Fin de la plus longue paralysie budgétaire des Etats-Unis

Donald Trump a promulgué mercredi la loi mettant fin à la plus longue paralysie budgétaire de l’histoire des Etats-Unis, dont il a profité pour éreinter l’opposition démocrate et vanter une nouvelle fois sa politique économique.”Nous ne céderons jamais au chantage”, a lancé le président américain en signant le texte adopté peu avant par le Congrès américain, après 43 jours qui ont bouleversé des pans entiers de l’économie américaine.Plusieurs agences fédérales ont demandé à leurs salariés de se présenter au travail dès jeudi, selon des médias américains. Les fonctionnaires des ministères de la Santé et des Services sociaux, de l’Intérieur, du Logement, du Développement urbain et de la Justice ont été invités à reprendre le travail.- Le blocage sur l'”Obamacare” -Cherchant à sortir victorieux de ce bras de fer avec l’opposition, Donald Trump a attaqué les “extrémistes de l’autre parti”, les accusant d’avoir mis le gouvernement à l’arrêt pour “des raisons purement politiciennes”.Selon lui, “le pays ne s’est jamais mieux porté”, alors même que les sondages font état d’un mécontentement croissant des Américains sur la santé de l’économie nationale.Après le Sénat lundi, la Chambre des représentants a approuvé la proposition de loi budgétaire avec 222 voix pour et 209 contre. Seuls six élus démocrates ont rejoint la majorité présidentielle, mais deux républicains ont voté contre.”Le combat n’est pas fini”, a affirmé sur la chaîne CBS Hakeem Jeffries, chef de la minorité démocrate à la Chambre, promettant que les démocrates allaient maintenir la pression sur l’administration Trump pour prolonger des subventions en faveur de l'”Obamacare”, la couverture santé des plus précaires.Le ténor démocrate a de nouveau appelé les républicains à tenir leur promesse d’organiser rapidement un vote sur ce programme. “Il n’est pas trop tard” pour prolonger ces subventions, a-t-il ajouté.Car le texte voté par le Congrès laisse dans le flou cette question cruciale, au delà du 31 décembre prochain. Et Donald Trump n’a fait aucun mystère de ses intentions, qualifiant ce dispositif de “désastre” et de “cauchemar” qu’il convient de supprimer. Il estime qu’au lieu de subventionner un système collectif, il faudrait redistribuer les financements “directement” aux Américains, afin que ces derniers choisissent individuellement leurs assurances-santé.Des questions au coeur du différend qui a conduit au “shutdown”. Sans leur prolongation, les coûts de l’assurance santé devraient plus que doubler en 2026 pour 24 millions d’Américains qui utilisent “Obamacare”, selon KFF, cercle de réflexion spécialisé sur les questions de santé.- Rares concessions -Après plus de 40 jours d’impasse budgétaire, une poignée de sénateurs démocrates avaient fini par rendre les armes lundi en approuvant avec leurs collègues républicains une nouvelle proposition de loi, qui étend le budget précédent jusqu’au 30 janvier.Parmi les seules concessions à l’opposition, le texte prévoit la réintégration des fonctionnaires licenciés depuis le début du “shutdown”.Il comprend également des fonds pour le programme d’aide alimentaire SNAP jusqu’en septembre, évitant ainsi que cette aide, dont bénéficient plus de 42 millions d’Américains, soit gelée en cas de nouvelle paralysie budgétaire fin janvier, comme ce fut le cas lors de ce blocage.Depuis le 1er octobre, plus d’un million de fonctionnaires n’étaient pas payés. Le versement de certaines aides a été fortement perturbé, et des dizaines de milliers de vols ont été annulés ces derniers jours en raison de pénuries de contrôleurs aériens, dont certains avaient choisi de se faire porter pâle plutôt que de travailler sans salaire.La reprise des vols devaient se faire progressivement dans les heures et jours qui viennent, à l’image d’une économie toute entière qui devra être relancée. A 09H00 GMT jeudi, près d’un millier de vols avaient été annulés aux Etats-Unis et plus de 400 avaient enregistré des retards, selon le site FlightAware.Le “shutdown” aura aussi des conséquences politiques encore difficiles à évaluer. De nombreux démocrates se sont demandé pourquoi quelques sénateurs avaient cédé quelques jours seulement, après de larges victoires de leur parti dans d’importantes élections à travers le pays, notamment à la mairie de New York, qui validaient selon eux leur stratégie au Congrès.Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, s’est notamment lamenté sur une “capitulation” dans un message sur X.

