Affaire Bedos: des féministes tapissent la façade de son éditeur

Des militantes du collectif féministe ont aspergé de peinture et collé des messages vendredi matin sur la façade des éditions de l’Observatoire à Paris pour dénoncer la publication d’un livre de Nicolas Bedos, condamné en octobre pour agressions sexuelles, ont constaté des journalistes de l’AFP.Vers 07H00, une dizaine de militantes de #Noustoutes ont déversé de la peinture violette/bleue sur la façade du siège de l’éditeur, situé près de Port Royal (Ve arrondissement de Paris) avant de se disperser dans le calme. Les féministes ont également apposé un portrait de l’artiste et collé des affiches sur lesquelles on pouvait lire: “Victimes insultées, Bedos né avant la honte”, a constaté l’AFP. “Les maisons d’édition déroulent un tapis rouge aux auteurs de violences sexuelles, aux agresseurs, plus généralement aux figures masculinistes célèbres. Donc il y a une vraie complicité de la part des maisons d’édition, plus généralement de la presse et des médias”, dénonce Clo, militante de #Noustoutes Paris Nord.Contacté, l’éditeur ne fait pas de commentaire. Nicolas Bedos a été condamné en octobre 2024 à un an de prison dont six mois avec sursis pour des agressions sexuelles sur deux femmes en 2023. Il a renoncé fin janvier à faire appel “dans un souci d’apaisement”.L’acteur est depuis revenu sur son parcours avant et après sa condamnation dans des interviews accordées à l’occasion de la parution, le 7 mai, de son livre “La Soif de honte”, publié aux éditions de l’Observatoire. “Il n’a rien compris à la place qui doit être la sienne, celle du silence”, déplore Gwen, militante du collectif. Pour elle, “ce livre décrédibilise la parole des femmes. Son contenu est extrêmement violent: il attaque, ridiculise certaines victimes de violences sexistes et sexuelles”.Au cours de l’audience, Nicolas Bedos s’était défendu d’être “un agresseur sexuel” et avait évoqué un “black-out”, en reconnaissant des problèmes d’alcool et “une amabilité lourde” en cas d’ivresse. 

Trump fires new 50% tariff threat at EU, drawing stiff response

President Donald Trump rekindled the US trade war on Friday, threatening to impose a 50 percent tariff on the European Union — and drawing a strong response from European politicians. If they come into effect, the new duties on Brussels would dramatically raise Washington’s current baseline levy of 10 percent, and fuel simmering tensions between the world’s biggest economy and its largest trading bloc.Lamenting that negotiations with the EU “are going nowhere,” Trump said on Truth Social on Friday that he is recommending “a straight 50% Tariff on the European Union, starting on June 1, 2025.”The EU had been “formed for the primary purpose of taking advantage of the United States on TRADE,” he said, taking a swipe at “difficult” negotiations.European leaders and senior politicians reacted with dismay to Trump’s announcement, and called for de-escalation. “We are sticking to our position: de-escalation, but ready to respond,” France’s trade minister Laurent Saint-Martin posted on the X social media platform. Irish Prime Minister Micheal Martin called Trump’s announcement “enormously disappointing,” writing on X that “tariffs are damaging to all sides.””We do not need to go down this road,” he said, without spelling out how Europe might respond.Wall Street stocks fell on the news, before paring some losses.- ‘Difficult’ negotiations -Trump imposed a new sweeping “baseline” tariff of 10 percent against most countries last month, and even steeper duties on dozens of trading partners — including a 20 percent levy on the EU — which have since been paused for 90 days to allow for trade talks. The US president has also introduced sector-specific measures on automobiles, steel and aluminum not produced in the United States, which remain in place for many countries. The Trump team has claimed some early successes, announcing a deal to permanently roll back some sector-specific tariffs on Britain, and another agreement with China to reduce prohibitively high levies and retaliatory measures for a 90 days — a move that was welcomed by jittery financial markets. But the talks between the United States and the EU have failed to make much progress, with Brussels recently threatening to hit US goods worth nearly 100 billion euros ($113 billion) with tariffs if it does not lower the duties on European goods.Speaking to Bloomberg Television on Friday, US Treasury Secretary Scott Bessent said the lower 10 percent tariff rate was “contingent on countries or trading blocs coming and negotiating in good faith.””And I think the president was getting frustrated with the EU,” he said.An EU spokesperson declined to comment on Trump’s latest tariff threats on Friday, telling reporters that there was a pre-planned call later in the day between EU Trade Commissioner Maros Sefcovic and US Trade Representative (USTR) Jamieson Greer. Spokespeople for the USTR, the Commerce Department, the White House, and the Treasury Department did not respond to a request for comment. – US-made iPhones ‘not feasible’ -In a separate message posted Friday, Trump blasted Apple for failing to move iPhone production to the United States despite his repeated requests, and threatened new duties of “at least” 25 percent if they did not comply.Trump’s criticism of the US tech titan revived the pressure on Apple’s chief executive Tim Cook to do more to bring manufacturing jobs back to the United States from Asia. Most of Apple’s iPhone assembly happens in China, although the company has in recent years been shifting assembly to other countries, including India.Apple did not respond to a request for comment. The problem with Trump’s proposal, according to Wedbush Securities analyst Dan Ives, is that reshoring iPhone production to the United States “is a fairy tale that is not feasible.”Ives predicted moving assembly back across the Pacific Ocean could push up iPhone prices to $3,500. In a recent report, Bank of America Securities analysts said that the labor costs alone of moving assembly to the United States would add around 25 percent to the price of the high-end iPhone 16 Pro Max. “On top of that, if Apple had to pay reciprocal tariffs to import sub-assemblies into the U.S., we see the total cost of an iPhone increasing 90%+” they added.burs-da/

