‘Miracle’: family reunites in Kashmir after fleeing conflict

Shruti Sharma tearfully hugged her family goodbye and fled her home near the contested border in Kashmir with her three children on the first night of India and Pakistan’s worst conflict in decades.She returned home on Wednesday to a rapturous welcome from her mother-in-law and husband after fearing they would be killed by Pakistani strikes and that her house would be destroyed.”I never thought I would return to a home that was still intact,” the 37-year-old school teacher from Poonch said.The house is a patchwork of brightly painted rooms, built gradually as the family expanded. A second floor is underway but far from complete.Tens of thousands of people living near India’s contested frontier with Pakistan were forced to flee as both countries launched deadly attacks and counter-attacks over four days, starting May 7. But many are returning after the nuclear-armed neighbours agreed to a ceasefire on Saturday.Poonch, a frontier town in Indian-administered Kashmir that was one of the worst-hit in the attacks.Sharma’s home, in a narrow lane hemmed by tightly packed houses, survived the deadly strikes, but several of her neighbours were not so lucky.Her mother-in-law, Champa Devi, who refused to leave, said it was a “miracle” their house was intact and that she and her son survived. “I had resigned to the possibility of not seeing my grandchildren ever again,” she said, as her youngest grandson, two-year-old Daksh, zoomed past in a toy car.- ‘Night of terror’ -“It was a night of terror,” Sharma said, recalling the first night of fighting before she fled in a taxi to her sister’s house, nearly 300 kilometres (190 miles) away.She said her decision to leave was “for the sake of my children”. Sharma’s mother, who lives alone a few blocks away, joined them.The 12-hour journey down the mountains saw them being bombarded with phone calls and text messages bringing a spate of bad news. “I got a call from a relative saying that an explosion in a petrol station had killed my nephew,” she recalled. “Our cab had stopped there for refuelling barely 10 minutes earlier.”At least 15 Indian civilians died in the fighting — the deadliest between the two South Asian rivals since 1999.It followed an April 22 attack on tourists in Indian-controlled Kashmir that killed 26 civilians.India accused Pakistan of backing the “terrorists” it said were responsible for the Pahalgam attack — a charge Islamabad denied — and last week launched missiles at sites in Pakistan it said were hosting the militants.- ‘The trauma followed us’ -Sharma said she was constantly fretting about her husband and in-laws’ safety during the week she was away.”We may have been physically far, but the trauma followed us,” she said. “I would often wake up in the middle of the night with a feeling of dread.”An AFP team joined them for their return journey, a far more relaxed and happy affair.After an early start, the family stopped for breakfast at a small eatery on the highway, where they chatted with other families returning home.  The conversations were grim, with many of the exchanges discussing dead relatives or friends.”They have changed Poonch forever,” said Sharma’s mother Purnima. “You will never know what we have gone through.”A packed lunch, chicken curry and rice, was eaten on paper plates in the car.  As the sun dipped, the scenery changed from semi-urban plains to more rural and picturesque, pine-dotted valleys, signalling that home was near. “It feels good to be back but there is this lingering apprehension that something will go wrong again,” said Sharma. In some areas along the contested frontier that fear pervades, with reports of fresh drone sightings and renewed shelling, forcing some families to flee again.That fear pervades in some parts of the contested frontier where there have been reports of fresh drone sightings and renewed shelling, forcing some people to flee again. The sun was setting when the taxi finally reached Sharma’s neighbourhood. Her husband Sanjeev stood outside the narrow lane leading to their home to greet them. His son Daksh immediately jumped into his father’s arms.Sharma lugged her suitcase up the alleys, arriving home just in time for evening tea — their first together in over a week.”I feel alive again,” her mother-in-law Champa Devi said. “What is a home anyway without the kids?”

