Foot: Le Sommer “mérite beaucoup mieux qu’un simple appel de quelques minutes”, déplore Kenza Dali

La milieu de l’équipe de France Kenza Dali, non sélectionnée par Laurent Bonadei, a estimé vendredi qu’Eugénie Le Sommer, meilleure buteuse de l’histoire des Bleues également écartée des prochaines échéances, méritait “beaucoup mieux qu’un simple appel”. “Seize ans de passion, 94 buts, une leader incontestée mérite beaucoup mieux qu’un simple appel de quelques minutes à quelques semaines d’une compétition”, a commenté la milieu de San Diego (USA) Kenza Dali sur ses réseaux sociaux, qui n’a pas réagi à sa propre non-sélection.Le sélectionneur de l’équipe de France a décidé de se passer de Le Sommer (36 ans, 200 sélections), de Dali (33 ans, 76 sél.) mais aussi de la défenseuse et capitaine Wendie Renard (34 ans, 168 sél.) pour les deux prochains matches de Ligue des nations et surtout pour l’Euro cet été en Suisse (2-27 juillet). Renard n’a pas réagi. Le Sommer, joueuse la plus capée de l’histoire de l’équipe de France, a quant à elle simplement posté vendredi une photo d’elle avec le maillot des Bleues commenté d’un émoji coeur rouge brisé.Mais l’attaquante, qui a annoncé la semaine dernière son départ de l’OL, est “très déçue et touchée par cette non-sélection” en Bleues, a rapporté mercredi son entourage auprès de l’AFP, précisant que la joueuse ne souhaitait pas s’exprimer.”J’ai bien conscience que l’impact de ces choix sera au coeur de toutes les attentions”, a pour sa part assumé Bonadei jeudi face à la presse. “Ce sont des choix forts, mais c’est une décision que j’ai prise avec beaucoup de réflexion et qui a été difficile à prendre et à annoncer aux personnes concernées”, a-t-il ajouté, indiquant avoir appelé Le Sommer et Dali mard soir puis Renard mercredi matin. “Ce n’est pas une décision prise contre ces joueuses, a-t-il insisté, ce n’est pas par rapport à leur niveau, c’est un choix fait pour des joueuses plus jeunes, qui représentent l’avenir de l’équipe de France, avec le projet que je dois mener sur les années à venir.””Ce sont des joueuses mais aussi des personnes, il faut faire les choses bien, être élégant”, a-t-il dit, sachant pertinemment que les joueuses concernées pourraient mal prendre cette décision, “presque impossible à accepter pour elles”.

