Évasion d’Amra: deux complices arrêtés au Maroc en cours d’extradition

Deux hommes soupçonnés d’être des complices de Mohamed Amra, qui s’était évadé en mai 2024 après une attaque sanglante du fourgon pénitentiaire qui le transportait, sont en cours d’extradition depuis le Maroc et devraient être rapidement présentés à des juges parisiens.Visés par des mandats d’arrêt, les deux hommes avaient été interpellés le 23 février dernier au Maroc, au lendemain de l’arrestation en Roumanie de Mohamed Amra après neuf mois de cavale.”Les deux complices présumés de M. Amra, dont la lâche évasion a coûté la vie à deux agents pénitentiaires, viennent d’être extradés vers la France”, a écrit le ministre de la Justice Gérald Darmanin sur X, peu de temps après que Paris Match et Le Parisien ont révélé cette information mercredi.”Ils vont être présentés rapidement à un juge et devront répondre de leurs actes”, a-t-il affirmé, en remerciant les autorités marocaines qui ont “rendu cette opération (d’extradition) possible rapidement”.Les deux hommes, Alan Gomes, 28 ans, et Albinou Da Sylva, 38 ans, faisaient l’objet d’une notice rouge d’Interpol.Alan Gomes est considéré par les enquêteurs comme faisant partie du commando ayant attaqué en mai 2024 au péage d’Incarville (Eure) le fourgon pénitentiaire dans lequel se trouvait Mohamed Amra.Après l’évasion meurtrière, les deux hommes avaient fui au Maroc. Tous deux sont originaires et domiciliés à Évreux, la base de Mohamed Amra.Au moins, 41 autres personnes sont mises en examen, dont 30 sont en détention provisoire, dans cette affaire tentaculaire qui a mobilisé des moyens exceptionnels pour interpeller les suspects, dont certains étaient en fuite à l’étranger.Mohamed Amra, surnommé La Mouche, s’était évadé le 14 mai 2024 lors d’un véritable guet-apens au cours duquel deux agents pénitentiaires avaient été abattus et trois grièvement blessés. Sa cavale avait pris fin le 22 février à Bucarest.- “Black Manjak Family” -Initialement détenu à Condé-sur-Sarthe (Orne) après son extradition en France, Mohamed Amra a été transféré le 24 juillet à la prison de Vendin-Le-Vieil (Pas-de-Calais), dont le quartier de haute sécurité doit accueillir les narcotrafiquants parmi les plus “dangereux” du pays.Mohamed Amra, notamment mis en examen pour meurtres en bande organisée en récidive, y est incarcéré “avec des conditions de détention extrêmement strictes”, avait souligné M. Darmanin.Selon les enquêteurs, Alan Gomes est impliqué dans de multiples activités occultes et considéré comme “un membre à part entière de la BMF”, la Black Manjak Family, une organisation criminelle basée en Normandie et spécialisée dans les stupéfiants.D’après la même source, il entretenait des liens avec le rappeur Koba LaD et était présent sur nombre de ses déplacements. L’artiste, qui a déjà été condamné à plusieurs reprises, dont récemment à six ans de prison pour un accident de la route mortel sous l’emprise de stupéfiants et à 15 mois de prison pour violences sur son manager, a été mis en examen en mars pour une possible contribution au financement de la cavale de Mohamed Amra.Alan Gomes était le gérant d’un bar à chicha, dans lequel il était assisté par Albinou Da Sylva. Ce bar, selon les enquêteurs, était un lieu de rassemblement des membres de la “Black Manjak Family”.Au domicile d’Albinou Da Sylva, “très défavorablement connu des services de police” avant même l’évasion d’Amra, ont été saisis notamment deux pistolets automatiques, des éléments de téléphonie et 855 euros, tandis que dans les différents points de chute d’Alan Gomes, à Evreux, ont été retrouvés 1.250 euros en numéraire, de multiples terminaux mobiles, des munitions, un chargeur de pistolet automatique, etc, d’après la même source.

