He often posted carefully edited clips of his interactions during debates at his many college events.US President Trump will attend a memorial service on Sunday at a stadium in Arizona. His vice president, JD Vance, hosted Kirk’s podcast on Monday.The alleged murderer was a brilliant high school student raised in the Mormon faith by Republican parents and is expected to be charged on Tuesday by Utah authorities.Utah Governor Spencer Cox said Robinson was romantically involved with a transgender roommate and had “leftist ideology.”FBI Deputy Director Dan Bongino — also a prominent right-wing podcast host, appointed to the FBI under the Trump administration — said the suspect had shown “intent” before the attack.”There appear to have been multiple warning signs,” he told Fox News on Monday.Bongino cited friends and family members who said the suspect had become “more political.”FBI Director Patel has been heavily criticized for his actions in the immediate aftermath of the shooting, including having announced the arrest of a suspect a few hours after the shooting.Two hours later, he confirmed that that person had been released.On Monday, Patel defended his actions.”Could I have worded it a little better in the heat of the moment? Sure. But do I regret putting it out? Absolutely not,” he told Fox News.Patel is expected at Congress on Tuesday to answer questions from lawmakers.

La Bourse de Paris termine en hausse avant la Fed, portée par le luxe et la défense

La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,92% lundi, dans un marché surtout porté par la perspective de baisses des taux de la banque centrale américaine (Fed) cette semaine.L’indice vedette CAC 40 a gagné 71,69 points pour s’établir à 7.896,93 points à la clôture. “Le marché est obnubilé par la réunion de la Fed”, qui se tiendra mardi et mercredi, a commenté Lionel Melka, gérant de Swann Capital. “Une baisse des 25 points de base (soit de 0,25 point de pourcentage, NDLR) est considérée comme une certitude par le marché et ce qui est vraiment attendu, ce sont les commentaires du président de la Fed, Jerome Powell, pour essayer d’anticiper la suite”, a-t-il poursuivi. Les investisseurs seront aussi très attentifs à l’actualisation des anticipations de court et moyen termes des membres de la Fed en matière d’évolution des taux, aussi appelé “dot plot”.Le mandat de Jerome Powell est clair: fixer les taux d’intérêt de façon à ce que l’inflation reste stable (autour de 2%) et que le plein-emploi soit assuré aux Etats-Unis.Les investisseurs voient ainsi dans les signaux de dégradation du marché de l’emploi américain un élément en faveur d’un assouplissement monétaire dans le pays.Toutefois, la Fed doit aussi composer avec une inflation difficile à éradiquer, rendant l’équilibre entre emploi et inflation difficile à trouver.C’est sans compter sur la très forte pression politique que reçoit la banque centrale américaine de la part du président Donald Trump qui réclame à cor et à cri des baisses des taux depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier. Il a été jusqu’à utiliser des accusations contre Lisa Cook, une des gouverneurs de la Fed, de falsification de documents pour obtenir un prêt immobilier, afin de soutenir sa destitution.Les taux d’intérêt de la Fed sont depuis décembre compris entre 4,25% et 4,50%.Le luxe en hausse”On a atteint un point d’inflexion après 18 mois de sentiment de marché très négatif sur le secteur du luxe, en raison notamment des faiblesses sur la consommation en Chine ou encore sur les droits de douane américains, mais l’arrivée de Luca de Meo à la tête de Kering a fait office d’élément déclencheur à un retour du luxe depuis quelques semaines”, a relevé Lionel Melka.Par ailleurs, Kering a bondi de 5,82% à 255,35 euros après parution d’informations de presse selon lesquelles Francesca Bellettini, actuellement directrice générale adjointe de Kering, deviendrait la directrice générale de Gucci, vaisseau amiral du groupe.Ailleurs à la cote, LVMH a gagné 2,76% à 504,20 euros, Hermès 1,48% à 2.121,00 euros et L’Oréal 1,98% à 388,60 euros.

