L'”horreur” de l’Holocauste ne peut pas être “oubliée ni niée” dit le pape

L'”horreur” de l’Holocauste ne peut pas être “oubliée ni niée” et le monde entier doit lutter “pour affaiblir la plaie de l’antisémitisme”, a déclaré le pape François dimanche, à la veille du 80e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau.”Demain est la Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste, 80 ans après la libération du camp de concentration d’Auschwitz. L’horreur de l’extermination de millions de personnes juives et d’autres religions dans ces années ne peut être ni oubliée ni niée”, a-t-il dit à l’issue de la prière dominicale de l’Angélus.Il a invité le monde entier à “collaborer pour affaiblir la plaie de l’antisémitisme, ainsi que de toute force de discrimination et de persécution religieuse”.”Construisons ensemble un monde plus fraternel, plus juste en enseignant aux jeunes à avoir un coeur ouvert à tous, dans la logique de la fraternité, du pardon et de la paix”, a conclu le pape.Auschwitz-Birkenau est devenu le symbole du génocide perpétré par l’Allemagne nazie sur six millions de Juifs européens, dont un million sont morts sur le site entre 1940 et 1945, ainsi que plus de 100.000 non-Juifs. Lundi, une cérémonie officielle en présence d’une cinquantaine de survivants et de 54 délégations internationales, marquera le 80e anniversaire de la libération de ce site.

Sudan’s army chief visits HQ after recapture from paramilitariesSun, 26 Jan 2025 11:42:48 GMT

Sudan’s army chief visited on Sunday his headquarters in the capital Khartoum, two days after forces recaptured the building, which had been encircled by paramilitary fighters since the war erupted in April 2023.”Our forces are in their best condition,” Abdel Fattah al-Burhan told army commanders at the reclaimed headquarters close to the city centre and …

Sudan’s army chief visits HQ after recapture from paramilitariesSun, 26 Jan 2025 11:42:48 GMT Read More »

Sudan’s army chief visits HQ after recapture from paramilitaries

Sudan’s army chief visited on Sunday his headquarters in the capital Khartoum, two days after forces recaptured the building, which had been encircled by paramilitary fighters since the war erupted in April 2023.”Our forces are in their best condition,” Abdel Fattah al-Burhan told army commanders at the reclaimed headquarters close to the city centre and airport.The army’s recapture of the General Command building is its biggest victory in the capital since reclaiming Omdurman, Khartoum’s twin city on the Nile’s west bank, nearly a year ago.In a statement on Friday, the army said it had merged troops stationed in Khartoum North (Bahri) and Omdurman with forces at the headquarters.Since the war with the paramilitary Rapid Support Forces (RSF) began, RSF had encircled both the Signal Corps in Khartoum North and the General Command of the Armed Forces just south across the Blue Nile river.On Friday the army said it