La côte atlantique face à une “puissante houle”, drapeaux rouges sur les plages

Baignade interdite “pour éviter tout danger”: une houle “atypique” pour l’été s’est abattue mardi sur le littoral atlantique avec des vagues dépassant 4 à 5 mètres de hauteur selon Météo-France, poussant plusieurs municipalités à interdire l’accès des plages aux vacanciers.Cette “puissante houle” dite cyclonique, causée dans l’Atlantique par l’ex-ouragan Erin qui a menacé la côte orientale des États-Unis la semaine dernière, est renforcée par de forts coefficients de marée et pourrait sévir, après une atténuation mercredi, jusqu’à vendredi.A 18H00, une bouée enregistrant la hauteur de la houle, située 7 kilomètres au large du Cap Ferret (Gironde), “a mesuré un maximum de 5,4 mètres”, a décrit à l’AFP Laurent Perron, directeur interrégional Sud-Ouest de Météo France.Par ailleurs, “avec une période de 17 secondes entre deux vagues, on a affaire à une houle qui est très énergétique, et donc susceptible de faire des dégâts sur le littoral, sur le cordon dunaire ou les installations sur les plages. C’est énorme et inhabituel pour cette saison”, a assuré le prévisionniste.A Lacanau (Gironde), Virginie Camerari, était venue bronzer sur la plage car “on ne pouvait faire que ça aujourd’hui de toute façon en raison du drapeau rouge”, avant de devoir remballer ses affaires.”C’est monté vite et du coup, on nous a demandé d’évacuer. Mais c’est beau à voir”, a souligné la vacancière.Originaire du département, Hervé Keraval est venu avec son épouse “profiter du phénomène magnifique et spectaculaire”. “C’est la première fois qu’on voit des vagues aussi fortes l’été. Le contraste est très fort avec les conditions d’hier matin, où il y avait très peu de vagues”, a-t-il relevé.Dans la cité balnéaire, tout comme à Mimizan ou Biscarrosse (Landes), la baignade et certaines activités nautiques ont été interdites sur tout ou partie des plages.”On a mis des panneaux d’information interdiction de se baigner (…) et on a le Polaris (véhicule des sauveteurs, NDLR) qui est là-bas en train de faire de la prévention pour interdire aux gens d’aller dans l’eau”, a expliqué à l’AFP Pierre Lafeuille, chef de poste de sauvetage de la plage centrale de Lacanau.- Sacs de sable -À Biarritz, le drapeau rouge a aussi été hissé malgré la forte fréquentation estivale. Vers 16h30, les sauveteurs ont annoncé par haut-parleur l’évacuation de la plage et de la promenade attenante, où se trouvaient des milliers de personnes, a constaté une journaliste de l’AFP.Devant la plage centrale de la cité balnéaire, le casino et la piscine municipale ont été protégés par des sacs remplis de sable.”C’est la première fois que ce dispositif de vagues de submersion (…) est déployé en été”, reconnaît Michel Laborde, adjoint au maire chargé du littoral. “Et c’est donc la première fois qu’on est confrontés à autant de monde à gérer.”Météo-France a placé mardi six départements en vigilance jaune vague-submersion: Côtes-d’Armor, Finistère, Charente-Maritime, Gironde, Landes et Pyrénées-Atlantiques.Des vagues dépassant 6 mètres ont été enregistrées au large du Finistère et de 4,7 mètres à Noirmoutier (Vendée).”Cela va baisser lentement cette nuit. On pourra avoir de nouveau une houle assez forte vendredi mais comme les coefficients de marée seront plus bas, le risque de submersion marine diminuera”, a précisé Laurent Perron.- Érosion -La préfecture maritime de l’Atlantique (Premar) a également lancé un “message de prudence” face à ce phénomène “atypique” en plein été, redoutant “que les usagers de la mer sous-estiment la situation”.En outre, une alerte maximale aux baïnes, ces courants d’arrachement dangereux pour les baigneurs, a été émise pour mardi et mercredi dans le Sud-Ouest.Sur ce littoral très soumis à l’érosion, perte de sédiments causé par les vents, les vagues et les marées, plages et dunes reculent chaque année de plusieurs mètres par endroits. Et ce phénomène naturel, autrefois limité à l’hiver, tend à devenir permanent, par exemple sur la réserve du banc d’Arguin (Gironde), langue de sable longue de quatre kilomètres à l’entrée du Bassin d’Arcachon.Cet écosystème fragile où nichent de nombreux oiseaux, face à la célèbre dune du Pilat, risque de souffrir de cet épisode face à “la puissance des vagues”, a prévenu Benoît Dumeau, conservateur de la réserve naturelle.tb-cas-aag-jed-kal/dsa

