Hong Kong: début des plaidoiries finales au procès de l’homme d’affaires Jimmy Lai

La justice hongkongaise a entamé lundi les plaidoiries dans le procès de l’homme d’affaires Jimmy Lai, militant prodémocratie, affirmant que le septuagénaire était apte à assister aux audiences, malgré une suspension la semaine dernière pour un problème cardiaque.Des pays occidentaux et organisations de défense des droits humains appellent à la libération du magnat des médias de 77 ans, fondateur du journal Apple Daily, qui avait dû fermer en raison de son soutien aux grandes manifestations prodémocratie de 2019 à Hong Kong, parfois violentes.Jimmy Lai, de nationalité britannique, est jugé depuis décembre 2023 pour collusion avec des forces étrangères et encourt l’emprisonnement à vie. Il est également accusé d’avoir écrit des textes séditieux dans son journal.Il s’est présenté devant les magistrats vêtu d’une chemise blanche et d’un coupe-vent clair, et a pu écouter les débats grâce à un casque audio. Il a même souri et salué ses soutiens dans le prétoire, ainsi que les membres de sa famille.Lundi, les procureurs ont affirmé que Jimmy Lai avait “l’intention inébranlable de solliciter des sanctions, blocus ou autres activités hostiles” contre la Chine et Hong Kong, citant ses “nombreuses relations à l’étranger”.Le procureur Anthony Chau a mentionné les voyages de Jimmy Lai aux Etats-Unis en 2019, notamment une rencontre avec le vice-président américain de l’époque, Mike Pence.Le magnat a déjà reconnu à son procès avoir demandé à M. Pence de “soutenir” le mouvement prodémocratie à Hong Kong, mais sans l’appeler à agir.Il a nié avoir appelé à des sanctions contre la Chine et Hong Kong dans leur ensemble, et a déclaré qu’il n’avait jamais préconisé le séparatisme ni la violence.Selon le procureur Anthony Chau, le ministère public devrait prendre deux jours pour présenter leurs conclusions finales.Le septuagénaire est incarcéré depuis fin 2020 et se trouverait à l’isolement, ce qui suscite des inquiétudes pour sa santé.Outre le délit de collusion, qui pourrait lui valoir une peine d’emprisonnement à perpétuité, Jimmy Lai est également accusé de “publication séditieuse” pour 161 articles, dont des éditoriaux signés de son nom.Pékin a imposé la même année à l’ancienne colonie britannique – rétrocédée à la Chine en 1997 – une loi sur la sécurité nationale réprimant les dissidents à la suite des manifestations de 2019.M. Chau a déclaré lundi que M. Lai s’était vu prescrire des médicaments et portait un appareil de surveillance cardiaque, qui lui avait été remis vendredi.Il “ne s’est plaint ni de son état cardiaque ni de son état de santé général et est apte à comparaître devant la cour”, a-t-il précisé.  – “Le sauver” -La juge Esther Toh a également lu une note rédigée par un médecin-chef indiquant que Jimmy Lai était “physiquement et mentalement apte à comparaître” devant la justice.Vendredi, l’avocat de la défense Robert Pang avait déclaré à la cour que M. Lai avait souffert de “palpitations” cardiaques et eu l’impression de “s’évanouir”.Le gouvernement de Hong Kong a pour sa part déclaré le même jour dans un communiqué que “les soins médicaux” qui lui sont prodigués “pendant sa détention sont adéquats et complets”.”Le monde surveille la manière avec laquelle Hong Kong traite ses journalistes”, a lancé le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) jeudi. “La détention prolongée de Jimmy Lai détruit non seulement la réputation ancienne de Hong Kong en tant que société libre et ouverte, mais aussi en tant que centre d’affaires”, a déclaré la directrice régionale du CPJ, Beh Lih Yi.Le président américain Donald Trump a pour sa part affirmé jeudi à Fox News avoir mentionné l’affaire Jimmy Lai auprès du numéro un chinois Xi Jinping. “Je vais faire tout ce que je peux pour le sauver”, a promis M. Trump, selon cette station de radio.Le gouvernement de Hong Kong a, lui, “fermement (…) rejeté” mercredi “les remarques calomnieuses formulées par des forces extérieures” quant au procès.Le parquet affirme qu’il a exercé une influence aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et à Taïwan, à travers des “relations politiques”. Apple Daily a été contraint de fermer en 2021 après des descentes de police et l’arrestation de ses rédacteurs en chef.