Chaleur record aux Emirats, où le thermomètre dépasse les 50 degrés Celsius

Les Emirats arabes unis ont annoncé vendredi avoir enregistré une température record pour un mois de mai, avec 50,4 degrés Celsius, un niveau inédit depuis plus de deux décennies dans ce pays du Golfe. “La plus haute température enregistrée à travers le pays aujourd’hui est de 50,4 degrés Celsius à Al Shawamekh”, dans l’émirat d’Abou Dhabi, a indiqué le Centre national de météorologie (NCM) sur son compte X.”C’est la température la plus élevée jamais enregistrée (en mai) depuis qu’on a commencé les relevés en 2003″, a-t-il affirmé à l’AFP.Le pays désertique, habitué aux fortes chaleurs estivales, semble cette année confronté à une entrée en saison particulièrement précoce.”Il faisait une chaleur insupportable aujourd’hui (vendredi), on aurait dit que l’été avait commencé”, raconte à l’AFP un habitant d’Abou Dhabi, qui n’a pas souhaité être identifié. Arrivé en retard pour la prière du vendredi, le jeune homme de 26 ans dit avoir failli s’évanouir en priant à l’extérieur à la mi-journée. “J’étais trempé”, confie-t-il. Dans l’émirat voisin de Dubaï, Mohammed Juma, expert en marketing, explique n’avoir pas pu remettre ses chaussures en sortant de la mosquée tant elles étaient brulantes. “J’ai du verser de l’eau dessus”, raconte ce Palestinien de 31 ans.  Même à l’intérieur de sa voiture, la climatisation ne suit plus, ajoute-t-il. – Réchauffement climatique -Le nombre de jours extrêmement chauds a presque doublé dans le monde en trois décennies. Et les scientifiques ont montré que les canicules à répétition étaient un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète et que ces vagues de chaleur étaient appelées à encore se multiplier, s’allonger et s’intensifier. Aux Emirats, le précédent record pour un mois de mai remontait à 2009, avec 50,2 degrés Celsius, selon le CNM. Celui-ci a diffusé une série de recommandations appelant la population à limiter son exposition au soleil et à s’hydrater régulièrement.Une première alerte avait été émise le mois dernier, après une vague de chaleur là encore inhabituelle, au cours de laquelle la température moyenne maximale mensuelle avait atteint 42,6 degrés, un pic jamais observé depuis 2003.Le 27 avril, le thermomètre avait culminé à 46,6 degrés, deuxième température la plus haute jamais enregistrée en avril dans le pays, après un record de 46,9°C en avril 2012.- “Suffocante” -Comme dans les autres pays du Golfe, les fortes chaleurs sont particulièrement éprouvantes pour les millions de travailleurs étrangers, employés notamment dans le secteur de la construction et de la livraison. Selon un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) publié en 2024, les travailleurs dans les pays arabes sont parmi les plus exposés au stress thermique dans le monde, 83,6 % d’entre eux souffrant d’une exposition excessive à la chaleur au travail. Youssef, un Egyptien de 45 ans installé à Dubaï et qui propose des tours en montgolfière, dit avoir l’impression d’étouffer. “C’est un sentiment très difficile, on ne peut plus rien faire, et l’humidité est suffocante”, souffle-t-il.En contraste, le mois d’avril dernier avait été marqué par des pluies records dans l’émirat.Les scientifiques du réseau World Weather Attribution (WWA) avaient alors conclu que ces pluies diluviennes, inédites depuis 75 ans, avaient été “très probablement” exacerbées par le réchauffement climatique, essentiellement causé par la combustion des énergies fossiles. 