Le sauvetage de Credit Suisse continue de faire des remous avec les litiges devant les tribunaux

Le sauvetage de Credit Suisse continue de faire des remous plus de deux ans après sa chute face au flot de plaintes devant la justice, saisie pour trancher sur l’épineuse question des bonus et l’indemnisation des actionnaires.  Vendredi, deux annonces se sont succédé entre d’un côté le ministère des finances qui a dit déposer un recours contre une récente décision de justice remettant en cause ses mesures concernant les bonus et, de l’autre, le tribunal fédéral qui a rejeté une demande d’indemnisation d’un couple qui avait subi de lourdes pertes. Le sauvetage de Credit Suisse en mars 2023 a été un énorme choc pour le pays alpin. L’établissement connu pour avoir financé l’essor du rail en Suisse au XIXème siècle était la deuxième plus grande banque du pays et une des trente banques au niveau mondial considérée comme trop importante pour faire faillite. Les autorités suisses avaient dû voler à son secours et avaient négocié son rachat par sa concurrente UBS. Mais si ce sauvetage à coup de mesures exceptionnelles a permis d’éviter une crise majeure, il n’en a pas moins fait de nombreux mécontents, notamment chez les actionnaires. Les actions de Credit Suisse avaient été rachetées à 76 centimes par titre, à la stupeur des petits porteurs qui avaient vu leurs économies fondre. Vendredi, le tribunal fédéral a tranché sur la plainte d’un couple qui réclamait 54.600 francs suisses (58.519 euros) à la Confédération en raison des pertes subies. Le couple a expliqué avoir acheté 38.000 actions Credit Suisse le 10, 13 et 15 mars 2023, soit pour plus de 80.000 francs.  A ces dates, le titre vacillait dans un mouvement de panique sur les marchés. Le couple les avaient ensuite revendues avec une lourde perte le 20 mars, au lendemain de l’opération de sauvetage, affirmant qu’il n’aurait pas acheté ces titres “sans les déclarations rassurantes du Conseil fédéral en décembre 2022 et mars 2023” sur la situation financière de la banque. Le tribunal fédéral a rejeté leur demande. – Litige sur les bonus -Avec le sauvetage de Credit Suisse, le ministère des finances avait, à la demande du gouvernement, ordonné la réduction ou suppression des rémunérations et bonus dans les échelons les plus élevés de la banque, au coeur de vives critiques.  Il avait imposé leur suppression totale pour les membres du plus haut niveau de la direction de Credit Suisse, une réduction de 50% pour les cadres du niveau immédiatement inférieur et de 25% pour ceux du niveau suivant.Mais la semaine passée, le tribunal fédéral a jugé cette mesure “illicite” pour plusieurs raisons, entre autres parce ces rémunérations variables constituaient, selon lui, “des prétentions garanties par l’employeur en vertu d’un contrat de travail”.Ce tribunal avait été saisi par douze cadres qui ne faisaient pas partie “du plus haut niveau” de la direction. Dans sa décision, le tribunal avait souligné que cette suspension des bonus et rémunérations variables concernaient environ “un millier de personnes” au sein de la banque, dont “quelques-unes” se sont portées en justice.  Le ministère a annoncé vendredi qu’il va faire recours, estimant que ce tribunal “n’a pas tenu compte d’éléments essentiels dans son interprétation” du droit suisse, “notamment en ne prenant pas en considération les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise du Credit Suisse”.Au centre d’une vive polémique, les bonus des banquiers sont un des grands enjeux de la réforme que prépare actuellement le gouvernement suisse pour durcir la règlementation bancaire.Plusieurs affaires sont en cours suite au sauvetage de Credit Suisse. En septembre, LegalPass, une start-up à Lausanne qui représente plus de 3.000 anciens actionnaires, a exigé que la justice procède à une réévaluation du prix de rachat. De nombreux investisseurs institutionnels ont également saisi la justice concernant les obligations dites AT1, des instruments financiers complexes, dont la valeur avait été ramenée à zéro.