Critiques à droite sur la manière dont a été auditionné Bayrou sur Bétharram

Plusieurs députés du centre à l’extrême droite se sont indignés jeudi de la manière dont le Premier ministre François Bayrou a été interrogé la veille sur sa connaissance des faits dans l’affaire Bétharram, évoquant une “indécence totale”, un “procès stalinien” ou encore une “exploitation assez indigne”.”J’ai tendance à donner du crédit à la parole publique du Premier ministre. En revanche, cette audition m’a mis assez mal à l’aise parce que pour moi, elle ressemblait davantage à un procès de Moscou”, a déclaré jeudi sur TF1 le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu. Il a décrit “la nausée” que lui a “inspiré” le député de la France insoumise Paul Vannier, le très offensif corapporteur de la commission d’enquête parlementaire mise en place après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram (Pyrénées Atlantique). “C’est un naufrage”, a-t-il ajouté, regrettant l'”instrumentalisation d’un drame (…) pour coller une balle au Premier ministre et en coller une autre à l’enseignement catholique”. “Ca me semble d’une indécence totale”, a tranché le député d’extrême droite.Le Premier ministre a maintenu mercredi qu’il n’avait pas eu d’autres informations que par la presse concernant les violences dans cet établissement où ont été scolarisés plusieurs de ses enfants. Il a mis en cause la commission d’enquête, en particulier Paul Vannier, accusé de vouloir “abattre” le gouvernement.Sur Radio J, le chef des députés Modem Marc Fesneau, très proche de François Bayrou, s’en est également pris à Paul Vannier jugeant “cette façon de traiter les gens assez dégueulasse”. “C’est du stalinisme”, a-t-il estimé, évoquant “un procès à charge”. “Il faut qu’on arrête avec les commissions d’enquête” à l’Assemblée nationale “parce qu’on en fait des objets politiques permanents”, a-t-il estimé, “il ne s’agit pas de combattre, il s’agit d’accuser l’autre”. Pour Marc Fesneau, “le projet” de La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, “c’est la démolition”. “Je trouve assez indigne la récupération de la France Insoumise”, a déclaré de son côté le chef des députés LR Laurent Wauquiez sur RTL, jugeant qu'”on n’est pas face à une crise politique, on est face à une crise de société”.Beaucoup plus critique vis-à-vis du Premier ministre, le patron des députés socialistes Boris Vallaud a dénoncé “une entreprise d’enfumage” mise en Å“uvre par François Bayrou au cours de ces plus de cinq heures d’audition. “Est-ce que, au sortir de cette audition, les Françaises et les Français, les victimes, ont le sentiment d’avoir été éclairés sur ce qui s’est passé ? Ont-ils eu des éléments supplémentaires de compréhension? Je ne crois pas”, a-t-il regretté sur Sud Radio.  