La côte atlantique face à une “puissante houle”, drapeaux rouges sur les plages

Baignade interdite “pour éviter tout danger”: une houle “atypique” pour l’été s’est abattue mardi sur le littoral atlantique avec des vagues dépassant 4 à 5 mètres de hauteur selon Météo-France, poussant plusieurs municipalités à interdire l’accès des plages aux vacanciers.Cette “puissante houle” dite cyclonique, causée dans l’Atlantique par l’ex-ouragan Erin qui a menacé la côte orientale des États-Unis la semaine dernière, est renforcée par de forts coefficients de marée et pourrait sévir, après une atténuation mercredi, jusqu’à vendredi.A 18H00, une bouée enregistrant la hauteur de la houle, située 7 kilomètres au large du Cap Ferret (Gironde), “a mesuré un maximum de 5,4 mètres”, a décrit à l’AFP Laurent Perron, directeur interrégional Sud-Ouest de Météo France.Par ailleurs, “avec une période de 17 secondes entre deux vagues, on a affaire à une houle qui est très énergétique, et donc susceptible de faire des dégâts sur le littoral, sur le cordon dunaire ou les installations sur les plages. C’est énorme et inhabituel pour cette saison”, a assuré le prévisionniste.A Lacanau (Gironde), Virginie Camerari, était venue bronzer sur la plage car “on ne pouvait faire que ça aujourd’hui de toute façon en raison du drapeau rouge”, avant de devoir remballer ses affaires.”C’est monté vite et du coup, on nous a demandé d’évacuer. Mais c’est beau à voir”, a souligné la vacancière.Originaire du département, Hervé Keraval est venu avec son épouse “profiter du phénomène magnifique et spectaculaire”. “C’est la première fois qu’on voit des vagues aussi fortes l’été. Le contraste est très fort avec les conditions d’hier matin, où il y avait très peu de vagues”, a-t-il relevé.Dans la cité balnéaire, tout comme à Mimizan ou Biscarrosse (Landes), la baignade et certaines activités nautiques ont été interdites sur tout ou partie des plages.”On a mis des panneaux d’information interdiction de se baigner (…) et on a le Polaris (véhicule des sauveteurs, NDLR) qui est là-bas en train de faire de la prévention pour interdire aux gens d’aller dans l’eau”, a expliqué à l’AFP Pierre Lafeuille, chef de poste de sauvetage de la plage centrale de Lacanau.- Sacs de sable -À Biarritz, le drapeau rouge a aussi été hissé malgré la forte fréquentation estivale. Vers 16h30, les sauveteurs ont annoncé par haut-parleur l’évacuation de la plage et de la promenade attenante, où se trouvaient des milliers de personnes, a constaté une journaliste de l’AFP.Devant la plage centrale de la cité balnéaire, le casino et la piscine municipale ont été protégés par des sacs remplis de sable.”C’est la première fois que ce dispositif de vagues de submersion (…) est déployé en été”, reconnaît Michel Laborde, adjoint au maire chargé du littoral. “Et c’est donc la première fois qu’on est confrontés à autant de monde à gérer.”Météo-France a placé mardi six départements en vigilance jaune vague-submersion: Côtes-d’Armor, Finistère, Charente-Maritime, Gironde, Landes et Pyrénées-Atlantiques.Des vagues dépassant 6 mètres ont été enregistrées au large du Finistère et de 4,7 mètres à Noirmoutier (Vendée).”Cela va baisser lentement cette nuit. On pourra avoir de nouveau une houle assez forte vendredi mais comme les coefficients de marée seront plus bas, le risque de submersion marine diminuera”, a précisé Laurent Perron.- Érosion -La préfecture maritime de l’Atlantique (Premar) a également lancé un “message de prudence” face à ce phénomène “atypique” en plein été, redoutant “que les usagers de la mer sous-estiment la situation”.En outre, une alerte maximale aux baïnes, ces courants d’arrachement dangereux pour les baigneurs, a été émise pour mardi et mercredi dans le Sud-Ouest.Sur ce littoral très soumis à l’érosion, perte de sédiments causé par les vents, les vagues et les marées, plages et dunes reculent chaque année de plusieurs mètres par endroits. Et ce phénomène naturel, autrefois limité à l’hiver, tend à devenir permanent, par exemple sur la réserve du banc d’Arguin (Gironde), langue de sable longue de quatre kilomètres à l’entrée du Bassin d’Arcachon.Cet écosystème fragile où nichent de nombreux oiseaux, face à la célèbre dune du Pilat, risque de souffrir de cet épisode face à “la puissance des vagues”, a prévenu Benoît Dumeau, conservateur de la réserve naturelle.tb-cas-aag-jed-kal/dsa

