Taliban say dozens of Pakistani troops killed in border clashes

Afghanistan’s government on Sunday said dozens of Pakistani troops and nine Afghan soldiers were killed in a night of heavy border clashes between the two countries.Afghanistan’s Taliban forces launched attacks on Pakistani soldiers along their shared border late Saturday, in what it called “retaliation for air strikes carried out by the Pakistani army on Kabul” on Thursday night.Islamabad has not directly claimed the strikes, but has repeatedly stated the right to defend itself against surging militancy that it says is planned from Afghan soil.Since the Taliban seized control of Afghanistan in 2021, the two sides have repeatedly clashed in border regions, but airspace violations deep into Afghan territory would mark a significant escalation. Zabihullah Mujahid, the Taliban government spokesman, on Sunday told a press conference that 58 Pakistani soldiers were killed and around 30 wounded in clashes, while nine Taliban forces were killed. Pakistan has not given any official death toll and AFP was unable to independently verify the casualty figures. Mujahid told reporters that “we stopped the retaliation at midnight” as a result of mediation by Riyadh and Doha, and accused Pakistani troops of attacking Afghan forces early Sunday.Saudi Arabia, Iran and Qatar have urged both sides to “exercise restraint”.A military unit described Thursday’s blasts in the Afghan capital as “air strikes”, but Mujahid instead said the incident was an “airspace violation”, adding that no damage had been found. – ‘Strong’ response -Following the overnight clashes, Pakistan Prime Minister Shehbaz Sharif said he “strongly condemns provocations” by Afghanistan.”There will be no compromise on Pakistan’s defence, and every provocation will be met with a strong and effective response,” Sharif said in a Sunday statement, accusing Taliban authorities in Afghanistan of allowing their land to be used by “terrorist elements”.The Afghan military said on Saturday night that Taliban forces were engaged “in heavy clashes against Pakistani security forces in various areas”.Key border crossings between the countries were closed on Sunday, officials said.Extra troops have been sent to the major border crossing at Torkham, which sits on the frontier between Kabul and Islamabad.Pakistani officials at Torkham, who requested anonymity, told AFP there had been no casualties on their side of the border crossing and that no further clashes had been reported in the area on Sunday morning. Several border security officials told AFP that no further clashes had been reported at major crossings on Sunday morning.- Resurgent violence -Militancy increased in northwestern Khyber Pakhtunkhwa since the withdrawal of US-led troops from neighbouring Afghanistan in 2021 and the return of the Taliban government. The vast majority of attacks are claimed by the Pakistani Taliban (TTP), whose campaign against Pakistan security forces has intensified this year — set to be the deadliest in more than a decade.The TTP is a separate but closely linked group to the Afghan Taliban, which Islamabad says operates from Afghan soil with impunity. A UN report this year said the TTP “receive substantial logistical and operational support from the de facto authorities”, referring to the Taliban government in Kabul.More than 500 people, including 311 troops and 73 policemen, have been killed in attacks between January and September 15, a Pakistan military spokesman said on Friday.Pakistani Defence Minister Khawaja Muhammad Asif told parliament on Thursday that several efforts to convince the Afghan Taliban to stop backing the TTP had failed.”Enough is enough,” he said. “The Pakistani government and army’s patience has run out.”

Hervé Marseille (UDI) estime possible une censure de Lecornu dès “cette semaine”

Le président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), Hervé Marseille, a estimé dimanche qu’une censure du deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu pouvait intervenir “cette semaine”, après sa déclaration de politique générale. Avant même qu’il ne soit nommé, le gouvernement est menacé, a estimé le président du groupe Union centriste (59 sénateurs) au Sénat sur Radio J, “peut-être même cette semaine, après la déclaration de politique générale”. Selon lui en effet, le Premier ministre est “le partenaire obligé du parti socialiste” qui réclame notamment la suspension de la réforme des retraites de 2023 pour ne pas voter la censure. “Personne n’a la majorité et donc, si vous ne voulez pas travailler – ce qui a été décidé il y a longtemps – avec le Rassemblement national, vous êtes bien obligé de trouver des compromis avec les socialistes”, a-t-il expliqué, tout en précisant que, pour son groupe, “la réponse est non”.  “On ne revient pas sur la réforme des retraites”, a-t-il insisté, même si “on peut discuter”, “trouver des compromis” à partir des réflexions issues du “conclave” entre partenaires sociaux qui s’est tenu au premier semestre. “Le PS, il faut qu’il lise la Constitution, ce sont les parlementaires qui votent le budget”, s’est-il emporté, “ce n’est pas comme ça, dans un bureau, que ça soit à l’Élysée ou ailleurs, entre nous, autour d’une tasse de café!”. Le PS “ne peut pas dicter le budget”, a-t-il complété tout en reconnaissant que “ça va finir mal”. 

