Un tatoueur jugé pour viols et agressions sexuelles en série de clientes

Le procès d’un tatoueur de 39 ans s’est ouvert mercredi devant la cour criminelle de Seine-Saint-Denis, pour des viols et agressions sexuelles sur une dizaine de clientes.Tatoueur dans un salon de Neuilly-sur-Marne jusqu’à son arrestation et son incarcération en juin 2022, Dorian S. – T-shirt blanc manches longues à l’audience, tatoué au cou et aux bras – et déjà condamné en 2018 pour une agression sexuelle sur une cliente mineure, est poursuivi pour viols et agressions sexuelles sur dix clientes entre 2019 et 2021, ainsi qu’un viol conjugal sur sa femme de l’époque en 2012.L’affaire avait commencé en juin 2021, quand une jeune femme avait déposé plainte au commissariat du Raincy, accusant Dorian S. de lui avoir imposé une pénétration digitale et d’avoir frotté son sexe contre elle lors d’une séance nocturne de tatouage, un créneau que l’artiste réserve à “des gens spéciaux”. Dans le sillage du mouvement #MeToo, le monde du tatouage – “un monde merveilleux”, a ironisé le président Benoît Blanchy à la lecture des faits – commence à cette époque à être secoué par des questionnements sur le tabou des violences sexuelles, dans une activité qui suppose une grande proximité des corps.En exploitant les relevés téléphoniques du mis en cause, les policiers découvrent plusieurs clientes faisant état de faits similaires.L’instruction va mettre en évidence qu’au total une quinzaine de femmes ont accusé Dorian S. de violences sexuelles depuis 2008, date à laquelle il a commencé à exercer la profession de tatoueur apprise lors d’un séjour au Canada.- “Esprit vif” -Les récits des clientes victimes, souvent des femmes fragiles, font état d’un mode opératoire bien rodé. A l’occasion de séances avec une femme seule, Dorian S. insiste pour tatouer à proximité de l’entrejambe ou se débrouille pour leur toucher les parties intimes au motif de tendre la peau pour réaliser leur tatouage. Plusieurs d’entre elles rapportent également des frottements ou pénétrations avec son sexe. Lors de ces sessions, l’accusé revêt à l’occasion un short à trou, porté sans sous-vêtements, pour sortir plus aisément son pénis.Devant les policiers et magistrats, Dorian S. a généralement évoqué des rapports sexuels consentis. Il a également soutenu durant l’instruction qu’il était “normal” d’avoir des érections car “les êtres humains sont des animaux”. Il a admis prendre “parfois” les mains de ses clientes et les poser sur son corps pour “les réchauffer”, ou encore se considérer comme “un gynécologue”. Plusieurs membres de son entourage personnel et professionnel décrivent l’accusé comme un pervers narcissique, à la personnalité toxique, très porté sur le sexe.Entendus comme témoins dans l’après-midi, un expert-psychiatre et une psychologue ont souligné que l’accusé ciblait des femmes ayant le “même profil que lui”, avec un vécu d’abandon. “Ce qu’on trouve (chez lui) c’est un trouble de la personnalité borderline, caractérisé par une immaturité affective et un sentiment d’abandon”, a relevé la psychologue. L’expert-psychiatre a évoqué un signe “préoccupant, d’un point de vue criminologique”, du fait de l’habilité de Dorian S., qui avait entamé des études de psychologie, à “percevoir les vulnérabilités d’autrui”. “Il faut toujours être vigilant avec Dorian, ne jamais lâcher le morceau”, a prévenu à la barre son père. “A l’adolescence, il avait toujours l’envie de convaincre.”La mère de l’accusé a quant à elle assuré ne pas “comprendre ce qui lui arrive”, décrivant son fils comme “un homme réfléchi, à l’esprit vif” et qui “apporte la lumière (aux autres)”. “Son salon de tatouage, c’était un petit peu une maison familiale”, a-t-elle déclaré. Invité par la cour à s’exprimer à la fin de la première journée d’audience, Dorian S. s’est contenté de contredire l’expertise de la psychologue. “Elle notait que je n’avais pas de compassion pour les victimes. Mais on a eu que 40 minutes pour échanger (…) J’en ai”, a-t-il simplement fait valoir.Il encourt vingt ans de réclusion. Le verdict est attendu le 23 mai. 