had broken the siege on Signal Corps, later reporting it had also retaken its headquarters.Since the early days of the war, when the RSF quickly spread through the streets of Khartoum, the military had to supply its forces inside the headquarters via airdrops.Burhan was himself trapped inside for four months, before emerging in August 2023 and fleeing to the coastal city of Port Sudan.The recapture of the headquarters follows other gains for the army.Two weeks ago, troops regained control of Wad Madani, just south of Khartoum, securing a key crossroads between the capital and surrounding states.- ‘The best medicine is peace’ -The war in Sudan has unleashed a humanitarian disaster of epic proportions.Tens of thousands of people have been killed and, according to the United Nations, more than 12 million uprooted.Famine has been declared in parts of Sudan but the risk is spreading for millions more people, a UN-backed assessment said last month.Late last year, then-US Secretary of State Antony Blinken said people had been forced to eat grass and peanut shells to survive in parts of the country.Both sides have been accused of targeting civilians and indiscriminately shelling residential areas, with the RSF specifically accused of ethnic cleansing, systematic sexual violence and laying siege to entire towns.The United States announced sanctions this month against RSF leader Mohamed Hamdan Daglo, accusing his group of committing genocide.A week later, it also imposed sanctions against Burhan, accusing the army of attacking schools, markets and hospitals, as well as using food deprivation as a weapon of war.Across the country, up to 80 percent of healthcare facilities have been forced out of service, according to official figures.A deadly attack late Friday on the main hospital in El-Fasher, a besieged town in western Sudan, killed 70 people and injured 19 others, the World Health Organisation said on Sunday.”At the time of the attack, the hospital was packed with patients receiving care,” WHO Director General Tedros Adhanom Ghebreyesus said in a post on X.In a rare statement addressing the targeting of healthcare in Sudan, Saudi Arabia also condemned the attack as a “violation of international law and international humanitarian law”.AFP could not independently verify which of Sudan’s warring sides had launched the attack.However, local activists reported that the hospital was hit by a drone after the RSF issued an ultimatum demanding army forces and their allies leave the city in advance of an expected offensive.The WHO chief said that another facility in North Darfur’s Al-Malha, just north of El-Fasher, had also been attacked in recent days.”We continue to call for a cessation of all attacks on health care in Sudan, and to allow full access for the swift restoration of the facilities that have been damaged,” Ghebreyesus said.”Above all, Sudan’s people need peace. The best medicine is peace,” he added.

