Trump says new tariff deadline ‘not 100 percent firm’Tue, 08 Jul 2025 02:04:22 GMT

US President Donald Trump reignited his trade war by threatening more than a dozen countries with higher tariffs Monday — but then said he may be flexible on his new August deadline to reach deals.Trump sent letters to trading partners including key US allies Japan and South Korea, announcing that duties he had suspended in …

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Agriculture: la loi Duplomb entrevoit le bout du tunnel parlementaire, sans éteindre la controverse

La loi agricole Duplomb-Menonville, qui a tant fait couler d’encre ces dernières semaines pour sa mesure de réintroduction dérogatoire d’un pesticide de type néonicotinoïde, est en passe d’adoption définitive au Parlement mardi, avec un dernier vote de l’Assemblée.Initiée par les sénateurs Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (UDI, centre), cette proposition de loi est présentée comme l’une des réponses à la colère des agriculteurs de l’hiver 2024, et comme une manière de “lever les contraintes” à l’exercice de leur métier.Le texte est notamment réclamé et salué par la FNSEA, syndicat agricole leader, et ses alliés des Jeunes agriculteurs. A l’inverse, la Confédération paysanne, 3e syndicat agricole, dénonce une “loi mortifère au service du libre-échange” et appelle à un rassemblement devant l’Assemblée à 12H30.La ministre de l’Agriculture Annie Genevard (LR) loue quant à elle une loi “équilibrée” et “crucial(e)”, quand sa collègue Agnès Pannier-Runacher (Transition écologique) regrette d’avoir “perdu” sur la mesure la plus commentée: la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes.Interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe jusqu’en 2033, ses effets chez l’humain sont source de préoccupations, même si les risques restent incertains, par manque d’études d’ampleur. Ce produit est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n’avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”.Dans sa version issue d’un compromis entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire (CMP), le texte prévoit une réintroduction sans instaurer de délai. Avec toutefois une clause de réexamen par le conseil de surveillance, trois ans après, puis annuelle, pour vérifier que les critères d’autorisation sont toujours remplis.”Cela concernera au maximum 1,7% des surfaces agricoles, et encore, si toutes les filières demandeuses avaient la dérogation”, estime le rapporteur du texte à l’Assemblée Julien Dive (LR).- Recours constitutionnels prévus -“Ça revient à une autorisation ad vitam aeternam. Le conseil de surveillance sera un comité Théodule, opaque, sans aucune incidence”, s’insurge au contraire la présidente LFI de la commission des Affaires économiques, Aurélie Trouvé, dont le groupe défendra une motion de rejet préalable au texte, en fin d’après-midi après les questions au gouvernement.La mesure aura structuré les débats parfois houleux entre députés. Des escarmouches qui n’ont eu lieu qu’en commission puisqu’à l’apex des tensions, les partisans du texte l’avaient eux-mêmes rejeté en première lecture, pour contourner un mur d’amendements insoumis et écologistes et forcer le passage en CMP.La gauche et les écologistes auront du mal à empêcher l’adoption définitive mardi, sauf accident de participation. Une grande partie de la coalition gouvernementale (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) et l’alliance RN-UDR devraient le soutenir, selon des sources internes aux groupes.”Nous sommes assez satisfaits”, a commenté la députée Hélène Laporte (RN), demandant toutefois au gouvernement des décrets d’application rapides pour les agriculteurs.Et si certains parlementaires centristes devraient voter contre ou s’abstenir, leurs groupes devraient s’appuyer sur des gains obtenus en CMP par rapport à la version sénatoriale pour appeler à voter pour. Notamment le retrait d’une mesure controversée questionnant l’indépendance de l’agence sanitaire Anses.”Loi poison” pour les écologistes, “entrave à la transition agroécologique” pour le socialiste Dominique Potier, le texte ne contient plus ni “surenchère ni renoncement”, estime au contraire Marc Fesneau, chef des députés MoDem.La proposition de loi prévoit également des mesures pour faciliter le stockage de l’eau pour l’irrigation, dans un contexte de raréfaction liée au dérèglement climatique. Mais elles sont fortement critiquées à gauche, tout comme celles prévoyant de faciliter l’agrandissement ou la création de bâtiments d’élevage intensif.L’association Greenpeace a appelé dans un communiqué à voter contre “ce texte toxique pour la santé publique et l’environnement”.Anticipant une potentielle adoption définitive, insoumis, écologistes et socialistes planchent sur des recours au Conseil constitutionnel, estimant pour certains que la loi contrevient aux principes de précaution et de non-régression environnementale.

