Trump admin axes safeguards against ‘forever chemicals’ in drinking water

President Donald Trump’s administration on Wednesday moved to scrap limits on several toxic “forever chemicals” in drinking water, reversing what had been hailed as a landmark public health victory.The Environmental Protection Agency said it would retain maximum contaminant levels for just two of the most notorious compounds from the so-called PFAS class of chemicals, while removing limits for four others known to cause harm.At least 158 million people across the United States have drinking water contaminated with per- and polyfluoroalkyl substances, which accumulate in the body and have been linked to cancers, birth defects, decreased fertility and behavioral disorders even at very low levels.The original rules, imposed by then president Joe Biden’s administration in April 2024, were celebrated as a long-overdue response to decades of industry deception and government inaction.But under the changes announced by EPA Administrator Lee Zeldin, the limits would now apply only to PFOA and PFOS — two legacy chemicals historically used in products such as nonstick Teflon pans, fabric protectors like 3M’s Scotchgard, and firefighting foams — while exempting newer-generation PFAS developed as replacements.The EPA would also extend the compliance deadline for these two chemicals from 2029 to 2031, and stop the agency from assessing cumulative risks from mixtures of PFAS chemicals.”We are on a path to uphold the agency’s nationwide standards to protect Americans from PFOA and PFOS in their water,” said Zeldin. “At the same time, we will work to provide common-sense flexibility in the form of additional time for compliance.”The move — part of a broader deregulatory push under Zeldin, who has recast his agency’s role as prioritizing the “unleashing” of American industry over environmental stewardship — was welcomed by water utilities but sharply criticized by advocacy groups.”This is a huge step backwards, and it’s really a betrayal of the promise this administration made to provide clean drinking water and clean air, and to make America healthy again,” Melanie Benesh of the nonprofit Environmental Working Group told AFP.”With a stroke of the pen, the EPA is making a mockery of the Trump administration’s promise to deliver clean water for Americans,” added Eric Olson and Anna Reade of the Natural Resources Defense Council.Benesh noted that the excluded chemicals were developed as substitutes, but the EPA’s own research has linked some of them — including GenX, which contaminated a swath of North Carolina’s water supply — to harm to the liver, kidneys, immune system, fetal development, and cancer.- Planet-wide contamination -PFAS earned the nickname “forever chemicals” because they can take millions of years to break down in the environment.First synthesized in the 1930s, PFAS contain carbon-fluorine bonds — the strongest in chemistry — giving them extraordinary heat resistance and liquid-repellent properties. Today, they blanket the planet, from the Tibetan Plateau to the ocean floor, and circulate in the blood of nearly every American.Internal documents cited by researchers show that manufacturers such as DuPont and 3M knew for decades about PFAS dangers yet worked to cloud the science and delay regulation.In recent years, companies have paid billions of dollars to settle lawsuits with water utilities and affected communities — even as next‑generation PFAS continue to appear in clothing, cookware, and cosmetics.Water systems will eventually have to install granular-activated carbon systems, but the newer-generation PFAS, which have shorter molecular chains, clog filters more quickly, raising operating costs.”This commonsense decision provides the additional time that water system managers need to identify affordable treatment technologies and make sure they are on a sustainable path to compliance,” said National Rural Water Association CEO Matthew Holmes, welcoming the delay.The rollback is likely to face legal challenges. Under the Safe Drinking Water Act, any change to existing standards must be equally or more protective of health.Activists are also calling on states — which are free to set stricter standards — to step in and fill the gap left by federal inaction.