Évasion d’Amra: deux complices arrêtés au Maroc en cours d’extradition

Deux hommes soupçonnés d’être des complices de Mohamed Amra, qui s’était évadé en mai 2024 après une attaque sanglante du fourgon pénitentiaire qui le transportait, sont en cours d’extradition depuis le Maroc et devraient être rapidement présentés à des juges parisiens.Visés par des mandats d’arrêt, les deux hommes avaient été interpellés le 23 février dernier au Maroc, au lendemain de l’arrestation en Roumanie de Mohamed Amra après neuf mois de cavale.”Les deux complices présumés de M. Amra, dont la lâche évasion a coûté la vie à deux agents pénitentiaires, viennent d’être extradés vers la France”, a écrit le ministre de la Justice Gérald Darmanin sur X, peu de temps après que Paris Match et Le Parisien ont révélé cette information mercredi.”Ils vont être présentés rapidement à un juge et devront répondre de leurs actes”, a-t-il affirmé, en remerciant les autorités marocaines qui ont “rendu cette opération (d’extradition) possible rapidement”.Les deux hommes, Alan Gomes, 28 ans, et Albinou Da Sylva, 38 ans, faisaient l’objet d’une notice rouge d’Interpol.Alan Gomes est considéré par les enquêteurs comme faisant partie du commando ayant attaqué en mai 2024 au péage d’Incarville (Eure) le fourgon pénitentiaire dans lequel se trouvait Mohamed Amra.Après l’évasion meurtrière, les deux hommes avaient fui au Maroc. Tous deux sont originaires et domiciliés à Évreux, la base de Mohamed Amra.Au moins, 41 autres personnes sont mises en examen, dont 30 sont en détention provisoire, dans cette affaire tentaculaire qui a mobilisé des moyens exceptionnels pour interpeller les suspects, dont certains étaient en fuite à l’étranger.Mohamed Amra, surnommé La Mouche, s’était évadé le 14 mai 2024 lors d’un véritable guet-apens au cours duquel deux agents pénitentiaires avaient été abattus et trois grièvement blessés. Sa cavale avait pris fin le 22 février à Bucarest.- “Black Manjak Family” -Initialement détenu à Condé-sur-Sarthe (Orne) après son extradition en France, Mohamed Amra a été transféré le 24 juillet à la prison de Vendin-Le-Vieil (Pas-de-Calais), dont le quartier de haute sécurité doit accueillir les narcotrafiquants parmi les plus “dangereux” du pays.Mohamed Amra, notamment mis en examen pour meurtres en bande organisée en récidive, y est incarcéré “avec des conditions de détention extrêmement strictes”, avait souligné M. Darmanin.Selon les enquêteurs, Alan Gomes est impliqué dans de multiples activités occultes et considéré comme “un membre à part entière de la BMF”, la Black Manjak Family, une organisation criminelle basée en Normandie et spécialisée dans les stupéfiants.D’après la même source, il entretenait des liens avec le rappeur Koba LaD et était présent sur nombre de ses déplacements. L’artiste, qui a déjà été condamné à plusieurs reprises, dont récemment à six ans de prison pour un accident de la route mortel sous l’emprise de stupéfiants et à 15 mois de prison pour violences sur son manager, a été mis en examen en mars pour une possible contribution au financement de la cavale de Mohamed Amra.Alan Gomes était le gérant d’un bar à chicha, dans lequel il était assisté par Albinou Da Sylva. Ce bar, selon les enquêteurs, était un lieu de rassemblement des membres de la “Black Manjak Family”.Au domicile d’Albinou Da Sylva, “très défavorablement connu des services de police” avant même l’évasion d’Amra, ont été saisis notamment deux pistolets automatiques, des éléments de téléphonie et 855 euros, tandis que dans les différents points de chute d’Alan Gomes, à Evreux, ont été retrouvés 1.250 euros en numéraire, de multiples terminaux mobiles, des munitions, un chargeur de pistolet automatique, etc, d’après la même source.