Tour d’Espagne : Pedro Sánchez redit sa “profonde admiration” pour les manifestants propalestiniens

Au lendemain de la fin chaotique de La Vuelta à Madrid, le Premier ministre espagnol a campé sur ses positions lundi, réaffirmant son “admiration” pour les manifestants propalestiniens ayant perturbé l’épreuve, et suggérant d’exclure d’Israël des compétitions sportives “tant que la barbarie continuerait” à Gaza.”Nous ressentons, comme je l’ai dit hier, une profonde admiration et un grand respect pour nos sportifs, pour les cyclistes du Tour d’Espagne”, a déclaré le chef du gouvernement espagnol lundi lors d’une réunion avec des députés et des sénateurs socialistes.”Mais nous ressentons également un immense respect et une profonde admiration pour une société civile espagnole qui se mobilise contre l’injustice et défend ses convictions de manière pacifique”, a-t-il ajouté, reprenant des mots qu’il avait déjà utilisés dimanche matin en évoquant les manifestants propalestiniens qui ont perturbé l’épreuve cycliste quasiment tous les jours pour protester contre la participation de l’équipe Israel-Premier Tech.Le chef du gouvernement, à la tête d’une coalition de gauche, très critique à l’égard du gouvernement de Benjamin Netanyahu, a également suggéré qu’Israël ne devrait participer à “aucune compétition internationale (…) tant que la barbarie continuerait” à Gaza, évoquant l’exemple de la Russie et des sanctions qui visent ses sportifs depuis l’invasion de l’Ukraine.Son ministre de la Culture Ernest Urtasun a aussi estimé que l’Espagne devrait boycotter la prochaine édition du concours Eurovision de la Chanson si Israël n’en était pas exclu.- “Honte pour l’Espagne” -Dimanche, des manifestants propalestiniens ont envahi le parcours de l’ultime étape du Tour d’Espagne cycliste, en plein Madrid, contraignant les organisateurs à y mettre prématurément un terme.Ces incidents ont valu dès dimanche soir au chef du gouvernement espagnol de nouvelles virulentes critiques du ministre des Affaires étrangères israélien Gidéon Saar. Il l’a accusé d’avoir “encouragé les manifestants à sortir dans les rues” et qualifié son gouvernement de “honte pour l’Espagne”.Les relations entre Israël et l’Espagne, qui a reconnu l’Etat de Palestine en 2024, sont particulièrement tendues depuis plusieurs mois. Elles se sont encore dégradées il y a une semaine avec l’annonce par Pedro Sánchez de nouvelles mesures pour “mettre un terme au génocide à Gaza”, dont un embargo sur les contrats d’armement avec Israël -une mesure qui s’est traduite notamment par l’annulation d’un contrat de près de 700 millions d’euros pour des lance-roquettes de conception israélienne, selon des documents officiels consultés lundi par l’AFP.Sur le plan intérieur, l’opposition de droite a aussi multiplié depuis dimanche les critiques à l’égard du gouvernement et de Pedro Sánchez, accusés de n’avoir pas su gérer les manifestations autour de la course cycliste, voire de les avoir incitées.”Le gouvernement a non seulement permis, mais aussi encouragé l’interruption de la Vuelta, provoquant ainsi une honte internationale relayée dans le monde entier”, a fustigé dimanche soir Alberto Nuñez Feijoó, le chef de file du Parti populaire (PP, droite).- “Inacceptable” -Signe que les manifestations de dimanche ont marqué les esprits, la Fédération des Communautés Juives d’Espagne (FCJE) a réagi lundi – elle était restée muette jusqu’à présent, alors que les manifestations propalestiniennes ont émaillé quasi quotidiennement La Vuelta depuis l’arrivée de la course sur le territoire espagnol. “Toute permissivité face à la violence constitue un recul démocratique et un grave risque pour la cohésion sociale”, a-t-elle fustigé, jugeant “intolérable (…) qu’on sème l’hostilité envers la communauté juive”, composée de 45.000 personnes dans le pays selon elle.Dans un pays où la cause palestinienne est très populaire, la Vuelta a été perturbée à de nombreuses reprises par des actions de militants propalestiens demandant l’exclusion de l’équipe Israel-premier Tech, provoquant parfois la chute de certains coureurs ou obligeant à raccourcir des étapes.”Ce qu’il s’est passé est totalement inacceptable”, a déploré lundi le directeur du Tour d’Espagne cycliste Javier Guillén, s’inquiétant de la bonne tenue de futures étapes du Tour de France, dont le départ se fera à Barcelone en 2026. “D’ici au Tour de France, espérons que le conflit à Gaza soit résolu”, a-t-il lâché.Lundi, l’Union cycliste internationale a quant à elle dit lundi “regretter” le soutien du gouvernement espagnol aux manifestations propalestiniennes lors du Tour d’Espagne qui est, selon elle, “de nature à remettre en cause la capacité de l’Espagne à accueillir de grands événements sportifs internationaux”.