Inde: après les bombes, le retour à la frontière de la famille Sharma

Lorsque les obus pakistanais ont commencé à tomber sur la ville frontalière de Poonch, au Cachemire indien, Shruti Sharma a tout juste eu le temps d’attraper ses trois enfants et de saluer précipitamment sa belle-mère avant de prendre la fuite.Alors quand, une semaine plus tard, elle peut enfin retrouver son quartier, l’émotion et le soulagement emportent tout. “Jamais je n’aurais imaginé revoir ma maison intacte”, lâche-t-elle.Coincé au cÅ“ur d’un entrelacs de ruelles, le logement de cette enseignante de 37 ans est resté debout. Tout autour, d’autres ont eu moins de chance, privés de fenêtres, d’un morceau de toit, voire réduits à un amas de débris.”C’est un miracle”, résume la belle-mère, Champa Devi, en couvant d’un Å“il inquiet son petit-fils de 2 ans, Daksh, dans sa voiture à pédales. “J’avais renoncé à l’idée de revoir mes petits-enfants”.Comme celle de Shruti Sharma, de nombreuses familles de cette ville posée le long de la “ligne de contrôle” qui sépare Inde et Pakistan n’ont eu d’autre choix que l’exode.Le soleil n’était pas encore levé le 7 mai lorsque l’artillerie pakistanaise a ouvert le feu sur la localité.Quelques heures plus tôt, l’Inde avait lancé une volée de missiles contre des sites pakistanais qui, selon elle, abritaient des éléments du groupe jihadiste qu’elle soupçonne d’avoir assassiné 26 civils le 22 avril à Pahalgam, à 200 km de là.- “Réveil en panique” -Islamabad a riposté en visant à son tour une série de cibles sur le sol indien.Poonch a été sévèrement touchée: au moins 13 civils tués et près de 50 blessés en quelques heures.”C’était une nuit de terreur”, se souvient sobrement Shruti Sharma. A l’aube, elle s’est engouffrée dans un taxi pour se mettre à l’abri chez sa sÅ“ur dans la grande ville de Jammu, à 300 km de là.Le périple dure 12 heures, rythmé par les appels téléphoniques et les messages l’informant de la situation à Poonch.”Quelqu’un m’a appelé pour me dire que mon neveu avait été tué par l’explosion d’une station-service”, raconte-t-elle. “Notre taxi s’y était arrêté pour le plein 10 minutes plus tôt…”Pendant tout son séjour chez sa sÅ“ur, Shruti Sharma est restée en étroit contact avec son mari, resté à Poonch, et le reste de la famille.”Nous étions éloignés physiquement mais le traumatisme a voyagé avec nous”, décrit l’enseignante. “Très souvent, je me suis réveillée en pleine nuit, complètement paniquée”.Le retour vers Poonch sera beaucoup plus apaisé. Partie aux premières lueurs du jour, la famille prend le temps de s’arrêter en bordure d’autoroute pour petit-déjeuner. Omelette, toasts, thé pour les adultes, un soda pour les enfants.- “Plus comme avant” -Entre les tables, les conversations avec les autres familles qui rentrent sont sombres. Du bout des lèvres, on échange les noms des membres de la famille ou des amis morts sous les bombes.”Vous ne pouvez pas imaginer ce que nous avons vécu”, lâche Purnima, la mère de Shruti Sharma. “Poonch ne sera plus jamais comme avant”.Quelques heures de route et c’est l’heure de déjeuner. Dans la voiture qui continue de rouler, on dévore un curry de poulet et de riz préparé la veille, dans des assiettes en carton.La frontière approche. Après avoir traversé la plaine, la route serpente dans la vallée, au milieu des villages. La maison n’est plus très loin.”Ça fait du bien de rentrer chez soi”, soupire la mère de famille. “Mais je ne peux pas m’enlever de l’esprit que quelque chose de terrible pourrait à nouveau nous arriver”.Le long de la ligne de démarcation qui sépare les deux armées, certains signalent la présence de drones, et les obus ont continué à tomber sur Poonch jusqu’au cessez-le-feu conclu samedi.Le soleil est presque couché quand la voiture atteint enfin le quartier de la famille.Sanjeev, le mari de Sharma, est là. Debout dans l’allée qui mène à la maison, il attend le retour des siens. Son fils Daksh saute dans ses bras. C’est l’heure du thé, le premier de la famille réunie.”Enfin”, lâche la belle-mère, Champa Devi, “je me sens revivre”.

