Adolescent tué à Bordeaux: 30 ans de réclusion pour les principaux accusés

Les deux principaux accusés du meurtre d’un adolescent de 16 ans en 2021 à Bordeaux, sur fond de rivalité entre quartiers, ont été condamnés à 30 ans de réclusion vendredi, au terme d’un procès tendu devant la cour d’assises de la Gironde.Abdoulhadre Savane (25 ans) et Marwan Souane (24 ans) étaient jugés pour avoir tiré mortellement sur le jeune Lionel. Leur peine a été assortie d’une période de sûreté des deux-tiers et de diverses interdictions.Yassine Salmi, 25 ans, accusé d’avoir servi de chauffeur au commando, a été condamné à 25 ans de réclusion.Cinq autres accusés, qui comparaissaient notamment pour association de malfaiteurs, ont été condamnés à des peines allant de 12 mois de prison avec sursis à huit ans d’emprisonnement.Tous se disaient innocents et la défense avait plaidé l’acquittement.La salle d’audience avait été placée sous étroite surveillance policière vendredi soir, après une bagarre survenue dans le palais de justice à l’issue du premier jour du procès, le 12 mai.Le 2 janvier 2021 au soir, tandis que Lionel et un ami vendaient des pâtisseries au pied d’un immeuble de leur quartier des Aubiers, des témoins avaient vu deux hommes cagoulés surgir d’une Clio noire, conduite par un troisième.Ils avaient ouvert le feu à l’arme automatique, tuant l’adolescent et blessant trois autres mineurs, ainsi qu’un adulte.”Ils n’ont pas hésité à +rafaler+ dans le dos des enfants qui s’enfuyaient”, avait asséné mercredi l’avocat général, Jean-Luc Gadaud, fustigeant dans son réquisitoire un mobile “pitoyable”, “simple bataille de rap entre deux quartiers” rivaux, les Aubiers – celui des victimes – et la cité Chantecrit – celle des condamnés – dans le nord de la ville.- Appel -Les parents et proches du jeune Lionel se sont serrés dans les bras à l’énoncé du verdict, après plus de dix heures de délibéré. “Ça me soulage. Je n’ai pas envie de craquer”, a dit sa mère, Rose Gneba.”La justice a fait son travail. Et ceux qui devaient être condamnés à de lourdes peines l’ont été”, a ajouté son beau-père, Thierry Codija. Tous les deux ont appelé “à la paix”.”La justice les a entendus et à défaut de les aider à se reconstruire, ça peut leur donner le sentiment qu’on les a écoutés”, a commenté leur avocat, Yann Herrera.”Mes clients n’acceptent pas cette peine lourde, dans la mesure où ils contestent la participation aux faits. Nous avons décidé d’interjeter appel”, a réagi de son côté Me Christian Blazy, qui défendait trois accusés, dont un des tireurs.Après la bagarre du premier jour, la tension est restée palpable durant le procès, des témoins exprimant leur “peur” de représailles. “Il y a des vérités que je ne dirai pas”, a déclaré l’un d’eux, deux femmes refusant de venir déposer devant la cour après des “intimidations”.”Vous avez des accusés qui gardent le silence, qui mentent, des éléments de preuves qui disparaissent, des témoins menacés”, a cinglé l’avocat général.Outre des témoignages désignant les coupables, l’accusation s’appuyait sur des éléments de téléphonie et l’achat, quelques heures avant la fusillade, de cagoules et de gants en latex – pour faire de la motocross et du ménage, selon les accusés.- Série d’affrontements -“Ces achats signent le crime”, avait tonné mercredi Me Jean Gonthier, l’un des avocats des parties civiles. Mais pour la défense, rien ne prouvait la culpabilité des accusés.”On a retrouvé l’arme? Non. ADN? Non. Empreintes? Non. Témoin objectif? Non. Lien avec le véhicule volé? Non. Vidéosurveillance? Non plus”, avait plaidé jeudi Me Saïd Harir, avocat d’un des deux principaux condamnés.Me Blazy soutenait, lui, la piste de tireurs tiers, au motif que l’arme utilisée le 2 janvier 2021 aux Aubiers l’avait déjà été le 7 mars 2019 lors d’une fusillade à Chantecrit, où le frère d’un accusé avait été blessé.La rivalité entre les deux quartiers s’était exacerbée les semaines précédentes. Après une rixe dans un bar, une tentative de meurtre avait eu lieu le 14 décembre 2020 sur un jeune des Aubiers, avant des tirs 11 jours plus tard à Chantecrit.Et la veille du 2 janvier 2021, un autre frère de Marwan Souane avait été blessé par balle dans la rue.mer-jed-tsq-kal/ppy/dch   