Hong Kong: début des plaidoiries finales au procès de l’homme d’affaires Jimmy Lai

La justice hongkongaise a entamé lundi les plaidoiries dans le procès de l’homme d’affaires Jimmy Lai, militant prodémocratie, affirmant que le septuagénaire était apte à assister aux audiences, malgré une suspension la semaine dernière pour un problème cardiaque.Des pays occidentaux et organisations de défense des droits humains appellent à la libération du magnat des médias de 77 ans, fondateur du journal Apple Daily, qui avait dû fermer en raison de son soutien aux grandes manifestations prodémocratie de 2019 à Hong Kong, parfois violentes.Jimmy Lai, de nationalité britannique, est jugé depuis décembre 2023 pour collusion avec des forces étrangères et encourt l’emprisonnement à vie. Il est également accusé d’avoir écrit des textes séditieux dans son journal.Il s’est présenté devant les magistrats vêtu d’une chemise blanche et d’un coupe-vent clair, et a pu écouter les débats grâce à un casque audio. Il a même souri et salué ses soutiens dans le prétoire, ainsi que les membres de sa famille.Lundi, les procureurs ont affirmé que Jimmy Lai avait “l’intention inébranlable de solliciter des sanctions, blocus ou autres activités hostiles” contre la Chine et Hong Kong, citant ses “nombreuses relations à l’étranger”.Le procureur Anthony Chau a mentionné les voyages de Jimmy Lai aux Etats-Unis en 2019, notamment une rencontre avec le vice-président américain de l’époque, Mike Pence.Le magnat a déjà reconnu à son procès avoir demandé à M. Pence de “soutenir” le mouvement prodémocratie à Hong Kong, mais sans l’appeler à agir.Il a nié avoir appelé à des sanctions contre la Chine et Hong Kong dans leur ensemble, et a déclaré qu’il n’avait jamais préconisé le séparatisme ni la violence.Selon le procureur Anthony Chau, le ministère public devrait prendre deux jours pour présenter leurs conclusions finales.Le septuagénaire est incarcéré depuis fin 2020 et se trouverait à l’isolement, ce qui suscite des inquiétudes pour sa santé.Outre le délit de collusion, qui pourrait lui valoir une peine d’emprisonnement à perpétuité, Jimmy Lai est également accusé de “publication séditieuse” pour 161 articles, dont des éditoriaux signés de son nom.Pékin a imposé la même année à l’ancienne colonie britannique – rétrocédée à la Chine en 1997 – une loi sur la sécurité nationale réprimant les dissidents à la suite des manifestations de 2019.M. Chau a déclaré lundi que M. Lai s’était vu prescrire des médicaments et portait un appareil de surveillance cardiaque, qui lui avait été remis vendredi.Il “ne s’est plaint ni de son état cardiaque ni de son état de santé général et est apte à comparaître devant la cour”, a-t-il précisé.  – “Le sauver” -La juge Esther Toh a également lu une note rédigée par un médecin-chef indiquant que Jimmy Lai était “physiquement et mentalement apte à comparaître” devant la justice.Vendredi, l’avocat de la défense Robert Pang avait déclaré à la cour que M. Lai avait souffert de “palpitations” cardiaques et eu l’impression de “s’évanouir”.Le gouvernement de Hong Kong a pour sa part déclaré le même jour dans un communiqué que “les soins médicaux” qui lui sont prodigués “pendant sa détention sont adéquats et complets”.”Le monde surveille la manière avec laquelle Hong Kong traite ses journalistes”, a lancé le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) jeudi. “La détention prolongée de Jimmy Lai détruit non seulement la réputation ancienne de Hong Kong en tant que société libre et ouverte, mais aussi en tant que centre d’affaires”, a déclaré la directrice régionale du CPJ, Beh Lih Yi.Le président américain Donald Trump a pour sa part affirmé jeudi à Fox News avoir mentionné l’affaire Jimmy Lai auprès du numéro un chinois Xi Jinping. “Je vais faire tout ce que je peux pour le sauver”, a promis M. Trump, selon cette station de radio.Le gouvernement de Hong Kong a, lui, “fermement (…) rejeté” mercredi “les remarques calomnieuses formulées par des forces extérieures” quant au procès.Le parquet affirme qu’il a exercé une influence aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et à Taïwan, à travers des “relations politiques”. Apple Daily a été contraint de fermer en 2021 après des descentes de police et l’arrestation de ses rédacteurs en chef.