Décès de Daniel Bilalian, ancien présentateur et figure de France Télévisions

Daniel Bilalian, ex-présentateur des journaux télévisés d’Antenne 2 puis France 2 et ancien patron du service des sports de France Télévisions, est décédé mercredi à l’âge de 78 ans, a annoncé sa famille jeudi à l’AFP.Figure de l’audiovisuel bien connue des téléspectateurs pendant plus de 40 ans, il avait pris sa retraite à l’automne 2016, à presque 70 ans. Il avait depuis disparu des écrans. Daniel Bilalian est décédé de maladie à son domicile, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), où il était conseiller municipal.C’est “la disparition d’un grand nom du service public”, a affirmé le journaliste Julian Bugier en ouverture du 13H00 sur France 2, disant “l’immense tristesse” de ses anciens collègues.L’expression souvent grave, “Bil'” — comme il était surnommé — a été successivement grand reporter, présentateur et rédacteur en chef des journaux de 13h00 et de 20h00. Il a également produit les magazines “Star à la barre” et “Mardi soir”, et présenté des soirées électorales.Parmi les nombreuses personnalités de l’audiovisuel à saluer sur X Daniel Bilalian, l’ancien journaliste sportif Patrick Chêne, qui a aussi présenté le JT de 13H00 sur France 2, a relevé “son élégance et son humour très british”.”Sa bienveillance, sa passion pour l’actualité et le service public de l’information m’ont fait grandir dans ce métier”, lui a rendu hommage Agnès Vahramian, directrice de la radio franceinfo.Côté politique, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a jugé qu’il “incarnait la rigueur d’un journalisme exigeant et passionné”, tandis que le président Renaissance de la Région Sud, Renaud Muselier, a fait valoir que “sa voix a marqué des générations, à travers l’info comme les grands moments de sport”.Le Tour de France a, pour sa part, évoqué un “grand ami et défenseur” de la course cycliste.”Il était d’une efficacité dans les négociations sportives absolument incroyable! Il me bluffait”, a relaté sur France 2 l’ancien directeur général du groupe public Patrice Duhamel. Diffusion du Tour de France ou des JO, “c’est à Daniel Bilalian qu’on le doit” finalement, selon lui.Né le 10 avril 1947 à Paris d’un père arménien (qui était tailleur) et d’une mère originaire du Pas-de-Calais, Daniel Bilalian avait débuté sa carrière au quotidien l’Union de Reims en 1968. Il était entré à l’ORTF au bureau régional d’information de Reims en 1971 puis de Lille en 1972, avant de rejoindre la direction nationale d’Antenne 2 au service de politique intérieure. Une “maison” qu’il ne quittera plus, entre journalisme politique, JT puis service des sports.- “Journaliste viscéral” -C’est là que le journaliste passera les 12 dernières années de sa carrière (2004-2016), en qualité de directeur du service des sports de France Télévisions, malgré des critiques en interne et des polémiques.Parmi elles: l’intégration d’Elodie Gossuin, Miss France 2001, dans le dispositif de couverture du Dakar, une crise à la rédaction de Stade 2 ou encore une motion de défiance à son encontre.Lui a été reprochée également la couverture des JO de Sotchi en 2014 et certains commentaires sportifs jugés sexistes et approximatifs.Il avait défendu mordicus sur Europe 1 le tandem constitué de Philippe Candeloro et Nelson Monfort, auteurs de commentaires sexistes lors de ces mêmes JO, expliquant que “ces événements (…) ne sont que du sport, du divertissement, propres à la plaisanterie, à l’enthousiasme, au patriotisme”.”Les journalistes ont commenté avec de l’enthousiasme, peut-être parfois de l’excès d’enthousiasme, de superlatifs ? Et alors, est-ce qu’on peut leur en faire le reproche ? Je leur ai dit que, quand on est au centre de l’actualité, on est au centre des critiques”, s’était-il encore défendu.Rebelote en 2016 avec les Jeux de Rio: une polémique avait éclaté après des propos jugés approximatifs, voire “colonialistes”, de deux présentateurs, dont Daniel Bilalian. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA, désormais Arcom) avait mis en garde la chaîne, déplorant des “approximations” et des “erreurs historiques regrettables”.Il avait été remplacé à ce poste très exposé par Laurent-Eric Le Lay, ancien cadre de TF1.”Journaliste viscéral”, il continuait ces dernières années “de lire toute la presse et de suivre la politique”, a témoigné son ancien collègue et ami Gérard Holtz sur CNews jeudi.

Five Palestinians killed in Israeli raid in West Bank

Israeli troops killed five Palestinians in the occupied West Bank village of Tammun Thursday, in a raid the military described as targeting buildings suspected of being used to plan terror attacks.”The occupation forces killed five young men after besieging a house in the centre of the village,” Tammun mayor Samir Qteishat told AFP.”The (Israeli) army took four bodies, and we found a fifth martyr, the charred body, after the (Israeli) forces left,” he added.The Israeli military meanwhile said it targeted “two buildings suspected of being used for planning terror attacks from Tubas and Tamun”.It said “soldiers identified armed terrorists who barricaded themselves in a building. Following an exchange of fire, five terrorists were eliminated, and an additional terrorist was apprehended”.The West Bank has seen an upsurge in violence since the beginning of the Gaza war, sparked by Palestinian militant group Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel.On Wednesday, a shooting attack in the centre of the West Bank killed a pregnant Israeli woman and left another Israeli wounded.Raids were ongoing Thursday and roads blocked after Israel’s military chief vowed to find the perpetrators of the attack.Israel’s military in January launched an ongoing, large-scale operation in the West Bank that has displaced at least 38,000 people, according to the United Nations.The operation, which Israel says aims to eradicate Palestinian armed groups, has primarily targeted refugee camps in the northern West Bank — where Tammun is located.Israeli troops and settlers have killed at least 934 Palestinians in the West Bank since the start of the Gaza war, according to health ministry figures.Palestinian attacks and clashes during military raids have killed at least 34 Israelis, including soldiers, over the same period, according to Israeli figures.Israel has occupied the West Bank since 1967, and Israeli settlements in the Palestinian territory are considered illegal under international law. 

