UN chief says Gaza war in ‘cruelest phase’ as aid trucks looted
The United Nations chief said Friday that Palestinians were enduring “the cruelest phase” of the war in Gaza, where more than a dozen food trucks were looted following the partial easing of a lengthy Israeli blockade.Aid was just beginning to trickle back into the war-torn territory after Israel announced it would allow limited shipments to resume as it pressed a newly expanded offensive aimed at destroying Hamas.Gaza civil defence agency official Mohammed al-Mughayyir told AFP at least 71 people were killed, while “dozens of injuries, and a large number of missing persons under the rubble have been reported as a result of Israeli air strikes” on Friday.UN chief Antonio Guterres said “Palestinians in Gaza are enduring what may be the cruelest phase of this cruel conflict”, adding that Israel “must agree to allow and facilitate” humanitarian deliveries.He pointed to snags, however, noting that of the nearly 400 trucks cleared to enter Gaza in recent days, only 115 were able to be collected.”In any case, all the aid authorised until now amounts to a teaspoon of aid when a flood of assistance is required,” he added in a statement.”Meanwhile, the Israeli military offensive is intensifying with atrocious levels of death and destruction,” he said.The World Food Programme said Friday that 15 of its “trucks were looted late last night in southern Gaza, while en route to WFP-supported bakeries”.”Hunger, desperation, and anxiety over whether more food aid is coming, is contributing to rising insecurity,” the UN body said in a statement, calling on Israeli authorities “to get far greater volumes of food assistance into Gaza faster”.- ‘No one should be surprised’ -Aid shipments to the Gaza Strip restarted on Monday for the first time since March 2, amid mounting condemnation of the Israeli blockade, which has resulted in severe shortages of food and medicine.”I appeal to people of conscience to send us fresh water and food,” said Sobhi Ghattas, a displaced Palestinian sheltering at the port in Gaza City. “My daughter has been asking for bread since this morning, and we have none to give her.”COGAT, the Israeli defence ministry body that oversees civilian affairs in the Palestinian territories, said that 107 humanitarian aid trucks entered Gaza on Thursday.But Philippe Lazzarini, head of the UN agency for Palestinian refugees, UNRWA, said Friday that the UN had brought in 500 to 600 per day on average during a six-week ceasefire that broke down in March.”No one should be surprised let alone shocked at scenes of precious aid looted, stolen or ‘lost’,” he said on X, adding that “the people of Gaza have been starved” for more than 11 weeks.- ‘Enough!’ -The Israeli military said that over the past day, its forces had attacked “military compounds, weapons storage facilities and sniper posts” in Gaza.”In addition, the (air force) struck over 75 terror targets throughout the Gaza Strip,” it added.The military said on Friday afternoon that air raid sirens were activated in communities near Gaza, later reporting that “a projectile that crossed into Israeli territory from the Gaza Strip was intercepted” by the air force.In Gaza’s north, Al-Awda hospital reported Friday that three of its staff were injured “after Israeli quadcopter drones dropped bombs” on the facility.The civil defence agency later said it had successfully contained a fire at the hospital.An AFP journalist saw large plumes of smoke billowing above destroyed buildings in southern Gaza after Israeli bombardments.”Have mercy on us,” said a distraught Youssef al-Najjar, whose relatives were killed in an air strike in the main southern city of Khan Yunis. “We are exhausted from the displacement and the hunger — enough!”Israel resumed operations in Gaza on March 18, ending the ceasefire that began on January 19.On Friday, Gaza’s health ministry said at least 3,673 people had been killed in the territory since then, taking the war’s overall toll to 53,822, mostly civilians.Hamas’s October 2023 attack that triggered the war resulted in the deaths of 1,218 people in Israel, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants also took 251 hostages, 57 of whom remain in Gaza including 34 the Israeli military says are dead.