Au Canada, d’inquiétants feux de forêts se rapprochent de trois villes

Un incendie fait rage mercredi sur une île de la côte pacifique du Canada, dans l’ouest du pays, inquiétant les 20.000 habitants d’une petite ville, tandis qu’un autre s’approche d’une plus grande ville à l’autre bout du pays.Plusieurs secteurs de Port Alberni, sur l’île de Vancouver (ouest), sont visés par des alertes des autorités demandant aux habitants de se préparer à évacuer, face à un immense feu à 12 kilomètres de là. Il a brûlé plus de 1.500 hectares en environ 36 heures.”Je vis à Port Alberni depuis 1956 et c’est un des plus gros feux que j’aie jamais vu”, a raconté à l’AFP un habitant de 69 ans, Russ Wetas, sous un épais nuage de fumée.Le temps chaud et sec prévu mercredi et jeudi n’incite pas à l’optimisme sur place, où les résidents sont en état d’alerte. C’est “dingue à quel point il est énorme”, a commenté pour sa part Ted Hagard, un ouvrier qui avait suivi la progression du feu sur les réseaux sociaux mais qui est allé sur place le constater par lui-même.Un chef autochtone de la région, John Jack, a lui affirmé sur la chaîne de télévision CBC que l’incendie Mount Underwood est “un feu comme il n’en a jamais vraiment été vu sur l’île de Vancouver”.À l’autre bout du pays, sur la façade atlantique, certains secteurs de Saint-Jean, ville de 224.000 habitants, sont eux concernés par des ordres d’évacuation alors qu’un feu se fait de plus en plus menaçant. Et un autre brasier faisait rage aussi mercredi près de Halifax, ville de près d’un demi-million d’habitants, dans la province de la Nouvelle-Écosse, dans l’est du pays.Le Canada subit cette année la deuxième pire saison des feux de forêt de son histoire avec 7,5 millions d’hectares de forêt brûlée, soit une superficie plus grande que celle de l’Irlande.L’année de tous les records demeure 2023, quand 17,3 millions d’hectares de forêt ont disparu, un bilan historique qui avait attiré l’attention du monde entier et mis en lumière la menace grandissante que posent les feux de forêt.Mercredi, plus de 700 feux de forêt étaient en cours d’un bout à l’autre du Canada, dont 161 étaient “non maîtrisés”, selon les autorités.La fumée qu’ils génèrent a affecté la qualité de l’air de dizaines de millions de personnes partout en Amérique du Nord, et même jusqu’en Europe.Avec le réchauffement climatique, le Canada est de plus en plus souvent touché par des événements météorologiques extrêmes. Sa géographie nordique, avec ses terres arctiques, fait de lui un pays qui se réchauffe plus vite que le reste de la planète.

