“Dernier bonsoir” à Thierry Ardisson

Une foule d’hommes et femmes en noir ont dit jeudi un “dernier bonsoir” à la star du petit écran Thierry Ardisson, dont les obsèques ont été célébrées à Paris, selon un déroulé millimétré et une bande son qu’il avait choisis.Les quelque 500 invités ont respecté le “dress code” de l’ancien animateur et producteur mort lundi à 76 ans. Et autant d’admirateurs se sont pressés derrière les barrières et ont applaudi le cercueil noir verni, ont constaté des journalistes de l’AFP.Des titres de George Harrison, John Lennon, David Bowie ou encore Jean-Louis Aubert (“Voilà c’est fini”), ont retenti en l’église Saint-Roch, la paroisse des artistes, avant une inhumation dans la plus stricte intimité.Son épouse Audrey Crespo-Mara avait accueilli un à un les invités. Se sont mêlés des amis comme Laurent Baffie, Philippe Corti, Léa Salamé, ainsi que des personnalités tels Michel Drucker, Arthur, Marc-Olivier Fogiel, Alex Vizorek, Florent Pagny, Marc Lavoine, Patrick Timsit ou Guillaume Durand. Brigitte Macron, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal et la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, ont également assisté à la cérémonie.Dans la rue barrée, l’émotion était aussi au rendez-vous. “Merci pour moi, mais aussi pour ce que tu as apporté à la télé”, lui a adressé Dalila Choufa, 57 ans, qui a posé un congé pour être présente.”Un homme libre et courageux comme ça il n’y en a plus, même si j’étais pas d’accord avec tout ce qu’il disait”, a salué auprès de l’AFP Michelle Boesnach, commerçante de 50 ans venue de Normandie. “J’aimais sa créativité, son insolence. C’était quelqu’un aussi qui était très pieux, catholique et royaliste. Cette dichotomie me touchait”, a témoigné Julien La Torre, voiturier de 44 ans.”Tu es né un 6 janvier, le jour de la fête des Rois, et tu as dit +fuck+ le jour de la Révolution”, avec ce décès un 14 juillet, a lancé dans la nef Audrey Crespo-Mara, en disant “chapeau bas”.- “Bal des faux-culs” -Ardisson l’avait prévenue, a-t-elle raconté: “+Cette cérémonie à Saint-Roch, fais gaffe, ça va être le bal des faux-culs+”. “Alors oui, il y en a sans doute ici” mais “il y a tous ceux qui t’ont infiniment respecté, admiré, adoré en ton temps”, a-t-elle souligné.L’animateur provocateur avait déclaré en mai à Paris Match: “Pour moi, ma mort ne peut être que spectaculaire, entourée de stars. (…) Je n’ai pas envie de mourir en douce”. L’hebdomadaire a publié cette semaine en Une une photo de 2005, où Ardisson, lunettes fumées sur le nez, sourit allongé dans un cercueil. Il voulait que cette image soit publiée à sa mort, comme un pied de nez.Jeudi, il a aussi réussi à réunir ses trois épouses successives et ses trois enfants. “Tu as tout affronté, du cancer jusqu’à (Vincent) Bolloré” avec qui il s’était fâché, a affirmé son fils Gaston, avant l’adieu dans l’église.L’annonce du décès de Thierry Ardisson a suscité une pluie d’hommages, du président Macron aux patrons de chaîne, en passant par de nombreuses figures du PAF (Cyril Hanouna, Karine Le Marchand…).Mais des extraits d’émissions où il avait mis mal à l’aise ses invitées, comme les actrices Judith Godrèche ou Milla Jovovich, ont été aussi relayés. “J’étais ni con, ni macho, on était dans l’époque” et “l’époque a changé”, balayait-il en mai sur France Inter.Issu d’un milieu social modeste, l’ancien publicitaire a bousculé le paysage cathodique.Des artistes du monde entier aux hommes politiques, tous se pressaient à ses talk-shows à succès comme “Lunettes noires pour nuits blanches” dans les années 80, ou “Tout le monde en parle” sur France 2 (1998-2006). Réalisé par Audrey Crespo-Mara, un documentaire diffusé mercredi soir sur TF1 et disponible sur la plateforme TF1+, “La face cachée de l’homme en noir”, dresse le portrait d’un homme hypersensible et tourmenté.Ardisson y retrace sa vie en 10 commandements, jusqu’au dernier depuis son lit d’hôpital au printemps: “La mort en face, tu regarderas”.