Le taux de chômage en France poursuit doucement sa hausse

Le taux de chômage en France a légèrement augmenté au troisième trimestre 2025, de 0,1 point sur un trimestre et 0,3% sur un an, pour atteindre 7,7% de la population active. Une hausse qui traduit un retournement de tendance selon des experts.Le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail, recherchant un emploi et disponibles pour en prendre un dans les deux semaines, augmente de 44.000 par rapport au trimestre précédent, à 2,4 millions de personnes, observe l’Institut national de la statistique (Insee) dans son point trimestriel communiqué jeudi.”Le taux de chômage est ainsi supérieur de 0,3 point à son niveau du troisième trimestre 2024, mais demeure nettement au-dessous de son pic de mi-2015 (-2,8 points)”, note l’Insee. L’institut a aussi revu à la hausse son estimation du deuxième trimestre, de 7,5% à 7,6% de la population active.”La tendance légèrement haussière (du chômage), de 0,6 point depuis deux ans et demi, tranche avec la longue période de repli quasi-régulier qu’on a eue entre mi-2015, où on était à 10,5%, le point haut, et fin 2022, où on a atteint 7,1%”, a commenté le chef du département de l’Emploi et de Revenu d’Activité de l’Insee, Vladimir Passeron.Sur un an, la hausse du chômage “est portée par les âges médians (24-49 ans), plus 0,5 point, et les seniors, plus 0,4 point, alors que pour les jeunes de 15 à 24 ans, le taux de chômage diminue de 0,8 point à 18,8%”, ajoute-t-il. Sur le trimestre, le taux de chômage des 15-24 ans, particulièrement scruté, diminue de 0,2 point.Par ailleurs, la part des jeunes de 15 à 29 ans qui ne sont ni en emploi, ni en formation, ni en études, diminue de 0,2 point, à 12,5%. Une proportion qui se situe néanmoins 0,3 point au-dessus de son niveau d’un an auparavant.Le halo autour du chômage, constitué des personnes qui souhaitent un emploi mais n’en recherchent pas ou ne sont pas immédiatement disponibles, reste quasiment stable à 1,9 million de personnes sur le trimestre.Ces chiffres “montrent une situation globalement stable” a réagi le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou. “Le taux de chômage des jeunes recule, la part des jeunes ni en emploi ni en formation baisse également. Les taux d’emploi et d’activité restent élevés et l’emploi en CDI progresse. Dans le contexte économique difficile que nous connaissons, ce sont des signes positifs pour l’emploi”.- “Découragés” -Eric Heyer, directeur du département Analyse et Prévision de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), voit pourtant dans la baisse du chômage des jeunes une forme de trompe-l’œil, car leur taux d’emploi a également baissé sur le trimestre (-0,3 point), à 34,7%.Certains jeunes “ont perdu leur emploi mais ne se sont pas inscrits au chômage”, souligne l’économiste. “Soit ils sont retournés dans la scolarité, par exemple des apprentis qui ont perdu leur contrat d’apprentissage, soit ce sont des découragés, qui sont sortis de la population active, donc on ne peut pas s’en réjouir”.Début novembre, les chiffres de l’emploi salarié publiés par l’Insee indiquaient un quatrième trimestre consécutif de recul après presque quatre années de hausse, notamment à cause de la diminution des aides à l’apprentissage.Au-delà des jeunes, M. Heyer juge les chiffres “mauvais”, le nombre de chômeurs augmentant de 119.000 sur un an. “Depuis la crise sanitaire, malgré le peu de croissance économique, on avait beaucoup de créations d’emplois” mais, désormais, un retournement a eu lieu et “il faut plus de croissance pour créer des emplois”, explique-t-il.”Les gains de productivité font qu’il y a des destructions d’emplois, qui provoquent une hausse du chômage”, une tendance qui devrait durer au moins “jusqu’à fin 2026″, estime-t-il, alors que le gouvernement cherche à réduire le déficit et grignote les aides à l’apprentissage et aux entreprises.”Sur le lien activité-emploi, sur les dernières années, (..) on s’étonnait du fait qu’on avait finalement trop d’emplois au regard de la croissance constatée et effectivement, sur ce troisième trimestre, cela se renverse”, constate aussi le chef de la division Synthèse et conjoncture du marché du travail de l’Insee, Yves Jauneau.