Lutte sans répit contre les incendies en Espagne et au Portugal, déjà six morts

Des milliers de pompiers, appuyés par des militaires, des hélicoptères et des avions prêtés par les pays voisins mènent toujours lundi une lutte inlassable contre les flammes qui dévorent l’ouest de l’Espagne et le Portugal et qui ont tué six personnes dans la péninsule.Seule petite note d’espoir: la vague de chaleur, carburant des incendies, touche à sa fin après plus de deux semaines de températures extrêmes, selon l’Agence météorologique espagnole (Aemet).”Nous avons actuellement 23 incendies actifs de niveau 2″ sur 4, ce qui désigne des feux représentant une menace grave et directe pour la population, a résumé lundi matin à la télévision publique TVE Virginia Barcones, directrice générale de la Protection civile et des Urgences en Espagne.Ces dernières heures, un pompier est mort en Espagne, et un autre au Portugal, faisant grimper le bilan à quatre décès dans le premier pays et deux dans le second.Les incendies qui frappent l’Espagne sont entrés dans une phase plus intense depuis le 10 août et se concentrent dans les régions de la Galice (nord-ouest), de Castille-et-León (nord-ouest) et d’Extrémadure (ouest).Ils ont entraîné l’évacuation de milliers de personnes et des dizaines de milliers d’hectares ont été dévastés.- Visible depuis l’espace -“Nous espérons que la météo du jour commence à être enfin moins défavorable, et qu’au lieu d’empêcher d’éteindre les incendies, elle commence à accorder un peu de répit”, a souligne lundi Virginia Barcones.Selon l’Aemet, lundi sera le “dernier jour” de la vague de chaleur qui a duré deux semaines et fait grimper les températures jusqu’à 45ºC dans certaines régions du sud du pays et 40ºC dans de nombreux autres endroits.Des moyens aériens de France, d’Italie, de Slovaquie et des Pays-Bas sont venus en renfort en Espagne, tandis que le Portugal a reçu un soutien aérien de la Suède et du Maroc.”C’est une situation très difficile, très compliquée”, a expliqué à TVE la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, évoquant la “virulence” et l'”ampleur” des incendies, ainsi que la fumée, visible depuis l’espace qui complique “les interventions par voie aérienne”. – Deux accidents -En Espagne, un pompier est mort dans la nuit de dimanche à lundi lorsque son véhicule, chargé d’eau, s’est renversé dans la province de León, a informé le gouvernement de Castille-et-León sur le réseau social X. Le véhicule faisait partie d’un convoi qui quittait les lieux de l’incendie pour se reposer en empruntant une piste forestière très pentue et a fini par tomber dans un ravin. Deux autres jeunes hommes, volontaires, sont morts en Castille-et-León en combattant les flammes, et auparavant, un employé roumain d’un haras du nord de Madrid avait trouvé la mort en tentant de protéger les chevaux du feu.Au Portugal également, un pompier est décédé dimanche dans un accident de la route qui a fait deux blessés graves parmi ses collègues, a indiqué le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa.Il s’agit du deuxième décès dû aux incendies dans le pays, après celui d’un ancien maire luttant contre les flammes vendredi à Guarda, dans l’est du pays.Le Portugal combat principalement un grand incendie près d’Arganil, dans le centre du pays, où sont mobilisés la moitié des 2.000 pompiers sur le terrain à l’heure actuelle.Ces derniers jours, plus de 70.000 hectares ont brûlé rien qu’en Espagne, et plus de 157.000 depuis le début de l’année, selon le Système Européen d’Information sur les Incendies de Forêt (EFFIS), des chiffres qui ne cessent d’augmenter.La situation s’est en revanche nettement améliorée dans le Balkans,où la baisse de températures et l’arrivée de la pluie ont aidé les secours à éteindre ou contrôler des dizaines d’incendies, qui avaient fait deux morts depuis une semaine.En Turquie également, deux importants incendies sont désormais sous contrôle, selon les autorités, dont l’un, avait entraîné dans la nuit de samedi à dimanche l’évacuation de centaines de personnes de sept villages de la province touristique de Çanakkale, au nord-ouest du pays.