“Dernier bonsoir” à Thierry Ardisson

Une foule d’hommes et femmes en noir ont dit jeudi un “dernier bonsoir” à la star du petit écran Thierry Ardisson, dont les obsèques ont été célébrées à Paris, selon un déroulé millimétré et une bande son qu’il avait choisis.Les quelque 500 invités ont respecté le “dress code” de l’ancien animateur et producteur mort lundi à 76 ans. Et autant d’admirateurs se sont pressés derrière les barrières et ont applaudi le cercueil noir verni, ont constaté des journalistes de l’AFP.Des titres de George Harrison, John Lennon, David Bowie ou encore Jean-Louis Aubert (“Voilà c’est fini”), ont retenti en l’église Saint-Roch, la paroisse des artistes, avant une inhumation dans la plus stricte intimité.Son épouse Audrey Crespo-Mara avait accueilli un à un les invités. Se sont mêlés des amis comme Laurent Baffie, Philippe Corti, Léa Salamé, ainsi que des personnalités tels Michel Drucker, Arthur, Marc-Olivier Fogiel, Alex Vizorek, Florent Pagny, Marc Lavoine, Patrick Timsit ou Guillaume Durand. Brigitte Macron, l’ancien Premier ministre Gabriel Attal et la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, ont également assisté à la cérémonie.Dans la rue barrée, l’émotion était aussi au rendez-vous. “Merci pour moi, mais aussi pour ce que tu as apporté à la télé”, lui a adressé Dalila Choufa, 57 ans, qui a posé un congé pour être présente.”Un homme libre et courageux comme ça il n’y en a plus, même si j’étais pas d’accord avec tout ce qu’il disait”, a salué auprès de l’AFP Michelle Boesnach, commerçante de 50 ans venue de Normandie. “J’aimais sa créativité, son insolence. C’était quelqu’un aussi qui était très pieux, catholique et royaliste. Cette dichotomie me touchait”, a témoigné Julien La Torre, voiturier de 44 ans.”Tu es né un 6 janvier, le jour de la fête des Rois, et tu as dit +fuck+ le jour de la Révolution”, avec ce décès un 14 juillet, a lancé dans la nef Audrey Crespo-Mara, en disant “chapeau bas”.- “Bal des faux-culs” -Ardisson l’avait prévenue, a-t-elle raconté: “+Cette cérémonie à Saint-Roch, fais gaffe, ça va être le bal des faux-culs+”. “Alors oui, il y en a sans doute ici” mais “il y a tous ceux qui t’ont infiniment respecté, admiré, adoré en ton temps”, a-t-elle souligné.L’animateur provocateur avait déclaré en mai à Paris Match: “Pour moi, ma mort ne peut être que spectaculaire, entourée de stars. (…) Je n’ai pas envie de mourir en douce”. L’hebdomadaire a publié cette semaine en Une une photo de 2005, où Ardisson, lunettes fumées sur le nez, sourit allongé dans un cercueil. Il voulait que cette image soit publiée à sa mort, comme un pied de nez.Jeudi, il a aussi réussi à réunir ses trois épouses successives et ses trois enfants. “Tu as tout affronté, du cancer jusqu’à (Vincent) Bolloré” avec qui il s’était fâché, a affirmé son fils Gaston, avant l’adieu dans l’église.L’annonce du décès de Thierry Ardisson a suscité une pluie d’hommages, du président Macron aux patrons de chaîne, en passant par de nombreuses figures du PAF (Cyril Hanouna, Karine Le Marchand…).Mais des extraits d’émissions où il avait mis mal à l’aise ses invitées, comme les actrices Judith Godrèche ou Milla Jovovich, ont été aussi relayés. “J’étais ni con, ni macho, on était dans l’époque” et “l’époque a changé”, balayait-il en mai sur France Inter.Issu d’un milieu social modeste, l’ancien publicitaire a bousculé le paysage cathodique.Des artistes du monde entier aux hommes politiques, tous se pressaient à ses talk-shows à succès comme “Lunettes noires pour nuits blanches” dans les années 80, ou “Tout le monde en parle” sur France 2 (1998-2006). Réalisé par Audrey Crespo-Mara, un documentaire diffusé mercredi soir sur TF1 et disponible sur la plateforme TF1+, “La face cachée de l’homme en noir”, dresse le portrait d’un homme hypersensible et tourmenté.Ardisson y retrace sa vie en 10 commandements, jusqu’au dernier depuis son lit d’hôpital au printemps: “La mort en face, tu regarderas”.

