Pétrole et climat: TotalEnergies maintient “le cap” malgré les incertitudes et les critiques

Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné a assuré vendredi devant ses actionnaires que son groupe maintenait “le cap” dans les hydrocarbures comme dans les renouvelables en dépit d’un contexte international plus incertain et malgré la contestation des militants qui se sont mobilisés à distance, sans heurts majeurs.”Notre stratégie de produire à bas coûts, alliée à la discipline sur nos investissements, va nous permettre de résister quand les cours du pétrole baissent”, a-t-il déclaré lors de l’assemblée générale annuelle au siège du groupe, à La Défense.”TotalEnergie maintient le cap (…) et continue à investir de façon tout à fait conséquente pour faire en sorte que ce second pilier (l’électricité, ndlr) représente 20% de nos ventes et production d’énergie à horizon 2030″, a ajouté Patrick Pouyanné, visiblement plus décontracté après des éditions particulièrement houleuses ces dernières années.Pour la 2e année, l’AG s’est tenue dans sa tour du quartier d’affaires, plus facile à sécuriser, et non dans un lieu de la capitale, à distance des militants du climat rassemblés dans Paris. Dans la matinée, une dizaine de militants de l’organisation écologiste Extinction Rebellion (XR) ont tenté de s’introduire dans le siège parisien de la banque BNP Paribas, l’accusant de soutenir les activités de la compagnie dans les hydrocarbures, avant d’être violemment repoussés par des policiers, a constaté un journaliste de l’AFP. Ils ont déversé de l’huile sur les escaliers, lancé des faux billets en l’air et collé des affiches clamant: “on tape sur Total et ses partenaires”. Sept personnes ont été interpellées, a indiqué la Préfecture de police, loin des 200 arrestations dénombrées l’an dernier.”Aucune banque n’est complètement vertueuse, mais certaines sont quand même pires que les autres”, a déclaré un porte-parole de XR. La banque française a condamné “fermement (c)es actes agressifs” et “toutes formes de violences physiques subies” par ses collaborateurs, soulignant que “les nouveaux financements accordés par BNP Paribas au secteur de la production d’énergie sont quasi exclusivement réservés aux énergies bas carbone”.Peu avant le commencement de l’AG, en début d’après-midi, une cinquantaine de militants de XR ont aussi tenté d’organiser une “contre-assemblée générale” sur le parvis du Sacré Coeur à Paris, mais leur banderole a été décrochée par des policiers. “On voit que ça dérange le pouvoir qui empêche cette installation au lieu de planifier la sortie des énergies fossiles”, a dénoncé un porte-parole.- “Clair” sur la stratégie, clame TotalEnergies -Le groupe répète que le pétrole et le gaz sont encore nécessaires pour répondre à la demande d’énergie mondiale et financer les investissements dans les renouvelables. Dans la rue ou devant les tribunaux, le groupe reste sous le feu des critiques des défenseurs du climat qui lui reprochent de contribuer au changement climatique et de nuire à la biodiversité et aux droits humains, le sommant d’arrêter des projets d’hydrocarbures en Ouganda/Tanzanie mais aussi au Mozambique.Le 5 juin, il affrontera à Paris pour la première fois un procès pour “publicités mensongères”, accusé par plusieurs ONG d’induire le consommateur en erreur en se présentant plus vertueux qu’il ne l’est au sujet de ses ambitions climatiques.TotalEnergies prévoit d’ajuster ses investissements dans les énergies bas carbone, qui représenteront sur la période 2026-2030 environ un quart du total, selon son dernier rapport sur le climat, contre environ un tiers auparavant.Mais au milieu des nets revirements sur la transition énergétique annoncés par les compagnies européennes Shell et BP, il entend se démarquer en montrant qu’il est “devenu la société la plus engagée dans la transition énergétique parmi les majors”. Le groupe vante une stratégie “claire”, raison qui justifie selon lui de ne pas soumettre cette année sa stratégie climat au vote des actionnaires. “Soyons clairs”, a déclaré M. Pouyanné, “ce n’est pas à cause de cette pression que nous sommes engagés dans cette stratégie de transition (mais) parce que notre analyse (…), c’est que la demande pétrolière, à cause des évolutions technologiques, va à un moment ne plus croître et qu’à l’inverse, la demande d’électricité va continuer à galoper.”Le PDG a par ailleurs confirmé le projet de cotation “en continu” à la Bourse de New York en plus de Paris, réaffirmant qu'”il n’est évidemment pas question de quitter la France”

