La Bourse de Paris fait du surplace en l’absence de catalyseur

La Bourse de Paris est stable mardi, dans un marché sans impulsion, en attendant d’en savoir plus sur la trajectoire budgétaire des Etats-Unis et sur les évolutions des relations commerciales avec ses principaux partenaires.Vers 10H15, l’indice vedette CAC 40 faisait du surplace (+0,06%), grappillant 4,63 points à 7.888,26 points. Lundi, le CAC 40 a terminé stable (-0,04%) à l’issue d’une séance perturbée par la dégradation vendredi de la note de la dette des Etats-Unis par l’agence Moody’s.”Malgré un rebond de Wall Street lundi”, l’indice élargi américain S&P 500 ayant terminé en hausse de 0,09% après avoir ouvert en forte baisse de plus de 1%, “la prudence reste de mise, après la dégradation de la note de crédit américaine”, a souligné Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.”Le début de semaine s’annonce calme, en l’absence de publications macroéconomiques majeures” prévues, ont noté les analystes de Natixis.”Les espoirs renouvelés d’un cessez-le-feu entre l’Ukraine et la Russie, combinés à une nouvelle vague de relance pour l’économie chinoise”, maintiennent les indices boursiers européens dans le calme, a ajouté Susannah Street.Le président américain Donald Trump a affirmé lundi que la Russie et l’Ukraine allaient “démarrer immédiatement des négociations en vue d’un cessez-le-feu” après son appel avec son homologue russe, Vladimir Poutine, lequel n’a cependant pas consenti à un arrêt des combats sans conditions comme réclamé par Washington et Kiev.”Je pense que des progrès ont été accomplis”, a déclaré le président américain depuis la Maison-Blanche, disant espérer avoir “accompli quelque chose” lors de cet appel qui s’est, selon lui, “très bien passé”.En Chine, la banque centrale a abaissé mardi deux taux d’intérêt clés à des niveaux historiquement bas, dernier effort des autorités chinoises pour stimuler la croissance du pays sur fond de tensions commerciales avec les Etats-Unis et de crise du secteur immobilier.Kering: nouvelle direction artistique pour BalenciagaLe groupe de luxe Kering (-0,73% à 174,38 euros vers 10H20) a annoncé lundi soir la nomination du nouveau directeur artistique de Balenciaga, l’Italien Pierpaolo Piccioli, chargé d’ouvrir un “nouveau chapitre” après la décennie chahutée avec Demna à la barre.GL Events en repliLe consortium Vinci-Bouygues, qui a perdu la concession du Stade de France au profit de GL Events pour les trente prochaines années au terme de deux ans de procédure, a déposé un nouveau recours administratif, a appris lundi l’AFP de source proche du dossier, confirmant une information des Echos. A la cote parisienne, le groupe d’événementiel GL Events, reculait de 1,46% à 23,70 euros. Depuis le 1er janvier, la valeur de son action a toutefois progressé de près de 30%.

Retailleau dénonce l'”entrisme” des Frères musulmans pour “faire basculer la société dans la charia”

Bruno Retailleau a dénoncé mardi la “menace” que pose l'”entrisme” des Frères musulmans dont le but est, selon le ministre de l’Intérieur, “de faire basculer toute la société française dans la charia”.”C’est un islamisme à bas bruit qui se répand en tentant d’infiltrer les associations sportives, culturelles, sociales ou autres”, a affirmé M. Retailleau qui a annoncé la présentation mercredi, en Conseil de défense, d’un rapport sur le mouvement des Frères musulmans.Ce rapport réalisé par deux fonctionnaires “indique qu’il y a une menace très claire vis-à-vis de la République, une menace sur la cohésion nationale et une menace vraiment de submersion”, a affirmé le ministre à des journalistes.M. Retailleau s’est inquiété de la “forme très particulière qu’emploient les Frères musulmans” avec “un entrisme, un islamisme à bas bruit”. “L’objectif ultime est de faire basculer toute la société française dans la charia”, a affirmé le ministre selon qui “c’est inacceptable, puisque c’est parfaitement incompatible avec les principes de la République et les objectifs de la cohésion nationale”.En confirmant le 11 mai que ce rapport serait au cÅ“ur d’un Conseil de défense présidé par Emmanuel Macron ce mercredi, M. Retailleau avait précisé que le texte n’était pas publié parce que “classifié confidentiel défense” mais qu’une “version allégée” serait diffusée à une date encore à fixer.”Ce rapport vient corroborer des faits réels et va nous permettre d’agir”, a de son côté affirmé sur Europe 1 et CNews la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, en parlant d'”une prise de conscience” face à “la réalité du danger”. Elle réagissait à des extraits de ce rapport publiés par le Figaro mardi matin. Le gouvernement avait confié en mai 2024 une mission à deux hauts fonctionnaires sur “l’islamisme politique et la mouvance des Frères musulmans”, chargée de rendre un rapport à l’automne 2024.

