Bayrou se rendra lundi soir à Pau dont il entend rester maire

François Bayrou se rendra lundi soir à Pau, la ville des Pyrénées-Atlantiques dont il est le maire depuis 10 ans, pour présider le conseil municipal, avec l’idée de conserver son mandat en même temps que d’être Premier ministre.Le nouveau chef de gouvernement avait déjà conservé son mandat de maire quand il avait été brièvement ministre de la Justice du 17 mai au 21 juin 2017.Son intention est de conserver la mairie, selon une source gouvernementale. Il expliquera le sens de sa venue au début de la réunion.Avant le conseil municipal prévu à 19H, François Bayrou participera à distance à 18H00 au conseil interministériel de crise (CIC) sur Mayotte, dévasté par un cyclone meurtrier, qui sera présidé par Emmanuel Macron.Son premier adjoint à Pau, Jean-Louis Peres, a jugé lundi sur France Bleu “souhaitable” que François Bayrou conserve ce mandat local qui permet de “résoudre les questions que se posent les Français” avec “du très concret”. Aucun texte n’oblige un Premier ministre à démissionner de son mandat de maire. L’article 23 de la Constitution interdit seulement le cumul d’une fonction de ministre avec un mandat “parlementaire”.Ses prédécesseurs à Matignon Jean-Marc Ayrault, Jean Castex et Edouard Philippe avaient laissé leurs fauteuils de maire de Nantes, Prades et Le Havre à leurs suppléants.A l’inverse, Jacques Chirac était resté maire de Paris quand il avait été Premier ministre de 1986 à 1988.Il est prévu, selon le site de la ville de Pau, que François Bayrou “ouvre la séance (du conseil municipal) par sa chronique des actualités et échange avec les élus sur ces thèmes”, avant que l’exécutif local ne se penche sur 35 dossiers, dont celui du budget pour 2025.Les débats pourraient aussi porter sur le maintien ou pas de François Bayrou à la présidence de l’Agglomération de Pau, qui comprend 31 communes représentant plus de 160.000 habitants.Reste aussi à savoir si François Bayrou sera de nouveau candidat aux élections municipales en 2026.

Les socialistes restent sur leur “faim” après leur entretien avec Bayrou

Les dirigeants socialistes sont restés sur leur “faim” lors de leur entretien lundi midi avec le nouveau Premier ministre, François Bayrou, avec lequel ils ont “beaucoup parlé du pacte de non-censure” sans que cet échange ait été “conclusif”.”Nous sommes dans une opposition qui est elle-même ouverte aux compromis. Encore faut-il qu’un chemin soit ouvert. Et de ce point de vue, pour l’instant, nous sommes restés sur notre faim. Nous n’avons pas encore d’indications précises sur la façon dont le Premier ministre entend gouverner”, a affirmé le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, à l’issue de la rencontre.Il était accompagné par les chefs de groupes Boris Vallaud pour l’Assemblée nationale et Patrick Kanner pour le Sénat.”Ce n’était pas conclusif”, a-t-il ajouté, même si “nous avons beaucoup parlé de pacte de non-censure” proposé par la gauche, qui consisterait à ne pas censurer le gouvernement à condition que ce dernier n’utilise pas le 49.3 pour faire passer les textes sans vote. Mais “au stade où nous nous parlons, nous n’avons rien signé. Il n’y a pas d’accord de non-censure. Il y a pour l’instant des gens qui sont en discussion”. “Et nous, nous souhaitons comprendre quelles sont les conditions à partir desquelles nous pourrions considérer que ce gouvernement est dans une logique de dépassement de ce qu’a été le macronisme pendant sept ans”, a-t-il précisé.”Si c’était pour avoir la même politique, avec un Premier ministre qui a été un compagnon de route historique du président de la République, les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous le censurerions de la même façon”, a-t-il prévenu.En quête d’une solution viable pour faire passer un budget dans une Assemblée nationale sans majorité, François Bayrou a entamé lundi une consultation des groupes politique “par leur ordre d’importance” numérique dans cette chambre. 