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La côte atlantique face à une “puissante houle”, drapeaux rouges sur les plages

Baignade interdite “pour éviter tout danger”: une houle “atypique” pour l’été s’est abattue mardi sur le littoral atlantique avec des vagues dépassant 4 à 5 mètres de hauteur selon Météo-France, poussant plusieurs municipalités à interdire l’accès des plages aux vacanciers.Cette “puissante houle” dite cyclonique, causée dans l’Atlantique par l’ex-ouragan Erin qui a menacé la côte orientale des États-Unis la semaine dernière, est renforcée par de forts coefficients de marée et pourrait sévir, après une atténuation mercredi, jusqu’à vendredi.A 18H00, une bouée enregistrant la hauteur de la houle, située 7 kilomètres au large du Cap Ferret (Gironde), “a mesuré un maximum de 5,4 mètres”, a décrit à l’AFP Laurent Perron, directeur interrégional Sud-Ouest de Météo France.Par ailleurs, “avec une période de 17 secondes entre deux vagues, on a affaire à une houle qui est très énergétique, et donc susceptible de faire des dégâts sur le littoral, sur le cordon dunaire ou les installations sur les plages. C’est énorme et inhabituel pour cette saison”, a assuré le prévisionniste.A Lacanau (Gironde), Virginie Camerari, était venue bronzer sur la plage car “on ne pouvait faire que ça aujourd’hui de toute façon en raison du drapeau rouge”, avant de devoir remballer ses affaires.”C’est monté vite et du coup, on nous a demandé d’évacuer. Mais c’est beau à voir”, a souligné la vacancière.Originaire du département, Hervé Keraval est venu avec son épouse “profiter du phénomène magnifique et spectaculaire”. “C’est la première fois qu’on voit des vagues aussi fortes l’été. Le contraste est très fort avec les conditions d’hier matin, où il y avait très peu de vagues”, a-t-il relevé.Dans la cité balnéaire, tout comme à Mimizan ou Biscarrosse (Landes), la baignade et certaines activités nautiques ont été interdites sur tout ou partie des plages.”On a mis des panneaux d’information interdiction de se baigner (…) et on a le Polaris (véhicule des sauveteurs, NDLR) qui est là-bas en train de faire de la prévention pour interdire aux gens d’aller dans l’eau”, a expliqué à l’AFP Pierre Lafeuille, chef de poste de sauvetage de la plage centrale de Lacanau.- Sacs de sable -À Biarritz, le drapeau rouge a aussi été hissé malgré la forte fréquentation estivale. Vers 16h30, les sauveteurs ont annoncé par haut-parleur l’évacuation de la plage et de la promenade attenante, où se trouvaient des milliers de personnes, a constaté une journaliste de l’AFP.Devant la plage centrale de la cité balnéaire, le casino et la piscine municipale ont été protégés par des sacs remplis de sable.”C’est la première fois que ce dispositif de vagues de submersion (…) est déployé en été”, reconnaît Michel Laborde, adjoint au maire chargé du littoral. “Et c’est donc la première fois qu’on est confrontés à autant de monde à gérer.”Météo-France a placé mardi six départements en vigilance jaune vague-submersion: Côtes-d’Armor, Finistère, Charente-Maritime, Gironde, Landes et Pyrénées-Atlantiques.Des vagues dépassant 6 mètres ont été enregistrées au large du Finistère et de 4,7 mètres à Noirmoutier (Vendée).”Cela va baisser lentement cette nuit. On pourra avoir de nouveau une houle assez forte vendredi mais comme les coefficients de marée seront plus bas, le risque de submersion marine diminuera”, a précisé Laurent Perron.- Érosion -La préfecture maritime de l’Atlantique (Premar) a également lancé un “message de prudence” face à ce phénomène “atypique” en plein été, redoutant “que les usagers de la mer sous-estiment la situation”.En outre, une alerte maximale aux baïnes, ces courants d’arrachement dangereux pour les baigneurs, a été émise pour mardi et mercredi dans le Sud-Ouest.Sur ce littoral très soumis à l’érosion, perte de sédiments causé par les vents, les vagues et les marées, plages et dunes reculent chaque année de plusieurs mètres par endroits. Et ce phénomène naturel, autrefois limité à l’hiver, tend à devenir permanent, par exemple sur la réserve du banc d’Arguin (Gironde), langue de sable longue de quatre kilomètres à l’entrée du Bassin d’Arcachon.Cet écosystème fragile où nichent de nombreux oiseaux, face à la célèbre dune du Pilat, risque de souffrir de cet épisode face à “la puissance des vagues”, a prévenu Benoît Dumeau, conservateur de la réserve naturelle.tb-cas-aag-jed-kal/dsa