Le nord de l’Europe frappé par une sécheresse exceptionnelle

Une sécheresse jamais vue depuis des décennies frappe depuis plusieurs semaines une partie du nord de l’Europe, allant de l’Ecosse aux Pays-Bas, ce qui pourrait, si elle se prolongeait, réduire les futurs rendements des cultures que les agriculteurs sont en train de semer.Lorsqu’il y a un déficit d’eau dans les champs de blé, de maïs, de colza ou d’orge, leur “croissance est limitée”, explique à l’AFP Nicolas Guilpart, maître de conférence en agronomie à Agro Paris Tech.Il a plu beaucoup moins que la normale au printemps dans le nord de la France, en Belgique ou au Royaume-Uni, et les sols sont secs, au point d’être poussiéreux par endroits.Dans les champs, les semis de printemps n’ont pas encore germé à cause du temps exceptionnellement sec.Luke Abblitt, agriculteur de l’est de l’Angleterre, “prie pour que la pluie” tombe alors que le Royaume-Uni connaît jusqu’ici son printemps le plus sec depuis plus d’un siècle et demi. “Nous passons d’un extrême à l’autre: il pleut beaucoup en hiver, et moins au printemps et en été”, dit l’agriculteur à l’AFP. Il se résigne désormais à adapter ses méthodes de culture ou “explorer de nouvelles variétés” résistantes.Mais dans le nord de l’Angleterre, les niveaux des réservoirs d’eau “sont particulièrement, voire exceptionnellement bas”, selon l’Agence de l’environnement.Certains agriculteurs ont commencé à irriguer plus tôt, a rapporté le principal syndicat agricole NFU, qui réclame des investissements pour installer des cuves de stockage directement sur les exploitations.- “Vents asséchants” -Aux Pays-Bas, il n’avait jamais aussi peu plu depuis le début des relevés en 1906, une situation que l’on retrouve dans la Belgique voisine, où un incendie a ravagé 75 hectares de landes dans un parc national dans la nuit de jeudi à vendredi.Ensoleillement record, cumuls de pluie très faibles et vents asséchants: “on n’a jamais connu cela pour un début de printemps”, a indiqué à l’AFP Pascal Mormal, de l’Institut royal météorologique de Belgique.Au Danemark, l’institut météorologique a prévenu début mai que les trois derniers mois avaient été exceptionnellement secs, avec moins de 63 mm de pluie enregistrés. “Depuis 1874, il n’est arrivé que 7 fois que la période de février à avril ait moins de précipitations”, a-t-il relevé.En Suède, il est encore “trop tôt pour dire quel sera l’impact sur l’agriculture cet été”, estime la Fédération des agriculteurs. Elle conseille quand même aux exploitants de revoir leur planification en matière d’eau.- Besoin d’irriguer -En France, les nappes phréatiques, en sous-sol, sont bien remplies, mais les plantes ont besoin d’eau en surface pour pousser, et donc de pluie.Le département du Nord est placé en vigilance sécheresse depuis lundi: il a reçu, entre février et début mai, la quantité de pluie qui tombe habituellement en un mois, et le vent du Nord-Est a accentué l’assèchement des sols. Les agriculteurs misent donc de plus en plus sur l’irrigation. C’est le cas de Sébastien De Coninck, producteur d’endives. Le village de ce trentenaire, Beuvry-la-Forêt, a reçu entre mars et mai huit fois moins de précipitations que sur la même période l’année dernière, particulièrement arrosée, explique-t-il à l’AFP.”Jusqu’à il y a cinq ans, on ne se posait pas la question de l’irrigation dans le Nord” mais les lignes bougent, car sans ou avec, “le rendement peut varier du simple au double”, pointe l’agriculteur.L’irrigation permet de “pallier ce manque de précipitation”, reconnaît l’agronome Nicolas Guilpart, mais encore faut-il “avoir les ressources pour le faire”. Pour irriguer, l’eau est prélevée dans les nappes, les cours d’eau à proximité ou dans les retenues d’eau, également appelées “bassines”.En France aussi les températures sont au-dessus de la normale, notamment dans la région des Hauts-de-France (nord), “rendant l’atmosphère plus +séchante+”, entraînant “plus d’évapotranspiration (combinaison de l’évaporation et de la transpiration des plantes, ndlr) et donc augmentant la demande en eau des plantes”, explique l’agronome.Mais cette sécheresse intense dans une partie du nord de l’Europe contraste avec celle du sud du continent, et notamment de l’Espagne et du Portugal où l’on a mesuré jusqu’au double des quantités de pluie habituelles sur cette période.

