Hundreds rally against government corruption in LiberiaThu, 17 Jul 2025 18:48:03 GMT

Hundreds of Liberians took to the streets on Thursday, angry over perceived corruption in President Joseph Boakai’s government and democratic backsliding in the west African country, an AFP journalist saw.Under the pounding rain the protesters marched towards Capitol Hill and other government institutions, chanting “Enough is enough” and brandishing placards taking aim at the head …

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Des photos de nus générées par IA: quand la sextorsion vise les enfants

Après le suicide de leur fils dans l’Etat américain du Kentucky, les parents d’Elijah Heacock, 16 ans, ont découvert dans son téléphone un SMS de menace réclamant 3.000 dollars pour supprimer une photo de lui nu générée par intelligence artificielle.Comme des milliers de mineurs américains, l’adolescent a été victime d’une arnaque à la sextorsion, une forme de chantage qui prolifère avec le développement d’outils d’intelligence artificielle (IA) permettant de déshabiller numériquement une personne ou de créer des photos sexualisées – des moyens souvent utilisés contre des célébrités, mais désormais de plus en plus employés contre des enfants.”Les personnes qui en ont après nos enfants sont bien organisées”, estime John Burnett, le père d’Elijah Heacock. “Ils sont bien financés et impitoyables. Ils n’ont pas besoin que la photo soit réelle, ils peuvent générer ce qu’ils veulent puis l’utiliser pour faire chanter nos enfants.”La mort de son fils a déclenché une enquête sur le chantage sexuel alimenté par l’IA.Le FBI a récemment constaté une “augmentation effroyable” des cas de sextorsion visant les mineurs aux Etats-Unis, les victimes étant généralement des garçons entre 14 et 17 ans. Cette menace a entraîné “un nombre alarmant” de suicides, selon la police fédérale. – Marché florissant -Dans un récent sondage, Thorn, une ONG dédiée à la prévention de l’exploitation des enfants en ligne, a révélé que 6% des adolescents américains avaient été directement victimes de photos ou vidéos de nus générées par IA. “Les auteurs n’ont plus besoin de trouver des photos intimes d’enfants, parce que des images suffisamment convaincantes pour être nuisibles – parfois encore plus nuisibles que de vraies images – peuvent être créées en utilisant l’IA générative”, a déclaré dans un rapport publié l’an dernier l’organisation britannique Internet Watch Foundation (IWF), qui lutte contre les contenus d’exploitation sexuelle en ligne.L’IWF a identifié un “guide du pédophile” qui encourage explicitement à utiliser des sites de déshabillage pour générer du contenu dans le but de faire chanter les enfants. L’auteur du guide affirme avoir ainsi réussi à prendre au piège plusieurs jeunes filles. Ces outils sont un marché florissant: selon Indicator, une publication américaine enquêtant sur les fraudes numériques, ils pourraient générer ensemble jusqu’à 36 millions de dollars par an.La plupart d’entre eux dépendent des infrastructures technologiques de Google, Amazon ou Cloudflare pour fonctionner, et restent rentables malgré les mesures de répression des plateformes technologiques et des régulateurs, affirme Indicator.- Une lutte impossible -La menace ne concerne pas que les Etats-Unis: un sondage récent de l’ONG Save the Children a démontré qu’un jeune sur cinq en Espagne avait été victime de fausses photos dénudées. Des procureurs espagnols ont indiqué cette année qu’ils enquêtaient sur trois mineurs de la ville de Puertollano (centre), qui auraient visé leurs camarades de classe et leurs professeurs avec du contenu pornographique généré par IA qu’ils distribuaient dans leur école. Au Royaume-Uni, le gouvernement a adopté cette année une loi criminalisant la création de “deepfakes” à caractère sexuellement explicite, les auteurs risquant jusqu’à deux ans de prison.Un texte similaire a été ratifié en mai par le président américain Donald Trump. Le groupe Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) a également annoncé avoir engagé une action en justice contre une entreprise hongkongaise derrière l’application de déshabillage Crush AI, qui, selon lui, contournerait ses règles pour poster des publicités sur ses plateformes.Mais malgré de telles mesures, les chercheurs estiment que ces applications utilisant l’IA sont résilientes. “De nouveaux outils de déshabillage continuent de surgir”, souligne Indicator, qui les qualifie d'”adversaires malveillants et tenaces”. burs-ac/sia/blb/ph