Can cash handouts replace aid? Kenya offers some answersThu, 15 May 2025 12:01:18 GMT

Three years ago, Thomas Kazungu Karisa was struggling to make ends meet as a petrol station attendant in the Kenyan county of Kilifi, when a sudden cash donation changed his life. “My family often went to bed hungry, my children were sent home from school for unpaid fees and I was buried in debt,” said Karisa, …

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TikTok menacé d’une amende dans l’UE pour manque de transparence des publicités

La Commission européenne a ouvert la voie jeudi à une sanction financière contre TikTok, estimant à titre préliminaire que le groupe ne respectait pas ses obligations de transparence en matière de publicité en ligne.Le réseau social, propriété du groupe chinois ByteDance, “ne fournit pas les informations nécessaires concernant le contenu des publicités, les utilisateurs ciblés par celles-ci, ni l’identité de ceux qui financent des campagnes publicitaires”, selon l’exécutif européen.Cette mise en cause constitue une première pour TikTok dans le cadre du nouveau règlement de l’UE sur les services numériques (DSA), pleinement entré en vigueur l’an dernier pour protéger les internautes contre les contenus jugés dangereux.La plateforme est dans le viseur des autorités tant en Europe qu’aux États-Unis pour son impact sur la santé mentale des enfants, son usage des données d’utilisateurs, ou encore son influence sur le débat public et les élections au profit de puissances étrangères.- “Qui se cache” derrière ? -“La transparence dans la publicité en ligne — qui paie et comment les utilisateurs sont ciblés — est essentielle”, a déclaré Henna Virkkunen, commissaire chargé de la souveraineté technologique et de la mise en oeuvre du DSA.”Que ce soit pour défendre l’intégrité de nos élections, protéger la santé publique ou encore protéger les consommateurs contre les publicités frauduleuses, les citoyens ont le droit de savoir qui se cache derrière les messages qu’ils voient”, a-t-elle martelé.De son côté, TikTok s’est dit “déterminé” à respecter ses obligations. “Nous ne sommes pas d’accord avec certaines des interprétations de la Commission”, a expliqué un porte-parole, tout en soulignant la volonté du groupe de poursuivre le dialogue.TikTok a désormais accès au dossier de l’enquête et peut répondre par écrit aux constatations préliminaires.Si l’accusation est confirmée, le groupe pourrait écoper d’une amende pouvant atteindre 6% de son chiffre d’affaires annuel mondial et être placé sous surveillance renforcée jusqu’à la mise en Å“uvre de mesures correctrices.La mise en cause annoncée jeudi fait suite à une enquête ouverte par la Commission en février 2024. Outre la transparence publicitaire, cette procédure se penche aussi sur les effets négatifs des algorithmes de la plateforme en matière d’addiction et la vérification de l’âge des utilisateurs pour accéder à certains contenus. Mais sur ces points, l’enquête se poursuit, sans accusation formelle à ce stade.- Manipulations russes en Roumanie ? -La Commission a par ailleurs ouvert une autre procédure contre TikTok en décembre 2024, soupçonnant la plateforme d’avoir manqué à ses obligations et ouvert la porte à de possibles manipulations russes dans l’élection présidentielle en Roumanie. Sur ce dossier aussi, les investigations continuent.TikTok a par ailleurs écopé le 2 mai d’une amende de 530 millions d’euros dans l’UE pour avoir échoué à garantir la protection des données personnelles des Européens.Le puissant réseau social, qui compte 1,5 milliard de membres, est depuis des années dans le viseur des gouvernements occidentaux qui redoutent son lien avec les autorités chinoises et un possible usage des données de ses utilisateurs à des fins d’espionnage ou de propagande.Paradoxalement, TikTok est plutôt considéré comme exemplaire en matière de dialogue avec la Commission européenne, qui endosse un rôle de gendarme du numérique dans l’UE.En avril 2024, le réseau social avait accepté de suspendre une fonction de sa nouvelle application TikTok Lite qui récompensait les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans et était accusée dans l’UE de susciter l’addiction.Le dialogue est bien moins coopératif du côté de X, propriété du milliardaire américain Elon Musk, proche de Donald Trump. Trois infractions le concernant ont été établies dans l’UE en juillet 2O24, à titre préliminaire: tromperie des utilisateurs avec les coches bleues censées certifier les sources d’informations, transparence insuffisante autour des publicités, non respect de l’obligation d’accès aux données de la plateforme par des chercheurs agréés.Sur ces trois volets, une discussion difficile se poursuit avec la Commission, soupçonnée de retarder toute sanction par crainte de provoquer la colère du président américain, dans un contexte de tensions commerciales exacerbées.