Au procès de l’influenceur algérien “Imad Tintin”, le casse-tête de la traduction
Le parquet de Grenoble a requis une “requalification” à la baisse des faits reprochés à l’influenceur algérien “Imad Tintin”, jugé vendredi en correctionnelle à Grenoble pour “provocation directe à un acte de terrorisme”, suite à une nouvelle traduction de ses propos.Le tribunal a mis sa décision en délibéré pour le 10 juin.Le procès d’Imad Ould Brahim de son vrai nom, un Algérien de 31 ans auteur de vidéos sur TikTok, avait déjà été renvoyé à deux reprises depuis le début de l’année afin qu’il ait le temps de préparer sa défense et que soit réalisée une expertise sur la traduction de ses propos, tenus en arabe dialectal, dont plusieurs versions circulaient et dont son avocat avait d’emblée contesté la teneur violente.La première traduction présentée à l’influenceur lors de sa garde à vue après son interpellation en janvier indiquait que ce dernier y appelait à “brûler vif, tuer et violer sur le sol français”. Le tribunal correctionnel de Grenoble a réexaminé les faits vendredi sur la base d’une nouvelle traduction effectuée par un expert agréé de la cour de cassation. Les propos initialement reprochés au prévenu n’y apparaissent pas. Elle fait état en revanche d’expressions comme “Nous les Algériens, nous les gens du sang, nous avons grandi dans le sang (…) on va vous mettre le feu”.Le procureur Etienne Manteaux a déploré l'”emballement” dont l’affaire avait fait l’objet à l’époque avec l’interpellation de plusieurs autres influenceurs algériens dans l’Hexagone, eux aussi accusés d’avoir mis en ligne des contenus haineux envers la France.Selon lui, il apparaît désormais que les propos tenus par “Imad Tintin” ne relèvent pas d’une “provocation directe à un acte de terrorisme”. Il a suggéré une requalification des faits pour “menaces”, estimant toutefois que Imad Ould Brahim avait “clairement dérapé” et devait être condamné. Il a requis six mois de prison dont 4 avec sursis.”Tout ça pour ça”, a soupiré de son côté l’avocat de la défense Me Alexandre Rouvier, qui a rappelé qu’il avait d’emblée estimé que son client était “livré en pâture” alors que seule “l’écume du dossier” était connue. Le “contexte”, qui voyait alors s’affronter par réseaux sociaux interposés des groupes de partisans et d’opposants au régime algérien, n’a pas été pris en compte dans l’affaire, a-t-il déploré. Le dossier a également pris une tournure “politique” en France avec une réaction du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, puis l’ouverture d’une enquête par la justice, a-t-il déploré. Il a plaidé la relaxe pure et simple de son client, un “homme abîmé par ce qu’il a vécu”.
Nucléaire Iran/Etats-Unis: les pourparlers de vendredi “constructifs” selon Washington
Le cinquième cycle de pourparlers entre les Etats-Unis et l’Iran sur le nucléaire, qui s’est tenu vendredi à Rome sous la médiation d’Oman, a été “constructif” selon Washington, Téhéran parlant d’un échange “professionnel” mais de discussions “compliquées”.Téhéran et Washington, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979 qui a renversé en Iran une monarchie pro-occidentale, ont entamé le 12 avril des discussions sur l’épineux dossier du programme nucléaire iranien.Les pourparlers entre le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, ont duré environ trois heures à Rome, à la résidence de l’ambassadeur omanais selon les médias iraniens.”Les discussions continuent d’être constructives – nous avons fait des progrès supplémentaires, mais il reste encore du travail à faire”, a déclaré un haut responsable américain sous le couvert de l’anonymat, en ajoutant que “les deux parties sont convenues de se rencontrer à nouveau dans un avenir proche”.De son côté, M. Araghchi a parlé de négociations “tellement compliquées qu’elles ne peuvent se régler en deux ou trois réunions”. Il a cependant qualifié les échanges vendredi avec Washington de très “professionnels”.