En Floride, l’angoisse de réfugiés vénézuéliens désormais privés de protection

A Doral, près de Miami, Denis Caldeira se sent comme bloqué dans des “limbes” juridiques de l’administration Trump: celle-ci a décidé de retirer le statut particulier d’immigré protégé dont lui et des centaines de milliers d’autres Vénézuéliens bénéficiaient aux Etats-Unis.”Il faut que je sorte pour aller travailler. Je ne peux pas rester enfermé à la maison. Bien sûr j’ai peur, mais je ne peux rien y faire”, raconte cet employé d’une société d’import-export de 47 ans à la chevelure soignée.A “Doralzuela”, comme elle est surnommée, 40% des habitants sont originaires du Venezuela, dans ces rues proprettes typiques de la Floride (sud) sous le soleil et les palmiers, entre des magasins bio, des terrasses de cafés branchés et une statue de Simon Bolivar.S’il n’est pas officiellement considéré comme un titre de réfugié, le statut de protection temporaire (TPS) permet, pour des raisons humanitaires, aux ressortissants de certains pays en guerre ou traversant une crise extraordinaire de vivre et travailler aux Etats-Unis.Mais dans le cadre de la campagne anti-immigration spectaculaire de l’administration du président Donald Trump, la Cour suprême l’a autorisée lundi à révoquer ce TPS à quelque 350.000 Vénézuéliens, dont le pays dirigé par Nicolas Maduro est pourtant considéré par Washington comme une dictature hostile.Dans un restaurant populaire de Doral connu pour sa variété d’arepas, l’une des spécialités qui fait la fierté des Vénézuéliens, Denis Caldeira déplore que “depuis le début de son mandat, il y a eu une sorte de persécution contre les Vénézuéliens en particulier”.Une campagne que beaucoup, comme lui, ne comprennent pas. Sa victoire à la présidentielle avait été favorisée par la progression du vote de l’électorat latino en faveur de la droite emmenée par Donald Trump, selon les observateurs. – “Profonde contradiction” -La hausse de l’immigration clandestine et l’inflation galopante sous l’ancien gouvernement expliquent en partie cette nouvelle tendance au sein des communautés latinos bien installées aux Etats-Unis. Mais, en Floride, le vote républicain d’une grande partie de la communauté cubaine notamment reflète depuis longtemps sa défiance à l’égard du pouvoir communiste qu’elle a fui.Alors, les Américano-Vénézuéliens ayant voté pour Donald Trump l’ont fait “en pensant qu’il allait avoir une position bien plus dure contre le régime de Maduro, qu’il allait le faire éjecter du pouvoir, et pas qu’il allait faire éjecter des Vénézuéliens des Etats-Unis”, souligne José Antonio Colina, président d’une organisation d’exilés de pays d’Amérique latine.Selon lui, la politique de l’administration Trump reflète une “profonde contradiction” dans la mesure où les Etats-Unis considèrent le Venezuela comme un pays dangereux qui viole les droits humains. “Comment peut-on envoyer là-bas des milliers de personnes qui ont précisément fui la persécution politique?”, se demande le militant associatif.Dans une de ses allocutions télévisées, Nicolas Maduro s’est lui-même offusqué contre la fin d’un dispositif pourtant mis en place par défiance vis-à-vis de son pouvoir. “Immigrer n’est pas un crime, leur retirer le TPS en est un”, a-t-il dénoncé.- “Un avenir ici” -A 55 ans, Keyla Méndez continuera de bénéficier de son statut TPS jusqu’au mois d’août. Mais l’avenir l’angoisse.”Bien sûr qu’on a peur. On a construit une famille ici, on a avancé, on a créé des liens”, confie sous ses larges lunettes rouges cette employée d’un cabinet d’avocats. “Mes enfants étudient et veulent un avenir ici. Ils ont peur de repartir. On a quitté la situation très difficile que vit notre pays”.Le plus dur pour Keyla Méndez, à l’instar de beaucoup d’autres Vénézuéliens de Doral, est de s’imaginer quitter un pays qu’elle voyait comme un refuge mais aussi le lieu où elle a pu évoluer socialement.”On espérait que tout ce grand nettoyage allait viser les personnes qui le méritent, pas nous tous”, s’agace Oli García, patronne d’une imprimerie.”On a apporté tellement”, dit cette femme de 42 ans qui rêve de créer encore plus “d’entreprises” et avoir “une succursale”.”Mais maintenant je ne sais pas quoi faire”, confie-t-elle. “Je ne sais pas ce qui va se passer, si je vais vraiment arrêter d’avancer ici et finir par devoir m’en aller”.