TikTok menacé d’une amende dans l’UE pour manque de transparence des publicités

La Commission européenne a ouvert la voie jeudi à une sanction financière contre TikTok, estimant à titre préliminaire que le groupe ne respectait pas ses obligations de transparence en matière de publicité en ligne.Le réseau social, propriété du groupe chinois ByteDance, “ne fournit pas les informations nécessaires concernant le contenu des publicités, les utilisateurs ciblés par celles-ci, ni l’identité de ceux qui financent des campagnes publicitaires”, selon l’exécutif européen.Cette mise en cause constitue une première pour TikTok dans le cadre du nouveau règlement de l’UE sur les services numériques (DSA), pleinement entré en vigueur l’an dernier pour protéger les internautes contre les contenus jugés dangereux.La plateforme est dans le viseur des autorités tant en Europe qu’aux États-Unis pour son impact sur la santé mentale des enfants, son usage des données d’utilisateurs, ou encore son influence sur le débat public et les élections au profit de puissances étrangères.- “Qui se cache” derrière ? -“La transparence dans la publicité en ligne — qui paie et comment les utilisateurs sont ciblés — est essentielle”, a déclaré Henna Virkkunen, commissaire chargé de la souveraineté technologique et de la mise en oeuvre du DSA.”Que ce soit pour défendre l’intégrité de nos élections, protéger la santé publique ou encore protéger les consommateurs contre les publicités frauduleuses, les citoyens ont le droit de savoir qui se cache derrière les messages qu’ils voient”, a-t-elle martelé.De son côté, TikTok s’est dit “déterminé” à respecter ses obligations. “Nous ne sommes pas d’accord avec certaines des interprétations de la Commission”, a expliqué un porte-parole, tout en soulignant la volonté du groupe de poursuivre le dialogue.TikTok a désormais accès au dossier de l’enquête et peut répondre par écrit aux constatations préliminaires.Si l’accusation est confirmée, le groupe pourrait écoper d’une amende pouvant atteindre 6% de son chiffre d’affaires annuel mondial et être placé sous surveillance renforcée jusqu’à la mise en Å“uvre de mesures correctrices.La mise en cause annoncée jeudi fait suite à une enquête ouverte par la Commission en février 2024. Outre la transparence publicitaire, cette procédure se penche aussi sur les effets négatifs des algorithmes de la plateforme en matière d’addiction et la vérification de l’âge des utilisateurs pour accéder à certains contenus. Mais sur ces points, l’enquête se poursuit, sans accusation formelle à ce stade.- Manipulations russes en Roumanie ? -La Commission a par ailleurs ouvert une autre procédure contre TikTok en décembre 2024, soupçonnant la plateforme d’avoir manqué à ses obligations et ouvert la porte à de possibles manipulations russes dans l’élection présidentielle en Roumanie. Sur ce dossier aussi, les investigations continuent.TikTok a par ailleurs écopé le 2 mai d’une amende de 530 millions d’euros dans l’UE pour avoir échoué à garantir la protection des données personnelles des Européens.Le puissant réseau social, qui compte 1,5 milliard de membres, est depuis des années dans le viseur des gouvernements occidentaux qui redoutent son lien avec les autorités chinoises et un possible usage des données de ses utilisateurs à des fins d’espionnage ou de propagande.Paradoxalement, TikTok est plutôt considéré comme exemplaire en matière de dialogue avec la Commission européenne, qui endosse un rôle de gendarme du numérique dans l’UE.En avril 2024, le réseau social avait accepté de suspendre une fonction de sa nouvelle application TikTok Lite qui récompensait les utilisateurs pour le temps passé devant les écrans et était accusée dans l’UE de susciter l’addiction.Le dialogue est bien moins coopératif du côté de X, propriété du milliardaire américain Elon Musk, proche de Donald Trump. Trois infractions le concernant ont été établies dans l’UE en juillet 2O24, à titre préliminaire: tromperie des utilisateurs avec les coches bleues censées certifier les sources d’informations, transparence insuffisante autour des publicités, non respect de l’obligation d’accès aux données de la plateforme par des chercheurs agréés.Sur ces trois volets, une discussion difficile se poursuit avec la Commission, soupçonnée de retarder toute sanction par crainte de provoquer la colère du président américain, dans un contexte de tensions commerciales exacerbées.