La mission d’un Irlandais : enregistrer les chants de toutes les espèces d’oiseaux

L’Irlandais Sean Ronayne a commencé il y a quatre ans à enregistrer les chants de toutes les espèces d’oiseaux de son pays, dont beaucoup sont en voie de disparition. Des archives sonores uniques pour tirer la sonnette d’alarme mais aussi susciter de l’espoir.”Les oiseaux sont en péril en Irlande, comme partout dans le monde. La perte de la faune – tant sur le plan sonore que physique – me bouleverse”, explique à l’AFP l’ornithologue de 37 ans, de son domicile près de Cobh, dans le sud de l’Irlande. “Mais je me concentre sur l’espoir et la beauté”, dit-il.Selon les organismes de protection de la nature, environ 63% des oiseaux d’Irlande sont classés en danger d’extinction grave ou modéré.Plus de quatre ans après avoir commencé ses enregistrements, Sean Ronayne a répertorié les sons de 201 espèces d’oiseaux, soit plus de 12.000 extraits audio provenant des quatre coins de son pays.Il ne lui reste plus que deux espèces à documenter : le grand labbe et le harle huppé.”Si les gens réalisaient à quel point la faune est spectaculaire, ils ne la laisseraient jamais disparaître, les mentalités changeraient”, veut-il croire.- Rire et larmes -L’Irlande est connue pour ses paysages bucoliques et verdoyants mais le trentenaire dresse un tableau très sombre – “réaliste”, dit-il – d’un paysage qui se dégrade et d’une population d’oiseaux décimée par la disparition de leurs habitats.La plus grande partie du pays est constituée de champs cultivés de manière intensive, délimités par des haies taillées, des terres surexploitées pour le pâturage et des forêts indigènes réduites à la portion congrue, explique-t-il.Les plantations de conifères non indigènes, “une culture industrielle”, qui représentent environ 9% des forêts en Irlande, constituent également une menace pour la biodiversité, selon lui.”J’essaie de montrer aux gens la beauté de ce que nous sommes en train de faire disparaître et ce pour quoi nous devons nous lever et nous battre”, dit l’expert en faune et en flore.L’an dernier, il a publié un livre, sorti deux albums et réalisé un film documentaire. Les conférences qu’il donne en Irlande font salle comble.”Le son de la faune est un outil formidable pour rapprocher les gens de la nature et les familiariser avec tout ce qui se trouve à leur porte”, dit Sean Ronayne. “Si vous connaissez votre voisin, vous êtes plus enclin à l’aider”.Au cours de ses conférences, Sean Ronayne, diagnostiqué autiste à l’âge adulte, raconte l’histoire de sa vie et comment la nature y est profondément enracinée.Il diffuse également des extraits sonores de gazouillis, chants, cris et bruits mystérieux, invitant le public à deviner leur origine.Dans certains extraits, on entend des oiseaux imitant d’autres animaux, comme des chiens et d’autres espèces d’oiseaux.”Certaines espèces dans mes archives peuvent imiter 30 à 40 autres espèces dans leur chant”, raconte-t-il.Les rires sont fréquents dans ses conférences mais aussi les larmes et la tristesse, au fur et à mesure que le public prend conscience des menaces pesant sur les oiseaux en Irlande.- “Retomber amoureux” -Sean Ronayne organise régulièrement des promenades au lever du jour, emmenant des petits groupes dans des forêts silencieuses pour vivre l’expérience du réveil de la faune.Le chant du matin, une cacophonie sonore qui monte progressivement, reflète “la santé de l’environnement”, selon lui. “Plus il est diversifié, plus l’habitat est sain”, explique-t-il à l’occasion de l’une de ces promenades, à laquelle l’AFP a participé.Après avoir déballé son enregistreur audio, son microphone parabolique et son trépied, il identifie rapidement les mélodies des grives musiciennes, rouges-gorges, merles, roitelets et autres oiseaux qui se réveillent.”Vous avez entendu ça ? Il y a une bergeronnette grise !”, s’exclame-t-il, se tournant vers chaque son émergeant de la brume matinale.Sean Ronayne cache également des enregistreurs pendant des semaines, voire des mois, dans des lieux reculés où se rassemblent les oiseaux.”Quand, en tant que société, nous retomberons amoureux de la nature et la respecterons comme nous l’avons fait autrefois, de belles choses se produiront”, espère-t-il. 