Les taxis en colère bloquent les accès à des gares parisiennes

Des dizaines de taxis bloquaient vendredi les prises en charge à la Gare de Lyon et à la Gare du Nord, à Paris, manifestant contre une nouvelle convention régissant le transport de patients mais aussi contre la concurrence des véhicules avec chauffeur (VTC).”On bloque tout pour se faire entendre. Le service taxi ne sera pas honoré”, a lancé Abdel Heouamel, 43 ans, taxi parisien.  Vers 9H, une trentaine d’artisans ont bloqué la Gare de Lyon, puis vers midi une autre trentaine la Gare du Nord, a constaté un journaliste de l’AFP. “Viens avec nous”, lançaient les taxis à leurs collègues non grévistes, les poussant à éteindre leur “lumineux”, l’enseigne qui signale en vert ou en rouge leur disponibilité.- Réunion samedi -L’intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive, avec pour centre le boulevard Raspail à Paris, près du quartier des ministères. Les artisans protestent notamment contre la nouvelle tarification prévue par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), qui rembourse les transports de patients sur prescription, activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains taxis.L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).Ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent la majorité du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs, surtout dans les petites villes.”Ce que la CNAM propose est viable, mais on peut pas tout faire d’un coup. Pour moi c’est -60% de chiffre d’affaires!”, expliquait devant la Gare du Nord un taxi de la région lyonnaise.La mobilisation “montre que le gouvernement a très largement sous-estimé l’impact humain, économique et social des pratiques déloyales organisées dans le secteur du VTC ainsi que de la nouvelle convention pour le transport de malades”, a observé l’intersyndicale dans une lettre adressée jeudi au Premier ministre.Les taxis ont depuis obtenu une réunion samedi au ministère des Transports en présence du Premier ministre. Ils demandent notamment le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur.Mais le gouvernement a déjà assuré vendredi qu’il n’allait “pas faire machine arrière”.”Il s’agit de faire entre 100 et 150 millions d’économies sur 6,3 milliards. Donc, c’est 2% d’économies qui seront faites sur l’efficacité, pas sur le service aux malades”, a déclaré vendredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas sur BFMTV/RMC.”Il ne faut pas abîmer ce qui est l’accès aux soins pour les Français. Donc il faut travailler sur l’organisation des flux avec les taxis, s’assurer qu’on fait le maximum pour réduire les frais”, a-t-elle ajouté.Le patron de l’Assurance maladie a assuré de son côté que le nouveau système de tarification prévu à partir d’octobre pour les transports de malades sera “économiquement pertinent pour eux et soutenable pour l’Assurance maladie”. – VTC -Le climat s’est tendu à plusieurs reprises cette semaine entre les taxis et les forces de l’ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC).De nombreux taxis manifestent en effet également contre la concurrence des VTC, coordonnés par des plateformes comme Uber ou Bolt. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des VTC, accusés par les taxis de pratiques irrégulières.Dans un télégramme adressé jeudi aux préfets et consulté par l’AFP, le ministre de l’Intérieur met en exergue “les incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.Le ministre a demandé que les forces de l’ordre utilisent trois nouvelles amendes forfaitaires délictuelles pour exercice illégal du métier de taxi, prise en charge sans réservation et défaut d’inscription au registre VTC. Ces trois nouveaux types de verbalisation sont expérimentés depuis avril dans 12 tribunaux, dont Marseille, Paris, et Lille.