Agriculture: la loi Duplomb entrevoit le bout du tunnel parlementaire, sans éteindre la controverse

La loi agricole Duplomb-Menonville, qui a tant fait couler d’encre ces dernières semaines pour sa mesure de réintroduction dérogatoire d’un pesticide de type néonicotinoïde, est en passe d’adoption définitive au Parlement mardi, avec un dernier vote de l’Assemblée.Initiée par les sénateurs Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (UDI, centre), cette proposition de loi est présentée comme l’une des réponses à la colère des agriculteurs de l’hiver 2024, et comme une manière de “lever les contraintes” à l’exercice de leur métier.Le texte est notamment réclamé et salué par la FNSEA, syndicat agricole leader, et ses alliés des Jeunes agriculteurs. A l’inverse, la Confédération paysanne, 3e syndicat agricole, dénonce une “loi mortifère au service du libre-échange” et appelle à un rassemblement devant l’Assemblée à 12H30.La ministre de l’Agriculture Annie Genevard (LR) loue quant à elle une loi “équilibrée” et “crucial(e)”, quand sa collègue Agnès Pannier-Runacher (Transition écologique) regrette d’avoir “perdu” sur la mesure la plus commentée: la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes.Interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe jusqu’en 2033, ses effets chez l’humain sont source de préoccupations, même si les risques restent incertains, par manque d’études d’ampleur. Ce produit est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n’avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”.Dans sa version issue d’un compromis entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire (CMP), le texte prévoit une réintroduction sans instaurer de délai. Avec toutefois une clause de réexamen par le conseil de surveillance, trois ans après, puis annuelle, pour vérifier que les critères d’autorisation sont toujours remplis.”Cela concernera au maximum 1,7% des surfaces agricoles, et encore, si toutes les filières demandeuses avaient la dérogation”, estime le rapporteur du texte à l’Assemblée Julien Dive (LR).- Recours constitutionnels prévus -“Ça revient à une autorisation ad vitam aeternam. Le conseil de surveillance sera un comité Théodule, opaque, sans aucune incidence”, s’insurge au contraire la présidente LFI de la commission des Affaires économiques, Aurélie Trouvé, dont le groupe défendra une motion de rejet préalable au texte, en fin d’après-midi après les questions au gouvernement.La mesure aura structuré les débats parfois houleux entre députés. Des escarmouches qui n’ont eu lieu qu’en commission puisqu’à l’apex des tensions, les partisans du texte l’avaient eux-mêmes rejeté en première lecture, pour contourner un mur d’amendements insoumis et écologistes et forcer le passage en CMP.La gauche et les écologistes auront du mal à empêcher l’adoption définitive mardi, sauf accident de participation. Une grande partie de la coalition gouvernementale (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) et l’alliance RN-UDR devraient le soutenir, selon des sources internes aux groupes.”Nous sommes assez satisfaits”, a commenté la députée Hélène Laporte (RN), demandant toutefois au gouvernement des décrets d’application rapides pour les agriculteurs.Et si certains parlementaires centristes devraient voter contre ou s’abstenir, leurs groupes devraient s’appuyer sur des gains obtenus en CMP par rapport à la version sénatoriale pour appeler à voter pour. Notamment le retrait d’une mesure controversée questionnant l’indépendance de l’agence sanitaire Anses.”Loi poison” pour les écologistes, “entrave à la transition agroécologique” pour le socialiste Dominique Potier, le texte ne contient plus ni “surenchère ni renoncement”, estime au contraire Marc Fesneau, chef des députés MoDem.La proposition de loi prévoit également des mesures pour faciliter le stockage de l’eau pour l’irrigation, dans un contexte de raréfaction liée au dérèglement climatique. Mais elles sont fortement critiquées à gauche, tout comme celles prévoyant de faciliter l’agrandissement ou la création de bâtiments d’élevage intensif.L’association Greenpeace a appelé dans un communiqué à voter contre “ce texte toxique pour la santé publique et l’environnement”.Anticipant une potentielle adoption définitive, insoumis, écologistes et socialistes planchent sur des recours au Conseil constitutionnel, estimant pour certains que la loi contrevient aux principes de précaution et de non-régression environnementale.