Le Bureau des embuscades: quand aller à la Maison Blanche devient un test de sang froid

Il fut un temps où être invité à se rendre dans le Bureau ovale de la Maison Blanche était très convoité. Sous Donald Trump, c’est devenu un ticket d’entrée pour une possible embuscade politique impitoyable. Le président sud-africain Cyril Ramaphosa est la dernière victime en date d’une série qui a commencé avec une réunion explosive entre Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky en février. Le président américain a transformé ce qui n’était sous son prédécesseur Joe Biden qu’une simple occasion de photos diplomatiques en difficile épreuve jouée en direct à la télévision. Le spectacle est devenu familier: un dirigeant perché sur le bord de son fauteuil capitonné, devant la célèbre cheminée du Bureau ovale, attendant nerveusement le sort qui lui sera réservé. Le républicain de 78 ans jouera-t-il la carte du charme? Montrera-t-il les nouvelles dorures qu’il a fièrement installées dans l’antre de la présidence américaine? Défiera-t-il son invité sur les droits de douane, le commerce ou l’aide militaire américaine? Ou va-t-il purement et simplement lui rentrer dedans? Personne ne le sait avant d’arriver. Les dirigeants savent seulement que lorsque les caméras seront autorisées à pénétrer dans la pièce, ils seront sur la corde raide.La chaleur et l’espace confiné ajoutent à la tension alors que le milliardaire imprévisible tente de mettre son invité dans l’embarras et de prendre le dessus.Donald Trump a placé la barre haut lorsqu’il a reçu Volodymyr Zelensky le 28 février.- “Eteignez les lumières” -Les tensions liées au pivot soudain de Washington vers la Russie ont éclaté au grand jour lorsque le président américain, rouge de colère, a réprimandé vertement le dirigeant ukrainien, l’accusant de manquer de gratitude pour l’aide militaire américaine.Beaucoup se sont demandé s’il s’agissait d’une embuscade délibérée.Depuis, l’objectif des capitales étrangères est “d’éviter un Zelensky”. La visite du président sud-africain mercredi est celle qui a ressemblé le plus à une redite, et cette fois, elle était clairement planifiée.Il est arrivé avec les golfeurs sud-africains Ernie Els et Retief Goosen, dans l’espoir d’adoucir M. Trump, passionné de ce sport. Et contrecarrer ses accusations infondées d’un  “génocide” supposé commis contre les fermiers blancs en Afrique du Sud. Le visage du président sud-africain a trahi sa perplexité quand Donald Trump a demandé soudain qu’on “éteigne les lumières” et qu’on lance une vidéo. Sur les images, des hommes politiques sud-africains scandaient “Tuez l’agriculteur”. M. Ramaphosa, stupéfait, a regardé l’écran, puis M. Trump, et à nouveau l’écran.Mais à la différence du président ukrainien qui a argumenté face à un Donald Trump de plus en plus en colère, le chef de l’Etat sud-africain a gardé son calme. On ne lui a pas demandé de quitter la Maison Blanche à la différence du président ukrainien qui a raté le repas. D’autres dirigeants sont arrivés fin prêts. Certains sont sortis pratiquement indemnes de l’épreuve, voire avec une certaine gloire. – “Les audiences, c’est de l’or”-Malgré sa nervosité palpable, le Premier ministre canadien Mark Carney a tenu bon quand  Donald Trump a réclamé que son pays devienne le 51e Etat américain, martelant qu’il n’avait “jamais été à vendre”. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a convaincu M. Trump avec une lettre du roi Charles III, tandis que le président français Emmanuel Macron a repris son numéro de camaraderie diplomatique, gestes d’affection à l’appui. Les alliés idéologiques du moment sont les plus chanceux, comme le Salvadorien Nayib Bukele accueilli chaleureusement après avoir accepté d’accueillir des migrants dans une méga-prison.Mais certains ont été mis dans l’embarras. Si le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reçu un accueil digne du premier invité étranger du second mandat de Donald Trump, il en a été tout autrement à son retour en avril. Les caméras n’ont pas manqué sa mine stupéfaite lorsque le président américain a annoncé des négociations directes avec l’Iran. Une sorte de télé-réalité, pour un président issu du monde des médias. Après la passe d’armes avec Volodymyr Zelensky, il s’était félicité d’un “grand moment de télévision”.L’un de ses conseillers a renchéri après la venue de M. Ramaphosa. “On est littéralement regardés dans le monde entier en ce moment même”, a lancé Jason Miller sur X. “Les audiences, c’est de l’or!”