Pollution plastique: les discussions volent en éclats à Genève

Les pourparlers pour élaborer le premier traité international contre la pollution plastique ont volé en éclats mercredi à Genève à trente heures de la fin prévue des négociations, la plupart des pays ayant rejeté une tentative maladroite de synthèse de la présidence.Après près de trois ans de négociations et neuf jours d’intenses discussions au bord du lac Léman, le diplomate qui préside les débats, Luis Vayas Valdivieso, a présenté un texte de synthèse et une procédure assez complexe de consultation pour tenter de surmonter les positions encore très éloignées.Mais au lieu de permettre d’avancer, le texte de 31 articles a provoqué la colère ou au moins l’insatisfaction de la majorité des délégués présents dans la salle qui ne l’acceptent pas comme base de négociation.La Colombie, qui veut un texte ambitieux pour lutter contre la pollution plastique, a jugé le document “inacceptable” et demandé un nouveau texte.Le Chili, le Mexique, le Panama, le Canada ainsi que l’Union européenne, y compris la France, ont emboité le pas au pays sud-américain, ainsi que les petites îles du Pacifique.- “Déséquilibré”Pour le représentant du Chili, ce texte est “clairement déséquilibré”, car “tout est relégué au niveau national et le texte ne crée aucun espace de coopération internationale pour lutter contre la pollution plastique”.Le texte “ne fait pas le minimum nécessaire pour répondre à l’urgence du défi auquel nous faisons face”, a relevé le ministre de l’Environnement du Danemark Magnus Heunicke dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.”En 2022, nous avons promis aux citoyens du monde un traité pour supprimer la pollution plastique et réduire l’utilisation de produits chimiques dans le plastique qui menacent l’environnement et la santé. Le texte proposé n’est pas ce que nous avons proposé il y a trois ans”, a-t-il dit, en soulignant qu’un compromis “demande des mouvements de toutes les parties”.”Ce texte parle de refermer une blessure… mais le texte présenté ici rend cette blessure fatale et nous ne l’accepterons pas”, a déclaré le négociateur panaméen, ajoutant : “Ce n’est pas de l’ambition, c’est de la reddition.” Le Kenya a dénoncé l’absence d’obligations mondiales contraignantes sur quoique ce soit, signifiant que cela “n’a aucune valeur démontrable”.Les ONG de protection de l’environnement ont aussi tiré à boulets rouges sur le texte, dénonçant l’absence de référence à toute contrainte sur la production industrielle de plastique vierge.C’est un “cadeau à l’industrie pétrochimique et une trahison de l’humanité”, a jugé Graham Forbes, chef de la délégation de Greenpeace.- Même les pétroliers -Même les pays pétroliers qui s’opposaient à toutes les demandes de régulation de la production de plastique et aux interdictions de certaines molécules chimiques dangereuses pour l’environnement et la santé, ont indiqué qu’ils n’aimaient pas le texte.Leurs critiques (Arabie Saoudite, Koweit, Bahrain, Qatar..) portent essentiellement sur l’absence de “cadre” et de champs d’action.La Chine, qui est aussi le premier pays producteur mondial de plastique, a appelé le président à se “concentrer” sur les problèmes les plus importants dans les dernières heures de la négociation “plutôt que d’accroître les divergences”.”Il faut un rééquilibrage du texte” a jugé la ministre française de la transition écologique Agnès Pannier Runacher. “De mon point de vue, il est possible d’écrire un texte d’une dizaine de pages qui prenne en compte tous les points principaux du dossier”. Le plus difficile “c’est de le faire adopter”.Le conseil international de la chimie (ICCA) n’a pas émis d’avis sur le texte mais il a mis en garde les etats contre une tentation de rejet d’icila fin des pourparlers: “Si le désir d’avoir un accord parfait a pour conséquence de quitter Genève sans accord, le monde aura perdu la meilleure opportunité qu’il ait jamais eue pour affronter la pollution plastique à une échelle mondiale”, indique un bref communiqué transmis à l’AFP.