Agriculture: la loi Duplomb entrevoit le bout du tunnel parlementaire, sans éteindre la controverse

La loi agricole Duplomb-Menonville, qui a tant fait couler d’encre ces dernières semaines pour sa mesure de réintroduction dérogatoire d’un pesticide de type néonicotinoïde, est en passe d’adoption définitive au Parlement mardi, avec un dernier vote de l’Assemblée.Initiée par les sénateurs Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (UDI, centre), cette proposition de loi est présentée comme l’une des réponses à la colère des agriculteurs de l’hiver 2024, et comme une manière de “lever les contraintes” à l’exercice de leur métier.Le texte est notamment réclamé et salué par la FNSEA, syndicat agricole leader, et ses alliés des Jeunes agriculteurs. A l’inverse, la Confédération paysanne, 3e syndicat agricole, dénonce une “loi mortifère au service du libre-échange” et appelle à un rassemblement devant l’Assemblée à 12H30.La ministre de l’Agriculture Annie Genevard (LR) loue quant à elle une loi “équilibrée” et “crucial(e)”, quand sa collègue Agnès Pannier-Runacher (Transition écologique) regrette d’avoir “perdu” sur la mesure la plus commentée: la réintroduction à titre dérogatoire et sous conditions de l’acétamipride, pesticide de la famille des néonicotinoïdes.Interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe jusqu’en 2033, ses effets chez l’humain sont source de préoccupations, même si les risques restent incertains, par manque d’études d’ampleur. Ce produit est notamment réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n’avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale. A contrario, les apiculteurs mettent en garde contre “un tueur d’abeilles”.Dans sa version issue d’un compromis entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire (CMP), le texte prévoit une réintroduction sans instaurer de délai. Avec toutefois une clause de réexamen par le conseil de surveillance, trois ans après, puis annuelle, pour vérifier que les critères d’autorisation sont toujours remplis.”Cela concernera au maximum 1,7% des surfaces agricoles, et encore, si toutes les filières demandeuses avaient la dérogation”, estime le rapporteur du texte à l’Assemblée Julien Dive (LR).- Recours constitutionnels prévus -“Ça revient à une autorisation ad vitam aeternam. Le conseil de surveillance sera un comité Théodule, opaque, sans aucune incidence”, s’insurge au contraire la présidente LFI de la commission des Affaires économiques, Aurélie Trouvé, dont le groupe défendra une motion de rejet préalable au texte, en fin d’après-midi après les questions au gouvernement.La mesure aura structuré les débats parfois houleux entre députés. Des escarmouches qui n’ont eu lieu qu’en commission puisqu’à l’apex des tensions, les partisans du texte l’avaient eux-mêmes rejeté en première lecture, pour contourner un mur d’amendements insoumis et écologistes et forcer le passage en CMP.La gauche et les écologistes auront du mal à empêcher l’adoption définitive mardi, sauf accident de participation. Une grande partie de la coalition gouvernementale (Renaissance, MoDem, Horizons, LR) et l’alliance RN-UDR devraient le soutenir, selon des sources internes aux groupes.”Nous sommes assez satisfaits”, a commenté la députée Hélène Laporte (RN), demandant toutefois au gouvernement des décrets d’application rapides pour les agriculteurs.Et si certains parlementaires centristes devraient voter contre ou s’abstenir, leurs groupes devraient s’appuyer sur des gains obtenus en CMP par rapport à la version sénatoriale pour appeler à voter pour. Notamment le retrait d’une mesure controversée questionnant l’indépendance de l’agence sanitaire Anses.”Loi poison” pour les écologistes, “entrave à la transition agroécologique” pour le socialiste Dominique Potier, le texte ne contient plus ni “surenchère ni renoncement”, estime au contraire Marc Fesneau, chef des députés MoDem.La proposition de loi prévoit également des mesures pour faciliter le stockage de l’eau pour l’irrigation, dans un contexte de raréfaction liée au dérèglement climatique. Mais elles sont fortement critiquées à gauche, tout comme celles prévoyant de faciliter l’agrandissement ou la création de bâtiments d’élevage intensif.L’association Greenpeace a appelé dans un communiqué à voter contre “ce texte toxique pour la santé publique et l’environnement”.Anticipant une potentielle adoption définitive, insoumis, écologistes et socialistes planchent sur des recours au Conseil constitutionnel, estimant pour certains que la loi contrevient aux principes de précaution et de non-régression environnementale.

