California to change election maps to counter Texas, governor says

California unveiled plans to redraw its electoral districts Thursday, as Democrats push back on what they say is Donald Trump’s effort to rig next year’s Congressional elections to safeguard his slim Republican majority.Governor Gavin Newsom said he would ask voters to approve new maps that would effectively neutralize changes Texas is planning that are expected to give Republicans more seats in the House of Representatives.”Today is Liberation Day in the State of California,” Newsom told supporters at the Democracy Center in Los Angeles.”Donald Trump, you have poked the bear, and we will punch back,” he said, a reference to the animal that symbolizes the 39-million strong state.The move came after weeks of maneuvering in Texas, where Governor Greg Abbott — acting at Trump’s behest — is trying to redraw electoral districts to benefit his Republican Party, a process known as gerrymandering.Districts are usually redrawn every ten years after the national census and are supposed to be based on its findings, so that districts accurately represent the people who live there.The mid-decade effort to change the boundaries is seen by Democrats as a naked attempt to bolster the GOP, and to help it retain its narrow House majority in next year’s mid-terms.Dozens of Texas Democrats have fled the state in an effort to block the passage of the proposed blueprint during a special legislative session, even as Republicans have threatened to arrest them.Newsom said a special ballot on November 4 would ask California voters to create temporary congressional districts for the next two elections, with power to set boundaries returned to an independent commission thereafter.”We’re doing this in reaction to a president of the United States that called a sitting governor of the state of Texas and said, ‘find me five seats.'”He is, once again, trying to rig the system. He doesn’t play by a different set of rules; he doesn’t believe in the rules.”We have got to recognize the cards that have been dealt, and we have got to meet fire with fire.”Newsom, who is believed to harbor Oval Office ambitions, has emerged as a leading anti-Trump voice from a Democratic Party still floundering after last year’s ballot box drubbing.The two men have frequently locked horns, including over aggressive immigration enforcement raids the administration ordered in Los Angeles.In June, after thousands took to the streets to protest seemingly indiscriminate arrests by masked and unidentified agents, Trump sent in the National Guard and the Marines, claiming it was necessary to restore order.On Thursday, masked Border Patrol agents were seen outside the Democracy Center, part of a museum in the Little Tokyo district of Los Angeles, despite there being no obvious presence of their usual arrest targets.Newsom’s press conference came after he had trolled Trump for days on social media, aping the president’s instantly recognizable style.A series of all-caps posts from Newsom’s official account have employed Trumpian language and been sprinkled liberally — if not logically — with punctuation, as well as nicknames, boasts and silly-sounding threats.”DONNIE J. AND KaroLYIN’ LEAVITT WILL HAVE THEIR (LITTLE) HANDS “FULL” TODAY,” read one tweet on Thursday, referring to the president and his press spokeswoman.”I, GAVIN CHRISTOPHER NEWSOM, AMERICA’S FAVORITE GOVERNOR (MANY SAY), WILL HOST THE GREATEST PRESS CONFERENCE OF ALL TIME. AFTER THAT — “THE MAPS” WILL SOON BE RELEASED. VERY MUCH ANTICIPATED.”