Les entreprises textiles européennes s’unissent pour réclamer des “actions d’urgence” contre la mode ultra-éphémère

“Sans délai”, “immédiatement” : les entreprises européennes du textile et de l’habillement “ne peuvent plus attendre des années avant que des mesures ne soient prises contre la mode ultra-express”, écrivent-elles dans un courrier commun adressé à la Commission européenne.Les acteurs de la mode et du textile s’impatientent de la lenteur législative face à Shein, Temu, AliExpress, grandes plateformes asiatiques de l’e-commerce accusées d’inonder le marché européen de produits à prix cassés et non conformes, de concurrence déloyale, de pollution environnementale et de travail indigne.Ils appellent ainsi l’Union européenne à mener “des actions d’urgence” contre la mode ultra-éphémère, pour endiguer la “hausse sans précédent des déchets textiles” et “la pression intenable sur les entreprises européennes”, rappelant que 4,5 milliards de colis ont été importés en 2024 par “les plus grandes plateformes d’e-commerce de pays tiers”, est-il écrit dans ce courrier consulté par l’AFP.Pour ces fédérations, il est impératif de renforcer les barrières douanières notamment en mettant en place “immédiatement”, et non dans quelques années, la réforme du code des douanes européen. Celle-ci prévoit la suppression de l’exonération de droits de douane pour les marchandises d’une valeur inférieure à 150 euros, une mesure dont bénéficient largement les mastodontes de l’e-commerce visés, qui expédient depuis la Chine des petits colis.Accélérer les enquêtes en cours contre ces plateformes et prendre au besoin “les sanctions les plus lourdes” prévues par les réglementations européennes paraît nécessaire aux signataires, qui préconisent aussi “des frais sur les petits colis” et que soit entamé “un dialogue avec les autorités chinoises”.Enfin, il faut selon eux “exiger” que ces entreprises “désignent des représentants (…) afin qu’elles puissent être tenues légalement responsables”.- “Agir dès maintenant” -Ces revendications sont portées par l’organisme représentatif Euratex (l’Union européenne de l’habillement et du textile) mais aussi de nombreuses fédérations de plusieurs pays (France, Italie, Espagne, Allemagne, Grèce, Suisse, Belgique, Portugal, etc.)Elles seront portées à l’attention de la Commission européenne par une lettre signée mardi au salon parisien Première Vision (GL Events), puis qui lui sera transmise.Depuis plusieurs mois, les plateformes asiatiques de vente en ligne affrontent une bronca des associations de défense de l’environnement et des droits humains, des entreprises européennes et des autorités, se matérialisant par des enquêtes, de colossales amendes ou encore des propositions de loi pour freiner leur essor.Des efforts nécessaires mais insuffisants aux yeux des signataires, pour qui l’UE a “à la fois les moyens et le devoir d’agir dès maintenant”, juge le président d’Euratex Mario Jorge Machado dans une déclaration transmise à l’AFP.”C’est la première fois que les fédérations européennes décident d’une déclaration commune”, se réjouit de son côté Pierre-François Le Louët, co-président de l’UFIMH.Cette lettre représente ainsi “le début d’actions concrètes sans passer par les méandres des décisions européennes”, se félicite le président de l’UIT Olivier Ducatillion.Le gouvernement français avait également écrit fin août à la Commission européenne pour qu’elle se dote urgemment de “nouveaux pouvoirs de déréférencement” des plateformes de vente en ligne en infraction au droit de l’UE, ciblant notamment Shein.