La mission d’un Irlandais : enregistrer les chants de toutes les espèces d’oiseaux

L’Irlandais Sean Ronayne a commencé il y a quatre ans à enregistrer les chants de toutes les espèces d’oiseaux de son pays, dont beaucoup sont en voie de disparition. Des archives sonores uniques pour tirer la sonnette d’alarme mais aussi susciter de l’espoir.”Les oiseaux sont en péril en Irlande, comme partout dans le monde. La perte de la faune – tant sur le plan sonore que physique – me bouleverse”, explique à l’AFP l’ornithologue de 37 ans, de son domicile près de Cobh, dans le sud de l’Irlande. “Mais je me concentre sur l’espoir et la beauté”, dit-il.Selon les organismes de protection de la nature, environ 63% des oiseaux d’Irlande sont classés en danger d’extinction grave ou modéré.Plus de quatre ans après avoir commencé ses enregistrements, Sean Ronayne a répertorié les sons de 201 espèces d’oiseaux, soit plus de 12.000 extraits audio provenant des quatre coins de son pays.Il ne lui reste plus que deux espèces à documenter : le grand labbe et le harle huppé.”Si les gens réalisaient à quel point la faune est spectaculaire, ils ne la laisseraient jamais disparaître, les mentalités changeraient”, veut-il croire.- Rire et larmes -L’Irlande est connue pour ses paysages bucoliques et verdoyants mais le trentenaire dresse un tableau très sombre – “réaliste”, dit-il – d’un paysage qui se dégrade et d’une population d’oiseaux décimée par la disparition de leurs habitats.La plus grande partie du pays est constituée de champs cultivés de manière intensive, délimités par des haies taillées, des terres surexploitées pour le pâturage et des forêts indigènes réduites à la portion congrue, explique-t-il.Les plantations de conifères non indigènes, “une culture industrielle”, qui représentent environ 9% des forêts en Irlande, constituent également une menace pour la biodiversité, selon lui.”J’essaie de montrer aux gens la beauté de ce que nous sommes en train de faire disparaître et ce pour quoi nous devons nous lever et nous battre”, dit l’expert en faune et en flore.L’an dernier, il a publié un livre, sorti deux albums et réalisé un film documentaire. Les conférences qu’il donne en Irlande font salle comble.”Le son de la faune est un outil formidable pour rapprocher les gens de la nature et les familiariser avec tout ce qui se trouve à leur porte”, dit Sean Ronayne. “Si vous connaissez votre voisin, vous êtes plus enclin à l’aider”.Au cours de ses conférences, Sean Ronayne, diagnostiqué autiste à l’âge adulte, raconte l’histoire de sa vie et comment la nature y est profondément enracinée.Il diffuse également des extraits sonores de gazouillis, chants, cris et bruits mystérieux, invitant le public à deviner leur origine.Dans certains extraits, on entend des oiseaux imitant d’autres animaux, comme des chiens et d’autres espèces d’oiseaux.”Certaines espèces dans mes archives peuvent imiter 30 à 40 autres espèces dans leur chant”, raconte-t-il.Les rires sont fréquents dans ses conférences mais aussi les larmes et la tristesse, au fur et à mesure que le public prend conscience des menaces pesant sur les oiseaux en Irlande.- “Retomber amoureux” -Sean Ronayne organise régulièrement des promenades au lever du jour, emmenant des petits groupes dans des forêts silencieuses pour vivre l’expérience du réveil de la faune.Le chant du matin, une cacophonie sonore qui monte progressivement, reflète “la santé de l’environnement”, selon lui. “Plus il est diversifié, plus l’habitat est sain”, explique-t-il à l’occasion de l’une de ces promenades, à laquelle l’AFP a participé.Après avoir déballé son enregistreur audio, son microphone parabolique et son trépied, il identifie rapidement les mélodies des grives musiciennes, rouges-gorges, merles, roitelets et autres oiseaux qui se réveillent.”Vous avez entendu ça ? Il y a une bergeronnette grise !”, s’exclame-t-il, se tournant vers chaque son émergeant de la brume matinale.Sean Ronayne cache également des enregistreurs pendant des semaines, voire des mois, dans des lieux reculés où se rassemblent les oiseaux.”Quand, en tant que société, nous retomberons amoureux de la nature et la respecterons comme nous l’avons fait autrefois, de belles choses se produiront”, espère-t-il. 