- “Quelques progrès” -Le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Boussaïdi, a lui parlé de “quelques progrès”.”Nous espérons clarifier les questions en suspens dans les prochains jours, afin de progresser vers l’objectif commun de parvenir à un accord durable”, a-t-il écrit sur X.Ces pourparlers représentent le plus haut niveau d’engagement entre les deux pays depuis le retrait unilatéral en 2018 par les Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien conclu trois ans plus tôt à Vienne.Le président américain Donald Trump, à l’origine de cette décision durant son premier mandat (2017-2021), a rétabli de lourdes sanctions américaines contre l’Iran dans le cadre d’une politique dite de “pression maximale”. Il cherche dorénavant à négocier un nouveau pacte avec Téhéran, qui espère une levée des sanctions qui asphyxient son économie.Mais Washington et Téhéran affichent publiquement leur désaccord sur la question sensible de l’enrichissement d’uranium. M. Witkoff avait estimé dimanche que les Etats-Unis “ne pouvaient autoriser ne serait-ce qu’un pour cent de capacité d’enrichissement” à l’Iran. “L’Iran ne peut pas avoir une capacité d’enrichissement, car cela en ferait une puissance nucléaire potentielle”, a argué mercredi le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio.Des “désaccords fondamentaux” demeurent avec les Etats-Unis, avait lancé jeudi M. Araghchi.Si les Etats-Unis empêchent l’Iran d’enrichir de l’uranium “il n’y aura pas d’accord”, a-t-il mis en garde.Téhéran, qui défend un droit au nucléaire civil, considère cette exigence comme contraire aux dispositions du Traité de non-prolifération (TNP), dont l’Iran est signataire.Pour Sina Toossi du Center for International Policy, ce dernier cycle de négociation a été “particulièrement sensible, marqué par l’affrontement de lignes rouges (…) apparemment irréconciliables concernant l’enrichissement d’uranium”.- “Bonne direction” -Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran nie avoir de telles visées.Le nucléaire emploie en Iran plus de 17.000 personnes, notamment dans l’énergie et le secteur médical, selon le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi.”Les Pays-Bas, la Belgique, la Corée du Sud, le Brésil et le Japon enrichissent (l’uranium) sans posséder d’armes nucléaires”, avait-il souligné début mai.Jeudi, Donald Trump a parlé de l’Iran avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, selon la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.M. Trump estime que les négociations avec Téhéran, vues d’un mauvais oeil par le dirigeant israélien, “vont dans la bonne direction”, a-t-elle ajouté.Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran enrichit actuellement l’uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% autorisée par l’accord de 2015, mais en deçà du taux de 90% nécessaire pour un usage militaire. Téhéran a pris ses distances avec ses engagements de 2015 en représailles au retrait américain de l’accord.L’accord sur le nucléaire de 2015, qui expire en octobre, soit dix ans après l’entrée en vigueur du texte, prévoit la possibilité de réimposer des sanctions onusiennes si l’Iran ne se conforme pas à ses engagements.
Nucléaire Iran/Etats-Unis: les pourparlers de vendredi “constructifs” selon Washington
Le cinquième cycle de pourparlers entre les Etats-Unis et l’Iran sur le nucléaire, qui s’est tenu vendredi à Rome sous la médiation d’Oman, a été “constructif” selon Washington, Téhéran parlant d’un échange “professionnel” mais de discussions “compliquées”.Téhéran et Washington, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979 qui a renversé en Iran une monarchie pro-occidentale, ont entamé le 12 avril des discussions sur l’épineux dossier du programme nucléaire iranien.Les pourparlers entre le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, et l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, ont duré environ trois heures à Rome, à la résidence de l’ambassadeur omanais selon les médias iraniens.”Les discussions continuent d’être constructives – nous avons fait des progrès supplémentaires, mais il reste encore du travail à faire”, a déclaré un haut responsable américain sous le couvert de l’anonymat, en ajoutant que “les deux parties sont convenues de se rencontrer à nouveau dans un avenir proche”.De son côté, M. Araghchi a parlé de négociations “tellement compliquées qu’elles ne peuvent se régler en deux ou trois réunions”. Il a cependant qualifié les échanges vendredi avec Washington de très “professionnels”.