S. Korea workers head home after US immigration raid
Hundreds of South Korean workers were headed back to Seoul on Friday after their detention in a US immigration raid that Hyundai warned will delay completion of its battery factory. South Korean workers accounted for most of the 475 people arrested last week at the Hyundai-LG battery plant under construction in Georgia, prompting tense negotiations between Seoul and Washington, staunch security allies.A specially chartered Korean Air Boeing 747-8I carrying 316 South Koreans and 14 foreign employees departed Atlanta’s Hartsfield-Jackson International Airport on Thursday, Seoul’s foreign ministry said.”Everything at Atlanta went smoothly,” a foreign ministry official told AFP on Friday, ahead of the workers’ expected arrival at 2:00 pm (0500 GMT).”The plane departed as scheduled with the planned number of passengers.”The Georgia raid was the largest single-site operation conducted since US President Donald Trump launched a sweeping immigration crackdown, a top political priority since he returned to office in January.Experts say most of the detained South Korean workers were likely on visas that do not permit hands-on construction work.President Lee Jae Myung called the raid “bewildering” and noted it could have a chilling effect on future investment. He added that Seoul was negotiating with Washington “to ensure that visa issuance for investment-related purposes operates normally”. Asia’s fourth-largest economy maintains multiple plants in the United States, and has heeded Washington’s push to onshore manufacturing and boost investment in America. At the Hyundai factory site, construction will now be set back due to labour shortages, Chief Executive Officer Jose Munoz said.”This is going to give us minimum two to three months delay, because now all these people want to get back,” he said.”Then you need to see how can you fill those positions. And, for the most part, those people are not in the US.”The Korean Confederation of Trade Unions (KCTU), one of the country’s largest umbrella union groups, called for an apology from Trump and for Seoul to halt US investment plans.”The Trump administration’s excessive mass arrests and detentions were a clear violation of human rights,” it said in a statement sent to AFP.”The KCTU stands in full solidarity with the workers returning today and strongly urges President Trump to issue an official apology and calls for (South Korea’s) suspension of investments in the US.”- Minimise impact -LG Energy Solution — which said 47 of its employees were arrested, along with about 250 people working for its contractor — thanked the Seoul government for its support.Seoul sent a task force and flew in top officials to negotiate, with a focus on ensuring that workers would not suffer repercussions should they seek to re-enter the United States.”We are especially grateful for their exceptional efforts… for their meticulous attention to addressing various concerns, including ensuring no disadvantages upon re-entry,” the firm said in a statement sent to AFP.Images of the workers being chained and handcuffed during the raid caused widespread alarm in South Korea, and Seoul said the government had negotiated to make sure the workers were not handcuffed again as they were repatriated.The raid came less than a month after Trump welcomed Lee to the White House.The site of the raid is a $4.3 billion venture to build a battery cell manufacturing facility in Georgia.Many South Korean companies bring their own workforce during project development periods, with industry sources telling AFP it is common practice to use visa workarounds to avoid project delays.LG said it remained committed to its US projects, adding that it was also working to minimise “any business impact resulting from this incident”.