YouTube va deviner l’âge des utilisateurs grâce à l’IA

YouTube a commencé à tester un outil d’intelligence artificielle (IA) pour identifier l’âge de ses utilisateurs aux Etats-Unis, afin de mieux protéger les mineurs des contenus et habitudes de navigation en ligne considérés comme inappropriés pour eux.”Cette technologie va nous permettre de déduire l’âge d’un utilisateur et d’utiliser ce signal – indépendamment de la date de naissance indiquée dans le compte – pour proposer des expériences et des protections adaptées”, a expliqué la plateforme de vidéos de Google dans un billet de blog fin juillet.La phase de test sur une partie des utilisateurs américains a commencé mercredi, d’après un message adressé aux créateurs de contenus.La technologie est censée interpréter “différents signaux”, tels que les types de vidéos recherchées et regardées ou encore l’ancienneté du compte. Si le système détermine qu’un utilisateur a moins de 18 ans, les règles pour les adolescents s’appliqueront automatiquement : la publicité ne sera plus personnalisée et des garde-fous dans les recommandations seront activés, pour limiter le visionnage répété de certains contenus, notamment.En cas d’erreur, la personne “aura la possibilité de prouver qu’elle a bien 18 ans ou plus, par exemple en utilisant une carte bancaire ou une pièce d’identité officielle”, a précisé YouTube.Le service de streaming a ajouté avoir déjà testé ce système ailleurs avec succès. Elle prévoit de l’étendre à d’autres marchés.YouTube et de nombreuses autres plateformes, Instagram (Meta) et TikTok en tête, sont régulièrement accusées de nuire à la santé des enfants et adolescents et de ne pas suffisamment les protéger des dangers, des phénomènes d’addiction aux contenus néfastes et aux criminels.De nombreux pays et Etats américains cherchent à forcer les géants des technologies à garantir le respect des règlements liés à l’âge des utilisateurs.L’Australie a ainsi récemment décidé d’interdire YouTube aux moins de 16 ans afin de les protéger contre les “algorithmes prédateurs”, selon les termes de la ministre de la Communication, Anika Wells.Le Parlement australien avait déjà adopté en 2024 une loi pionnière interdisant l’accès aux réseaux sociaux tels que TikTok, X ou encore Facebook et Instagram aux mineurs de moins de 16 ans, mais YouTube n’était pas inclus.

YouTube va deviner l’âge des utilisateurs grâce à l’IA

YouTube a commencé à tester un outil d’intelligence artificielle (IA) pour identifier l’âge de ses utilisateurs aux Etats-Unis, afin de mieux protéger les mineurs des contenus et habitudes de navigation en ligne considérés comme inappropriés pour eux.”Cette technologie va nous permettre de déduire l’âge d’un utilisateur et d’utiliser ce signal – indépendamment de la date de naissance indiquée dans le compte – pour proposer des expériences et des protections adaptées”, a expliqué la plateforme de vidéos de Google dans un billet de blog fin juillet.La phase de test sur une partie des utilisateurs américains a commencé mercredi, d’après un message adressé aux créateurs de contenus.La technologie est censée interpréter “différents signaux”, tels que les types de vidéos recherchées et regardées ou encore l’ancienneté du compte. Si le système détermine qu’un utilisateur a moins de 18 ans, les règles pour les adolescents s’appliqueront automatiquement : la publicité ne sera plus personnalisée et des garde-fous dans les recommandations seront activés, pour limiter le visionnage répété de certains contenus, notamment.En cas d’erreur, la personne “aura la possibilité de prouver qu’elle a bien 18 ans ou plus, par exemple en utilisant une carte bancaire ou une pièce d’identité officielle”, a précisé YouTube.Le service de streaming a ajouté avoir déjà testé ce système ailleurs avec succès. Elle prévoit de l’étendre à d’autres marchés.YouTube et de nombreuses autres plateformes, Instagram (Meta) et TikTok en tête, sont régulièrement accusées de nuire à la santé des enfants et adolescents et de ne pas suffisamment les protéger des dangers, des phénomènes d’addiction aux contenus néfastes et aux criminels.De nombreux pays et Etats américains cherchent à forcer les géants des technologies à garantir le respect des règlements liés à l’âge des utilisateurs.L’Australie a ainsi récemment décidé d’interdire YouTube aux moins de 16 ans afin de les protéger contre les “algorithmes prédateurs”, selon les termes de la ministre de la Communication, Anika Wells.Le Parlement australien avait déjà adopté en 2024 une loi pionnière interdisant l’accès aux réseaux sociaux tels que TikTok, X ou encore Facebook et Instagram aux mineurs de moins de 16 ans, mais YouTube n’était pas inclus.