La Bulgarie attend son dernier feu vert pour passer à l’euro

La Bulgarie s’apprête à changer de monnaie: les ministres des Finances de l’Union européenne vont donner mardi leur feu vert final à l’adoption de l’euro par ce pays d’Europe orientale.Dès le 1er janvier 2026, la zone euro comptera donc 21 membres, dont ce pays de 6,4 millions d’habitants, l’un des plus pauvres du bloc.Le vote des ministres des 27 Etats membres, prévu en début d’après-midi, ne doit être qu’une simple formalité.La Commission européenne a déjà estimé début juin que la Bulgarie respectait l’ensemble des conditions nécessaires pour adopter l’euro. Tout comme la Banque centrale européenne (BCE), qui a également émis un avis positif.- “Non à l’euro” -En Bulgarie, membre de l’UE depuis 2007, la perspective d’abandonner la devise nationale, le lev, est pourtant loin de faire l’unanimité.Au cours des dernières semaines, plusieurs milliers de manifestants, brandissant des pancartes “Non à l’euro”, se sont réunis dans les rues de la capitale Sofia pour exprimer leur opposition au projet.Nombre d’entre eux craignent que le changement de devise n’alimente une flambée des prix, qui pourrait nourrir en retour la colère des europhobes.Selon des sondages récents, près de la moitié des personnes interrogées s’opposent à l’entrée du pays dans la zone euro l’an prochain.Les partisans de l’euro y voient au contraire une étape importante, qui renforcerait l’ancrage géopolitique occidental de la Bulgarie. Et la protégerait contre l’influence du Kremlin.La fin de la procédure d’adhésion de la Bulgarie intervient alors même que l’euro a gagné en valeur face au dollar, après les menaces répétées du président américain Donald Trump sur les droits de douane.- L’exception danoise -La Bulgarie, dont le lev est déjà arrimé à l’euro, aurait souhaité passer à l’euro plus tôt, mais elle en avait été empêchée jusqu’ici en raison d’une inflation trop élevée sur fond de grave crise politique.La monnaie unique européenne a été lancée le 1er janvier 1999 pour les transactions électroniques. Mais elle a pris une forme concrète à partir du 1er janvier 2002, avec la mise en circulation des pièces et des billets en euro, en remplacement alors des devises nationales de 12 Etats membres de l’UE, dont l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne.Ils ont été rejoints plus tard par huit autres pays: la Slovénie, Chypre, Malte, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et, dernière en date, la Croatie en 2023. Tous les pays de l’UE se sont engagés en théorie à y adhérer dès qu’ils remplissent les conditions, mais aucun calendrier n’est fixé. Seule exception: le Danemark qui a négocié une exemption après un référendum ayant rejeté l’euro en 2000.