L’Assemblée se penche lundi sur la loi spéciale, en l’absence de budget

Une roue de secours le temps de s’accorder sur un budget 2025: les députés s’apprêtent à adopter une loi spéciale autorisant l’exécutif à prélever l’impôt et à emprunter pour financer l’Etat et la Sécurité sociale, les sujets les plus clivants étant renvoyés après les fêtes. L’adoption du texte étudié dans l’hémicycle à partir de 16H00, ne fait guère de doute, aucun camp politique n’ayant intérêt à enrayer la machine de l’Etat.Une grande partie des députés souhaitait aussi que le texte permette d’indexer sur l’inflation le barème de l’impôt sur le revenu, afin d’éviter des hausses aux contribuables l’an prochain.Mais leurs amendements ont été déclarés irrecevables lundi par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Ensemble pour la République), qui les a jugés inconstitutionnels.Elle a notamment suivi un avis du Conseil d’Etat, selon qui ce texte n’était pas le véhicule adéquat pour cette indexation, qui ferait sortir la loi spéciale de son périmètre de reconduction des impôts existants.Auteur de l’un des amendements irrecevables, le président LFI de la commission des Finances, Eric Coquerel, a regretté qu’il ne soit pas “testé auprès du Conseil constitutionnel” après l’adoption de la loi, arguant qu’il n’y avait pas de précédent (en 1979, le gouvernement avait dû recourir à une forme de loi spéciale mais sans mesure d’indexation).En parallèle de cette querelle juridique se joue aussi une bataille politique sur les conséquences de la censure.Le groupe Rassemblement national a dénoncé “une volonté assumée de sanctionner les députés (…) d’avoir voté la censure”. Ceux qui l’ont votée “ne pouvaient pas ignorer les conséquences”, a estimé en retour la députée Horizons Agnès Firmin Le Bodo.- Le budget : premier test pour Bayrou -A défaut d’indexation “380.000 nouveaux foyers” pourraient se retrouver imposables in fine, selon le ministre du Budget démissionnaire Laurent Saint-Martin. Mais le tir pourrait être corrigé dans un véritable projet de budget 2025 ou dans un autre projet de loi en début d’année prochaine.En l’absence de ces amendements, les débats sur la loi spéciale devraient s’achever rapidement. Le Sénat examinera le texte mercredi.La présentation de ce texte, qui sera défendu au banc par le ministre du Budget démissionnaire, Laurent Saint-Martin, fait suite à la censure du gouvernement de Michel Barnier, après qu’il a engagé sa responsabilité sur le projet de budget de la Sécurité sociale le 9 décembre.Le nouveau Premier ministre, François Bayrou, s’active depuis sa nomination vendredi pour mettre sur pied un gouvernement, dont la mission première sera de faire adopter un budget pour 2025.Mais constatant que “l’adoption de la loi de finances initiale pour 2025 n’interviendra pas avant plusieurs mois”, le rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale, le centriste Charles de Courson et Eric Coquerel, ont écrit au nouveau Premier ministre, lui demandant que puissent entrer en vigueur rapidement des dispositions fiscales faisant “consensus” et ayant un caractère “urgent”.”C’est notamment le cas de la prorogation d’impôts et crédits d’impôts venant à expiration le 31 décembre, de l’exonération fiscale et sociale de pourboires (…), de l’indexation sur l’inflation du barème de l’impôt sur le revenu, de l’extension du prêt à taux zéro ou encore (de certaines) dispositions en faveur des agriculteurs”, énumèrent-ils.Ainsi demandent-ils qu’un projet de loi comportant ces mesures soit inscrit à l’ordre du jour de la séance publique “dès la reprise des travaux” à l’Assemblée nationale, le 13 janvier.