Pollution plastique: les discussions volent en éclats à Genève

Les pourparlers pour élaborer le premier traité international contre la pollution plastique ont volé en éclats mercredi à Genève à trente heures de la fin prévue des négociations, la plupart des pays ayant rejeté une tentative maladroite de synthèse de la présidence.Après près de trois ans de négociations et neuf jours d’intenses discussions au bord du lac Léman, le diplomate qui préside les débats, Luis Vayas Valdivieso, a présenté un texte de synthèse et une procédure assez complexe de consultation pour tenter de surmonter les positions encore très éloignées.Mais au lieu de permettre d’avancer, le texte de 31 articles a provoqué la colère ou au moins l’insatisfaction de la majorité des délégués présents dans la salle qui ne l’acceptent pas comme base de négociation.La Colombie, qui veut un texte ambitieux pour lutter contre la pollution plastique, a jugé le document “inacceptable” et demandé un nouveau texte.Le Chili, le Mexique, le Panama, le Canada ainsi que l’Union européenne, y compris la France, ont emboité le pas au pays sud-américain, ainsi que les petites îles du Pacifique.- “Déséquilibré”Pour le représentant du Chili, ce texte est “clairement déséquilibré”, car “tout est relégué au niveau national et le texte ne crée aucun espace de coopération internationale pour lutter contre la pollution plastique”.Le texte “ne fait pas le minimum nécessaire pour répondre à l’urgence du défi auquel nous faisons face”, a relevé le ministre de l’Environnement du Danemark Magnus Heunicke dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.”En 2022, nous avons promis aux citoyens du monde un traité pour supprimer la pollution plastique et réduire l’utilisation de produits chimiques dans le plastique qui menacent l’environnement et la santé. Le texte proposé n’est pas ce que nous avons proposé il y a trois ans”, a-t-il dit, en soulignant qu’un compromis “demande des mouvements de toutes les parties”.”Ce texte parle de refermer une blessure… mais le texte présenté ici rend cette blessure fatale et nous ne l’accepterons pas”, a déclaré le négociateur panaméen, ajoutant : “Ce n’est pas de l’ambition, c’est de la reddition.” Le Kenya a dénoncé l’absence d’obligations mondiales contraignantes sur quoique ce soit, signifiant que cela “n’a aucune valeur démontrable”.Les ONG de protection de l’environnement ont aussi tiré à boulets rouges sur le texte, dénonçant l’absence de référence à toute contrainte sur la production industrielle de plastique vierge.C’est un “cadeau à l’industrie pétrochimique et une trahison de l’humanité”, a jugé Graham Forbes, chef de la délégation de Greenpeace.- Même les pétroliers -Même les pays pétroliers qui s’opposaient à toutes les demandes de régulation de la production de plastique et aux interdictions de certaines molécules chimiques dangereuses pour l’environnement et la santé, ont indiqué qu’ils n’aimaient pas le texte.Leurs critiques (Arabie Saoudite, Koweit, Bahrain, Qatar..) portent essentiellement sur l’absence de “cadre” et de champs d’action.La Chine, qui est aussi le premier pays producteur mondial de plastique, a appelé le président à se “concentrer” sur les problèmes les plus importants dans les dernières heures de la négociation “plutôt que d’accroître les divergences”.”Il faut un rééquilibrage du texte” a jugé la ministre française de la transition écologique Agnès Pannier Runacher. “De mon point de vue, il est possible d’écrire un texte d’une dizaine de pages qui prenne en compte tous les points principaux du dossier”. Le plus difficile “c’est de le faire adopter”.Le conseil international de la chimie (ICCA) n’a pas émis d’avis sur le texte mais il a mis en garde les etats contre une tentation de rejet d’icila fin des pourparlers: “Si le désir d’avoir un accord parfait a pour conséquence de quitter Genève sans accord, le monde aura perdu la meilleure opportunité qu’il ait jamais eue pour affronter la pollution plastique à une échelle mondiale”, indique un bref communiqué transmis à l’AFP.