Wall Street quasi-stable après une hausse inattendue des prix à la production

La Bourse de New York a terminé sans grand entrain jeudi, minée par une nette hausse des prix à la production aux Etats-Unis, qui viennent remettre en question le calendrier des baisses de taux de la Réserve fédérale (Fed). Le Dow Jones (-0,02%) et l’indice Nasdaq (-0,03%) ont tous les deux terminé à l’équilibre. L’indice élargi S&P 500 (+0,03%) était également quasiment stable mais a tout de même réussi à grappiller un record en clôture, à 6.468,54 points.”Tout est assez stable (…) ce qui est plutôt positif compte tenu de l’ampleur du raté sur l’indice PPI”, note auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.En début de séance, les investisseurs ont mal réagi à la publication de l’indice des prix à la production (PPI), qui a progressé de 0,9%, selon les données publiées jeudi par le département du Travail, après être resté stable en juin.C’est une augmentation bien plus importante que ce qu’attendait le marché, qui tablait plutôt sur une avancée de 0,2% des prix en juillet, selon le consensus publié par MarketWatch.Hors prix de l’alimentation, de l’énergie et des services commerciaux, considérés comme plus volatils, la progression des prix à la production reste importante, de l’ordre de 0,6%.Il s’agit de la hausse la plus marquée de l’indice sous-jacent depuis mars 2022, soit peu avant le pic d’inflation observé à l’été 2022 aux Etats-Unis.”Les droits de douane poussent les entreprises à augmenter les prix qu’elles se facturent mutuellement, ce qui se traduira à terme par une hausse des prix à la consommation”, estime Bill Adams, de Comerica Bank. En outre, “ce rapport est un élément supplémentaire en défaveur d’une baisse des taux” de la Fed, juge l’analyste. Une large majorité d’experts s’attendent toujours à une réduction des taux lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de l’institution (FOMC), selon l’outil de veille de CME. Mais ils sont de moins en moins à prévoir d’autres baisses lors des réunions suivantes.Selon M. Hogan, les investisseurs vont être particulièrement attentifs à la publication des ventes au détail vendredi, qui pourraient “faire bouger” Wall Street. Sur le marché obligataire, vers 20H15 GMT, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait nettement à 4,28% contre 4,23% à la clôture mercredi. Les acteurs du marché continuent par ailleurs de surveiller les développements sur le plan commercial, notamment avec certains des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis.”La Chine est toujours en pourparlers et en phase de négociation, tandis que le Mexique et le Canada sont dans l’incertitude”, explique M. Hogan. “Tant que nous ne signons pas d’accords (avec ces pays, ndlr), nous ne pouvons pas vraiment dire que nous avons mis un terme à cette guerre commerciale”, ajoute l’analyste.A la cote, le géant des semiconducteurs Intel a bondi de 7,38% à 23,86 dollars après des informations de l’agence Bloomberg selon lesquelles le gouvernement américain pourrait acquérir une participation dans l’entreprise.Intel a fini l’année 2024 avec des résultats meilleurs qu’escompté, mais des perspectives jugées trop faibles par le marché.Les célèbres sandales de la marque allemande Birkenstock ont été boudées (-3,62% à 48,41 dollars). Malgré des performances globalement meilleures qu’attendu, la marque a connu un ralentissement de la croissance de son chiffre d’affaires. Le groupe américain de prêt-à-porter multimarques Tapestry a nettement chuté (-15,71% à 95,69 dollars) après que l’entreprise a déclaré -à l’occasion de la publication de ses résultats- que les droits de douane allaient peser sur ses bénéfices.La plateforme d’échanges de cryptomonnaies Bullish (+9,851% à 74,69 dollars) a poursuivi son ascension pour son deuxième jour de cotation à la Bourse de New York.