Lutte sans répit contre les incendies en Espagne et au Portugal, déjà six morts

Des milliers de pompiers, appuyés par des militaires, des hélicoptères et des avions prêtés par les pays voisins mènent toujours lundi une lutte inlassable contre les flammes qui dévorent l’ouest de l’Espagne et le Portugal et qui ont tué six personnes dans la péninsule.Seule petite note d’espoir: la vague de chaleur, carburant des incendies, touche à sa fin après plus de deux semaines de températures extrêmes, selon l’Agence météorologique espagnole (Aemet).”Nous avons actuellement 23 incendies actifs de niveau 2″ sur 4, ce qui désigne des feux représentant une menace grave et directe pour la population, a résumé lundi matin à la télévision publique TVE Virginia Barcones, directrice générale de la Protection civile et des Urgences en Espagne.Ces dernières heures, un pompier est mort en Espagne, et un autre au Portugal, faisant grimper le bilan à quatre décès dans le premier pays et deux dans le second.Les incendies qui frappent l’Espagne sont entrés dans une phase plus intense depuis le 10 août et se concentrent dans les régions de la Galice (nord-ouest), de Castille-et-León (nord-ouest) et d’Extrémadure (ouest).Ils ont entraîné l’évacuation de milliers de personnes et des dizaines de milliers d’hectares ont été dévastés.- Visible depuis l’espace -“Nous espérons que la météo du jour commence à être enfin moins défavorable, et qu’au lieu d’empêcher d’éteindre les incendies, elle commence à accorder un peu de répit”, a souligne lundi Virginia Barcones.Selon l’Aemet, lundi sera le “dernier jour” de la vague de chaleur qui a duré deux semaines et fait grimper les températures jusqu’à 45ºC dans certaines régions du sud du pays et 40ºC dans de nombreux autres endroits.Des moyens aériens de France, d’Italie, de Slovaquie et des Pays-Bas sont venus en renfort en Espagne, tandis que le Portugal a reçu un soutien aérien de la Suède et du Maroc.”C’est une situation très difficile, très compliquée”, a expliqué à TVE la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, évoquant la “virulence” et l'”ampleur” des incendies, ainsi que la fumée, visible depuis l’espace qui complique “les interventions par voie aérienne”. – Deux accidents -En Espagne, un pompier est mort dans la nuit de dimanche à lundi lorsque son véhicule, chargé d’eau, s’est renversé dans la province de León, a informé le gouvernement de Castille-et-León sur le réseau social X. Le véhicule faisait partie d’un convoi qui quittait les lieux de l’incendie pour se reposer en empruntant une piste forestière très pentue et a fini par tomber dans un ravin. Deux autres jeunes hommes, volontaires, sont morts en Castille-et-León en combattant les flammes, et auparavant, un employé roumain d’un haras du nord de Madrid avait trouvé la mort en tentant de protéger les chevaux du feu.Au Portugal également, un pompier est décédé dimanche dans un accident de la route qui a fait deux blessés graves parmi ses collègues, a indiqué le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa.Il s’agit du deuxième décès dû aux incendies dans le pays, après celui d’un ancien maire luttant contre les flammes vendredi à Guarda, dans l’est du pays.Le Portugal combat principalement un grand incendie près d’Arganil, dans le centre du pays, où sont mobilisés la moitié des 2.000 pompiers sur le terrain à l’heure actuelle.Ces derniers jours, plus de 70.000 hectares ont brûlé rien qu’en Espagne, et plus de 157.000 depuis le début de l’année, selon le Système Européen d’Information sur les Incendies de Forêt (EFFIS), des chiffres qui ne cessent d’augmenter.La situation s’est en revanche nettement améliorée dans le Balkans,où la baisse de températures et l’arrivée de la pluie ont aidé les secours à éteindre ou contrôler des dizaines d’incendies, qui avaient fait deux morts depuis une semaine.En Turquie également, deux importants incendies sont désormais sous contrôle, selon les autorités, dont l’un, avait entraîné dans la nuit de samedi à dimanche l’évacuation de centaines de personnes de sept villages de la province touristique de Çanakkale, au nord-ouest du pays.