Le “violeur de la Sambre” à nouveau entendu par la justice jeudi

Dino Scala, surnommé le “violeur de la Sambre”, déjà condamné à 20 ans de prison, sera entendu jeudi par la justice concernant une quinzaine d’affaires supplémentaires, a appris mercredi l’AFP auprès de son avocate, confirmant une information de RTL.Son avocate, Margaux Mathieu, avait réclamé en juillet 2024 qu’il soit entendu par la justice concernant une information judiciaire ouverte en mars 2023, dans laquelle Dino Scala “ne cesse d’être cité dans les médias comme étant le principal suspect”.Cette information judiciaire du parquet de Valenciennes (Nord) “est appelée à tort la nouvelle affaire Scala”, a de nouveau assuré mercredi Me Mathieu.”Si Dino Scala a commis des agressions très graves, qu’il a reconnues et pour lesquelles il a été condamné, il n’est pas acceptable qu’on lui impute des faits commis par d’autres”, pointe-t-elle.Elle dit craindre “des erreurs judiciaires qui bénéficieraient uniquement aux véritables agresseurs de ces 16 victimes, qui ne seraient alors jamais inquiétés”.Cette information judiciaire a été ouverte en mars 2023 pour une série de viols, tentatives de viols et agressions sexuelles sur 14 victimes, entre 1988 et 2009.La justice avait également dit en avril 2024 étudier deux nouveaux signalements par deux femmes disant avoir été agressées en 1987.Dino Scala, 64 ans, a été condamné en juillet 2022 aux assises du Nord à 20 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté des deux tiers, pour une série de 54 viols, tentatives de viols et agressions sexuelles ou tentatives d’agressions sexuelles.Poursuivi pour un total de 56 faits, il en avait reconnu 40 et en avait contesté 16.Ces faits ont été commis entre 1988 et 2018 près de son domicile, autour de la rivière Sambre, dans le nord de la France mais aussi en Belgique.Il avait lors de l’audience laconiquement présenté ses “excuses aux victimes”.Son procès n’avait pas permis de lever entièrement le mystère autour de cet ouvrier bien inséré, marié, père de famille, entraîneur d’un club de football, mais à la personnalité caractérisée selon un expert psychiatre par un “abîme” entre face sociale et face cachée.

La France reste la première terre d’investissements étrangers en Europe mais faiblit

La France a gardé en 2024 la première place européenne des investissements étrangers pour la sixième année consécutive, mais souffre des mesures décidées avant l’arrivée de Donald Trump pour renforcer l’attractivité des Etats-Unis, a dévoilé le cabinet de conseil EY mercredi.Avec 1.025 projets d’investissements annoncés par les entreprises étrangères l’an dernier, la France demeure devant le Royaume-Uni qui a attiré 853 annonces de projets d’investissements, et l’Allemagne qui en a enregistré 608, détaille EY dans son baromètre  “baromètre de l’attractivité de la France 2025”.La France affiche malgré sa sixième médaille d’or son plus faible nombre de projets annoncés depuis 2020 et le plus bas nombre d’emplois à la clé de ces projets depuis 2017 (29.000 emplois).Le trio de tête affiche dans son ensemble un net recul du nombre d’investissements annoncés, de l’ordre de 13 à 17%, tout comme les 45 pays européens étudiés par EY.Le baromètre “s’inscrit dans un contexte de contraction assez significative de l’investissement en Europe et d’augmentation de l’attractivité des Etats-Unis pour les entreprises internationales”, relève auprès de l’AFP Marc Lhermitte, associé au cabinet EY.Les nouveaux projets d’investissements ont progressé de 20% sur un an en zone Amérique du nord, écrit EY en se basant sur des données de la Cnuced (Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement), en raison principalement de la percée américaine, là où ils ont baissé de 5% en Europe.- Droits de douane -L’évolution américaine tient davantage à la présidence de Joe Biden qu’à celle de Donald Trump selon EY, l’ex-président américain ayant mis en place des incitations importantes pour les industriels prévoyant de développer des projets d’avenir aux Etats-Unis, à travers notamment l’Inflation Reduction Act (IRA), remis en cause par Donald Trump.Ce dernier mène aussi une bataille pour attirer les entreprises internationales sur son sol avec l’arme des droits de douane, estimant que celles-ci seront incitées à venir produire aux Etats-Unis afin d’éviter d’avoir à payer des surtaxes douanières.Les entreprises américaines investissent en parallèle moins en Europe, et cela s’observe sur les emplois: “en 2021, les entreprises américaines en Europe généraient 113.000 emplois, en 2024 c’est 58.000” met en avant Marc Lhermitte, soit une réduction de moitié.Le baromètre EY précède le sommet Choose France, organisé lundi par l’Elysée au château de Versailles et à l’occasion duquel de nombreuses entreprises étrangères invitées doivent annoncer de nouveaux projets d’investissements.Le gouvernement français, qui tient cette année la huitième édition de ce sommet, se base régulièrement sur le baromètre EY pour justifier sa position de terre d’investissements, favorisée selon lui par les réformes engagées notamment sur la fiscalité et le droit du travail. Ce classement ne montre toutefois qu’une partie de la réalité de l’attractivité, en se focalisant sur le nombre de décisions d’investissements annoncées et pas sur les montants investis ni les projets effectivement menés à terme.  – Extensions de sites -Le baromètre montre par ailleurs un succès mitigé en matière d’emplois créés: la France est troisième avec 29.000 emplois, contre 38.196 au Royaume-Uni et 34.603 en Espagne. La France se singularise aussi en Europe par une grande majorité d’annonces qui concernent des extensions de sites déjà existants plutôt que des projets d’implantations nouvelles. “On rallume la lumière dans un certain nombre d’usines plutôt qu’on ne met en place de nouvelles implantations spectaculaires comme on le fait en Espagne, en Pologne, ou en Allemagne ces dernières années”, résume Marc Lhermitte.Pour les projets industriels, cheval de bataille des pays occidentaux ces dernières années qui tentent de reprendre la main sur les emplois et les savoirs faire longtemps négligés, les nouvelles implantations ne représentent que 15% du total des investissements dans l’industrie. Et les projets industriels ne donnent lieu qu’à 33 emplois en moyenne par site, montre le baromètre, à la dixième place européenne.Malgré ses réformes, la France souffre encore du coût de sa main d’oeuvre et de son instabilité politique, selon un sondage mené par EY auprès de 200 investisseurs internationaux en mars. Elle profite en revanche du niveau de son innovation et de la qualité de sa main d’oeuvre.”Un projet d’investissement sur cinq qui se dirige vers l’Europe atterrit en France”, s’est tout de même félicité mercredi le cabinet du ministre délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin, jugeant que “la stratégie de réindustrialisation (…) fonctionne”.