Trump demande à la Syrie une normalisation avec Israël après l’annonce d’une levée des sanctions

Donald Trump a rencontré mercredi à Doha le président syrien islamiste Ahmad al-Chareh, lui réclamant de normaliser ses relations avec Israël, après avoir annoncé une levée des sanctions contre son pays, dans un changement de cap majeur.Sitôt arrivé au Qatar après une visite en Arabie saoudite, le président américain a par ailleurs annoncé que la compagnie aérienne Qatar Airways avait passé une commande de 160 avions pour une valeur de 200 milliards de dollars à Boeing.Il doit se rendre jeudi aux Emirats arabes unis, étape finale de sa tournée dans le Golfe, sauf s’il décide à la dernière minute d’aller en Turquie pour des pourparlers russo-ukrainiens, une “possibilité” qu’il a évoquée.La rencontre avec le président par intérim syrien s’est “très bien passée”, a confié Donald Trump aux journalistes dans l’avion, parlant d’un “homme jeune et séduisant. Un gars costaud”.Le portrait élogieux est frappant, pour un homme qui a figuré un temps sur une liste des jihadistes recherchés par les Etats-Unis, devenu président par intérim après avoir renversé en décembre Bachar al-Assad à la tête d’une coalition de forces islamistes.Donald Trump a assuré que le dirigeant syrien était prêt à accéder à sa demande d’une normalisation des relations avec Israël, avec qui la Syrie est officiellement en guerre depuis 1948.Interrogé à ce sujet, le président américain a dit: “Je lui ai dit, j’espère que vous rejoindrez (les accords d’Abraham, ndlr) une fois que vous aurez réglé votre situation et il m’a dit +oui+. Mais ils ont beaucoup de travail à faire”, en référence aux accords par lesquels plusieurs pays arabes ont reconnu Israël en 2020.En Syrie, la perspective d’une levée des sanctions qui étranglent le pays a suscité des manifestations spontanées de joie. “Cela stimulera l’économie et encouragera les gens à revenir”, s’est réjouie Zain al-Jabali, 54 ans, propriétaire d’une fabrique de savon à Alep (nord).- “Une chance de grandeur” -L’entrevue, la première du genre en 25 ans, a duré près d’une trentaine de minutes, en présence du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui s’y est joint virtuellement.Le président américain a aussi demandé à Damas d’expulser les membres de groupes armés palestiniens et de prendre “la responsabilité” des prisons détenant des membres du groupe jihadiste Etat islamique en Syrie, actuellement prises en charge par les forces kurdes. La diplomatie syrienne a évoqué une “rencontre historique”, sans mentionner les relations avec Israël. Donald Trump avait créé la surprise mardi en annonçant qu’il allait “ordonner l’arrêt des sanctions” pour donner “une chance de grandeur” à la Syrie.Le pays fait l’objet de sanctions internationales depuis 1979, renforcées après la répression par le pouvoir de Bachar al-Assad de manifestations prodémocratie en 2011. La rencontre Trump-Chareh a eu lieu malgré les réticences d’Israël, allié indéfectible des Etats-Unis. Israël mène régulièrement des frappes en Syrie, pour empêcher selon lui que les armes du pouvoir déchu ne tombent entre les mains des nouvelles autorités, considérées comme hostiles. Concernant les discussions indirectes sur le nucléaire iranien entre Téhéran et Washington, Donald Trump a dit avoir “le sentiment que ça va bien tourner”. Il avait appelé mercredi à une application stricte des sanctions américaines visant l’Iran.- “Homme de paix” -A Doha, Donald Trump a reçu un accueil tout aussi rutilant qu’à Ryad.L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, s’est déplacé à l’aéroport pour l’accueillir, et l’avion présidentiel américain a eu droit à une escorte d’avions de combat qataris.Le convoi de Donald Trump a été ensuite précédé de Cybertrucks du constructeur Tesla aux couleurs des forces de sécurité qataries, un clin d’oeil au propriétaire de la marque et grand allié du président, Elon Musk.Dans un premier échange avec le dirigeant qatari, le président républicain a vanté le “marbre parfait” du palais où il était reçu, et loué “l’amitié” avec son hôte.Ce dernier l’a qualifié d'”homme de paix”.Mais ce passage à Doha a pour arrière-plan un scandale politique.L’opposition démocrate aux Etats-Unis reproche au milliardaire d’avoir accepté “le plus gros pot-de-vin étranger de l’histoire récente”.En cause: un Boeing 747-8 offert à Donald Trump par la famille royale qatarie pour remplacer au moins provisoirement son avion officiel, et pour l’utiliser après son mandat.