‘Benign’ vein issue behind Trump’s swollen legs: White House

US President Donald Trump has been diagnosed with a chronic but benign vein condition after seeking medical examination for swollen legs, the White House said Thursday.The presidential physician found Trump, 79, has “chronic venous insufficiency” — a condition where damaged leg veins fail to keep blood flowing properly — Press Secretary Karoline Leavitt told reporters, calling it a “benign and common condition.”Responding to speculation over recent photos showing bruising on Trump’s hand, Leavitt said “this was consistent with minor soft tissue irritation from frequent handshaking and the use of aspirin, which is taken as part of a standard cardiovascular prevention regimen.”Trump became the oldest person in history to assume the presidency when he began his second term this January, replacing Democrat Joe Biden, who stepped down at 81.The Republican frequently boasts of his energy levels and the administration recently even posted an image depicting him as Superman.In April, Trump said after undergoing a routine medical check-up that he was in “very good shape.”Leavitt’s revelations follow viral online discussions about the president’s visibly swollen ankles and discolored right hand.She said he had undergone “a comprehensive examination, including diagnostic vascular studies. Bilateral lower extremity venous doppler ultrasounds were performed and revealed chronic venous insufficiency, a benign and common condition, particularly in individuals over the age of 70.””Importantly, there was no evidence of deep vein thrombosis or arterial disease,” she said.All Trump’s test results “were within normal limits,” she said and he had a “normal cardiac structure and function, no signs of heart failure, renal impairment or systemic illness.”The hand issue, she said, was linked to the aspirin he takes in a “standard” cardiovascular health program.

“Comme un rêve”: sur le plateau du Golan, des retrouvailles entre druzes

Pleins d’espoir, des dizaines de druzes cherchent du regard des proches de l’autre côté de la barrière sur la ligne de cessez-le-feu entre Israël et la Syrie. Dans le bourg de Majdal Shams, situé dans la partie du Golan occupée et annexée par Israël, des groupes de jeunes hommes font des tours de voiture, agitant par les vitres le grand drapeau druze, strié de cinq bandes de couleur représentant les principes de la foi druze.Dans la foule, chacun demande des nouvelles des familles restées en Syrie, où des violences inter-communautaires ont fait depuis dimanche des centaines de morts, dont de nombreux druzes, une minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam.”Hier, à cause de la situation dramatique en Syrie, avec les meurtres, les massacres et les scènes de violence, beaucoup de gens se sont dirigés la frontière”, raconte Qamar Abou Saleh, une habitante de Majdal Shams à majorité druze.”C’était comme un rêve, on n’y croyait pas”, commente cette éducatrice de 36 ans.”C’était complètement fou”, ajoute Amali Choufek, la cinquantaine, qui espère rencontrer ses proches installés du côté syrien, à quelques kilomètres à peine.Elle a installé ses parentes, plus âgées, sur des chaises face aux fils barbelés surveillés par l’armée israélienne, croisant les doigts pour que la barrière soit à nouveau ouverte et qu’elle puisse accueillir ses cousins. “Je ne les ai vus qu’en photo.”- Parler toute la nuit -Plus loin, un groupe d’hommes s’étreignent. L’un d’eux qui n’a pas souhaité donner son nom, explique être venu du village voisin de Hader en Syrie et avoir passé quelques heures chez ses cousins à Majdal Shams.”On n’a pas dormi de la nuit, on a fait que parler”, ajoute-t-il avec émotion.”J’ai la chair de poule de le voir ici avec nous” à Majdal Shams, souligne son cousin.Sur la partie du Golan occupée, plus de 22.000 druzes bénéficient du statut de résident permanent et ont des proches en Syrie. Seuls environ 1.600 d’entre eux ont accepté la citoyenneté israélienne, les autres conservant leur identité syrienne.Dans l’après-midi, plusieurs druzes syriens sont passés par un trou dans la barrière, accompagnés par l’armée israélienne, pour retourner en Syrie.Israël, qui abrite une minorité druze, affirme vouloir défendre cette communauté en Syrie et refuse toute présence militaire syrienne à sa frontière.L’armée israélienne a pris le contrôle de la zone démilitarisée sous contrôle de l’ONU au Golan et mené des centaines de frappes sur des cibles militaires en Syrie depuis la chute du président Bachar al-Assad en décembre.Bien qu’ayant entamé des contacts avec les autorités syriennes issues de la mouvance islamiste, Israël a continué de les traiter avec méfiance.Israël et la Syrie ont signé un accord de cessez-le-feu depuis la dernière guerre ouverte qui les a opposés en 1973.- “La même famille” -Quelques notables et religieux locaux, arborant les habits traditionnels, notamment un voile blanc qui couvre la bouche pour les femmes, et un tarbouche ceint d’un linge blanc pour les hommes, sont aussi venus observer l’horizon syrien.Les druzes sont répartis sur trois pays, dont Israël où ils constituent une minorité arabophone d’environ 150.000 personnes.”Mais tous les druzes appartiennent à la même famille”, rappelle Salim Safadi, habitant d’un hameau voisin.”Nous avons une sorte d’accord avec Israël, quand ils ont des problèmes, on les aide, et quand on a des problèmes, ils nous aident”, souligne cet avocat de 60 ans, en rappelant que bon nombre de druzes servent dans l’armée et la police israélienne.Il se dit reconnaissant de l’intervention israélienne en Syrie, qui selon lui a permis d’aboutir à un cessez-le-feu après plusieurs jours d’affrontements à Soueida (sud) entre combattants druzes et tribus bédouines sunnites appuyées par les forces gouvernementales.”Ce qui se passe en Syrie est un acte barbare ils ont tué des innocents”, dénonce Intissar Mahmoud, une sexagénaire druze.