- “Quelques progrès” -Le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Boussaïdi, a lui parlé de “quelques progrès”.”Nous espérons clarifier les questions en suspens dans les prochains jours, afin de progresser vers l’objectif commun de parvenir à un accord durable”, a-t-il écrit sur X.Ces pourparlers représentent le plus haut niveau d’engagement entre les deux pays depuis le retrait unilatéral en 2018 par les Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien conclu trois ans plus tôt à Vienne.Le président américain Donald Trump, à l’origine de cette décision durant son premier mandat (2017-2021), a rétabli de lourdes sanctions américaines contre l’Iran dans le cadre d’une politique dite de “pression maximale”. Il cherche dorénavant à négocier un nouveau pacte avec Téhéran, qui espère une levée des sanctions qui asphyxient son économie.Mais Washington et Téhéran affichent publiquement leur désaccord sur la question sensible de l’enrichissement d’uranium. M. Witkoff avait estimé dimanche que les Etats-Unis “ne pouvaient autoriser ne serait-ce qu’un pour cent de capacité d’enrichissement” à l’Iran. “L’Iran ne peut pas avoir une capacité d’enrichissement, car cela en ferait une puissance nucléaire potentielle”, a argué mercredi le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio.Des “désaccords fondamentaux” demeurent avec les Etats-Unis, avait lancé jeudi M. Araghchi.Si les Etats-Unis empêchent l’Iran d’enrichir de l’uranium “il n’y aura pas d’accord”, a-t-il mis en garde.Téhéran, qui défend un droit au nucléaire civil, considère cette exigence comme contraire aux dispositions du Traité de non-prolifération (TNP), dont l’Iran est signataire.Pour Sina Toossi du Center for International Policy, ce dernier cycle de négociation a été “particulièrement sensible, marqué par l’affrontement de lignes rouges (…) apparemment irréconciliables concernant l’enrichissement d’uranium”.- “Bonne direction” -Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, et Israël, ennemi juré de l’Iran, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, soupçonnent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. Téhéran nie avoir de telles visées.Le nucléaire emploie en Iran plus de 17.000 personnes, notamment dans l’énergie et le secteur médical, selon le porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi.”Les Pays-Bas, la Belgique, la Corée du Sud, le Brésil et le Japon enrichissent (l’uranium) sans posséder d’armes nucléaires”, avait-il souligné début mai.Jeudi, Donald Trump a parlé de l’Iran avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, selon la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.M. Trump estime que les négociations avec Téhéran, vues d’un mauvais oeil par le dirigeant israélien, “vont dans la bonne direction”, a-t-elle ajouté.Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran enrichit actuellement l’uranium à 60%, bien au-delà de la limite de 3,67% autorisée par l’accord de 2015, mais en deçà du taux de 90% nécessaire pour un usage militaire. Téhéran a pris ses distances avec ses engagements de 2015 en représailles au retrait américain de l’accord.L’accord sur le nucléaire de 2015, qui expire en octobre, soit dix ans après l’entrée en vigueur du texte, prévoit la possibilité de réimposer des sanctions onusiennes si l’Iran ne se conforme pas à ses engagements.