Hervé Marseille (UDI) estime possible une censure de Lecornu dès “cette semaine”

Le président de l’Union des démocrates et indépendants (UDI), Hervé Marseille, a estimé dimanche qu’une censure du deuxième gouvernement de Sébastien Lecornu pouvait intervenir “cette semaine”, après sa déclaration de politique générale. Avant même qu’il ne soit nommé, le gouvernement est menacé, a estimé le président du groupe Union centriste (59 sénateurs) au Sénat sur Radio J, “peut-être même cette semaine, après la déclaration de politique générale”. Selon lui en effet, le Premier ministre est “le partenaire obligé du parti socialiste” qui réclame notamment la suspension de la réforme des retraites de 2023 pour ne pas voter la censure. “Personne n’a la majorité et donc, si vous ne voulez pas travailler – ce qui a été décidé il y a longtemps – avec le Rassemblement national, vous êtes bien obligé de trouver des compromis avec les socialistes”, a-t-il expliqué, tout en précisant que, pour son groupe, “la réponse est non”.  “On ne revient pas sur la réforme des retraites”, a-t-il insisté, même si “on peut discuter”, “trouver des compromis” à partir des réflexions issues du “conclave” entre partenaires sociaux qui s’est tenu au premier semestre. “Le PS, il faut qu’il lise la Constitution, ce sont les parlementaires qui votent le budget”, s’est-il emporté, “ce n’est pas comme ça, dans un bureau, que ça soit à l’Élysée ou ailleurs, entre nous, autour d’une tasse de café!”. Le PS “ne peut pas dicter le budget”, a-t-il complété tout en reconnaissant que “ça va finir mal”. 

Face au retrait américain, le Royaume-Uni en première ligne sur la recherche sur le climat en Antarctique

