Après avoir réuni les partis, Macron veut nommer un Premier ministre “dans les 48 heures”

Emmanuel Macron a annoncé mardi aux chefs des partis politiques réunis à l’Elysée vouloir nommer “dans les 48 heures” un nouveau Premier ministre qui sera ensuite chargé de négocier a minima un accord pour éviter la censure, arrachant quelques timides avancées.Le chef de l’Etat a débattu pendant plus de deux heures et demie, dans le jardin d’hiver, avec toutes les formations à l’exception du Rassemblement national et de La France insoumise.Lors de cette rencontre collégiale inédite depuis le début de la crise politique déclenchée par la dissolution de l’Assemblée nationale, il a souligné “sa volonté de ne pas dissoudre” à nouveau d’ici la fin de son mandat en 2027, selon son entourage.Il a aussi relevé “une unanimité des forces politiques pour ne plus dépendre du Rassemblement national”, tandis que seuls le centre et la droite en ont dit autant pour LFI.S’il a pu constater l’absence d’appétit pour un “gouvernement d’union nationale”, le président espère avoir trouvé une forme de consensus vers un accord de non-censure qui permettrait au futur gouvernement de survivre plus longtemps que celui, éphémère, de Michel Barnier.- Ni 49.3 ni censure -“Les choses ont plutôt avancé” sur un “échange de bons procédés”, a déclaré à la sortie le patron du Parti socialiste Olivier Faure. L’idée serait selon lui que “le gouvernement renonce au 49.3”, outil constitutionnel pour passer en force à l’Assemblée nationale, “en échange de quoi les oppositions renonceraient à une motion de censure”, comme celle qui a fait tomber l’exécutif la semaine dernière pour la première fois depuis 1962.De quoi faire dire à François Bayrou, le président du MoDem, l’un des favoris pour Matignon, que la rencontre avait été “positive de manière inespérée”. Le maire de Pau a évoqué “un accord de coopération démocratique” et proposé de temporiser sur les “questions qui fâchent”, comme les retraites et l’immigration.Le chef des députés Droite républicaine Laurent Wauquiez a lui aussi dit espérer un “accord pour au moins ne pas faire tomber un gouvernement”, tout en excluant un “contrat de gouvernement avec des gens avec lesquels on ne partage pas les mêmes valeurs”.Mais la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a tempéré cet optimisme en déplorant que le camp présidentiel ne soit, lui, prêt à “aucun compromis, aucune concession”.Et, en réalité, personne ne s’est prononcé mardi sur sa possible participation, ou son éventuel soutien plus ou moins tacite, au futur gouvernement.- “Attendre de voir” -“On va attendre de voir” qui Emmanuel Macron va nommer à Matignon, a expliqué Marine Tondelier, à l’unisson des autres dirigeants.Le président a promis un choix d’ici jeudi. Un de ses proches alliés a même évoqué une nomination mercredi soir.Charge ensuite à ce Premier ministre, dont l’identité reste inconnue, de discuter “du fond” avec les forces politiques avant de former un gouvernement, selon l’entourage présidentiel.”Personne à ce stade n’a jeté d’oukase sur le sujet de la non-censure” du futur exécutif, “donc ça ouvre effectivement les possibilités”, a assuré un conseiller du chef de l’Etat.Cette rencontre à huis clos, sans collaborateurs, des communistes à la droite en passant par les socialistes, les écologistes et le camp macroniste visait avant tout à conclure un “contrat de méthode”, selon les stratèges élyséens.Reste à savoir si le début d’entente fragile esquissé mardi survivra à la nomination du locataire de Matignon.La gauche revendique un Premier ministre de gauche qui soit “ouvert aux compromis”, a martelé Olivier Faure. Pas question de participer “à un gouvernement +d’intérêt général+ avec LR ou des macronistes ou je ne sais qui”, a aussi prévenu Marine Tondelier.Mais dans le camp présidentiel, plusieurs cadres assuraient ces derniers jours qu’Emmanuel Macron n’avait pas l’intention de cohabiter avec une personnalité de gauche qui pourrait revenir par exemple sur sa réforme des retraites ou augmenter les impôts.Les noms qui circulent émanent du bloc central, comme celui de François Bayrou, de nouveau reçu mardi matin à l’Elysée. Les ministres macronistes Sébastien Lecornu ou Catherine Vautrin sont aussi cités, tout comme l’ex-ministre Jean-Yves Le Drian, qui a décliné selon des sources macronistes, ou des responsables de droite comme le maire de Troyes François Baroin.- Division à gauche -En attendant, Michel Barnier présidera mercredi matin un dernier Conseil des ministres pour présenter le projet de “loi spéciale” sur le budget qui permettra notamment à l’Etat de lever l’impôt à partir du 1er janvier, dans l’attente d’un budget pour 2025. Ce texte, dont l’adoption ne fait guère de doute, sera examiné lundi à l’Assemblée.Pour l’heure, ces consultations ont accentué la division à gauche.”La politique de la chaise vide est une forme d’affaiblissement de la gauche”, a commenté le Premier secrétaire du PS pour justifier sa présence à l’Elysée et déplorer l’absence des Insoumis.Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a lui appelé le reste du NFP “à ne pas céder aux sirènes”. Et le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a mis en garde depuis Redon, en Bretagne: “Qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous?”.Non convié, le RN de Marine Le Pen se félicite de voir Emmanuel Macron lui donner “la médaille de l’opposition”, fustigeant des “agapes pour se partager les postes”.sac-far-ama-fff/sde/swi