Trump invite à dîner les acheteurs de sa cryptomonnaie, un mélange des genres jamais vu

Donald Trump reçoit à dîner jeudi les 220 plus gros détenteurs de sa cryptomonnaie, un événement à la croisée du pouvoir et de l’argent, scandaleux pour l’opposition démocrate, qui crie au conflit d’intérêt.Cette soirée, d’un genre inédit, avec blazer et cravate de rigueur, se tient au Trump National Golf Club, l’un des parcours de golf et country clubs du groupe familial, situé à Potomac Falls (Virginie), en grande banlieue de Washington.Pour en être, il fallait détenir, en moyenne entre fin avril et mi-mai, pour plus de 50.000 dollars de $TRUMP, le nom de cette devise numérique lancée quelques heures avant l’investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.Certains, comme le milliardaire des cryptomonnaies Justin Sun, plus gros propriétaire de $TRUMP et l’un des rares invités à avoir officialisé publiquement sa présence, en ont même acquis pour plusieurs millions de dollars.”Y aura-t-il des bananes au dîner de demain?”, a-t-il écrit mercredi, sur X, en référence à l’installation de l’artiste Maurizio Cattelan qu’il a achetée aux enchères, fin novembre, pour 6,2 millions de dollars, avant de la manger. “Sinon, je peux en amener.”Sollicitée par l’AFP pour communiquer les noms des personnes présentes, la société organisatrice de l’événement et gestionnaire de la cryptomonnaie, Fight Fight Fight, n’a pas donné suite.Le système sur lequel s’appuient les monnaies numériques, la blockchain, garantit l’anonymat, contrairement au système financier traditionnel.Les 25 plus importants possesseurs auront droit, en plus du dîner, à une audience privée avec le chef d’Etat et une visite de la Maison Blanche.Le $TRUMP a été labellisé “meme coin”, classe de devises numériques à but purement spéculatif qui n’ont pas d’utilité transactionnelle et pas vocation de placement.Ses créateurs la présentent, eux, comme “l’expression du soutien et de l’engagement vis-à-vis des idéaux et des croyances” portés par Donald Trump.Une grande partie du milieu des cryptomonnaies a mal accueilli la commercialisation du $TRUMP, l’estimant de nature à ternir l’image de cette industrie.- “Il vend son influence” -Longtemps ouvertement hostile aux monnaies numériques, Donald Trump a fait volte-face durant sa dernière campagne et s’est même présenté en ardent défenseur du secteur, qui le lui a bien rendu en contribuant à sa réélection pour plus de 100 millions de dollars.Selon le cabinet spécialisé Chainalysis, les créateurs du $TRUMP ont empoché environ 320 millions de dollars de commissions depuis son introduction.Ils prévoient par ailleurs d’émettre, dans les trois ans, 800 millions d’exemplaires supplémentaires, tous contrôlés par Donald Trump et ses associés, ce qui représente, au cours actuel, une valeur marchande de plus de 11 milliards de dollars.”Il vend son influence et l’accès au gouvernement américain”, a fustigé mercredi le sénateur démocrate Jeff Merkley, qui doit participer à un rassemblement de protestation devant le lieu du dîner, jeudi. “C’est l’incarnation de la corruption.”De nombreux autres élus démocrates sont également vent debout, notamment le sénateur Mark Warner, pour qui la famille Trump utilise les cryptomonnaies “pour échapper à la supervision, masquer des affaires louches et faire du profit sur le dos des Américains”.Ils ont tenté de contrecarrer le vote, au Congrès, d’une loi sur les “stablecoins”, des devises numériques adossés à des monnaies traditionnelles, le plus souvent le dollar, au motif que le texte n’interdisait pas clairement au président d’en détenir.Une start-up lancée en septembre avec le soutien du clan Trump a créé, fin mars, son propre stablecoin, USD1, qui a déjà été utilisé par le fonds émirati MGX pour prendre une participation de deux milliards de dollars au capital de la plateforme d’échanges de cryptomonnaies Binance.$TRUMP ou USD1, “des gouvernements étrangers pourraient acheter ses cryptomonnaies, ce qui voudrait dire que Donald Trump viole la Constitution sans que le grand public ne le sache”, s’est alarmé mercredi le président de l’observatoire anticorruption CREW, Noah Bookbinder.Le document fondateur interdit ainsi théoriquement à un officiel américain d’accepter des fonds d’un gouvernement étranger sans accord préalable du Congrès.”Il est franchement ridicule (…) de suggérer que le président Trump fasse quoi que ce soit pour son intérêt personnel”, a martelé, il y a quelques jours, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, soutenant que le chef d’Etat respectait “toutes les lois relatives aux conflits d’intérêt”. 

Trump invite à dîner les acheteurs de sa cryptomonnaie, un mélange des genres jamais vu