Mothers of Israeli soldiers fighting on all fronts to stop Gaza war

“We mothers of soldiers haven’t slept in two years,” said Ayelet-Hashakhar Saidof, a lawyer who founded the Mothers on the Front movement in Israel.A 48-year-old mother of three, including a soldier currently serving in the army, Saidof said her movement brings together some 70,000 mothers of active-duty troops, conscripts and reservists to demand, among other things, a halt to the fighting in Gaza. Her anxiety was familiar to other mothers of soldiers interviewed by AFP who have refocused their lives on stopping a war that many Israelis increasingly feel has run its course, even as a ceasefire deal remains elusive.In addition to urging an end to the fighting in Gaza, Mothers on the Front’s foremost demand is that everyone serve in the army, as mandated by Israeli law.That request is particularly urgent today, as draft exemptions for ultra-Orthodox Jews have become a wedge issue in Israeli society, with the military facing manpower shortages in its 21-month fight against the militant group Hamas.As the war drags on, Saidof has become increasingly concerned that Israel will be confronted with long-term ramifications from the conflict. “We’re seeing 20-year-olds completely lost, broken, exhausted, coming back with psychological wounds that society doesn’t know how to treat,” she said. “They are ticking time bombs on our streets, prone to violence, to outbursts of rage.”- Mounting toll -According to the army, 23 Israeli soldiers have been killed in Gaza over the past month, and more than 450 have died since the start of the ground offensive in October 2023.Saidof accuses the army of neglecting soldiers’ lives.Combat on the ground has largely dried up, she said, and soldiers were now being killed by improvised explosives and “operational mistakes”. “So where are they sending them? Just to be targets in a shooting range?” she asked bitterly.Over the past months, Saidof has conducted her campaign in the halls of Israel’s parliament, but also in the streets. Opening the boot of her car, she proudly displayed a stockpile of posters, placards and megaphones for protests.”Soldiers fall while the government stands,” one poster read.Her campaign does not have a political slant, she maintained.”The mothers of 2025 are strong. We’re not afraid of anyone, not the generals, not the rabbis, not the politicians,” she said defiantly.- ‘Wars without goals’ -Saidof’s group is not the only mothers’ movement calling for an end to the war. Outside the home of military chief of staff Eyal Zamir, four women gathered one morning to demand better protection for their children.”We’re here to ask him to safeguard the lives of our sons who we’ve entrusted to him,” said Rotem-Sivan Hoffman, a doctor and mother of two soldiers. “To take responsibility for military decisions and to not let politicians use our children’s lives for political purposes that put them in unnecessary danger” .Hoffman is one of the leaders of the Ima Era, or “Awakened Mother”, movement, whose motto is: “We don’t have children for wars without goals.””For many months now, we’ve felt this war should have ended,” she told AFP. “After months of fighting and progress that wasn’t translated into a diplomatic process, nothing has been done to stop the war, bring back the hostages, withdraw the army from Gaza or reach any agreements.”Beside her stood Orit Wolkin, also the mother of a soldier deployed to the front, whose anxiety was visible.”Whenever he comes back from combat, of course that’s something I look forward to eagerly, something I’m happy about, but my heart holds back from feeling full joy because I know he’ll be going back” to the front, she said.At the funeral of Yuli Faktor, a 19-year-old soldier killed in Gaza the previous day alongside two comrades, his mother stood sobbing before her son’s coffin draped in the Israeli flag. She spoke to him in Russian for the last time before his burial.”I want to hold you. I miss you. Forgive me, please. Watch over us, wherever you are.”