Trump fires new 50% tariff threat at EU, drawing stiff response

President Donald Trump rekindled the US trade war on Friday, threatening to impose a 50 percent tariff on the European Union ahead of planned trade talks — and drawing a strong response from European politicians. The new duties on Brussels would, if imposed, dramatically raise Washington’s current baseline levy of 10 percent, and fuel simmering tensions between the world’s biggest economy and its largest trading bloc.Lamenting that negotiations with the EU “are going nowhere,” Trump said on Truth Social on Friday that he is recommending “a straight 50% Tariff on the European Union, starting on June 1, 2025.”The EU had been “formed for the primary purpose of taking advantage of the United States on TRADE,” he said, taking a swipe at “difficult” negotiations.European leaders and senior politicians reacted with dismay to Trump’s announcement, and called for de-escalation. “We are sticking to our position: de-escalation, but ready to respond,” France’s trade minister Laurent Saint-Martin posted on the X social media platform. Irish Prime Minister Micheal Martin called Trump’s announcement “enormously disappointing,” writing on X that “tariffs are damaging to all sides.””We do not need to go down this road,” he said, without spelling out how Europe might respond.An EU spokesperson declined to comment on Trump’s latest tariff threats on Friday, telling reporters that there was a pre-planned call later in the day between EU Trade Commissioner Maros Sefcovic and US Trade Representative (USTR) Jamieson Greer. Wall Street stocks fell on the news, before paring some losses.”The administration had kind of hinted that they were considering imposing reciprocal tariffs on countries that weren’t negotiating in good faith,” Barclays senior US economist Jonathan Millar told AFP. “And this kind of tweet this morning by the president suggests that that’s becoming a more likely possibility,” he said in an interview. – ‘Difficult’ negotiations -Trump imposed a new sweeping “baseline” tariff of 10 percent against most countries last month, and even steeper duties on dozens of trading partners — including a 20 percent levy on the EU — which have since been paused for 90 days to allow for trade talks. The Trump team has claimed some early successes in its deals struck with Britain and China, but talks with the EU have failed to make much progress, with Brussels recently threatening to hit US goods worth nearly 100 billion euros ($113 billion) with tariffs if it does not lower the duties on European goods.The United States ran a trade deficit with the EU totalling $235.6 billion last year, up 12.9 percent from a year earlier, according to data from USTR. The EU has noted that the overall trade deficit — including services — is much smaller, in the region of 50 billion euros, or around $56 billion. Speaking to Bloomberg Television on Friday, US Treasury Secretary Scott Bessent said the lower 10 percent tariff rate was “contingent on countries or trading blocs coming and negotiating in good faith.””And I think the president was getting frustrated with the EU,” he said.Spokespeople for USTR, the Commerce Department, the White House, and the Treasury Department did not respond to a request for comment on the details of Trump’s tariff plans. – US-made iPhones ‘not feasible’ -In a separate message posted Friday, Trump blasted Apple for failing to move iPhone production to the United States despite his repeated requests, and threatened new duties of “at least” 25 percent if they did not comply.Trump’s criticism of the US tech titan revived the pressure on Apple’s chief executive Tim Cook to do more to bring manufacturing jobs back to the United States from Asia. Most of Apple’s iPhone assembly happens in China, although the company has in recent years been shifting assembly to other countries, including India.Apple did not respond to a request for comment. One problem with Trump’s proposal, according to Wedbush Securities analyst Dan Ives, is that reshoring iPhone production to the United States “is a fairy tale that is not feasible.”Ives predicted moving assembly back across the Pacific Ocean could push up iPhone prices to $3,500. Another issue Trump may face is that he cannot impose tariffs — a form of import taxes — on a specific company, according to Georgetown University law professor Jennifer Hillman.If he wanted to, Trump could impose economic sanctions against a company like Apple, she told AFP by email. But, she added, those measures would “not take the form of tariffs.”   burs-da/md