La Bulgarie attend son dernier feu vert pour passer à l’euro

La Bulgarie s’apprête à changer de monnaie: les ministres des Finances de l’Union européenne vont donner mardi leur feu vert final à l’adoption de l’euro par ce pays d’Europe orientale.Dès le 1er janvier 2026, la zone euro comptera donc 21 membres, dont ce pays de 6,4 millions d’habitants, l’un des plus pauvres du bloc.Le vote des ministres des 27 Etats membres, prévu en début d’après-midi, ne doit être qu’une simple formalité.La Commission européenne a déjà estimé début juin que la Bulgarie respectait l’ensemble des conditions nécessaires pour adopter l’euro. Tout comme la Banque centrale européenne (BCE), qui a également émis un avis positif.- “Non à l’euro” -En Bulgarie, membre de l’UE depuis 2007, la perspective d’abandonner la devise nationale, le lev, est pourtant loin de faire l’unanimité.Au cours des dernières semaines, plusieurs milliers de manifestants, brandissant des pancartes “Non à l’euro”, se sont réunis dans les rues de la capitale Sofia pour exprimer leur opposition au projet.Nombre d’entre eux craignent que le changement de devise n’alimente une flambée des prix, qui pourrait nourrir en retour la colère des europhobes.Selon des sondages récents, près de la moitié des personnes interrogées s’opposent à l’entrée du pays dans la zone euro l’an prochain.Les partisans de l’euro y voient au contraire une étape importante, qui renforcerait l’ancrage géopolitique occidental de la Bulgarie. Et la protégerait contre l’influence du Kremlin.La fin de la procédure d’adhésion de la Bulgarie intervient alors même que l’euro a gagné en valeur face au dollar, après les menaces répétées du président américain Donald Trump sur les droits de douane.- L’exception danoise -La Bulgarie, dont le lev est déjà arrimé à l’euro, aurait souhaité passer à l’euro plus tôt, mais elle en avait été empêchée jusqu’ici en raison d’une inflation trop élevée sur fond de grave crise politique.La monnaie unique européenne a été lancée le 1er janvier 1999 pour les transactions électroniques. Mais elle a pris une forme concrète à partir du 1er janvier 2002, avec la mise en circulation des pièces et des billets en euro, en remplacement alors des devises nationales de 12 Etats membres de l’UE, dont l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne.Ils ont été rejoints plus tard par huit autres pays: la Slovénie, Chypre, Malte, la Slovaquie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et, dernière en date, la Croatie en 2023. Tous les pays de l’UE se sont engagés en théorie à y adhérer dès qu’ils remplissent les conditions, mais aucun calendrier n’est fixé. Seule exception: le Danemark qui a négocié une exemption après un référendum ayant rejeté l’euro en 2000.

Pompe royale pour Macron à l’entame de sa visite d’Etat au Royaume-Uni

Emmanuel Macron entame mardi une visite d’Etat de trois jours au Royaume-Uni, où il sera reçu par le roi Charles III, avant un sommet avec le Premier ministre Keir Starmer axé sur l’immigration et la défense.Après le froid qui a caractérisé les relations bilatérales dans la foulée du Brexit et sous de précédents gouvernements conservateurs, cette visite a lieu dans un climat réchauffé entre les deux pays, après l’arrivée du travailliste Keir Starmer à Downing Street il y a un an.La guerre en Ukraine, qui a remis les enjeux de défense et de sécurité au centre des préoccupations en Europe, a encore rapproché les deux alliés, principales puissances militaires du continent et détentrices de l’arme nucléaire.”Nos deux pays sont confrontés à une multitude de menaces complexes, provenant de multiples directions. En tant qu’amis et alliés, nous les affrontons ensemble”, doit ainsi affirmer le roi lors de son discours avant le dîner d’Etat mardi.Cette visite d’Etat, la première pour un président français depuis Nicolas Sarkozy en 2008 et la première pour un dirigeant européen depuis l’intronisation de Charles III, a été qualifiée lundi d'”historique” par Downing Street.Côté français, on veut y voir le signe d’une “reconvergence” autour d”intérêts partagés”, dans le sillage de la “réinitialisation” plus large voulue par M. Starmer avec l’Union européenne.Sur le volet politique, un sommet bilatéral jeudi devrait acter un renforcement de la coopération en matière de défense et de lutte contre l’immigration illégale. – Parade militaire -Avant cela, le président français et son épouse Brigitte seront accueillis mardi à leur arrivée en fin de matinée sur la base militaire de Northolt par le prince héritier William et son épouse Kate.Ils se rendront ensemble au château de Windsor, à l’ouest de Londres, où les recevront officiellement le roi, francophile, et la reine Camilla, près de deux ans après leur propre visite d’Etat en France. Procession en calèche, revue des troupes et dîner d’Etat… Cette première journée sera marquée par la pompe royale.Honneur rare, Emmanuel Macron prononcera dans l’après-midi un discours au Parlement de Westminster, devant les membres de la chambre des Lords et des Communes réunis dans la Galerie Royale.Le lendemain, il verra Keir Starmer à Downing Street, participera à un évènement sur l’intelligence artificielle et à un dîner à la City de Londres. Sur le front économique, Paris espère une avancée sur le projet de centrale nucléaire de Sizewell C, toujours dans l’attente d’une décision finale d’investissement.Une étape est également prévue au British Museum. Jeudi, les deux dirigeants seront rejoints par plusieurs ministres pour un sommet bilatéral, durant lequel des avancées sont attendues notamment en matière de défense.Il s’agit d’adapter aux nouveaux enjeux de sécurité, en particulier à la menace russe, les accords de Lancaster House, signés en 2010 et colonne vertébrale de la coopération militaire bilatérale.- Immigration: traversées record -Attachés à peser sur le dossier ukrainien, Keir Starmer et Emmanuel Macron coprésideront jeudi une réunion en visioconférence des pays de la “coalition des volontaires”, mise sur pied pour garantir la sécurité de l’Ukraine, dans la perspective d’un futur cessez-le-feu.Lancée en mars, cette initiative reste toutefois tributaire des négociations entamées sous l’égide de l’administration Trump.Côté britannique, les attentes sont fortes en matière de lutte contre l’immigration illégale, après un nombre record d’arrivées par la Manche depuis janvier.Londres pousse depuis des mois pour que les forces de l’ordre françaises interviennent dans l’eau afin de retenir les petits bateaux. Actuellement, conformément au droit de la mer, une fois les bateaux à l’eau, les autorités françaises n’interviennent que pour du sauvetage mais Paris reconnaît travailler à une nouvelle doctrine.”Nous espérons que cela sera bientôt opérationnel”, a indiqué lundi un porte-parole de Downing Street.Sur ce sujet frictionnel, Londres et Paris discutent aussi d’un échange de migrants, dans lequel le Royaume-Uni accepterait certains migrants et en renverrait autant en France. Selon plusieurs médias, le projet inquiète toutefois certains pays européens qui craignent que la France ne renvoie ensuite ces migrants vers le premier pays de l’UE dans lequel ils sont arrivés.