Trump vows not to be intimidated ahead of Putin summit

US President Donald Trump insisted Thursday he would not be intimidated by Russian leader Vladimir Putin on the eve of a high-stakes summit and said Ukraine would be involved in any deal on its fate.Putin flies to Alaska on Friday at the invitation of Trump in his first visit to a Western country since he ordered the 2022 invasion of Ukraine that has killed tens of thousands of people.As Russia made gains on the battlefield, the Kremlin said the two presidents planned to meet one-on-one, heightening fears of European leaders that Putin will cajole Trump into a settlement imposed on Ukraine.Trump insisted to reporters at the White House: “I am president, and he’s not going to mess around with me.””I’ll know within the first two minutes, three minutes, four minutes or five minutes… whether or not we’re going to have a good meeting or a bad meeting,” Trump said.”And if it’s a bad meeting, it’ll end very quickly, and if it’s a good meeting, we’re going to end up getting peace in the pretty near future,” said Trump, who gave the summit a one in four chance of failure.Trump has voiced admiration for Putin in the past and faced wide criticism after a 2018 summit in Helsinki where he appeared to accept the Russian’s denials of US intelligence on Moscow’s meddling in US elections.Ukrainian President Volodymyr Zelensky was not invited to the Alaska summit, which he has denounced as a reward to Putin, and has refused Trump’s calls to surrender territory.Trump promised not to finalize any deal with Putin and said he hoped to hold a three-way summit with Zelensky, possibly immediately afterward in Alaska.”The second meeting is going to be very, very important, because that’s going to be a meeting where they make a deal. And I don’t want to use the word ‘divvy’ things up. But you know, to a certain extent, it’s not a bad term,” Trump told Fox News Radio.Secretary of State Marco Rubio told reporters any future deal needed also to ensure “security guarantees” for Ukraine.But Trump has previously backed Russia’s stance in ruling out letting Ukraine join NATO.- Shifting Trump tone -Trump had boasted that he could end the war within 24 hours of returning to the White House in January.But his calls to Putin — and intense pressure on Zelensky to accept concessions — have failed to move the Russian leader and Trump has warned of “very severe consequences” if Putin keeps snubbing his overtures.Putin on Thursday welcomed US diplomacy which he said could also help yield an agreement on nuclear arms control.”The US administration… is making quite energetic and sincere efforts to end the fighting,” Putin told a meeting of top officials in Moscow.The talks are set to begin at 11:30 am (1930 GMT) Friday at the Elmendorf Air Force Base, a major US military installation in Alaska that has been crucial in monitoring Russia.”This conversation will take place in a one-on-one format, naturally with the participation of interpreters,” Kremlin aide Yuri Ushakov told reporters in Moscow.- European support for Zelensky -Zelensky met in London with British Prime Minister Keir Starmer, who vowed solidarity, a day after receiving support in Berlin.Russia has made major gains on the ground ahead of the summit.Ukraine on Thursday issued a mandatory evacuation of families with children from the eastern town of Druzhkivka and four nearby villages near an area where Russia made a swift breakthrough.Russian forces had on Tuesday swiftly advanced by up to 10 kilometers (six miles) in a narrow section of the front line, their biggest gain in a 24-hour period in more than a year, according to an AFP analysis of data from the US-based Institute for the Study of War.  Ukraine in turn Thursday fired dozens of drones at Russia, wounding several people and sparking fires at an oil refinery in the southern city of Volgograd.Diplomacy since Russia’s invasion has largely failed to secure agreements beyond swaps of prisoners.Russia said Thursday it had returned 84 prisoners to Ukraine in exchange for an equal number of Russian POWs in the latest exchange.burs-sct/bjt

Two-time champions Morocco sink Zambia in CHAN, DRC deny AngolaThu, 14 Aug 2025 20:08:23 GMT

Two-time champions Morocco and DR Congo clawed their way back into quarter-final contention with wins over Zambia and Angola in the African Nations championships (CHAN) on Thursday.Morocco crushed Zambia 3-1, while DR Congo needed two second-half goals to defeat Angola.The Zambian back line sustained high pressure as Morocco dominated the early proceedings at the Nyayo National …

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Dueling interests for Trump and Putin at Alaska summit