Palestinians mark Nakba amid mass displacement in Gaza and West Bank

Palestinians on Wednesday commemorated their displacement during the creation of Israel, saying that history was being repeated today in Gaza and the occupied West Bank.Tens of thousands have been killed in Gaza and an aid blockade threatens famine, while Israeli leaders continue to express a desire to empty the territory of Palestinians as part of the war sparked by Hamas’s October 7, 2023 attack.In the West Bank, too, occupied since 1967, Israeli forces have displaced tens of thousands from refugee camps as part of a major military operation.This year marks the 77th anniversary of the Nakba — “catastrophe” in Arabic — which refers to the flight and expulsion of an estimated 700,000 Palestinians during the creation of the State of Israel in 1948.In the West Bank city of Ramallah, Palestinian flags and black ones branded “return” flew at road intersections, while schoolchildren were bussed into the city centre to take part in the weeklong commemoration.At one event, young boys wearing Palestinian kuffiyeh scarves waved flags and carried a giant replica key, a symbol of the lost homes in what is now Israel that families hope to return to.No events were planned in Gaza, where more than 19 months of war and Israeli bombardment have left residents destitute.Moamen al-Sherbini, a resident of the southern Gaza city of Khan Yunis, told AFP that he felt history was repeating itself.”Our lives here in Gaza have become one long Nakba -— losing loved ones, our homes destroyed, our livelihoods gone”.Nearly all of Gaza’s 2.4 million people have been displaced at least once during the war between Israel and Hamas.In early May, Israel’s security cabinet approved plans for an expanded military offensive in Gaza, aimed at the “conquest” of the territory while displacing its people en masse, drawing international condemnation.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has said his government is working to find third countries to take in Gaza’s population, months after US President Donald Trump suggested they be expelled and the territory redeveloped as a holiday destination.Speaking from Nuseirat in central Gaza, 36-year-old Malak Radwan said that “Nakba Day is no longer just a memory — it’s a daily reality we live in Gaza. My house was destroyed, now just a pile of stones, and we have no shelter.”- ‘New Nakba every day’ -“This is a miserable day in the lives of Palestinian refugees,” said 52-year-old Nael Nakhleh in Ramallah, whose family comes from the village of al-Majdal near Jaffa in what is now Israel.Palestinian refugees maintain their demand to return to the villages and cities they or their relatives left in 1948 that are now inside Israel.The “right of return” remains a core issue in the long-stalled negotiations between Israel and the Palestinians.Nakhleh, who lives in the Jalazone refugee camp near Ramallah, made a point of joining the memorial activities in the city. “Despite the painful memories, we are still living through a new Nakba every day, through the Israeli attacks on Palestinian refugee camps in the West Bank,” he said.Israel’s military launched a still ongoing large-scale operation in the West Bank in January that has displaced at least 38,000 people, according to the United Nations.The operation, which Israel says aims to eradicate Palestinian armed groups, has primarily targeted refugee camps in the northern West Bank and involved army evacuation orders and home demolitions.Wasel Abu Yusef, a member of the Palestine Liberation Organisation’s executive committee, told AFP that Palestinians “remain more committed than ever to their right of return.”

Les Palestiniens commémorent la “Nakba”, craignant que l’histoire ne se répète

Soixante-dix-sept ans après la “Nakba”, l’exode massif lié à la création d’Israël, les Palestiniens dénoncent de nouvelles tentatives de les chasser de leurs terres, Israël affichant sa volonté de conquérir Gaza et menant des opérations militaires en Cisjordanie qui ont vidé des camps de réfugiés.A Ramallah, en Cisjordanie occupée, des drapeaux du souvenir noirs et des drapeaux palestiniens flottaient aux carrefours au début de cette semaine de commémorations. Par contraste, rien d’officiel n’était prévu dans la bande de Gaza ravagée par plus de 19 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas.Cette année marque le 77e anniversaire de la “Nakba”, “catastrophe” en arabe, la période au cours de laquelle, environ 760.000 Arabes de Palestine ont fui ou ont été chassés de chez eux à l’occasion de la création de l’Etat d’Israël.”Le jour de la Nakba n’est plus un souvenir, aujourd’hui”, juge Malak Radwan depuis la bande de Gaza où sa maison a été détruite par la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023.”C’est devenu une réalité quotidienne que nous vivons à Gaza”, explique cette Palestinienne, déjà veuve à 36 ans.Depuis plus d’un an et demi, elle dit vivre sans “sécurité”, et se déplace de tente en tente avec ses enfants.Comme la majeure partie des 2,4 millions d’habitants, sa famille a été déplacée par les bombardements dévastateurs de l’armée israélienne.Le spectre d’un départ définitif plane depuis que le président américain Donald Trump a lancé l’idée de vider Gaza d’une partie de sa population pour en faire “la Riviera du Moyen-Orient”, une idée partiellement reprise par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.  “La Nakba ne se résume pas à un déplacement”, reprend Malak Radwan. “La Nakba, c’est voir son fils s’affaiblir et maigrir sous vos yeux sans rien pouvoir faire”.- “Devoir” -“Chaque jour, nous devons parler de notre pays, raconter ce que nos ancêtres ont fait, ce qui leur est arrivé exactement. C’est un devoir, car si nous oublions la cause, elle disparaîtra”, affirme quant à elle Lina Abou Kouweik, qui participe aux commémorations à Ramallah.Dans cette ville où siège l’Autorité palestinienne et dans le reste de la Cisjordanie, plusieurs personnes interrogées par l’AFP ont confié leurs angoisses face à l’avenir.Tout en poursuivant la guerre à Gaza, l’armée israélienne a lancé une opération dans ce territoire, en particulier dans le nord, autour de camps de réfugiés où vivent des personnes déplacées en 1948 et leurs descendants.Selon l’ONU, cette campagne a provoqué le déplacement d’au moins 38.000 personnes en raison des ordres d’évacuation, de la violence et des démolitions.Israël affirme vouloir éradiquer les groupes armés palestiniens de ces zones, certaines étant considérées comme des bastions de la lutte armée palestinienne.”Nous vivons encore chaque jour une nouvelle Nakba, à travers les attaques israéliennes contre les camps”, résume Nail Nakleh, un autre manifestant, lui-même descendant de réfugiés. Dans les cortèges, les conversations tournent autour des mêmes sujets d’inquiétude: le projet d’annexion de la Cisjordanie défendu par des personnalités politiques israéliennes, l’annonce par le gouvernement israélien d’une opération de “conquête” de Gaza, ou encore l’interdiction par Israël de l’agence onusienne dédiée aux réfugiés palestinien (Unrwa).- “Retour” -A Tel-Aviv, d’autres manifestants se sont réunis, malgré les condamnations de membres du gouvernement à l’égard des commémorations en Israël.”Le génocide que commet actuellement Israël à Gaza est quelque chose que nous ne pouvons plus tolérer, nous ne pouvons plus rester silencieux”, explique Naji Elali Abou Shehadeh, un étudiant en sociologie d’origine palestinienne.Après 1948, les Palestiniens qui sont restés dans ce qui est devenu Israël sont devenus des citoyens “arabes israéliens”, selon l’appellation en usage, même si beaucoup se définissent comme palestiniens. Remerciant les participants juifs s’associant à la manifestation, l’une des organisatrices, Solafa Makhoul, a dit avoir rassemblé “plus d’une centaine de personnes”.Sur les drapeaux ou les photos, la “clé du retour” occupe une position centrale dans toutes les commémorations: elle symbolise les clés des logements abandonnés en 1948 et évoque pour les Palestiniens le droit de revenir dans ces lieux qui se trouvent aujourd’hui en Israël.