World stock markets diverge as rate calls loom

Global stock markets diverged Tuesday as traders eyed looming US inflation data and a key European interest rate call amid global political upheaval.Commodity markets were steadier after oil and gold won strong support Monday owing to uncertainty over Syria’s impact on the wider crude-rich Middle East.The Paris stock market retreated as French party leaders gathered at President Emmanuel Macron’s Elysee Palace office to chart a route towards a new government.The euro also fell ahead of the European Central Bank’s monetary policy meeting on Thursday when it is expected to lower interest rates by 25 basis points amid weak eurozone growth.Independent analyst Andreas Lipkow said traders were taking a cautious approach ahead of the ECB meeting. The main US indexes marked time as traders eyed US consumer price inflation (CPI) data due out on Wednesday, which could play a role in whether or not the US Federal Reserve decides to cut interest rates next week.On Wall Street, “tomorrow’s CPI report is in full focus with a looming rate-decision from the Fed coming,” analyst Bret Kenwell of trading platform eToro said in a note.Following recent spending and jobs data “traders have felt even more emboldened to bet on a December rate cut, while the Fed has done little… to quiet that expectation,” he added.US inflation has remained stuck around three percent, however, higher than the Fed’s two percent target.”The Fed is likely to cut interest rates by 25 basis points regardless of the inflation reading, though a hotter-than-expected print could certainly raise some questions,” said Matthew Weller, Global Head of Research at FOREX.com and City Index.The markets are expecting a headline 2.6 percent annual inflation rate and 3.3 percent in “core” inflation which excludes highly variable food and energy prices.Earlier, stock markets struggled “amid concerns that China’s economic stimulus measures might not have a long-lasting effect”, noted Dan Coatsworth, investment analyst at AJ Bell.The growth plan comes as Beijing contemplates Donald Trump’s second term in the White House.The US president-elect has indicated he will reignite his hardball trade policies, fuelling fears of another standoff between the economic superpowers.The Shanghai stock market ended higher but Hong Kong fell.Seoul’s Kospi index rallied more than two percent after tumbling since President Yoon Suk Yeol declared short-lived martial law on December 3.On the corporate front, shares in Stellantis rose around one percent on the Paris stock exchange after the car giant and Chinese manufacturer CATL announced plans for a $4.3-billion factory making electric-vehicle batteries in Spain.Shares in Ashtead slumped 13 percent in London after the industrial-equipment hire group warned over profits and said it plans to switch its main stock listing to key market the United States.- Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: UP less than 0.1 percent at 44,442.29 pointsNew York – S&P 500: FLAT at 6,053.62New York – Nasdaq Composite: FLAT at 19,744.54Paris – CAC 40: DOWN 1.1 percent at 7,394.78 (close)Frankfurt – DAX: DOWN less than 0.1 percent at 20,329.16 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.9 percent at 8,280.36 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 20,311.28 (close)Shanghai – Composite: UP 0.6 percent at 3,422.66 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.5 percent at 39,367.58 (close)Seoul – Kospi: UP 2.4 percent at 2,417.84 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0509 from $1.0555 on MondayPound/dollar: UP at $1.2749 from $1.2746Dollar/yen: UP at 152.03 yen from 151.21 yen Euro/pound: DOWN at 82.43 from 82.78 penceWest Texas Intermediate: UP 0.9 percent at $68.98 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $71.05 per barrelburs-rl/sbk

