Ligue 1/Nice: “Je repars au combat”, assure Franck Haise à l’AFP

Après l’élimination contre Benfica en tour préliminaire de Ligue des champions et avant de recevoir Toulouse samedi (21h05) pour la reprise de la Ligue 1, Franck Haise “honnête” sur la situation de l’OGCN, estime, à ce jour, ne pas être en mesure de tenir les objectifs du club, mais assure repartir “au combat”.Q: Pensez-vous être en mesure de tenir les objectifs du club cette saison?R: “Aujourd’hui, non! Il faut être clair. Je l’ai dit à la direction: être dans les sept premiers et performant en Ligue Europa n’est pas possible actuellement. J’espère pouvoir dire l’inverse dans trois semaines. Outre les absents de la saison dernière (Ndayishimiye, Abdelmonem, Ndombélé), je ne m’attendais pas que d’autres reprennent blessés (Diop, Abdi, Bombito). En plus, trois nouveaux joueurs ont été touchés (Cho, Sanson, Dante), et certaines arrivées n’ont pu se finaliser (Camara, Königsdörffer)…Q: Vous avez donc bricolé à Lisbonne.R: “C’est factuel: huit blessés, Boudaoui malade, Rosario en partance. Il n’était pas prévu que Coulibaly (16 ans, ndlr) et trois jeunes défenseurs centraux, dont deux recrues, soient titulaires. Pas pensable que Moffi soit la seule possibilité en pointe, avec le jeune Nguene. Je débute ma 23e année d’entraîneur. Je me suis toujours adapté. A Nice, je m’adapte beaucoup.”Q: Cela vous frustre-t-il?R: “Non, sinon, je +pèterais un plomb+ tous les jours. Je ne dis pas ne pas en avoir pétés, mais ça aurait été pire si je n’évacuais pas ce qui m’est incontrôlable. En 14 mois, on a eu beaucoup de vents contraires. Sans faire ainsi, ça aurait été invivable. Or, au vu de la saison dernière, terminer 4e de L1, est exceptionnel!”Q: Vous dites-vous que le projet initial de Nice ne correspond plus?R: “Non! Je suis honnête: je savais que ce n’était plus le projet qu’on m’avait présenté deux ans auparavant. Je suis venu en connaissance de cause. Mais avec mon staff, les joueurs et la direction, je me bats pour améliorer l’équipe. Dans ma vie, je me suis toujours battu. Je me battrai toujours. Quand j’ai le moral en baisse, ça dure peu. Je repars au combat! Le jour où je laisserai tomber, c’est que je ne serai plus fait pour ce métier.”Q: Ce projet peut-il péricliter?R: “Je ne pense pas. Je suis confiant. A l’évidence, pas pour concurrencer Paris, Marseille et Monaco dans la durée. Mais les autres, oui. Toutefois, outre Lille et Lyon, je vois Rennes, Strasbourg avoir plus de moyens que nous. Mais je ne crois pas à un projet uniquement pour ses ressources financières. Je suis resté six ans à Rennes, plus de quatre à Lorient, sept à Lens. Travailler dans la durée, avec un minimum de moyens et d’ambitions, c’est bien. Évidemment, si on me dit: +L’objectif est le maintien, il faut vendre 30 pour réinvestir deux+, je partirais.”Q: On n’en est pas loin.R: “On n’en est pas là! On sera en capacité de se battre pour le Top 7. Quand je suis parti de Lens, c’était bon le moment. Il me restait pourtant trois ans de contrat et j’avais eu d’autres belles opportunités avant. En fin de saison dernière, j’ai eu des sollicitations, j’aurais pu demander à partir pensant qu’on ne pourrait faire mieux. Mais je travaille honnêtement avec des gens dont j’ai le sentiment qu’ils me le rendent. Les difficultés ne me gênent pas. Je peux rester longtemps, à condition qu’on bosse tous avec les mêmes intentions, engagés dans un projet. Ce n’est pas un discours de façade. Car si je m’aperçois qu’on me balade, ça ne dure pas longtemps!”Q: Avez-vous échangé avec Ineos pour les convaincre d’investir plus?R: “Ce n’est pas mon rôle. Je respecte leur travail et l’aide qu’ils apportent au club, même si certains peuvent estimer que ce n’est pas suffisant.”Q: Un an après votre arrivée comprenez-vous mieux le côté atypique de la région?R: “J’aime nos différences. C’est presque Nice contre le monde. Comme Nice est la plus belle ville du monde, les autres sont jaloux (rires)! Ce côté chauvin, mauvaise foi, ne me dérange pas, parce qu’on l’a tous. J’adore vivre ici. J’ai mon havre de paix. Cela m’a permis de me ressourcer à des moments compliqués de la vie du club l’année dernière. Si ça n’a jamais ressemblé à ceux vécus fin 2023 à Lens, c’est aussi grâce à cette qualité de vie, au calme avec ma famille, ma femme. Chez moi, même pour quelques heures, j’arrive à couper.”Propos recueillis par Christophe Belleudi