Le navire britannique de recherche polaire, le RRS Sir Attenborough, met le cap sur l’Antarctique la semaine prochaine avec l’objectif de progresser sur des dizaines de projets scientifiques liés au changement climatique, au moment où les Etats-Unis se désengagent de ce domaine de recherche.Ce bateau ultramoderne, qui a pris le nom du célèbre naturaliste britannique David Attenborough, va participer à des projets de recherche allant de la “chasse aux tsunamis sous-marins” au suivi de la fonte des glaciers ou encore l’étude des populations de baleines.Exploité par le British Antarctic Survey (BAS), l’institut de recherche polaire britannique, ce brise-glace de 15.000 tonnes équipé d’un héliport et de plusieurs laboratoires joue un rôle central dans le travail mené par le Royaume-Uni pour évaluer les effets du changement climatique dans la région.”Comme on dit souvent, ce qui se passe en Antarctique ne reste pas en Antarctique”, a dit à l’AFP Peter Davis, océanographe au BAS, lors d’une visite du navire, quelques jours avant son départ de Harwich, sur la côte est de l’Angleterre.Il est “regrettable” que les Etats-Unis “se retirent” de l’exploration scientifique dans la région, déplore ce scientifique. Mais de nombreux pays, conscients de “l’importance” de l’Antarctique, “prennent le relais”, assure-t-il.Peter Davis collabore par exemple avec l’Institut coréen de recherche polaire pour étudier le glacier Thwaites et comprendre comment sa fonte contribue à l’élévation du niveau de la mer à l’échelle mondiale.- “Combler le vide” -Depuis le début de son second mandat, le président américain Donald Trump a retiré les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, démantelé des agences scientifiques et limogé plusieurs chercheurs, dont certains étudient les régions polaires.Son administration a annoncé qu’elle voulait cesser d’utiliser le seul brise-glace américain dédié à la recherche en Antarctique et, selon des médias américains, pourrait suspendre le développement d’un nouveau navire qui devait le remplacer dans les années 2030.Donald Trump semble plutôt concentré sur le renforcement de la présence sécuritaire des Etats-Unis dans l’Arctique, où la fonte rapide des glaces attire l’attention des grandes puissances sur des gisements de pétrole, de gaz et de minerais désormais accessibles.Jeudi, il a annoncé un projet de construction de 11 brise-glaces avec la Finlande.Si le retrait américain de la recherche offre des “opportunités” pour le Royaume-Uni et d’autres pays pour qu’ils jouent un rôle plus important, “il existe aussi un risque que des nations comme la Chine et la Russie comblent ce vide”, s’inquiète Stephanie Martin, qui coordonne un projet dépendant du BAS étudiant les populations de baleines.  Le Royaume-Uni, allié clé des Etats-Unis, n’a pas publiquement critiqué la rhétorique anti-scientifique de Donald Trump.Les Etats-Unis “sont responsables” de leur politique, a dit à l’AFP Stephen Doughty, secrétaire d’Etat britannique en charge des régions polaires.”Nous travaillons en étroite collaboration avec de nombreux partenaires internationaux, et nous sommes très clairs sur la menace que représente le changement climatique”, a-t-il ajouté.- Mers agitées -Le RRS Sir David Attenborough, qui a coûté 200 millions de livres sterling (230,1 millions d’euros) à construire et a été lancé en 2020, arrivera d’ici la fin novembre à la station de recherche de Rothera, à l’ouest de l’Antarctique. Il s’agit du plus grand centre du BAS dans la région.Si les conditions météorologiques le permettent, le navire se déplacera dans les eaux de l’Antarctique et rejoindra quatre autres stations de recherche du BAS.”Le navire est conçu pour briser la glace et il est très performant”, vante le capitaine Will Whatley. L’équipe peut continuer à travailler même dans les mers “vraiment agitées” de l’océan Austral.Parmi les recherches prévues figure l’étude de carottes de glace, certaines vieilles de plusieurs centaines de milliers d’années, afin de mieux comprendre les climats passés.”Une carotte de glace agit comme une petite machine à remonter le temps”, résume Zelna Weich, spécialiste en paléoenvironnement.Le projet Wild Water Whales de Stephanie Martin va utiliser diverses technologies, dont des drones, pour étudier les baleines bleues et les baleines à bosse.”C’est une histoire porteuse d’espoir, car nous nous concentrons sur le rétablissement de ces populations” de baleine, explique-t-elle. Après avoir été chassées sans relâche au XXe siècle, les baleines à bosse ont vu leur nombre remonter ces dernières décennies, à près de 60% de leur population d’origine.Cependant, leur principale source de nourriture, le krill, est menacée par le changement climatique.

Face au retrait américain, le Royaume-Uni en première ligne sur la recherche sur le climat en Antarctique