Lutte sans répit contre les incendies en Espagne et au Portugal, déjà six morts

Des milliers de pompiers, appuyés par des militaires, des hélicoptères et des avions prêtés par les pays voisins mènent toujours lundi une lutte inlassable contre les flammes qui dévorent l’ouest de l’Espagne et le Portugal et qui ont tué six personnes dans la péninsule.Seule petite note d’espoir: la vague de chaleur, carburant des incendies, touche à sa fin après plus de deux semaines de températures extrêmes, selon l’Agence météorologique espagnole (Aemet).”Nous avons actuellement 23 incendies actifs de niveau 2″ sur 4, ce qui désigne des feux représentant une menace grave et directe pour la population, a résumé lundi matin à la télévision publique TVE Virginia Barcones, directrice générale de la Protection civile et des Urgences en Espagne.Ces dernières heures, un pompier est mort en Espagne, et un autre au Portugal, faisant grimper le bilan à quatre décès dans le premier pays et deux dans le second.Les incendies qui frappent l’Espagne sont entrés dans une phase plus intense depuis le 10 août et se concentrent dans les régions de la Galice (nord-ouest), de Castille-et-León (nord-ouest) et d’Extrémadure (ouest).Ils ont entraîné l’évacuation de milliers de personnes et des dizaines de milliers d’hectares ont été dévastés.- Visible depuis l’espace -“Nous espérons que la météo du jour commence à être enfin moins défavorable, et qu’au lieu d’empêcher d’éteindre les incendies, elle commence à accorder un peu de répit”, a souligne lundi Virginia Barcones.Selon l’Aemet, lundi sera le “dernier jour” de la vague de chaleur qui a duré deux semaines et fait grimper les températures jusqu’à 45ºC dans certaines régions du sud du pays et 40ºC dans de nombreux autres endroits.Des moyens aériens de France, d’Italie, de Slovaquie et des Pays-Bas sont venus en renfort en Espagne, tandis que le Portugal a reçu un soutien aérien de la Suède et du Maroc.”C’est une situation très difficile, très compliquée”, a expliqué à TVE la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, évoquant la “virulence” et l'”ampleur” des incendies, ainsi que la fumée, visible depuis l’espace qui complique “les interventions par voie aérienne”. – Deux accidents -En Espagne, un pompier est mort dans la nuit de dimanche à lundi lorsque son véhicule, chargé d’eau, s’est renversé dans la province de León, a informé le gouvernement de Castille-et-León sur le réseau social X. Le véhicule faisait partie d’un convoi qui quittait les lieux de l’incendie pour se reposer en empruntant une piste forestière très pentue et a fini par tomber dans un ravin. Deux autres jeunes hommes, volontaires, sont morts en Castille-et-León en combattant les flammes, et auparavant, un employé roumain d’un haras du nord de Madrid avait trouvé la mort en tentant de protéger les chevaux du feu.Au Portugal également, un pompier est décédé dimanche dans un accident de la route qui a fait deux blessés graves parmi ses collègues, a indiqué le président de la République, Marcelo Rebelo de Sousa.Il s’agit du deuxième décès dû aux incendies dans le pays, après celui d’un ancien maire luttant contre les flammes vendredi à Guarda, dans l’est du pays.Le Portugal combat principalement un grand incendie près d’Arganil, dans le centre du pays, où sont mobilisés la moitié des 2.000 pompiers sur le terrain à l’heure actuelle.Ces derniers jours, plus de 70.000 hectares ont brûlé rien qu’en Espagne, et plus de 157.000 depuis le début de l’année, selon le Système Européen d’Information sur les Incendies de Forêt (EFFIS), des chiffres qui ne cessent d’augmenter.La situation s’est en revanche nettement améliorée dans le Balkans,où la baisse de températures et l’arrivée de la pluie ont aidé les secours à éteindre ou contrôler des dizaines d’incendies, qui avaient fait deux morts depuis une semaine.En Turquie également, deux importants incendies sont désormais sous contrôle, selon les autorités, dont l’un, avait entraîné dans la nuit de samedi à dimanche l’évacuation de centaines de personnes de sept villages de la province touristique de Çanakkale, au nord-ouest du pays.

