Agriculture: la loi Duplomb-Menonville entrevoit le bout du tunnel parlementaire, sans éteindre la controverse

La loi agricole Duplomb-Menonville, qui a tant fait couler d’encre ces dernières semaines pour sa mesure de réintroduction dérogatoire d’un pesticide de type néonicotinoïde, est en voie d’adoption définitive au Parlement mardi.Initiée par les sénateurs Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (UDI, centre), la proposition de loi est présentée comme l’une des réponses à la colère des agriculteurs de l’hiver 2024, et comme une manière de “lever les contraintes” à l’exercice de leur métier.Le texte est notamment réclamé par la FNSEA, syndicat agricole leader, et ses alliés des Jeunes agriculteurs. A l’inverse, la Confédération paysanne, troisième syndicat agricole, dénonce une “loi mortifère au service du libre-échange”.Un rassemblement à démarré à la mi-journée près de l’Assemblée nationale, réunissant des militants d’associations, des agriculteurs et des responsables politiques opposés à la loi, brandissant des banderoles. “Non, le monde agricole ne soutient pas la loi Duplomb” a dit Thomas Gibert, porte-parole de la Confédération paysanne au mégaphone.La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard (LR), loue une loi “équilibrée” et “crucial(e)”, quand sa collègue Agnès Pannier-Runacher (Transition écologique) regrette d’avoir “perdu” sur la mesure la plus commentée: la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes.”Tous les députés qui voteront pour la loi Duplomb voteront pour l’empoisonnement de vos enfants et la destruction de la biodiversité”, a tancé mardi sur X la présidente des Ecologistes Marine Tondelier, tandis que le groupe écologiste a tenu à l’Assemblée nationale une conférence de presse avec des médecins et parents d’enfants atteints de cancer.Interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe jusqu’en 2033, ses effets chez l’humain sont source de préoccupations, même si les risques restent incertains, faute d’études d’ampleur.”L’autorité européenne de sécurité des aliments a toujours maintenu l’utilisation de cette molécule d’un point de vue scientifique”, fait valoir le député macroniste Jean-Luc Fugit.Ce produit est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n’avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”.Dans sa version issue d’un compromis entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire (CMP), le texte prévoit une réintroduction sans instaurer de délai. Avec toutefois une clause de réexamen par le conseil de surveillance, trois ans après, puis annuelle, pour vérifier que les critères d’autorisation sont toujours remplis.- Recours constitutionnels prévus -“Cela concernera au maximum 1,7% des surfaces agricoles, et encore, si toutes les filières demandeuses avaient la dérogation”, estime le rapporteur à l’Assemblée Julien Dive (LR).”Ça revient à une autorisation ad vitam aeternam. Le conseil de surveillance sera un comité Théodule, opaque, sans aucune incidence”, s’insurge au contraire la présidente LFI de la commission des Affaires économiques, Aurélie Trouvé, dont le groupe défendra une motion de rejet préalable au texte, en fin d’après-midi après la séance des questions au gouvernement.La gauche et les écologistes auront du mal à empêcher l’adoption définitive mardi, sauf accident de participation. Une grande partie de la coalition gouvernementale (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) et l’alliance RN-UDR devraient le soutenir, selon des sources internes aux groupes.Et si certains parlementaires centristes devraient voter contre ou s’abstenir, leurs groupes devraient s’appuyer sur des gains obtenus en CMP par rapport à la version sénatoriale pour appeler à voter pour. Notamment le retrait d’une mesure controversée questionnant l’indépendance de l’agence sanitaire Anses.La proposition de loi prévoit également des mesures pour faciliter le stockage de l’eau pour l’irrigation, dans un contexte de raréfaction liée au dérèglement climatique. Mais elles sont fortement critiquées par la gauche, qui dénonce une “maladaptation”, tout comme celles prévoyant de faciliter l’agrandissement ou la création de bâtiments d’élevage intensif.Anticipant une potentielle adoption définitive, insoumis, écologistes et socialistes planchent sur des recours au Conseil constitutionnel, estimant pour certains que la loi contrevient aux principes de précaution et de non-régression environnementale.