Who is Lisa Cook, the Fed governor Trump seeks to fire?

Lisa Cook, the first Black woman to serve on the powerful Federal Reserve Board of Governors, has become US President Donald Trump’s latest target as he ramped up pressure on the central bank.Cook was one of former president Joe Biden’s choices to fill open seats on the Fed board — a seven-member body guiding US monetary policy — and she took office as a Fed governor in May 2022.The daughter of a Baptist chaplain and a professor of nursing, Cook bears physical scars from racism after she was attacked as a young child while involved in an effort to integrate racially segregated schools in the state of Georgia.Prior to joining the Fed, she dedicated much of her research as an adult to previously unmeasured economic scars of discrimination on the productive capacity of the world’s largest economy.While the Fed is independent from the White House, Trump has repeatedly called on the central bank to slash interest rates this year and lower borrowing costs.This separation from politics could come under threat as Trump intensifies pressure on the bank. On Monday evening, he published a letter on his Truth Social platform, saying that he was removing Cook from her position immediately over claims of mortgage fraud.But Cook has rejected Trump’s attempt to oust her, saying that he had no authority to do so and that she would not resign. Her lawyer said Tuesday they would file a lawsuit to challenge Trump’s announcement.Before becoming a Fed governor, Cook was a professor of economics and international relations at Michigan State University. She earned an economics degree from Oxford University and a doctorate from the University of California, Berkeley.In 2023, she was reappointed to the Fed’s board and sworn in for a term ending 2038.Since joining the central bank, Cook has voted with Fed Chair Jerome Powell in policy decisions, like most of her colleagues. These included instances when the bank started cutting interest rates and when it decided to put a pause on rate reductions.She has been described as a “dove” at times, a term referring to someone who tends to support lower rates.But in a June speech she warned of longer-term risks surrounding inflation and said that the Fed’s cautious approach to rate cuts was well positioned to respond to developments.Cook’s opponents have in the past questioned her qualifications and said she doesn’t have the background for the job, criticisms that her supporters say are fueled by her race.”I have been the target of anonymous and untrue attacks on my academic record,” Cook told lawmakers in 2022, citing as qualifications her doctorate degree and specialties in international and macroeconomics.Other board members, including Powell, are not trained economists, and Cook has researched inequality in the labor market.She speaks five languages, including Russian, and also specializes in international development economics, having worked on topics such as Rwanda’s recovery following the 1994 genocide.Cook grew up in an area of the United States where public swimming pools were destroyed rather than allowed to be integrated, and was one of the first Black children to attend her previously segregated school.She has studied lynchings and patents issued to Black entrepreneurs, arguing that discrimination has held back the entire society, not just the direct victims of the injustice.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Un loup responsable de plusieurs attaques de moutons abattu en Aveyron