Le nord de l’Europe frappé par une sécheresse exceptionnelle

Une sécheresse jamais vue depuis des décennies frappe depuis plusieurs semaines une partie du nord de l’Europe, allant de l’Ecosse aux Pays-Bas, ce qui pourrait, si elle se prolongeait, réduire les futurs rendements des cultures que les agriculteurs sont en train de semer.Lorsqu’il y a un déficit d’eau dans les champs de blé, de maïs, de colza ou d’orge, leur “croissance est limitée”, explique à l’AFP Nicolas Guilpart, maître de conférence en agronomie à Agro Paris Tech.Il a plu beaucoup moins que la normale au printemps dans le nord de la France, en Belgique ou au Royaume-Uni, et les sols sont secs, au point d’être poussiéreux par endroits.Dans les champs, les semis de printemps n’ont pas encore germé à cause du temps exceptionnellement sec.Luke Abblitt, agriculteur de l’est de l’Angleterre, “prie pour que la pluie” tombe alors que le Royaume-Uni connaît jusqu’ici son printemps le plus sec depuis plus d’un siècle et demi. “Nous passons d’un extrême à l’autre: il pleut beaucoup en hiver, et moins au printemps et en été”, dit l’agriculteur à l’AFP. Il se résigne désormais à adapter ses méthodes de culture ou “explorer de nouvelles variétés” résistantes.Mais dans le nord de l’Angleterre, les niveaux des réservoirs d’eau “sont particulièrement, voire exceptionnellement bas”, selon l’Agence de l’environnement.Certains agriculteurs ont commencé à irriguer plus tôt, a rapporté le principal syndicat agricole NFU, qui réclame des investissements pour installer des cuves de stockage directement sur les exploitations.- “Vents asséchants” -Aux Pays-Bas, il n’avait jamais aussi peu plu depuis le début des relevés en 1906, une situation que l’on retrouve dans la Belgique voisine, où un incendie a ravagé 75 hectares de landes dans un parc national dans la nuit de jeudi à vendredi.Ensoleillement record, cumuls de pluie très faibles et vents asséchants: “on n’a jamais connu cela pour un début de printemps”, a indiqué à l’AFP Pascal Mormal, de l’Institut royal météorologique de Belgique.Au Danemark, l’institut météorologique a prévenu début mai que les trois derniers mois avaient été exceptionnellement secs, avec moins de 63 mm de pluie enregistrés. “Depuis 1874, il n’est arrivé que 7 fois que la période de février à avril ait moins de précipitations”, a-t-il relevé.En Suède, il est encore “trop tôt pour dire quel sera l’impact sur l’agriculture cet été”, estime la Fédération des agriculteurs. Elle conseille quand même aux exploitants de revoir leur planification en matière d’eau.- Besoin d’irriguer -En France, les nappes phréatiques, en sous-sol, sont bien remplies, mais les plantes ont besoin d’eau en surface pour pousser, et donc de pluie.Le département du Nord est placé en vigilance sécheresse depuis lundi: il a reçu, entre février et début mai, la quantité de pluie qui tombe habituellement en un mois, et le vent du Nord-Est a accentué l’assèchement des sols. Les agriculteurs misent donc de plus en plus sur l’irrigation. C’est le cas de Sébastien De Coninck, producteur d’endives. Le village de ce trentenaire, Beuvry-la-Forêt, a reçu entre mars et mai huit fois moins de précipitations que sur la même période l’année dernière, particulièrement arrosée, explique-t-il à l’AFP.”Jusqu’à il y a cinq ans, on ne se posait pas la question de l’irrigation dans le Nord” mais les lignes bougent, car sans ou avec, “le rendement peut varier du simple au double”, pointe l’agriculteur.L’irrigation permet de “pallier ce manque de précipitation”, reconnaît l’agronome Nicolas Guilpart, mais encore faut-il “avoir les ressources pour le faire”. Pour irriguer, l’eau est prélevée dans les nappes, les cours d’eau à proximité ou dans les retenues d’eau, également appelées “bassines”.En France aussi les températures sont au-dessus de la normale, notamment dans la région des Hauts-de-France (nord), “rendant l’atmosphère plus +séchante+”, entraînant “plus d’évapotranspiration (combinaison de l’évaporation et de la transpiration des plantes, ndlr) et donc augmentant la demande en eau des plantes”, explique l’agronome.Mais cette sécheresse intense dans une partie du nord de l’Europe contraste avec celle du sud du continent, et notamment de l’Espagne et du Portugal où l’on a mesuré jusqu’au double des quantités de pluie habituelles sur cette période.