Brésil: Bolsonaro condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat
L’ancien chef de l’Etat brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro a été condamné jeudi à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat à l’issue d’un procès historique, malgré les intenses pressions du président américain Donald Trump en sa faveur.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a aussitôt promis des représailles: les Etats-Unis vont “répondre en conséquence” à cette condamnation “injuste”, a-t-il dit. Le Brésil a répliqué qu’il ne se laisserait pas “intimider” par des “menaces”.Par quatre voix contre une, la Cour suprême a déclaré coupable l’ex-président brésilien (2019-2022), 70 ans, le condamnant à 27 ans et trois mois de prison. Un séisme, à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2026.M. Bolsonaro a été reconnu chef d’une “organisation criminelle” ayant conspiré pour assurer son “maintien autoritaire au pouvoir” après sa défaite face au président de gauche actuel, Luiz Inacio Lula da Silva, lors de l’élection de la fin 2022.Selon l’accusation, le projet prévoyait notamment l’assassinat de Lula et ne s’est pas concrétisé faute de soutien de la hiérarchie militaire.Les émeutes qui avaient vu le 8 janvier 2023, une semaine après l’investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes prendre d’assaut et vandaliser les sièges des institutions à Brasilia auraient été l'”ultime espoir” de voir aboutir le complot. Inéligible jusqu’en 2030 et assigné à résidence, M. Bolsonaro n’était pas présent à l’audience, pour motif de santé selon sa défense.L’ancien chef de l’Etat garde “la tête haute pour affronter cette persécution”, a réagi le sénateur Flavio Bolsonaro, son fils aîné.Le camp conservateur va mettre “toutes ses forces” pour “unir le Parlement” autour d’un projet d’amnistie incluant son leader, a-t-il affirmé.- “Mourir en prison” -Le procès déchire une opinion ultra-polarisée, y compris dans la capitale.Dans un bar de Brasilia où l’audience de jeudi était retransmise sur un écran géant, applaudissements et cris de joie ont salué la condamnation.”Après tant d’attente, cet individu exécrable se fait envoyer en prison”, a dit à l’AFP Virgilio Soares, traducteur.Dans un tout autre climat, quelques dizaines de sympathisants bolsonaristes se sont retrouvés près de son domicile pour témoigner leur soutien à leur champion lors d’une “veillée de prière”.”Avec l’âge qu’il a, nous savons tous qu’il finira par mourir en prison”, lâche Vantuir Batista, pasteur évangélique.L’affaire Bolsonaro est aussi à l’origine d’une crise sans précédent entre la première puissance d’Amérique latine et les États-Unis. Dénonçant une “chasse aux sorcières” contre Jair Bolsonaro, Donald Trump a imposé depuis début août une surtaxe punitive de 50% sur une part importante des exportations brésiliennes.”C’est très surprenant que ça puisse arriver”, a réagi le président américain après la condamnation de son allié, la comparant à ses propres déboires judiciaires passés.- Collor, Temer, Lula -C’est la première fois qu’un ancien chef de l’Etat est condamné pour de tels faits, dans un pays encore hanté par le souvenir de la dictature militaire (1964-1985).Déplorant des peines “incroyablement excessives”, ses avocats ont promis de déposer “les recours appropriés, y compris au niveau international”.Selon une source de la Cour suprême, la défense aura cinq jours pour faire appel, une fois le jugement publié.M. Bolsonaro ne pourrait être envoyé en prison qu’une fois tous ses recours épuisés, a expliqué à l’AFP Thiago Bottino, professeur de droit pénal à la Fondation Getulio Vargas. La haute juridiction a condamné en outre sept anciens proches collaborateurs de M. Bolsonaro, dont plusieurs ex-ministres et généraux, à des peines allant de deux à 26 ans de prison.La bataille devrait rapidement s’accélérer pour le leadership à droite en vue de la prochaine présidentielle.Avec une popularité renforcée par les attaques américaines, Lula, 79 ans, affiche son intention de briguer un nouveau mandat, se posant en champion de la “souveraineté” brésilienne.Jair Bolsonaro est le quatrième ancien locataire du palais présidentiel condamné depuis le retour à la démocratie il y a 40 ans.Avant lui, Fernando Collor de Mello, Michel Temer et Lula (qui fit deux premiers mandats entre 2003 et 2010) ont été condamnés pour corruption. Lula a été incarcéré en 2018-2019, avant que sa condamnation ne soit annulée pour vice de forme.