Foot: des dizaines de milliers de fans de Tottenham dans la rue pour fêter la Ligue Europa
Des dizaines de milliers de supporters se sont massés sous le soleil du nord de Londres vendredi pour célébrer les joueurs de Tottenham, venus leur présenter le trophée de la Ligue Europa remporté mercredi.”Champions of Europe, we know what we are! (Champions d’Europe, nous savons ce que nous sommes)”, ont chanté les fans des Spurs devant les deux bus à impériale transportant leurs héros jusqu’au Tottenham Hotspur Stadium, terminus de la parade.Le capitaine sud-coréen Son Heung-min, paré de lunettes de soleil et de sa médaille, se tenait à l’avant de l’un d’eux avec le trophée, le premier remporté par le club anglais en dix-sept ans. Les Spurs n’avaient plus rien gagné depuis la Coupe de la Ligue en 2008, et ils n’avaient plus organisé de parade depuis la victoire en Coupe d’Angleterre en 1991.Les héros de Bilbao, où ils ont fait tomber Manchester United (1-0) mercredi en finale, ont connu une saison catastrophique en Premier League. Le trophée européen permet d’oublier la 17e place actuelle et offre surtout un billet pour la prochaine Ligue des champions.”C’est émouvant, très émouvant”, a réagi le défenseur néerlandais Micky van de Ven, auteur d’un sauvetage acrobatique en finale. “La saison que nous avons eue a été très difficile, mais nous avons remporté le trophée et nous sommes très heureux, je suis très fier des garçons.” – Ange, saison 3 ? -“C’est vraiment dur de décrire les émotions, c’est fou”, a déclaré le gardien italien Guglielmo Vicario, lui aussi auteur d’arrêts déterminants à Bilbao. “C’est incroyable ce que nous avons fait.”L’entraîneur Ange Postecoglou, au club depuis l’été 2023, avait été moqué en Angleterre pour avoir rappelé, en septembre, qu’il “gagnait toujours quelque chose la deuxième saison” sur un banc.”Je leur ai dit et ils ont ri. Je leur ai dit et ils ne l’ont pas cru. Et voilà où nous sommes”, a-t-il déclaré, micro en main face à une marée de supporters au maillot blanc, sur la scène installée devant le stade.”Nous sommes ici grâce à ce groupe incroyable de personnes, de joueurs, des vrais héros dirigés par la légende Heung-min Son, Romero, James Maddison et Guglielmo Vicario. Tous des héros, et ils ont tout fait pour vous parce que vous le méritez. Ce club le mérite”, a-t-il ajouté.L’entraîneur australien d’origine grecque a terminé en se projetant chez les Spurs la saison prochaine, à rebours des informations de presse suggérant que la direction songerait à le remplacer.”Je vais vous dire quelque chose, et je vais vous laisser avec ça: dans toutes les meilleures séries télévisées, la saison 3 est meilleure que la saison 2″, a-t-il conclu.
Adolescent tué à Bordeaux: 30 ans de réclusion pour les principaux accusés
Les deux principaux accusés du meurtre d’un adolescent de 16 ans en 2021 à Bordeaux, sur fond de rivalité entre quartiers, ont été condamnés à 30 ans de réclusion vendredi, au terme d’un procès tendu devant la cour d’assises de la Gironde.Abdoulhadre Savane (25 ans) et Marwan Souane (24 ans) étaient jugés pour avoir tiré mortellement sur le jeune Lionel. Leur peine a été assortie d’une période de sûreté des deux-tiers et de diverses interdictions.Yassine Salmi, 25 ans, accusé d’avoir servi de chauffeur au commando, a été condamné à 25 ans de réclusion.Cinq autres accusés, qui comparaissaient notamment pour association de malfaiteurs, ont été condamnés à des peines allant de 12 mois de prison avec sursis à huit ans d’emprisonnement.Tous se disaient innocents et la défense avait plaidé l’acquittement.La salle d’audience avait été placée sous étroite surveillance policière vendredi soir, après une bagarre survenue dans le palais de justice à l’issue du premier jour du