Produits chinois à bas prix: les petits colis venus de l’étranger bientôt taxés dans l’UE

Une étape majeure contre le déferlement en Europe de produits chinois à bas prix: les ministres des Finances ont approuvé jeudi la suppression de l’exonération de droits de douane sur les petits colis importés dans l’Union européenne, qui pourrait entrer en vigueur dès le premier trimestre 2026.Cette exonération concerne les colis d’une valeur inférieure à 150 euros. Sa suppression avait été proposée en février par la Commission européenne et elle devait initialement entrer en vigueur à la mi-2028, en s’alignant sur la réforme de l’union douanière, un vaste projet d’harmonisation et de partage de données entre Etats membres.Mais les Etats, en particulier la France, et la Commission veulent aller beaucoup plus vite et mettre en application cette mesure le plus vite possible, dès le premier trimestre 2026. Pour ce faire, il faudra établir un système transitoire qui devrait être adopté lors de la prochaine réunion des ministres, le 12 décembre.Cette mesure, prise dans un contexte de tensions commerciales mondiales, vise à lutter contre l’afflux de produits chinois commandés sur des plateformes comme Temu ou Shein ne respectant pas les normes européennes, au grand dam des producteurs et commerçants européens qui dénoncent une concurrence déloyale.- 145 colis par seconde -En outre, la masse de paquets à contrôler est telle que les services douaniers se retrouvent souvent débordés et dans l’incapacité de vérifier la conformité des produits.Les statistiques concernant ces produits sont vertigineuses: quelque 4,6 milliards d’envois d’une valeur inférieure à 150 euros sont entrés sur le marché européen en 2024, soit plus de 145 chaque seconde. Sur ce total, 91% provenaient de Chine.La France, actuellement en plein bras de fer avec la plateforme Shein qu’elle veut suspendre en raison de la vente de produits illégaux – des poupées sexuelles d’apparence enfantine et des armes de catégorie A – s’est réjouie de cette décision qu’elle défendait ardemment.”La France a pris l’initiative de réagir au phénomène des petits colis. Cela a payé aujourd’hui”, s’est réjoui le ministre français de l’Economie Roland Lescure, dans une déclaration à l’AFP.”C’est une étape clef pour la protection des consommateurs européens et du marché intérieur en luttant plus efficacement contre les produits dangereux et non conformes à nos règlementations européennes. Nous avons franchi un grand pas pour la souveraineté économique de l’Union européenne”, a-t-il ajouté.La taxation des petits colis devrait en outre s’accompagner de l’instauration de frais de traitement sur ces mêmes envois à leur entrée dans l’UE. Leur montant n’a pas été encore fixé, mais Bruxelles a proposé en mai deux euros par paquet.L’UE espère pouvoir appliquer ces frais de traitement, qui aideront à financer les contrôles, à partir de la fin 2026.

Les émissions de CO2 liées aux fossiles vers un nouveau record en 2025, selon des scientifiques