Pollution plastique: les discussions volent en éclats à Genève

Les pourparlers pour élaborer le premier traité international contre la pollution plastique ont volé en éclats mercredi à Genève à trente heures de la fin prévue des négociations, la plupart des pays ayant rejeté une tentative maladroite de synthèse de la présidence.Après près de trois ans de négociations et neuf jours d’intenses discussions au bord du lac Léman, le diplomate qui préside les débats, Luis Vayas Valdivieso, a présenté un texte de synthèse et une procédure assez complexe de consultation pour tenter de surmonter les positions encore très éloignées.Mais au lieu de permettre d’avancer, le texte de 31 articles a provoqué la colère ou au moins l’insatisfaction de la majorité des délégués présents dans la salle qui ne l’acceptent pas comme base de négociation.La Colombie, qui veut un texte ambitieux pour lutter contre la pollution plastique, a jugé le document “inacceptable” et demandé un nouveau texte.Le Chili, le Mexique, le Panama, le Canada ainsi que l’Union européenne, y compris la France, ont emboité le pas au pays sud-américain, ainsi que les petites îles du Pacifique.- “Déséquilibré”Pour le représentant du Chili, ce texte est “clairement déséquilibré”, car “tout est relégué au niveau national et le texte ne crée aucun espace de coopération internationale pour lutter contre la pollution plastique”.Le texte “ne fait pas le minimum nécessaire pour répondre à l’urgence du défi auquel nous faisons face”, a relevé le ministre de l’Environnement du Danemark Magnus Heunicke dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.”En 2022, nous avons promis aux citoyens du monde un traité pour supprimer la pollution plastique et réduire l’utilisation de produits chimiques dans le plastique qui menacent l’environnement et la santé. Le texte proposé n’est pas ce que nous avons proposé il y a trois ans”, a-t-il dit, en soulignant qu’un compromis “demande des mouvements de toutes les parties”.”Ce texte parle de refermer une blessure… mais le texte présenté ici rend cette blessure fatale et nous ne l’accepterons pas”, a déclaré le négociateur panaméen, ajoutant : “Ce n’est pas de l’ambition, c’est de la reddition.” Le Kenya a dénoncé l’absence d’obligations mondiales contraignantes sur quoique ce soit, signifiant que cela “n’a aucune valeur démontrable”.Les ONG de protection de l’environnement ont aussi tiré à boulets rouges sur le texte, dénonçant l’absence de référence à toute contrainte sur la production industrielle de plastique vierge.C’est un “cadeau à l’industrie pétrochimique et une trahison de l’humanité”, a jugé Graham Forbes, chef de la délégation de Greenpeace.- Même les pétroliers -Même les pays pétroliers qui s’opposaient à toutes les demandes de régulation de la production de plastique et aux interdictions de certaines molécules chimiques dangereuses pour l’environnement et la santé, ont indiqué qu’ils n’aimaient pas le texte.Leurs critiques (Arabie Saoudite, Koweit, Bahrain, Qatar..) portent essentiellement sur l’absence de “cadre” et de champs d’action.La Chine, qui est aussi le premier pays producteur mondial de plastique, a appelé le président à se “concentrer” sur les problèmes les plus importants dans les dernières heures de la négociation “plutôt que d’accroître les divergences”.”Il faut un rééquilibrage du texte” a jugé la ministre française de la transition écologique Agnès Pannier Runacher. “De mon point de vue, il est possible d’écrire un texte d’une dizaine de pages qui prenne en compte tous les points principaux du dossier”. Le plus difficile “c’est de le faire adopter”.Le conseil international de la chimie (ICCA) n’a pas émis d’avis sur le texte mais il a mis en garde les etats contre une tentation de rejet d’icila fin des pourparlers: “Si le désir d’avoir un accord parfait a pour conséquence de quitter Genève sans accord, le monde aura perdu la meilleure opportunité qu’il ait jamais eue pour affronter la pollution plastique à une échelle mondiale”, indique un bref communiqué transmis à l’AFP.