Le nord de l’Europe frappé par une sécheresse exceptionnelle

Une sécheresse jamais vue depuis des décennies frappe depuis plusieurs semaines une partie du nord de l’Europe, allant de l’Ecosse aux Pays-Bas, ce qui pourrait, si elle se prolongeait, réduire les futurs rendements des cultures que les agriculteurs sont en train de semer.Lorsqu’il y a un déficit d’eau dans les champs de blé, de maïs, de colza ou d’orge, leur “croissance est limitée”, explique à l’AFP Nicolas Guilpart, maître de conférence en agronomie à Agro Paris Tech.Il a plu beaucoup moins que la normale au printemps dans le nord de la France, en Belgique ou au Royaume-Uni, et les sols sont secs, au point d’être poussiéreux par endroits.Dans les champs, les semis de printemps n’ont pas encore germé à cause du temps exceptionnellement sec.Luke Abblitt, agriculteur de l’est de l’Angleterre, “prie pour que la pluie” tombe alors que le Royaume-Uni connaît jusqu’ici son printemps le plus sec depuis plus d’un siècle et demi. “Nous passons d’un extrême à l’autre: il pleut beaucoup en hiver, et moins au printemps et en été”, dit l’agriculteur à l’AFP. Il se résigne désormais à adapter ses méthodes de culture ou “explorer de nouvelles variétés” résistantes.Mais dans le nord de l’Angleterre, les niveaux des réservoirs d’eau “sont particulièrement, voire exceptionnellement bas”, selon l’Agence de l’environnement.Certains agriculteurs ont commencé à irriguer plus tôt, a rapporté le principal syndicat agricole NFU, qui réclame des investissements pour installer des cuves de stockage directement sur les exploitations.- “Vents asséchants” -Aux Pays-Bas, il n’avait jamais aussi peu plu depuis le début des relevés en 1906, une situation que l’on retrouve dans la Belgique voisine, où un incendie a ravagé 75 hectares de landes dans un parc national dans la nuit de jeudi à vendredi.Ensoleillement record, cumuls de pluie très faibles et vents asséchants: “on n’a jamais connu cela pour un début de printemps”, a indiqué à l’AFP Pascal Mormal, de l’Institut royal météorologique de Belgique.Au Danemark, l’institut météorologique a prévenu début mai que les trois derniers mois avaient été exceptionnellement secs, avec moins de 63 mm de pluie enregistrés. “Depuis 1874, il n’est arrivé que 7 fois que la période de février à avril ait moins de précipitations”, a-t-il relevé.En Suède, il est encore “trop tôt pour dire quel sera l’impact sur l’agriculture cet été”, estime la Fédération des agriculteurs. Elle conseille quand même aux exploitants de revoir leur planification en matière d’eau.- Besoin d’irriguer -En France, les nappes phréatiques, en sous-sol, sont bien remplies, mais les plantes ont besoin d’eau en surface pour pousser, et donc de pluie.Le département du Nord est placé en vigilance sécheresse depuis lundi: il a reçu, entre février et début mai, la quantité de pluie qui tombe habituellement en un mois, et le vent du Nord-Est a accentué l’assèchement des sols. Les agriculteurs misent donc de plus en plus sur l’irrigation. C’est le cas de Sébastien De Coninck, producteur d’endives. Le village de ce trentenaire, Beuvry-la-Forêt, a reçu entre mars et mai huit fois moins de précipitations que sur la même période l’année dernière, particulièrement arrosée, explique-t-il à l’AFP.”Jusqu’à il y a cinq ans, on ne se posait pas la question de l’irrigation dans le Nord” mais les lignes bougent, car sans ou avec, “le rendement peut varier du simple au double”, pointe l’agriculteur.L’irrigation permet de “pallier ce manque de précipitation”, reconnaît l’agronome Nicolas Guilpart, mais encore faut-il “avoir les ressources pour le faire”. Pour irriguer, l’eau est prélevée dans les nappes, les cours d’eau à proximité ou dans les retenues d’eau, également appelées “bassines”.En France aussi les températures sont au-dessus de la normale, notamment dans la région des Hauts-de-France (nord), “rendant l’atmosphère plus +séchante+”, entraînant “plus d’évapotranspiration (combinaison de l’évaporation et de la transpiration des plantes, ndlr) et donc augmentant la demande en eau des plantes”, explique l’agronome.Mais cette sécheresse intense dans une partie du nord de l’Europe contraste avec celle du sud du continent, et notamment de l’Espagne et du Portugal où l’on a mesuré jusqu’au double des quantités de pluie habituelles sur cette période.