Trump admin drops limits on several ‘forever chemicals’ in drinking water

President Donald Trump’s administration on Wednesday moved to scrap limits on several toxic “forever chemicals” in drinking water, reversing what had been hailed as a landmark public health victory.The Environmental Protection Agency said it would retain maximum contaminant levels for just two of the most notorious compounds from the so-called PFAS class of chemicals, while removing limits for four others known to cause harm.At least 158 million people across the United States have drinking water contaminated with per- and polyfluoroalkyl substances, which accumulate in the body and have been linked to cancers, birth defects, decreased fertility and behavioral disorders even at very low levels.The original rules, imposed by former president Joe Biden’s administration in April 2024, were celebrated as a long-overdue response to decades of industry deception and government inaction.But under the changes announced by EPA Administrator Lee Zeldin, the limits would now apply only to PFOA and PFOS — two legacy chemicals historically used in products such as nonstick Teflon pans, fabric protectors like 3M’s Scotchgard, and firefighting foams — while exempting newer-generation PFAS developed as replacements.The EPA would also extend the compliance deadline for these two chemicals from 2029 to 2031, and stop the agency from assessing cumulative risks from mixtures of PFAS chemicals.”We are on a path to uphold the agency’s nationwide standards to protect Americans from PFOA and PFOS in their water,” said Zeldin. “At the same time, we will work to provide common-sense flexibility in the form of additional time for compliance.”The move was praised by water utilities but slammed by health and environmental advocacy groups.”This is a huge step backwards, and it’s really a betrayal of the promise this administration made to provide clean drinking water and clean air, and to make America healthy again,” Melanie Benesh of the nonprofit Environmental Working Group told AFP.”With a stroke of the pen, the EPA is making a mockery of the Trump administration’s promise to deliver clean water for Americans,” added Eric Olson and Anna Reade of the Natural Resources Defense Council.Benesh noted that the excluded chemicals were developed as substitutes, but the EPA’s own research has linked some of them — including GenX, which contaminated a swath of North Carolina’s water supply — to harm to the liver, kidneys, immune system, fetal development, and cancer.- Planet-wide contamination -PFAS earned the nickname “forever chemicals” because they can take millions of years to break down in the environment.First synthesized in the 1930s, PFAS contain carbon-fluorine bonds — the strongest in chemistry — giving them extraordinary heat resistance and liquid-repellent properties. Today, they blanket the planet, from the Tibetan Plateau to the ocean floor, and circulate in the blood of nearly every American.Internal documents cited by researchers show that manufacturers such as DuPont and 3M knew for decades about PFAS dangers yet worked to cloud the science and delay regulation.In recent years, companies have paid billions of dollars to settle lawsuits with water utilities and affected communities — even as next‑generation PFAS continue to appear in clothing, cookware, and cosmetics.Water systems will eventually have to install granular-activated carbon systems, but the newer-generation PFAS, which have shorter molecular chains, clog filters more quickly, raising operating costs.”This commonsense decision provides the additional time that water system managers need to identify affordable treatment technologies and make sure they are on a sustainable path to compliance,” said National Rural Water Association CEO Matthew Holmes, welcoming the delay.The rollback is likely to face legal challenges. Under the Safe Drinking Water Act, any change to existing standards must be equally or more protective of health.Activists are also calling on states — which are free to set stricter standards — to step in and fill the gap left by federal inaction.