National Guard deploys 800 personnel for DC mission, says Pentagon

All 800 National Guard troops who were ordered to the US capital Washington to aid law enforcement personnel by President Donald Trump have now been mobilized, the Pentagon said Thursday.Trump ordered the deployment — which follows a similar move during protests in Los Angeles in June — as part of what he billed as a crackdown on crime in Washington, where violent offenses are in fact down.”As of today, all 800 Army and Air National Guardsmen are mobilized… as part of Joint Task Force DC, and they are now here in our capital,” Pentagon Press Secretary Kingsley Wilson told journalists.They “will assist the DC Metropolitan Police Department and federal law enforcement partners with monument security, community safety patrols, protecting federal facilities and officers” and traffic control posts, Wilson said.The troops “will remain until law and order has been restored in the District, as determined by the president,” she added.The US Army later said the National Guard’s initial mission “is to provide a visible presence in key public areas, serving as a visible crime deterrent.””They will not arrest, search, or direct law enforcement,” but they “have the authority to temporarily detain individuals to prevent imminent harm,” the Army said in a statement.The troops will be equipped with protective gear, it added, saying that weapons would be available if needed but would remain in the armory.Trump announced the National Guard deployment — along with a federal takeover of the city’s police department — on Monday, vowing “to take our capital back.”In a further tightening of control, US Attorney General Pam Bondi signed an order late Thursday granting the head of the federal Drug Enforcement Administration the executive powers of Washington police chief, codifying the federal takeover of the capital’s law enforcement.The city’s Democratic mayor Muriel Bowser reacted to Bondi’s order in a post on X, in which she said: “We have followed the law… there is no statute that conveys the District’s personnel authority to a federal official.”Bowser’s post also contained images of a letter from the district’s elected attorney general Brian Schwalb to Washington’s police chief Pamela Smith.”It is my opinion that the Bondi Order is unlawful, and that you are not legally obligated to follow it,” Schwalb wrote.The overwhelmingly Democratic US capital faces allegations from Republican politicians that it is overrun by crime, plagued by homelessness and financially mismanaged.However, data from Washington police shows significant drops in violent crime between 2023 and 2024, although that was coming off the back of a post-pandemic surge.The deployment of troops in Washington comes after Trump dispatched the National Guard and Marines to quell unrest in Los Angeles, California, that was spurred by immigration enforcement raids.It was the first time since 1965 that a US president deployed the National Guard against the wishes of a state governor.Most National Guard forces answer to state governors and have to be “federalized” to be brought under presidential control, but in Washington these troops already report only to the US president.