Latest round of US-Iran nuclear talks ends in Rome

Iran’s foreign minister described nuclear talks with the United States as “complicated”, following the conclusion of a fifth round of discussions in Rome on Friday.The talks, which began in April, are the highest-level contact between the foes since the United States quit a landmark 2015 nuclear accord during President Donald Trump’s first term.Since returning to office, Trump has revived his “maximum pressure” campaign on Iran, backing talks but warning of military action if diplomacy fails.Iran wants a new deal that would ease the sanctions which have battered its economy.”The negotiations are too complicated to be resolved in two or three meetings,” Iranian Foreign Minister and lead negotiator Abbas Araghchi said, as the Oman-mediated talks concluded.A senior US official nonetheless described the talks as “constructive” and said the two sides agreed to meet again.”The discussions were both direct and indirect, and lasted over two hours. The talks continue to be constructive — we made further progress, but there is still work to be done,” the official said. Omani Foreign Minister Badr Albusaidi had said on X, that the fifth round concluded “with some but not conclusive progress”, adding that he hoped “the remaining issues” would be clarified in the coming days.Iranian foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei had earlier said that chief US negotiator Steve Witkoff had left the talks “due to his flight schedule”.The fourth round of talks, in the Omani capital Muscat, ended with a public spat over enrichment.Witkoff said Washington “could not authorise even one percent” enrichment — a position Tehran called a red line, citing its rights under the nuclear Non-Proliferation Treaty.- ‘Fundamental differences’ -Ahead of Friday’s talks, Araghchi said “fundamental differences” remained with the United States, while adding that Tehran was open to its nuclear sites undergoing more inspections.”We will not have an agreement at all” if the United States wants to prevent Iran from enriching uranium, he said.The talks came ahead of a June meeting of the UN nuclear watchdog, the Vienna-based International Atomic Energy Agency (IAEA), and the October expiry of the 2015 accord.The deal, known as the Joint Comprehensive Plan of Action, aimed to allay Western suspicions that Iran was seeking a nuclear weapons capability, an ambition that Tehran has consistently denied.In return for curbs on its nuclear programme, Iran had received relief from international sanctions. But the accord was torpedoed in 2018 when Trump unilaterally withdrew the United States and reimposed sanctions.A year later, Iran responded by ramping up its nuclear activities.It is now enriching uranium to 60 percent — far above the deal’s 3.67 percent cap but below, though close to, the 90 percent level needed for a nuclear warhead.- ‘It’s quite simple’ -Analysts in Tehran said Iran was unlikely to back down.”It’s quite simple; if the US expects Iran to halt nuclear enrichment, then there can’t be a deal,” said Mohammad Marandi, a political scientist who was once an adviser on the nuclear issue.The Atomic Energy Organization of Iran says the country’s nuclear industry employs 17,000 people, similar to other countries where uranium is enriched for civilian use.”The Netherlands, Belgium, South Korea, Brazil and Japan enrich (uranium) without possessing nuclear weapons,” its spokesman Behrouz Kamalvandi said.Iran’s enmity with Israel, whose main backer is the United States, has been a constant backdrop to the talks.In a letter to the United Nations, Araghchi wrote: “We believe that in the event of any attack on the nuclear facilities of the Islamic Republic of Iran by the Zionist regime, the US government will also be involved and bear legal responsibility.” The warning came after CNN, citing unnamed US officials, reported Israel was making preparations to carry out such a strike.The White House said Trump had a “productive discussion” with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu on Thursday about Iran and the fatal shooting of two Israeli embassy staff in Washington.- ‘Irreversible’ -Friday’s talks take place before an IAEA Board of Governors meeting in Vienna in June during which Iran’s nuclear activities will be reviewed.The 2015 deal provides for the possibility of UN sanctions being reimposed through a mechanism called “snapback” if Iran fails to fulfil its commitments.The agreement’s three European parties — Britain, France and Germany — have warned they will trigger the mechanism if the continent’s security is threatened.Araghchi said such a move would have “consequences — not only the end of Europe’s role in the agreement, but also an escalation of tensions that could become irreversible”.