Retailleau dénonce l'”entrisme” des Frères musulmans pour “faire basculer la société dans la charia”

Bruno Retailleau a dénoncé mardi la “menace” que pose l'”entrisme” des Frères musulmans dont le but est, selon le ministre de l’Intérieur, “de faire basculer toute la société française dans la charia”.”C’est un islamisme à bas bruit qui se répand en tentant d’infiltrer les associations sportives, culturelles, sociales ou autres”, a affirmé M. Retailleau qui a annoncé la présentation mercredi, en Conseil de défense, d’un rapport sur le mouvement des Frères musulmans.Ce rapport réalisé par deux fonctionnaires “indique qu’il y a une menace très claire vis-à-vis de la République, une menace sur la cohésion nationale et une menace vraiment de submersion”, a affirmé le ministre à des journalistes.M. Retailleau s’est inquiété de la “forme très particulière qu’emploient les Frères musulmans” avec “un entrisme, un islamisme à bas bruit”. “L’objectif ultime est de faire basculer toute la société française dans la charia”, a affirmé le ministre selon qui “c’est inacceptable, puisque c’est parfaitement incompatible avec les principes de la République et les objectifs de la cohésion nationale”.En confirmant le 11 mai que ce rapport serait au cÅ“ur d’un Conseil de défense présidé par Emmanuel Macron ce mercredi, M. Retailleau avait précisé que le texte n’était pas publié parce que “classifié confidentiel défense” mais qu’une “version allégée” serait diffusée à une date encore à fixer.”Ce rapport vient corroborer des faits réels et va nous permettre d’agir”, a de son côté affirmé sur Europe 1 et CNews la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, en parlant d'”une prise de conscience” face à “la réalité du danger”. Elle réagissait à des extraits de ce rapport publiés par le Figaro mardi matin. Le gouvernement avait confié en mai 2024 une mission à deux hauts fonctionnaires sur “l’islamisme politique et la mouvance des Frères musulmans”, chargée de rendre un rapport à l’automne 2024.

Equities rebound to track Wall St up as China cuts rates

Most markets rose Tuesday as risk appetite returned following the previous day’s US rating-fuelled losses, with sentiment also boosted after China cut interest rates to historic lows.The rally tracked advances on Wall Street, where the initial selloff sparked by Moody’s removal of Washington’s triple-A grade soon gave way to a push back into beaten-down equities amid hopes about US trade talks.After Donald Trump’s April 2 tariff blitz sowed global turmoil, the deal between China and the United States last week — which slashed eye-watering tit-for-tat levies — has re-energised dealers and pushed most markets back to levels before the US president’s “Liberation Day” duties.Trump suspended his harshest measures for 90 days until mid-July, and while few solid agreements have been reached so far there is optimism that the worst of the crisis has passed.Still, China caused a little concern after it accused Washington of violating their tariff deal in Geneva this month following a US warning that using Huawei’s AI chips anywhere in the world would break its export controls.Beijing called for a correction and warned of measures if the White House continued. Traders are also hoping the Federal Reserve will cut interest rates this year, with two reductions expected, according to Bloomberg News.However, two central bank officials remained cautious about when to resume their monetary easing, amid worries that the tariffs and possible tax cuts will reignite inflation.New York Fed boss John Williams indicated decision-makers might not be able to move before September, while the central bank’s vice chairman Philip Jefferson urged patience, adding that it was crucial to make sure any price increases do not become entrenched.Hong Kong stocks rose more than one percent, while Shanghai, Tokyo, Sydney, Singapore, Taipei, Bangkok, Wellington and Jakarta were all up.London, Paris and Frankfurt were also well up in morning exchanges.However, Neil Wilson at Saxo markets warned that traders were not yet out of the woods as US Treasury yields remain elevated.”Markets are clearly perturbed by ongoing trade uncertainty, economic policy uncertainty and the potential to lock in sweeping tax cuts in the US, undermining the fiscal position further,” he wrote in a commentary.”The question now is what policy moves can be engineered to tame yields, which could be a worry for equity markets.”- CATL’s soaring debut -The gains came as China’s central bank cut two key interest rates as officials battle to kickstart the economy, which faces persistent headwinds from a long-term domestic spending slump, a protracted debt crisis in the property sector and high youth unemployment.The People’s Bank of China lowered its one-year Loan Prime Rate, the benchmark for the most advantageous rates lenders can offer to businesses and households, to 3.0 percent from 3.1 percent.The five-year LPR, the benchmark for mortgage loans, was cut to 3.5 percent to 3.6 percent. Both rates were last cut in October to what were then record lows.”The rate cuts will reduce interest payments on existing loans, taking some pressure off indebted firms. It will also reduce the price of new loans,” Zichun Huang, China economist at Capital Economics, said in a note.However, she added that “modest rate cuts alone are unlikely to meaningfully boost loan demand or wider economic activity”.The “reductions… probably won’t be the last this year”, she said.The move came a day after data showed Chinese retail sales came in below expectations in April, highlighting a continued lack of confidence among consumers.In Hong Kong, Chinese battery giant CATL soared more than 18 percent at one point on its debut, having raised US$4.6 billion in the world’s biggest initial public offering this year.It finished 16.4 percent higher.The firm, which produces more than a third of all electric vehicle batteries sold worldwide, saw strong demand even after it was designated as a “Chinese military company” on a US list in January.The US House Select Committee on the Chinese Communist Party even highlighted this inclusion in letters to two US banks in April, urging them to withdraw from the IPO deal with the “Chinese military-linked company”.But the two banks — JPMorgan and Bank of America — are still onboard.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.1 percent at 37,529.49 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.5 percent at 23,681.48 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,380.48 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,720.07Euro/dollar: UP at $1.1276 from $1.1244 on MondayPound/dollar: UP at $1.3393 from $1.3360Dollar/yen: DOWN at 144.14 yen from 144.87 yenEuro/pound: UP at 84.19 pence from 84.14 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $62.29 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.7 percent at $65.06 per barrelNew York – Dow: UP 0.3 percent at 42,792.07 (close)