Stock markets retreat as China data disappoints

Major stock markets and oil prices retreated Monday after an unexpected slowdown in retail sales reinforced worries about China’s struggling economy.The dollar mostly rose as traders looked ahead to interest-rate decisions this week from the US Federal Reserve, Bank of Japan and Bank of England.Bitcoin hit a new record high at $106,493.43.”China remained the central focus for Asian markets in another show of economic weakness which sent markets lower,” noted Richard Hunter, head of markets at Interactive Investor.”The highlight of the week… will be the interest rate decision from the Fed on Wednesday.”Observers also tracked developments in Seoul after South Korean lawmakers impeached President Yoon Suk Yeol at the weekend in the wake of his short-lived declaration of martial law this month.Hong Kong and Shanghai indices closed lower after figures showed that Chinese retail sales grew 3.0 percent last month, much slower than October and well off the five-percent forecast.The figures highlighted the work China’s leaders had in store as they try to kickstart consumption and reignite the world’s number two economy.Officials unveiled new promises at the weekend to boost the battered property sector and tweak monitoring of equity markets.That came after investors were left unimpressed last week with Beijing’s pledge to introduce measures aimed at “lifting consumption vigorously” as part of a stimulus drive.- France downgrade -In Europe, the Paris stock market dropped after Moody’s downgraded France’s credit rating Saturday, following months of political crisis and the appointment of centrist Francois Bayrou as prime minister.European Central Bank chief Christine Lagarde on Monday said eurozone policymakers would keep lowering interest rates and warned that higher US tariffs under President-elect Donald Trump could hit growth in the bloc.The ECB cut rates again last week as inflation looked to be coming under control and the eurozone economy showed signs of weakness.The Fed is widely expected to cut interest rates again Wednesday but there are fears it will have to slow its pace of easing next year owing to sticky inflation and bets that Trump’s tax cuts and tariffs will reignite prices.On the corporate front, three spinoffs from French right-wing tycoon Vincent Bollore’s Vivendi media empire debuted on stock markets, with mixed results.Shares in the Canal+ television and film group tanked 15 percent in London.The other two spinoffs had a better start: Book publisher Louis Hachette soared 25 percent on the Euronext Growth in Paris while advertising agency Havas was up six percent in Amsterdam.Shares rose in the remaining Vivendi company, which stayed on the Paris stock exchange.Elsewhere, Britain’s centuries-old Royal Mail is set to pass into foreign ownership after the UK government approved the takeover of its parent company by Czech billionaire Daniel Kretinsky’s EP Group.The takeover of International Distribution Services is worth £3.6 billion ($4.5 billion). IDS shares climbed nearly one percent in late morning deals.- Key figures around 1115 GMT -Paris – CAC 40: DOWN 0.9 percent at 7,345.84 pointsFrankfurt – DAX: DOWN 0.4 percent at 20,329.16London – FTSE 100: DOWN 0.4 percent at 8,267.15Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 39,457.49 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.9 percent at 19,795.49 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,386.33 (close)New York – Dow: DOWN 0.2 percent at 43,828.06 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0490 from $1.0504 on FridayPound/dollar: UP at $1.2646 from $1.2622Dollar/yen: UP at 153.83 yen from 153.60 yen Euro/pound: DOWN at 82.94 pence from 83.19 penceWest Texas Intermediate: DOWN 1.2 percent at $70.45 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.0 percent at $73.77 per barrel

Rescuers race to France’s Mayotte as hundreds feared dead in cycloneMon, 16 Dec 2024 11:14:08 GMT

Rescuers raced against time Monday to reach survivors and supply urgent aid after a devastating cyclone ripped through the French Indian Ocean territory of Mayotte, destroying homes across the islands, with hundreds feared dead.Images from Mayotte, which like other French overseas territories is an integral part of France and ruled from Paris, showed scenes of …

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Jospin enjoint le PS de “rester dans l’opposition” mais de faire en sorte que Bayrou “dure”

L’ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin a recommandé lundi au PS, ainsi qu’aux écologistes et aux communistes de “rester dans l’opposition” mais de ne pas “se mettre dans une situation d’usage mécanique de la censure” pour que le gouvernement Bayrou “dure”.”Les socialistes, les communistes et les écologistes, considérant qu’ils n’avaient pas été appelés par le président à former le gouvernement, sont entrés dans l’opposition, ils sont dans l’opposition, il faut qu’ils y restent”, a expliqué Lionel Jospin, dont la parole est rare, à l’antenne de France Inter.Mais “en même temps, il faut qu’ils contribuent à ce que ce gouvernement, dont il ne partage pas les options, dure”, a-t-il complété.Pour ce faire, il a suggéré à la gauche non-LFI de ne pas aller vers “un maniement trop mécanique” de la menace de censure en cas d’utilisation par François Bayrou du 49.3 qui impose un texte à l’Assemblée sans vote.Rappelant ne pas être “un zélateur” de cet article de la Constitution, qu’il n’a pas utilisé pendant ses cinq ans à Matignon (1997-2002), Lionel Jospin a recommandé la “souplesse” face à une “situation complexe”.Il a même avancé que le 49.3 pouvait servir de “protection pour l’opposition” en l’empêchant de devenir “co-auteur” d’un texte qu’elle rejette et sur lequel un accord n’a pas pu être trouvé à l’Assemblée. En abandonnant cette menace systématique, la gauche pourrait, a-t-il espéré, “obtenir” des concessions de la part de François Bayrou. Il a évoqué “le partage de l’effort” pour réduire la dette, mais aussi l’éducation ou la santé.Et bien sûr, a-t-il détaillé, la question de la très controversée réforme des retraites qui a retardé l’âge de départ à 64 ans. “J’espère que François Bayrou aura la sagesse (…) de remettre l’ouvrage sur le métier”, a-t-il développé.”Mais il faut en même temps que ce gouvernement dure et que l’opposition utilise le temps qui va venir pour travailler elle-même à ses propositions et préparer l’alternance” en 2027, a-t-il insisté.