Macron réunit les partis sans le RN ni LFI et leur promet un Premier ministre “dans les 48 heures”

Emmanuel Macron a réuni mardi pendant plus de deux heures et demie les chefs des partis politiques à l’Elysée, à l’exception du RN et de LFI, leur annonçant son intention de nommer un nouveau Premier ministre “dans les 48 heures”.Cette rencontre dans le jardin d’hiver du palais présidentiel, inédite depuis le début de la crise politique déclenchée par la dissolution de l’Assemblée nationale, visait avant tout à conclure un “contrat de méthode” dans l’espoir d’aboutir à un gouvernement et surtout d’éviter une nouvelle censure, a expliqué l’entourage du chef de l’Etat.Des communistes au parti Les Républicains, en passant par les socialistes, les écologistes et le bloc présidentiel, les formations conviées ont-elles réussi à trouver un terrain d’entente? Rien n’est moins sûr tant elles ont soufflé ces dernières heures le chaud et le froid, entre esprit de compromis et lignes rouges renouvelées.Premier à parler à l’issue de la réunion, le chef des députés Droite républicaine Laurent Wauquiez a exclu un “contrat de gouvernement avec des gens avec lesquels on ne partage pas les mêmes valeurs”, se bornant à espérer un “accord pour au moins ne pas faire tomber un gouvernement”.Après la censure de Michel Barnier, le 4 décembre, Emmanuel Macron avait dit vouloir mettre en place un “gouvernement d’intérêt général”. Et il a expliqué à ses proches qu’il fallait “s’extraire des griffes du Rassemblement national et de La France insoumise”, alors que le gouvernement démissionnaire dépendait de la bienveillance tacite de Marine Le Pen, qui a finalement choisi de le renverser avec la gauche.”Nous revendiquons très logiquement (…) un Premier ministre de gauche” qui soit “ouvert aux compromis”, a martelé le patron du PS Olivier Faure en arrivant à l’Elysée. Les socialistes refusent de participer à un exécutif dirigé par la droite ou dit “technique”.Pas question de participer “à un gouvernement +d’intérêt général+ avec LR ou des macronistes ou je ne sais qui”, a aussi prévenu la dirigeante des Ecologistes Marine Tondelier, assurant que son parti n’était pas “naïf”.A huis clos, sans collaborateurs, le chef de l’Etat a dit à la petite trentaine de responsables politiques réunie qu’il souhaitait nommer un Premier ministre “dans les 48 heures”, ont rapporté des participants à l’AFP. Mais dans le camp présidentiel, plusieurs cadres assuraient ces derniers jours qu’Emmanuel Macron n’avait pas l’intention de nommer un chef du gouvernement de gauche.Les noms qui circulent émanent du bloc central, comme celui de François Bayrou. Parmi les favoris, le dirigeant centriste a été de nouveau reçu mardi matin à l’Elysée en solo, après un déjeuner avec le président la semaine dernière, selon une source au MoDem.Mais son éventuelle arrivée à Matignon hérisse la gauche.Les ministres macronistes Sébastien Lecornu ou Catherine Vautrin sont aussi cités, comme l’ex-ministre Jean-Yves Le Drian, qui a décliné selon des sources macronistes, ou des responsables de droite comme le maire de Troyes François Baroin.Quant à l’ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve, “le président la République nous a assuré que cette option n’était pas sur la table”, a assuré Marine Tondelier sur LCI avant la réunion.En attendant, Michel Barnier présidera mercredi matin un (dernier?) Conseil des ministres pour présenter le projet de “loi spéciale” sur le budget qui permettra notamment à l’Etat de lever l’impôt à partir du 1er janvier, dans l’attente d’un budget pour 2025. Ce texte, dont l’adoption ne fait guère de doute, sera examiné lundi à l’Assemblée.Après cette première rencontre collégiale, qui fait suite à des consultations bilatérales lancées vendredi, Emmanuel Macron pourrait s’effacer. Il est attendu jeudi en Pologne. Pour Olivier Faure en tout cas, “il n’est plus en situation aujourd’hui d’être l’arbitre des élégances”, quand Marine Tondelier souhaite que la suite des discussions “se passe plutôt à l’Assemblée”.Pour l’heure, ces consultations ont surtout semé encore plus la division à gauche, les Insoumis n’étant pas invités après avoir refusé un tête-à-tête avec Emmanuel Macron.”La politique de la chaise vide est une forme d’affaiblissement de la gauche”, a commenté le Premier secrétaire du PS pour justifier sa présence à l’Elysée, assurant vouloir chercher une “solution” pour une “sortie de crise”.Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a lui appelé le reste du NFP “à ne pas céder aux sirènes et à la tentation du gouvernement national”. Et le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a mis en garde depuis Redon, en Bretagne: “Qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous?”.Pour montrer leur bonne foi, les participants de gauche à la réunion de mardi disent vouloir un changement de cap politique, notamment sur les retraites.A défaut d’une abrogation de la retraite à 64 ans, le communiste Fabien Roussel a suggéré “une voie de passage”, à travers “une conférence sociale”, pour permettre à des “dizaines de milliers de salariés de partir en retraite comme s’il n’y avait pas eu cette réforme”.Non convié, le Rassemblement national de Marine Le Pen se félicite de voir Emmanuel Macron lui donner “la médaille de l’opposition”, a-t-elle lancé, fustigeant des “agapes pour se partager les postes”.sac-far-ama-fff/swi