Trump heads for historic second UK state visit

President Donald Trump will get the red carpet treatment this week on an unprecedented second UK state visit, as Britain counts on royal pomp and circumstance to woo the unpredictable US leader.From a flyby and carriage ride with King Charles III to a grand state banquet at historic Windsor Castle, Britain is pulling out all the stops to flatter Trump, who has long been fascinated with the monarchy.The aim is to keep Prime Minister Keir Starmer on Trump’s good side when they meet at the British leader’s country residence for talks centered on trade, tariffs and the Ukraine war.Starmer has unapologetically courted Trump since his return to power, even hand-delivering a letter from the king in the Oval Office in February, inviting him to be the first US president to receive two state visits.”President Trump is looking forward to his historic second state visit to the United Kingdom,” a senior US official told reporters including AFP on Monday.The official added that when Starmer visited, “the prime minister called this visit truly historic and unprecedented — which it is.”US officials said Trump and Starmer would also sign deals on tech worth at least $10 billion, while Trump’s delegation will feature tech leaders reportedly including the CEOs of Nvidia and Open AI.Trump will be kept far away from crowds and protesters, with all the action taking place outside London, where a large demonstration against the 79-year-old Republican is set to take place.- Royal glitz -The opulent state visit was designed to play into Trump’s well-documented love of the British royals — his mother was Scottish — as well as his fondness for pageantry.Trump has often raved about his previous state visit during his first term in 2019, when he met Queen Elizabeth II.But with Trump upending the world and US alliances as never before, this time around is even more crucial for Britain, which has long cherished its so-called special relationship with Washington.Heir to the throne Prince William and Princess Catherine will start the visit on a glitzy high, welcoming Trump and his wife Melania to Windsor on Wednesday.King Charles — who is undergoing treatment for cancer — and Queen Camilla will then treat the Trumps to a royal carriage procession, a Beating Retreat ceremony and a military jet flyover during the day, capped by a state banquet in the evening.Trump will also make a private visit to the grave of the late queen, who died in September 2022.Politics takes over on Thursday as Starmer hosts Trump at his Chequers country house and seeks to capitalize on Britain being one of the first countries to secure a US trade deal and avoid the worst of Trump’s tariffs.While tech and trade will be key topics, so will Ukraine. Trump is likely to stress his call for Britain and other NATO nations to slap up to 100 percent tariffs on China to get it to end its support for Russia’s war, US officials said.- Melania and Catherine -First Lady Melania Trump, who is making a rare public appearance, will meanwhile have her own program on Thursday. She will tour the Queen Mary Dolls’ House at Windsor with Camilla and take part in a scouting event with Catherine, who has returned to the spotlight in recent months after a battle with cancer. Despite the pomp, tensions will be lurking in the background.The White House said Trump would raise “how important it is for the Prime Minister to protect free speech in the UK” — a core topic which Trump’s former ally Elon Musk raised in a speech to a far-right rally in Britain over the weekend. Another awkward point is the Jeffrey Epstein scandal, which is dogging Trump at home. Starmer was forced last week to fire Peter Mandelson, the British ambassador to Washington, over his friendship with the disgraced sex offender.