Le navire britannique de recherche polaire, le RRS Sir Attenborough, met le cap sur l’Antarctique la semaine prochaine avec l’objectif de progresser sur des dizaines de projets scientifiques liés au changement climatique, au moment où les Etats-Unis se désengagent de ce domaine de recherche.Ce bateau ultramoderne, qui a pris le nom du célèbre naturaliste britannique David Attenborough, va participer à des projets de recherche allant de la “chasse aux tsunamis sous-marins” au suivi de la fonte des glaciers ou encore l’étude des populations de baleines.Exploité par le British Antarctic Survey (BAS), l’institut de recherche polaire britannique, ce brise-glace de 15.000 tonnes équipé d’un héliport et de plusieurs laboratoires joue un rôle central dans le travail mené par le Royaume-Uni pour évaluer les effets du changement climatique dans la région.”Comme on dit souvent, ce qui se passe en Antarctique ne reste pas en Antarctique”, a dit à l’AFP Peter Davis, océanographe au BAS, lors d’une visite du navire, quelques jours avant son départ de Harwich, sur la côte est de l’Angleterre.Il est “regrettable” que les Etats-Unis “se retirent” de l’exploration scientifique dans la région, déplore ce scientifique. Mais de nombreux pays, conscients de “l’importance” de l’Antarctique, “prennent le relais”, assure-t-il.Peter Davis collabore par exemple avec l’Institut coréen de recherche polaire pour étudier le glacier Thwaites et comprendre comment sa fonte contribue à l’élévation du niveau de la mer à l’échelle mondiale.- “Combler le vide” -Depuis le début de son second mandat, le président américain Donald Trump a retiré les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, démantelé des agences scientifiques et limogé plusieurs chercheurs, dont certains étudient les régions polaires.Son administration a annoncé qu’elle voulait cesser d’utiliser le seul brise-glace américain dédié à la recherche en Antarctique et, selon des médias américains, pourrait suspendre le développement d’un nouveau navire qui devait le remplacer dans les années 2030.Donald Trump semble plutôt concentré sur le renforcement de la présence sécuritaire des Etats-Unis dans l’Arctique, où la fonte rapide des glaces attire l’attention des grandes puissances sur des gisements de pétrole, de gaz et de minerais désormais accessibles.Jeudi, il a annoncé un projet de construction de 11 brise-glaces avec la Finlande.Si le retrait américain de la recherche offre des “opportunités” pour le Royaume-Uni et d’autres pays pour qu’ils jouent un rôle plus important, “il existe aussi un risque que des nations comme la Chine et la Russie comblent ce vide”, s’inquiète Stephanie Martin, qui coordonne un projet dépendant du BAS étudiant les populations de baleines.  Le Royaume-Uni, allié clé des Etats-Unis, n’a pas publiquement critiqué la rhétorique anti-scientifique de Donald Trump.Les Etats-Unis “sont responsables” de leur politique, a dit à l’AFP Stephen Doughty, secrétaire d’Etat britannique en charge des régions polaires.”Nous travaillons en étroite collaboration avec de nombreux partenaires internationaux, et nous sommes très clairs sur la menace que représente le changement climatique”, a-t-il ajouté.- Mers agitées -Le RRS Sir David Attenborough, qui a coûté 200 millions de livres sterling (230,1 millions d’euros) à construire et a été lancé en 2020, arrivera d’ici la fin novembre à la station de recherche de Rothera, à l’ouest de l’Antarctique. Il s’agit du plus grand centre du BAS dans la région.Si les conditions météorologiques le permettent, le navire se déplacera dans les eaux de l’Antarctique et rejoindra quatre autres stations de recherche du BAS.”Le navire est conçu pour briser la glace et il est très performant”, vante le capitaine Will Whatley. L’équipe peut continuer à travailler même dans les mers “vraiment agitées” de l’océan Austral.Parmi les recherches prévues figure l’étude de carottes de glace, certaines vieilles de plusieurs centaines de milliers d’années, afin de mieux comprendre les climats passés.”Une carotte de glace agit comme une petite machine à remonter le temps”, résume Zelna Weich, spécialiste en paléoenvironnement.Le projet Wild Water Whales de Stephanie Martin va utiliser diverses technologies, dont des drones, pour étudier les baleines bleues et les baleines à bosse.”C’est une histoire porteuse d’espoir, car nous nous concentrons sur le rétablissement de ces populations” de baleine, explique-t-elle. Après avoir été chassées sans relâche au XXe siècle, les baleines à bosse ont vu leur nombre remonter ces dernières décennies, à près de 60% de leur population d’origine.Cependant, leur principale source de nourriture, le krill, est menacée par le changement climatique.

West Indies 35-2 following on after Kuldeep takes five for India

The West Indies were 35-2 in their second innings at tea on the third day of the second Test on Sunday after following on 270 runs behind India.Kuldeep Yadav took five wickets as the West Indies were bowled out for 248 after lunch. India captain Shubman Gill took a diving catch to dismiss Tagenarine Chanderpaul for 10 off Mohammed Siraj.John Campbell was 18 not out when Washington Sundar bowled Alick Athanaze for seven on the stroke of tea.They still need a further 235 runs at Delhi’s Arun Jaitley Stadium to avoid an innings defeat.The West Indies began day three at 140-4 in their first innings in response to India’s 518-5 declared.Left-arm wrist spinner Kuldeep bowled the first over of the day and struck inside 30 minutes as he bowled Shai Hope for 36, the batsman adding just five to his overnight score.Tevin Imlach was the next to go when Kuldeep had him given out lbw for 21, a decision that was reviewed but the ball was shown to be hitting leg stump.Justin Greaves also fell lbw to Kuldeep for 17 and when Jomel Warrican was bowled by Mohammed Siraj for one, the West Indies were in deep trouble at 175-8.Khary Pierre and Anderson Phillip, who hit 24 not out, put on a stubborn stand of 46 to steer their team through to lunch.Jasprit Bumrah bowled Pierre for 23 straight after lunch but Phillip and Jayden Seales further frustrated the bowlers.Kuldeep finally trapped Seales lbw for 13 for his fifth five-wicket haul in his 15th Test.India won the first Test in Ahmedabad by an innings and 140 runs.