Présidentielle au Bélarus: Loukachenko, aux portes d’un septième mandat

Les Bélarusses votent dimanche à l’élection présidentielle qui doit assurer un septième mandat consécutif à l’autocrate Alexandre Loukachenko, un scrutin qualifié de “farce” par l’opposition en exil. “Nous avons une démocratie brutale au Bélarus”, a lancé à des journalistes le président au pouvoir depuis 1994, après avoir voté à Minsk pour ce scrutin dénué d’enjeu.Il a ajouté que les prisonniers politiques détenus dans le pays pouvaient solliciter une grâce, tout en excluant tout dialogue avec l’opposition en exil.”Ce qui se passe aujourd’hui est une farce”, a dénoncé la cheffe de file de l’opposition en exil depuis Varsovie, Svetlana Tikhanovskaïa, alors que quatre candidats triés sur le volet par le pouvoir font de la figuration au scrutin.Elle a qualifié M. Loukachenko de “criminel qui s’est emparé du pouvoir”, et appelé à la libération de tous les prisonniers politiques ainsi qu’à la tenue d’élections libres.M. Loukachenko, que d’aucuns soupçonnent de vouloir transférer le pouvoir à l’un de ses trois fils, a démenti la rumeur. Son plus jeune fils, Nikolai, “ne rêverait pas dans son pire cauchemar” de devenir président et “aucun de mes fils ne le pourrait”, a-t-il assuré aux journalistes.L’Union européenne, les détracteurs de M. Loukachenko et les ONG de défense des droits humains ont déjà qualifié cette élection de mise en scène.Avec cette présidentielle, le dirigeant de 70 ans entend poursuivre son règne pour au moins encore cinq ans à la tête de cette ex-république soviétique frontalière de l’UE, de l’Ukraine et de la Russie.Durant son sixième mandat, Alexandre Loukachenko a totalement étouffé toute dissidence après des manifestations inédites l’ayant visé en 2020. Il s’est rapproché de Moscou, jusqu’à mettre à disposition de l’armée russe son territoire pour envahir l’Ukraine en 2022.- “La paix dans le pays” -A Minsk, Nadejda Goujalovskaïa, une retraitée de 74 ans, qui se qualifie de “patriote”, dit venir voter pour “la première fois en 20 ans”.Comme de nombreux électeurs, en l’absence d’alternative, elle a voté pour Alexandre Loukachenko. “Je ne veux pas d’un Maïdan”, justifie-t-elle, en référence à la révolution prodémocratie de 2014 à Kiev en Ukraine.”Peut-être que tout n’est pas parfait, que nous ne sommes pas en démocratie…”, dit-elle du bout des lèvres, effleurant là un sujet tabou dans un contexte très répressif.Irina Lebedeva, 68 ans, qui vote elle “à chaque fois”, estime pour sa part que “grâce à notre président, il y a la paix dans le pays”, un argument répété par les Bélarusses rencontrés ces derniers jours par l’AFP.A Bruxelles, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a estimé samedi que M. Loukachenko “n’a aucune légitimité”. Elle a qualifié le scrutin de “mascarade” et d'”affront à la démocratie”.Dans un entretien à l’AFP, début janvier, l’opposante Svetlana Tikhanovskaïa, candidate à la présidentielle de 2020, avait dénoncé un “simulacre” d’élection.Dans son style martial coutumier, Alexandre Loukachenko a mis en garde ses opposants vendredi: “Nous ne répéterons jamais ce qui s’est passé en 2020 !”. A l’époque, des dizaines de milliers de Bélarusses étaient descendus dans la rue pour dénoncer une présidentielle truquée.Soutenu par son allié russe Vladimir Poutine, il avait réussi à consolider son pouvoir avec des arrestations, des violences et de longues peines de prison visant opposants, journalistes, employés d’ONG et simples manifestants.Selon l’ONU, plus de 300.000 Bélarusses, sur une population de neuf millions, ont fui leur pays pour des raisons politiques, principalement vers la Pologne.- Menace pour Kiev -Face à cette répression, les Occidentaux ont imposé de lourdes sanctions au Bélarus, conduisant Alexandre Loukachenko à accélérer son rapprochement avec le Kremlin, abandonnant son jeu d’équilibriste entre Moscou et l’Occident.Illustration de cette alliance, le territoire bélarusse a servi de base arrière aux forces de Vladimir Poutine en février 2022 pour envahir l’Ukraine. Et Moscou y a déployé à l’été 2023 des armes nucléaires tactiques, une menace pour Kiev mais également pour les membres de l’Otan bordant le Bélarus (Lituanie, Lettonie, Pologne).M. Loukachenko, personnage haut en couleur qui aime s’afficher en uniforme, au volant d’un tracteur ou une arme a la main, s’est posé en rempart face au chaos de la guerre en Ukraine.Ce moustachu à la carrure imposante aime également faire la tournée des usines. Ancien directeur de ferme collective, connu pour son style macho assumé, il se félicite d’avoir maintenu une économie largement contrôlée par l’Etat.Les organisations de défense des droits humains estiment que le pays compte toujours plus de 1.200 prisonniers politiques.