Un loup qui avait attaqué à trois reprises le troupeau d’un éleveur de moutons en Aveyron a été abattu dans la nuit de lundi à mardi par des agents de l’Etat, a annoncé la préfecture dans un communiqué mardi. Lors des attaques survenues en août sur une exploitation située dans la commune de Sévérac d’Aveyron, “17 brebis avaient été tuées ou grièvement blessées”, a détaillé auprès de l’AFP, Marie-Amélie Viargues, présidente de la FDSEA de l’Aveyron.A la suite de ces attaques répétées, la préfecture de l’Aveyron a autorisé la mise en œuvre de tirs de défense.Depuis le 22 juin, un arrêté autorise les éleveurs de bovins et de chevaux à tirer sur des loups pour protéger leur troupeau, même lorsque s’il n’a pas encore été attaqué, selon un arrêté.Au 12 mai depuis le début de l’année, on comptait en France 759 attaques et 2.617 bêtes prédatées.En déplacement dans l’Aveyron, le 3 juillet, Emmanuel Macron, avait plaidé pour empêcher l’implantation du loup là “où il y a du pastoralisme”, quitte à en “prélever davantage”, c’est à dire autoriser qu’un plus grand nombre de canidés soient abattus.Le loup abattu sera décompté du plafond national de 192 spécimens fixé pour l’année, ajoute le communiqué de la préfecture de l’Aveyron.

Israël: manifestations pour un accord à Gaza parallèlement à une réunion gouvernementale

Plusieurs milliers de manifestants réclamant la fin de la guerre à Gaza et le retour des otages se sont rassemblés mardi en Israël, parallèlement à une réunion du cabinet de sécurité qui devait aborder une reprise des négociations de cessez-le-feu.La réunion avait été annoncée lundi soir, après des frappes israéliennes sur l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, qui ont tué cinq journalistes dont trois collaboraient avec Al Jazeera, Reuters et AP, suscitant une vague de condamnations internationales.Mardi, l’armée a affirmé avoir visé “une caméra placée par le Hamas dans la zone de l’hôpital Nasser, utilisée pour observer l’activité des troupes afin de diriger des activités terroristes contre elles”. Elle a ajouté avoir tué six “terroristes” et publié des noms ne correspondant à aucun des journalistes tués.Selon les médias locaux, le cabinet, dont l’ordre du jour n’a pas été communiqué, devait discuter d’une reprise des pourparlers après la proposition des médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis), acceptée par le Hamas. Doha a indiqué attendre toujours la réponse israélienne à cette proposition de trêve, assortie de la libération d’otages.Tôt mardi, à l’entrée nord de Tel-Aviv, environ 400 manifestants ont arrêté des voitures, brandissant drapeaux israéliens et photos d’otages, a constaté un photographe de l’AFP.D’autres se sont rassemblés près d’une antenne locale de l’ambassade américaine et devant les domiciles de plusieurs ministres à travers le pays, selon un journaliste de l’AFP et les médias israéliens.- “Chaque minute compte” -“Nous exigeons que nos dirigeants s’assoient à la table des négociations et n’en bougent pas tant qu’un accord n’aura pas été trouvé”, dit Hagit Chen, dont le fils est captif à Gaza. Yehuda Cohen, père d’un autre otage, appelle aussi à conclure un accord: “Mon fils Nimrod doit être libéré”.En soirée, des centaines de personnes ont manifesté devant le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem, au moment où devait se tenir la réunion du cabinet. A Tel-Aviv, plusieurs milliers de personnes ont participé à un rassemblement de solidarité avec les familles d’otages. “Le plus important en ce moment, c’est que les otages reviennent le plus vite possible parce que chaque minute compte”, estime Carmel Madmon, biologiste de 37 ans. Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, lors de l’attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre à Gaza, 49 y restent retenus dont au moins 27 morts selon l’armée israélienne.”Leur temps est compté”, s’inquiète Tsipi Haitovsky, qui demande “la fin du bain de sang en cours à Gaza”. La semaine dernière, M. Netanyahu a ordonné l’ouverture de négociations pour libérer tous les otages, sans citer la proposition des médiateurs.Selon des sources palestiniennes, elle prévoit la libération échelonnée des otages pendant une trêve initiale de 60 jours, en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.Parallèlement, M. Netanyahu a donné son feu vert à une nouvelle offensive militaire pour prendre le contrôle de Gaza-ville, considéré comme un des derniers bastions du mouvement islamiste palestinien, ravivant l’inquiétude sur le sort des captifs et les pressions internationales pour une issue au conflit. – “Aboutir à des résultats” – Au lendemain des frappes à Khan Younès, l’ONU a pressé Israël non seulement d’enquêter sur ses raids meurtriers mais aussi “d’aboutir à des résultats”. M. Netanyahu avait annoncé lundi une enquête et déploré “un accident tragique”.Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, qui a recensé 20 morts au total, l’hôpital a été visé d’abord par un drone explosif, puis par un bombardement aérien en pleine évacuation des premières victimes. Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.819 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. L’aide internationale autorisée par Israël à entrer dans le territoire palestinien assiégé et dévasté est en “légère hausse”, mais reste “une goutte d’eau dans l’océan”, a déploré le chef du Programme alimentaire mondial (PAM), Carl Skau.L’ONU a officiellement déclaré vendredi la famine à Gaza, en imputant la responsabilité à Israël, qui a dénoncé un “mensonge éhonté”.