Some Europeans still travel to Iran, ignoring dire warnings

Brushing aside increasingly urgent official warnings to stay clear of Iran, some European tourists still head to the Islamic Republic, which is accused by Western governments of practicing “hostage diplomacy”.Lennart Monterlos, an 18-year-old French-German national who disappeared while biking across the country on a tour from Europe to Asia last month, is the latest possible target of unwarranted Iranian arrests.The French foreign ministry called the case “worrying”, and government minister Laurent Saint-Martin, whose portfolio includes French nationals living abroad, said “Iran pursues a deliberate policy of taking Western hostages”.The minister did not say whether Monterlos had indeed been arrested by the Iranian authorities, who are believed currently to hold around 20 European nationals.The French foreign ministry’s list of French or French-Iranian nationals registered to be in Iran either as residents or visitors has about 1,000 names, but the real number is likely higher, given that there is no obligation to check in with the consulate.Ingrid, who is in her 50s and asked for her last name to be withheld, said she had been to Iran three times already without notifying the foreign ministry.”I was aware of the ministry’s travel warnings but I didn’t pay attention,” she told AFP, saying she did not believe her “profile” exposed her to arrest.- ‘I don’t care’ -She said she always has a valid visa on her trips, told the Iranian authorities where she would stay and wore a headscarf, in line with Iran’s strict dress code for women.She was always under heavy surveillance in Iran, she said, “but I don’t care”.Aymeric, a 25-year-old Frenchman who also declined to have his last name published, has a “special affinity” with Iran because one of his best friends is from there. In 2023, he went cycling there for a month.”I wasn’t worried, although I knew that French people were being held in Iran,” he told AFP.Aymeric says he took some precautions, using his mobile phone and his camera as little as possible, staying off social media, making no comment on politics and avoiding striking up friendships with women.Since, however, he has come to see it as “very naive” to assume he could avoid all dangers.”At the end of the day, it is not just about how you yourself behave,” he said.Francois-Henri Deserable, a French writer, said he visited Iran in late 2022 “to bear witness to what was going on out there” during protests following the death in custody of Mahsa Amini, an Iranian Kurd detained for an alleged breach of the dress code for women.”I think it would be reckless to take such risks just to take selfies in the Persepolis ruins,” he said.Jean-Francois Rial, CEO of travel company Voyageurs du Monde, said it stopped sending clients to Iran “months or even years ago”, adding it would be “irresponsible” to organise trips there.Most people still visiting Iran did so “on their own initiative” and were “uncontrollable”, Rial said.In stark contrast to current risks of arrest, Iran is widely considered an attractive destination when it comes to personal safety, including for women and solo travellers, and interactions with ordinary Iranians are mostly friendly.”The hospitality is extraordinary, there’ll always be someone to take care of you,” said Aymeric, adding that this could create the impression “that there’s nothing to fear” when travelling in Iran.That sentiment is shared by Ingrid.”I feel safer in any big Iranian city than in Paris,” she said.

Energie: “des filières entières vont licencier” en cas de moratoire sur les renouvelables, selon Ferracci