Les taxis en colère bloquent les accès à des gares parisiennes

Des dizaines de taxis bloquaient vendredi les prises en charge à la Gare de Lyon et à la Gare du Nord, à Paris, manifestant contre une nouvelle convention régissant le transport de patients mais aussi contre la concurrence des véhicules avec chauffeur (VTC).”On bloque tout pour se faire entendre. Le service taxi ne sera pas honoré”, a lancé Abdel Heouamel, 43 ans, taxi parisien.  Vers 9H, une trentaine d’artisans ont bloqué la Gare de Lyon, puis vers midi une autre trentaine la Gare du Nord, a constaté un journaliste de l’AFP. “Viens avec nous”, lançaient les taxis à leurs collègues non grévistes, les poussant à éteindre leur “lumineux”, l’enseigne qui signale en vert ou en rouge leur disponibilité.- Réunion samedi -L’intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive, avec pour centre le boulevard Raspail à Paris, près du quartier des ministères. Les artisans protestent notamment contre la nouvelle tarification prévue par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), qui rembourse les transports de patients sur prescription, activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains taxis.L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).Ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent la majorité du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs, surtout dans les petites villes.”Ce que la CNAM propose est viable, mais on peut pas tout faire d’un coup. Pour moi c’est -60% de chiffre d’affaires!”, expliquait devant la Gare du Nord un taxi de la région lyonnaise.La mobilisation “montre que le gouvernement a très largement sous-estimé l’impact humain, économique et social des pratiques déloyales organisées dans le secteur du VTC ainsi que de la nouvelle convention pour le transport de malades”, a observé l’intersyndicale dans une lettre adressée jeudi au Premier ministre.Les taxis ont depuis obtenu une réunion samedi au ministère des Transports en présence du Premier ministre. Ils demandent notamment le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur.Mais le gouvernement a déjà assuré vendredi qu’il n’allait “pas faire machine arrière”.”Il s’agit de faire entre 100 et 150 millions d’économies sur 6,3 milliards. Donc, c’est 2% d’économies qui seront faites sur l’efficacité, pas sur le service aux malades”, a déclaré vendredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas sur BFMTV/RMC.”Il ne faut pas abîmer ce qui est l’accès aux soins pour les Français. Donc il faut travailler sur l’organisation des flux avec les taxis, s’assurer qu’on fait le maximum pour réduire les frais”, a-t-elle ajouté.Le patron de l’Assurance maladie a assuré de son côté que le nouveau système de tarification prévu à partir d’octobre pour les transports de malades sera “économiquement pertinent pour eux et soutenable pour l’Assurance maladie”. – VTC -Le climat s’est tendu à plusieurs reprises cette semaine entre les taxis et les forces de l’ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC).De nombreux taxis manifestent en effet également contre la concurrence des VTC, coordonnés par des plateformes comme Uber ou Bolt. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des VTC, accusés par les taxis de pratiques irrégulières.Dans un télégramme adressé jeudi aux préfets et consulté par l’AFP, le ministre de l’Intérieur met en exergue “les incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.Le ministre a demandé que les forces de l’ordre utilisent trois nouvelles amendes forfaitaires délictuelles pour exercice illégal du métier de taxi, prise en charge sans réservation et défaut d’inscription au registre VTC. Ces trois nouveaux types de verbalisation sont expérimentés depuis avril dans 12 tribunaux, dont Marseille, Paris, et Lille.

