Opération “prison break”: 164 téléphones saisis en détention, dont 88 miniatures
La vaste opération menée dans 66 prisons en France depuis mardi a abouti à la saisie de 164 téléphones en détention, dont 88 téléphones miniatures, a annoncé jeudi la procureure de la République de Paris.”367 perquisitions ont été réalisées en détention, 200 personnes détenues ont été entendues dont 17 sous le régime de la garde à vue, environ 500 téléphones destinés à la vente et plus de 70.000 euros en espèces ont été saisis dans un local de stockage, ainsi que 14.000 euros sur un compte bancaire”, a listé dans un communiqué Laure Beccuau.Une information judiciaire pour administration de plateforme permettant des transactions illicites, en bande organisée, a été ouverte et le parquet a demandé la mise en examen et le placement en détention provisoire de deux personnes. Les investigations sur “cette filière de distribution” en prison des téléphones portables miniatures de “conception chinoise”, revendus en France par le fournisseur Oportik, se poursuivent désormais sous la direction d’un juge d’instruction.Pour ce qui est des “receleurs d’objets interdits” – soit les utilisateurs des téléphones portables – le parquet de Paris s’est dessaisi au profit de 55 parquets localement compétents.Au tribunal de Paris, une personne devait être jugée jeudi en comparution immédiate pour recel, pour avoir détenu ce type de téléphone au sein de la prison parisienne de La Santé. Cette enquête, dite “Prison Break”, a été ouverte en octobre 2024 par la section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris.Selon le communiqué, elle est “née du constat commun que des infractions étaient commanditées au moyen de téléphones depuis la détention” et d’une information de la gendarmerie montrant que des téléphones miniatures de conception chinoise étaient distribués en prison. “Prison Break” s’appuie également sur “une enquête débutée par la Brigade de lutte contre la cybercriminalité (BL2C) sous la direction du parquet de Bobigny, portant sur un fournisseur de ce type de téléphones au sein des établissements pénitentiaires de la région parisienne”, selon le communiqué.
Chagos Islands: international dispute and human dramaThu, 22 May 2025 15:42:54 GMT
Britain separated the Chagos Islands from its colony Mauritius more than 50 years ago, expelling the entire population to make way for what has become one of the most important US military bases.Britain’s 1965 acquisition of the remote Indian Ocean archipelago has been disputed ever since, with the United Nations ruling in 2019 that the …
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Multiple deaths after small plane crash in California
A small private jet crashed into a military housing complex in San Diego in the middle of the night, killing several people and igniting a fierce blaze that destroyed cars and homes, officials said Thursday.The plane went down around 3:45 am local time, according to the Federal Aviation Administration (FAA), striking the Murphy Canyon neighborhood — an area filled with low-rise homes and known as one of the largest military housing communities in the world.Flames engulfed rows of parked vehicles, leaving behind blackened husks, while more than 10 homes sustained damage or were destroyed.”There are more than one fatality that we found so far, but we’re waiting to get the registered numbers that were on the plane itself,” Assistant Fire Chief Dan Eddy told reporters. He added that, “miraculously,” no deaths or serious injuries had been reported among residents on the ground.The Cessna 550 jet had originated from the Midwest, where it was also registered, Eddy said. The aircraft, which can carry eight to 10 people, crashed near the Montgomery-Gibbs Executive Airport.”We had some possible minor injuries from the scene,” but no one was transported from the scene, from any of the housing units, he noted.Emergency crews were continuing to search the wreckage with the aid of drones.”There are multiple homes — upwards of 10 — that are affected,” Eddy said. He added that the jet fuel took out cars on both sides of the street that went up in flames.”That’s why you have the wisps of smoke, because we have one car fire that just will not go out no matter what we put on it.”A power line was also damaged in the incident, and investigators are working to determine whether it played a role.San Diego Mayor Todd Gloria expressed condolences to those affected and praised first responders for their swift actions.