L’armée israélienne approuve le plan pour la prise de la ville de Gaza

L’armée israélienne a annoncé mercredi avoir “approuvé” le plan pour la prise de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien, dans le cadre d’une nouvelle phase de son offensive destinée à vaincre le Hamas et assurer la libération des otages. Des témoins ont signalé mercredi des frappes aériennes très intenses sur la ville ainsi que la présence de chars israéliens et de fortes explosions dans les quartiers de Tal al-Hawa et Zeitoun, où l’armée démolissait des maisons. Selon la Défense civile et des sources médicales, 75 Palestiniens, dont plusieurs enfants, ont été tués par des bombardements et des tirs israéliens, dont 34 qui attendaient de l’aide humanitaire, et cinq membres d’une même famille dans un bombardement aérien sur Khan Younès, dans le sud du territoire.Après 22 mois de guerre, Israël entend prendre le contrôle de la ville septentrionale de Gaza et de camps de réfugiés voisins, l’une des zones les plus densément peuplées de la bande de Gaza, afin d’y démanteler ce qu’il présente comme les derniers bastions du Hamas.Le mouvement islamiste palestinien a dénoncé mercredi “des incursions agressives dans la ville de Gaza” et une “escalade dangereuse de la part d’Israël”.Sur ordre du cabinet militaire du Premier ministre Benjamin Netanyahu, l’armée, qui exerce actuellement son contrôle sur les trois-quarts du territoire, se prépare à lancer cette nouvelle phase de ses opérations afin de libérer tous les otages israéliens retenus à Gaza et y “vaincre” le Hamas, selon ses objectifs affichés.Le chef d’état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, “a approuvé le cadre principal du plan opérationnel de l’armée dans la bande de Gaza”, a annoncé mercredi l’armée sans qu’aucun calendrier n’ait été donné.Dans les rues de Gaza-ville, des familles palestiniennes fuyaient à nouveau, bagages et matelas entassés sur des vélos ou des charrettes. – “Les chars avancent” -“Depuis plusieurs jours, des chars avancent (…) dans la partie sud-est du quartier de Zeitoun, en détruisant des maisons. Des chars avancent également dans la partie sud de Tal al-Hawa”, a raconté à l’AFP Abou Ahmed Abbas, un homme de 46 ans dont la maison a été détruite à Tal al-Hawa.”Les frappes sont extrêmement intenses. Elles se sont intensifiées et il y a aussi des tirs d’artillerie depuis dimanche”, a-t-il ajouté.”Les explosions sont massives, il y a beaucoup de frappes aériennes (…) les chars sont toujours là et j’ai vu des dizaines de civils fuir” vers l’ouest de la ville, a aussi témoigné Fatoum, une femme de 51 ans qui vit avec son mari et sa fille sous une tente à Tal al-Hawa. Les préparatifs israéliens coïncident avec l’annonce par le Hamas qu’une délégation du mouvement est arrivée au Caire pour des “entretiens préliminaires” avec des responsables égyptiens sur une nouvelle trêve.L’Egypte avait annoncé mardi travailler avec le Qatar et les Etats-Unis en vue d’un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza, où la guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien.Benjamin Netanyahu avait affirmé dimanche que le plan israélien “ne visait pas à occuper Gaza, mais à la démilitariser”.Il avait énuméré les objectifs d’Israël: “Premièrement, désarmer le Hamas. Deuxièmement, tous les otages sont libérés. Troisièmement, Gaza est démilitarisée. Quatrièmement, Israël exerce un contrôle de sécurité prépondérant. Et cinquièmement, une administration civile pacifique non israélienne”.- “Capitulation” -Le Premier ministre fait face à une très forte pression de son opinion publique qui s’émeut du sort des 49 otages encore retenus à Gaza, dont 27 sont morts selon l’armée, pendant qu’à l’étranger, les appels se multiplient pour mettre fin aux souffrances des plus de deux millions d’habitants du territoire assiégé, menacés d’une “famine généralisée” selon l’ONU.L’attaque du Hamas a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles.Les représailles israéliennes à Gaza ont fait 61.722 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Mercredi soir, le Premier ministre Netanyahu a commenté les appels récurrents à mettre fin à la guerre par d’anciens responsables de l’appareil sécuritaire israélien: “j’ai beaucoup d’estime pour eux mais ils ont oublié le sens du mot victoire (…) la solution politique qu’ils proposent est en fait une capitulation”.Le chef d’état-major a souligné “l’importance d’accroître la disponibilité et la préparation des troupes pour le recrutement de réservistes”, une question politique épineuse alors que les ultra-orthodoxes, qui représentent potentiellement des dizaines de milliers d’hommes, refusent la conscription.Dans un communiqué publié mercredi, le Hamas a appelé à “poursuivre la mobilisation massive contre l’agression, le génocide et la famine” à Gaza, avec des “journées de marche et de colère contre l’occupation et ses soutiens”, vendredi, samedi et dimanche devant “les ambassades sionistes et américaines” partout dans le monde.

Salvador: un immense lac envahi d’algues vertes, pêche et tourisme à l’arrêt

Une pollution aux algues vertes frappe les eaux du lac Suchitlan, au Salvador, stoppant les activités de pêche et les revenus du tourisme.Alimenté par les eaux du fleuve Lempa, le Suchitlan est un lac artificiel de 13.500 hectares, construit à partir de 1976, qui alimente la centrale hydroélectrique Cerron Grande.Situé à 45 km au nord-est de San Salvador, il a été déclaré zone humide d’importance internationale en 2005 dans le cadre de la Convention de Ramsar.Bateaux de pêche se retrouvent à quai et les restaurants et autres activités vidées de touristes.”Tous les ans il y a des algues vertes mais là c’est hors de contrôle, aujourd’hui c’est entièrement rempli”, a déclaré à l’AFP Julia Alvarez, une batelière de 52 ans.”100% du lac est envahit. Depuis dix jours, on ne peut ni naviguer, ni pêcher”, ajoute auprès de l’AFP un pêcheur, Felicito Monroy.”Les gens viennent, regardent, et repartent aussitôt”, se lamente de son côté Johnny Anzora, 44 ans, serveur dans un restaurant.La biologiste et chercheuse Cidia Cortés a expliqué à l’AFP que les rivières et ruisseaux qui alimentent le lac Suchitlan charrient dans ses eaux “des métaux lourds, de l’aluminium, de l’arsenic, du plomb (…), donc c’est comme mettre de l’engrais dans l’eau, les algues s’en nourrissent et croissent de manière exponentielle”.Cinq barges dragueuses s’affairent à retirer l’algue flottant en surface. Seuls 6,3 hectares du lac, soit l’équivalent de neuf terrains de football, ont pu être nettoyés, et quelque 1.270 tonnes d’algues vertes ont été retirées, selon la Commission exécutive hydroélectrique nationale du fleuve Lempa.Pour Mme Cortés, ce sera à long terme insuffisant, il faut “stopper l’entrée d’eau sale”.