Brésil: Bolsonaro condamné à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat
L’ancien chef de l’Etat brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro a été condamné jeudi à 27 ans de prison pour tentative de coup d’Etat à l’issue d’un procès historique, malgré les intenses pressions du président américain Donald Trump en sa faveur.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a aussitôt promis des représailles: les Etats-Unis vont “répondre en conséquence” à cette condamnation “injuste”, a-t-il dit. Le Brésil a répliqué qu’il ne se laisserait pas “intimider” par des “menaces”.Par quatre voix contre une, la Cour suprême a déclaré coupable l’ex-président brésilien (2019-2022), 70 ans, le condamnant à 27 ans et trois mois de prison. Un séisme, à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2026.M. Bolsonaro a été reconnu chef d’une “organisation criminelle” ayant conspiré pour assurer son “maintien autoritaire au pouvoir” après sa défaite face au président de gauche actuel, Luiz Inacio Lula da Silva, lors de l’élection de la fin 2022.Selon l’accusation, le projet prévoyait notamment l’assassinat de Lula et ne s’est pas concrétisé faute de soutien de la hiérarchie militaire.Les émeutes qui avaient vu le 8 janvier 2023, une semaine après l’investiture de Lula, des milliers de sympathisants bolsonaristes prendre d’assaut et vandaliser les sièges des institutions à Brasilia auraient été l'”ultime espoir” de voir aboutir le complot. Inéligible jusqu’en 2030 et assigné à résidence, M. Bolsonaro n’était pas présent à l’audience, pour motif de santé selon sa défense.L’ancien chef de l’Etat garde “la tête haute pour affronter cette persécution”, a réagi le sénateur Flavio Bolsonaro, son fils aîné.Le camp conservateur va mettre “toutes ses forces” pour “unir le Parlement” autour d’un projet d’amnistie incluant son leader, a-t-il affirmé.- “Mourir en prison” -Le procès déchire une opinion ultra-polarisée, y compris dans la capitale.Dans un bar de Brasilia où l’audience de jeudi était retransmise sur un écran géant, applaudissements et cris de joie ont salué la condamnation.”Après tant d’attente, cet individu exécrable se fait envoyer en prison”, a dit à l’AFP Virgilio Soares, traducteur.Dans un tout autre climat, quelques dizaines de sympathisants bolsonaristes se sont retrouvés près de son domicile pour témoigner leur soutien à leur champion lors d’une “veillée de prière”.”Avec l’âge qu’il a, nous savons tous qu’il finira par mourir en prison”, lâche Vantuir Batista, pasteur évangélique.L’affaire Bolsonaro est aussi à l’origine d’une crise sans précédent entre la première puissance d’Amérique latine et les États-Unis. Dénonçant une “chasse aux sorcières” contre Jair Bolsonaro, Donald Trump a imposé depuis début août une surtaxe punitive de 50% sur une part importante des exportations brésiliennes.”C’est très surprenant que ça puisse arriver”, a réagi le président américain après la condamnation de son allié, la comparant à ses propres déboires judiciaires passés.- Collor, Temer, Lula -C’est la première fois qu’un ancien chef de l’Etat est condamné pour de tels faits, dans un pays encore hanté par le souvenir de la dictature militaire (1964-1985).Déplorant des peines “incroyablement excessives”, ses avocats ont promis de déposer “les recours appropriés, y compris au niveau international”.Selon une source de la Cour suprême, la défense aura cinq jours pour faire appel, une fois le jugement publié.M. Bolsonaro ne pourrait être envoyé en prison qu’une fois tous ses recours épuisés, a expliqué à l’AFP Thiago Bottino, professeur de droit pénal à la Fondation Getulio Vargas. La haute juridiction a condamné en outre sept anciens proches collaborateurs de M. Bolsonaro, dont plusieurs ex-ministres et généraux, à des peines allant de deux à 26 ans de prison.La bataille devrait rapidement s’accélérer pour le leadership à droite en vue de la prochaine présidentielle.Avec une popularité renforcée par les attaques américaines, Lula, 79 ans, affiche son intention de briguer un nouveau mandat, se posant en champion de la “souveraineté” brésilienne.Jair Bolsonaro est le quatrième ancien locataire du palais présidentiel condamné depuis le retour à la démocratie il y a 40 ans.Avant lui, Fernando Collor de Mello, Michel Temer et Lula (qui fit deux premiers mandats entre 2003 et 2010) ont été condamnés pour corruption. Lula a été incarcéré en 2018-2019, avant que sa condamnation ne soit annulée pour vice de forme.
Yankees star Judge ties DiMaggio mark with Trump in stands
New York star Aaron Judge homered twice to tie Yankees legend Joe DiMaggio for fourth on the club’s all-time list on Thursday in a game attended by President Donald Trump on the anniversary of the September 11, 2001 attacks.Judge homered in each of his first two at-bats against the Detroit Tigers, collecting the 360th and 361st of his career.Ahead of him on the storied franchise’s all-time homers list are Babe Ruth, who hit 659 of his 714 as a Yankee, along with Mickey Mantle (536) and Lou Gehrig (493).A pre-game ceremony honored victims of the attacks as well as first responders.Trump, who received a mix of cheers and boos from the Yankee Stadium crowd, had visited the Yankees in the clubhouse before the game, telling them, “You’re gonna win.”Trump is the first sitting president to attend a game at Yankee Stadium since game three of the 2001 World Series, when President George W. Bush threw out the ceremonial first pitch.The White House had confirmed earlier this week that Trump would attend the game. After his appearance at the US Open tennis men’s final caused long waits for security, the Yankees opened the gates early and advised fans to be prepared for extra security measures.Yankees manager Aaron Boone said before the contest that he was looking forward to Trump’s attendance.”I’ve had the honor and fortune of (seeing) some presidents over the years, first pitches or whatever it may be, so the fact that he’s going to be here is something that I’m excited to be a part of,” Boone said.