Au Bélarus, des exercices militaires avec la Russie aux portes de l’Otan

Des bruits d’explosion, des gerbes de feu et le rugissement d’avions de combat: quelques hommes, dont deux représentants militaires américains, observent à la jumelle les manoeuvres de troupes russes et bélarusses.Ces exercices baptisés “Zapad-2025”, prévus pour durer jusqu’à mardi, ont été lancés vendredi, quelques jours après l’intrusion sans précédent d’une vingtaine de drones russes sur le territoire polonais, condamnée par l’Union européenne. Dimanche, la Roumanie a à son tour dénoncé l’intrusion d’un drone russe.Si les pays appartenant au flanc oriental de l’Otan ont fait part de leurs vives préoccupations concernant les intentions de Moscou, la Russie et son allié, le Bélarus, où se déroulent la plupart des manoeuvres, jugent ces réactions exagérées.L’objectif revendiqué de ces exercices, qui se déroulent habituellement tous les quatre ans, consiste à simuler une invasion de leur territoire par un “ennemi”.”On a entendu beaucoup de choses (…), qu’on était en train de menacer l’Otan, qu’on allait envahir les Etats baltes… Bref, une série d’absurdités”, a commenté lundi le ministre bélarusse de la Défense Viktor Khrenine, en supervisant les opérations à la base de Borissov, à l’est de la capitale Minsk.La Pologne, la Lettonie et la Lituanie – trois pays bordant le Bélarus – ont néanmoins renforcé leurs mesures de sécurité, en fermant notamment leurs frontières et en organisant des exercices militaires rivaux.Fait rare, le Bélarus a invité lundi des dizaines de journalistes étrangers et d’équipes de télévision à assister à quelques opérations.- “Meilleures places” -Des représentants américains étaient également présents, recevant un accueil d’invités d’honneur, un nouveau signe de conciliation entre Washington et Minsk.Le ministère bélarusse de la Défense a publié lundi une vidéo montrant Viktor Khrenine serrant la main à l’attaché militaire américain Bryan Shoupe, accompagné d’un autre homme et tous deux en uniforme, et échangeant quelques paroles avec lui en russe.”Merci pour l’invitation”, a déclaré le représentant américain dans cette vidéo.”Les meilleures places pour observer seront mises à votre disposition (…) Nous vous montrerons tout ce qui vous intéresse”, lui a répondu le ministre bélarusse.Selon Minsk, des représentants d’une vingtaine de pays assistent aux manoeuvres, dont la Hongrie et la Turquie, membres de l’Otan.Depuis leur plateforme d’observation, les spectateurs ont notamment assisté aux manoeuvres de véhicules dans une rivière, suivis depuis les airs par un hélicoptère. Dans un bunker, de jeunes conscrits chargeaient des obus dans un canon.Les journalistes n’ont pas été invités aux exercices se déroulant en mer de Barents et dans la Baltique, ni aux exercices terrestres dans la région bélarusse de Grodno, à la frontière avec la Pologne et la Lituanie.Selon Minsk, 7.000 soldats participent à l’édition “Zapad-2025”, dont seulement 1.000 envoyés par la Russie, qui a massivement déployé ses troupes en Ukraine depuis février 2022. Les exercices militaires conjoints de 2021 avaient mobilisé quelque 200.000 soldats.Le ministre bélarusse de la Défense a justifié la baisse du nombre de soldats déployés par la volonté de Minsk de “réduire les tensions” avec ses voisins. “Nous n’avons rien à cacher”, a-t-il déclaré, ajoutant: “Nous nous préparons seulement à défendre notre pays”. 

Drapeaux palestiniens sur les mairies: critiqué par Retailleau, Faure reçoit le soutien de Mélenchon