Marché des yachts: derrière la folie des grandeurs, les petits rament

Si pour les superyachts la mode est au toujours plus gros, le marché des plus petits bateaux, durement touché par l’inflation et inquiet des droits de douane américains, veut coûte que coûte se relancer.L’intérêt reste vif: avant le grand salon international de Fort Lauderdale, en Floride, aux Etats-Unis, fin octobre, le Cannes Yachting Festival a réuni 56.000 visiteurs début septembre et le Monaco Yatch Show près de 30.000 fin septembre, et pas seulement des curieux. Certes, les ventes de bateaux sont en baisse à peu près partout dans le monde. En France, la Fédération des industries nautiques (FIN) a enregistré sur la période septembre 2024-août 2025 une deuxième année de baisse des immatriculations, à -15% pour les bateaux neufs et -3% pour les bateaux d’occasion.L’emballement de la demande post-Covid puis le renchérissement des matières premières ont fait bondir les prix depuis 2019, de 30 à 50%, selon les sources.Mais ce sont surtout les petits bateaux qui sont à la peine, avec un report vers la location, explique Jean-Paul Chapeleau, président de la FIN. Les ventes de bateaux de plus de 9 mètres de long sont relativement stables et pour la grande plaisance (ou le yachting, avec les bateaux de plus de 25 m), “le marché reste très dynamique”.Dans le domaine des superyachts (plus de 30 m), mis à l’honneur au Monaco Yacht Show avec 120 bateaux d’une valeur combinée de 4,4 milliards d’euros exposés, le rapport annuel de Superyacht Times, partenaire du salon, a bien noté une baisse de 10% des commandes sur les huit premiers mois de l’année.Mais avec des goûts qui évoluent vers le toujours plus gros: les plus de 40 m représentent 37% des quelque 6.000 superyachts en opération dans le monde et 61% des près de 600 actuellement en construction.Au-delà de ces extravagances destinées à un public très restreint mais aux poches très pleines, les constructeurs misent cet automne sur un repositionnement tarifaire pour sortir de la spirale inflationniste et rester attractifs, en baissant les prix d’appel ou en proposant des nouveaux bateaux plus performants au prix des anciens.- Une seule salle de bain -Sylvie Ernoult, directrice du Cannes Yachting Festival, où plus de 700 bateaux de toutes tailles ont été présentés, confirme des “progrès dans le développement et l’innovation, avec des bateaux plus faciles d’accès, plus confortables à naviguer, plus sécurisés”.Et un tout petit peu moins polluants: “Il y a un très, très gros effort sur la propulsion. On commence à avoir des bateaux électriques, pas mal de bateaux hybrides, et des bateaux très vertueux”, assure-t-elle.Chez Beneteau, le leader français du marché avec des bateaux allant de quelques dizaines de milliers à plusieurs millions d’euros, le choix a été fait de multiplier les nouveaux modèles.”On arrive avec une stratégie de montée en gamme qu’il faut faire perdurer mais également une stratégie de renouvellement de l’entrée de chacune de nos gammes”, explique Bruno Thivoyon, président du directoire du groupe.Rien n’est trop beau pour les plus gros, mais pour les plus petits, l’objectif a été d’aller à l’essentiel pour permettre une baisse de prix de 10 à 15% selon les modèles.Ainsi, le nouveau Lagoon 38, catamaran d’entrée de gamme de 13 m de long, n’a plus qu’une salle de bain pour ses deux cabines, et une partie de l’aménagement en bois a été remplacé par des matériaux moins chers et plus légers.Après un premier semestre 2025 encore bien gris avec un chiffre d’affaires en baisse de 29%, le groupe a assuré avoir enregistré à Cannes une “bonne dynamique des prises de commandes” qui devrait lui permettre de renouer avec la croissance au deuxième semestre.Et alors que les Américains représentant 45% du marché mondial des ventes selon la FIN, la hausse des droits de douane aux Etats-Unis ne devrait pas modifier les équilibres.Les constructeurs américains dominent déjà le marché des petits bateaux à moteurs et “pour les grosses unités moteur et la voile, tous les acteurs sont européens. Donc il y a un risque de ralentissement mais on est tous quasiment logés à la même enseigne”, assure M. Thivoyon.