Remises sur les génériques: les pharmacies poursuivent leur grève des gardes

Les représentants des pharmaciens ont annoncé jeudi poursuivre leur grève des gardes et envisagent de fermer les officines tous les samedis à compter du 27 septembre en guise de protestation contre une baisse des remises commerciales sur les médicaments génériques.Mobilisés depuis le début du mois, les organisations syndicales des pharmaciens d’officine et les groupements de pharmacies ont “unanimement décidé de poursuivre et d’amplifier la mobilisation” après la décision du gouvernement de fixer à 30% le plafond de ces remises commerciales, selon un communiqué conjoint.Pour encourager la distribution de génériques, moins chers que les médicaments sous brevet, les remises consenties par les laboratoires aux pharmacies pouvaient jusqu’alors atteindre 40 % du prix du générique.Un projet gouvernemental visant à limiter ces remises à un taux compris entre 20 et 25%, dans le cadre d’économies à réaliser dans les dépenses de santé en 2025, avait suscité la protestation des pharmaciens qui étaient descendus dans la rue début juillet.Après une réunion mercredi, “le gouvernement a présenté son arbitrage” et “a décidé de le fixer à 30%”, une décision qui reste toutefois “inacceptable” par les organisations de pharmaciens (FSPF, Uspo, UNPF, Federgy, UDGPO), selon leur communiqué.Elles ont annoncé “la poursuite de la grève des gardes”, et “la grève immédiate du tiers payant conventionnel pendant les réquisitions” imposées par les préfets pour assurer ces gardes.Elles envisagent aussi “une fermeture complète des pharmacies le 18 septembre 2025” ainsi qu’une fermeture “tous les samedis à compter du 27 septembre 2025″.”Pour les petites pharmacies de proximité, les remises sont une ressource indispensable. Elles ne pourront essuyer la moindre perte et devront licencier, voire fermer définitivement”, soulignent les représentants des pharmaciens.

Remises sur les génériques: les pharmacies poursuivent leur grève des gardes

Les représentants des pharmaciens ont annoncé jeudi poursuivre leur grève des gardes et envisagent de fermer les officines tous les samedis à compter du 27 septembre en guise de protestation contre une baisse des remises commerciales sur les médicaments génériques.Mobilisés depuis le début du mois, les organisations syndicales des pharmaciens d’officine et les groupements de pharmacies ont “unanimement décidé de poursuivre et d’amplifier la mobilisation” après la décision du gouvernement de fixer à 30% le plafond de ces remises commerciales, selon un communiqué conjoint.Pour encourager la distribution de génériques, moins chers que les médicaments sous brevet, les remises consenties par les laboratoires aux pharmacies pouvaient jusqu’alors atteindre 40 % du prix du générique.Un projet gouvernemental visant à limiter ces remises à un taux compris entre 20 et 25%, dans le cadre d’économies à réaliser dans les dépenses de santé en 2025, avait suscité la protestation des pharmaciens qui étaient descendus dans la rue début juillet.Après une réunion mercredi, “le gouvernement a présenté son arbitrage” et “a décidé de le fixer à 30%”, une décision qui reste toutefois “inacceptable” par les organisations de pharmaciens (FSPF, Uspo, UNPF, Federgy, UDGPO), selon leur communiqué.Elles ont annoncé “la poursuite de la grève des gardes”, et “la grève immédiate du tiers payant conventionnel pendant les réquisitions” imposées par les préfets pour assurer ces gardes.Elles envisagent aussi “une fermeture complète des pharmacies le 18 septembre 2025” ainsi qu’une fermeture “tous les samedis à compter du 27 septembre 2025″.”Pour les petites pharmacies de proximité, les remises sont une ressource indispensable. Elles ne pourront essuyer la moindre perte et devront licencier, voire fermer définitivement”, soulignent les représentants des pharmaciens.