Mélenchon met en garde la gauche contre le coût d’une rupture

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a mis en garde mardi ses partenaires de gauche, qui doivent se réunir dans la journée à l’Elysée avec les représentants de la droite et du centre, contre le coût politique d’une rupture du Nouveau Front populaire.”Si le NFP est détruit par le ralliement à Macron de nos partenaires, on sait ce que ça nous coûtera. On a besoin que le NFP se maintienne”, a averti le fondateur de LFI devant plusieurs médias, dont l’AFP, au lendemain d’une réunion publique devant plusieurs centaines de militants à Redon (Ille-et-Vilaine).”Qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous ?”, a-t-il prévenu alors que les relations entre LFI et le PS sont plus tendues que jamais depuis la création du Nouveau Front populaire l’été dernier.”Nos alliés ont peur. Nous, c’est l’inverse, nous n’avons pas peur d’être dans un moment historique. Se rendent-ils compte de la contre-performance de ce qu’ils font ? Emmanuel Macron les instrumentalise et gagne des points à chaque heure qui passe”, a estimé l’ancien sénateur socialiste, dont les troupes refusent catégoriquement de discuter avec la droite et le centre de l’après-Barnier.”Je suis inquiet. Normalement ils sont allés à la réunion à l’Elysée en ayant à l’esprit d’en claquer la porte”, a-t-il espéré, alors que LFI et le RN ne participeront pas à la réunion. “Pourquoi ont-ils besoin d’apporter la preuve à Macron qu’ils sont de bonne foi ?”Interrogé sur l’éventualité d’une candidature commune de la gauche à la prochaine élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu’une alliance entre La France insoumise et le Parti socialiste serait impossible, mais n’a pas pour autant fermé la porte à une entente avec les autres formations de gauche, notamment les Ecologistes.- Alliance avec les Ecologistes? -“Une candidature commune reste possible à la présidentielle. Je l’ai déjà fait avec le Front de gauche et les communistes. On sait bien que ça ne sera pas possible avec les socialistes, mais il reste les deux autres. La distance la moins grande pour nous est avec les Ecologistes”, a-t-il estimé, en rappelant la proximité des deux partis dans leur opposition au nucléaire.Le triple candidat à la présidentielle, qui reste une figure très clivante même à gauche, pousse pour la démission d’Emmanuel Macron et la tenue d’une présidentielle anticipée.”Peut-être que le président va tenir jusqu’à la prochaine dissolution” qui ne pourra intervenir avant l’été, a-t-il déclaré. “Mais comment compte-t-il tenir 30 mois”, jusqu’en 2027 ?”Ce qui compte, c’est qu’une idée comme la destitution du président paraisse bizarre en plein mois d’août, puis paraisse évidente pour tant de gens de tous bords trois mois plus tard. C’est déjà un énorme pas que (le chef de l’Etat) lui-même l’évoque publiquement”, s’est-il réjoui, alors qu’Emmanuel Macron a balayé plusieurs fois l’idée de quitter l’Elysée.Depuis la censure du gouvernement Barnier, les Insoumis ont redoublé d’efforts dans leurs appels à la démission, après avoir échoué à faire adopter une procédure de destitution du président de la République au Parlement à l’automneEt le leader de la gauche radicale, ancien trotskiste, de citer Lénine, contrairement à ses habitudes: “Nous sommes dans une situation prérévolutionnaire quand ceux d’en haut ne peuvent plus et ceux d’en bas ne veulent plus”.Mais Jean-Luc Mélenchon refuse pour l’instant de se déclarer officiellement candidat, si le président devait quitter son poste.”Je réfléchis. C’est un rôle très lourd. L’argument de ma notoriété n’est pas aussi important que la dernière fois, nos dirigeants ont fait énormément de progrès dans ce domaine aussi. Mais il y a des aspects excitants aussi, des circonstances exceptionnelles. Les conditions sont plus favorables à manier actuellement pour un changement politique de fond dans la société”, a-t-il argumenté.Comme pour laisser la porte entrouverte.