Hong Kong: report des plaidoiries au procès de Jimmy Lai

La justice hongkongaise a reporté vendredi les plaidoiries au procès de l’homme d’affaires Jimmy Lai, en raison d’un problème cardiaque du militant prodémocratie, jugé pour collusion avec des forces étrangères en vertu de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin.Des pays occidentaux et organisations de défense des droits humains appellent à la libération du magnat des médias de 77 ans, fondateur du journal Apple Daily, qui avait dû fermer en raison de son soutien aux grandes manifestations prodémocratie de 2019 à Hong Kong, parfois violentes.Jimmy Lai est jugé depuis décembre 2023 pour collusion avec des forces étrangères et encourt l’emprisonnement à vie. Il est également accusé d’avoir écrit des textes séditieux dans son journal.Vendredi, l’avocat de la défense Robert Pang a déclaré à la cour que M. Lai avait souffert de “palpitations” cardiaques et eu l’impression de “s’évanouir”.Le septuagénaire est incarcéré depuis fin 2020 et se trouverait à l’isolement, ce qui suscite des inquiétudes pour sa santé.Me Pang a déclaré à l’AFP à l’extérieur du tribunal que le pouls de M. Lai s’était accéléré et que la défense avait demandé qu’il soit excusé de la phase des plaidoiries. Jimmy Lai “pense que ces épisodes arrivent lorsqu’il est fatigué, et venir au tribunal le fatigue”, a expliqué Me Pang.La cour a repoussé à lundi la reprise du procès pour permettre à l’administration pénitentiaire de lui fournir un dispositif de suivi de l’activité cardiaque et des médicaments.Le personnel médical désigné par la prison n’a détecté “aucune anomalie” avec le coeur de M. Lai, mais a néanmoins prévu un moniteur cardiaque portable et un traitement, a déclaré la juge Esther Toh. – “Le monde surveille” Hong Kong -“Le monde surveille la manière avec laquelle Hong Kong traite ses journalistes”, a lancé le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) jeudi. “La détention prolongée de Jimmy Lai détruit non seulement la réputation ancienne de Hong Kong en tant que société libre et ouverte, mais aussi en tant que centre d’affaires”, a déclaré la directrice régionale du CPJ, Beh Lih Yi.Le président américain Donald Trump a pour sa part affirmé jeudi à Fox News avoir mentionné l’affaire Jimmy Lai auprès du numéro un chinois Xi Jinping. “Je vais faire tout ce que je peux pour le sauver”, a promis M. Trump, selon cette station de radio.M. Chang, un ancien employé d’Apple Daily, se trouvait vendredi devant le tribunal pour soutenir M. Lai, le décrivant comme un patron “attentionné”. “Sa santé s’est détériorée après qu’il a été placé en détention, mais je pense que son mental est fort, et j’espère qu’il pourra résister”, a déclaré M. Chang à l’AFP.Le gouvernement de Hong Kong a, lui, “fermement (…) rejeté” mercredi “les remarques calomnieuses formulées par des forces extérieures” quant au procès.- “Prisonnier politique” -Au cours de son procès, M. Lai est venu témoigner devant la cour et s’est qualifié de “prisonnier politique”. Le parquet affirme qu’il a exercé une influence aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et à Taïwan, à travers des “relations politiques”. Le magnat a reconnu à son procès avoir demandé en 2019 à l’ex-vice-président américain Mike Pence de “soutenir” le mouvement prodémocratie à Hong Kong, mais sans l’appeler à agir.Deux témoins ont accusé M. Lai d’avoir soutenu financièrement un groupe militant, Stand With Hong Kong, pour diffuser à l’étranger de la publicité en faveur des manifestations de 2019.M. Lai nie avoir appelé à des sanctions contre la Chine ou sa région méridionale de Hong Kong, et a affirmé n’avoir jamais soutenu le séparatisme ni la violence. Selon l’homme d’affaires, Apple Daily incarnait les “valeurs fondamentales du peuple de Hong Kong (…), l’Etat de droit, la liberté, la défense de la démocratie, la liberté d’expression, la liberté de religion, la liberté de réunion”.”Je ne veux pas que mon père meure en prison”, a lancé son fils Sebastien Lai en mars, en appelant le gouvernement du Premier ministre britannique Keir Starmer à faire davantage pour l’homme d’affaires, de nationalité britannique.Apple Daily a été contraint de fermer en 2021 après des descentes de police et l’arrestation de ses rédacteurs en chef.