At least 26 migrants dead in two shipwrecks off ItalyWed, 13 Aug 2025 18:28:07 GMT

At least 26 migrants died Wednesday when two boats sank off the coast of Italy’s Lampedusa island, with around 10 others still missing, the coastguard and UN officials said.Around 60 people were rescued after the sinkings in the central Mediterranean, a stretch between North Africa and Italy described by the UN as the world’s most …

At least 26 migrants dead in two shipwrecks off ItalyWed, 13 Aug 2025 18:28:07 GMT Read More »

At least 26 migrants dead in two shipwrecks off Italy

At least 26 migrants died Wednesday when two boats sank off the coast of Italy’s Lampedusa island, with around 10 others still missing, the coastguard and UN officials said.Around 60 people were rescued after the sinkings in the central Mediterranean, a stretch between North Africa and Italy described by the UN as the world’s most dangerous sea crossing for migrants.The two boats had left Tripoli, Libya, earlier in the day, according to the Italian coastguard.It said one of the boats started taking on water, causing people to climb onto the other boat, which itself then capsized.”Currently 60 people have been rescued and disembarked in Lampedusa, and (there are) at least 26 victims. The toll is still provisional and being updated,” the coastguard said in a statement.Italy’s Red Cross, which manages Lampedusa’s migrant reception centre, said the survivors included 56 men and four women, updating a previous toll of 22 dead.Flavio Di Giacomo, spokesman for the UN’s migration agency (IOM), said around 95 people had been on the two boats. Given how many had been saved, “approximately 35 victims are feared dead or missing”, he wrote on social media.- ‘Inhumane’ traffickers -Among the first to be transported to the Lampedusa mortuary were the bodies of a newborn, three children, two men and two women, according to Italy’s ANSA news agency.Lampedusa, just 90 miles (145 kilometres) off the coast of Tunisia, is often the first port of call for people trying to reach Europe in leaky or overcrowded boats.In recent years, Italian authorities have sought to intercept the boats at sea before they arrive.It was a helicopter from Italy’s financial police that spotted a capsized boat and several bodies in the water on Wednesday, about 14 nautical miles off Lampedusa, the coastguard said.Five vessels were searching for survivors, including one from the EU’s Frontex border agency, alongside a helicopter and two aircraft, it said.Italian Prime Minister Giorgia Meloni offered her “deepest condolences” to the victims and vowed to step up efforts to tackle migrant traffickers.Her hard-right government took office in October 2022 vowing to cut the number of migrants crossing the Mediterranean to Europe.As part of this, it has cut deals with North African countries from which migrants embark, providing funding and training in exchange for help in stemming departures. “When a tragedy like today’s occurs, with the deaths of dozens of people in the waters of the Mediterranean, a strong sense of dismay and compassion arises in all of us,” Meloni said in a statement.”And we find ourselves contemplating the inhumane cynicism with which human traffickers organise these sinister journeys.”She said stepping up rescue efforts was not enough to tackle the scourge of trafficking, saying this could be done only by “preventing irregular departures and managing migration flows”.The UNHCR refugee agency said Wednesday that there had been 675 migrant deaths on the central Mediterranean route so far this year. As of Wednesday, 38,263 migrants have arrived on Italy’s shores this year, according to the interior ministry. A similar number was recorded at the same time last year, but the figure is significantly less than in 2023, when almost 100,000 people had arrived by mid-August.