Zuckerberg settles lawsuit over Cambridge Analytica scandal

Meta chief Mark Zuckerberg and other company board members settled a shareholder lawsuit on Thursday concerning decisions made in the wake of the Cambridge Analytica privacy scandal.A trial over the long-running case had just begun on Wednesday, with defendants accused of overpaying the US government in 2019 when they engineered a $5 billion settlement for alleged privacy violations in the scandal.Sources familiar with the matter confirmed the settlement to AFP, without providing details.A spokesman for Meta, the parent company of Facebook, declined to comment. Lawyers for the defendants and shareholders didn’t immediately return requests for comment.The settlement comes the same day that Marc Andreessen, one of Silicon Valley’s most influential venture capitalists and a Meta board member, was scheduled to take the stand.Zuckerberg himself was expected in the Wilmington, Delaware courtroom on Monday.Silicon Valley investor Peter Thiel and former Meta top executive Sheryl Sandberg — both former board members — were also expected to face questioning in the court.Cambridge Analytica was a political consulting firm that was found to have improperly accessed personal data from millions of Facebook users for targeted political advertising, particularly during the 2016 US election and Brexit referendum.The scandal thrust Facebook and Zuckerberg in particular into a political firestorm, leading to major regulatory changes and public scrutiny of tech companies’ data practices.The shareholders in the lawsuit alleged that the board members conspired to pay more to the US government in exchange for ensuring that Zuckerberg would not be named personally for wrongdoing in the settlement.- High-profile case -Longtime observers of the company were hoping that the trial would expose inside details of how Zuckerberg and the Facebook executives handled the scandal.”This settlement may bring relief to the parties involved, but it’s a missed opportunity for public accountability,” said Jason Kint, the head of Digital Content Next, a trade group for content providers.He worried that Meta “has successfully remade the ‘Cambridge Analytica’ scandal about a few bad actors rather than an unraveling of its entire business model of surveillance capitalism and the reciprocal, unbridled sharing of personal data.”Zuckerberg was under huge pressure at the time from US and European lawmakers amid widespread allegations that Russia and other bad actors were weaponizing Facebook to sow chaos around major elections in the West.The multi-faceted case also alleged insider trading at the time of the events, with board members to be questioned about the timing of their share sales before the scandal erupted.The high-profile case was expected to bring further attention to Delaware, the state that many US companies choose for incorporation due to its highly specialized courts.The trial was presided over and to be decided by Kathaleen McCormick, the same judge who last year rejected Elon Musk’s multi-billion pay package at Tesla.Tesla has since chosen to reincorporate in Texas and reports said that Meta was also considering a different state to register its business empire