Des “filières entières vont licencier” si un moratoire sur le financement des énergies renouvelables devait être décidé, car il y a beaucoup d’emplois industriels associés à l’éolien et au photovoltaïque, a souligné mardi le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci sur CNews et Europe 1.”Un moratoire sur les énergies renouvelables, ce serait d’abord un moratoire sur l’emploi. Ça veut dire plein de projets d’investissement qui vont s’arrêter, ça veut dire des filières entières qui vont licencier”, a déclaré le ministre.Ses propos interviennent le jour où le Sénat doit examiner la proposition de loi du sénateur Les Républicains Daniel Gremillet (Vosges) qui divise le camp macroniste et la droite depuis que le patron des Républicains Bruno Retailleau, membre du gouvernement, a plaidé pour la fin des “subventions publiques” pour l’éolien et le photovoltaique.”Je note qu’il (Bruno Retailleau, NDLR) a défendu les éoliennes par le passé lorsqu’il était président du conseil général de Vendée”, a relevé M. Ferracci.Évoquant les usines de Cherbourg, Saint-Nazaire, ou du Havre où sont fabriquées ou assemblées des pâles et composants d’éoliennes, le ministre a fait valoir les “8.000 emplois” de la seule filière des éoliennes en mer.”Si on étend cela à toutes les énergies renouvelables, le photovoltaïque, ce sont des dizaines de milliers d’emplois, a-t-il ajouté.Sans jamais prononcer le mot de climat, le ministre a souhaité la fin de la “guerre de religion” entre nucléaire et renouvelables. Il a notamment souligné l’enjeu de “souveraineté énergétique” de l’éolien et du photovoltaïque.”Aujourd’hui, nous avons besoin d’électrifier nos usages pour moins dépendre du gaz et du pétrole: 60% de notre consommation énergétique, c’est du gaz et du pétrole importé, c’est 70 milliards d’euros de déficit sur notre balance commerciale et c’est une dépendance vis-à-vis de la Russie” notamment, a-t-il fait valoir.”Certaines énergies renouvelables, l’éolien terrestre en particulier, sont aussi compétitifs — autour de 70 euros du megawattheure pour le coût de production — que le nucléaire existant”, a-t-il ajouté. “Le sujet c’est électricité décarbonée contre énergie fossile. Moi, ce que je veux, c’est qu’on sorte de la dépendance au gaz et au pétrole que nous importons”, a-t-il dit.Devant les sénateurs l’après-midi, le ministre a par ailleurs rappelé l'”ambition claire du gouvernement” de publier le décret de la programmation pluriannuelle de l’énergie, très attendu des acteurs de l’énergie, “avant la fin de l’été”, sans attendre la 2e lecture de la proposition de loi Gremillet à l’Assemblée nationale.”C’est indispensable pour donner de la visibilité aux porteurs de projets, indispensable pour lancer les appels d’offres pour l’éolien en mer (…), indispensable pour que nos industriels investissent, que nos territoires planifient”, a justifié le ministre. La 2e lecture de la proposition de loi Gremillet à l’Assemblée nationale devrait avoir lieu les 22 et 23 septembre, ce qui permet d’envisager une adoption définitive de la proposition de loi autour de la mi-octobre, selon plusieurs parlementaires.Or le Sénat et son président Gérard Larcher ont plaidé ces derniers jours pour que le gouvernement attende la fin des débats parlementaires pour publier le décret. Le ministre a assuré que cette “programmation serait aménagée par rapport à celle qui a été mise en consultation en mars 2025 pour tenir compte des débats parlementaires et des votes”. 

Energie: “des filières entières vont licencier” en cas de moratoire sur les renouvelables, selon Ferracci