Pompe royale pour Macron à l’entame de sa visite d’Etat au Royaume-Uni

Emmanuel Macron entame mardi une visite d’Etat de trois jours au Royaume-Uni, où il sera reçu par le roi Charles III, avant un sommet avec le Premier ministre Keir Starmer axé sur l’immigration et la défense.Après le froid qui a caractérisé les relations bilatérales dans la foulée du Brexit et sous de précédents gouvernements conservateurs, cette visite a lieu dans un climat réchauffé entre les deux pays, après l’arrivée du travailliste Keir Starmer à Downing Street il y a un an.La guerre en Ukraine, qui a remis les enjeux de défense et de sécurité au centre des préoccupations en Europe, a encore rapproché les deux alliés, principales puissances militaires du continent et détentrices de l’arme nucléaire.”Nos deux pays sont confrontés à une multitude de menaces complexes, provenant de multiples directions. En tant qu’amis et alliés, nous les affrontons ensemble”, doit ainsi affirmer le roi lors de son discours avant le dîner d’Etat mardi.Cette visite d’Etat, la première pour un président français depuis Nicolas Sarkozy en 2008 et la première pour un dirigeant européen depuis l’intronisation de Charles III, a été qualifiée lundi d'”historique” par Downing Street.Côté français, on veut y voir le signe d’une “reconvergence” autour d”intérêts partagés”, dans le sillage de la “réinitialisation” plus large voulue par M. Starmer avec l’Union européenne.Sur le volet politique, un sommet bilatéral jeudi devrait acter un renforcement de la coopération en matière de défense et de lutte contre l’immigration illégale. – Parade militaire -Avant cela, le président français et son épouse Brigitte seront accueillis mardi à leur arrivée en fin de matinée sur la base militaire de Northolt par le prince héritier William et son épouse Kate.Ils se rendront ensemble au château de Windsor, à l’ouest de Londres, où les recevront officiellement le roi, francophile, et la reine Camilla, près de deux ans après leur propre visite d’Etat en France. Procession en calèche, revue des troupes et dîner d’Etat… Cette première journée sera marquée par la pompe royale.Honneur rare, Emmanuel Macron prononcera dans l’après-midi un discours au Parlement de Westminster, devant les membres de la chambre des Lords et des Communes réunis dans la Galerie Royale.Le lendemain, il verra Keir Starmer à Downing Street, participera à un évènement sur l’intelligence artificielle et à un dîner à la City de Londres. Sur le front économique, Paris espère une avancée sur le projet de centrale nucléaire de Sizewell C, toujours dans l’attente d’une décision finale d’investissement.Une étape est également prévue au British Museum. Jeudi, les deux dirigeants seront rejoints par plusieurs ministres pour un sommet bilatéral, durant lequel des avancées sont attendues notamment en matière de défense.Il s’agit d’adapter aux nouveaux enjeux de sécurité, en particulier à la menace russe, les accords de Lancaster House, signés en 2010 et colonne vertébrale de la coopération militaire bilatérale.- Immigration: traversées record -Attachés à peser sur le dossier ukrainien, Keir Starmer et Emmanuel Macron coprésideront jeudi une réunion en visioconférence des pays de la “coalition des volontaires”, mise sur pied pour garantir la sécurité de l’Ukraine, dans la perspective d’un futur cessez-le-feu.Lancée en mars, cette initiative reste toutefois tributaire des négociations entamées sous l’égide de l’administration Trump.Côté britannique, les attentes sont fortes en matière de lutte contre l’immigration illégale, après un nombre record d’arrivées par la Manche depuis janvier.Londres pousse depuis des mois pour que les forces de l’ordre françaises interviennent dans l’eau afin de retenir les petits bateaux. Actuellement, conformément au droit de la mer, une fois les bateaux à l’eau, les autorités françaises n’interviennent que pour du sauvetage mais Paris reconnaît travailler à une nouvelle doctrine.”Nous espérons que cela sera bientôt opérationnel”, a indiqué lundi un porte-parole de Downing Street.Sur ce sujet frictionnel, Londres et Paris discutent aussi d’un échange de migrants, dans lequel le Royaume-Uni accepterait certains migrants et en renverrait autant en France. Selon plusieurs médias, le projet inquiète toutefois certains pays européens qui craignent que la France ne renvoie ensuite ces migrants vers le premier pays de l’UE dans lequel ils sont arrivés.