Crypto industry praises Trump, calls for market clarity

The start of President Donald Trump’s term earned rave reviews at the world’s leading crypto conference Wednesday, but top industry lawyers said digital platforms wanted regulatory clarity while the Republicans control Congress.”Across the board, it’s been a very encouraging three months,” said Lewis Cohen, a lawyer specializing in digital assets with the New York firm Cahill Gordon & Reindel.Cohen was speaking at Consensus, the world’s longest-running crypto conference, hosted this year in Canada’s largest city, Toronto.Trump’s son Eric, who is promoting his own crypto business, is expected to address the conference on Thursday amid increasing questions about potential conflict of interest with his father in the White House.Eric Trump is deeply involved in the crypto industry through direct business ventures, notably as a co-founder and executive at American Bitcoin, as well as through family-backed projects like World Liberty Financial and the $TRUMP meme coin.The digital currency saw a spike in value when it announced that its top holders would be invited to a dinner with the president, set to take place on May 22 at the Trump National Golf Club near Washington.US crypto investors were major supporters of Trump’s presidential campaign, contributing millions of dollars toward his victory in hopes of ending the deep skepticism of the previous Democratic administration toward digital currencies.Conference participants did not conceal their lingering contempt for Joe Biden’s presidency.Annemarie Tierney of Liquid Advisors, a regulatory expert who previously worked at the Securities and Exchange Commission (SEC), said that Trump’s return to the White House offered “a chance to reset the relationship” between the industry and Washington.Biden’s administration had implemented restrictions on banks holding cryptocurrencies and allowed former SEC chairman Gary Gensler to pursue aggressive enforcement.Trump’s pro-crypto SEC chair Paul Atkins has dropped cases against major platforms like Coinbase and Kraken initiated under Biden. “This is one of the most important things the SEC has done…I never thought I would see this,” Tierney said.- ‘Rules of the road’ -Cryptocurrency critics warn that digital assets function primarily as speculative investments with questionable real-world utility that could cause massive damage if the market crashes.But believers see digital assets as a financial revolution that reduces dependence on centralized authorities and an alternative to traditional banking systems.Some say crypto’s success at the grassroots level would be stamped out by regulation that would give massive financial institutions free rein to dominate the sector.But for Connor Spelliscy, who heads the non-profit Decentralization Research Center, crypto platforms would benefit from fast regulatory action.”It’s so important that we establish some rules of the road for the industry before potentially the House switches,” he said, referencing a widely-held view that Democrats, currently the minority party in the House and Senate, are more hostile toward crypto.Congress is considering two cryptocurrency bills. The so-called stablecoin bill, which aims to regulate digital coins whose value is tied to the dollar, is seen as less contentious.But it’s being held up by Democrats who are furious over Trump’s increasing holdings in the sector while in office.The second, thornier bill, aims to create a regulatory framework for the entire digital assets market — like a regulated stock market for cryptocurrencies.”This administration needs to put these rules in writing,” Tierney said. “We need to build a framework that’s regulatorily solid.”