Des “filières entières vont licencier” si un moratoire sur le financement des énergies renouvelables devait être décidé, car il y a beaucoup d’emplois industriels associés à l’éolien et au photovoltaïque, a souligné mardi le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci sur CNews et Europe 1.”Un moratoire sur les énergies renouvelables, ce serait d’abord un moratoire sur l’emploi. Ça veut dire plein de projets d’investissement qui vont s’arrêter, ça veut dire des filières entières qui vont licencier”, a déclaré le ministre.Ses propos interviennent le jour où le Sénat doit examiner la proposition de loi du sénateur Les Républicains Daniel Gremillet (Vosges) qui divise le camp macroniste et la droite depuis que le patron des Républicains Bruno Retailleau, membre du gouvernement, a plaidé pour la fin des “subventions publiques” pour l’éolien et le photovoltaique.”Je note qu’il (Bruno Retailleau, NDLR) a défendu les éoliennes par le passé lorsqu’il était président du conseil général de Vendée”, a relevé M. Ferracci.Évoquant les usines de Cherbourg, Saint-Nazaire, ou du Havre où sont fabriquées ou assemblées des pâles et composants d’éoliennes, le ministre a fait valoir les “8.000 emplois” de la seule filière des éoliennes en mer.”Si on étend cela à toutes les énergies renouvelables, le photovoltaïque, ce sont des dizaines de milliers d’emplois, a-t-il ajouté.Sans jamais prononcer le mot de climat, le ministre a souhaité la fin de la “guerre de religion” entre nucléaire et renouvelables. Il a notamment souligné l’enjeu de “souveraineté énergétique” de l’éolien et du photovoltaïque.”Aujourd’hui, nous avons besoin d’électrifier nos usages pour moins dépendre du gaz et du pétrole: 60% de notre consommation énergétique, c’est du gaz et du pétrole importé, c’est 70 milliards d’euros de déficit sur notre balance commerciale et c’est une dépendance vis-à-vis de la Russie” notamment, a-t-il fait valoir.”Certaines énergies renouvelables, l’éolien terrestre en particulier, sont aussi compétitifs — autour de 70 euros du megawattheure pour le coût de production — que le nucléaire existant”, a-t-il ajouté. “Le sujet c’est électricité décarbonée contre énergie fossile. Moi, ce que je veux, c’est qu’on sorte de la dépendance au gaz et au pétrole que nous importons”, a-t-il dit.Devant les sénateurs l’après-midi, le ministre a par ailleurs rappelé l'”ambition claire du gouvernement” de publier le décret de la programmation pluriannuelle de l’énergie, très attendu des acteurs de l’énergie, “avant la fin de l’été”, sans attendre la 2e lecture de la proposition de loi Gremillet à l’Assemblée nationale.”C’est indispensable pour donner de la visibilité aux porteurs de projets, indispensable pour lancer les appels d’offres pour l’éolien en mer (…), indispensable pour que nos industriels investissent, que nos territoires planifient”, a justifié le ministre. La 2e lecture de la proposition de loi Gremillet à l’Assemblée nationale devrait avoir lieu les 22 et 23 septembre, ce qui permet d’envisager une adoption définitive de la proposition de loi autour de la mi-octobre, selon plusieurs parlementaires.Or le Sénat et son président Gérard Larcher ont plaidé ces derniers jours pour que le gouvernement attende la fin des débats parlementaires pour publier le décret. Le ministre a assuré que cette “programmation serait aménagée par rapport à celle qui a été mise en consultation en mars 2025 pour tenir compte des débats parlementaires et des votes”. 