US President Donald Trump and Russian President Vladimir Putin — and, from a distance, Ukrainian President Volodymyr Zelensky — have dueling interests going into a high-stakes summit in Alaska on Friday.- What does Trump want? -The Nobel Peace Prize. Trump has openly and repeatedly sought the world’s most prestigious award, however unlikely many observers think it is that the Norwegian committee would bestow the honor on the divisive president.Trump has boasted of his deal-making skills and had vowed to end the Ukraine war within 24 hours, but his calls to Putin went unheeded even after Trump put heavy pressure on Zelensky to compromise, including by cutting US aid.The billionaire has also said that he sees business opportunities in Russia, which remains under Western sanctions over the war.Many European leaders fear that in a one-on-one meeting, Trump could fall under the sway of Putin, for whom he has voiced admiration in the past.At a 2018 summit, Trump stunned viewers by siding with Putin over US intelligence in denying that Russia intervened in the 2016 US election to support Trump.- What does Putin want? -To retain as much Ukrainian territory as possible. Russia failed in its goal of quickly seizing Ukraine in its February 2022 invasion but in recent months has made steady gains on the battlefield, leading Putin to believe he has an upper hand militarily.John Herbst, the former US ambassador to Ukraine, said that Putin already knows what a deal could look like — a ceasefire, plus some form of security guarantees for Ukraine.”That doesn’t give Putin what he wants, which is control over all of Ukraine. But it doesn’t matter what Putin wants. If he can’t get anything more, he may settle for what’s available,” said Herbst, now senior director of the Atlantic Council’s Eurasia Center.Putin suggested the meeting with Trump after the US president threatened new sanctions on Russia unless it moves toward a ceasefire.”The best-case scenario for Russia is… if they are able to put a deal on the table that creates some kind of a ceasefire, but that leaves Russia in control of those escalatory dynamics, [and] does not create any kind of genuine deterrence on the ground or in the skies over Ukraine,” said Sam Greene, director for democratic resilience at the Center for European Policy Analysis (CEPA).- What does Zelensky want? -A seat at the negotiating table, and Russia out of Ukraine.Zelensky will not participate in Trump’s summit with Putin — a sharp shift from previous US president Joe Biden’s insistence on “nothing about Ukraine without Ukraine.”Trump has promised to involve Zelensky, possibly with a three-way summit — if Putin agrees.But Trump has also again insisted that Ukraine needs to make territorial concessions, which Zelensky has refused.For Ukrainians, “It looks like it’s two big powers that are just deciding the fate of Ukraine without any Ukrainians at the table,” said Olga Tokariuk, also at CEPA.For Ukraine, the best-case scenario would be no agreement between Putin and Trump and the imposition of new sanctions on Russia, she said.But Herbst said Zelensky could accept a deal in which Russia controls what it has — without formal recognition of its conquest.Putin in turn would accept “that his notion of taking more of Ukraine and restoring the Russian Empire is kaput,” Herbst said.  – Why Alaska? -Putin will be stepping foot on western soil for the first time since the war began. He faces an arrest warrant from the International Criminal Court in The Hague, to which the United States is not a party. Alaska carries historic significance as the United States bought it from tsarist Russia in 1867.Russia has pointed to Alaska as it makes the case that it is normal to transfer land. Ukraine’s borders date from the breakup of the Soviet Union, although Russia in 2014 seized the Crimean peninsula in an annexation unrecognized by nearly all countries.