Le Venezuela suspend les vols avec la Colombie, dénonçant l’infiltration de “mercenaires”

Caracas a suspendu ses liaisons aériennes avec son voisin colombien, dénonçant l’infiltration de “mercenaires” voulant “saboter” les élections législatives et régionales de dimanche.Le gouvernement du Venezuela dénonce régulièrement des projets réels ou non visant à renverser le président Nicolas Maduro.”L’Etat vénézuélien va se défendre et, en justice, va démontrer la vérité sur ce complot qui sera à nouveau démantelé et vaincu. Trente-huit mercenaires ont été capturés ces dernières heures”, a commenté sur la télévision publique le président Maduro.Le ministre de l’Intérieur Diosdado Cabello a accusé la cheffe de l’opposition Maria Corina Machado, qui a appelé au boycott du scrutin, d’être liée à ces mercenaires.”Nous avons donné des instructions pour que tous les vols en provenance de Colombie vers le Venezuela soient suspendus immédiatement”, a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse, après avoir fait part de la détention de 38 personnes, dont 17 étrangers.Selon M. Cabello, des “mercenaires” entrent “depuis la Colombie”, mais “lorsque nous faisons la vérification”, ils viennent “d’autres destinations”.- Opération toc-toc -Le ministre a assuré que leur plan était d’attaquer les “ambassades”, les “hôpitaux” et les “commandements de police”. Il a aussi annoncé la réactivation de “l’opération tun-tun” (toc-toc), qui fait référence aux forces de l’ordre frappant à la porte des maisons. Cette opération avait été lancée après la réélection contestée de M. Maduro à la présidentielle de juillet. Celle-ci a été suivie de troubles qui ont fait 28 morts. Quelque 2.400 personnes avaient été arrêtées. Environ 1.900 ont été libérées dans les semaines suivantes. L’ONG Foro Penal assure qu’il y a 895 “prisonniers politiques” dans le pays.Le ministère colombien des Affaires étrangères a déclaré à l’AFP qu’il avait activé les “canaux diplomatiques”: “Nous n’avons pas été informés de quoi que ce soit auparavant et nous ne connaissons pas non plus les détails des alertes dont parle le ministre (vénézuélien)” .A l’aéroport de Bogota, la mesure a été annoncée peu avant le départ d’un vol vers Caracas de la compagnie aérienne Latam. Des passagers avaient déjà embarqué lorsque le vol a été annulé. “Ils doivent penser aux gens”, a déclaré à l’AFP Gianlore Lorenzo, un commerçant de 64 ans. “Ils ne peuvent pas (nous) laisser à la dérive (…), on espère que ça va se résoudre”.”Cela fait six ans que je ne suis pas allée au Venezuela et j’allais passer mes vacances dans mon pays. C’est injuste de ne pas pouvoir y aller”, a regretté auprès de l’AFP Thajois Leonetti, une ingénieure de 50 ans vivant au Chili, qui était en transit.M. Cabello n’a pas précisé la durée de la suspension, mais selon le système d’information pour les pilotes (Notam), elle semble en vigueur jusqu’à lundi prochain, lendemain du scrutin.Dans une interview à l’AFP la semaine dernière, Mme Machado, qui vit dans la clandestinité depuis la présidentielle du 28 juillet, a promis un boycott massif et des “bureaux de vote vides”.- Boycott -Une grande partie de l’opposition boycotte l’élection de dimanche, estimant que les conditions ne sont pas réunies, revendiquant toujours la victoire à la présidentielle. Le Conseil national électoral (CNE) a proclamé M. Maduro, au pouvoir depuis 2013, vainqueur de la présidentielle de 2024 avec 52% des voix mais sans publier les procès-verbaux, se disant victime d’un piratage informatique. Une hypothèse jugée peu crédible par de nombreux observateurs.L’opposition, qui a publié les procès-verbaux fournis par ses scrutateurs, assure que son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia a obtenu plus de 67% des voix. Les vols entre le Venezuela et la Colombie avaient repris en novembre 2022 après des années d’interruption dues aux relations tendues entre les deux pays, notamment lors de la présidence d’Ivan Duque, très opposé idéologiquement. Ivan Duque n’avait notamment pas reconnu en 2018 la réélection de Nicolas Maduro, lors d’un scrutin boycotté par l’opposition. Il avait reconnu l’opposant Juan Guaido comme “président intérimaire” en 2019 et soutenu les sanctions américaines. Les deux pays avaient rompu leurs relations diplomatiques en 2019.Les relations (et les vols) avaient repris après l’élection de Gustavo Petro, premier président de gauche de la Colombie en 2022.