Les émissions de dioxyde de carbone issues des énergies fossiles devraient atteindre un nouveau record en 2025, selon une étude scientifique de référence qui confirme jeudi qu’il sera quasiment “impossible” de limiter le réchauffement planétaire à moins de 1,5°C.Selon le Global Carbon Project, mené par 130 scientifiques internationaux et publié comme chaque année alors que les nations sont réunies pour la conférence de l’ONU sur le climat (COP30), les émissions de CO2 issues du charbon, du pétrole et du gaz fossile seront supérieures en 2025 de 1,1% à celles de l’année précédente, pour atteindre 38,1 milliards de tonnes (GtCO2).”C’est plus que la moyenne de progression annuelle de ces dix dernières années, qui était de 0,8%”, note l’étude, indiquant que ces émissions sont maintenant 10% plus élevées qu’elles ne l’étaient en 2015, année de l’accord de Paris, qui ambitionnait de limiter le réchauffement à 2°C voire 1,5°C par rapport à la période préindustrielle. Même si les émissions ont baissé dans plusieurs pays, notamment sous l’effet du développement des énergies renouvelables, de l’électrification des véhicules ou de la baisse de la déforestation, “collectivement, le monde n’est pas à la hauteur”, a souligné auprès de l’AFP Glen Peters du Centre pour la recherche internationale sur le climat. “Chacun doit faire sa part, et tous doivent faire davantage”.- Budget carbone quasi-épuisé -L’étude, attendue comme aux COP précédentes pour une première estimation du dérapage climatique mondial pour l’année en cours, estime combien l’atmosphère peut encore recevoir de CO2 pour que son réchauffement soit limité à 1,5°C. Cette quantité est estimée à 170 milliards de tonnes (GtCO2).”Cela équivaut à quatre années d’émissions au rythme actuel”, conclut Pierre Friedlingstein, de l’université d’Exeter, qui a dirigé l’étude. “C’est donc, en pratique, impossible”.Ce constat d’échec s’est imposé tout au long de l’année 2025, reconnu désormais par l’ONU, des climatologues, le président du Giec et les participants de cette COP. L’objectif est désormais de faire en sorte que le dépassement soit temporaire, mais cela pourrait se compter en décennies.”Nous avons besoin d’objectifs ambitieux, car chaque dixième de degré est crucial” a rappelé jeudi à Belem Stephen Stich de l’université d’Exeter, l’un des auteurs de l’étude. Pour rester sous 1,7 à 2°C, l’humanité a encore 12 à 25 ans pour agir, a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse, “et je pense qu’avec les progrès technologiques et le développement des énergies renouvelables, ces objectifs sont réalisables”.Sur la trajectoire actuelle, le monde se réchaufferait de 2,3 à 2,5°C d’ici la fin du siècle si les pays tiennent leurs engagements, a estimé l’ONU juste avant le rendez-vous de Belem.L’ordre de grandeur est similaire (2,6°C d’ici 2100) dans les calculs publiés jeudi aussi par le Climate Action Tracker.Les dernières annonces des pays “ne changent rien”, conclut ce groupe.- Nouveau record pour le charbon -En 2025, les émissions liées spécifiquement à la combustion de charbon atteindront un nouveau record, progressant de 0,8% au niveau mondial, portées notamment par les hausses enregistrées aux Etats-Unis et en Inde.Les rejets liés au pétrole et au gaz progressent également, de respectivement 1 et 1,3%. Sur le gaz, les émissions “semblent revenir à la tendance de croissance persistante qui prévalait avant l’invasion russe de l’Ukraine”, signale l’étude.”L’an dernier, nous étions assez confiants quant à la possibilité d’atteindre ce pic” sur les fossiles, mais “de nouvelles estimations montrent qu’ils ne sera pas atteint avant 2030 environ. C’est inquiétant, et pour moi, c’est vraiment incompréhensible, car les énergies renouvelables sont très bon marché et devraient être la nouvelle norme. Et pourtant, les combustibles fossiles continuent”, a commenté à Belem, Niklas Höhne du NewClimate Institute.Par régions, les États-Unis et l’Union européenne ont inversé la tendance à la baisse observée ces dernières années, enregistrant une hausse de leurs émissions, de respectivement 1,9% et 0,4%, en partie liée à des hivers plus frais qui ont stimulé la demande de chauffage.Les émissions de la Chine, pays le plus pollueur, semblent se stabiliser (+0,4%), mais selon M. Peters, l’incertitude quant aux politiques menées par le pays rend prématurée l’affirmation selon laquelle un pic aurait été atteint.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Les émissions de CO2 liées aux fossiles vers un nouveau record en 2025, selon des scientifiques