Naufrage de migrants à Lampedusa: les recherches continuent, nombreux disparus

Les recherches se poursuivent jeudi pour tenter de retrouver des migrants ou les corps de nombreuses personnes encore portées disparues après un naufrage la veille qui a fait au moins 27 morts au large de Lampedusa.”Au moins 27 personnes se sont noyées lors d’un tragique naufrage près de Lampedusa. Plus de 700 réfugiés et migrants sont morts en 2025 en Méditerranée centrale”, a déploré sur X le chef du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi. Parmi les corps de 23 des victimes inspectés pour être identifiés, les autorités ont dénombré 13 hommes, 7 femmes et trois mineurs, y compris une nouveau-née.Sur la petite île méditerranéenne, dans le cimetière où sont conservés les corps de certaines victimes, deux femmes sont venues déposer des fleurs. “Le moins qu’on puisse faire, c’est venir dire une prière pour ces gens qui cherchaient une vie meilleure, ils n’ont rien fait et ont trouvé la mort”, dit l’une d’elles, Donata, interrogée par l’AFP, et qui a refusé de donner son nom de famille.Les survivants, eux, sont au nombre de 60, dont 21 mineurs, ont indiqué des responsables de la Croix Rouge et du centre d’accueil des migrants sur la petite île méditerranéenne.Sur une vidéo diffusée jeudi soir par les garde-côte italiens, on voit un bateau des secouristes lancer une bouée à de jeunes migrants dans les vagues et qui s’y agrippent désespérément.Le directeur du centre d’accueil pour migrants de l’île, Imad Dalil, a précisé que 58 des rescapés sont “en bonne santé” tandis que deux autres ont été évacués par hélicoptère en Sicile pour y être soignés. La majorité d’entre eux sont somaliens, et quelques-uns égyptiens.Parmi eux, une Somalienne a perdu son fils et son mari, selon un témoignage recueilli par le journal Il Corriere della Sera. “J’avais mon fils dans les bras et mon mari à mes côtés. Je ne sais pas comment, nous nous sommes retrouvés à l’eau. Les vagues les ont tous deux emportés”, a-t-elle raconté.Les garde-côte ont étendu le périmètre de leurs recherches, qui dureront jusqu’à dimanche matin. Le porte-parole de l’OIM, Flavio di Giacomo, avait fait état mercredi sur X d'”environ 95 personnes parties de Libye sur deux bateaux” mais l’agence italienne Ansa mentionne entre 100 et 110 personnes au total parties de la côte africaine. Le bilan pourrait donc s’alourdir.- Route mortelle -Ces migrants seraient partis des alentours de Tripoli à l’aube, mais après que l’un des deux bateaux “a pris l’eau”, les passagers “ont grimpé sur l’autre, qui a chaviré sous la surcharge”, a expliqué M. di Giacomo.Mercredi vers midi, l’un des petits bateaux, à moitié submergé, a été repéré par les forces de l’ordre. Un hélicoptère et deux avions ont été dépêchés sur place, ainsi que cinq navires, dont un de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes Frontex.Les personnes qui tentent de rejoindre l’Italie par Lampedusa, située à seulement 145 km des côtes nord-africaines, font souvent la traversée à bord de bateaux surchargés ou en mauvais état.La route maritime du centre de la Méditerranée est la plus dangereuse du monde pour les migrants, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).C’est aussi un lieu de villégiature, connu pour ses plages de sable blanc. Jeudi, elles étaient pleines de touristes venus pour le long week-end de “Ferragosto”, un jour férié le 15 août en Italie.Malgré les naufrages meurtriers, les embarcations continuent d’arriver: quatre autres ainsi été interceptées au large de Lampedusa dans la nuit de mercredi à jeudi. Le centre d’accueil abrite actuellement 240 migrants, selon son directeur Imad Dalil.Le gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni, arrivé au pouvoir en octobre 2022 en promettant d’enrayer les arrivées de migrants, a passé des accords avec des pays d’Afrique du Nord, leur apportant des financements et des formations contre une aide pour lutter contre le départ d’embarcations vers l’Italie.D’après le ministère italien de l’Intérieur, plus de 38.500 personnes sont arrivées en Italie cette année par voie maritime.