Global markets rise as Trump weighs future of Fed boss

A jump in US retail sales boosted world markets Thursday even as investors mulled the US rates outlook, US President Donald Trump’s tariffs and the future of Federal Reserve boss Jerome Powell.US indices were near record highs two hours into the Wall Street session with all eyes on an incoming earnings reports, notably for streaming giant Netflix.More than two hours in, the Dow Jones Industrial Average and the broad-based S&P 500 boasted gains of close on 0.5 percent while the tech-rich Nasdaq Composite Index advanced 0.8 percent.The rises came on the back of a better-than-expected US retail sales report and a round of mostly solid corporate earnings.European markets were strongly in the green. Frankfurt and Paris closed almost 1.5 percent ahead although London could only manage a 0.5 percent rise amid a higher official UK jobless count and slowing wages growth.  Market observers have been carefully watching reports that US President Donald Trump, fresh from unveiling new tariff threats, could sack Powell.Overall, US retail sales were up 0.6 percent in June to $720.1 billion, reversing a May 0.9 percent decline. The figures topped analyst expectations.Besides retail sales, another week of modest weekly US jobless claims provided reassurance on the economy, said Art Hogan of B. Riley Wealth Management.”We’ve been worried about earnings and trade wars, but the economic data (…) remains resilient,” Hogan said.”If earnings are more upbeat than expected and if management continues to tell a reassuring story about consumer spending, stocks could react favorably,” said Bret Kenwell, eToro US investment analyst, who called the retail sales data “reassuring.”All three main New York indices ended in the green Wednesday, with the Nasdaq at another record high, following a brief sell-off after it emerged Trump had raised the idea of firing Powell.Markets recovered after Trump denied he was planning such a move.The news caused a spike in US Treasury yields amid fears over the central bank’s independence. Trump has spent months lambasting Powell for not cutting interest rates.Fawad Razaqzada of FOREX.com suggested markets were in search of a fresh spark.”But here’s the question on every trader’s mind: will we see further highs, or is this rally due a pause amid creeping inflation concerns and the looming August tariff threat?”In Asia, Toko and Shanghai added around half of one percent though Hong Kong edged down. Tokyo-listed shares in the Japanese owner of convenience store giant 7-Eleven plunged after a Canadian rival, Alimentation Couche-Tard, pulled out of a $47 billion takeover bid.- Key figures at around 1550 GMT -Global New York – Dow: UP 0.4 percent at 44,422.84 pointsNew York – S&P 500: UP 0.5 percent at 6,292.52New York – Nasdaq Composite: UP 0.8 percent at 20,887.48London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,972.64 points (close)Paris – CAC 40: UP 1.3 percent at 7,822.00 (close)Frankfurt – DAX: UP 1.5 percent at 24,370.93 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 39,901.19 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.1 percent at 24,498.95 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,516.83 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1598 from $1.1641 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3416 from $1.3414Dollar/yen: UP at 148.50 yen from 147.80 yenEuro/pound: DOWN at 86.45 pence from 86.72 penceBrent North Sea Crude: UP 0.8 percent at $69.02 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.1 percent at $65.82 per barrel

TikTok Germany moderators raise alarm over layoff plans

Content moderators at the German branch of social media giant TikTok sounded the alarm Thursday about what they say is a plan to replace them with artificial intelligence, potentially putting platform users at risk.Around 50 people gathered for a protest near the offices of TikTok Germany, among them some of the 150-strong “trust and safety” department in Berlin, who say management are threatening to fire them en masse.Holding a banner reading “we trained your machines, pay us what we deserve”, the protestors said TikTok had already overseen one round of layoffs last year and demanded it reverse plans to fully close the department.The content moderators are tasked with keeping content such as hate speech, misinformation and pornography off the platform, which claimed more than 20 million users in Germany as of late 2023.The row in Germany comes amid a global trend of social media companies reducing their use of human fact-checkers and turning to AI instead. In October, TikTok — which has 1.5 billion users worldwide and is a division of Chinese tech giant ByteDance — announced hundreds of job losses worldwide as part of a shift to AI-assisted content moderation.TikTok did not reply to an AFP request for comment.The moderators at TikTok Germany are being supported by the union ver.di, who say that the company has refused to negotiate and that strike action is being prepared if this continues. One of the moderators, 32-year-old Benjamin Karkowski, said that staff had been “shocked” when they learned of TikTok’s current plans via a message from management.Another one of the moderators, 36-year-old Sara Tegge, says that the artificial intelligence used by the company “cannot tell whether content discriminates against certain groups and it can’t judge the danger of certain content”.She cited an example in which the AI flagged innocuous content about Berlin’s annual LGBT+ pride as breaking TikTok’s guidelines on political protests.  If the company moves ahead with its plans she “certainly fears” users may be exposed to greater danger.Showing support at Thursday’s demonstration was Werner Graf, leader of the Green party’s lawmakers in Berlin’s state assembly.”These people have been fighting so that the the internet isn’t permanently overwhelmed” with “fake news and hate speech”, he said.”We in the political arena must make clear that checking content… can’t simply be left up to AI, we must legislate to make sure it’s done by humans,” he went on.