World stock markets mixed as rate calls loom, geopolitics weighs

Global stock markets were mixed Tuesday as traders eyed looming US inflation data and a key European interest rate call amid global political upheaval.Commodity markets were steadier after oil and gold won strong support Monday owing to  uncertainty over Syria’s impact on the wider crude-rich Middle East.The Paris stock market retreated and the euro fell versus the dollar, as French party leaders were set to gather at President Emmanuel Macron’s Elysee Palace office to chart a route towards a new government.The main US indexes were little changed as traders eyed US consumer price inflation (CPI) data due out on Wednesday.Interest rate decisions are also due from the European Central Bank on Thursday and the US Federal Reserve next week.In Europe, independent analyst Andreas Lipkow said traders were taking a cautious approach ahead of the ECB meeting. The bank is expected to lower rates by 0.25 basis points amid weak eurozone growth.On Wall Street, “tomorrow’s CPI report is in full focus with a looming rate-decision from the Fed coming,” analyst Bret Kenwell of trading platform eToro said in a note.Following recent spending and jobs data “traders have felt even more emboldened to bet on a December rate cut, while the Fed has done little… to quiet that expectation,” he added.Earlier, stock markets struggled “amid concerns that China’s economic stimulus measures might not have a long-lasting effect”, noted Dan Coatsworth, investment analyst at AJ Bell.The growth plan comes as Beijing contemplates Donald Trump’s second term in the White House.The US president-elect has indicated he will reignite his hardball trade policies, fuelling fears of another standoff between the economic superpowers.The Shanghai stock market ended higher and Hong Kong fell.Seoul’s Kospi index rallied more than two percent after tumbling since President Yoon Suk Yeol declared short-lived martial law on December 3.On the corporate front, shares in Stellantis rose slightly on the Paris index after the car giant and Chinese manufacturer CATL announced plans for a $4.3-billion factory making electric-vehicle batteries in Spain.Shares in Ashtead slumped 12 percent in London after the industrial-equipment hire group warned over profits and said it plans to switch its main stock listing to key market the United States.- Key figures around 1500 GMT -Paris – CAC 40: DOWN 0.8 percent at 7,419.92 pointsFrankfurt – DAX: UP 0.08 percent at 20,363.19London – FTSE 100: DOWN 0.7 percent at 8,291.23New York – Dow: DOWN 0.2 percent at 44,315.37New York – S&P 500: UP 0.1 percent at 6,058.66New York – Nasdaq Composite: UP 0.5 percent at 19,841.57 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 20,311.28 (close)Shanghai – Composite: UP 0.6 percent at 3,422.66 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.5 percent at 39,367.58 (close)Seoul – Kospi: UP 2.4 percent at 2,417.84 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0513 from $1.0555 on MondayPound/dollar: DOWN at $1.2732 from $1.2746Dollar/yen: UP at 151.86 yen from 151.21 yen Euro/pound: DOWN at 82.58 from 82.78 penceWest Texas Intermediate: UP 0.2 percent at $68.49 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $71.05 per barrel