Naufrage de migrants à Lampedusa: les recherches continuent, nombreux disparus

Les recherches se poursuivent jeudi pour tenter de retrouver des migrants ou les corps de nombreuses personnes encore portées disparues après un naufrage la veille qui a fait au moins 27 morts au large de Lampedusa.”Au moins 27 personnes se sont noyées lors d’un tragique naufrage près de Lampedusa. Plus de 700 réfugiés et migrants sont morts en 2025 en Méditerranée centrale”, a déploré sur X le chef du Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi. Parmi les corps de 23 des victimes inspectés pour être identifiés, les autorités ont dénombré 13 hommes, 7 femmes et trois mineurs, y compris une nouveau-née.Sur la petite île méditerranéenne, dans le cimetière où sont conservés les corps de certaines victimes, deux femmes sont venues déposer des fleurs. “Le moins qu’on puisse faire, c’est venir dire une prière pour ces gens qui cherchaient une vie meilleure, ils n’ont rien fait et ont trouvé la mort”, dit l’une d’elles, Donata, interrogée par l’AFP, et qui a refusé de donner son nom de famille.Les survivants, eux, sont au nombre de 60, dont 21 mineurs, ont indiqué des responsables de la Croix Rouge et du centre d’accueil des migrants sur la petite île méditerranéenne.Sur une vidéo diffusée jeudi soir par les garde-côte italiens, on voit un bateau des secouristes lancer une bouée à de jeunes migrants dans les vagues et qui s’y agrippent désespérément.Le directeur du centre d’accueil pour migrants de l’île, Imad Dalil, a précisé que 58 des rescapés sont “en bonne santé” tandis que deux autres ont été évacués par hélicoptère en Sicile pour y être soignés. La majorité d’entre eux sont somaliens, et quelques-uns égyptiens.Parmi eux, une Somalienne a perdu son fils et son mari, selon un témoignage recueilli par le journal Il Corriere della Sera. “J’avais mon fils dans les bras et mon mari à mes côtés. Je ne sais pas comment, nous nous sommes retrouvés à l’eau. Les vagues les ont tous deux emportés”, a-t-elle raconté.Les garde-côte ont étendu le périmètre de leurs recherches, qui dureront jusqu’à dimanche matin. Le porte-parole de l’OIM, Flavio di Giacomo, avait fait état mercredi sur X d'”environ 95 personnes parties de Libye sur deux bateaux” mais l’agence italienne Ansa mentionne entre 100 et 110 personnes au total parties de la côte africaine. Le bilan pourrait donc s’alourdir.- Route mortelle -Ces migrants seraient partis des alentours de Tripoli à l’aube, mais après que l’un des deux bateaux “a pris l’eau”, les passagers “ont grimpé sur l’autre, qui a chaviré sous la surcharge”, a expliqué M. di Giacomo.Mercredi vers midi, l’un des petits bateaux, à moitié submergé, a été repéré par les forces de l’ordre. Un hélicoptère et deux avions ont été dépêchés sur place, ainsi que cinq navires, dont un de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes Frontex.Les personnes qui tentent de rejoindre l’Italie par Lampedusa, située à seulement 145 km des côtes nord-africaines, font souvent la traversée à bord de bateaux surchargés ou en mauvais état.La route maritime du centre de la Méditerranée est la plus dangereuse du monde pour les migrants, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).C’est aussi un lieu de villégiature, connu pour ses plages de sable blanc. Jeudi, elles étaient pleines de touristes venus pour le long week-end de “Ferragosto”, un jour férié le 15 août en Italie.Malgré les naufrages meurtriers, les embarcations continuent d’arriver: quatre autres ainsi été interceptées au large de Lampedusa dans la nuit de mercredi à jeudi. Le centre d’accueil abrite actuellement 240 migrants, selon son directeur Imad Dalil.Le gouvernement d’extrême droite de Giorgia Meloni, arrivé au pouvoir en octobre 2022 en promettant d’enrayer les arrivées de migrants, a passé des accords avec des pays d’Afrique du Nord, leur apportant des financements et des formations contre une aide pour lutter contre le départ d’embarcations vers l’Italie.D’après le ministère italien de l’Intérieur, plus de 38.500 personnes sont arrivées en Italie cette année par voie maritime.