Hong Kong: report des plaidoiries au procès de Jimmy Lai

La justice hongkongaise a reporté vendredi les plaidoiries au procès de l’homme d’affaires Jimmy Lai, en raison d’un problème cardiaque du militant prodémocratie, jugé pour collusion avec des forces étrangères en vertu de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin.Des pays occidentaux et organisations de défense des droits humains appellent à la libération du magnat des médias de 77 ans, fondateur du journal Apple Daily, qui avait dû fermer en raison de son soutien aux grandes manifestations prodémocratie de 2019 à Hong Kong, parfois violentes.Jimmy Lai est jugé depuis décembre 2023 pour collusion avec des forces étrangères et encourt l’emprisonnement à vie. Il est également accusé d’avoir écrit des textes séditieux dans son journal.Vendredi, l’avocat de la défense Robert Pang a déclaré à la cour que M. Lai avait souffert de “palpitations” cardiaques et eu l’impression de “s’évanouir”.Le septuagénaire est incarcéré depuis fin 2020 et se trouverait à l’isolement, ce qui suscite des inquiétudes pour sa santé.Me Pang a déclaré à l’AFP à l’extérieur du tribunal que le pouls de M. Lai s’était accéléré et que la défense avait demandé qu’il soit excusé de la phase des plaidoiries. Jimmy Lai “pense que ces épisodes arrivent lorsqu’il est fatigué, et venir au tribunal le fatigue”, a expliqué Me Pang.La cour a repoussé à lundi la reprise du procès pour permettre à l’administration pénitentiaire de lui fournir un dispositif de suivi de l’activité cardiaque et des médicaments.Le personnel médical désigné par la prison n’a détecté “aucune anomalie” avec le coeur de M. Lai, mais a néanmoins prévu un moniteur cardiaque portable et un traitement, a déclaré la juge Esther Toh. – “Le monde surveille” Hong Kong -“Le monde surveille la manière avec laquelle Hong Kong traite ses journalistes”, a lancé le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) jeudi. “La détention prolongée de Jimmy Lai détruit non seulement la réputation ancienne de Hong Kong en tant que société libre et ouverte, mais aussi en tant que centre d’affaires”, a déclaré la directrice régionale du CPJ, Beh Lih Yi.Le président américain Donald Trump a pour sa part affirmé jeudi à Fox News avoir mentionné l’affaire Jimmy Lai auprès du numéro un chinois Xi Jinping. “Je vais faire tout ce que je peux pour le sauver”, a promis M. Trump, selon cette station de radio.M. Chang, un ancien employé d’Apple Daily, se trouvait vendredi devant le tribunal pour soutenir M. Lai, le décrivant comme un patron “attentionné”. “Sa santé s’est détériorée après qu’il a été placé en détention, mais je pense que son mental est fort, et j’espère qu’il pourra résister”, a déclaré M. Chang à l’AFP.Le gouvernement de Hong Kong a, lui, “fermement (…) rejeté” mercredi “les remarques calomnieuses formulées par des forces extérieures” quant au procès.- “Prisonnier politique” -Au cours de son procès, M. Lai est venu témoigner devant la cour et s’est qualifié de “prisonnier politique”. Le parquet affirme qu’il a exercé une influence aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et à Taïwan, à travers des “relations politiques”. Le magnat a reconnu à son procès avoir demandé en 2019 à l’ex-vice-président américain Mike Pence de “soutenir” le mouvement prodémocratie à Hong Kong, mais sans l’appeler à agir.Deux témoins ont accusé M. Lai d’avoir soutenu financièrement un groupe militant, Stand With Hong Kong, pour diffuser à l’étranger de la publicité en faveur des manifestations de 2019.M. Lai nie avoir appelé à des sanctions contre la Chine ou sa région méridionale de Hong Kong, et a affirmé n’avoir jamais soutenu le séparatisme ni la violence. Selon l’homme d’affaires, Apple Daily incarnait les “valeurs fondamentales du peuple de Hong Kong (…), l’Etat de droit, la liberté, la défense de la démocratie, la liberté d’expression, la liberté de religion, la liberté de réunion”.”Je ne veux pas que mon père meure en prison”, a lancé son fils Sebastien Lai en mars, en appelant le gouvernement du Premier ministre britannique Keir Starmer à faire davantage pour l’homme d’affaires, de nationalité britannique.Apple Daily a été contraint de fermer en 2021 après des descentes de police et l’arrestation de ses rédacteurs en chef.