La CIJ statue sur un litige immobilier entre la France et la Guinée équatoriale
La plus haute juridiction de l’ONU se prononce vendredi sur un différend de longue date entre la France et la Guinée équatoriale au sujet d’un hôtel particulier de plusieurs millions d’euros, confisqué par les autorités françaises dans l’affaire dite des “biens mal acquis”.La Guinée équatoriale a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) d’émettre des ordonnances d’urgence afin d’empêcher la France de vendre la luxueuse propriété parisienne saisie en 2012, qui comprend un cinéma, un hammam et des sanitaires en marbre et en or.L’immeuble, d’une valeur estimée à plus de 100 millions d’euros, avait été saisi dans le cadre d’une enquête pour corruption visant le vice-président équatoguinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue, communément appelé Teodorin.En 2021, la justice française a définitivement condamné Teodorin – fils aîné de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale depuis 1979 – à trois ans de prison avec sursis, 30 millions d’euros d’amende et à la confiscation de tous ses biens saisis pour “blanchiment d’abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics et d’abus de confiance” entre 1997 et 2011.Malabo voudrait que la CIJ ordonne à la France de ne pas vendre l’hôtel particulier de l’avenue Foch, près de l’Arc de Triomphe, et à autoriser “un accès immédiat, complet et sans entrave” à l’immeuble.La Guinée équatoriale affirme que la police française a pénétré dans la propriété en juin, changé les serrures de plusieurs portes et détruit les caméras de sécurité.- “Mépris” -L’approche de la France pourrait être qualifiée de “paternaliste, voire néocoloniale”, a déclaré Carmelo Nvono-Nca, ambassadeur de la République de Guinée équatoriale en France, lors d’une audience devant la CIJ à La Haye en juillet.”Nous ne pouvons pas accepter un tel mépris de notre souveraineté de la part de la France”, a-t-il ajouté.En réponse à ces accusations, la France a dénoncé “une énième manœuvre abusive de la Guinée équatoriale” auprès des juges.”La France regrette que, à l’heure où le rôle de la cour est si chargé par de nombreuses affaires d’ampleur, la Guinée équatoriale mobilise une nouvelle fois votre office”, a déclaré Diégo Colas, directeur des affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères.Une demande d’ordonnances d’urgence – des mesures conservatoires, dans le jargon de la juridiction – prime sur toutes les autres affaires judiciaires en cours à la CIJ, qui statue sur les différends entre Etats membres de l’ONU.La CIJ traite actuellement plusieurs dossiers importants, notamment une affaire très médiatisée intentée par l’Afrique du Sud contre Israël, accusé de “génocide” dans la bande de Gaza.La juridiction a également rendu en juillet un avis très attendu sur les obligations des pays en matière de changement climatique.