L’ancien maire d’Argenteuil condamné à un an de prison avec sursis pour détournement de fonds publics

L’ancien maire d’Argenteuil PS Philippe Doucet a été condamné mardi à Paris à un an de prison avec sursis pour détournement de fonds publics pour avoir cumulé plusieurs systèmes de remboursement des frais liés à son mandat de 2009 à 2014.Il a également été condamné à deux ans d’inéligibilité, en confusion avec une précédente peine, et à verser 45.000 euros de dommages et intérêts à la commune d’Argenteuil qui s’est constituée partie civile.Il était jugé dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) – sorte de plaider-coupable à la française qui permet d’éviter un procès.L’enquête, menée par le Parquet national financier (PNF), a débuté par un signalement de la chambre régionale des comptes qui pointait des irrégularités.D’une part, la régie d’avance du secrétariat du maire remboursait au fur et à mesure les frais de restauration du maire et d’un certain nombre de collaborateurs.D’autre part, l’édile percevait une indemnité forfaitaire annuelle de 9.000 euros.Le cumul de ces deux mécanismes “s’apparentait à un complément de rémunération qui est prohibé et constitutif du détournement de fonds publics”, a relevé à l’audience un procureur du PNF. Lors de la procédure, le maire avait indiqué pour sa défense avoir fait en sorte que la commune prenne en charge de façon large les frais engagés par les élus et cadres de la collectivité pour limiter les risques à la probité que pourraient constituer des cadeaux aux élus, a rapporté le parquet. Dans une affaire distincte, Philippe Doucet a été condamné en décembre 2023 à 18 mois de prison avec sursis, 20.000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité pour favoritisme et prise illégale d’intérêt par le tribunal correctionnel de Paris.Il avait en revanche été relaxé du délit de détournement de fonds publics.Il était principalement reproché à l’ancien élu francilien d’avoir confié, à son arrivée à la mairie en 2008, la réalisation d’un nouvel hebdomadaire municipal, “L’Argenteuillais”, à la société d’un élu PS de son département, Alain Assouline, sans mise en concurrence. La facture totale, pour la conception et la réalisation d’une cinquantaine de numéros, s’élevait à 214.725 euros.Philippe Doucet ayant retiré son appel, cette condamnation est définitive.

Nouveau gouvernement: Macron réunit les partis, sans le RN ni LFI, en quête d'”un contrat de méthode”