Donald Trump reçoit à dîner jeudi les 220 plus gros détenteurs de sa cryptomonnaie, un événement à la croisée du pouvoir et de l’argent, scandaleux pour l’opposition démocrate, qui crie au conflit d’intérêt.Cette soirée, d’un genre inédit, avec blazer et cravate de rigueur, se tient au Trump National Golf Club, l’un des parcours de golf et country clubs du groupe familial, situé à Potomac Falls (Virginie), en grande banlieue de Washington.Pour en être, il fallait détenir, en moyenne entre fin avril et mi-mai, pour plus de 50.000 dollars de $TRUMP, le nom de cette devise numérique lancée quelques heures avant l’investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.Certains, comme le milliardaire des cryptomonnaies Justin Sun, plus gros propriétaire de $TRUMP et l’un des rares invités à avoir officialisé publiquement sa présence, en ont même acquis pour plusieurs millions de dollars.”Y aura-t-il des bananes au dîner de demain?”, a-t-il écrit mercredi, sur X, en référence à l’installation de l’artiste Maurizio Cattelan qu’il a achetée aux enchères, fin novembre, pour 6,2 millions de dollars, avant de la manger. “Sinon, je peux en amener.”Sollicitée par l’AFP pour communiquer les noms des personnes présentes, la société organisatrice de l’événement et gestionnaire de la cryptomonnaie, Fight Fight Fight, n’a pas donné suite.Le système sur lequel s’appuient les monnaies numériques, la blockchain, garantit l’anonymat, contrairement au système financier traditionnel.Les 25 plus importants possesseurs auront droit, en plus du dîner, à une audience privée avec le chef d’Etat et une visite de la Maison Blanche.Le $TRUMP a été labellisé “meme coin”, classe de devises numériques à but purement spéculatif qui n’ont pas d’utilité transactionnelle et pas vocation de placement.Ses créateurs la présentent, eux, comme “l’expression du soutien et de l’engagement vis-à-vis des idéaux et des croyances” portés par Donald Trump.Une grande partie du milieu des cryptomonnaies a mal accueilli la commercialisation du $TRUMP, l’estimant de nature à ternir l’image de cette industrie.- “Il vend son influence” -Longtemps ouvertement hostile aux monnaies numériques, Donald Trump a fait volte-face durant sa dernière campagne et s’est même présenté en ardent défenseur du secteur, qui le lui a bien rendu en contribuant à sa réélection pour plus de 100 millions de dollars.Selon le cabinet spécialisé Chainalysis, les créateurs du $TRUMP ont empoché environ 320 millions de dollars de commissions depuis son introduction.Ils prévoient par ailleurs d’émettre, dans les trois ans, 800 millions d’exemplaires supplémentaires, tous contrôlés par Donald Trump et ses associés, ce qui représente, au cours actuel, une valeur marchande de plus de 11 milliards de dollars.”Il vend son influence et l’accès au gouvernement américain”, a fustigé mercredi le sénateur démocrate Jeff Merkley, qui doit participer à un rassemblement de protestation devant le lieu du dîner, jeudi. “C’est l’incarnation de la corruption.”De nombreux autres élus démocrates sont également vent debout, notamment le sénateur Mark Warner, pour qui la famille Trump utilise les cryptomonnaies “pour échapper à la supervision, masquer des affaires louches et faire du profit sur le dos des Américains”.Ils ont tenté de contrecarrer le vote, au Congrès, d’une loi sur les “stablecoins”, des devises numériques adossés à des monnaies traditionnelles, le plus souvent le dollar, au motif que le texte n’interdisait pas clairement au président d’en détenir.Une start-up lancée en septembre avec le soutien du clan Trump a créé, fin mars, son propre stablecoin, USD1, qui a déjà été utilisé par le fonds émirati MGX pour prendre une participation de deux milliards de dollars au capital de la plateforme d’échanges de cryptomonnaies Binance.$TRUMP ou USD1, “des gouvernements étrangers pourraient acheter ses cryptomonnaies, ce qui voudrait dire que Donald Trump viole la Constitution sans que le grand public ne le sache”, s’est alarmé mercredi le président de l’observatoire anticorruption CREW, Noah Bookbinder.Le document fondateur interdit ainsi théoriquement à un officiel américain d’accepter des fonds d’un gouvernement étranger sans accord préalable du Congrès.”Il est franchement ridicule (…) de suggérer que le président Trump fasse quoi que ce soit pour son intérêt personnel”, a martelé, il y a quelques jours, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, soutenant que le chef d’Etat respectait “toutes les lois relatives aux conflits d’intérêt”. 

Trump invite à dîner les acheteurs de sa cryptomonnaie, un mélange des genres jamais vu