Réseau vétuste et changement climatique, la Bulgarie manque d’eau

Remplir des bidons, faire tourner la machine à laver ou se doucher: il faut choisir. Dans le village bulgare de Gorna Studena, l’eau se fait de plus en plus rare chaque année, entre vieillissement des canalisations et réchauffement climatique.Rumyana Tsoneva, énergique habitante de 69 ans, ouvre le robinet de sa cour mais rien ne se passe. Et quand un filet d’eau arrive enfin, c’est pour quelques heures seulement.Située à une trentaine de kilomètres du Danube dans une plaine fertile, la commune est en état d’urgence depuis un mois. L’eau y est rationnée, et malgré ces mesures, des maisons en sont parfois privées pendant plus de deux jours.Dans ce pays de 6,4 millions d’habitants, le plus pauvre de l’UE, plus de 156.000 personnes étaient affectées mi-juillet par des coupures d’eau. Une crise qui nourrit la colère de la population sur fond d’instabilité politique.”Cela fait 15 ans que ça dure, mais chaque année, la situation empire”, soupire la sexagénaire, tout en observant la terre craquelée de son jardin.- “Une goutte sur deux est perdue” -Cette ancienne agronome de la coopérative locale, qui vit seule dans la grande demeure familiale avec pour toute compagnie son chien et une dizaine de poules, cultive du maïs. Mais elle sait déjà que la récolte ne donnera rien cette année.Si elle a conscience de l’impact du changement climatique, elle refuse qu’il serve de prétexte à l’inaction de l’Etat. “On voudrait que les jeunes reviennent au village… moi, je ne leur conseillerais pas”, lâche-t-elle, résignée. Gorda Studena ne compte plus que 200 habitants, soit dix fois moins que dans les années 1960. Le centre médical, la pharmacie, l’école ont fermé.”La mauvaise gestion et les infrastructures vieillissantes amplifient les effets du réchauffement”, explique Emil Gachev, expert de l’Institut de recherche sur le climat et l’eau au sein de l’Académie des sciences.La plupart des canalisations ont été installées il y a 60 ans, voire avant la Seconde guerre mondiale, et le réseau fuit de partout. Sans compter les détournements illégaux d’eau par des particuliers et même des entreprises.”Une goutte sur deux est perdue avant d’arriver au robinet”, précise le chercheur, la Bulgarie figurant au dernier rang de l’UE en la matière, selon des données de la fédération EurEau datant de 2021.De quoi rendre la situation intenable quand, au même moment, la sécheresse s’aggrave: ces derniers temps, les précipitations printanières ont fortement diminué comparé à la moyenne des 25 années passées, et dans le nord-ouest, certains barrages-réservoirs ne sont remplis qu’à quelque 20% de leur capacité.- “On ne demande pas une piscine” -D’après une première étude sur le sujet présentée cette semaine par M. Gachev, la Bulgarie se rapproche dangereusement d’une crise hydrique durable. “Les soucis d’approvisionnement concernent tout le pays, ce qui suggère qu’il s’agit d’un problème systémique plutôt qu’isolé, aux importantes dimensions sociales, sanitaires et économiques”, souligne l’analyste.Sous l’effet du dérèglement climatique, les périodes de rationnement vont durer plus longtemps et de plus en plus de localités seront affectées, s’inquiète-t-il.Dans un rapport tout juste publié, une commission parlementaire a confirmé l’ampleur du problème et recommandé une série de mesures, dont la mise en place d’un fonds national pour moderniser les infrastructures.A Gorna Studena, où les habitants ont protesté l’an dernier en bloquant la circulation, le téléphone du maire ne cesse de sonner. Plamen Ivanov, qui attend une livraison de bouteilles d’eau par les services de l’Etat, explique que la situation crée des tensions entre habitants: “les uns se plaignent que ceux d’en bas en ont trop, les autres qu’ils doivent subir des coupures à cause d’eux. Tout cela retombe sur moi.”Un peu plus loin, Nivyana, fichu sur la tête et jupe colorée, sort de chez elle, un seau à la main. Elle a de la chance: l’une des citernes bleues installées par les autorités trône juste devant sa porte. “Je voulais laver mes vêtements”, glisse cette habitante de 83 ans au visage buriné par le soleil, qui n’a pas voulu donner son nom de famille. “Mais l’eau s’est tarie avant que je puisse finir.” “On ne demande pas une piscine, juste une vie normale”, lance Rumyana Tsoneva.