Wall Street dans l’attente de nouvelles annonces douanières

La Bourse de New York évolue sans grand entrain mardi, s’attendant à accueillir de nouvelles mesures douanières américaines, au lendemain d’une première vague visant une dizaine de pays.Vers 13H55 GMT, le Dow Jones reculait de 0,09%, l’indice Nasdaq avançait de 0,18% et l’indice élargi S&P 500 était proche de l’équilibre (+0,09%).Lundi, “le marché a tenté d’intégrer de manière préemptive ce qui pourrait avoir changé dans le régime des droits de douane”, a estimé auprès de l’AFP Art Hogan, analyste de B. Riley Wealth Management.En l’absence de nouvelles sur le front commercial, la place américaine reste sans grand mouvement mardi.Le président américain Donald Trump a promis lundi une surtaxe douanière d’au moins 25% à plusieurs pays, dont le Japon et la Corée du Sud, nouvelle étape dans son offensive bouleversant les échanges économiques internationaux.Le chef de l’Etat avait distillé pendant la journée, sur sa plateforme Truth Social, 14 lettres quasiment identiques envoyées à des pays essentiellement asiatiques. Alors que ces droits de douane devaient entrer en vigueur mercredi, M. Trump a repoussé leur échéance au 1er août, tout en estimant que cette nouvelle date butoir était “ferme, mais pas ferme à 100%”.Au global, “c’est beaucoup moins choquant que l’écart entre les attentes à l’approche du +jour de la libération+ (lorsque M. Trump a érigé son mur de surtaxes en avril, NDLR) et ce qui a été annoncé à ce moment-là”, a jugé M. Hogan.En conséquence, “la réaction du marché a été plus mathématique qu’émotionnelle”, a-t-il ajouté.”Oui, il y a de l’incertitude en ce moment (comme toujours), mais non, il n’y a pas de peur”, a écrit Patrick O’Hare, analyste de Briefing.com. Selon lui, la place américaine “craint toutefois que l’inflation ne se fige à des niveaux plus élevés, ce qui empêcherait la Réserve fédérale (Fed) d’abaisser ses taux”.Les acteurs de la finance s’attendent à ce que la banque centrale américaine laisse ses taux inchangés lors de sa prochaine réunion de juillet, selon l’outil de suivi de CME FedWatch. Une majorité anticipe toutefois que les taux devraient être abaissés lors de la réunion suivante, en septembre.Wall Street attend la publication mercredi du compte rendu (“minutes”) de la réunion de juin du comité de politique monétaire (FOMC) de la banque centrale américaine.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans se tendait à 4,42%, contre 4,38% la veille en clôture.Ailleurs à la cote, les valeurs du secteur de l’énergie solaire étaient sous pression après la signature, par le président Trump, d’un décret visant à supprimer les subventions accordées aux énergies renouvelables en raison de “distorsions de marché”. Sunrun plongeait de 8,82%, First Solar reculait de 3,51% et Enphase Energy perdait 4,06%.Le géant du commerce en ligne Amazon (-0,37% à 222,65 dollars) reculait au premier jour de son “Prime Day”, une opération promotionnelle annuelle s’étalant cette année sur quatre jours.Le spécialiste des véhicules électriques Tesla (+1,47% à 298,23 dollars) reprenait un peu d’air après sa chute de la veille, provoquée par le lancement d’un nouveau parti politique par Elon Musk, patron du groupe et ancien allié de M. Trump.

La Grèce saisie par une vague de chaleur, l’Acropole d’Athènes ferme partiellement