La Russie et l’Ukraine commencent leur échange record de prisonniers, salué par Trump

La Russie et l’Ukraine ont entamé vendredi la première étape d’un échange record de prisonniers, impliquant à ce stade 270 militaires et 120 civils, qui avait été annoncé et salué peu auparavant par le président américain Donald Trump.Cet échange, qui doit au total impliquer “1.000 pour 1.000” personnes de chaque côté, avait été convenu lors de négociations entre Russes et Ukrainiens à Istanbul mi-mai. C’était d’ailleurs le seul résultat tangible de cette réunion.Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a toutefois indiqué vendredi que Moscou travaillait sur un document exposant “les conditions d’un accord durable, global et à long terme sur le règlement” du conflit, qui sera transmis à l’Ukraine une fois l’échange de prisonniers finalisé. Kiev doit faire de même pour ses propres conditions.Dans la région de Tcherniguiv, où étaient ramenés les Ukrainiens libérés par les Russes, des centaines de personnes, principalement des femmes, attendaient en brandissant des banderoles et des portraits, a constaté un journaliste de l’AFP.Certains criaient, pleuraient ou acclamaient d’une seule voix les bus remplis d’hommes amaigris, qui les saluaient en retour à travers les fenêtres teintées. Quand les anciens captifs sont sortis du bus, enroulés dans des drapeaux ukrainiens, les familles ont accouru auprès d’eux, leur tendant des portraits de leur proche pour savoir s’ils l’avaient aperçu durant leur captivité.”C’est la première étape du plus grand échange” depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, a souligné le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son adresse du soir. Les phases suivantes sont attendues samedi et dimanche.- Savoir “s’il est vivant” -“Je voudrais que Dieu nous envoie une bonne nouvelle aujourd’hui”, a confié à l’AFP Lioudmyla Parkhomenko, venue de Kiev. Depuis deux ans, elle est sans nouvelles de son fils, parti combattre en 2022 avant de disparaître à Bakhmout (est), théâtre de l’une des batailles les plus sanglantes du conflit.Elle espère que les soldats libérés lui “confirment qu’il est vivant”.La Russie donne très peu d’informations sur le sort des prisonniers ukrainiens et chaque échange réserve son lot de surprises, a déclaré à l’AFP un haut responsable ukrainien sous le couvert de l’anonymat. “Dans presque chaque échange, il y a des gens dont personne ne savait rien”, a-t-il déclaré. “Parfois, ils nous rendent des personnes qui figuraient sur les listes de personnes disparues ou qui étaient considérées comme mortes”.Anastassia Rouda, 28 ans, dit être “prête à tout faire” pour retrouver son frère jumeau Maksym, disparu il y a huit mois. “Nous ne savons même pas s’il est en captivité et nous espérons que les autres gars nous aideront”, a raconté la jeune femme à l’AFP. “Que la guerre se termine plus vite et que tout le monde revienne!” Le parquet général ukrainien a toutefois accusé vendredi l’armée russe d’avoir exécuté environ 270 prisonniers de guerre depuis le début de la guerre, assurant que cela résultait de “directives” en haut lieu.- Tortures -Côté russe, Moscou a annoncé avoir également récupéré 270 militaires et 120 civils, dont “des habitants de la région de Koursk capturés par les forces armées ukrainiennes” lors de leur offensive à l’été 2024.Selon la commissaire russe aux droits humains, Tatiana Moskalkova, 34 civils sont toujours détenus par les Ukrainiens dans la ville de Soumy, près de la frontière.L’échange de prisonniers et de corps de militaires tués au combat reste l’un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou, alors que la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien.L’échange de vendredi avait été annoncé par Donald Trump, qui a affirmé vouloir amener les deux belligérants à négocier pour mettre fin le plus vite possible au “bain de sang”. “Félicitations aux deux parties pour cette négociation. Cela pourrait conduire à quelque chose d’énorme ???”, a écrit le président des Etats-Unis sur son réseau Truth Social.Les autorités ukrainiennes avaient estimé à 10.000 personnes le nombre de ses citoyens détenus en Russie. Le nombre de Russes détenus en Ukraine n’a pas été dévoilé mais devrait être inférieur, selon des estimations.Kiev et Moscou s’accusent mutuellement de violer la Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre. Plusieurs ex-prisonniers de guerre ukrainiens ont indiqué à l’AFP avoir été torturés en captivité.Ailleurs en Ukraine, deux personnes ont été tuées dans des frappes russes sur le port d’Odessa (sud) et trois dans la région de Kherson (sud).L’armée russe a de son côté indiqué que l’Ukraine avait visé le territoire russe avec 788 drones et missiles depuis mardi, dont 776 ont été abattus.bur-fz-led-ant-pop/lpt