Even without wins, Musk’s party may be threat to Trump: analysts

Donald Trump has shrugged off Elon Musk’s plans for a new political party as “ridiculous” — but the announcement underscored the threat the disaffected former ally poses to US Republicans defending paper-thin congressional majorities.Musk’s weekend launch of the “America Party” came in the wake of Trump signing into law a sprawling domestic policy bill that the tech mogul has slammed over estimates that it will balloon the deficit.Musk has been light on policy detail, but is expected to target a handful of House and Senate seats in next year’s midterm elections where the sitting Republican voted for Trump’s bill after preaching fiscal responsibility.”Elon Musk’s America Party is a wild card that could upend the midterms in 2026, particularly for Republicans,” said political analyst Matt Shoemaker, a former Republican congressional candidate and an ex-intelligence officer.”With bare majorities in Congress, the Republicans should be worried.”Musk, the world’s richest person, had teased the idea of a new party for weeks, running an informal social media poll in June that showed 80 percent support among 5.6 million respondents.Unlike previous third parties, his would have almost limitless resources, and a talisman with a large constituency of young American men who see him as a maverick genius and a superstar.”Musk’s brand appeals to disaffected independents and younger, tech-savvy voters who might otherwise break for Republicans in swing districts,” Shoemaker told AFP. – ‘Balance of power’ -With a personal wealth estimated at $405 billion, Musk has already demonstrated that he is willing to spend big on politics, lavishing $277 million on Trump’s 2024 campaign.Yet a more recent foray into Wisconsin politics — he spent $20 million only to see his candidate for the state supreme court lose handily — has underlined the limits of wealth and celebrity in politics.And then there is the political difficulty of building support in the American heartland, among voters who are not part of Musk’s Silicon Valley “tech bro” bubble. Time magazine’s 2021 Person of the Year was once liked by a broad cross-section of Americans, but he saw his numbers plunge after joining the Trump administration as the president’s costcutter-in-chief.Musk’s net favorability in the most recent rating published by Nate Silver, one of the most respected US pollsters, is underwater at -18.1, compared with a slightly less subaquatic -6.6 for Trump. “While you don’t want to paint with too broad a brush, the Republican base and MAGA movement are fairly inseparable in today’s political climate,” said Flavio Hickel, associate professor of political science at Washington College in Maryland.”And their support for Trump has been unwavering despite recent controversies. It’s hard to imagine any political project associated with Musk siphoning off votes from individuals who approve of Donald Trump.”- ‘Fizzled out’ -While multiple Republicans and Democrats have switched to independent, wins for third parties have been rare in modern US history.The Conservative Party of New York State in the 1970s and the Farmer–Labor Party in the 1930s are the only minor parties to win Senate seats in the last century.Smaller parties saw more success in the House in the early 20th century but have only won one seat since the 1950s. AFP spoke to multiple analysts who pointed to the many hurdles thrown in front of third-party candidates trying to get onto the ballot in a system designed to favor the status quo.These include minimum signature requirements, filing fees and other onerous state-specific regulations on age, residency and citizenship.”Remember in early 2024 the so-called ‘No Labels’ party that was going to chart a middle course for the 2024 elections?” said veteran political strategist Matt Klink.”They fizzled out in epic fashion.”Analysts agree that winning seats in Congress may be a stretch, but say Musk can inflict pain on Trump by syphoning votes from vulnerable sitting Republicans or throwing cash at primary opponents of the president’s preferred candidates.”Elon’s party won’t win seats, but it could cost Republicans plenty,” said Evan Nierman, the founder and CEO of global crisis PR firm Red Banyan.”In tight districts, even a few points siphoned off from the right could flip control.”