Un “contrat de méthode” pour surmonter les lignes rouges: Emmanuel Macron a réuni mardi à l’Elysée les chefs des partis politiques, hors RN et LFI, pour essayer de défricher la route lui permettant de nommer un Premier ministre, et surtout d’éviter une censure.Cette première rencontre collégiale sera-t-elle la dernière autour du chef de l’Etat? “Nous souhaitons que ce débat ne puisse pas se prolonger sous ses auspices pour une raison simple, c’est qu’il n’est plus en situation aujourd’hui d’être l’arbitre des élégances”, a commenté le patron du Parti socialiste Olivier Faure devant la presse en arrivant au palais présidentiel.”La suite des discussions devrait plutôt se passer à l’Assemblée”, a abondé la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier.Ils sont ensuite allés retrouver, dans le jardin d’hiver de l’Elysée, le président de la République et les dirigeants du Parti communiste, du parti Les Républicains, et des formations du camp macroniste, pour une rencontre à huis clos sans collaborateurs.Emmanuel Macron, qui avait enchaîné depuis vendredi les rencontres bilatérales avec ces forces politiques, ne va pas “construire un socle programmatique” mais veut leur proposer “un contrat de méthode”, explique son entourage.”Les lignes ont énormément bougé depuis cet été” quand les socialistes refusaient toute discussion sans l’ensemble des formations du Nouveau Front populaire, a-t-on ajouté.Cela repousse la nomination d’un nouveau Premier ministre.Michel Barnier présidera d’ailleurs un (dernier?) Conseil des ministres mercredi pour présenter le projet de “loi spéciale” sur le budget qui permettra notamment à l’Etat de lever l’impôt à partir du 1er janvier, dans l’attente d’un budget pour 2025. Ce texte, dont l’adoption ne fait guère de doute, sera examiné lundi à l’Assemblée.Pour l’heure, six jours après la censure de Michel Barnier, rien n’indique que cette réunion avec une trentaine de responsables et des visions aux antipodes puisse aboutir à une entente.  Pas question de participer “à un gouvernement +d’intérêt général+ avec LR ou des macronistes ou je ne sais qui”, a ainsi prévenu Marine Tondelier, assurant que sont parti n’était pas “naïf”.- Mélenchon hausse le ton -“Nous revendiquons très logiquement (…) un Premier ministre de gauche” qui soit “ouvert aux compromis”, a martelé Olivier Faure, réfutant la “sémantique” élyséenne d’une “plateforme programmatique” commune ou d’un “gouvernement d’intérêt général” avec les macroniste et la droite. Le PS refuse de participer à un exécutif dirigé par la droite ou dit “technique”.Si les socialistes, écologistes et communistes sont bien là, les Insoumis, leurs alliés au sein du Nouveau Front populaire, n’ont pas été invités.Le ton est monté entre les partenaires.”La politique de la chaise vide est une forme d’affaiblissement de la gauche”, a regretté le Premier secrétaire socialiste, assurant vouloir chercher une “solution” pour une “sortie de crise”.Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a lui appelé sur France 2 le reste du NFP “à ne pas céder aux sirènes et à la tentation du gouvernement national”. Et le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a mis en garde: “Qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous?”, a-t-il prévenu depuis Redon, en Bretagne, devant plusieurs médias dont l’AFP.Pour montrer leur bonne foi, les participants de gauche à la réunion de mardi disent vouloir un changement de cap politique, notamment sur les retraites.- “Conférence sociale” -A défaut d’une abrogation de la retraite à 64 ans, le communiste Fabien Roussel a suggéré sur franceinfo “une voie de passage”, à travers “une conférence sociale”, pour permettre à des “dizaines de milliers de salariés de partir en retraite comme s’il n’y avait pas eu cette réforme”.L’hypothèse d’un Premier ministre de gauche est jugée “pas crédible” par le chef des députés Droite républicaine Laurent Wauquiez, qui a assuré ses troupes que la rencontre élyséenne ne pourrait qu’être une occasion de parler de “la méthode pour obtenir une non-censure” et “en aucun cas” d’une “participation à un gouvernement ou sur un programme”.Non convié, le Rassemblement national de Marine Le Pen se félicite de voir Emmanuel Macron lui donner “la médaille de l’opposition”, a-t-elle lancé, fustigeant des “agapes pour se partager les postes”.La réunion de mardi à l’Elysée ne fait pas non plus l’unanimité chez les soutiens du président.”Il se trompe, ce n’est pas à lui de faire la majorité, c’est à son Premier ministre”, estime un compagnon de route.Parmi les favoris pour prendre la tête du gouvernement, François Bayrou s’est aussi montré sceptique, selon des sources au Modem, son parti. Et l’éventuelle arrivée à Matignon du centriste hérisse la gauche.Quant à l’ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve, “le président la République nous a assuré que cette option n’était pas sur la table”, a assuré Marine Tondelier sur LCI.sac-far-ama-fff/sde/bow

Uganda military court adjourns trial of opposition figureTue, 10 Dec 2024 13:29:14 GMT

A Ugandan military court on Tuesday adjourned the trial of abducted veteran opposition figure Kizza Besigye to next year after his lead lawyer was blocked from working in the country.Besigye was snatched last month from neighbouring Kenya while in Nairobi to attend a book launch by Kenyan opposition politician and lawyer Martha Karua, according to …

Uganda military court adjourns trial of opposition figureTue, 10 Dec 2024 13:29:14 GMT Read More »