Donald Trump reçoit à dîner jeudi les 220 plus gros détenteurs de sa cryptomonnaie, un événement à la croisée du pouvoir et de l’argent, scandaleux pour l’opposition démocrate, qui crie au conflit d’intérêt.Cette soirée, d’un genre inédit, avec blazer et cravate de rigueur, se tient au Trump National Golf Club, l’un des parcours de golf et country clubs du groupe familial, situé à Potomac Falls (Virginie), en grande banlieue de Washington.Pour en être, il fallait détenir, en moyenne entre fin avril et mi-mai, pour plus de 50.000 dollars de $TRUMP, le nom de cette devise numérique lancée quelques heures avant l’investiture de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.Certains, comme le milliardaire des cryptomonnaies Justin Sun, plus gros propriétaire de $TRUMP et l’un des rares invités à avoir officialisé publiquement sa présence, en ont même acquis pour plusieurs millions de dollars.”Y aura-t-il des bananes au dîner de demain?”, a-t-il écrit mercredi, sur X, en référence à l’installation de l’artiste Maurizio Cattelan qu’il a achetée aux enchères, fin novembre, pour 6,2 millions de dollars, avant de la manger. “Sinon, je peux en amener.”Sollicitée par l’AFP pour communiquer les noms des personnes présentes, la société organisatrice de l’événement et gestionnaire de la cryptomonnaie, Fight Fight Fight, n’a pas donné suite.Le système sur lequel s’appuient les monnaies numériques, la blockchain, garantit l’anonymat, contrairement au système financier traditionnel.Les 25 plus importants possesseurs auront droit, en plus du dîner, à une audience privée avec le chef d’Etat et une visite de la Maison Blanche.Le $TRUMP a été labellisé “meme coin”, classe de devises numériques à but purement spéculatif qui n’ont pas d’utilité transactionnelle et pas vocation de placement.Ses créateurs la présentent, eux, comme “l’expression du soutien et de l’engagement vis-à-vis des idéaux et des croyances” portés par Donald Trump.Une grande partie du milieu des cryptomonnaies a mal accueilli la commercialisation du $TRUMP, l’estimant de nature à ternir l’image de cette industrie.- “Il vend son influence” -Longtemps ouvertement hostile aux monnaies numériques, Donald Trump a fait volte-face durant sa dernière campagne et s’est même présenté en ardent défenseur du secteur, qui le lui a bien rendu en contribuant à sa réélection pour plus de 100 millions de dollars.Selon le cabinet spécialisé Chainalysis, les créateurs du $TRUMP ont empoché environ 320 millions de dollars de commissions depuis son introduction.Ils prévoient par ailleurs d’émettre, dans les trois ans, 800 millions d’exemplaires supplémentaires, tous contrôlés par Donald Trump et ses associés, ce qui représente, au cours actuel, une valeur marchande de plus de 11 milliards de dollars.”Il vend son influence et l’accès au gouvernement américain”, a fustigé mercredi le sénateur démocrate Jeff Merkley, qui doit participer à un rassemblement de protestation devant le lieu du dîner, jeudi. “C’est l’incarnation de la corruption.”De nombreux autres élus démocrates sont également vent debout, notamment le sénateur Mark Warner, pour qui la famille Trump utilise les cryptomonnaies “pour échapper à la supervision, masquer des affaires louches et faire du profit sur le dos des Américains”.Ils ont tenté de contrecarrer le vote, au Congrès, d’une loi sur les “stablecoins”, des devises numériques adossés à des monnaies traditionnelles, le plus souvent le dollar, au motif que le texte n’interdisait pas clairement au président d’en détenir.Une start-up lancée en septembre avec le soutien du clan Trump a créé, fin mars, son propre stablecoin, USD1, qui a déjà été utilisé par le fonds émirati MGX pour prendre une participation de deux milliards de dollars au capital de la plateforme d’échanges de cryptomonnaies Binance.$TRUMP ou USD1, “des gouvernements étrangers pourraient acheter ses cryptomonnaies, ce qui voudrait dire que Donald Trump viole la Constitution sans que le grand public ne le sache”, s’est alarmé mercredi le président de l’observatoire anticorruption CREW, Noah Bookbinder.Le document fondateur interdit ainsi théoriquement à un officiel américain d’accepter des fonds d’un gouvernement étranger sans accord préalable du Congrès.”Il est franchement ridicule (…) de suggérer que le président Trump fasse quoi que ce soit pour son intérêt personnel”, a martelé, il y a quelques jours, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, soutenant que le chef d’Etat respectait “toutes les lois relatives aux conflits d’intérêt”. 