Hong Kong: report des plaidoiries au procès de Jimmy Lai

La justice hongkongaise a reporté vendredi les plaidoiries au procès de l’homme d’affaires Jimmy Lai, en raison d’un problème cardiaque du militant prodémocratie, jugé pour collusion avec des forces étrangères en vertu de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin.Des pays occidentaux et organisations de défense des droits humains appellent à la libération du magnat des médias de 77 ans, fondateur du journal Apple Daily, qui avait dû fermer en raison de son soutien aux grandes manifestations prodémocratie de 2019 à Hong Kong, parfois violentes.Jimmy Lai est jugé depuis décembre 2023 pour collusion avec des forces étrangères et encourt l’emprisonnement à vie. Il est également accusé d’avoir écrit des textes séditieux dans son journal.Vendredi, l’avocat de la défense Robert Pang a déclaré à la cour que M. Lai avait souffert de “palpitations” cardiaques et eu l’impression de “s’évanouir”.Le septuagénaire est incarcéré depuis fin 2020 et se trouverait à l’isolement, ce qui suscite des inquiétudes pour sa santé.Me Pang a déclaré à l’AFP à l’extérieur du tribunal que le pouls de M. Lai s’était accéléré et que la défense avait demandé qu’il soit excusé de la phase des plaidoiries. Jimmy Lai “pense que ces épisodes arrivent lorsqu’il est fatigué, et venir au tribunal le fatigue”, a expliqué Me Pang.La cour a repoussé à lundi la reprise du procès pour permettre à l’administration pénitentiaire de lui fournir un dispositif de suivi de l’activité cardiaque et des médicaments.Le personnel médical désigné par la prison n’a détecté “aucune anomalie” avec le coeur de M. Lai, mais a néanmoins prévu un moniteur cardiaque portable et un traitement, a déclaré la juge Esther Toh. – “Le monde surveille” Hong Kong -“Le monde surveille la manière avec laquelle Hong Kong traite ses journalistes”, a lancé le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) jeudi. “La détention prolongée de Jimmy Lai détruit non seulement la réputation ancienne de Hong Kong en tant que société libre et ouverte, mais aussi en tant que centre d’affaires”, a déclaré la directrice régionale du CPJ, Beh Lih Yi.Le président américain Donald Trump a pour sa part affirmé jeudi à Fox News avoir mentionné l’affaire Jimmy Lai auprès du numéro un chinois Xi Jinping. “Je vais faire tout ce que je peux pour le sauver”, a promis M. Trump, selon cette station de radio.M. Chang, un ancien employé d’Apple Daily, se trouvait vendredi devant le tribunal pour soutenir M. Lai, le décrivant comme un patron “attentionné”. “Sa santé s’est détériorée après qu’il a été placé en détention, mais je pense que son mental est fort, et j’espère qu’il pourra résister”, a déclaré M. Chang à l’AFP.Le gouvernement de Hong Kong a, lui, “fermement (…) rejeté” mercredi “les remarques calomnieuses formulées par des forces extérieures” quant au procès.- “Prisonnier politique” -Au cours de son procès, M. Lai est venu témoigner devant la cour et s’est qualifié de “prisonnier politique”. Le parquet affirme qu’il a exercé une influence aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et à Taïwan, à travers des “relations politiques”. Le magnat a reconnu à son procès avoir demandé en 2019 à l’ex-vice-président américain Mike Pence de “soutenir” le mouvement prodémocratie à Hong Kong, mais sans l’appeler à agir.Deux témoins ont accusé M. Lai d’avoir soutenu financièrement un groupe militant, Stand With Hong Kong, pour diffuser à l’étranger de la publicité en faveur des manifestations de 2019.M. Lai nie avoir appelé à des sanctions contre la Chine ou sa région méridionale de Hong Kong, et a affirmé n’avoir jamais soutenu le séparatisme ni la violence. Selon l’homme d’affaires, Apple Daily incarnait les “valeurs fondamentales du peuple de Hong Kong (…), l’Etat de droit, la liberté, la défense de la démocratie, la liberté d’expression, la liberté de religion, la liberté de réunion”.”Je ne veux pas que mon père meure en prison”, a lancé son fils Sebastien Lai en mars, en appelant le gouvernement du Premier ministre britannique Keir Starmer à faire davantage pour l’homme d’affaires, de nationalité britannique.Apple Daily a été contraint de fermer en 2021 après des descentes de police et l’arrestation de ses rédacteurs en chef.