La Grèce connaît une vague de chaleur qualifiée de “canicule” par des météorologues, poussant les autorités à fermer mardi l’Acropole d’Athènes aux heures les plus chaudes de la journée.Avec des températures maximales enregistrées de 40°C dans le centre dans l’après-midi, ce pays méditerranéen, coutumier des températures élevées en été, a également interdit le travail en extérieur de 12h00 à 17h00 (09h00 à 14h00 GMT) dans de nombreuses régions.Les touristes, nombreux dans la capitale grecque à un moment où la saison bat son plein, ne peuvent pas visiter le Parthénon et autres chefs-d’œuvre antiques au sommet de l’Acropole entre 13h00 et 17h00 (10h00 à 14h00 GMT), a annoncé le ministère de la Culture.- Jusqu’à 41°C -Les services météorologiques nationaux EMY ont prévenu que les températures pourraient grimper dans la journée à 41°C localement dans l’est et dans le Péloponnèse (sud).A Athènes, le thermomètre affichait 37°C vers 16h00 (13h00 GMT), selon l’EMY, avec des pointes souvent plus élevées encore dans le centre-ville très bétonné.Face au risque “extrêmement élevé” d’incendies, la Protection civile grecque a en outre placé en état d’alerte pour mercredi une grande partie de la région autour d’Athènes, l’Attique, du centre et du Péloponnèse (sud).Cette vague de chaleur a été qualifiée de “canicule” par plusieurs météorologues, même si les températures actuelles ne sont pas exceptionnelles en Grèce. Elle devrait marquer le pas dès jeudi avec des températures dans la capitale grecque qui devraient redescendre à 30-31°C.La suspension du travail en extérieur concerne notamment “les chantiers de construction et de travaux publics, les zones de réparation navale” dans plusieurs régions dont la seconde ville du pays, Thessalonique (nord), et des destinations touristiques comme les îles Ioniennes et une partie de Rhodes (sud-est), selon le ministère grec du Travail.- Livreurs -Les livreurs notamment de repas qui travaillent avec des “deux roues, à trottinettes ou en patins à roulettes” sont également concernés par cette mesure déjà en vigueur lundi et qui expose les contrevenants à une amende de 2.000 euros.Dans le centre d’Athènes, vendeurs de rue et serveurs poursuivaient leurs activités. “Il faut faire très attention en particulier à la mi-journée”, explique à l’AFP un coursier à vélo, Michalis Keskinidis, 43 ans.”Il faut boire beaucoup d’eau, des électrolytes et nous faisons des pauses quand nous pouvons pour respirer”, ajoute-t-il, casquette et lunettes pour se protéger du soleil.En Serbie voisine, le Service météorologique national (RMHZ) a également averti que les conditions météorologiques étaient extrêmement favorables aux incendies. Parallèlement, le RMHZ a également émis une alerte concernant des averses et des orages dans certaines parties de ce pays.Après la Slovaquie lundi, la Hongrie a connu mardi pour la deuxième journée consécutive des orages, accompagnés de vents violents, de pluies torrentielles et, par moments, de grêle qui ont fortement perturbé le trafic ferroviaire.En Croatie, mardi matin, la ville côtière de Split et ses environs ont été touchés par une tempête.Il y a quinze jours cette région des Balkans avait été été traversée par une vague de chaleur.- Record de visiteurs -L’Acropole d’Athènes avait déjà dû fermer ses portes à plusieurs reprises pendant les étés 2024 et 2023, notamment au cours d’un épisode caniculaire de deux semaines, inédit dans sa durée, en juillet 2023. Ce chef-d’oeuvre de la Grèce antique abrite principalement le Parthénon, le temple dédié à la déesse Athéna datant du Ve siècle avant notre ère et qui est classé au patrimoine mondial par l’Unesco.Le site a enregistré l’an dernier un nouveau record de visiteurs, avec quelque 4,5 millions, contre 3,9 millions en 2023, soit une hausse de 15,1% sur un an.Après avoir enregistré l’été 2024 le plus chaud, la Grèce a été depuis le début de l’actuelle période estivale plutôt épargnée par les canicules.Plusieurs feux de forêt s’y sont déjà produits, en particulier en Crète (sud) où des milliers de personnes ont été évacuées, notamment des vacanciers.Les habitants du sud et de l’ouest de l’Europe ont été confrontés fin juin à une vague de chaleur précoce, comme en France, en Belgique et aux Pays-Bas.La canicule a aussi frappé l’Italie, l’Espagne et le Portugal.

La Grèce saisie par une vague de chaleur, l’Acropole d’Athènes ferme partiellement