procès, le 12 mai.Le 2 janvier 2021 au soir, tandis que Lionel et un ami vendaient des pâtisseries au pied d’un immeuble de leur quartier des Aubiers, des témoins avaient vu deux hommes cagoulés surgir d’une Clio noire, conduite par un troisième.Ils avaient ouvert le feu à l’arme automatique, tuant l’adolescent et blessant trois autres mineurs, ainsi qu’un adulte.”Ils n’ont pas hésité à +rafaler+ dans le dos des enfants qui s’enfuyaient”, avait asséné mercredi l’avocat général, Jean-Luc Gadaud, fustigeant dans son réquisitoire un mobile “pitoyable”, “simple bataille de rap entre deux quartiers” rivaux, les Aubiers – celui des victimes – et la cité Chantecrit – celle des condamnés – dans le nord de la ville.- Appel -Les parents et proches du jeune Lionel se sont serrés dans les bras à l’énoncé du verdict, après plus de dix heures de délibéré. “Ça me soulage. Je n’ai pas envie de craquer”, a dit sa mère, Rose Gneba.”La justice a fait son travail. Et ceux qui devaient être condamnés à de lourdes peines l’ont été”, a ajouté son beau-père, Thierry Codija. Tous les deux ont appelé “à la paix”.”La justice les a entendus et à défaut de les aider à se reconstruire, ça peut leur donner le sentiment qu’on les a écoutés”, a commenté leur avocat, Yann Herrera.”Mes clients n’acceptent pas cette peine lourde, dans la mesure où ils contestent la participation aux faits. Nous avons décidé d’interjeter appel”, a réagi de son côté Me Christian Blazy, qui défendait trois accusés, dont un des tireurs.Après la bagarre du premier jour, la tension est restée palpable durant le procès, des témoins exprimant leur “peur” de représailles. “Il y a des vérités que je ne dirai pas”, a déclaré l’un d’eux, deux femmes refusant de venir déposer devant la cour après des “intimidations”.”Vous avez des accusés qui gardent le silence, qui mentent, des éléments de preuves qui disparaissent, des témoins menacés”, a cinglé l’avocat général.Outre des témoignages désignant les coupables, l’accusation s’appuyait sur des éléments de téléphonie et l’achat, quelques heures avant la fusillade, de cagoules et de gants en latex – pour faire de la motocross et du ménage, selon les accusés.- Série d’affrontements -“Ces achats signent le crime”, avait tonné mercredi Me Jean Gonthier, l’un des avocats des parties civiles. Mais pour la défense, rien ne prouvait la culpabilité des accusés.”On a retrouvé l’arme? Non. ADN? Non. Empreintes? Non. Témoin objectif? Non. Lien avec le véhicule volé? Non. Vidéosurveillance? Non plus”, avait plaidé jeudi Me Saïd Harir, avocat d’un des deux principaux condamnés.Me Blazy soutenait, lui, la piste de tireurs tiers, au motif que l’arme utilisée le 2 janvier 2021 aux Aubiers l’avait déjà été le 7 mars 2019 lors d’une fusillade à Chantecrit, où le frère d’un accusé avait été blessé.La rivalité entre les deux quartiers s’était exacerbée les semaines précédentes. Après une rixe dans un bar, une tentative de meurtre avait eu lieu le 14 décembre 2020 sur un jeune des Aubiers, avant des tirs 11 jours plus tard à Chantecrit.Et la veille du 2 janvier 2021, un autre frère de Marwan Souane avait été blessé par balle dans la rue.mer-jed-tsq-kal/ppy/dch  Â
Le nord de l’Europe frappé par une sécheresse exceptionnelle