Google barricade son moteur de recherche avec l’IA et la pub

Face à la concurrence croissante des services d’intelligence artificielle (IA) générative, Google est obligé de transformer graduellement son moteur de recherche en assistant IA – mais il doit trouver une nouvelle place pour les liens et la publicité.Le géant américain des technologies propose déjà depuis un an les “AI Overviews”, des réponses rédigées aux requêtes des utilisateurs, qui apparaissent dans une cartouche au-dessus des traditionnels liens vers les sites web.Mardi, il a annoncé le lancement aux Etats-Unis, pour commencer, de “AI Mode”, qui va encore plus loin. L’outil fournira des rapports détaillés et des graphiques, et va bientôt tester des réponses personnalisées en fonction de l’utilisateur, s’il a donné accès son historique de recherche ou sa boîte mail.Mais le nerf de la guerre pour le numéro un mondial de la publicité numérique, c’est la vente d’espaces publicitaires sur Google et YouTube, ainsi que les commissions.”Google n’a pas d’autre choix que de monétiser ses nouvelles fonctionnalités d’IA”, souligne Jeremy Goldman.”OpenAI (ChatGPT), Anthropic (Claude) et tous les autres devront également s’y mettre”, fait valoir cet analyste d’Emarketer. “Ils finiront tous par avoir de la pub, ils essaient simplement de repousser ce moment le plus longtemps possible pour augmenter d’abord l’adoption de leur service”.Google a l’avantage que les internautes sont déjà habitués à la publicité sur Google.”L’avenir des autres entreprises dépend en partie de leur capacité à habituer les consommateurs à voir des pubs là où ils n’en voyaient pas auparavant”, ajoute M. Goldman.- “Clics de meilleure qualité” -Mercredi, Google a annoncé étendre les publicités dans AI Overviews, et commencer à les tester dans AI Mode. Par exemple, si la réponse consiste en un tutoriel complet rédigé, il pourra comprendre une annonce en rapport avec la question posée.D’après Vidhya Srinivasan, vice-présidente chargée de la publicité et du commerce sur Google, la fonction AI Overviews apporte “plus de satisfaction” aux utilisateurs, et les encourage à faire des recherches “plus souvent”, y compris des requêtes commerciales, ce qui crée “davantage d’opportunités pour les annonceurs”.Liz Reid, responsable de la recherche en ligne au sein du groupe californien, a de son côté assuré que les AI Overviews entraînent des “clics de meilleure qualité vers les sites web”, au sens où “les internautes passent plus de temps sur ces sites”.”Ils explorent vraiment, et c’est aussi notre objectif avec le AI Mode”, a-t-elle continué.Google a besoin de défendre la relégation des liens au second plan, voire leur disparition progressive, car beaucoup d’éditeurs de sites internet se plaignent que les assistants IA se servent dans leurs contenus pour répondre directement aux utilisateurs, sans leur générer de trafic, et donc de revenus.”Les internautes cliquent moins. Depuis le lancement des AI Overviews, le pourcentage de clics sur les liens les mieux classés est passé de 5,6% à 3,1%. Ce n’est pas une petite baisse, c’est un changement structurel”, commente Jeremy Goldman.- “Gagner du temps” -Les abonnements payants aux outils d’IA générative ne suffiront pas. Google et ses nouveaux rivaux vont devoir inventer de “nouveaux modèles économiques” pour connecter les marques aux résultats rédigés, estime Roger Beharry Lall, directeur de recherche en marketing chez IDC.Il table sur l’arrivée de sortes de publi-reportages générés par l’IA.”L’enjeu pour les plateformes sera alors de différencier clairement les publicités des contenus générés de manière objective”, remarque-t-il. “Les autorités auront sans doute leur mot à dire, l’Union européenne en tête”.En attendant, selon les deux experts, le statut incontournable de Google dans la recherche en ligne n’est pas encore menacé.L’entreprise a certes “raison de s’inquiéter” et de chercher des solutions, à l’heure où ChatGPT vient d’ajouter un service de shopping.Mais “Google est tellement présent dans la vie des consommateurs, ce n’est pas parce qu’ils ne reçoivent pas de publicités sur d’autres plateformes qu’ils cessent d’utiliser le moteur de recherche”, tempère M. Goldman.La firme de Mountain View a dû faire du rattrapage depuis le lancement phénoménal de ChatGPT fin 2022, mais elle a beaucoup d’avance dans les technologies publicitaires.”La recherche boostée à l’IA ne suffira pas à sauver la position dominante de Google”, indique l’analyste. “Mais la monétisation des nouveaux outils, la créativité dans les formats publicitaires et la confiance des utilisateurs devraient lui permettre de gagner du temps.”