Au procès Kardashian, un pantalon blanc et des “pieds nickelés” du braquage

Kim Kardashian est repartie, restent ses braqueurs. Jusqu’à la fin de la semaine, c’est à leur tour de s’expliquer devant la cour d’assises de Paris sur cette nuit de la Fashion week 2016, pendant laquelle ils sont accusés d’avoir dérobé 9 millions d’euros de bijoux à la superstar américaine.L’effervescence de la veille est retombée et le palais de justice vidé de ses caméras. A la barre, s’avance Marc-Alexandre Boyer, 35 ans, seul jeunot de ceux que la presse a surnommés les “papys braqueurs”. Silhouette imposante, regard peu expressif, ce chauffeur-livreur passé par la prison pour trafic de stupéfiants voue une admiration totale à son bandit de père – sur le banc des accusés pour un délit annexe. C’est par les connexions de ce dernier que Marc-Alexandre Boyer a selon l’accusation rejoint la bande. Le président fait diffuser les images de la vidéosurveillance de la nuit du braquage. Avec un ralenti sur un homme dont on ne distingue pas le visage, vêtu de blanc de la tête au pied.”C’est vous ou c’est pas vous ?”, demande le président David de Pas. “Pas du tout monsieur”, répond l’accusé dans un filet de voix.Le magistrat poursuit. Montre cette fois à l’écran une photo d’un pantalon blanc appartenant à Marc-Alexandre Boyer retrouvé en perquisition. Un détail saute aux yeux: le logo rouge brodé sur la poche arrière. Le président ne dit rien.Puis il remet une photo de la vidéosurveillance. Cette fois, gros plan sur la poche arrière du pantalon: des enquêteurs ont encerclé une tache sombre, positionnée exactement au même endroit que le logo rouge du pantalon de l’accusé, et qui y ressemble très fortement.Silence dans la salle, que l’avocat de Marc-Alexandre Boyer finit par briser: “C’est peut-être un chewing-gum ?”, tente-t-il.”C’est possible”, convient le président avant de demander à l’accusé s’il voit lui une ressemblance entre les pantalons. “Ils sont blancs les deux”. Le reste de son interrogatoire n’arrange rien. L’accusé ne comprend pas la moitié des questions, justifie mal pourquoi il a coupé son téléphone au moment du braquage. Ne voit vraiment pas qui pourrait être derrière cette ligne prépayée qui a appelé sa soeur, pour la première fois et à 23 reprises, quelques heures après les faits. En suivant la trace de ce téléphone, les enquêteurs ont découvert que son propriétaire avait pris le train très tôt de Paris pour rejoindre le sud – où Marc-Alexandre Boyer habite.- Bonjour aux policiers -En comparaison, son coaccusé Yunice Abbas est un livre ouvert. Il en a d’ailleurs écrit un sur cette affaire – “J’ai séquestré Kim Kardashian”, au grand désespoir de sa défense.La veille, ce petit homme au crâne rasé en gilet marine a présenté, en face, ses “sincères excuses” à la star. Aujourd’hui il refait volontiers le film pour la cour.Explique de sa voix éraillée comment il avait hésité, avant d’accepter de “monter” sur ce “coup à plusieurs millions” proposé par sa vieille connaissance et coaccusé Aomar Aït Khedache. A cause de ses “problèmes cardiaques”, et par manque d’envie de “retourner aux assises à 60 ans”. Raté. Sur le “scenario” exact, il élude. Il ne connaît pas la victime, une “femme de rappeur” qui exhibait son gros “diamant” sur les réseaux sociaux, dit-il en plaquant sa main qui tremble à cause de la maladie de Parkinson, encore plus quand il n’aime pas la question.Son rôle cette nuit du 2 au 3 octobre 2016, une fois le concierge de l’hôtel maîtrisé: faire le guet pendant que deux complices montent dans la chambre de Kim Kardashian, dit Yunice Abbas, qui semble vouloir s’étendre sur ses “erreurs” plutôt que sur son expérience de bandit ayant passé un tiers de sa vie en prison.  Alors il raconte volontiers sa chute à vélo en quittant les lieux du crime, les bijoux éparpillés au sol qu’il ramasse en catastrophe. Ou le bras qu’il lève pour dire “je me rends” à la voiture de police qu’il croise, pensant qu’il est cuit. “Les policiers croient que je dis bonjour, ils disent bonjour et ils continuent”, sourit-il.”Ni efficace, ni pro”, résume-t-il. Un “pied nickelé”. 