Une sécheresse jamais vue depuis des décennies frappe depuis plusieurs semaines une partie du nord de l’Europe, allant de l’Ecosse aux Pays-Bas, ce qui pourrait, si elle se prolongeait, réduire les futurs rendements des cultures que les agriculteurs sont en train de semer.Lorsqu’il y a un déficit d’eau dans les champs de blé, de maïs, de colza ou d’orge, leur “croissance est limitée”, explique à l’AFP Nicolas Guilpart, maître de conférence en agronomie à Agro Paris Tech.Il a plu beaucoup moins que la normale au printemps dans le nord de la France, en Belgique ou au Royaume-Uni, et les sols sont secs, au point d’être poussiéreux par endroits.Dans les champs, les semis de printemps n’ont pas encore germé à cause du temps exceptionnellement sec.Luke Abblitt, agriculteur de l’est de l’Angleterre, “prie pour que la pluie” tombe alors que le Royaume-Uni connaît jusqu’ici son printemps le plus sec depuis plus d’un siècle et demi. “Nous passons d’un extrême à l’autre: il pleut beaucoup en hiver, et moins au printemps et en été”, dit l’agriculteur à l’AFP. Il se résigne désormais à adapter ses méthodes de culture ou “explorer de nouvelles variétés” résistantes.Mais dans le nord de l’Angleterre, les niveaux des réservoirs d’eau “sont particulièrement, voire exceptionnellement bas”, selon l’Agence de l’environnement.Certains agriculteurs ont commencé à irriguer plus tôt, a rapporté le principal syndicat agricole NFU, qui réclame des investissements pour installer des cuves de stockage directement sur les exploitations.- “Vents asséchants” -Aux Pays-Bas, il n’avait jamais aussi peu plu depuis le début des relevés en 1906, une situation que l’on retrouve dans la Belgique voisine, où un incendie a ravagé 75 hectares de landes dans un parc national dans la nuit de jeudi à vendredi.Ensoleillement record, cumuls de pluie très faibles et vents asséchants: “on n’a jamais connu cela pour un début de printemps”, a indiqué à l’AFP Pascal Mormal, de l’Institut royal météorologique de Belgique.Au Danemark, l’institut météorologique a prévenu début mai que les trois derniers mois avaient été exceptionnellement secs, avec moins de 63 mm de pluie enregistrés. “Depuis 1874, il n’est arrivé que 7 fois que la période de février à avril ait moins de précipitations”, a-t-il relevé.En Suède, il est encore “trop tôt pour dire quel sera l’impact sur l’agriculture cet été”, estime la Fédération des agriculteurs. Elle conseille quand même aux exploitants de revoir leur planification en matière d’eau.- Besoin d’irriguer -En France, les nappes phréatiques, en sous-sol, sont bien remplies, mais les plantes ont besoin d’eau en surface pour pousser, et donc de pluie.Le département du Nord est placé en vigilance sécheresse depuis lundi: il a reçu, entre février et début mai, la quantité de pluie qui tombe habituellement en un mois, et le vent du Nord-Est a accentué l’assèchement des sols. Les agriculteurs misent donc de plus en plus sur l’irrigation. C’est le cas de Sébastien De Coninck, producteur d’endives. Le village de ce trentenaire, Beuvry-la-Forêt, a reçu entre mars et mai huit fois moins de précipitations que sur la même période l’année dernière, particulièrement arrosée, explique-t-il à l’AFP.”Jusqu’à il y a cinq ans, on ne se posait pas la question de l’irrigation dans le Nord” mais les lignes bougent, car sans ou avec, “le rendement peut varier du simple au double”, pointe l’agriculteur.L’irrigation permet de “pallier ce manque de précipitation”, reconnaît l’agronome Nicolas Guilpart, mais encore faut-il “avoir les ressources pour le faire”. Pour irriguer, l’eau est prélevée dans les nappes, les cours d’eau à proximité ou dans les retenues d’eau, également appelées “bassines”.En France aussi les températures sont au-dessus de la normale, notamment dans la région des Hauts-de-France (nord), “rendant l’atmosphère plus +séchante+”, entraînant “plus d’évapotranspiration (combinaison de l’évaporation et de la transpiration des plantes, ndlr) et donc augmentant la demande en eau des plantes”, explique l’agronome.Mais cette sécheresse intense dans une partie du nord de l’Europe contraste avec celle du sud du continent, et notamment de l’Espagne et du Portugal où l’on a mesuré jusqu’au double des quantités de pluie habituelles sur cette période.