Plus de bracelet électronique pour Nicolas Sarkozy, désormais sous libération conditionnelle

Plus de bracelet électronique pour Nicolas Sarkozy: l’ancien président de la République a été admis au régime de la libération conditionnelle et s’est vu retirer le dispositif qu’il portait à la cheville depuis un peu plus de trois mois.L’ex-chef de l’Etat (2007-2012) est sous libération conditionnelle depuis mercredi, a précisé jeudi à l’AFP le parquet de Paris, confirmant une information du site Off Investigation.Nicolas Sarkozy avait été définitivement condamné en décembre dans l’affaire des écoutes, à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, sous détention à domicile sous surveillance électronique, pour corruption et trafic d’influence – une première pour un ancien président qui est également inéligible durant trois ans.Depuis le 7 février, il n’était ainsi autorisé à s’absenter de chez lui qu’entre 8H00 et 20H00 – 21H30 les lundis, mercredis et jeudis, ce qui correspondait alors aux jours d’audience du procès des soupçons de financement libyen (6 janvier-8 avril).Etant âgé de 70 ans depuis le 28 janvier, Nicolas Sarkozy a pu demander, comme le permet la loi, une libération conditionnelle avant la moitié de sa peine, ce qu’il a fait par requête le 16 avril, a indiqué le parquet questionné par l’AFP.Le juge d’application des peines (JAP) lui a accordé ce régime par décision du 12 mai, avec une entrée en application le 14.Nicolas Sarkozy a désormais pour obligations de solliciter l’autorisation préalable du JAP “pour tout déplacement de plus de 15 jours et pour tout déplacement à l’étranger”, de répondre aux convocations et de “recevoir les visites du service pénitentiaire d’insertion et de probation”.Son avocate Me Jacqueline Laffont-Haïk a confirmé cette libération conditionnelle à l’AFP.”Cette mesure, qui au regard de la loi aurait pu intervenir dès le premier jour, est strictement conforme à la loi et à la jurisprudence”, a-t-elle ajouté.L’entourage de Nicolas Sarkozy a indiqué jeudi qu’il travaillait à son bureau à Paris.- Retrait de légion d’honneur ? -Dans ce dossier aussi appelé “Bismuth”, l’ex-chef de l’Etat a été reconnu coupable d’avoir noué en 2014, au côté de son avocat historique Thierry Herzog, un “pacte de corruption” avec un haut magistrat à la Cour de cassation, afin qu’il transmette des informations et tente d’influer sur un recours formé dans l’affaire Bettencourt. Et ce, en échange d’un “coup de pouce” promis pour un poste honorifique à Monaco.Nicolas Sarkozy, qui a toujours clamé son innocence, a formé une recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).Depuis plusieurs semaines, c’est la question du retrait de sa légion d’honneur qui fait débat.Lors d’une conférence début mars, le général François Lecointre, chancelier de la Légion d’honneur, avait affirmé que ce retrait était “de droit” à partir du moment où sa condamnation était définitive. Un autre avocat de Nicolas Sarkozy, Me Patrice Spinosi, avait au contraire soutenu que cette décoration était “attachée à sa fonction” et non à sa personne.Fin avril, c’est l’actuel président Emmanuel Macron – Grand maître de la Légion d’honneur, de par sa fonction – qui a pris position en faveur de son prédécesseur, en affirmant que ce retrait “ne serait pas une bonne décision”.Et début mai, plusieurs descendants de titulaires de la Légion d’honneur et de l’Ordre du mérite ont déposé un recours auprès du tribunal administratif de Paris pour obtenir la déchéance de ces décorations.La prochaine échéance judiciaire de Nicolas Sarkozy est fixée au 25 septembre, jour du délibéré de l’affaire libyenne, dans laquelle l’accusation a requis contre lui sept ans de prison.Dans ce dossier, il est soupçonné d’avoir noué en 2005, via ses plus proches collaborateurs, un “pacte de corruption” avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, afin qu’il finance sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.L’ancien locataire de l’Elysée a par ailleurs été condamné en appel dans le dossier Bygmalion, à 6 mois de bracelet électronique. Il a formé un pourvoi en cassation, dont la date d’examen n’a pas encore été fixée.

