Le journaliste Julien Arnaud rejoint BFMTV

Le journaliste Julien Arnaud, qui co-présentait l’émission “Télématin”, quitte France 2 pour rejoindre BFMTV à la rentrée, a annoncé la chaîne d’information continue mardi.BFMTV a indiqué dans un communiqué lui confier “la présentation d’un grand rendez-vous d’information du lundi au vendredi de 10h à 12h”.Le directeur général de cette chaîne, Fabien Namias, a salué l’arrivée d’un journaliste “rompu à l’information en continu, à l’exercice de l’interview”.Julien Arnaud, 51 ans, avait quitté le groupe TF1 au terme de 27 ans de carrière à l’été 2024, pour succéder à Thomas Sotto comme présentateur de “Télématin”, l’émission matinale du service public, aux côtés de Flavie Flament.Il a aussi assuré la présentation de journaux télévisés de 20H durant les congés d’Anne-Sophie Lapix, qui a elle aussi quitté France Télévisions depuis.Julien Arnaud va piloter le 20H de France 2 à partir de mi-juillet comme prévu pour l’été, a indiqué Alexandre Kara, patron de l’information de France Télé, en conférence de presse.”On souhaite plein de bonnes choses à Julien”, à qui “on a proposé plein de choses” mais “il a préféré” partir, a-t-il relevé.

Gaza civil defence says 29 killed in Israeli strikes

Gaza’s civil defence agency on Tuesday said that 29 people were killed in Israeli strikes across the Palestinian territory devastated by 21 months of war.Among those were nine people killed in a drone strike on a camp for displaced people near Khan Yunis, in southern Gaza, according to civil defence spokesman Mahmud Bassal.Shaimaa Al-Shaer, 30, a resident of the Al-Sanabel camp, told AFP: “I was in front of my tent preparing breakfast for my four children — beans and a bit of dry bread. Suddenly, there was an explosion.”Smoke and dust filled the area. Debris and stones flew in all directions and hit our tent,” she added.”Four children who were playing in front of the neighbouring tent were injured. I saw people carrying martyrs. We don’t know where death comes from, the bombings continue.” Bassal said that 20 other people, including at least three children and two women, were killed in six other strikes on Tuesday across the Gaza Strip.There was no immediate comment from the Israeli military when contacted by AFP.The military earlier announced that five of its soldiers were killed in northern Gaza and two others were severely wounded.Due to restrictions imposed on media in the Gaza Strip and difficulties accessing the area, AFP is unable to independently verify the death tolls and details shared by the parties involved.The war was triggered by Palestinian Islamist movement Hamas’s unprecedented attack on southern Israel on October 7, 2023.The attack resulted in 1,219 deaths on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP count based on official data.Of the 251 people abducted that day, 49 are still hostages in Gaza, including 27 declared dead by the Israeli army.At least 57,523 Gazans, most of them civilians, have been killed in Israel’s retaliatory campaign, according to data from the Hamas-run territory’s health ministry.The figures are deemed reliable by the UN.

Cambodian garment workers fret Trump’s new tariff threat

As Cambodian garment workers took breaks from toiling in sweltering factories on Tuesday, they feared for their jobs after US President Donald Trump’s threat to impose a 36 percent tariff.”I beg the US to reduce the tariff for the sake of workers in Cambodia,” 38-year-old Im Sothearin told AFP as she rested from her work in an underwear factory in the capital Phnom Penh.”If they charge a high tariff, it is only workers who are going to suffer,” said the mother-of-three who earns only $300 a month.”Factories might be closed or workers will have their wages lowered, or be forced to work faster.”Cambodia — a major manufacturer of low-cost clothing for Western brands — was among the nations hardest hit by Trump’s “Liberation Day” blitz of tariff threats in April.The US president originally outlined a 49-percent rate if Cambodia failed to broker a deal with Washington. On Monday, he lowered it to 36 percent and extended the negotiation deadline to August 1.While the levy is lower than the original eye-watering figure, it has done little to allay anxieties.”If the tariff is that high, companies won’t have money to pay,” 28-year-old pregnant worker Sreymom, who goes by only one name, told AFP as she bought fruit on her lunch break.”I am worried that we won’t have jobs to do,” the 11-year veteran of the factory floor said. “I want the tariff to be reduced more.”Cambodia’s chief negotiator in talks with Washington called the reduction in the proposed rate — announced in a letter among more than a dozen Trump despatched to trade partners — a “huge victory”.”We are so successful in negotiations,” Deputy Prime Minister Sun Chanthol told reporters in Phnom Penh. “We still have a chance to negotiate further to reduce the tariff rate more.”But back in April commerce ministry spokesman Penn Sovicheat told AFP that harsh US tariffs on his country were “not reasonable”.Cambodia said it had about $10 billion in exports to the United States last year, mainly garment products.The nation has been paying a 10-percent standby rate as negotiators rush to make a deal.Many factories in Cambodia are Chinese-owned. The White House previously accused the kingdom of allowing Chinese goods to stop over on the way to US markets, thereby skirting steeper rates imposed on Beijing.Yi Mom has had a two-decade career in the garment industry. But she frets it may be ended if Cambodia fails to soften the blow threatened by the United States.”I fear that the high tariff will affect factories and will result in fewer jobs for workers,” said the 47-year-old.”Then we will have low wages and will not be able to support our families.”