Chaleur record aux Emirats, où le thermomètre dépasse les 50 degrés Celsius

Les Emirats arabes unis ont annoncé vendredi avoir enregistré une température record pour un mois de mai, avec 50,4 degrés Celsius, un niveau inédit depuis plus de deux décennies dans ce pays du Golfe. “La plus haute température enregistrée à travers le pays aujourd’hui est de 50,4 degrés Celsius à Al Shawamekh”, dans l’émirat d’Abou Dhabi, a indiqué le Centre national de météorologie (NCM) sur son compte X.”C’est la température la plus élevée jamais enregistrée (en mai) depuis qu’on a commencé les relevés en 2003″, a-t-il affirmé à l’AFP.Le pays désertique, habitué aux fortes chaleurs estivales, semble cette année confronté à une entrée en saison particulièrement précoce.”Il faisait une chaleur insupportable aujourd’hui (vendredi), on aurait dit que l’été avait commencé”, raconte à l’AFP un habitant d’Abou Dhabi, qui n’a pas souhaité être identifié. Arrivé en retard pour la prière du vendredi, le jeune homme de 26 ans dit avoir failli s’évanouir en priant à l’extérieur à la mi-journée. “J’étais trempé”, confie-t-il. Dans l’émirat voisin de Dubaï, Mohammed Juma, expert en marketing, explique n’avoir pas pu remettre ses chaussures en sortant de la mosquée tant elles étaient brulantes. “J’ai du verser de l’eau dessus”, raconte ce Palestinien de 31 ans.  Même à l’intérieur de sa voiture, la climatisation ne suit plus, ajoute-t-il. – Réchauffement climatique -Le nombre de jours extrêmement chauds a presque doublé dans le monde en trois décennies. Et les scientifiques ont montré que les canicules à répétition étaient un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète et que ces vagues de chaleur étaient appelées à encore se multiplier, s’allonger et s’intensifier. Aux Emirats, le précédent record pour un mois de mai remontait à 2009, avec 50,2 degrés Celsius, selon le CNM. Celui-ci a diffusé une série de recommandations appelant la population à limiter son exposition au soleil et à s’hydrater régulièrement.Une première alerte avait été émise le mois dernier, après une vague de chaleur là encore inhabituelle, au cours de laquelle la température moyenne maximale mensuelle avait atteint 42,6 degrés, un pic jamais observé depuis 2003.Le 27 avril, le thermomètre avait culminé à 46,6 degrés, deuxième température la plus haute jamais enregistrée en avril dans le pays, après un record de 46,9°C en avril 2012.- “Suffocante” -Comme dans les autres pays du Golfe, les fortes chaleurs sont particulièrement éprouvantes pour les millions de travailleurs étrangers, employés notamment dans le secteur de la construction et de la livraison. Selon un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) publié en 2024, les travailleurs dans les pays arabes sont parmi les plus exposés au stress thermique dans le monde, 83,6 % d’entre eux souffrant d’une exposition excessive à la chaleur au travail. Youssef, un Egyptien de 45 ans installé à Dubaï et qui propose des tours en montgolfière, dit avoir l’impression d’étouffer. “C’est un sentiment très difficile, on ne peut plus rien faire, et l’humidité est suffocante”, souffle-t-il.En contraste, le mois d’avril dernier avait été marqué par des pluies records dans l’émirat.Les scientifiques du réseau World Weather Attribution (WWA) avaient alors conclu que ces pluies diluviennes, inédites depuis 75 ans, avaient été “très probablement” exacerbées par le réchauffement climatique, essentiellement causé par la combustion des énergies fossiles. 

La proportionnelle, “c’est la clarification” et “l’esprit de compromis”, selon Glucksmann

Le co-président de Place publique Raphaël Glucksmann a défendu vendredi devant François Bayrou un mode de scrutin proportionnel pour les législatives qu’il associe à “la clarification” et à “l’esprit de compromis”.”La proportionnelle, c’est la clarification, c’est l’esprit de compromis, c’est la sincérité face aux électrices et aux électeurs. C’est aussi une représentativité infiniment plus démocratique que le système actuel”, a affirmé M. Glucksmann, après plus d’une heure d’entretien avec le Premier ministre.C’est la première fois que Place publique était reçue pour consultation par un chef de gouvernement.”Ce que nous voulons collectivement, c’est que désormais, il y ait dans chaque parti politique la responsabilité de présenter un cap clair et un programme concret, précis, une identité politique propre” et “ensuite de travailler à des coalitions de gouvernement et des coalitions majoritaires”, a détaillé l’ancien socialiste.Raphaël Glucksmann, qui était accompagné par l’eurodéputée Aurore Lalucq, co-présidente du parti avec lui, et par le député et ancien ministre de la Santé d’Elisabeth Borne, Aurélien Rousseau, a cité le modèle allemand et penche pour une proportionnelle “régionale”, mais reste “ouvert à la discussion”.”Beaucoup de gens qui sont intéressés par le fait que (la proportionnelle) n’ait pas lieu. Mais si on rate ce moment-là, on aura raté une opportunité de redonner plus de démocratie à la France et la France en a besoin”, a-t-il appuyé.François Bayrou a entamé le 30 avril une série de consultations des forces politiques sur l’élection des députés à la proportionnelle. Un projet de loi pourrait être examiné à l’automne.Le Premier ministre défend une proportionnelle intégrale par département comme en 1986, alors que depuis l’instauration de la Ve République – à l’exception des législatives de cette année-là -, les députés sont élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours.Reçus mardi, le Parti socialiste n’a pas encore arrêté sa position sur la proportionnelle, qui n’est “pas la priorité” pour le leader communiste Fabien Roussel, tandis que les députés de La France insoumise défendent une proportionnelle “à un échelon régional”.François Bayrou doit encore recevoir la semaine prochaine le nouveau patron des Républicains Bruno Retailleau. La droite est très opposée à ce mode de scrutin.