Taxis: une cinquième journée de mobilisation, blocage dans les gares parisiennes

Des dizaines de taxis ont bloqué vendredi les prises en charge dans deux gares parisiennes, à Paris, à la veille d’une réunion avec le gouvernement pour régler le conflit sur la nouvelle tarification du transport de patients, menaçant d’ores et déjà de manifester de nouveau lundi.Vendredi à midi, 1.530 taxis étaient mobilisés dans toute la France selon une source policière, dont 470 à Paris. Ailleurs, les plus fortes mobilisations ont eu lieu à Pau (250 taxis) et à Marseille (120 taxis). Le cumul de bouchon était largement supérieur à la moyenne toute la journée en région parisienne, jusqu’à un retour à la normale vers 16H00, selon selon le site de la direction des routes Sytadin.”On bloque tout pour se faire entendre. Le service taxi ne sera pas honoré”, a lancé vendredi matin Abdel Heouamel, 43 ans, taxi parisien.  Vers 09H00, une trentaine d’artisans ont bloqué la Gare de Lyon, puis vers midi une autre trentaine la Gare du Nord, a constaté un journaliste de l’AFP. “Viens avec nous”, lançaient les taxis à leurs collègues non grévistes, les poussant à éteindre leur “lumineux”, l’enseigne qui signale en vert ou en rouge leur disponibilité.- Réunion samedi -L’intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive, avec pour centre le boulevard Raspail à Paris, près du quartier des ministères. Les artisans protestent notamment contre la nouvelle tarification prévue par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), qui rembourse les transports de patients sur prescription, activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains taxis.L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire: 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).Ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent la majorité du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs, surtout dans les petites villes.La mobilisation “montre que le gouvernement a très largement sous-estimé l’impact humain, économique et social des pratiques déloyales organisées dans le secteur du VTC ainsi que de la nouvelle convention pour le transport de malades”, a observé l’intersyndicale dans une lettre adressée jeudi au Premier ministre.Les taxis ont depuis obtenu une réunion samedi à 17H00 au ministère des Transports en présence du Premier ministre. Ils demandent le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur.Mais le gouvernement a déjà assuré qu’il n’allait “pas faire machine arrière”.”Il s’agit de faire entre 100 et 150 millions d’économies sur 6,3 milliards. Donc, c’est 2% d’économies qui seront faites sur l’efficacité, pas sur le service aux malades”, a déclaré vendredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas sur BFMTV/RMC.”Il ne faut pas abîmer (…) l’accès aux soins pour les Français. Donc il faut travailler sur l’organisation des flux avec les taxis, s’assurer qu’on fait le maximum pour réduire les frais”, a-t-elle ajouté.Le patron de l’Assurance maladie a lui assuré que le nouveau système de tarification prévu à partir d’octobre serait “économiquement pertinent pour eux et soutenable pour l’Assurance maladie”. Les fédérations de taxis ont appelé à manifester de nouveau lundi “si les pouvoirs publics ne répondaient pas à leurs revendications par des actions concrètes”.- “Incidents récurrents”-Le climat s’est tendu à plusieurs reprises cette semaine entre taxis et forces de l’ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC).De nombreux taxis manifestent en effet également contre la concurrence des VTC, coordonnés par des plateformes comme Uber ou Bolt. “Depuis le début du conflit, nos équipes sur le terrain ont constaté que des chauffeurs VTC qui exercent légalement leur activité sont victimes de dégradation de leur bien et parfois voient leur intégrité physique mise en danger”, a déploré Union-Indépendants, un syndicat de chauffeurs VTC, dans une lettre au ministre des Transports Philippe Tabarot. Le syndicat a lui aussi demandé à être reçu.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a ordonné aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des VTC, accusés par les taxis de pratiques irrégulières.Dans un télégramme aux préfets jeudi, consulté par l’AFP, le ministre met en exergue “les incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.