La Russie et l’Ukraine commencent leur échange record de prisonniers, salué par Trump

La Russie et l’Ukraine ont entamé vendredi la première étape d’un échange record de prisonniers, impliquant à ce stade 270 militaires et 120 civils, qui avait été annoncé et salué peu auparavant par le président américain Donald Trump.Cet échange, qui doit au total impliquer “1.000 pour 1.000” personnes de chaque côté, avait été convenu lors de négociations entre Russes et Ukrainiens à Istanbul mi-mai. C’était d’ailleurs le seul résultat tangible de cette réunion.Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a toutefois indiqué vendredi que Moscou travaillait sur un document exposant “les conditions d’un accord durable, global et à long terme sur le règlement” du conflit, qui sera transmis à l’Ukraine une fois l’échange de prisonniers finalisé. Kiev doit faire de même pour ses propres conditions.Dans la région de Tcherniguiv, où étaient ramenés les Ukrainiens libérés par les Russes, des centaines de personnes, principalement des femmes, attendaient en brandissant des banderoles et des portraits, a constaté un journaliste de l’AFP.Certains criaient, pleuraient ou acclamaient d’une seule voix les bus remplis d’hommes amaigris, qui les saluaient en retour à travers les fenêtres teintées. Quand les anciens captifs sont sortis du bus, enroulés dans des drapeaux ukrainiens, les familles ont accouru auprès d’eux, leur tendant des portraits de leur proche pour savoir s’ils l’avaient aperçu durant leur captivité.”C’est la première étape du plus grand échange” depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, a souligné le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son adresse du soir. Les phases suivantes sont attendues samedi et dimanche.- Savoir “s’il est vivant” -“Je voudrais que Dieu nous envoie une bonne nouvelle aujourd’hui”, a confié à l’AFP Lioudmyla Parkhomenko, venue de Kiev. Depuis deux ans, elle est sans nouvelles de son fils, parti combattre en 2022 avant de disparaître à Bakhmout (est), théâtre de l’une des batailles les plus sanglantes du conflit.Elle espère que les soldats libérés lui “confirment qu’il est vivant”.La Russie donne très peu d’informations sur le sort des prisonniers ukrainiens et chaque échange réserve son lot de surprises, a déclaré à l’AFP un haut responsable ukrainien sous le couvert de l’anonymat. “Dans presque chaque échange, il y a des gens dont personne ne savait rien”, a-t-il déclaré. “Parfois, ils nous rendent des personnes qui figuraient sur les listes de personnes disparues ou qui étaient considérées comme mortes”.Anastassia Rouda, 28 ans, dit être “prête à tout faire” pour retrouver son frère jumeau Maksym, disparu il y a huit mois. “Nous ne savons même pas s’il est en captivité et nous espérons que les autres gars nous aideront”, a raconté la jeune femme à l’AFP. “Que la guerre se termine plus vite et que tout le monde revienne!” Le parquet général ukrainien a toutefois accusé vendredi l’armée russe d’avoir exécuté environ 270 prisonniers de guerre depuis le début de la guerre, assurant que cela résultait de “directives” en haut lieu.- Tortures -Côté russe, Moscou a annoncé avoir également récupéré 270 militaires et 120 civils, dont “des habitants de la région de Koursk capturés par les forces armées ukrainiennes” lors de leur offensive à l’été 2024.Selon la commissaire russe aux droits humains, Tatiana Moskalkova, 34 civils sont toujours détenus par les Ukrainiens dans la ville de Soumy, près de la frontière.L’échange de prisonniers et de corps de militaires tués au combat reste l’un des derniers domaines de coopération entre Kiev et Moscou, alors que la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien.L’échange de vendredi avait été annoncé par Donald Trump, qui a affirmé vouloir amener les deux belligérants à négocier pour mettre fin le plus vite possible au “bain de sang”. “Félicitations aux deux parties pour cette négociation. Cela pourrait conduire à quelque chose d’énorme ???”, a écrit le président des Etats-Unis sur son réseau Truth Social.Les autorités ukrainiennes avaient estimé à 10.000 personnes le nombre de ses citoyens détenus en Russie. Le nombre de Russes détenus en Ukraine n’a pas été dévoilé mais devrait être inférieur, selon des estimations.Kiev et Moscou s’accusent mutuellement de violer la Convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre. Plusieurs ex-prisonniers de guerre ukrainiens ont indiqué à l’AFP avoir été torturés en captivité.Ailleurs en Ukraine, deux personnes ont été tuées dans des frappes russes sur le port d’Odessa (sud) et trois dans la région de Kherson (sud).L’armée russe a de son côté indiqué que l’Ukraine avait visé le territoire russe avec 788 drones et missiles depuis mardi, dont 776 ont été abattus.bur-fz-led-ant-pop/lpt