Bétharram: Bayrou, offensif, rejette les accusations de mensonges

Offensif, François Bayrou a rejeté mercredi à l’Assemblée nationale les accusations de mensonge ou de mansuétude à l’égard des dirigeants du collège-lycée Notre-Dame de Bétharram, redisant sous serment ne pas avoir eu d’informations privilégiées sur les violences physiques et sexuelles dans l’établissement.Le Premier ministre a dédié son audition par une commission d’enquête parlementaire aux “victimes”. “Si ma présence comme cible politique a permis que ces faits apparaissent, ce +Me too+ de l’enfance, alors cela aura été utile”, a-t-il affirmé. Les révélations sur Bétharram ont libéré la parole dans d’autres institutions catholiques.Usant parfois d’un ton de défi, François Bayrou a dénoncé d’emblée “l’instrumentalisation” politique de l’affaire pour “abattre” le “gouvernement” après avoir juré, peu après son arrivée à 17H00, de dire la vérité sur une affaire qui empoisonne son action à Matignon.Le chef du gouvernement avait posé près de lui le livre enquête “La Meute”, paru la semaine dernière, portant sur le fonctionnement très décrié de La France insoumise, dont le corapporteur de la commission Paul Vannier est un des députés les plus en vue.”Je maintiens l’affirmation qui est la mienne. Je n’ai pas eu d’autres informations comme ministre de l’Éducation nationale” (1993-97) “et je n’ai bénéficié d’aucune information privilégiée”, a répondu le Premier ministre lors d’un échange tendu avec l’élu LFI.- Duel -Dans une forme de duel avec l’élu insoumis, parfois à fronts renversés, il l’a accusé d’avoir “menti”, dénonçant sa “méthode” qui “consiste à essayer de tirer la réalité”. Le scandale touche intimement François Bayrou, ancien ministre et ancien député, qui a scolarisé plusieurs de ses enfants dans cet établissement catholique réputé, situé près de Pau, la ville dont il est resté maire, et où son épouse a enseigné le catéchisme.Se sont ajoutées les révélations de sa fille Hélène sur une agression physique par un prêtre dans un camp d’été. Des proches de ce prêtre assurent dans Libération mercredi que M. Bayrou avait été informé à l’époque d’une “gifle” donnée à sa fille.Le parquet de Pau mène l’enquête depuis un an sur environ 200 plaintes visant des faits présumés de violences et de viols dans l’établissement entre les années 1970 et 1990.”Je n’ai pas eu le sentiment que la commission était totalement objective”, a-t-il encore attaqué, après avoir semé la confusion en demandant la diffusion non autorisée de vidéos.Le Premier ministre s’est lancé ensuite dans un long récit détaillé de l’audition d’une ancienne professeur de mathématiques de Bétharram, Françoise Gullung, qui dit l’avoir alerté à plusieurs reprises, en la qualifiant “d’affabulation”. François Bayrou “fait erreur”, lui a répondu Mme Gullung, dans un message à l’AFP.Il s’est aussi attardé sur les détails du rapport d’inspection qu’il avait commandé en 1996 après une plainte pour violence physique et qui s’était montré favorable à l’établissement. “Je ne sais pas qui a raison” entre l’inspecteur et Mme Gullung, a-t-il dit. – “Je ne lis pas Mediapart” -Paul Vannier a aussi voulu confronter François Bayrou au célèbre épisode de la gifle qu’il avait donnée à un jeune garçon qui avait essayé de lui faire les poches, lors d’un déplacement en 2002. L’élu insoumis a semblé s’interroger sur une culture d’acceptation de de la violence, alors que le Premier ministre a parlé d’une “tape de père de famille” qui n’est pas “du tout une claque violente”.Ce scandale Bétharram pèse sur la cote de popularité de François Bayrou, qui a plongé ces derniers mois.Ses proches soulignent qu’il n’est pas l’objet de la commission d’enquête, laquelle porte sur “les modalités du contrôle par l’Etat et de la prévention des violences dans les établissements scolaires”.”Si c’est pour faire un procès politique du Premier ministre, ça ne servira à rien”, a prévenu le député MoDem Erwan Balanant.Après avoir entendu témoins, victimes et anciens ministres, M. Vannier et la macroniste Violette Spillebout rendront leurs conclusions fin juin.Interrogé pour la première fois en février par le député Vannier après des révélations de Mediapart -“Je ne lis pas Mediapart, c’est une hygiène personnelle”, a dit mercredi M. Bayrou-, le Premier ministre avait assuré n’avoir “jamais été informé de quoi que ce soit”. Il avait ensuite multiplié les dénégations, pourtant contredit par un ancien juge, un ex-gendarme et une professeure à la retraite, et même par sa fille aînée Hélène.L’ex-juge Christian Mirande estime dans Sud-Ouest mercredi que François Bayrou “a fait gonfler le soufflé” de l’affaire en niant initialement être venu le voir en 1998 pour évoquer un dossier de viol impliquant un religieux de l’établissement, le père Carricart, que M. Bayrou connaissait selon lui. “Je ne connaissais pas Carricart”, a dit le Premier ministre tout en admettant l’avoir “croisé”.Mais M. Mirande assure que ni lui ni M. Bayrou n’ont violé le secret de l’instruction puisqu’ils ont échangé sur ce que relatait déjà la presse à l’époque.Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées près de l’Assemblée nationale durant l’audition, à l’appel de collectifs dont #NousToutes, pour réclamer la démission de François Bayrou.