Taxis: une cinquième journée de mobilisation, blocage dans les gares parisiennes

Des dizaines de taxis ont bloqué vendredi les prises en charge dans deux gares parisiennes, à Paris, à la veille d’une réunion avec le gouvernement pour régler le conflit sur la nouvelle tarification du transport de patients, menaçant d’ores et déjà de manifester de nouveau lundi.Vendredi à midi, 1.530 taxis étaient mobilisés dans toute la France selon une source policière, dont 470 à Paris. Ailleurs, les plus fortes mobilisations ont eu lieu à Pau (250 taxis) et à Marseille (120 taxis). Le cumul de bouchon était largement supérieur à la moyenne toute la journée en région parisienne, jusqu’à un retour à la normale vers 16H00, selon selon le site de la direction des routes Sytadin.”On bloque tout pour se faire entendre. Le service taxi ne sera pas honoré”, a lancé vendredi matin Abdel Heouamel, 43 ans, taxi parisien.  Vers 09H00, une trentaine d’artisans ont bloqué la Gare de Lyon, puis vers midi une autre trentaine la Gare du Nord, a constaté un journaliste de l’AFP. “Viens avec nous”, lançaient les taxis à leurs collègues non grévistes, les poussant à éteindre leur “lumineux”, l’enseigne qui signale en vert ou en rouge leur disponibilité.- Réunion samedi -L’intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive, avec pour centre le boulevard Raspail à Paris, près du quartier des ministères. Les artisans protestent notamment contre la nouvelle tarification prévue par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), qui rembourse les transports de patients sur prescription, activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains taxis.L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire: 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).Ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent la majorité du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs, surtout dans les petites villes.La mobilisation “montre que le gouvernement a très largement sous-estimé l’impact humain, économique et social des pratiques déloyales organisées dans le secteur du VTC ainsi que de la nouvelle convention pour le transport de malades”, a observé l’intersyndicale dans une lettre adressée jeudi au Premier ministre.Les taxis ont depuis obtenu une réunion samedi à 17H00 au ministère des Transports en présence du Premier ministre. Ils demandent le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur.Mais le gouvernement a déjà assuré qu’il n’allait “pas faire machine arrière”.”Il s’agit de faire entre 100 et 150 millions d’économies sur 6,3 milliards. Donc, c’est 2% d’économies qui seront faites sur l’efficacité, pas sur le service aux malades”, a déclaré vendredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas sur BFMTV/RMC.”Il ne faut pas abîmer (…) l’accès aux soins pour les Français. Donc il faut travailler sur l’organisation des flux avec les taxis, s’assurer qu’on fait le maximum pour réduire les frais”, a-t-elle ajouté.Le patron de l’Assurance maladie a lui assuré que le nouveau système de tarification prévu à partir d’octobre serait “économiquement pertinent pour eux et soutenable pour l’Assurance maladie”. Les fédérations de taxis ont appelé à manifester de nouveau lundi “si les pouvoirs publics ne répondaient pas à leurs revendications par des actions concrètes”.- “Incidents récurrents”-Le climat s’est tendu à plusieurs reprises cette semaine entre taxis et forces de l’ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC).De nombreux taxis manifestent en effet également contre la concurrence des VTC, coordonnés par des plateformes comme Uber ou Bolt. “Depuis le début du conflit, nos équipes sur le terrain ont constaté que des chauffeurs VTC qui exercent légalement leur activité sont victimes de dégradation de leur bien et parfois voient leur intégrité physique mise en danger”, a déploré Union-Indépendants, un syndicat de chauffeurs VTC, dans une lettre au ministre des Transports Philippe Tabarot. Le syndicat a lui aussi demandé à être reçu.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a ordonné aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des VTC, accusés par les taxis de pratiques irrégulières.Dans un télégramme aux préfets jeudi, consulté par l’AFP, le ministre met en exergue “les incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.