Watchdog demands I. Coast probe journalist’s handover to BeninMon, 18 Aug 2025 10:14:57 GMT

Reporters Without Borders on Monday urged Ivory Coast to launch an investigation into the “manifestly illegal extradition” of a refugee journalist from Benin critical of his home country’s president.The press freedom watchdog, known by its French acronym RSF, called the circumstances of Hugues Comlan Sossoukpe’s arrest “murky”, and raised the possibility that the Ivorian authorities …

Watchdog demands I. Coast probe journalist’s handover to BeninMon, 18 Aug 2025 10:14:57 GMT Read More »

Myanmar junta sets December 28 poll date despite raging civil war

Myanmar’s junta said Monday that long-promised elections will start on December 28, despite a raging civil war that has put much of the country out of its control, and international monitors slating the poll as a charade.Myanmar has been consumed by conflict since the military deposed the government of democratic leader Aung San Suu Kyi in 2021, making unsubstantiated allegations of electoral fraud.Swathes of the country are beyond military control — administered by a myriad of pro-democracy guerrillas and powerful ethnic armed organisations which have pledged to block polls in their enclaves.Analysts say the election will likely see junta chief Min Aung Hlaing maintain his power over any new government — either as president, military leader or some new office where he will consolidate control.”I think this election is only being held to give power to military dictators until the world ends,” said one Myanmar citizen in the western state of Rakhine.”I don’t think the election will hold any significance for the people,” added the 63-year-old, declining to be named for security reasons.Myanmar’s civil war has killed thousands, left more than half the nation in poverty, and more than 3.5 million people living displaced.The junta has touted elections as a way to end the conflict and offered cash rewards to opposition fighters willing to lay down their arms ahead of the vote.”We want stability back in the country,” said one displaced woman in the central city of Mandalay. “If the country will be made more stable and peaceful because of the election, we want to participate.”Suu Kyi remains jailed and many opposition lawmakers ousted by the coup are boycotting the polls, which a UN expert has branded a “fraud” designed to rebrand continuing military rule.”These elections are not a process of ending the political crisis in Myanmar, but placing a fake democratic veneer over continued repressive rule,” said independent analyst David Scott Mathieson.”All the supposedly credible moving parts” including party registrations, updated election laws and constituency announcements “are all simply special effects in an elaborate but squalid sham”, he added.