Google barricade son moteur de recherche avec l’IA et la pub

Face à la concurrence croissante des services d’intelligence artificielle (IA) générative, Google est obligé de transformer graduellement son moteur de recherche en assistant IA – mais il doit trouver une nouvelle place pour les liens et la publicité.Le géant américain des technologies propose déjà depuis un an les “AI Overviews”, des réponses rédigées aux requêtes des utilisateurs, qui apparaissent dans une cartouche au-dessus des traditionnels liens vers les sites web.Mardi, il a annoncé le lancement aux Etats-Unis, pour commencer, de “AI Mode”, qui va encore plus loin. L’outil fournira des rapports détaillés et des graphiques, et va bientôt tester des réponses personnalisées en fonction de l’utilisateur, s’il a donné accès son historique de recherche ou sa boîte mail.Mais le nerf de la guerre pour le numéro un mondial de la publicité numérique, c’est la vente d’espaces publicitaires sur Google et YouTube, ainsi que les commissions.”Google n’a pas d’autre choix que de monétiser ses nouvelles fonctionnalités d’IA”, souligne Jeremy Goldman.”OpenAI (ChatGPT), Anthropic (Claude) et tous les autres devront également s’y mettre”, fait valoir cet analyste d’Emarketer. “Ils finiront tous par avoir de la pub, ils essaient simplement de repousser ce moment le plus longtemps possible pour augmenter d’abord l’adoption de leur service”.Google a l’avantage que les internautes sont déjà habitués à la publicité sur Google.”L’avenir des autres entreprises dépend en partie de leur capacité à habituer les consommateurs à voir des pubs là où ils n’en voyaient pas auparavant”, ajoute M. Goldman.- “Clics de meilleure qualité” -Mercredi, Google a annoncé étendre les publicités dans AI Overviews, et commencer à les tester dans AI Mode. Par exemple, si la réponse consiste en un tutoriel complet rédigé, il pourra comprendre une annonce en rapport avec la question posée.D’après Vidhya Srinivasan, vice-présidente chargée de la publicité et du commerce sur Google, la fonction AI Overviews apporte “plus de satisfaction” aux utilisateurs, et les encourage à faire des recherches “plus souvent”, y compris des requêtes commerciales, ce qui crée “davantage d’opportunités pour les annonceurs”.Liz Reid, responsable de la recherche en ligne au sein du groupe californien, a de son côté assuré que les AI Overviews entraînent des “clics de meilleure qualité vers les sites web”, au sens où “les internautes passent plus de temps sur ces sites”.”Ils explorent vraiment, et c’est aussi notre objectif avec le AI Mode”, a-t-elle continué.Google a besoin de défendre la relégation des liens au second plan, voire leur disparition progressive, car beaucoup d’éditeurs de sites internet se plaignent que les assistants IA se servent dans leurs contenus pour répondre directement aux utilisateurs, sans leur générer de trafic, et donc de revenus.”Les internautes cliquent moins. Depuis le lancement des AI Overviews, le pourcentage de clics sur les liens les mieux classés est passé de 5,6% à 3,1%. Ce n’est pas une petite baisse, c’est un changement structurel”, commente Jeremy Goldman.- “Gagner du temps” -Les abonnements payants aux outils d’IA générative ne suffiront pas. Google et ses nouveaux rivaux vont devoir inventer de “nouveaux modèles économiques” pour connecter les marques aux résultats rédigés, estime Roger Beharry Lall, directeur de recherche en marketing chez IDC.Il table sur l’arrivée de sortes de publi-reportages générés par l’IA.”L’enjeu pour les plateformes sera alors de différencier clairement les publicités des contenus générés de manière objective”, remarque-t-il. “Les autorités auront sans doute leur mot à dire, l’Union européenne en tête”.En attendant, selon les deux experts, le statut incontournable de Google dans la recherche en ligne n’est pas encore menacé.L’entreprise a certes “raison de s’inquiéter” et de chercher des solutions, à l’heure où ChatGPT vient d’ajouter un service de shopping.Mais “Google est tellement présent dans la vie des consommateurs, ce n’est pas parce qu’ils ne reçoivent pas de publicités sur d’autres plateformes qu’ils cessent d’utiliser le moteur de recherche”, tempère M. Goldman.La firme de Mountain View a dû faire du rattrapage depuis le lancement phénoménal de ChatGPT fin 2022, mais elle a beaucoup d’avance dans les technologies publicitaires.”La recherche boostée à l’IA ne suffira pas à sauver la position dominante de Google”, indique l’analyste. “Mais la monétisation des nouveaux outils, la créativité dans les formats publicitaires et la confiance des utilisateurs devraient lui permettre de gagner du temps.”

En 2023, une dégradation “sans précédent” des finances des hôpitaux publics

Les hôpitaux publics ont connu une dégradation de leurs comptes financiers “sans précédent” en 2023, avec un déficit global qui a presque doublé à 2,4 milliards d’euros, tandis que les cliniques privées voyaient leur rentabilité baisser, selon la Drees, la direction statistique des ministères sociaux.”La très nette détérioration” des comptes des hôpitaux publics “s’explique notamment par la sortie progressive des dispositifs exceptionnels de soutien pour faire face à la crise sanitaire”, indique la Drees dans son étude.Le déficit global de 2,4 milliards d’euros représente 2,3% des recettes des établissements, soit “une proportion inédite depuis 2005, point de départ des observations”, ajoute-t-elle.Du côté de l’endettement, le Ségur de la santé et ses mesures de restauration des capacités financières ont continué de faire leurs effets, avec un endettement qui diminue à 45% des capitaux permanehonts.Mais “la part des établissements surendettés repart à la hausse, sans pour autant retrouver son niveau d’avant crise (à 36% en 2023 après 34% en 2022 et 41% en 2019)”, notent les experts.Les comptes de la Drees font figure de référence mais paraissent toujours avec un certain délai. Pour 2024, la Fédération hospitalière de France prévoit une nouvelle hausse du déficit des hopitaux publics, qui atteindrait 3,4 milliards d’euros.Du côté des cliniques privées, à but lucratif, les comptes restent globalement dans le vert en 2023, mais présentent des signes de détérioration.Le secteur présente un bénéfice global de 362 millions d’euros, qui toutefois recule nettement, à 1,8% des recettes, contre 3,4% un an auparavant.Par ailleurs, la proportion d’établissements déficitaires augmente, à 32% en 2023 contre 25% un an auparavant. 