Plus de bracelet électronique pour Nicolas Sarkozy, désormais sous libération conditionnelle

Plus de bracelet électronique pour Nicolas Sarkozy: l’ancien président de la République a été admis au régime de la libération conditionnelle et s’est vu retirer le dispositif qu’il portait à la cheville depuis un peu plus de trois mois.L’ex-chef de l’Etat (2007-2012) est sous libération conditionnelle depuis mercredi, a précisé jeudi à l’AFP le parquet de Paris, confirmant une information du site Off Investigation.Nicolas Sarkozy avait été définitivement condamné en décembre dans l’affaire des écoutes, à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, sous détention à domicile sous surveillance électronique, pour corruption et trafic d’influence – une première pour un ancien président qui est également inéligible durant trois ans.Depuis le 7 février, il n’était ainsi autorisé à s’absenter de chez lui qu’entre 8H00 et 20H00 – 21H30 les lundis, mercredis et jeudis, ce qui correspondait alors aux jours d’audience du procès des soupçons de financement libyen (6 janvier-8 avril).Etant âgé de 70 ans depuis le 28 janvier, Nicolas Sarkozy a pu demander, comme le permet la loi, une libération conditionnelle avant la moitié de sa peine, ce qu’il a fait par requête le 16 avril, a indiqué le parquet questionné par l’AFP.Le juge d’application des peines (JAP) lui a accordé ce régime par décision du 12 mai, avec une entrée en application le 14.Nicolas Sarkozy a désormais pour obligations de solliciter l’autorisation préalable du JAP “pour tout déplacement de plus de 15 jours et pour tout déplacement à l’étranger”, de répondre aux convocations et de “recevoir les visites du service pénitentiaire d’insertion et de probation”.Son avocate Me Jacqueline Laffont-Haïk a confirmé cette libération conditionnelle à l’AFP.”Cette mesure, qui au regard de la loi aurait pu intervenir dès le premier jour, est strictement conforme à la loi et à la jurisprudence”, a-t-elle ajouté.L’entourage de Nicolas Sarkozy a indiqué jeudi qu’il travaillait à son bureau à Paris.- Retrait de légion d’honneur ? -Dans ce dossier aussi appelé “Bismuth”, l’ex-chef de l’Etat a été reconnu coupable d’avoir noué en 2014, au côté de son avocat historique Thierry Herzog, un “pacte de corruption” avec un haut magistrat à la Cour de cassation, afin qu’il transmette des informations et tente d’influer sur un recours formé dans l’affaire Bettencourt. Et ce, en échange d’un “coup de pouce” promis pour un poste honorifique à Monaco.Nicolas Sarkozy, qui a toujours clamé son innocence, a formé une recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).Depuis plusieurs semaines, c’est la question du retrait de sa légion d’honneur qui fait débat.Lors d’une conférence début mars, le général François Lecointre, chancelier de la Légion d’honneur, avait affirmé que ce retrait était “de droit” à partir du moment où sa condamnation était définitive. Un autre avocat de Nicolas Sarkozy, Me Patrice Spinosi, avait au contraire soutenu que cette décoration était “attachée à sa fonction” et non à sa personne.Fin avril, c’est l’actuel président Emmanuel Macron – Grand maître de la Légion d’honneur, de par sa fonction – qui a pris position en faveur de son prédécesseur, en affirmant que ce retrait “ne serait pas une bonne décision”.Et début mai, plusieurs descendants de titulaires de la Légion d’honneur et de l’Ordre du mérite ont déposé un recours auprès du tribunal administratif de Paris pour obtenir la déchéance de ces décorations.La prochaine échéance judiciaire de Nicolas Sarkozy est fixée au 25 septembre, jour du délibéré de l’affaire libyenne, dans laquelle l’accusation a requis contre lui sept ans de prison.Dans ce dossier, il est soupçonné d’avoir noué en 2005, via ses plus proches collaborateurs, un “pacte de corruption” avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, afin qu’il finance sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.L’ancien locataire de l’Elysée a par ailleurs été condamné en appel dans le dossier Bygmalion, à 6 mois de bracelet électronique. Il a formé un pourvoi en cassation, dont la date d’examen n’a pas encore été fixée.