Angleterre: de Cherki à Le Bris, les nouveaux Français de Premier League

Plusieurs Français partent à l’assaut de la très relevée Premier League cette saison, parfois escortés par des attentes aussi élevées que le montant de leur transfert. Leur nouvelle vie débute ce week-end.. Rayan Cherki (Manchester City)C’est au Molineux stadium de Wolverhampton, à 120 km de son nouveau chez lui, que Rayan Cherki va découvrir les joies du championnat d’Angleterre, samedi (18h30), à la veille de son 22e anniversaire.Le nouvel attaquant de Manchester City n’a connu jusqu’ici que la Ligue 1 et son club formateur, l’Olympique lyonnais, qu’il a quitté après 15 années et 185 matches disputés en professionnel.Le dribbleur va devoir jouer des coudes face à deux ennemis: les rugueuses défenses du royaume anglais, d’un côté, et la féroce concurrence qui l’attend en interne, de l’autre.. Hugo Ekitiké (Liverpool)Le longiligne attaquant de 23 ans a aussi fait un pas de géant, cet été, en quittant Francfort pour Liverpool, le champion en titre, lors d’un transfert estimé à près de 90 millions d’euros.Formé à Reims et brièvement passé par le PSG, Ekitiké a gagné en maturité en Allemagne (22 buts toutes compétitions confondues l’an dernier), où il a perfectionné ses courses et son jeu dos au but, entre autres.”Il y a des moments où il peut couper le rythme, faire faute, il s’implique dans les duels qui font mal”, disait de lui Dino Toppmöller, l’entraîneur de l’Eintracht, troisième de la dernière Bundesliga.Si l’ancien Espoir tricolore peut parfois manquer d’efficacité, il a marqué son premier but pour Liverpool dans les cinq premières minutes du Community Shield face à Crystal Palace (défaite aux tirs au but).. Régis Le Bris (Sunderland)A 16h00 contre West Ham, samedi, Régis Le Bris entrera dans le club très fermé des entraîneurs français ayant officié dans l’élite anglaise, comme Gérard Houllier (Liverpool), Arsène Wenger (Arsenal) ou encore Patrick Vieira (Crystal Palace), le dernier de ses huit prédécesseurs.Le Breton né à Pont-l’Abbé (Finistère) s’est offert ce privilège avec Sunderland, qu’il a fait remonter dans l’élite un an après son arrivée et au bout d’un incroyable scénario.Quatrième de Championship (2e div.), les “Black Cats” ont forcé le barrage d’accession avec deux buts en or: le premier au bout de la prolongation en demi-finale retour contre Coventry, le second dans le temps additionnel d’une finale renversante contre Sheffield United.L’ancien entraîneur de Lorient (49 ans) découvrira les sommets de Premier League en même temps que le milieu français Enzo Le Fée (25 ans), prêté l’hiver dernier par l’AS Roma et définitivement transféré cet été.. Maxime Estève (Burnley)L’ancien Montpelliérain a eu un avant-goût de la Premier League en 2024, déjà avec Burnley, mais l’expérience s’était soldée par une relégation.Le défenseur central de 23 ans s’est donné le droit d’y revenir après une saison 2024-2025 étincelante en Championship, à la fois collectivement et individuellement.Les Clarets ont terminé l’exercice avec 100 points, une deuxième place et seulement 16 buts encaissés en 46 matches, qu’Estève a tous disputés, quasiment intégralement.Tottenham a exprimé un intérêt pour le grand gaucher (1,93 m), selon la presse spécialisée, mais il a finalement prolongé son contrat au coeur de l’été.. Adrien Truffert (Bournemouth)A 23 ans, dont dix passés sous le maillot de Rennes, le latéral gauche a mis le cap vers l’étranger pour la première fois de sa carrière avec pour point de chute Bournemouth, sur la côte sud de l’Angleterre.Adrien Truffert entrera dans le grand bain directement vendredi (21h00) à Anfield face au champion en titre Liverpool et son nouvel arrière gauche, Milos Kerkez, que le Français est chargé de remplacer chez les Cherries.Le gaucher né à Liège (Belgique) arrive en Premier League avec un CV déjà épaissi par 150 matches en Ligue 1, une sélection chez les Bleus en 2022 et une médaille d’argent aux Jeux olympiques en 2024.