Le nord de l’Europe frappé par une sécheresse exceptionnelle
Une sécheresse jamais vue depuis des décennies frappe depuis plusieurs semaines une partie du nord de l’Europe, allant de l’Ecosse aux Pays-Bas, ce qui pourrait, si elle se prolongeait, réduire les futurs rendements des cultures que les agriculteurs sont en train de semer.Lorsqu’il y a un déficit d’eau dans les champs de blé, de maïs, de colza ou d’orge, leur “croissance est limitée”, explique à l’AFP Nicolas Guilpart, maître de conférence en agronomie à Agro Paris Tech.Il a plu beaucoup moins que la normale au printemps dans le nord de la France, en Belgique ou au Royaume-Uni, et les sols sont secs, au point d’être poussiéreux par endroits.Dans les champs, les semis de printemps n’ont pas encore germé à cause du temps exceptionnellement sec.Luke Abblitt, agriculteur de l’est de l’Angleterre, “prie pour que la pluie” tombe alors que le Royaume-Uni connaît jusqu’ici son printemps le plus sec depuis plus d’un siècle et demi. “Nous passons d’un extrême à l’autre: il pleut beaucoup en hiver, et moins au printemps et en été”, dit l’agriculteur à l’AFP. Il se résigne désormais à adapter ses méthodes de culture ou “explorer de nouvelles variétés” résistantes.Mais dans le nord de l’Angleterre, les niveaux des réservoirs d’eau “sont particulièrement, voire exceptionnellement bas”, selon l’Agence de l’environnement.Certains agriculteurs ont commencé à irriguer plus tôt, a rapporté le principal syndicat agricole NFU, qui réclame des investissements pour installer des cuves de stockage directement sur les exploitations.- “Vents asséchants” -Aux Pays-Bas, il n’avait jamais aussi peu plu depuis le début des relevés en 1906, une situation que l’on retrouve dans la Belgique voisine, où un incendie a ravagé 75 hectares de landes dans un parc national dans la nuit de jeudi à vendredi.Ensoleillement record, cumuls de pluie très faibles et vents asséchants: “on n’a jamais connu cela pour un début de printemps”, a indiqué à l’AFP Pascal Mormal, de l’Institut royal météorologique de Belgique.Au Danemark, l’institut météorologique a prévenu début mai que les trois derniers mois avaient été exceptionnellement secs, avec moins de 63 mm de pluie enregistrés. “Depuis 1874, il n’est arrivé que 7 fois que la période de février à avril ait moins de précipitations”, a-t-il relevé.En Suède, il est encore “trop tôt pour dire quel sera l’impact sur l’agriculture cet été”, estime la Fédération des agriculteurs. Elle conseille quand même aux exploitants de revoir leur planification en matière d’eau.- Besoin d’irriguer -En France, les nappes phréatiques, en sous-sol, sont bien remplies, mais les plantes ont besoin d’eau en surface pour pousser, et donc de pluie.Le département du Nord est placé en vigilance sécheresse depuis lundi: il a reçu, entre février et début mai, la quantité de pluie qui tombe habituellement en un mois, et le vent du Nord-Est a accentué l’assèchement des sols. Les agriculteurs misent donc de plus en plus sur l’irrigation. C’est le cas de Sébastien De Coninck, producteur d’endives. Le village de ce trentenaire, Beuvry-la-Forêt, a reçu entre mars et mai huit fois moins de précipitations que sur la même période l’année dernière, particulièrement arrosée, explique-t-il à l’AFP.”Jusqu’à il y a cinq ans, on ne se posait pas la question de l’irrigation dans le Nord” mais les lignes bougent, car sans ou avec, “le rendement peut varier du simple au double”, pointe l’agriculteur.L’irrigation permet de “pallier ce manque de précipitation”, reconnaît l’agronome Nicolas Guilpart, mais encore faut-il “avoir les ressources pour le faire”. Pour irriguer, l’eau est prélevée dans les nappes, les cours d’eau à proximité ou dans les retenues d’eau, également appelées “bassines”.En France aussi les températures sont au-dessus de la normale, notamment dans la région des Hauts-de-France (nord), “rendant l’atmosphère plus +séchante+”, entraînant “plus d’évapotranspiration (combinaison de l’évaporation et de la transpiration des plantes, ndlr) et donc augmentant la demande en eau des plantes”, explique l’agronome.Mais cette sécheresse intense dans une partie du nord de l’Europe contraste avec celle du sud du continent, et notamment de l’Espagne et du Portugal où l’on a mesuré jusqu’au double des quantités de pluie habituelles sur cette période.