Présidentielle au Bélarus: Loukachenko, aux portes d’un septième mandat

Les Bélarusses votent dimanche à l’élection présidentielle qui doit assurer un septième mandat consécutif à l’autocrate Alexandre Loukachenko, un scrutin qualifié de “farce” par l’opposition en exil. “Nous avons une démocratie brutale au Bélarus”, a lancé à des journalistes le président au pouvoir depuis 1994, après avoir voté à Minsk pour ce scrutin dénué d’enjeu.Il a ajouté que les prisonniers politiques détenus dans le pays pouvaient solliciter une grâce, tout en excluant tout dialogue avec l’opposition en exil.”Ce qui se passe aujourd’hui est une farce”, a dénoncé la cheffe de file de l’opposition en exil depuis Varsovie, Svetlana Tikhanovskaïa, alors que quatre candidats triés sur le volet par le pouvoir font de la figuration au scrutin.Elle a qualifié M. Loukachenko de “criminel qui s’est emparé du pouvoir”, et appelé à la libération de tous les prisonniers politiques ainsi qu’à la tenue d’élections libres.M. Loukachenko, que d’aucuns soupçonnent de vouloir transférer le pouvoir à l’un de ses trois fils, a démenti la rumeur. Son plus jeune fils, Nikolai, “ne rêverait pas dans son pire cauchemar” de devenir président et “aucun de mes fils ne le pourrait”, a-t-il assuré aux journalistes.L’Union européenne, les détracteurs de M. Loukachenko et les ONG de défense des droits humains ont déjà qualifié cette élection de mise en scène.Avec cette présidentielle, le dirigeant de 70 ans entend poursuivre son règne pour au moins encore cinq ans à la tête de cette ex-république soviétique frontalière de l’UE, de l’Ukraine et de la Russie.Durant son sixième mandat, Alexandre Loukachenko a totalement étouffé toute dissidence après des manifestations inédites l’ayant visé en 2020. Il s’est rapproché de Moscou, jusqu’à mettre à disposition de l’armée russe son territoire pour envahir l’Ukraine en 2022.- “La paix dans le pays” -A Minsk, Nadejda Goujalovskaïa, une retraitée de 74 ans, qui se qualifie de “patriote”, dit venir voter pour “la première fois en 20 ans”.Comme de nombreux électeurs, en l’absence d’alternative, elle a voté pour Alexandre Loukachenko. “Je ne veux pas d’un Maïdan”, justifie-t-elle, en référence à la révolution prodémocratie de 2014 à Kiev en Ukraine.”Peut-être que tout n’est pas parfait, que nous ne sommes pas en démocratie…”, dit-elle du bout des lèvres, effleurant là un sujet tabou dans un contexte très répressif.Irina Lebedeva, 68 ans, qui vote elle “à chaque fois”, estime pour sa part que “grâce à notre président, il y a la paix dans le pays”, un argument répété par les Bélarusses rencontrés ces derniers jours par l’AFP.A Bruxelles, la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a estimé samedi que M. Loukachenko “n’a aucune légitimité”. Elle a qualifié le scrutin de “mascarade” et d'”affront à la démocratie”.Dans un entretien à l’AFP, début janvier, l’opposante Svetlana Tikhanovskaïa, candidate à la présidentielle de 2020, avait dénoncé un “simulacre” d’élection.Dans son style martial coutumier, Alexandre Loukachenko a mis en garde ses opposants vendredi: “Nous ne répéterons jamais ce qui s’est passé en 2020 !”. A l’époque, des dizaines de milliers de Bélarusses étaient descendus dans la rue pour dénoncer une présidentielle truquée.Soutenu par son allié russe Vladimir Poutine, il avait réussi à consolider son pouvoir avec des arrestations, des violences et de longues peines de prison visant opposants, journalistes, employés d’ONG et simples manifestants.Selon l’ONU, plus de 300.000 Bélarusses, sur une population de neuf millions, ont fui leur pays pour des raisons politiques, principalement vers la Pologne.- Menace pour Kiev -Face à cette répression, les Occidentaux ont imposé de lourdes sanctions au Bélarus, conduisant Alexandre Loukachenko à accélérer son rapprochement avec le Kremlin, abandonnant son jeu d’équilibriste entre Moscou et l’Occident.Illustration de cette alliance, le territoire bélarusse a servi de base arrière aux forces de Vladimir Poutine en février 2022 pour envahir l’Ukraine. Et Moscou y a déployé à l’été 2023 des armes nucléaires tactiques, une menace pour Kiev mais également pour les membres de l’Otan bordant le Bélarus (Lituanie, Lettonie, Pologne).M. Loukachenko, personnage haut en couleur qui aime s’afficher en uniforme, au volant d’un tracteur ou une arme a la main, s’est posé en rempart face au chaos de la guerre en Ukraine.Ce moustachu à la carrure imposante aime également faire la tournée des usines. Ancien directeur de ferme collective, connu pour son style macho assumé, il se félicite d’avoir maintenu une économie largement contrôlée par l’Etat.Les organisations de défense des droits humains estiment que le pays compte toujours plus de 1.200 prisonniers politiques.