Angleterre: Liverpool défend sa couronne, après les larmes et les transferts

L’ombre de l’attaquant Diogo Jota, mort subitement début juillet, plane encore au-dessus de Liverpool et d’Anfield, où le roi d’Angleterre lance la défense de son titre vendredi, après un été très dispendieux sur le front des transferts.Une éternité, un drame et un torrent de larmes sont passés depuis l’ultime match de championnat, bouclé le 25 mai dans l’euphorie des festivités sur un trophée porté à bout de bras par un Jota extatique face à des tribunes tremblantes de bonheur.Le souvenir du N.20 portugais sera encore dans tous les esprits à l’occasion de la reprise, vendredi (21h00/19h00 GMT) contre Bournemouth, le premier match officiel disputé à Anfield sans lui.Mais sur le terrain, les Reds devront mettre leurs émotions de côté pour lancer la campagne 2025/2026 sans fausse note face à une concurrence qui se régalera du moindre faux-pas.Les propriétaires américains ont investi massivement pour renouveler la défense (Jeremie Frimpong et Milos Kerkez) et enrichir le secteur offensif, avec l’Allemand Florian Wirtz et le Français Hugo Ekitiké en principales prises de guerre.- Arsenal se renforce -Les principaux concurrents de Liverpool, à commencer par Manchester City, ont aussi participé activement à la course à l’armement.Pep Guardiola a obtenu un renfort par poste: le défenseur international algérien Rayan Aït-Nouri, le milieu néerlandais Tijjani Reijnders et l’attaquant français Rayan Cherki.L’entraîneur a ressenti le besoin d’injecter du sang neuf après avoir abandonné le trône d’Angleterre, sur lequel City était assis de 2018 à 2024 (à l’exception de 2020), et après avoir montré la porte de sortie à Kevin De Bruyne, son meneur de la dernière décennie.Arsenal aura également son mot à dire dans la lutte pour le titre après avoir terminé deuxième les trois dernières saisons, à respectivement cinq (2023), deux (2024) et dix points (2025) du champion.Mikel Arteta a permis aux Gunners de retrouver les sommets du football anglais, et européen, mais le peu de trophées gagnés depuis son arrivée en décembre 2019 commence à l’exposer aux critiques.La Coupe d’Angleterre 2020 paraît bien lointaine aux supporters d’Arsenal, mis au supplice en mai dernier quand le grand rival du nord de Londres, Tottenham, a triomphé en Ligue Europa.Ils ont cependant vu de nombreux renforts débarquer cet été, à commencer par Martin Zubimendi, Noni Madueke et Viktor Gyökeres.A Tottenham, les principaux mouvements ont eu lieu dans le sens des départs: l’attaquant star et capitaine Son Heung-min a mis les voiles après une décennie au club, et l’entraîneur Ange Postecoglou a été démis de ses fonctions.L’Australien a été plombé par un bilan calamiteux en championnat: 22 défaites en 38 matches, de quoi terminer à la dix-septième place, la première au-dessus de la zone de relégation.Son successeur Thomas Frank, arrivé de Brentford, n’aura pas pour objectif de remporter la Premier League, mais plutôt d’apporter un équilibre à une équipe qui en a tant manqué l’an dernier. L’entame de leur saison aurait sans douté mérité mieux, mais le Paris SG les a privés de la Supercoupe d’Europe mercredi à l’issue des tirs au but (2-2 à la fin du temps réglementaire). – United attendu au tournant -Les ambitions seront bien plus élevées du côté de Chelsea, quatrième la saison dernière avec l’effectif le plus jeune du championnat, et encore renforcé cet été à coups de millions d’euros, particulièrement en attaque (Liam Delap, Estevao Willian, Jamie Gittens, Joao Pedro).Dimanche, les Blues lancent leur nouvelle saison avec une confiance au zénith, un mois après avoir soulevé la Coupe du monde des clubs au nez et à la barbe du Paris Saint-Germain, qu’ils ont laminés 3-0 en finale.La modestie sera davantage de mise du côté de Manchester United.L’équipe de Ruben Amorim voudra effacer le triste souvenir de la saison passée, terminée à la quinzième place avec un bilan famélique de 44 buts marqués en 38 matches.Pour éviter de revivre une telle déception, la direction a sorti le carnet de chèques et recruté trois attaquants: Matheus Cunha de Wolverhampton, Bryan Mbeumo de Brentford, et Benjamin Sesko du RB Leipzig.Quant à Leeds, Burnley et Sunderland, leur mission est à la fois simple à définir, et très difficile à réaliser: se maintenir, ce qu’aucun promu n’a réussi à accomplir les deux saisons précédentes.