Two Israeli staff shot dead outside Jewish museum in Washington

Two Israeli embassy staffers were shot dead late Wednesday outside a Jewish museum in Washington by a gunman who shouted “free Palestine,” authorities said, with US officials and Israeli diplomats expressing shock and outrage over the killings.President Donald Trump quickly condemned the attack, saying “These horrible D.C. killings, based obviously on antisemitism, must end, NOW!””Hatred and Radicalism have no place in the USA,” he posted on social media.US Secretary of State Marco Rubio said “this was a brazen act of cowardly, antisemitic violence. Make no mistake: we will track down those responsible and bring them to justice.”Gunfire broke out on the sidewalk outside the Capital Jewish Museum and Washington police confirmed the suspected shooter then walked into the museum after the shooting and had been detained.”We believe the shooting was committed by a single suspect who is now in custody,” Washington Police Chief Pamela Smith told reporters.”Prior to the shooting the suspect was observed pacing back and forth outside of the museum. He approached a group of four people, produced a handgun and opened fire.”After the shooting the suspect then entered the museum and was detained by event security.”She said that the handcuffed suspect identified where he had discarded the weapon and chanted “Free, free Palestine.”Police identified him as Elias Rodriguez, 30, from Chicago.”The fatal shooting that took place outside the event that took place at the Jewish Museum in Washington, D.C… is a depraved act of anti-Semitic terrorism,” Danny Danon, Israel’s ambassador to the United Nations, said.”Harming diplomats and the Jewish community is crossing a red line.”We are confident that the US authorities will take strong action against those responsible for this criminal act. Israel will continue to act resolutely to protect its citizens and representatives — everywhere in the world.”Police Chief Smith said during a news conference that officers responded to multiple calls of a shooting near the museum at around 9:00 pm on Wednesday evening (0100 GMT Thursday). When authorities arrived at the scene, a man and a woman were found unconscious and not breathing. Despite life-saving efforts from first responders, both were pronounced dead.Emergency response vehicles remained at the scene into Thursday morning after police taped off the area.”We’re going to stand together as a community in the coming days and weeks to send the clear message that we will not tolerate anti-Semitism,” Mayor Muriel Bowser told reporters.”There is no active threat in our community. What I do know is that the horrific incident is going to frighten a lot of people in our city, and in our country. I want to be clear that we will not tolerate this violence or hate.”

Two Israeli staff shot dead outside Jewish museum in Washington

Two Israeli embassy staffers were shot dead late Wednesday outside a Jewish museum in Washington by a gunman who shouted “free Palestine,” authorities said, with US officials and Israeli diplomats expressing shock and outrage over the killings.President Donald Trump quickly condemned the attack, saying “These horrible D.C. killings, based obviously on antisemitism, must end, NOW!””Hatred and Radicalism have no place in the USA,” he posted on social media.US Secretary of State Marco Rubio said “this was a brazen act of cowardly, antisemitic violence. Make no mistake: we will track down those responsible and bring them to justice.”Gunfire broke out on the sidewalk outside the Capital Jewish Museum and Washington police confirmed the suspected shooter then walked into the museum after the shooting and had been detained.”We believe the shooting was committed by a single suspect who is now in custody,” Washington Police Chief Pamela Smith told reporters.”Prior to the shooting the suspect was observed pacing back and forth outside of the museum. He approached a group of four people, produced a handgun and opened fire.”After the shooting the suspect then entered the museum and was detained by event security.”She said that the handcuffed suspect identified where he had discarded the weapon and chanted “Free, free Palestine.”Police identified him as Elias Rodriguez, 30, from Chicago.”The fatal shooting that took place outside the event that took place at the Jewish Museum in Washington, D.C… is a depraved act of anti-Semitic terrorism,” Danny Danon, Israel’s ambassador to the United Nations, said.”Harming diplomats and the Jewish community is crossing a red line.”We are confident that the US authorities will take strong action against those responsible for this criminal act. Israel will continue to act resolutely to protect its citizens and representatives — everywhere in the world.”Police Chief Smith said during a news conference that officers responded to multiple calls of a shooting near the museum at around 9:00 pm on Wednesday evening (0100 GMT Thursday). When authorities arrived at the scene, a man and a woman were found unconscious and not breathing. Despite life-saving efforts from first responders, both were pronounced dead.Emergency response vehicles remained at the scene into Thursday morning after police taped off the area.”We’re going to stand together as a community in the coming days and weeks to send the clear message that we will not tolerate anti-Semitism,” Mayor Muriel Bowser told reporters.”There is no active threat in our community. What I do know is that the horrific incident is going to frighten a lot of people in our city, and in our country. I want to be clear that we will not tolerate this violence or hate.”