Le Hamas dénonce l’idée de Trump de relocaliser les Gazaouis

Le Hamas et son allié le Jihad islamique ont vivement critiqué dimanche la proposition du président américain Donald Trump de déplacer les Gazaouis vers l’Egypte et la Jordanie pour “faire le ménage”, selon lui, dans la bande de Gaza où une trêve fragile entre dans sa deuxième semaine.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, n’a pas encore réagi à la proposition américaine mais Bezalel Smotrich, ministre d’extrême-droite, l’a qualifiée d'”excellente idée”, affirmant que les Palestiniens pourraient “établir une nouvelle et belle vie ailleurs”.Après plus de 15 mois de guerre à Gaza, un cessez-le-feu a débuté le 19 janvier, mais Israël et le Hamas se sont mutuellement accusé dimanche d’avoir violé les termes de l’accord, au lendemain de l’échange de quatre soldates israéliennes par le mouvement islamiste contre environ 200 prisonniers palestiniens détenus par Israël.Dans ce contexte, Donald Trump a comparé samedi soir la bande de Gaza dévastée par la guerre et plongée dans une grave crise humanitaire à un “site de démolition” et a dit avoir parlé de la situation au roi Abdallah II de Jordanie, ajoutant qu’il allait faire de même dimanche avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.”On parle d’environ 1,5 million de personnes, et on fait tout simplement le ménage là-dedans. Vous savez, au fil des siècles, ce site a connu de nombreux conflits. Et je ne sais pas, quelque chose doit se passer”, a déclaré M. Trump à bord de l’avion présidentiel.”Je préférerais m’impliquer avec certaines nations arabes et construire des logements à un autre endroit où ils pourraient peut-être vivre en paix pour une fois”, a ajouté le président, suggérant un déplacement des Gazaouis qui pourrait être “temporaire ou à long terme”.- “Crimes contre l’humanité” -Les Palestiniens “feront échouer” la proposition américaine “comme ils ont fait échouer tous les projets de déplacement (…) pendant des décennies”, a réagi dimanche Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.Le Jihad islamique, autre mouvement armé à Gaza, a pour sa part estimé que les propos de M. Trump encourageaient les “crimes de guerre et crimes contre l’humanité” à Gaza, où la grande majorité des 2,4 millions d’habitants ont été déplacés par la guerre, souvent à plusieurs reprises.Donald Trump a également confirmé avoir débloqué une livraison de bombes de plus de 900 kilogrammes pour son allié après que l’administration de l’ancien président Joe Biden a suspendu l’année dernière les livraisons de telles armes.”La région est plus sûre quand Israël a ce dont il a besoin pour se défendre”, a salué dimanche le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar.Le nouveau président américain avait exercé une intense pression sur les deux camps pour que soit conclu avant son investiture le 20 janvier un accord de cessez-le-feu.Dans le cadre de cet accord, un premier échange de trois otages israéliennes contre 90 prisonniers palestiniens s’était tenu dimanche dernier, au premier jour de la trêve.- Trois morts au Liban -L’attaque du Hamas contre Israël du 7 Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Au total, 251 personnes avaient été enlevées ce jour-là. Quatre-vingt-sept sont toujours retenus otages, dont 34 sont mortes selon l’armée.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza assiégée a fait au moins 47.283 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas.La première phase de l’accord de cessez-le-feu doit durer six semaines et permettre la libération au total de 33 otages contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens.  Pendant cette première phase doivent être négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la dernière étape portant sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts en captivité.Samedi, un différend de dernière minute a bloqué le début du retour prévu dans le nord du territoire de centaines de milliers d’habitants déplacés.Israël a justifié dimanche son refus de les laisser passer en accusant le Hamas de deux violations de l’accord de cessez-le-feu.Arbel Yehuda, une femme civile dont Israël réclamait la libération samedi, “n’a pas été libérée et la liste du statut” des otages – morts ou vivants – “n’a pas été soumise” par le mouvement palestinien, a dénoncé le bureau du Premier ministre dans un communiqué.Le Hamas, qui a affirmé samedi à l’AFP que l’otage serait “relâchée à l’occasion du troisième échange” prévu le 1er février, a de son côté accusé Israël de “violer” l’accord en bloquant l’accès au nord de Gaza.Au Liban, un accord de cessez-le-feu était aussi entré en vigueur entre le Hezbollah, un allié du Hamas, et Israël.Selon ses termes, l’armée israélienne devait achever dimanche son retrait du sud du Liban, mais Israël a annoncé vendredi que l’opération se poursuivrait au-delà de la date limite du 26 janvier.Cela n’a pas empêché des centaines d’habitants du sud du Liban de braver les forces israéliennes pour retourner chez eux. Trois personnes ont été tuées.