La CIJ statue sur un litige immobilier entre la France et la Guinée équatoriale
La plus haute juridiction de l’ONU se prononce vendredi sur un différend de longue date entre la France et la Guinée équatoriale au sujet d’un hôtel particulier de plusieurs millions d’euros, confisqué par les autorités françaises dans l’affaire dite des “biens mal acquis”.La Guinée équatoriale a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) d’émettre des ordonnances d’urgence afin d’empêcher la France de vendre la luxueuse propriété parisienne saisie en 2012, qui comprend un cinéma, un hammam et des sanitaires en marbre et en or.L’immeuble, d’une valeur estimée à plus de 100 millions d’euros, avait été saisi dans le cadre d’une enquête pour corruption visant le vice-président équatoguinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue, communément appelé Teodorin.En 2021, la justice française a définitivement condamné Teodorin – fils aîné de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale depuis 1979 – à trois ans de prison avec sursis, 30 millions d’euros d’amende et à la confiscation de tous ses biens saisis pour “blanchiment d’abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics et d’abus de confiance” entre 1997 et 2011.Malabo voudrait que la CIJ ordonne à la France de ne pas vendre l’hôtel particulier de l’avenue Foch, près de l’Arc de Triomphe, et à autoriser “un accès immédiat, complet et sans entrave” à l’immeuble.La Guinée équatoriale affirme que la police française a pénétré dans la propriété en juin, changé les serrures de plusieurs portes et détruit les caméras de sécurité.- “Mépris” -L’approche de la France pourrait être qualifiée de “paternaliste, voire néocoloniale”, a déclaré Carmelo Nvono-Nca, ambassadeur de la République de Guinée équatoriale en France, lors d’une audience devant la CIJ à La Haye en juillet.”Nous ne pouvons pas accepter un tel mépris de notre souveraineté de la part de la France”, a-t-il ajouté.En réponse à ces accusations, la France a dénoncé “une énième manœuvre abusive de la Guinée équatoriale” auprès des juges.”La France regrette que, à l’heure où le rôle de la cour est si chargé par de nombreuses affaires d’ampleur, la Guinée équatoriale mobilise une nouvelle fois votre office”, a déclaré Diégo Colas, directeur des affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères.Une demande d’ordonnances d’urgence – des mesures conservatoires, dans le jargon de la juridiction – prime sur toutes les autres affaires judiciaires en cours à la CIJ, qui statue sur les différends entre Etats membres de l’ONU.La CIJ traite actuellement plusieurs dossiers importants, notamment une affaire très médiatisée intentée par l’Afrique du Sud contre Israël, accusé de “génocide” dans la bande de Gaza.La juridiction a également rendu en juillet un avis très attendu sur les obligations des pays en matière de changement climatique.
La CIJ statue sur un litige immobilier entre la France et la Guinée équatoriale
La plus haute juridiction de l’ONU se prononce vendredi sur un différend de longue date entre la France et la Guinée équatoriale au sujet d’un hôtel particulier de plusieurs millions d’euros, confisqué par les autorités françaises dans l’affaire dite des “biens mal acquis”.La Guinée équatoriale a demandé à la Cour internationale de justice (CIJ) d’émettre des ordonnances d’urgence afin d’empêcher la France de vendre la luxueuse propriété parisienne saisie en 2012, qui comprend un cinéma, un hammam et des sanitaires en marbre et en or.L’immeuble, d’une valeur estimée à plus de 100 millions d’euros, avait été saisi dans le cadre d’une enquête pour corruption visant le vice-président équatoguinéen Teodoro Nguema Obiang Mangue, communément appelé Teodorin.En 2021, la justice française a définitivement condamné Teodorin – fils aîné de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale depuis 1979 – à trois ans de prison avec sursis, 30 millions d’euros d’amende et à la confiscation de tous ses biens saisis pour “blanchiment d’abus de biens sociaux, de détournement de fonds publics et d’abus de confiance” entre 1997 et 2011.Malabo voudrait que la CIJ ordonne à la France de ne pas vendre l’hôtel particulier de l’avenue Foch, près de l’Arc de Triomphe, et à autoriser “un accès immédiat, complet et sans entrave” à l’immeuble.La Guinée équatoriale affirme que la police française a pénétré dans la propriété en juin, changé les serrures de plusieurs portes et détruit les caméras de sécurité.- “Mépris” -L’approche de la France pourrait être qualifiée de “paternaliste, voire néocoloniale”, a déclaré Carmelo Nvono-Nca, ambassadeur de la République de Guinée équatoriale en France, lors d’une audience devant la CIJ à La Haye en juillet.”Nous ne pouvons pas accepter un tel mépris de notre souveraineté de la part de la France”, a-t-il ajouté.En réponse à ces accusations, la France a dénoncé “une énième manœuvre abusive de la Guinée équatoriale” auprès des juges.”La France regrette que, à l’heure où le rôle de la cour est si chargé par de nombreuses affaires d’ampleur, la Guinée équatoriale mobilise une nouvelle fois votre office”, a déclaré Diégo Colas, directeur des affaires juridiques au ministère des Affaires étrangères.Une demande d’ordonnances d’urgence – des mesures conservatoires, dans le jargon de la juridiction – prime sur toutes les autres affaires judiciaires en cours à la CIJ, qui statue sur les différends entre Etats membres de l’ONU.La CIJ traite actuellement plusieurs dossiers importants, notamment une affaire très médiatisée intentée par l’Afrique du Sud contre Israël, accusé de “génocide” dans la bande de Gaza.La juridiction a également rendu en juillet un avis très attendu sur les obligations des pays en matière de changement climatique.