Prison de Condé-sur-Sarthe: Michaël Chiolo fait appel de sa condamnation à la perpétuité incompressible

Les avocats de Michaël Chiolo, condamné à une peine de réclusion à perpétuité incompressible pour tentative d’assassinat contre deux surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) en mars 2019, ont décidé mardi d’interjeter appel.”On fait appel”, a indiqué à l’AFP Me Romain Ruiz, un des avocats de Michaël Chiolo.La perpétuité incompressible ou “perpétuité réelle” est la peine maximale prévue par le code pénal.La présidente de la cour d’assises spéciale, composée uniquement de magistrats professionnels, a justifié lundi soir la période de sûreté incompressible de Michaël Chiolo en expliquant que l’ancien sympathisant néonazi, converti à l’islam radical en prison, était en état de récidive légale.Michaël Chiolo, 33 ans, a déjà été condamné à l’âge de 20 ans à une peine de 30 ans de réclusion “pour des actes ayant entraîné la mort d’un homme”, a rappelé la présidente, en allusion à son premier crime commis en 2012 : un enlèvement et une séquestration, suivis de mort, contre un homme de 89 ans, ancien résistant.L’auteur de l’agression contre les deux surveillants de Condé-sur-Sarthe s’est “montré incapable de dire qu’il ne recommencerait pas”, a déploré la présidente qui a relevé la “dangerosité criminologique constante” du condamné durant le procès.”Nous avons cherché des éléments de personnalité en sa faveur, nous n’en avons trouvé aucun”, avait affirmé l’avocate générale du parquet national antiterroriste (Pnat) lors de ses réquisitions.Sa “capacité d’évolution est quasi inexistante”, avait tranché la magistrate. “Aucune autre peine que la peine maximale n’est envisageable”, avait-elle estimé.Avant Michaël Chiolo, seuls deux hommes liés à la mouvance jihadiste ont été condamnés à une peine de perpétuité incompressible en France: Salah Abdeslam, l’un des auteurs des attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), et Brahim Aouissaoui, l’auteur de l’attentat de la basilique de Nice, qui a fait trois morts, le 29 octobre 2020.D’autres jihadistes ont été condamnés à cette peine rarissime mais tous étaient présumés mort en zone irako-syrienne lorsqu’elle a été prononcée.La réclusion à perpétuité incompressible a été introduite dans le code pénal en février 1994 pour les auteurs de meurtre avec viol, torture ou acte de barbarie sur des mineurs. Elle est prévue pour des actes terroristes depuis juin 2016 si la gravité des faits, la personnalité de leur auteur et sa dangerosité le justifient.

Droits de douane: au Cambodge, les supplications des ouvrières du textile face aux menaces américaines

“Je suis inquiète”: au Cambodge, qui produit à bas-coût des vêtements pour des marques internationales, des ouvrières du textile craignent que la surtaxe douanière annoncée par les Etats-Unis provoque des pertes d’emploi et des baisses de salaire.”Je supplie les Etats-Unis de réduire les droits de douane au nom des travailleurs du Cambodge”, a lancé mardi auprès de l’AFP, Im Sothearin, 38 ans, durant sa pause.Cette mère de trois enfants gagne environ 300 dollars par mois dans une usine de confection de sous-vêtements de la capitale Phnom Penh.”S’ils appliquent des douanes élevées, seuls les travailleurs souffriront”, a-t-elle poursuivi.Parmi ses inquiétudes: la fermeture d’usines, la baisse des salaires, ou la hausse de la charge de travail, afin de compenser le surcoût engendré par la politique de Donald Trump.Le président américain a indiqué lundi qu’il voulait imposer à partir du 1er août une surtaxe de 36% sur les produits importés du Cambodge – un chiffre en baisse par rapport aux 49% annoncés plus tôt, mais qui reste parmi les plus élevés dans la région.Le Vietnam voisin, autre place forte de l’industrie du textile, a annoncé la semaine dernière un accord avec Washington pour un taux de 20%.La ristourne consentie par les Américains constituent une “grande victoire” pour le Cambodge, a salué mardi le vice-Premier ministre Sun Chanthol.”On a toujours l’opportunité d’aller plus loin dans les négociations pour réduire le taux encore plus”, a-t-il insisté.- “Rester calme” -“J’appelle les entreprises qui ont des usines au Cambodge à rester calme”, a lancé le dirigeant, confiant dans la capacité du gouvernement à pouvoir “protéger” les intérêts nationaux.Les Etats-Unis ont représenté l’an dernier le principal marché des biens “made in Cambodia”, à hauteur d’environ dix milliards de dollars, soit 40% du total des exportations, loin devant le Vietnam et la Chine, selon des données officielles khmères.”Je veux que les droits baissent encore plus”, a lancé Sreymom, une ouvrière enceinte de 28 ans, dont onze passées à l’usine.En cas d’échec des négociations, “je suis inquiète qu’on n’ait plus de travail”, a-t-elle développé.”Les entreprises n’auront plus l’argent pour payer”, a-t-elle affirmé.Le secteur de l’habillement, du textile et des chaussures a employé en 2024 environ un million de personnes, dont plus de 75% sont des femmes, a calculé le Programme des Nations unies pour le développement (UNDP).La grande majorité de la main-d’oeuvre est déclarée, dans un pays où l’économie informelle continue de mobiliser des millions de personnes, plus vulnérables à la pauvreté, ont relevé des organisations internationales.Yi Mom, 47 ans, travaille depuis vingt ans dans l’industrie du textile. Elle a dit craindre que le choc soit trop dur à encaisser pour le Cambodge, l’un des plus petits pays d’Asie du Sud-Est, au développement retardé par des décennies de conflit civil.Le régime douanier imaginé par Donald Trump “va conduire à la baisse du nombre d’emplois”, a-t-elle prédit. “Après, on aura des salaires plus bas, et on ne pourra plus soutenir nos familles.”