Les émissions de dioxyde de carbone issues des énergies fossiles devraient atteindre un nouveau record en 2025, selon une étude scientifique de référence qui confirme jeudi qu’il sera quasiment “impossible” de limiter le réchauffement planétaire à moins de 1,5°C.Selon le Global Carbon Project, mené par 130 scientifiques internationaux et publié comme chaque année alors que les nations sont réunies pour la conférence de l’ONU sur le climat (COP30), les émissions de CO2 issues du charbon, du pétrole et du gaz fossile seront supérieures en 2025 de 1,1% à celles de l’année précédente, pour atteindre 38,1 milliards de tonnes (GtCO2).”C’est plus que la moyenne de progression annuelle de ces dix dernières années, qui était de 0,8%”, note l’étude, indiquant que ces émissions sont maintenant 10% plus élevées qu’elles ne l’étaient en 2015, année de l’accord de Paris, qui ambitionnait de limiter le réchauffement à 2°C voire 1,5°C par rapport à la période préindustrielle. Même si les émissions ont baissé dans plusieurs pays, notamment sous l’effet du développement des énergies renouvelables, de l’électrification des véhicules ou de la baisse de la déforestation, “collectivement, le monde n’est pas à la hauteur”, a souligné auprès de l’AFP Glen Peters du Centre pour la recherche internationale sur le climat. “Chacun doit faire sa part, et tous doivent faire davantage”.- Budget carbone quasi-épuisé -L’étude, attendue comme aux COP précédentes pour une première estimation du dérapage climatique mondial pour l’année en cours, estime combien l’atmosphère peut encore recevoir de CO2 pour que son réchauffement soit limité à 1,5°C. Cette quantité est estimée à 170 milliards de tonnes (GtCO2).”Cela équivaut à quatre années d’émissions au rythme actuel”, conclut Pierre Friedlingstein, de l’université d’Exeter, qui a dirigé l’étude. “C’est donc, en pratique, impossible”.Ce constat d’échec s’est imposé tout au long de l’année 2025, reconnu désormais par l’ONU, des climatologues, le président du Giec et les participants de cette COP. L’objectif est désormais de faire en sorte que le dépassement soit temporaire, mais cela pourrait se compter en décennies.”Nous avons besoin d’objectifs ambitieux, car chaque dixième de degré est crucial” a rappelé jeudi à Belem Stephen Stich de l’université d’Exeter, l’un des auteurs de l’étude. Pour rester sous 1,7 à 2°C, l’humanité a encore 12 à 25 ans pour agir, a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse, “et je pense qu’avec les progrès technologiques et le développement des énergies renouvelables, ces objectifs sont réalisables”.Sur la trajectoire actuelle, le monde se réchaufferait de 2,3 à 2,5°C d’ici la fin du siècle si les pays tiennent leurs engagements, a estimé l’ONU juste avant le rendez-vous de Belem.L’ordre de grandeur est similaire (2,6°C d’ici 2100) dans les calculs publiés jeudi aussi par le Climate Action Tracker.Les dernières annonces des pays “ne changent rien”, conclut ce groupe.- Nouveau record pour le charbon -En 2025, les émissions liées spécifiquement à la combustion de charbon atteindront un nouveau record, progressant de 0,8% au niveau mondial, portées notamment par les hausses enregistrées aux Etats-Unis et en Inde.Les rejets liés au pétrole et au gaz progressent également, de respectivement 1 et 1,3%. Sur le gaz, les émissions “semblent revenir à la tendance de croissance persistante qui prévalait avant l’invasion russe de l’Ukraine”, signale l’étude.”L’an dernier, nous étions assez confiants quant à la possibilité d’atteindre ce pic” sur les fossiles, mais “de nouvelles estimations montrent qu’ils ne sera pas atteint avant 2030 environ. C’est inquiétant, et pour moi, c’est vraiment incompréhensible, car les énergies renouvelables sont très bon marché et devraient être la nouvelle norme. Et pourtant, les combustibles fossiles continuent”, a commenté à Belem, Niklas Höhne du NewClimate Institute.Par régions, les États-Unis et l’Union européenne ont inversé la tendance à la baisse observée ces dernières années, enregistrant une hausse de leurs émissions, de respectivement 1,9% et 0,4%, en partie liée à des hivers plus frais qui ont stimulé la demande de chauffage.Les émissions de la Chine, pays le plus pollueur, semblent se stabiliser (+0,4%), mais selon M. Peters, l’incertitude quant aux politiques menées par le pays rend prématurée l’affirmation selon laquelle un pic aurait été atteint.