Taxis: une cinquième journée de mobilisation, blocage dans les gares parisiennes

Des dizaines de taxis ont bloqué vendredi les prises en charge dans deux gares parisiennes, à Paris, à la veille d’une réunion avec le gouvernement pour régler le conflit sur la nouvelle tarification du transport de patients, menaçant d’ores et déjà de manifester de nouveau lundi.Vendredi à midi, 1.530 taxis étaient mobilisés dans toute la France selon une source policière, dont 470 à Paris. Ailleurs, les plus fortes mobilisations ont eu lieu à Pau (250 taxis) et à Marseille (120 taxis). Le cumul de bouchon était largement supérieur à la moyenne toute la journée en région parisienne, jusqu’à un retour à la normale vers 16H00, selon selon le site de la direction des routes Sytadin.”On bloque tout pour se faire entendre. Le service taxi ne sera pas honoré”, a lancé vendredi matin Abdel Heouamel, 43 ans, taxi parisien.  Vers 09H00, une trentaine d’artisans ont bloqué la Gare de Lyon, puis vers midi une autre trentaine la Gare du Nord, a constaté un journaliste de l’AFP. “Viens avec nous”, lançaient les taxis à leurs collègues non grévistes, les poussant à éteindre leur “lumineux”, l’enseigne qui signale en vert ou en rouge leur disponibilité.- Réunion samedi -L’intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive, avec pour centre le boulevard Raspail à Paris, près du quartier des ministères. Les artisans protestent notamment contre la nouvelle tarification prévue par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), qui rembourse les transports de patients sur prescription, activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains taxis.L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire: 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).Ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent la majorité du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs, surtout dans les petites villes.La mobilisation “montre que le gouvernement a très largement sous-estimé l’impact humain, économique et social des pratiques déloyales organisées dans le secteur du VTC ainsi que de la nouvelle convention pour le transport de malades”, a observé l’intersyndicale dans une lettre adressée jeudi au Premier ministre.Les taxis ont depuis obtenu une réunion samedi à 17H00 au ministère des Transports en présence du Premier ministre. Ils demandent le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur.Mais le gouvernement a déjà assuré qu’il n’allait “pas faire machine arrière”.”Il s’agit de faire entre 100 et 150 millions d’économies sur 6,3 milliards. Donc, c’est 2% d’économies qui seront faites sur l’efficacité, pas sur le service aux malades”, a déclaré vendredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas sur BFMTV/RMC.”Il ne faut pas abîmer (…) l’accès aux soins pour les Français. Donc il faut travailler sur l’organisation des flux avec les taxis, s’assurer qu’on fait le maximum pour réduire les frais”, a-t-elle ajouté.Le patron de l’Assurance maladie a lui assuré que le nouveau système de tarification prévu à partir d’octobre serait “économiquement pertinent pour eux et soutenable pour l’Assurance maladie”. Les fédérations de taxis ont appelé à manifester de nouveau lundi “si les pouvoirs publics ne répondaient pas à leurs revendications par des actions concrètes”.- “Incidents récurrents”-Le climat s’est tendu à plusieurs reprises cette semaine entre taxis et forces de l’ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC).De nombreux taxis manifestent en effet également contre la concurrence des VTC, coordonnés par des plateformes comme Uber ou Bolt. “Depuis le début du conflit, nos équipes sur le terrain ont constaté que des chauffeurs VTC qui exercent légalement leur activité sont victimes de dégradation de leur bien et parfois voient leur intégrité physique mise en danger”, a déploré Union-Indépendants, un syndicat de chauffeurs VTC, dans une lettre au ministre des Transports Philippe Tabarot. Le syndicat a lui aussi demandé à être reçu.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a ordonné aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des VTC, accusés par les taxis de pratiques irrégulières.Dans un télégramme aux préfets jeudi, consulté par l’AFP, le ministre met en exergue “les incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.

Foot: Le Sommer “mérite beaucoup mieux qu’un simple appel de quelques minutes”, déplore Kenza Dali

La milieu de l’équipe de France Kenza Dali, non sélectionnée par Laurent Bonadei, a estimé vendredi qu’Eugénie Le Sommer, meilleure buteuse de l’histoire des Bleues également écartée des prochaines échéances, méritait “beaucoup mieux qu’un simple appel”. “Seize ans de passion, 94 buts, une leader incontestée mérite beaucoup mieux qu’un simple appel de quelques minutes à quelques semaines d’une compétition”, a commenté la milieu de San Diego (USA) Kenza Dali sur ses réseaux sociaux, qui n’a pas réagi à sa propre non-sélection.Le sélectionneur de l’équipe de France a décidé de se passer de Le Sommer (36 ans, 200 sélections), de Dali (33 ans, 76 sél.) mais aussi de la défenseuse et capitaine Wendie Renard (34 ans, 168 sél.) pour les deux prochains matches de Ligue des nations et surtout pour l’Euro cet été en Suisse (2-27 juillet). Renard n’a pas réagi. Le Sommer, joueuse la plus capée de l’histoire de l’équipe de France, a quant à elle simplement posté vendredi une photo d’elle avec le maillot des Bleues commenté d’un émoji coeur rouge brisé.Mais l’attaquante, qui a annoncé la semaine dernière son départ de l’OL, est “très déçue et touchée par cette non-sélection” en Bleues, a rapporté mercredi son entourage auprès de l’AFP, précisant que la joueuse ne souhaitait pas s’exprimer.”J’ai bien conscience que l’impact de ces choix sera au coeur de toutes les attentions”, a pour sa part assumé Bonadei jeudi face à la presse. “Ce sont des choix forts, mais c’est une décision que j’ai prise avec beaucoup de réflexion et qui a été difficile à prendre et à annoncer aux personnes concernées”, a-t-il ajouté, indiquant avoir appelé Le Sommer et Dali mard soir puis Renard mercredi matin. “Ce n’est pas une décision prise contre ces joueuses, a-t-il insisté, ce n’est pas par rapport à leur niveau, c’est un choix fait pour des joueuses plus jeunes, qui représentent l’avenir de l’équipe de France, avec le projet que je dois mener sur les années à venir.””Ce sont des joueuses mais aussi des personnes, il faut faire les choses bien, être élégant”, a-t-il dit, sachant pertinemment que les joueuses concernées pourraient mal prendre cette décision, “presque impossible à accepter pour elles”.