Avec sa victoire, “l’Albanie a choisi les étoiles” se félicite Rama l’Européen

Il est un peu après 19h mercredi quand Edi Rama arrive sur la place centrale de Tirana, casquette sur la tête, pour célébrer une victoire “historique” et lancer un 4e mandat qui sera celui, promet-il, de l’entrée de l’Albanie dans l’UE.Sa formation, le parti socialiste, a recueilli plus de 52% des voix, aux élections législatives de dimanche, selon les résultats officiels publiés mardi à minuit. La victoire la plus large jamais remportée par Edi Rama. Alors il savoure, au milieu de quelques centaines de partisans, sono à fond et dizaines de drapeaux albanais et européens, cette “chance de changer l’avenir”.Les applaudissements rythment le discours du Premier ministre, se faisant un peu plus forts quand il parle de l’Europe ou évoque sa famille.”Entre la lumière des étoiles de l’Europe et l’obscurité du gouffre, l’Albanie a choisi les étoiles” lance ce géant de plus de deux mètres aux éternelles baskets, qui s’apprête à accueillir les dizaines de dirigeants de la Communauté politique européenne (CEP), qui réunit les 27 pays de l’UE et une vingtaine d’autres Etats.”Le temps est venu pour nous, sur cette place Skanderbeg (héros national pour avoir résisté à l’empire ottoman au XVe siècle, ndlr) de demander aux Albanais de nous confier l’opportunité historique de l’unification avec l’Europe et de la séparation irrévocable avec l’Asie”, ajoute M. Rama, dont le verbe fleuri fait souvent les délices des sommets internationaux. “L’Europe tout entière viendra et descendra sur cette place” dans les prochains jours, ajoute-t-il, à deux jours de l’ouverture du sommet qui doit réunir tous les dirigeants du continent, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le turc Recep Tayyip Erdogan ou encore le président français Emmanuel Macron. Une réunion de famille prévue de longue date et qui tombe au lendemain d’une possible reprise des négociations directes entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, trois ans après le début de la guerre en Ukraine.”L’Albanie des trois prochains jours sera, au vrai sens du terme, le centre de l’Europe”, se réjouit Rama.Passant sur la place quelques minutes avant le meeting, Valer Pinderi, la quarantaine, se réjouit d’un possible avenir européen et espère que son pays apportera “son immense tolérance, notamment religieuse” dans un monde nouveau. “J’espère que nous apporterons quelque chose de précieux à l’Europe. Et que l’Europe nous apportera quelque chose en échange”. – Manifestation -Depuis des semaines, le Premier ministre de ce pays de 2,8 millions d’habitants, longtemps sous le joug d’une des pires dictatures au monde et qui peine à lutter contre l’émigration de sa jeunesse, fait campagne sur une promesse : arrimer l’Albanie, pays le plus europhile des Balkans, à l’UE, d’ici 2030.Les négociations se sont ouvertes en 2022, et les défis sont encore grands, notamment la poursuite de la lutte contre le crime organisé et la corruption. L’opposition accuse d’ailleurs régulièrement Rama de liens avec le crime organisé. Un de ses proches, le maire de Tirana, est en détention depuis des semaines, soupçonné de corruption. Plusieurs hauts-fonctionnaires dont des ministres de son gouvernement son également en détention provisoires pour des faits similaires. Du côté de la droite, son ennemi historique, Sali Berisha, premier président non communiste d’Albanie, est ‘persona non grata’ aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne depuis 2021 en raison de son implication présumée dans le crime organisé et la corruption.Défait dans les urnes, il a laissé entendre mercredi qu’il ne baisserait pas la tête si facilement. “Les élections ont été truquées” a-t-il dit lors d’une conférence de presse, appelant à une manifestation vendredi à 18h, en plein sommet.Pas de quoi inquiéter Edi Rama, qui le promet, désormais en Albanie, “le soleil se lève à l’ouest”