Le Hamas dénonce l’idée de Trump de relocaliser les Gazaouis

Le Hamas et son allié le Jihad islamique ont vivement critiqué dimanche la proposition du président américain Donald Trump de déplacer les Gazaouis vers l’Egypte et la Jordanie pour “faire le ménage”, selon lui, dans la bande de Gaza où une trêve fragile entre dans sa deuxième semaine.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, n’a pas encore réagi à la proposition américaine mais Bezalel Smotrich, ministre d’extrême-droite, l’a qualifiée d'”excellente idée”, affirmant que les Palestiniens pourraient “établir une nouvelle et belle vie ailleurs”.Après plus de 15 mois de guerre à Gaza, un cessez-le-feu a débuté le 19 janvier, mais Israël et le Hamas se sont mutuellement accusé dimanche d’avoir violé les termes de l’accord, au lendemain de l’échange de quatre soldates israéliennes par le mouvement islamiste contre environ 200 prisonniers palestiniens détenus par Israël.Dans ce contexte, Donald Trump a comparé samedi soir la bande de Gaza dévastée par la guerre et plongée dans une grave crise humanitaire à un “site de démolition” et a dit avoir parlé de la situation au roi Abdallah II de Jordanie, ajoutant qu’il allait faire de même dimanche avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.”On parle d’environ 1,5 million de personnes, et on fait tout simplement le ménage là-dedans. Vous savez, au fil des siècles, ce site a connu de nombreux conflits. Et je ne sais pas, quelque chose doit se passer”, a déclaré M. Trump à bord de l’avion présidentiel.”Je préférerais m’impliquer avec certaines nations arabes et construire des logements à un autre endroit où ils pourraient peut-être vivre en paix pour une fois”, a ajouté le président, suggérant un déplacement des Gazaouis qui pourrait être “temporaire ou à long terme”.- “Crimes contre l’humanité” -Les Palestiniens “feront échouer” la proposition américaine “comme ils ont fait échouer tous les projets de déplacement (…) pendant des décennies”, a réagi dimanche Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas.Le Jihad islamique, autre mouvement armé à Gaza, a pour sa part estimé que les propos de M. Trump encourageaient les “crimes de guerre et crimes contre l’humanité” à Gaza, où la grande majorité des 2,4 millions d’habitants ont été déplacés par la guerre, souvent à plusieurs reprises.Donald Trump a également confirmé avoir débloqué une livraison de bombes de plus de 900 kilogrammes pour son allié après que l’administration de l’ancien président Joe Biden a suspendu l’année dernière les livraisons de telles armes.”La région est plus sûre quand Israël a ce dont il a besoin pour se défendre”, a salué dimanche le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar.Le nouveau président américain avait exercé une intense pression sur les deux camps pour que soit conclu avant son investiture le 20 janvier un accord de cessez-le-feu.Dans le cadre de cet accord, un premier échange de trois otages israéliennes contre 90 prisonniers palestiniens s’était tenu dimanche dernier, au premier jour de la trêve.- Trois morts au Liban -L’attaque du Hamas contre Israël du 7 Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Au total, 251 personnes avaient été enlevées ce jour-là. Quatre-vingt-sept sont toujours retenus otages, dont 34 sont mortes selon l’armée.L’offensive lancée en représailles par Israël dans la bande de Gaza assiégée a fait au moins 47.283 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas.La première phase de l’accord de cessez-le-feu doit durer six semaines et permettre la libération au total de 33 otages contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens.  Pendant cette première phase doivent être négociées les modalités de la deuxième, qui doit permettre la libération des derniers otages, avant la dernière étape portant sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts en captivité.Samedi, un différend de dernière minute a bloqué le début du retour prévu dans le nord du territoire de centaines de milliers d’habitants déplacés.Israël a justifié dimanche son refus de les laisser passer en accusant le Hamas de deux violations de l’accord de cessez-le-feu.Arbel Yehuda, une femme civile dont Israël réclamait la libération samedi, “n’a pas été libérée et la liste du statut” des otages – morts ou vivants – “n’a pas été soumise” par le mouvement palestinien, a dénoncé le bureau du Premier ministre dans un communiqué.Le Hamas, qui a affirmé samedi à l’AFP que l’otage serait “relâchée à l’occasion du troisième échange” prévu le 1er février, a de son côté accusé Israël de “violer” l’accord en bloquant l’accès au nord de Gaza.Au Liban, un accord de cessez-le-feu était aussi entré en vigueur entre le Hezbollah, un allié du Hamas, et Israël.Selon ses termes, l’armée israélienne devait achever dimanche son retrait du sud du Liban, mais Israël a annoncé vendredi que l’opération se poursuivrait au-delà de la date limite du 26 janvier.Cela n’a pas empêché des centaines d’habitants du sud du Liban de braver les forces israéliennes pour retourner chez eux. Trois personnes ont été tuées.