La Bourse de Paris chute à cause des menaces douanières de Trump contre l’UE

La Bourse de Paris a chuté de 1,65% vendredi, à l’issue d’une séance marquée par la menace de Donald Trump d’imposer 50% de droits de douane aux produits de l’Union européenne importés aux Etats-Unis à compter du 1er juin.L’indice vedette CAC 40 a dévissé de 130,04 points, pour descendre à 7.734,40 points à la clôture, connaissant sa pire séance depuis le 9 avril. Le CAC 40 achève la semaine sur un bilan hebdomadaire négatif de -1,93%.”Il est très difficile de traiter avec l’UE, qui a été créée en premier lieu pour profiter des Etats-Unis d’un point de vue commercial. (…) Nos discussions ne vont nulle part. Dans ces conditions, je recommande d’imposer 50% de droits de douane sur l’UE, à compter du 1er juin. Il n’y a pas de droits de douane sur les produits fabriqués aux Etats-Unis”, a écrit le président américain sur sa plateforme Truth Social.La Maison Blanche avait initialement prévu de taxer les produits européens à hauteur de 20%, avant d’annoncer dans la foulée une pause de 90 jours sur les droits de douane au-delà de 10%, le temps de laisser les négociations arriver à leur terme, théoriquement le 8 juillet.Le président américain s’en est aussi pris au groupe technologique Apple peu avant, le menaçant d’imposer “au moins 25%” de droits de douane si l’entreprise ne fabrique pas ses iPhone aux Etats-Unis.”Les droits de douane, combinés à la politique fiscale soutenue par Donald Trump, résument les risques auxquelles l’économie américaine est confrontée”, a commenté Nicolas Sopel, stratégiste de la banque privée Quintet. La Chambre des représentants américaine a adopté jeudi le mégaprojet de loi budgétaire voulu par Trump, qui espère concrétiser certaines promesses phare de sa campagne, comme la prolongation de gigantesques crédits d’impôt de son premier mandat. Selon différents analystes indépendants, prolonger ces crédits d’impôts pourrait creuser le déficit de l’Etat fédéral et le faire passer de 2.000 milliards à 4.000 milliards de dollars sur la prochaine décennie.”Les droits de douane pour essayer de résorber le déficit américain ne sont toutefois pas la solution. Trump ne pourra pas inverser en quelques mois le fait que les Etats-Unis importent plus qu’ils n’exportent”. Pour cela, il faudrait “un retour des chaînes de production” aux Etats-Unis, a poursuivi le stratégiste de Quintet.Dans ce contexte, “la nervosité des marchés est palpable, tout comme la crainte de nouvelles escalades verbales diplomatiques durant le week-end. De bien sombres perspectives pour la semaine boursière à venir”, a écrit dans un note Andreas Lipkow, analyste indépendant.Le luxe et l’automobile accusent le coupLes titres des valeurs du luxe – particulièrement dépendantes des exportations vers les Etats-Unis – ont fortement reculé, à l’image de Kering (-1,26% à 173,30 euros), Hermès (-2,63% à 2.373,00 euros) et LVMH (-1,26% à 479,00 euros).Le constructeur automobile Stellantis, lui aussi très présent aux Etats-Unis, a dévissé de 4,56% à 8,75 euros. Son titre affiche une chute de 30,78% depuis le 1er janvier.Les équipementiers du secteur ont aussi accusé le coup: Forvia a cédé 2,27% à 7,84 euros et Valeo 2,81% à 8,99 euros.VusionGroup bonditLe spécialiste des étiquettes électroniques VusionGroup (anciennement SES-Imagotag) a fini en tête du SBF 120, en forte hausse de 9,32% à 217,00 euros, après que le groupe a annoncé s’associer à “l’enseigne britannique Co-op pour le déploiement d’étiquettes électroniques connectées dans ses 2.400 magasins”, dans un communiqué vendredi.