Gaza rescuers say 80 killed in Israeli strikes amid hostage release talks

Gaza rescuers said at least 80 people were killed in Israeli bombardment across the Palestinian territory on Wednesday, as Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu spoke to US envoy Steve Witkoff about the release of hostages.Negotiations for the release of the captives held in Gaza have been ongoing, with the latest talks taking place in the Qatari capital Doha, where US President Donald Trump was visiting on Wednesday.Netanyahu’s office said the premier had discussed with Witkoff and his negotiating team “the issue of the hostages and the missing”.Witkoff later said Trump had “a really productive conversation” with the Qatari emir about a Gaza deal, adding that “we are moving along and we have a good plan together”.Fighting meanwhile raged in Gaza, where civil defence official Mohammed al-Mughayyir told AFP 80 people had been killed by Israeli bombardment since dawn, including 59 in the north.AFP footage from the aftermath of a strike in Jabalia, northern Gaza, showed mounds of rubble and twisted metal from collapsed buildings. Palestinians, including young children, picked through the debris in search of belongings.Footage of mourners in northern Gaza showed women in tears as they kneeled next to bodies wrapped in bloodstained white shrouds.”It’s a nine-month-old baby. What did he do?” one of them cried out.Hasan Moqbel, a Palestinian who lost relatives, told AFP: “Those who don’t die from air strikes die from hunger, and those who don’t die from hunger die from lack of medicine.”Israel’s military on Wednesday urged residents in part of a Gaza City neighbourhood to evacuate, warning that its forces would “attack the area with intense force”.- ‘Unjustifiable’ -From the occupied West Bank, Palestinian president Mahmud Abbas said Wednesday he favoured a “ceasefire at any price” in Gaza, accusing Netanyahu of wanting to continue the war “for his own reasons”.In a letter addressed to Netanyahu and sent to Trump and Witkoff, 67 former hostages held by Hamas in Gaza urged for a “negotiated deal” for the return of all the captives still held there.”The majority of Israeli society wants the hostages home — even at the cost of halting military operations,” the letter said.Mohammad Awad, an emergency doctor in northern Gaza’s Indonesian Hospital, told AFP that supply shortages meant his department could not properly handle the flow of wounded and that “the bodies of the martyrs are lying on the ground in the hospital corridors”.”There are not enough beds, no medicine, and no means for surgical or medical treatment, which leaves doctors unable to save many of the injured who are dying due to lack of care”, he said.Israel imposed an aid blockade on the Gaza Strip on March 2 after talks to prolong a January 19 ceasefire broke down.The resulting shortages of food and medicine have aggravated an already dire situation in the Palestinian territory, although Israel has dismissed UN warnings that a potential famine looms.Germany’s Chancellor Friedrich Merz on Wednesday urged all sides to avert a famine in Gaza, while Italian Prime Minister Giorgia Meloni said the humanitarian situation in Gaza was “ever more dramatic and unjustifiable”.UN Secretary General Antonio Guterres called for a ceasefire and “unimpeded humanitarian access” to the territory.A US-led initiative for aid distribution under Israeli military security drew international criticism as it appears to sideline the United Nations and existing aid organisations, and would overhaul current humanitarian structures in Gaza.- ‘Full force’ -Medical charity Medecins Sans Frontieres said the plan would make “aid conditional on forced displacement”, adding that Israel was creating “conditions for the eradication of Palestinian lives in Gaza”.Israel resumed major operations across Gaza on March 18, with officials later talking of retaining a long-term presence in the Palestinian territory.Following a short pause in air strikes during the release of US-Israeli hostage Edan Alexander on Monday, Israel resumed its pounding of Gaza.Netanyahu said on Monday that the military would enter Gaza “with full force” in the coming days.He added that his government was working to find countries willing to take in Gaza’s population.The Israeli government approved plans to expand the offensive earlier this month, and spoke of the “conquest” of Gaza.Of the 251 hostages taken during Hamas’s October 2023 attack, 57 remain in Gaza, including 34 the military says are dead.The attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 52,928 people in Gaza, mostly civilians, according to figures from the territory’s Hamas-run health ministry, which the United Nations considers reliable.