Droits de douane: au Cambodge, les supplications des ouvrières du textile face aux menaces américaines

“Je suis inquiète”: au Cambodge, qui produit à bas-coût des vêtements pour des marques internationales, des ouvrières du textile craignent que la surtaxe douanière annoncée par les Etats-Unis provoque des pertes d’emploi et des baisses de salaire.”Je supplie les Etats-Unis de réduire les droits de douane au nom des travailleurs du Cambodge”, a lancé mardi auprès de l’AFP, Im Sothearin, 38 ans, durant sa pause.Cette mère de trois enfants gagne environ 300 dollars par mois dans une usine de confection de sous-vêtements de la capitale Phnom Penh.”S’ils appliquent des douanes élevées, seuls les travailleurs souffriront”, a-t-elle poursuivi.Parmi ses inquiétudes: la fermeture d’usines, la baisse des salaires, ou la hausse de la charge de travail, afin de compenser le surcoût engendré par la politique de Donald Trump.Le président américain a indiqué lundi qu’il voulait imposer à partir du 1er août une surtaxe de 36% sur les produits importés du Cambodge – un chiffre en baisse par rapport aux 49% annoncés plus tôt, mais qui reste parmi les plus élevés dans la région.Le Vietnam voisin, autre place forte de l’industrie du textile, a annoncé la semaine dernière un accord avec Washington pour un taux de 20%.La ristourne consentie par les Américains constituent une “grande victoire” pour le Cambodge, a salué mardi le vice-Premier ministre Sun Chanthol.”On a toujours l’opportunité d’aller plus loin dans les négociations pour réduire le taux encore plus”, a-t-il insisté.- “Rester calme” -“J’appelle les entreprises qui ont des usines au Cambodge à rester calme”, a lancé le dirigeant, confiant dans la capacité du gouvernement à pouvoir “protéger” les intérêts nationaux.Les Etats-Unis ont représenté l’an dernier le principal marché des biens “made in Cambodia”, à hauteur d’environ dix milliards de dollars, soit 40% du total des exportations, loin devant le Vietnam et la Chine, selon des données officielles khmères.”Je veux que les droits baissent encore plus”, a lancé Sreymom, une ouvrière enceinte de 28 ans, dont onze passées à l’usine.En cas d’échec des négociations, “je suis inquiète qu’on n’ait plus de travail”, a-t-elle développé.”Les entreprises n’auront plus l’argent pour payer”, a-t-elle affirmé.Le secteur de l’habillement, du textile et des chaussures a employé en 2024 environ un million de personnes, dont plus de 75% sont des femmes, a calculé le Programme des Nations unies pour le développement (UNDP).La grande majorité de la main-d’oeuvre est déclarée, dans un pays où l’économie informelle continue de mobiliser des millions de personnes, plus vulnérables à la pauvreté, ont relevé des organisations internationales.Yi Mom, 47 ans, travaille depuis vingt ans dans l’industrie du textile. Elle a dit craindre que le choc soit trop dur à encaisser pour le Cambodge, l’un des plus petits pays d’Asie du Sud-Est, au développement retardé par des décennies de conflit civil.Le régime douanier imaginé par Donald Trump “va conduire à la baisse du nombre d’emplois”, a-t-elle prédit. “Après, on aura des salaires plus bas, et on ne pourra plus soutenir nos familles.”