Bétharram: Bayrou, offensif, rejette les accusations de mensonges

Offensif, François Bayrou a rejeté mercredi à l’Assemblée nationale les accusations de mensonge ou de mansuétude à l’égard des dirigeants du collège-lycée Notre-Dame de Bétharram, redisant sous serment ne pas avoir eu d’informations privilégiées sur les violences physiques et sexuelles dans l’établissement.Le Premier ministre a dédié son audition par une commission d’enquête parlementaire aux “victimes”. “Si ma présence comme cible politique a permis que ces faits apparaissent, ce +Me too+ de l’enfance, alors cela aura été utile”, a-t-il affirmé. Les révélations sur Bétharram ont libéré la parole dans d’autres institutions catholiques.Usant parfois d’un ton de défi, François Bayrou a dénoncé d’emblée “l’instrumentalisation” politique de l’affaire pour “abattre” le “gouvernement” après avoir juré, peu après son arrivée à 17H00, de dire la vérité sur une affaire qui empoisonne son action à Matignon.Le chef du gouvernement avait posé près de lui le livre enquête “La Meute”, paru la semaine dernière, portant sur le fonctionnement très décrié de La France insoumise, dont le corapporteur de la commission Paul Vannier est un des députés les plus en vue.”Je maintiens l’affirmation qui est la mienne. Je n’ai pas eu d’autres informations comme ministre de l’Éducation nationale” (1993-97) “et je n’ai bénéficié d’aucune information privilégiée”, a répondu le Premier ministre lors d’un échange tendu avec l’élu LFI.- Duel -Dans une forme de duel avec l’élu insoumis, parfois à fronts renversés, il l’a accusé d’avoir “menti”, dénonçant sa “méthode” qui “consiste à essayer de tirer la réalité”. Le scandale touche intimement François Bayrou, ancien ministre et ancien député, qui a scolarisé plusieurs de ses enfants dans cet établissement catholique réputé, situé près de Pau, la ville dont il est resté maire, et où son épouse a enseigné le catéchisme.Se sont ajoutées les révélations de sa fille Hélène sur une agression physique par un prêtre dans un camp d’été. Des proches de ce prêtre assurent dans Libération mercredi que M. Bayrou avait été informé à l’époque d’une “gifle” donnée à sa fille.Le parquet de Pau mène l’enquête depuis un an sur environ 200 plaintes visant des faits présumés de violences et de viols dans l’établissement entre les années 1970 et 1990.”Je n’ai pas eu le sentiment que la commission était totalement objective”, a-t-il encore attaqué, après avoir semé la confusion en demandant la diffusion non autorisée de vidéos.Le Premier ministre s’est lancé ensuite dans un long récit détaillé de l’audition d’une ancienne professeur de mathématiques de Bétharram, Françoise Gullung, qui dit l’avoir alerté à plusieurs reprises, en la qualifiant “d’affabulation”. François Bayrou “fait erreur”, lui a répondu Mme Gullung, dans un message à l’AFP.Il s’est aussi attardé sur les détails du rapport d’inspection qu’il avait commandé en 1996 après une plainte pour violence physique et qui s’était montré favorable à l’établissement. “Je ne sais pas qui a raison” entre l’inspecteur et Mme Gullung, a-t-il dit. – “Je ne lis pas Mediapart” -Paul Vannier a aussi voulu confronter François Bayrou au célèbre épisode de la gifle qu’il avait donnée à un jeune garçon qui avait essayé de lui faire les poches, lors d’un déplacement en 2002. L’élu insoumis a semblé s’interroger sur une culture d’acceptation de de la violence, alors que le Premier ministre a parlé d’une “tape de père de famille” qui n’est pas “du tout une claque violente”.Ce scandale Bétharram pèse sur la cote de popularité de François Bayrou, qui a plongé ces derniers mois.Ses proches soulignent qu’il n’est pas l’objet de la commission d’enquête, laquelle porte sur “les modalités du contrôle par l’Etat et de la prévention des violences dans les établissements scolaires”.”Si c’est pour faire un procès politique du Premier ministre, ça ne servira à rien”, a prévenu le député MoDem Erwan Balanant.Après avoir entendu témoins, victimes et anciens ministres, M. Vannier et la macroniste Violette Spillebout rendront leurs conclusions fin juin.Interrogé pour la première fois en février par le député Vannier après des révélations de Mediapart -“Je ne lis pas Mediapart, c’est une hygiène personnelle”, a dit mercredi M. Bayrou-, le Premier ministre avait assuré n’avoir “jamais été informé de quoi que ce soit”. Il avait ensuite multiplié les dénégations, pourtant contredit par un ancien juge, un ex-gendarme et une professeure à la retraite, et même par sa fille aînée Hélène.L’ex-juge Christian Mirande estime dans Sud-Ouest mercredi que François Bayrou “a fait gonfler le soufflé” de l’affaire en niant initialement être venu le voir en 1998 pour évoquer un dossier de viol impliquant un religieux de l’établissement, le père Carricart, que M. Bayrou connaissait selon lui. “Je ne connaissais pas Carricart”, a dit le Premier ministre tout en admettant l’avoir “croisé”.Mais M. Mirande assure que ni lui ni M. Bayrou n’ont violé le secret de l’instruction puisqu’ils ont échangé sur ce que relatait déjà la presse à l’époque.Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées près de l’Assemblée nationale durant l’audition, à l’appel de collectifs dont #NousToutes, pour réclamer la démission de François Bayrou.