Afficher le drapeau palestinien sur les mairies le jour de la reconnaissance de la Palestine par la France le 22 septembre: l’idée poussée par le patron du PS Olivier Faure a suscité l’indignation à droite du champ politique et dans la communauté juive. Tout a commencé par un tweet du premier secrétaire du Parti socialiste dimanche en fin d’après-midi.”Le 22 septembre, quand la France reconnaîtra enfin l’État palestinien, faisons flotter le drapeau palestinien sur nos mairies”, a-t-il écrit sur X en publiant une capture d’écran d’un article faisant état de “l’admiration” du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez pour les manifestations propalestiniennes qui avaient perturbé la Vuelta.Une “surenchère démagogique et clientéliste” pour le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Yonathan Arfi.”Je n’ai pas souvenir que vous ayez demandé aux mairies d’afficher les portraits des otages retenus à Gaza. Ni les drapeaux du Sud Soudan ou du Kosovo quand la France les a reconnus”, a-t-il ajouté.Emmanuel Macron co-présidera avec le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane, le 22 septembre au siège de l’ONU à New York, une conférence sur la “solution à deux Etats” au cours de laquelle Paris doit formaliser, de même que plusieurs autres pays, sa reconnaissance de l’Etat palestinien.Cette date correspond aussi cette année à Roch Hachana, le Nouvel an juif.Alors qu’un internaute, l’ancien porte-parole de l’armée israélienne Julien Bahloul, le lui faisait remarquer, le patron du PS a répondu: “Tant que vous penserez que vous ne pouvez fêter le nouvel an juif et l’an 1 d’un État palestinien, vous ne sèmerez que la haine, le désespoir et la mort”.”Croire qu’on doit choisir entre fêter Roch Hachana et espérer un État palestinien, c’est confondre calendrier religieux et conflit géopolitique”, a affirmé de son côté le grand rabbin de France Haïm Korsia.C’est sur un aspect plus juridique que le ministre de l’Intérieur démissionnaire et patron des LR, Bruno Retailleau, est intervenu. – Mélenchon, un soutien “radioactif”? -“La justice administrative a ordonné récemment, et à plusieurs reprises, le retrait de drapeaux palestiniens du fronton de mairies, au motif qu’ils portaient gravement atteinte au principe de neutralité des services publics”, a-t-il déclaré.”Il y a suffisamment de sujets de division dans le pays pour ne pas importer le conflit du Proche-Orient”, a-t-il également tancé.Ces derniers mois, des tribunaux avaient notamment ordonné aux mairies de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), Mitry-Mory (Seine-et-Marne) ou Besançon de retirer des drapeaux palestiniens hissés sur ou devant leur hôtel de ville.Les échanges n’ont pas échappé au leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, dont la formation s’est fait le fer de lance du soutien de la cause palestinienne au sein de la classe politique française. Et qui accuse régulièrement les socialistes de timidité à ce sujet.”Olivier Faure, résistez aux provocations. Il ne faut JAMAIS mélanger la religion avec la politique”, a-t-il réagi sur X.”Courage ! Vous allez découvrir quel niveau d’insultes et de violences nous sommes soumis depuis deux ans”, a-t-il ajouté, dans un message teinté d’ironie.Fin août, lors d’une conférence devant ses troupes à Paris, Jean-Luc Mélenchon avait lancé à destination d’Olivier Faure: “Tu feras comme d’habitude mon grand, tu vas attendre six, sept, huit mois pour dire la même chose que moi après m’avoir injurié pendant six ou sept mois”.Pas de quoi rassurer les socialistes. “Le soutien de LFI paraît radioactif sur tous les sujets maintenant”, souffle un proche du patron du PS.”On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre”, dit de son côté un cadre Insoumis. “Faure se réveille deux ans après le début du génocide et il veut rattraper ses absences. Mais en général quand on fait ça on perd sur les deux tableaux”.Pendant le week-end, Olivier Faure s’était fait huer par des militants à la Fête de l’Humanité pour avoir reproché aux Insoumis de ne pas avoir “compris qu’il y avait un acte terroriste perpétré par le Hamas”, lors des attaques du 7 octobre 2023 en Israël.

Drapeaux palestiniens sur les mairies: critiqué par Retailleau, Faure reçoit le soutien de Mélenchon