Le Venezuela suspend les vols avec la Colombie, dénonçant l’infiltration de “mercenaires”

Caracas a suspendu ses liaisons aériennes avec son voisin colombien, dénonçant l’infiltration de “mercenaires” voulant “saboter” les élections législatives et régionales de dimanche.Le gouvernement du Venezuela dénonce régulièrement des projets réels ou non visant à renverser le président Nicolas Maduro.”L’Etat vénézuélien va se défendre et, en justice, va démontrer la vérité sur ce complot qui sera à nouveau démantelé et vaincu. Trente-huit mercenaires ont été capturés ces dernières heures”, a commenté sur la télévision publique le président Maduro.Le ministre de l’Intérieur Diosdado Cabello a accusé la cheffe de l’opposition Maria Corina Machado, qui a appelé au boycott du scrutin, d’être liée à ces mercenaires.”Nous avons donné des instructions pour que tous les vols en provenance de Colombie vers le Venezuela soient suspendus immédiatement”, a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse, après avoir fait part de la détention de 38 personnes, dont 17 étrangers.Selon M. Cabello, des “mercenaires” entrent “depuis la Colombie”, mais “lorsque nous faisons la vérification”, ils viennent “d’autres destinations”.- Opération toc-toc -Le ministre a assuré que leur plan était d’attaquer les “ambassades”, les “hôpitaux” et les “commandements de police”. Il a aussi annoncé la réactivation de “l’opération tun-tun” (toc-toc), qui fait référence aux forces de l’ordre frappant à la porte des maisons. Cette opération avait été lancée après la réélection contestée de M. Maduro à la présidentielle de juillet. Celle-ci a été suivie de troubles qui ont fait 28 morts. Quelque 2.400 personnes avaient été arrêtées. Environ 1.900 ont été libérées dans les semaines suivantes. L’ONG Foro Penal assure qu’il y a 895 “prisonniers politiques” dans le pays.Le ministère colombien des Affaires étrangères a déclaré à l’AFP qu’il avait activé les “canaux diplomatiques”: “Nous n’avons pas été informés de quoi que ce soit auparavant et nous ne connaissons pas non plus les détails des alertes dont parle le ministre (vénézuélien)” .A l’aéroport de Bogota, la mesure a été annoncée peu avant le départ d’un vol vers Caracas de la compagnie aérienne Latam. Des passagers avaient déjà embarqué lorsque le vol a été annulé. “Ils doivent penser aux gens”, a déclaré à l’AFP Gianlore Lorenzo, un commerçant de 64 ans. “Ils ne peuvent pas (nous) laisser à la dérive (…), on espère que ça va se résoudre”.”Cela fait six ans que je ne suis pas allée au Venezuela et j’allais passer mes vacances dans mon pays. C’est injuste de ne pas pouvoir y aller”, a regretté auprès de l’AFP Thajois Leonetti, une ingénieure de 50 ans vivant au Chili, qui était en transit.M. Cabello n’a pas précisé la durée de la suspension, mais selon le système d’information pour les pilotes (Notam), elle semble en vigueur jusqu’à lundi prochain, lendemain du scrutin.Dans une interview à l’AFP la semaine dernière, Mme Machado, qui vit dans la clandestinité depuis la présidentielle du 28 juillet, a promis un boycott massif et des “bureaux de vote vides”.- Boycott -Une grande partie de l’opposition boycotte l’élection de dimanche, estimant que les conditions ne sont pas réunies, revendiquant toujours la victoire à la présidentielle. Le Conseil national électoral (CNE) a proclamé M. Maduro, au pouvoir depuis 2013, vainqueur de la présidentielle de 2024 avec 52% des voix mais sans publier les procès-verbaux, se disant victime d’un piratage informatique. Une hypothèse jugée peu crédible par de nombreux observateurs.L’opposition, qui a publié les procès-verbaux fournis par ses scrutateurs, assure que son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia a obtenu plus de 67% des voix. Les vols entre le Venezuela et la Colombie avaient repris en novembre 2022 après des années d’interruption dues aux relations tendues entre les deux pays, notamment lors de la présidence d’Ivan Duque, très opposé idéologiquement. Ivan Duque n’avait notamment pas reconnu en 2018 la réélection de Nicolas Maduro, lors d’un scrutin boycotté par l’opposition. Il avait reconnu l’opposant Juan Guaido comme “président intérimaire” en 2019 et soutenu les sanctions américaines. Les deux pays avaient rompu leurs relations diplomatiques en 2019.Les relations (et les vols) avaient repris après l’élection de Gustavo Petro, premier président de gauche de la Colombie en 2022.