Hamas says US ‘accomplice’ in Israel Qatar attack as funerals held
Hamas accused the United States on Thursday of complicity in Israel’s deadly attack on its negotiators in Qatar, lambasting Israel for seeking to kill off Gaza truce talks as Doha buried the dead.Tuesday’s unprecedented Israeli strikes on a Gulf state sent shockwaves through a region long shielded from conflicts and halted already floundering Gaza talks.”This crime was… an assassination of the entire negotiation process and a deliberate targeting of the role of our mediating brothers in Qatar and Egypt,” Hamas official Fawzi Barhoum said in a televised statement.In Doha, tight security surrounded the mosque where prayers were held as the Gulf state’s ruler joined mourners.One coffin bearing a Qatari flag and five others bearing Palestinian flags were brought into the mosque, live footage from Qatar television showed.Facing the coffins, Qatar’s emir, Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, prayed alongside dozens of mourners, some wearing traditional white robes, others wearing military uniform.The dead were buried in the Mesaimeer Cemetery after the funeral at Sheikh Mohammed bin Abdul Wahhab Mosque.Authorities beefed up security, with checkpoints on access roads to the mosque.Barhoum accused Washington of being “a full accomplice” in the Israeli attack.The UN Security Council on Thursday condemned the strikes on Doha, without naming Israel which carried them out.The Security Council “underscored the importance of de-escalation and expressed their solidarity with Qatar”, said the statement, which required the agreement of all 15 council members, including Israel’s ally the United States.The White House said Trump did not agree with Israel’s decision to take military action.He said he was not notified in advance and when he heard, he asked his envoy Steve Witkoff to warn Qatar immediately — but the attack had already started.- Reassessing everything -Israel said it targeted Hamas leaders but the group said its top officials survived.Hamas said five of its members were killed — top negotiator Khalil al-Hayya’s son Hamam, his office director Jihad Labad and bodyguards Ahmad Mamlouk, Abdallah Abdelwahd and Mumen Hassoun.Qatari Lance Corporal Badr Saad Mohammed al-Humaidi al-Dosari was also killed.Barhoum said Hayya’s wife, his slain son’s wife and his grandchildren were wounded in the attack on the compound where he lived.In an interview with CNN on Wednesday, Qatari Prime Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani said he could not confirm Hayya’s fate.The Hamas chief negotiator was not seen at the funeral, in the footage viewed by AFP. Pictures shared on Hamas’s Telegram channel showed Osama Hamdan — a senior figure in the movement — attending the burial of the movement’s dead, along with political bureau member Izzat al-Rishq.A post by the group said several Hamas members were present at the funeral. Sheikh Mohammed said the Israeli attack had killed any hope for Israeli hostages in Gaza, adding that Qatar was reevaluating “everything” surrounding its role as mediator in ceasefire talks.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu vowed on Thursday that “there will be no Palestinian state”, despite preparations by several Western governments to recognise the State of Palestine at the United Nations later this month.”This place belongs to us,” he said, as he attended a signing ceremony for a major settlement project in the occupied West Bank that the United Nations has described as an “existential threat” to the viability of a Palestinian state. Doha has been a venue for several rounds of indirect negotiations between Hamas and Israel.The emirate allowed Hamas to set up a political office in Doha in 2012 with the blessing of the United States, which has sought to maintain a communication channel with the group.Sheikh Mohammed said he hoped for a collective regional response to the attack and that an Arab-Islamic summit would be held in Doha to decide on a course of action.The attack has drawn sharp condemnation and a show of solidarity from Gulf neighbours. The United Arab Emirates said “any aggression against a GCC (Gulf Cooperation Council) member state constitutes an attack on the collective Gulf security framework”.