Les taxis en colère bloquent les accès à des gares parisiennes

Des dizaines de taxis bloquaient vendredi les prises en charge à la Gare de Lyon et à la Gare du Nord, à Paris, manifestant contre une nouvelle convention régissant le transport de patients mais aussi contre la concurrence des véhicules avec chauffeur (VTC).”On bloque tout pour se faire entendre. Le service taxi ne sera pas honoré”, a lancé Abdel Heouamel, 43 ans, taxi parisien.  Vers 9H, une trentaine d’artisans ont bloqué la Gare de Lyon, puis vers midi une autre trentaine la Gare du Nord, a constaté un journaliste de l’AFP. “Viens avec nous”, lançaient les taxis à leurs collègues non grévistes, les poussant à éteindre leur “lumineux”, l’enseigne qui signale en vert ou en rouge leur disponibilité.- Réunion samedi -L’intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive, avec pour centre le boulevard Raspail à Paris, près du quartier des ministères. Les artisans protestent notamment contre la nouvelle tarification prévue par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), qui rembourse les transports de patients sur prescription, activité essentielle dans le chiffre d’affaires de certains taxis.L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).Ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent la majorité du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs, surtout dans les petites villes.”Ce que la CNAM propose est viable, mais on peut pas tout faire d’un coup. Pour moi c’est -60% de chiffre d’affaires!”, expliquait devant la Gare du Nord un taxi de la région lyonnaise.La mobilisation “montre que le gouvernement a très largement sous-estimé l’impact humain, économique et social des pratiques déloyales organisées dans le secteur du VTC ainsi que de la nouvelle convention pour le transport de malades”, a observé l’intersyndicale dans une lettre adressée jeudi au Premier ministre.Les taxis ont depuis obtenu une réunion samedi au ministère des Transports en présence du Premier ministre. Ils demandent notamment le retrait de la convention de la CNAM et la nomination d’un médiateur.Mais le gouvernement a déjà assuré vendredi qu’il n’allait “pas faire machine arrière”.”Il s’agit de faire entre 100 et 150 millions d’économies sur 6,3 milliards. Donc, c’est 2% d’économies qui seront faites sur l’efficacité, pas sur le service aux malades”, a déclaré vendredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas sur BFMTV/RMC.”Il ne faut pas abîmer ce qui est l’accès aux soins pour les Français. Donc il faut travailler sur l’organisation des flux avec les taxis, s’assurer qu’on fait le maximum pour réduire les frais”, a-t-elle ajouté.Le patron de l’Assurance maladie a assuré de son côté que le nouveau système de tarification prévu à partir d’octobre pour les transports de malades sera “économiquement pertinent pour eux et soutenable pour l’Assurance maladie”. – VTC -Le climat s’est tendu à plusieurs reprises cette semaine entre les taxis et les forces de l’ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC).De nombreux taxis manifestent en effet également contre la concurrence des VTC, coordonnés par des plateformes comme Uber ou Bolt. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a demandé aux forces de l’ordre de renforcer les contrôles des VTC, accusés par les taxis de pratiques irrégulières.Dans un télégramme adressé jeudi aux préfets et consulté par l’AFP, le ministre de l’Intérieur met en exergue “les incidents récurrents” des derniers mois qui “démontrent la tension entre les taxis et les conducteurs de VTC”.En cause, selon M. Retailleau, “des pratiques irrégulières de la part des VTC et la présence de faux professionnels sur la voie publique”.Le ministre a demandé que les forces de l’ordre utilisent trois nouvelles amendes forfaitaires délictuelles pour exercice illégal du métier de taxi, prise en charge sans réservation et défaut d’inscription au registre VTC. Ces trois nouveaux types de verbalisation sont expérimentés depuis avril dans 12 tribunaux, dont Marseille, Paris, et Lille.

UAE tops 50C in highest May temperature on record

The United Arab Emirates registered a sizzling 50.4 degrees Celsius on Friday, the highest on record for May, following weeks of sweltering temperatures in the desert nation acutely vulnerable to climate change.Worshippers at Friday prayers reported feeling faint and some residents appeared unsteady on their feet, even in a country that is accustomed to extreme temperatures.The highest temperature was recorded in an area of Abu Dhabi, the capital of the oil-rich Gulf state that lies in one of the world’s hottest regions.”The weather was extremely hot today, unbearably so,” said one 26-year-old Abu Dhabi resident, who said he arrived at the mosque late and had to pray outside.”I was drenched in sweat by the end of the prayers,” he said, preferring not to give his name, adding that he felt like he was “about to faint”.The high temperature of 50.4°C (122.7 Fahrenheit) is the hottest in May since records began in 2003, outstripping the 50.2°C seen in 2009, the National Center of Meteorology told AFP.The UAE, one of the world’s biggest oil exporters and host of the COP28 climate talks in 2023, has just emerged from a record-breaking April with an average daily high of 42.6 degrees Celsius.- ‘Swaying right and left’ -The NMC on Friday urged residents to stay safe, advising them to keep out of the sun, drink plenty of fluids, wear appropriate attire and use sunscreen.Friday’s temperatures were accompanied by high humidity of up to 80 percent in some parts of Abu Dhabi.”I literally saw someone swaying right and left before he stopped by the side of the street,” said Dubai-based marketing specialist Mohammed Juma, 31. “God help people, truly.”Youssef, 45, who operates hot air balloons for tourists in Dubai, said the “suffocating” conditions made him feel “unable to do anything at all”.”The whole problem is in the humidity. The air had no oxygen,” said the 45-year-old, who did not want to give his full name.Scientists have shown that recurring heatwaves are a clear marker of global warming and that they are set to become more frequent, longer and more intense. The number of extremely hot days has nearly doubled globally in the past three decades.Outdoor workers in Arab states face some of the highest exposure to heat stress in the world, with 83.6 percent suffering from excessive heat exposure on the job, according to a 2024 report from the International Labour Organization, a United Nations agency.The risks from a warming planet were on stark display last June, when more than 1,300 people died while performing the annual Muslim hajj pilgrimage to Mecca in neighbouring Saudi Arabia, according to an official tally — most of them unauthorised pilgrims exposed to long periods outdoors.According to a Greenpeace study in 2022, the Middle East is at high risk of water and food scarcity as well as severe heat waves as a result of climate change.The report, which focused on six countries including the UAE, found the region was warming nearly twice as fast as the global average, making its food and water supplies “extremely vulnerable” to climate change.