Pneus mortels: deuxième mise en examen pour Goodyear

Au terme de deux journées d’auditions, une deuxième entité de Goodyear a été mise en examen mercredi des chefs de tromperies à Besançon, où une enquête vise le géant du pneu, soupçonné d’avoir dissimulé les défauts de certains modèles poids lourds, à l’origine d’accidents mortels.La SAS Goodyear France, distributeur des pneumatiques dans l’Hexagone, a été mise en examen pour “pratique commerciale trompeuse”, “tromperie sur la qualité substantielle de la marchandise”, et pour un fait d’homicide involontaire, a indiqué le parquet de Besançon dans un communiqué.Elle a en outre été placée sous le statut plus favorable de témoin assisté pour deux autres homicides involontaires et pour blessures involontaires.Les chefs de tromperie sont passibles d’une amende pouvant monter “jusqu’à 10% du chiffre d’affaires” de l’entreprise, selon une source judiciaire.”Goodyear France confirme avoir été informé de sa mise en examen pour certains chefs d’accusation ainsi que de son placement sous le statut de témoin assisté pour d’autres, dans le cadre d’une instruction en cours, en lien avec certains accidents de la circulation de véhicules poids lourds datant de 2014 et 2016″, a indiqué une porte-parole de la multinationale américaine à l’AFP. “Goodyear France apportera sa pleine coopération dans le cadre de cette instruction”, a précisé la firme.- Faits contestés -Mardi, le juge d’instruction avait déjà procédé à la mise en examen de la SAS Goodyear Operations, l’entité soupçonnée d’avoir produit les pneus, pour l’ensemble des mêmes chefs.”Les deux sociétés contestent les faits qui leur sont reprochés. L’information judiciaire se poursuit”, a écrit dans le communiqué Margaret Parietti, procureure de la République de Besançon par intérim. “L’issue de l’audition de Goodyear France n’est pas une surprise compte tenu des éléments présents dans un dossier d’instruction aussi volumineux”, a réagi auprès de l’AFP Philippe Courtois, l’avocat de Sophie Rollet, veuve d’un chauffeur routier qui avait révélé l’affaire à la justice en 2016. “Nul ne doit oublier que Goodyear était au courant de cette procédure depuis son ouverture” il y a neuf ans.”Quelques heures ont suffi après les auditions pour conforter le juge d’instruction dans la nécessité impérieuse de voir Goodyear s’expliquer sur des faits ayant eu des conséquences humaines”, a retenu l’avocat.Il s’est toutefois dit “réellement inquiet sur le fait de savoir que des pneumatiques concernés semblent toujours en vente aujourd’hui”.- Pas de rappel “impératif” -L’enquête porte sur trois dossiers de collisions mortelles impliquant des poids lourds équipés de pneus Goodyear dans la Somme, le Doubs et les Yvelines, en 2014 et 2016, qui ont fait quatre morts au total. D’après les investigations, plusieurs accidents ont été provoqués par l’éclatement du pneu avant gauche des camions, des pneus Goodyear Marathon LHS II ou Marathon LHS II+, faisant perdre le contrôle du véhicule aux chauffeurs. Il est reproché au géant américain d’avoir eu connaissance d’un défaut de fabrication de ces modèles, mais de ne pas en avoir averti ses clients.A partir de 2013, Goodyear a mis en place des “programmes volontaires d’échange”, ce qui lui a permis de récupérer environ 50% des équipements incriminés. Mais le groupe n’a pas procédé à une campagne de rappel “impératif” des pneus concernés, dont certains sont toujours disponibles sur des sites de ventes d’occasion en Europe de l’Est, avait indiqué en avril le procureur de Besançon Etienne Manteaux.Ces drames n’ont pas concerné que la France. “Je crois qu’il y a eu des accidents dans toute l’Europe”, avait estimé M. Manteaux, qui a depuis quitté la cité franc-comtoise. Les dossiers de quatre autres collisions similaires survenues entre 2011 et 2014 dans l’Hérault, l’Indre et l’Isère, dans lesquelles trois personnes sont mortes, ont par ailleurs été versés à l’instruction à titre d’information, les faits étant prescrits.

Mauritania ex-leader Aziz jailed on appeal for 15 yearsWed, 14 May 2025 18:02:10 GMT

An appeals court sentenced Mauritania’s former president Mohamed Ould Abdel Aziz to 15 years in prison on Wednesday for abuse of office and illicit enrichment.Aziz, who came to power in a 2008 coup, had appealed his original five-year sentence after his conviction two years ago of using his power to amass a fortune.  The former …

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