- ‘Security constraints’ -Myanmar’s Union Election Commission said in a statement that the first votes will be cast on December 28 and “dates for the subsequent phases will be announced later”.Conflict monitors predict the period will see an uptick in violence and unrest as the military seeks to expand the scope of the vote and opposition groups lash back.Last month, the junta introduced new laws dictating prison sentences of up to 10 years for critics or protesters of the election.The legislation also outlawed damaging ballot papers and polling stations, as well as the intimidation or harm of voters, candidates and election workers — with a maximum punishment of 20 years in prison.Min Aung Hlaing is currently ruling Myanmar as acting president, also serving as the chief of the armed forces which has ruled the country for most of its post-independence history.Analysts predict the vote may split the factions opposing him, as they weigh whether to participate.Myanmar’s disparate opposition fighters initially struggled to make headway against the junta, before a combined offensive starting in late 2023 won a series of nationwide territorial victories.In response the junta has waged a withering campaign of air strikes and enacted conscription, swelling its ranks with thousands of new troops and clawing back some key settlements in recent weeks.A census held last year as preparation for the election estimated it failed to collect data from 19 million of the country’s 51 million people, according to provisional findings.The results cited “significant security constraints” as one reason for the shortfall — giving a sign of how limited the reach of the election may be amid the civil war.

Côte d’Ivoire: RSF demande une enquête sur l’extradition d’un journaliste béninois réfugié

Reporters sans Frontières a demandé lundi l’ouverture d’une “enquête officielle” en Côte d’Ivoire après l’arrestation début juillet à Abidjan d’un journaliste béninois réfugié politique au Togo et son extradition vers Cotonou, où il est désormais incarcéré et poursuivi notamment pour apologie du terrorisme.Hugues Comlan Sossoukpè, directeur de publication du journal en ligne Olofofo et critique du pouvoir béninois, avait été interpellé le 10 juillet par les autorités ivoiriennes et extradé au Bénin après avoir été invité par Abidjan à participer à un salon de l’innovation numérique. Il avait le statut de réfugié politique au Togo.Dans un communiqué, RSF affirme que des “policiers béninois dépêchés en Côte d’Ivoire ont pu, sous le regard passif, voire avec la complicité, de leurs homologues ivoiriens, appréhender puis escorter le journaliste réfugié Hugues Comlan Sossoukpè jusqu’à l’avion pour le ramener au Bénin, sans avoir obtenu l’autorisation des autorités judiciaires locales”.”Il est impératif que les autorités ivoiriennes diligentent une enquête indépendante et transparente pour faire toute la lumière sur ce qui relève de graves négligences, voire de complicités actives”, poursuit Arnaud Froger, responsable du bureau investigation de RSF qui évoque “un enlèvement” et appelle à la libération “sans délai” du journaliste.Le 23 juillet, le porte-parole du gouvernement ivoirien Amadou Coulibaly avait assuré à l’AFP que cette extradition n’avait rien d’illégale.”Les autorités ignoraient son statut de réfugié politique. Nous avons simplement exécuté un mandat au nom de la coopération judiciaire avec le Bénin” a-t-il ajouté. Interrogé par RSF, il a affirmé “n’avoir rien appris de nouveau”, sur cette affaire. M. Sossoukpè, réfugié politique au Togo depuis 2019, est désormais incarcéré à Ouidah, dans le sud du Bénin, pour “harcèlement par le biais d’un système informatique, rébellion et apologie du terrorisme”.