Afficher le drapeau palestinien sur les mairies le jour de la reconnaissance de la Palestine par la France le 22 septembre: l’idée poussée par le patron du PS Olivier Faure a suscité l’indignation à droite du champ politique et dans la communauté juive. Tout a commencé par un tweet du premier secrétaire du Parti socialiste dimanche en fin d’après-midi.”Le 22 septembre, quand la France reconnaîtra enfin l’État palestinien, faisons flotter le drapeau palestinien sur nos mairies”, a-t-il écrit sur X en publiant une capture d’écran d’un article faisant état de “l’admiration” du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez pour les manifestations propalestiniennes qui avaient perturbé la Vuelta.Une “surenchère démagogique et clientéliste” pour le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Yonathan Arfi.”Je n’ai pas souvenir que vous ayez demandé aux mairies d’afficher les portraits des otages retenus à Gaza. Ni les drapeaux du Sud Soudan ou du Kosovo quand la France les a reconnus”, a-t-il ajouté.Emmanuel Macron co-présidera avec le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane, le 22 septembre au siège de l’ONU à New York, une conférence sur la “solution à deux Etats” au cours de laquelle Paris doit formaliser, de même que plusieurs autres pays, sa reconnaissance de l’Etat palestinien.Cette date correspond aussi cette année à Roch Hachana, le Nouvel an juif.Alors qu’un internaute, l’ancien porte-parole de l’armée israélienne Julien Bahloul, le lui faisait remarquer, le patron du PS a répondu: “Tant que vous penserez que vous ne pouvez fêter le nouvel an juif et l’an 1 d’un État palestinien, vous ne sèmerez que la haine, le désespoir et la mort”.”Croire qu’on doit choisir entre fêter Roch Hachana et espérer un État palestinien, c’est confondre calendrier religieux et conflit géopolitique”, a affirmé de son côté le grand rabbin de France Haïm Korsia.C’est sur un aspect plus juridique que le ministre de l’Intérieur démissionnaire et patron des LR, Bruno Retailleau, est intervenu. – Mélenchon, un soutien “radioactif”? -“La justice administrative a ordonné récemment, et à plusieurs reprises, le retrait de drapeaux palestiniens du fronton de mairies, au motif qu’ils portaient gravement atteinte au principe de neutralité des services publics”, a-t-il déclaré.”Il y a suffisamment de sujets de division dans le pays pour ne pas importer le conflit du Proche-Orient”, a-t-il également tancé.Ces derniers mois, des tribunaux avaient notamment ordonné aux mairies de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), Mitry-Mory (Seine-et-Marne) ou Besançon de retirer des drapeaux palestiniens hissés sur ou devant leur hôtel de ville.Les échanges n’ont pas échappé au leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, dont la formation s’est fait le fer de lance du soutien de la cause palestinienne au sein de la classe politique française. Et qui accuse régulièrement les socialistes de timidité à ce sujet.”Olivier Faure, résistez aux provocations. Il ne faut JAMAIS mélanger la religion avec la politique”, a-t-il réagi sur X.”Courage ! Vous allez découvrir quel niveau d’insultes et de violences nous sommes soumis depuis deux ans”, a-t-il ajouté, dans un message teinté d’ironie.Fin août, lors d’une conférence devant ses troupes à Paris, Jean-Luc Mélenchon avait lancé à destination d’Olivier Faure: “Tu feras comme d’habitude mon grand, tu vas attendre six, sept, huit mois pour dire la même chose que moi après m’avoir injurié pendant six ou sept mois”.Pas de quoi rassurer les socialistes. “Le soutien de LFI paraît radioactif sur tous les sujets maintenant”, souffle un proche du patron du PS.”On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre”, dit de son côté un cadre Insoumis. “Faure se réveille deux ans après le début du génocide et il veut rattraper ses absences. Mais en général quand on fait ça on perd sur les deux tableaux”.Pendant le week-end, Olivier Faure s’était fait huer par des militants à la Fête de l’Humanité pour avoir reproché aux Insoumis de ne pas avoir “compris qu’il y avait un acte terroriste perpétré par le Hamas”, lors des attaques du 7 octobre 2023 en Israël.