Chaleur record aux Emirats, où le thermomètre dépasse les 50 degrés Celsius

Les Emirats arabes unis ont annoncé vendredi avoir enregistré une température record pour un mois de mai, avec 50,4 degrés Celsius, un niveau inédit depuis plus de deux décennies dans ce pays du Golfe. “La plus haute température enregistrée à travers le pays aujourd’hui est de 50,4 degrés Celsius à Al Shawamekh”, dans l’émirat d’Abou Dhabi, a indiqué le Centre national de météorologie (NCM) sur son compte X.”C’est la température la plus élevée jamais enregistrée (en mai) depuis qu’on a commencé les relevés en 2003″, a-t-il affirmé à l’AFP.Le pays désertique, habitué aux fortes chaleurs estivales, semble cette année confronté à une entrée en saison particulièrement précoce.”Il faisait une chaleur insupportable aujourd’hui (vendredi), on aurait dit que l’été avait commencé”, raconte à l’AFP un habitant d’Abou Dhabi, qui n’a pas souhaité être identifié. Arrivé en retard pour la prière du vendredi, le jeune homme de 26 ans dit avoir failli s’évanouir en priant à l’extérieur à la mi-journée. “J’étais trempé”, confie-t-il. Dans l’émirat voisin de Dubaï, Mohammed Juma, expert en marketing, explique n’avoir pas pu remettre ses chaussures en sortant de la mosquée tant elles étaient brulantes. “J’ai du verser de l’eau dessus”, raconte ce Palestinien de 31 ans.  Même à l’intérieur de sa voiture, la climatisation ne suit plus, ajoute-t-il. – Réchauffement climatique -Le nombre de jours extrêmement chauds a presque doublé dans le monde en trois décennies. Et les scientifiques ont montré que les canicules à répétition étaient un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète et que ces vagues de chaleur étaient appelées à encore se multiplier, s’allonger et s’intensifier. Aux Emirats, le précédent record pour un mois de mai remontait à 2009, avec 50,2 degrés Celsius, selon le CNM. Celui-ci a diffusé une série de recommandations appelant la population à limiter son exposition au soleil et à s’hydrater régulièrement.Une première alerte avait été émise le mois dernier, après une vague de chaleur là encore inhabituelle, au cours de laquelle la température moyenne maximale mensuelle avait atteint 42,6 degrés, un pic jamais observé depuis 2003.Le 27 avril, le thermomètre avait culminé à 46,6 degrés, deuxième température la plus haute jamais enregistrée en avril dans le pays, après un record de 46,9°C en avril 2012.- “Suffocante” -Comme dans les autres pays du Golfe, les fortes chaleurs sont particulièrement éprouvantes pour les millions de travailleurs étrangers, employés notamment dans le secteur de la construction et de la livraison. Selon un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) publié en 2024, les travailleurs dans les pays arabes sont parmi les plus exposés au stress thermique dans le monde, 83,6 % d’entre eux souffrant d’une exposition excessive à la chaleur au travail. Youssef, un Egyptien de 45 ans installé à Dubaï et qui propose des tours en montgolfière, dit avoir l’impression d’étouffer. “C’est un sentiment très difficile, on ne peut plus rien faire, et l’humidité est suffocante”, souffle-t-il.En contraste, le mois d’avril dernier avait été marqué par des pluies records dans l’émirat.Les scientifiques du réseau World Weather Attribution (WWA) avaient alors conclu que ces pluies diluviennes, inédites depuis 75 ans, avaient été “très probablement” exacerbées par le réchauffement climatique, essentiellement causé par la combustion des énergies fossiles.Â