La Grèce connaît une vague de chaleur qualifiée de “canicule” par des météorologues, poussant les autorités à fermer mardi l’Acropole d’Athènes aux heures les plus chaudes de la journée.Avec des températures maximales enregistrées de 40°C dans le centre dans l’après-midi, ce pays méditerranéen, coutumier des températures élevées en été, a également interdit le travail en extérieur de 12h00 à 17h00 (09h00 à 14h00 GMT) dans de nombreuses régions.Les touristes, nombreux dans la capitale grecque à un moment où la saison bat son plein, ne peuvent pas visiter le Parthénon et autres chefs-d’œuvre antiques au sommet de l’Acropole entre 13h00 et 17h00 (10h00 à 14h00 GMT), a annoncé le ministère de la Culture.- Jusqu’à 41°C -Les services météorologiques nationaux EMY ont prévenu que les températures pourraient grimper dans la journée à 41°C localement dans l’est et dans le Péloponnèse (sud).A Athènes, le thermomètre affichait 37°C vers 16h00 (13h00 GMT), selon l’EMY, avec des pointes souvent plus élevées encore dans le centre-ville très bétonné.Face au risque “extrêmement élevé” d’incendies, la Protection civile grecque a en outre placé en état d’alerte pour mercredi une grande partie de la région autour d’Athènes, l’Attique, du centre et du Péloponnèse (sud).Cette vague de chaleur a été qualifiée de “canicule” par plusieurs météorologues, même si les températures actuelles ne sont pas exceptionnelles en Grèce. Elle devrait marquer le pas dès jeudi avec des températures dans la capitale grecque qui devraient redescendre à 30-31°C.La suspension du travail en extérieur concerne notamment “les chantiers de construction et de travaux publics, les zones de réparation navale” dans plusieurs régions dont la seconde ville du pays, Thessalonique (nord), et des destinations touristiques comme les îles Ioniennes et une partie de Rhodes (sud-est), selon le ministère grec du Travail.- Livreurs -Les livreurs notamment de repas qui travaillent avec des “deux roues, à trottinettes ou en patins à roulettes” sont également concernés par cette mesure déjà en vigueur lundi et qui expose les contrevenants à une amende de 2.000 euros.Dans le centre d’Athènes, vendeurs de rue et serveurs poursuivaient leurs activités. “Il faut faire très attention en particulier à la mi-journée”, explique à l’AFP un coursier à vélo, Michalis Keskinidis, 43 ans.”Il faut boire beaucoup d’eau, des électrolytes et nous faisons des pauses quand nous pouvons pour respirer”, ajoute-t-il, casquette et lunettes pour se protéger du soleil.En Serbie voisine, le Service météorologique national (RMHZ) a également averti que les conditions météorologiques étaient extrêmement favorables aux incendies. Parallèlement, le RMHZ a également émis une alerte concernant des averses et des orages dans certaines parties de ce pays.Après la Slovaquie lundi, la Hongrie a connu mardi pour la deuxième journée consécutive des orages, accompagnés de vents violents, de pluies torrentielles et, par moments, de grêle qui ont fortement perturbé le trafic ferroviaire.En Croatie, mardi matin, la ville côtière de Split et ses environs ont été touchés par une tempête.Il y a quinze jours cette région des Balkans avait été été traversée par une vague de chaleur.- Record de visiteurs -L’Acropole d’Athènes avait déjà dû fermer ses portes à plusieurs reprises pendant les étés 2024 et 2023, notamment au cours d’un épisode caniculaire de deux semaines, inédit dans sa durée, en juillet 2023. Ce chef-d’oeuvre de la Grèce antique abrite principalement le Parthénon, le temple dédié à la déesse Athéna datant du Ve siècle avant notre ère et qui est classé au patrimoine mondial par l’Unesco.Le site a enregistré l’an dernier un nouveau record de visiteurs, avec quelque 4,5 millions, contre 3,9 millions en 2023, soit une hausse de 15,1% sur un an.Après avoir enregistré l’été 2024 le plus chaud, la Grèce a été depuis le début de l’actuelle période estivale plutôt épargnée par les canicules.Plusieurs feux de forêt s’y sont déjà produits, en particulier en Crète (sud) où des milliers de personnes ont été évacuées, notamment des vacanciers.Les habitants du sud et de l’ouest de l’Europe ont été confrontés fin juin à une vague de chaleur précoce, comme en France, en Belgique et aux Pays-Bas.La canicule a aussi frappé l’Italie, l’Espagne et le Portugal.

La Grèce saisie par une vague de chaleur, l’Acropole d’Athènes ferme partiellement