Athlétisme: et Armand Duplantis s’envola vers de nouveaux cieux à 6,30 m

Un peu plus encore dans la stratosphère et dans l’histoire du sport, Armand Duplantis a franchi la barre des 6,30 mètres à la perche, améliorant pour la 14e fois le record du monde, lundi en finale des Mondiaux à Tokyo.Jusqu’où s’arrêtera le génie suédois ? Jamais l’expression britannique imagée “Sky is the limit”, qu’on pourrait traduire par “sans limite si ce n’est le ciel” aura été aussi appropriée à un sportif dont la spécialité est de s’élever dans les airs. Et de se prendre à imaginer l’envolée au-delà des 6,40 m et rêver même aux 6,50 m.Le fait est qu’en cinq ans à peine, “Mondo” a habitué le monde à ses exploits centimètre par centimètre, quelle que soit la scène, Jeux olympiques, meetings, Championnats du monde, en plein air, en salle… Et qu’on ne s’en lasse pas.”Il faut admirer, savourer. C’est exceptionnel de vivre ça. Il a cassé la barrière des 6,20 m maintenant celle des 6,30 m. Faut savourer. C’est le plus grand athlète toutes disciplines confondues. Y en a pas un qui lui arrive à la cheville. Il repousse les limites”, a témoigné son pote Renaud Lavillenie, pas rancunier d’avoir vu le prodige effacer ses 6,16 m des tablettes un soir de février 2020.La moiteur de Tokyo n’a pas freiné son élan. Mais il devait d’abord expédier les affaires courantes et s’assurer du titre, son troisième mondial. Ce qu’il a fait en étant le seul à franchir 6,15 m, avant une tentative en coup de poker ratée à 6,20 m du Grec Emmanouil Karalis, beau deuxième qui franchit pour la 12e fois cette saison six mètres ou plus.- “C’était sûr” -Une fois le stade national de Tokyo rien qu’à lui, Duplantis a réclamé les applaudissements du public dans une enceinte qui sonnait si creux il y a quatre ans lors de son premier sacre olympique, en pleine pandémie de Covid-19.Premier essai, manqué de peu. Le deuxième aussi.Très concentré, les yeux fermés, il s’assoit sur son banc à côté de son ami Karalis, qui lui souffle de l’air avec un ventilateur portatif pour lui donner des ailes.Et vient enfin la liesse à la troisième tentative, comme au Stade de France (6,25 m) aux derniers JO, où il conjura le souvenir “apocalyptique”, selon ses propres mots, de son sacre olympique sans spectateur avec qui célébrer trois ans plus tôt.”Je pense que je le méritais aussi, un peu, car je sentais que j’étais vraiment proche lors des Jeux olympiques ici. Ce qui a fait la différence, c’était d’avoir les spectateurs et toute l’énergie du public, car c’est l’un des meilleurs stades, une des meilleures ambiances, une des meilleures expériences que j’aie connus”, a lancé le Suédois dans la nuit.Le perchiste exulte, enlace ses camarades du podium, le médaillé d’argent du soir Karalis (6,00 m) et de bronze de l’Australien Kurtis Marschall (5,95 m).”Je pense qu’il voulait le faire ici et on pouvait le voir dans ses yeux, il allait franchir la barre, c’était sûr”, a raconté ce dernier en zone mixte.Duplantis a salué ensuite chaque côté du stade tokyoïte, avant d’embrasser sa fiancée Desiré Inglander, au son de “Gimme Gimme Gimme” du groupe Abba, toutes basses hurlantes.- L’exploit de Kambundji -Le concours de perche, remarquable de densité avec sept perchistes à 5,90 m ou plus, n’a pas manqué d’images fortes, notamment l’émotion de Sam Kendricks, au pied du mur après deux sauts manqués, avant de franchir 5,95 m et de courir, emporté par une joie enfantine, comme s’il avait lui aussi battu le record, avant d’essuyer quelques larmes, félicité par le vétéran Renaud Lavillenie.En ce jour férié au Japon censé célébrer les personnes âgées, le Français de 38 ans, a tenté un coup de baroudeur de la perche et fait l’impasse sur plusieurs barres, comptant sur un exploit de sa part et sur les erreurs de ses adversaires. Mais il a finalement dû se contenter d’une barre à 5,75 m, restant jusqu’au bout de la soirée pour féliciter son héritier.Le reste de la nuit a été marqué par deux scénarios fous: sur 3.000 m steeple, le double champion du monde et double champion olympique en titre Soufiane El-Bakkali s’est fait doubler dans les derniers mètres par le surprenant Néo-Zélandais Geordie Beamish, auteur d’une impressionnante dernière ligne droite (8:33.88).Juste après, la favorite du 100 m haies Masai Russell est elle passée à côté de sa course (4e), remportée par la Suissesse Ditaji Kambundji (12.24), seulement 13e meilleure performeuse de l’été avant dimanche.Au marteau, la Canadienne Camryn Rogers, championne olympique à Paris, a aisément conservé son titre mondial grâce à un jet à 80,51 m.