Iran president says Israel attempted to assassinate him

Iranian President Masoud Pezeshkian said in an interview released on Monday that Israel, which last month fought a 12-day war with Iran, had attempted to assassinate him.The remarks came less than a month after Israel launched its unprecedented June 13 bombing campaign against Iran, killing top military commanders and nuclear scientists. The Israeli attacks took place two days before Tehran and Washington were set to meet for a new round of nuclear talks, stalling negotiations that were aimed at reaching a deal over Iran’s atomic programme. “They did try, yes. They acted accordingly, but they failed,” Pezeshkian told US media figure Tucker Carlson in response to a question on whether he believed Israel had tried to kill him.”It was not the United States that was behind the attempt on my life. It was Israel. I was in a meeting… they tried to bombard the area in which we were holding that meeting,” he said according to a translation of his remarks from Persian, in apparent reference to an alleged assassination attempt during the recent war.At least 1,060 people were killed in Iran during the conflict, according to Iran’s Foundation of Martyrs and Veterans Affairs.The Israeli attacks drew waves of retaliatory drone and missile fire, killing 28 people in Israel, according to authorities.- ‘Forever wars’ -The 12-day war between Iran and Israel saw it, along with the United States, launching strikes on Iranian nuclear facilities at Fordo, Isfahan and Natanz.A ceasefire between Iran and Israel took hold since June 24. On June 16, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu did not rule out plans to assassinate Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei, saying it would “end the conflict” after reports emerged at the time that US President Donald Trump had vetoed the move. During the war, Iranian authorities also said an Israeli plot to kill Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi was foiled.In the interview with Carlson, Pezeshkian accused Netanyahu of pursuing his “own agenda” of “forever wars” in the Middle East and urged the United States not to be dragged into it.”The US administration should refrain from getting involved in a war that is not America’s war, it is Netanyahu’s war,” he said. He added that his country has “no problem” restarting nuclear talks, provided that trust can be reestablished between the two countries.”We see no problem in re-entering the negotiations,” the Iranian president said. “There is a condition … for restarting the talks. How are we going to trust the United States again?” “We re-entered the negotiations, then how can we know for sure that in the middle of the talks the Israeli regime will not be given the permission again to attack us.” Pezeshkian added that Iran would be open to US investments should sanctions on Tehran be lifted.”There is no limitation and nothing preventing the US investors to come to Iran and to make investments in Iran.”Pezeshkian also warned that the US has two ways in front of it for dealing with Iran and the region: peace or war.”US President Mr. Trump is capable enough to guide the region towards peace and a brighter future and put Israel in its place or get into an endless pit or swamp and that is a war that Netanyahu wants the US or its president to be dragged into.”