Au moins 80 morts dans des raids israéliens à Gaza, selon les secours

La Défense civile palestinienne a recensé mercredi au moins 80 Palestiniens tués dans des frappes israéliennes à Gaza, la diplomatie américaine faisant elle état d’avancées dans les efforts de médiation en cours, en marge d’une tournée régionale de Donald Trump.  En visite à Doha, le président américain s’est entretenu de la bande de Gaza avec l’émir qatari, a indiqué son envoyé spécial pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff. “Je pense que cela va mener à de bonnes choses (…) nous avançons et avons un bon plan ensemble”, a-t-il affirmé aux journalistes, sans plus de détails. Le Hamas a de son côté appelé le président américain à “poursuivre ses efforts pour mettre fin à la guerre”, déclenchée par l’attaque sans précédent de ce mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre 2023. Une délégation israélienne est arrivée mardi au Qatar – médiateur avec l’Egypte et les Etats-Unis – pour des négociations sur les otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza, et M. Witkoff s’est aussi entretenu dans la matinée de ce dossier avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Sur le terrain, l’armée israélienne a appelé mercredi à évacuer un secteur de Gaza-ville (nord), annonçant une attaque “de forte intensité”. Selon un bilan publié auparavant par la Défense civile palestinienne, les raids israéliens ont tué au moins 80 personnes mercredi, dont 59 dans le nord du territoire palestinien, notamment dans le camp de Jabalia. – “Les corps dans les couloirs” -Des images de l’AFP à Jabalia montrent des femmes en pleurs se recueillant autour de linceuls blancs tachés de sang.”C’est un bébé de neuf mois. Qu’est-ce qu’il a fait de mal?”, hurle l’une d’elles.”Ceux qui ne meurent pas à cause d’un missile meurent de faim, et ceux qui ne meurent pas de faim meurent du manque de médicaments”, se lamente un autre Palestinien, Hassan Moqbel, qui a perdu des proches dans le bombardement.”Il n’y a pas assez de lits, pas de médicaments et aucun moyen de traitement” a témoigné pour l’AFP Mohammad Awad, urgentiste à l’hôpital indonésien près de Jabalia. “De nombreux blessés meurent faute de soins”, a-t-il dit, décrivant des corps “gisant par terre, dans les couloirs de l’hôpital”.Benjamin Netanyahu a averti lundi d’une prochaine entrée “en force” de l’armée israélienne à Gaza pour “achever l’opération et vaincre le Hamas”. Israël, a-t-il ajouté, cherche des pays prêts à accepter des habitants de Gaza, après un plan annoncé par son gouvernement pour la “conquête” du territoire palestinien.Le président palestinien, Mahmoud Abbas, l’a accusé mercredi de poursuivre la guerre “pour des raisons personnelles”, et appelé à un “cessez-le-feu à tout prix” à Gaza. Soixante-sept ex-otages ont pour leur part exhorté MM. Netanyahu et Trump à trouver une solution négociée pour obtenir la libération de tous les captifs encore à Gaza.  Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a lui de nouveau réclamé un cessez-le-feu, la libération des otages et “un accès humanitaire sans entrave” au territoire palestinien.- “Eradication des Palestiniens” -Le 18 mars, l’armée israélienne a rompu une trêve de deux mois et repris son offensive à Gaza, s’y emparant de vastes secteurs.Les forces israéliennes bloquent aussi depuis le 2 mars toute entrée d’aide humanitaire, vitale pour les 2,4 millions de Gazaouis. Plusieurs ONG, dont Médecins du Monde, Médecins sans frontières ou Oxfam, ont alerté sur le risque d’une “famine de masse” si le blocus de l’aide se poursuit. Et MSF a mis en garde contre une “éradication des Palestiniens à Gaza”, alors que les Palestiniens commémorent cette semaine la “Nakba”, leur exode massif lié à la création d’Israël, il y a 77 ans.  La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a elle dénoncé une situation humanitaire “injustifiable”. Mardi, le président français, Emmanuel Macron, avait qualifié l’action du gouvernement Netanyahu de “honte”. Le dirigeant israélien l’a accusé en retour de se ranger du côté d’une “organisation terroriste”. L’attaque du 7-Octobre lancée de la bande de Gaza, a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 57 restent retenues à Gaza, – dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne – après la libération lundi de l’Israélo-Américain Edan Alexander.Les représailles israéliennes ont fait au moins 52.928 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.bur-phy-tp-cab/vl