‘Black Phone 2’ wins N. America box office

“Black Phone 2,” a horror sequel starring Ethan Hawke, captured the top spot at the North American box office with $26.5 million as spooky season shifts into high gear in the run-up to Halloween, industry estimates showed Sunday.The film from Universal and low-budget horror specialists Blumhouse has excellent critical and audience scores, said analyst David A. Gross of Franchise Entertainment Research.”This is an excellent opening for the second episode in a horror series,” Gross said.”Tron: Ares,” the latest installment in the Disney sci-fi franchise, followed up a disappointing debut with $11.1 million in its second week for second place in the United States and Canada, Exhibitor Relations reported.The action flick — which stars Jared Leto, Greta Lee and Evan Peters — tells of mankind’s first encounter with artificial intelligence in the real world. Experts and industry press said it cost $180 million to make.”Good Fortune,” comedian Aziz Ansari’s directorial debut, opened in third place at $6.2 million. The Lionsgate film — a body-swap comedy — stars Seth Rogen, Keanu Reeves and Ansari. Paul Thomas Anderson’s action thriller “One Battle After Another,” starring Leonardo DiCaprio and Sean Penn, ended the Friday to Sunday period in fourth place with $4 million.DiCaprio stars as a washed-up far-left revolutionary who is dragged back into action to help his daughter, while Penn plays his ruthless military nemesis. And “Roofman,” starring Channing Tatum in the real-life tale of a former soldier-turned-thief who breaks out of prison and finds himself hiding out in a toy store, finished in fifth place with $3.7 million. Rounding out the top 10 are:”Truth & Treason” ($2.7 million)”Gabby’s Dollhouse: The Movie” ($1.7 million) “The Conjuring: Last Rites” ($1.6 million)”After the Hunt” ($1.56 million)”Soul on Fire” and “Demon Slayer: Infinity Castle” (tied at $1.3 million)

Suspension de la réforme des retraites: “l’engagement sera tenu”, assure Roland Lescure

La promesse de suspension de la réforme des retraites faite par le Premier ministre Sébastien Lecornu lors de sa déclaration de politique générale sera “respectée”, a assuré dimanche aux Echos le ministre de l’Economie Roland Lescure. “J’entends la méfiance et les inquiétudes qui s’expriment. Mais je le dis avec toute la gravité du moment : faites-nous confiance, l’engagement sera tenu”, a indiqué Roland Lescure au quotidien économique.Membre du gouvernement d’Elisabeth Borne lorsque la réforme des retraites a été adopté, et lui-même favorable au texte à l’époque, Roland Lescure affirme aux Echos comprendre ses “collègues parlementaires de la majorité qui y tiennent”. Mais, ajoute-t-il, la suspension est “le prix du compromis”. Au coeur des négociations ayant permis à Sébastien Lecornu de se maintenir, la suspension de la réforme des retraites doit encore être mise en oeuvre. Le gouvernement a fait le choix de l’inscrire dans un amendement au projet de budget de la Sécurité sociale, mais certains craignent que cette voie lui permette de ne pas acter la suspension en cas d’enlisement des débats et de recours à des ordonnances pour faire passer le budget.Pour cette raison, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont chacun demandé samedi au gouvernement d’inscrire la suspension de la réforme des retraites dans le budget de la Sécu avant son examen.Dans un message sur X, la patronne du groupe RN à l’Assemblée a demandé au Premier ministre “une lettre rectificative” sur son projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) “pour garantir la viabilité juridique d’une suspension de la réforme des retraites”, avant l’examen en commission à l’Assemblée le 23 octobre.A l’instar de Marine Le Pen, le chef de file de LFI a relayé samedi un message sur X du constitutionnaliste Benjamin Morel en ce sens.Ce dernier estime que le gouvernement devrait modifier son texte initial, pour sécuriser la suspension annoncée de la réforme des retraites en cas de recours aux ordonnances.