Stocks sluggish as US government shutdown ends

Stock markets were sluggish on Thursday after President Donald Trump signed a spending bill to end a record-long US government shutdown.In early trading on Wall Street, the tech heavy Nasdaq lost more than one percent with chip giant Nvidia notably shedding 2.8 percent while the Dow and the S&P 500 were also in the red by around half of one percent.London and Frankfurt also lost close on one percent as Europe crawled towards the European close with Paris a rare beam of light, adding 0.4 percent two hours from the closing bell.”While it’s unclear whether the (US) shutdown was ever a real drag on equities -– given that stocks largely rallied through it -– the question now is whether the market’s recent exuberance has run its course,” said Fawad Razaqzada, market analyst at StoneX.Wall Street stocks had closed mostly higher Wednesday, the Dow climbing to a fresh record amid speculation that traders are shifting from tech into industrials.London fell after data showed the UK economy slowed in the third quarter, dealing another blow to the Labour government ahead of its annual budget this month.Shares in luxury fashion label Burberry jumped around five percent on London’s top-tier FTSE 100 index before slipping back after the British group narrowed first half losses thanks to sizeable cost-cutting.In Asia, Tokyo, Hong Kong, Shanghai, Seoul, Singapore, Mumbai, Manila, Bangkok and Jakarta all rose. Sydney, Wellington and Taipei fell.- AI sector concerns -Lawmakers in Washington voted on Wednesday to end the 43-day stoppage that closed key services and suspended the release of data crucial to gauging the state of the world’s top economy.Investors are bracing for long-awaited reports that have been held up by the closure, particularly as the Federal Reserve assesses whether to cut rates next months, as is expected.However, the White House said figures on jobs and consumer prices for October were not likely to be released as statistics agencies were unable to collect the necessary data.Concerns also mount that this year’s AI-led market rally may have pushed valuations too high and led to a bubble in the tech sector that could burst at any time.Attention was earlier on Tokyo after Japanese Finance Minister Satsuki Katayama said the government was keeping an eye on currency markets as the yen weakened afresh.The yen came under pressure following dovish comments from Japan’s central bank that tempered bets on another interest rate hike and as the United States moved towards reopening its government.Oil prices advanced after plunging around four percent on Wednesday as OPEC’s monthly crude market report forecast an oversupply in the third quarter.That came just a month after it had predicted a deficit in the period.The commodity has come under pressure from easing tensions in the Middle East and increased output by OPEC and other key producers. The International Energy Agency has estimated a record surplus in 2026.- Key figures at around 1445 GMT -New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 48,119.57 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.7 percent at 6,805.78New York – Nasdaq Composite: DOWN 1.1 percent at 23,145.50London – FTSE 100: DOWN 0.8 percent at 9,835.51Paris – CAC 40: UP 0.4 percent at 8,274.47Frankfurt – DAX: DOWN 0.7 percent at 24,215.79Tokyo – Nikkei 225: UP 0.4 percent at 51,281.83 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.6 percent at 27,073.03 (close)Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 4,029.50 (close)New York – Dow: UP 0.7 percent at 48,254.82 (close)Dollar/yen: DOWN at 154.66 yen from 154.80 yen on WednesdayEuro/dollar: UP at $1.1620 from $1.1587 Pound/dollar: UP at $1.3170 from $1.3129Euro/pound: DOWN at 88.23 pence from 88.25 penceBrent North Sea Crude: UP 1.0 percent at $63.34 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.0 percent at $59.08 per barrel

“Trump savait à propos des filles” : l’affaire Epstein encore relancée

Donald Trump “savait à propos des filles” dont abusait le délinquant sexuel américain Jeffrey Epstein, et a même “passé plusieurs heures” avec l’une d’elles, affirment des emails du financier new-yorkais publiés mercredi, énième rebondissement d’un scandale qui met une nouvelle fois la Maison Blanche sur la défensive.Des parlementaires démocrates, membres de l’influente commission de surveillance …

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