Pédocriminalité via Telegram: 55 hommes interpellés en France
Cinquante-cinq hommes ont été interpellés partout en France entre lundi et jeudi matin dans le cadre d’une vaste opération de démantèlement d’un réseau de pédocriminalité qui échangeait sur la plateforme Telegram, au terme de dix mois d’enquête de l’Office des mineurs (Ofmin).Les mis en cause, âgés de 25 à 75 ans, parmi lesquels un prêtre, un grand-père, un ambulancier, “des bons pères de famille”, un professeur de musique ou des célibataires, échangeaient sur l’application de messagerie chiffrée.Ils ont tous en commun d’avoir été en lien avec des pédocriminels “extrêmement dangereux”, incarcérés depuis l’été dernier, a expliqué à l’AFP le commissaire Quentin Bevan, chef du pôle opérationnel de l’Ofmin.Ces 55 hommes, qui ont des antécédents de pédopornographie, sont en contact avec des enfants, soit parce qu’ils ont des enfants ou des petits-enfants, soit qu’ils côtoient des enfants de par leur profession. Pour certains d’entre eux, a-t-il ajouté, des “comparutions immédiates ont déjà eu lieu”, pour d’autres, “les enquêtes seront longues pour matérialiser les faits”.Ainsi, selon un enquêteur, des mis en cause, qui se vantaient d’abuser d’enfants pendant leur sommeil, affirment ne pas être passés à l’acte. Un autre, niant tout acte délictuel, ne parvient pas à expliquer pourquoi il a acheté un string à une fillette de huit ans de son entourage, poursuit cet enquêteur.Les interpellations ont eu lieu dans 42 départements, a minima pour détention, diffusion, et consultation habituelle de contenus pédopornographiques concernant des enfants de “moins de dix ans”.Quarante-deux parquets sont concernés, le dossier n’ayant pas été centralisé à ce stade.Cette vaste opération a eu pour point de départ l’arrestation l’été dernier par les policiers de l’Ofmin de pédocriminels qui agressaient des enfants et mettaient en ligne leurs méfaits sur Telegram. Ils sont mis en examen notamment pour traite d’êtres humains et encourent la perpétuité.- “Repaire de pédocriminels” -“Derrière ces abuseurs avérés d’enfants, il a fallu dix mois d’enquête pour parvenir à ce coup de filet. Dix mois d’infiltration de milliers d’échanges, d’analyse et de détection d’images pédos par une task force montée à l’Ofmin”, a poursuivi le commissaire Bevan.Pour Quentin Bevan, Telegram “reste toujours la plateforme privilégiée” et un “repaire de pédocriminels”. S’il reconnaît des progrès dans la coopération entre l’application de messagerie et les enquêteurs depuis l’interpellation en août dernier au Bourget de son patron Pavel Durov, il considère que Telegram remplit “à peine le minimum de ses obligations légales” dans ce domaine.Dans une déclaration à l’AFP, Telegram a assuré avoir “toujours respecté les lois de l’Union européenne, y compris le Digital Services Act”, et avoir “systématiquement répondu à toutes les demandes judiciaires contraignantes depuis des années”.Dans une seconde déclaration, la messagerie chiffrée a affirmé “remplir et dépasser ses obligations légales en matière de lutte contre les contenus préjudiciables”. Depuis l’arrestation spectaculaire de Pavel Durov à sa descente d’avion en vertu d’un mandat de recherche émis par des enquêteurs de l’Ofmin, l’Office a acquis une notoriété mondiale et son expertise dans la lutte contre la pédocriminalité est reconnue.Le milliardaire russe de 40 ans, naturalisé Français en 2021, a été mis en examen fin août dernier pour une litanie d’infractions relevant de la criminalité organisée, la justice lui reprochant globalement de ne pas agir contre la diffusion de contenus criminels sur la messagerie.Ce que conteste Telegram qui soutient que, “depuis 2018”, elle “lutte contre la pédocriminalité de plusieurs manières: bannissement basé sur l’empreinte numérique d’un contenu, équipes de modération dédiées, lignes d’assistance téléphonique pour les ONG et rapports de transparence quotidiens sur les contenus bannis – qui peuvent tous être vérifiés”.Pavel Durov est depuis sa mise en examen soumis à un contrôle judiciaire strict qui lui interdit de quitter la France sans autorisation des autorités. La justice a d’ailleurs récemment refusé d’accéder à sa demande de se rendre pour raisons professionnelles aux Etats-Unis, au motif que ce déplacement n’apparaissait “pas impérieux ni justifié”. Elle l’avait auparavant autorisé en mars à se rendre à Dubaï, siège de la société.Le modèle de Telegram repose sur la confidentialité. Les données personnelles des utilisateurs sont protégées et les échanges chiffrés. Selon plusieurs enquêteurs, la plateforme a fait des efforts ces derniers mois pour collaborer.Mais depuis la fermeture de la plateforme Coco en juin 2024 après plusieurs affaires liées à de la pédopornographie, nombre de pédocriminels, note un enquêteur, ont migré sur Telegram.