Trump signs orders to boost US nuclear energy

President Donald Trump signed a series of executive orders Friday to boost nuclear energy in the United States, including by rolling back regulatory processes on a still divisive technology.”We’re signing tremendous executive orders today that really will make us the real power in this industry,” Trump told reporters as he penned the four orders in the Oval Office.Trump’s orders aim to speed up the building of new reactors and to boost domestic mining and enriching of uranium, with the United States relying on imports for most of the crucial fuel.The US president said the focus would be on building smaller reactors, such as those required by tech and artificial intelligence companies that have huge energy needs.The orders will also overhaul the US nuclear watchdog so that it pushes through decisions on building new reactors within 18 months, amid reports that the White House found the regulator too risk averse.Trump denied that speeding up the regulation process could compromise nuclear safety.”We’re going to get it very fast and very safe,” Trump said. “It’s time for nuclear and we’re going to do it very big.”The move comes with growing interest in nuclear energy in the United States, despite being expensive to build and still politically sensitive in the wake of the 2011 Fukushima disaster.”President Trump is taking truly historic action to usher in the American nuclear renaissance,” Michael Kratsios, Director for the White House Office of Science and Technology Policy, told reporters earlier.- ‘Energy emergency’ -A senior White House official said the administration hopes to “test and deploy” new reactors before the end of Trump’s second term in January 2029.Trump’s order “fundamentally rehauls” the Nuclear Regulatory Commission, which grants permission for new reactors, by “lowering regulatory burdens and shortening the licensing timeline.”Republican Trump declared an “energy emergency” on his first day back in office to expand drilling for oil and gas and to roll back Democratic predecessor Joe Biden’s climate policies, But he is now also looking at nuclear to meet growing demand.Much of the demand is fueled by US tech giants, with some including Amazon, Microsoft and Google having recently signed deals for nuclear power as they seek carbon-free electricity sources.Two US energy companies are also preparing to bring nuclear stations back online, including Three Mile Island — the site in 1979 of the worst commercial nuclear power accident in US history.Trump’s drive to boost mining and enrichment also reflects the fact that the United States imports most of the uranium that is needed to fuel nuclear power stations.The US imported most from Canada, Australia, Russia, Kazakhstan, and Uzbekistan in 2023 but in 2024 it banned uranium imports from Russia over Moscow’s invasion of Ukraine.Nuclear power has been undergoing a resurgence in recent years as countries look for carbon-free energy and confront rising prices, fueled by the war in Ukraine.It suffered a major downturn after Fukushima when a huge tsunami caused a meltdown at a Japanese power station, with Germany in particular turning its back on nuclear.

US power company to pay $82.5m for California wildfire

One of California’s largest utilities is to pay the US Forest Service $82.5 million for a wildfire that burned tens of thousands of acres (hectares) of woodland, the government said Friday.The 2020 Bobcat Fire destroyed dozens of buildings as it tore through the San Gabriel Mountains north of Los Angeles.The US government said Southern California Edison had not properly controlled vegetation near its power lines and the blaze erupted when trees touched a live wire.A 2023 lawsuit claimed damages from the company for the cost of fighting the fire on Forest Service land as well as for remediation of damage caused to campgrounds, trails and wildlife habitats.”This record settlement against Southern California Edison provides meaningful compensation to taxpayers for the extensive costs of fighting the Bobcat Fire and for the widespread damage to public lands,” said US Attorney Bill Essayli. “My office will continue to aggressively pursue recovery for suppression costs and environmental damages from any entity that causes harm to the public’s forests and other precious national resources.”Southern California Edison is no stranger to paying out large sums of money for wildfires where its equipment was suspected to have been at fault.The company handed over more that $2.7 billion in settlements over the 2017 Thomas Fire that tore through Ventura and Santa Barbara counties, killing two people and destroying hundreds of buildings.It paid $2.2 billion for the 2018 Woolsey Fire that burned through Los Angeles and Ventura counties, killing three people and damaging more than 1,600 buildings.Investigators probing the deadly Eaton Fire, one of two blazes that ripped througth Los Angeles at the start of this year, are homing on in SCE transmission lines as a possible source of ignition.