Gaza: Villepin appelle les Occidentaux à “isoler” Israël pour empêcher “une épuration ethnique”

L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a appelé mardi les Occidentaux, qui sont “terrifiants d’impuissance”, à “un isolement économique et stratégique” d’Israël pour s’opposer à l’objectif de “déportation” de la population de Gaza.”Nous sommes devant un plan israélien (…). Après la réoccupation de Gaza, la deuxième étape sera la déportation. L’objectif politique de Benjamin Netanyahu et de son gouvernement, c’est la déportation de la population de Gaza, ce qui est la marque d’une épuration ethnique, d’un nettoyage territorial”, a dénoncé Dominique de Villepin sur Franceinfo.”Les Européens le savent parfaitement et ils sont là avec des sabres de bois alors qu’il y a trois choses à faire immédiatement”, a-t-il jugé. D’abord, “suspendre immédiatement l’accord européen avec Israël. L’essentiel du commerce d’Israël se fait avec l’Europe. Deuxièmement, embargo sur les armes de tous les pays européens. Troisièmement, déferrement de l’ensemble du gouvernement israélien et des principales autorités militaires israéliennes devant la Cour pénale internationale (…) en écrivant collectivement à la Cour”, a-t-il proposé. “Si vous voulez arrêter ce qui est en cours aujourd’hui, il faut marquer vis-à-vis d’Israël qu’il y aura un avant et un après”, a-t-il martelé.Dominique de Villepin s’en est vivement pris à l’action d’Emmanuel Macron.”Quelle crédibilité peut-on avoir sur le dossier ukrainien quand nous ne sommes que capables de signer des communiqués? Je peux vous dire que Jacques Chirac aujourd’hui ne se contenterait pas de signer un communiqué avec le Canada et avec le Royaume-Uni”, a martelé l’ancien ministre des Affaires étrangères.Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et celui du Canada Mark Carney ont prévenu lundi qu’ils ne resteraient “pas les bras croisés” face aux “actions scandaleuses” du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu à Gaza, menaçant de “mesures concrètes” s’il ne cesse pas son offensive militaire et ne débloque pas l’aide humanitaire.”La lecture de ce communiqué est terrifiante d’impuissance. Que faut-il pour que les dirigeants européens, les dirigeants occidentaux, passent aux travaux pratiques?”, s’est-il indigné.