Regain de violences à Gaza, le cessez-le-feu menacé

Israël a mené des frappes meurtrières dimanche dans la bande de Gaza en accusant le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui dément, de violation du cessez-le-feu, menacé par ce regain de violences.Au 10e jour de la trêve, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé une “violation du cessez-le-feu” et ordonné d’agir “avec force” contre les “terroristes” à Gaza. Son ministre de la Défense Israël Katz a averti que le Hamas paierait “un lourd tribut” pour les tirs contre ses soldats.Le Hamas a retourné l’accusation contre Israël, l’un de ses responsables Izzat Al-Rishq réaffirmant l’engagement du mouvement à respecter la trêve et accusant Israël “d’inventer des prétextes” pour reprendre son offensive à Gaza.Dans le centre de Gaza, à Bureij, des Palestiniens courent pour trouver un abri après des bombardements, selon des images de l’AFP. Un nuage de fumée s’élève au-dessus de bâtiments détruits.L’armée israélienne a indiqué avoir lancé en fin d’après-midi de nouvelles frappes dans le sud de Gaza “contre des cibles terroristes du Hamas”, “en réponse à la violation flagrante du cessez-le-feu”. Selon un journaliste de l’AFP sur place, des frappes ont ciblé Khan Younès.Plus tôt, les forces israéliennes ont mené des frappes et tiré à l’artillerie à Rafah (sud) et Beit Lahia (centre), en riposte à des attaques du Hamas, a affirmé un responsable militaire israélien.- 21 morts selon la Défense civile -A Rafah, “le Hamas a tiré sur nos troupes déployées derrière la ligne jaune” – la ligne de retrait de l’armée israélienne prévue par l’accord de cessez-le-feu –  selon ce responsable. A Beit Lahia, des combattants palestiniens ont été “éliminés lors d’une frappe précise” après avoir franchi la ligne jaune pour pénétrer dans des zones contrôlées par l’armée. La Défense civile, opérant sous l’autorité du Hamas, a fait état de 21 morts dans les raids israéliens à travers le territoire. Des blessés et des corps de victimes ont été transportés dans un hôpital de Deir al-Balah (centre), selon des images de l’AFP. La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a affirmé n’avoir “aucune connaissance d’incidents ou d’affrontements” dans la région de Rafah”. “Nous réaffirmons notre engagement total à mettre en œuvre tout ce qui a été convenu, en premier lieu le cessez-le-feu.” Selon un témoin, des combattants du Hamas avaient ciblé un groupe rival dans un secteur de Rafah, près duquel des chars israéliens sont déployés. “Il semble qu’il y ait eu des affrontements. L’armée de l’air israélienne a (ensuite) effectué deux frappes sur le site.”Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.Sous la pression du président américain Donald Trump, un cessez-le-feu est entré en vigueur le 10 octobre après deux ans de guerre destructrice à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023.En vertu de la première phase de l’accord basé sur un plan de M. Trump, le Hamas a remis le 13 octobre, en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens, 20 otages vivants qu’il détenait depuis le 7-Octobre et a rendu jusque-là 12 des 28 dépouilles d’otages toujours retenues à Gaza.- 13e corps d’otage retrouvé -L’armée “doit reprendre les combats à Gaza avec toute sa force” et “anéantir totalement le Hamas”, a dit Itamar Ben-Gvir, ministre de la Sécurité intérieure et figure de l’extrême droite, après les violences à Gaza.Sur le dossier des otages, le Hamas a annoncé avoir trouvé dimanche une 13e dépouille d’otage à Gaza, s’engageant “si les conditions le permettent” à la restituer plus tard à Israël. Mais il a averti que “toute escalade” israélienne “entraverait les opérations de récupération des corps”.Alors que l’armée israélienne contrôle tous les accès de Gaza, l’accord de cessez-le-feu prévoit l’afflux d’aide humanitaire pour la population palestinienne qui manque de tout.Mais Israël conditionne la réouverture du poste-frontière avec l’Egypte de Rafah, crucial pour l’entrée des aides, à la remise de tous les otages décédés.L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, est attendu au Moyen-Orient la semaine prochaine pour suivre l’application de l’accord de cessez-le-feu. Une étape ultérieure du plan Trump prévoit le désarmement du Hamas et l’amnistie ou l’exil de ses combattants et la poursuite du retrait israélien, des points qui restent sujets à discussion.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.L’offensive israélienne a fait 68.159 morts à Gaza et provoqué un désastre humanitaire, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.