Pédocriminalité via Telegram: 55 hommes interpellés en France
Cinquante-cinq hommes ont été interpellés partout en France entre lundi et jeudi matin dans le cadre d’une vaste opération de démantèlement d’un réseau de pédocriminalité qui échangeait sur la plateforme Telegram, au terme de dix mois d’enquête de l’Office des mineurs (Ofmin).Les mis en cause, âgés de 25 à 75 ans, parmi lesquels un prêtre, un grand-père, un ambulancier, “des bons pères de famille”, un professeur de musique ou des célibataires, échangeaient sur l’application de messagerie chiffrée.Ils ont tous en commun d’avoir été en lien avec des pédocriminels “extrêmement dangereux”, incarcérés depuis l’été dernier, a expliqué à l’AFP le commissaire Quentin Bevan, chef du pôle opérationnel de l’Ofmin.Ces 55 hommes, qui ont des antécédents de pédopornographie, sont en contact avec des enfants, soit parce qu’ils ont des enfants ou des petits-enfants, soit qu’ils côtoient des enfants de par leur profession. Pour certains d’entre eux, a-t-il ajouté, des “comparutions immédiates ont déjà eu lieu”, pour d’autres, “les enquêtes seront longues pour matérialiser les faits”.Ainsi, selon un enquêteur, des mis en cause, qui se vantaient d’abuser d’enfants pendant leur sommeil, affirment ne pas être passés à l’acte. Un autre, niant tout acte délictuel, ne parvient pas à expliquer pourquoi il a acheté un string à une fillette de huit ans de son entourage, poursuit cet enquêteur.Les interpellations ont eu lieu dans 42 départements, a minima pour détention, diffusion, et consultation habituelle de contenus pédopornographiques concernant des enfants de “moins de dix ans”.Quarante-deux parquets sont concernés, le dossier n’ayant pas été centralisé à ce stade.Cette vaste opération a eu pour point de départ l’arrestation l’été dernier par les policiers de l’Ofmin de pédocriminels qui agressaient des enfants et mettaient en ligne leurs méfaits sur Telegram. Ils sont mis en examen notamment pour traite d’êtres humains et encourent la perpétuité.- “Repaire de pédocriminels” -“Derrière ces abuseurs avérés d’enfants, il a fallu dix mois d’enquête pour parvenir à ce coup de filet. Dix mois d’infiltration de milliers d’échanges, d’analyse et de détection d’images pédos par une task force montée à l’Ofmin”, a poursuivi le commissaire Bevan.Pour Quentin Bevan, Telegram “reste toujours la plateforme privilégiée” et un “repaire de pédocriminels”. S’il reconnaît des progrès dans la coopération entre l’application de messagerie et les enquêteurs depuis l’interpellation en août dernier au Bourget de son patron Pavel Durov, il considère que Telegram remplit “à peine le minimum de ses obligations légales” dans ce domaine.Dans une déclaration à l’AFP, Telegram a assuré avoir “toujours respecté les lois de l’Union européenne, y compris le Digital Services Act”, et avoir “systématiquement répondu à toutes les demandes judiciaires contraignantes depuis des années”.Dans une seconde déclaration, la messagerie chiffrée a affirmé “remplir et dépasser ses obligations légales en matière de lutte contre les contenus préjudiciables”. Depuis l’arrestation spectaculaire de Pavel Durov à sa descente d’avion en vertu d’un mandat de recherche émis par des enquêteurs de l’Ofmin, l’Office a acquis une notoriété mondiale et son expertise dans la lutte contre la pédocriminalité est reconnue.Le milliardaire russe de 40 ans, naturalisé Français en 2021, a été mis en examen fin août dernier pour une litanie d’infractions relevant de la criminalité organisée, la justice lui reprochant globalement de ne pas agir contre la diffusion de contenus criminels sur la messagerie.Ce que conteste Telegram qui soutient que, “depuis 2018”, elle “lutte contre la pédocriminalité de plusieurs manières: bannissement basé sur l’empreinte numérique d’un contenu, équipes de modération dédiées, lignes d’assistance téléphonique pour les ONG et rapports de transparence quotidiens sur les contenus bannis – qui peuvent tous être vérifiés”.Pavel Durov est depuis sa mise en examen soumis à un contrôle judiciaire strict qui lui interdit de quitter la France sans autorisation des autorités. La justice a d’ailleurs récemment refusé d’accéder à sa demande de se rendre pour raisons professionnelles aux Etats-Unis, au motif que ce déplacement n’apparaissait “pas impérieux ni justifié”. Elle l’avait auparavant autorisé en mars à se rendre à Dubaï, siège de la société.Le modèle de Telegram repose sur la confidentialité. Les données personnelles des utilisateurs sont protégées et les échanges chiffrés. Selon plusieurs enquêteurs, la plateforme a fait des efforts ces derniers mois pour collaborer.Mais depuis la fermeture de la plateforme Coco en juin 2024 après plusieurs affaires liées à de la pédopornographie, nombre de pédocriminels, note un enquêteur, ont migré sur Telegram.