Ukraine: Ioulia Svyrydenko, l’économiste à la tête du nouveau gouvernement

Ioulia Svyrydenko, figure clé des négociations houleuses pour un accord sur les minerais finalement conclu avec Washington, incarne une nouvelle génération de responsables politiques guidant l’Ukraine à travers les tumultes de la guerre.Sa nomination par le président Volodymyr Zelensky a été entérinée jeudi par le parlement ukrainien qui a validé dans la journée un remaniement gouvernemental majeur.Ioulia Svyrydenko, 39 ans, occupait jusqu’alors le poste de ministre de l’Economie, un secteur en souffrance en Ukraine. Elle avait pris ses fonctions en novembre 2021, quelques mois seulement avant le début de l’invasion russe en février 2022.”C’est un grand honeur pour moi de mener le gouvernement de l’Ukraine aujourd’hui,” a écrit Mme Svyrydenko sur les réseaux sociaux jeudi, ajoutant que “la guerre ne laisse la place à aucun délai. Nous devons agir rapidement et résolumment”.Cette diplômée de l’université de commerce et d’économie de Kiev s’est illustrée cette année en jouant un rôle central dans les négociations avec Washington sur l’exploitation des ressources naturelles de l’Ukraine.Les profonds désaccords sur ce sujet avaient bien failli provoquer une rupture entre Kiev et son principal allié militaire.L’accord a été au centre de la dispute qui avait oppposé à la Maison Blanche Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump en février, sous l’oeil des caméras du monde entier. Mais peu après, Ioulia Svyrydenko s’était rendue à Washington pour conclure l’accord, vu en Ukraine comme une façon d’apaiser le président américain et de s’assurer le soutien continu des Etats-Unis.”Elle a été la figure clé et la seule à mener ces négociations. Elle a réussi à éviter qu’elles ne capotent”, juge Tymofiï Mylovanov, ancien ministre de l’Economie ayant travaillé avec elle.M. Mylovanov, qui dirige aujourd’hui l’École d’économie de Kiev, garde le souvenir d’une personne “très efficace”, qui sait persuader en évitant les confrontations inutiles.”C’est une professionnelle. Elle garde son sang-froid”, estime-t-il auprès de l’AFP.- “Résilience” -Mme Svyrydenko est également perçue comme loyale à Andriï Iermak, l’influent chef du cabinet de Volodymyr Zelensky, et certains voient dans sa nomination une nouvelle tentative de consolider le pouvoir présidentiel.Elle prend les rênes du gouvernement dans une Ukraine épuisée par trois ans de guerre et largement dépendante de ses alliés occidentaux pour sa survie.Le Premier ministre n’a généralement pas d’influence sur la stratégie militaire, chasse gardée du président et du commandement de l’armée.Mais Ioulia Svyrydenko, comme Volodymyr Zelensky, fait partie d’une jeune génération de responsables politiques ukrainiens qui guident le pays pendant l’invasion russe.Ils offrent un contraste frappant avec l’élite vieillissante qui gouverne la Russie selon des schémas hérités de l’ère soviétique.Elle n’avait pas encore 30 ans lorsque Moscou a orchestré un soulèvement prorusse contre les autorités ukrainiennes dans l’est du pays, entraînant un conflit meutrier à partir de 2014.Sa région natale de Tcherniguiv, frontalière de la Russie et du Bélarus, a été brièvement occupée par les troupes russes au début de l’invasion en 2022.En 2023, Gina Raimondo, alors secrétaire américaine au Commerce, avait jugé dans les colonnes du Time Magazine que Ioulia Svyrydenko était “emblématique de la résilience du peuple ukrainien”.Lors de ses occasionnelles apparitions publiques, Ioulia Svyrydenko se montre discrète mais s’exprime avec assurance.Elle a gravi rapidement les échelons de la fonction publique, après un détour par le secteur privé.Elle a occupé plusieurs responsabilités locales dans la région de Tcherniguiv, avant de rejoindre l’administration présidentielle en 2020.Moins d’un an plus tard, elle était nommée vice-Première ministre et ministre de l’Economie.Selon les médias ukrainiens, Ioulia Svyrydenko nourrit depuis longtemps des ambitions politiques.D’après le média économique RBC-Ukraine, Volodymyr Zelensky avait cependant fait échouer ses précédentes tentatives d’accéder au poste de Première ministre, arguant que ce rôle lui conviendrait mieux après la fin du conflit.Dans une interview récente, Ioulia Svyrydenko expliquait que le service public faisait partie de sa vie depuis l’enfance car ses parents travaillaient dans ce secteur.”J’ai vu à quel point ils se dévouaient au service de la communauté, comment leur ville natale et son essor étaient au coeur de leurs valeurs”, a-t-elle déclaré.