La Grèce connaît une vague de chaleur qualifiée de “canicule” par des météorologues, poussant les autorités à fermer mardi l’Acropole d’Athènes aux heures les plus chaudes de la journée.Avec des températures maximales enregistrées de 40°C dans le centre dans l’après-midi, ce pays méditerranéen, coutumier des températures élevées en été, a également interdit le travail en extérieur de 12h00 à 17h00 (09h00 à 14h00 GMT) dans de nombreuses régions.Les touristes, nombreux dans la capitale grecque à un moment où la saison bat son plein, ne peuvent pas visiter le Parthénon et autres chefs-d’œuvre antiques au sommet de l’Acropole entre 13h00 et 17h00 (10h00 à 14h00 GMT), a annoncé le ministère de la Culture.- Jusqu’à 41°C -Les services météorologiques nationaux EMY ont prévenu que les températures pourraient grimper dans la journée à 41°C localement dans l’est et dans le Péloponnèse (sud).A Athènes, le thermomètre affichait 37°C vers 16h00 (13h00 GMT), selon l’EMY, avec des pointes souvent plus élevées encore dans le centre-ville très bétonné.Face au risque “extrêmement élevé” d’incendies, la Protection civile grecque a en outre placé en état d’alerte pour mercredi une grande partie de la région autour d’Athènes, l’Attique, du centre et du Péloponnèse (sud).Cette vague de chaleur a été qualifiée de “canicule” par plusieurs météorologues, même si les températures actuelles ne sont pas exceptionnelles en Grèce. Elle devrait marquer le pas dès jeudi avec des températures dans la capitale grecque qui devraient redescendre à 30-31°C.La suspension du travail en extérieur concerne notamment “les chantiers de construction et de travaux publics, les zones de réparation navale” dans plusieurs régions dont la seconde ville du pays, Thessalonique (nord), et des destinations touristiques comme les îles Ioniennes et une partie de Rhodes (sud-est), selon le ministère grec du Travail.- Livreurs -Les livreurs notamment de repas qui travaillent avec des “deux roues, à trottinettes ou en patins à roulettes” sont également concernés par cette mesure déjà en vigueur lundi et qui expose les contrevenants à une amende de 2.000 euros.Dans le centre d’Athènes, vendeurs de rue et serveurs poursuivaient leurs activités. “Il faut faire très attention en particulier à la mi-journée”, explique à l’AFP un coursier à vélo, Michalis Keskinidis, 43 ans.”Il faut boire beaucoup d’eau, des électrolytes et nous faisons des pauses quand nous pouvons pour respirer”, ajoute-t-il, casquette et lunettes pour se protéger du soleil.En Serbie voisine, le Service météorologique national (RMHZ) a également averti que les conditions météorologiques étaient extrêmement favorables aux incendies. Parallèlement, le RMHZ a également émis une alerte concernant des averses et des orages dans certaines parties de ce pays.Après la Slovaquie lundi, la Hongrie a connu mardi pour la deuxième journée consécutive des orages, accompagnés de vents violents, de pluies torrentielles et, par moments, de grêle qui ont fortement perturbé le trafic ferroviaire.En Croatie, mardi matin, la ville côtière de Split et ses environs ont été touchés par une tempête.Il y a quinze jours cette région des Balkans avait été été traversée par une vague de chaleur.- Record de visiteurs -L’Acropole d’Athènes avait déjà dû fermer ses portes à plusieurs reprises pendant les étés 2024 et 2023, notamment au cours d’un épisode caniculaire de deux semaines, inédit dans sa durée, en juillet 2023. Ce chef-d’oeuvre de la Grèce antique abrite principalement le Parthénon, le temple dédié à la déesse Athéna datant du Ve siècle avant notre ère et qui est classé au patrimoine mondial par l’Unesco.Le site a enregistré l’an dernier un nouveau record de visiteurs, avec quelque 4,5 millions, contre 3,9 millions en 2023, soit une hausse de 15,1% sur un an.Après avoir enregistré l’été 2024 le plus chaud, la Grèce a été depuis le début de l’actuelle période estivale plutôt épargnée par les canicules.Plusieurs feux de forêt s’y sont déjà produits, en particulier en Crète (sud) où des milliers de personnes ont été évacuées, notamment des vacanciers.Les habitants du sud et de l’ouest de l’Europe ont été confrontés fin juin à une vague de chaleur précoce, comme en France, en Belgique et aux Pays-Bas.La canicule a aussi frappé l’Italie, l’Espagne et le Portugal.