Israël: manifestations pour un accord à Gaza parallèlement à une réunion gouvernementale

Plusieurs milliers de manifestants réclamant la fin de la guerre à Gaza et le retour des otages se sont rassemblés mardi en Israël, parallèlement à une réunion du cabinet de sécurité qui devait aborder une reprise des négociations de cessez-le-feu.La réunion avait été annoncée lundi soir, après des frappes israéliennes sur l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien, qui ont tué cinq journalistes dont trois collaboraient avec Al Jazeera, Reuters et AP, suscitant une vague de condamnations internationales.Mardi, l’armée a affirmé avoir visé “une caméra placée par le Hamas dans la zone de l’hôpital Nasser, utilisée pour observer l’activité des troupes afin de diriger des activités terroristes contre elles”. Elle a ajouté avoir tué six “terroristes” et publié des noms ne correspondant à aucun des journalistes tués.Selon les médias locaux, le cabinet, dont l’ordre du jour n’a pas été communiqué, devait discuter d’une reprise des pourparlers après la proposition des médiateurs (Qatar, Egypte, Etats-Unis), acceptée par le Hamas. Doha a indiqué attendre toujours la réponse israélienne à cette proposition de trêve, assortie de la libération d’otages.Tôt mardi, à l’entrée nord de Tel-Aviv, environ 400 manifestants ont arrêté des voitures, brandissant drapeaux israéliens et photos d’otages, a constaté un photographe de l’AFP.D’autres se sont rassemblés près d’une antenne locale de l’ambassade américaine et devant les domiciles de plusieurs ministres à travers le pays, selon un journaliste de l’AFP et les médias israéliens.- “Chaque minute compte” -“Nous exigeons que nos dirigeants s’assoient à la table des négociations et n’en bougent pas tant qu’un accord n’aura pas été trouvé”, dit Hagit Chen, dont le fils est captif à Gaza. Yehuda Cohen, père d’un autre otage, appelle aussi à conclure un accord: “Mon fils Nimrod doit être libéré”.En soirée, des centaines de personnes ont manifesté devant le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu à Jérusalem, au moment où devait se tenir la réunion du cabinet. A Tel-Aviv, plusieurs milliers de personnes ont participé à un rassemblement de solidarité avec les familles d’otages. “Le plus important en ce moment, c’est que les otages reviennent le plus vite possible parce que chaque minute compte”, estime Carmel Madmon, biologiste de 37 ans. Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, lors de l’attaque du Hamas contre Israël qui a déclenché la guerre à Gaza, 49 y restent retenus dont au moins 27 morts selon l’armée israélienne.”Leur temps est compté”, s’inquiète Tsipi Haitovsky, qui demande “la fin du bain de sang en cours à Gaza”. La semaine dernière, M. Netanyahu a ordonné l’ouverture de négociations pour libérer tous les otages, sans citer la proposition des médiateurs.Selon des sources palestiniennes, elle prévoit la libération échelonnée des otages pendant une trêve initiale de 60 jours, en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.Parallèlement, M. Netanyahu a donné son feu vert à une nouvelle offensive militaire pour prendre le contrôle de Gaza-ville, considéré comme un des derniers bastions du mouvement islamiste palestinien, ravivant l’inquiétude sur le sort des captifs et les pressions internationales pour une issue au conflit. – “Aboutir à des résultats” – Au lendemain des frappes à Khan Younès, l’ONU a pressé Israël non seulement d’enquêter sur ses raids meurtriers mais aussi “d’aboutir à des résultats”. M. Netanyahu avait annoncé lundi une enquête et déploré “un accident tragique”.Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, qui a recensé 20 morts au total, l’hôpital a été visé d’abord par un drone explosif, puis par un bombardement aérien en pleine évacuation des premières victimes. Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. La campagne de représailles israéliennes a fait au moins 62.819 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. L’aide internationale autorisée par Israël à entrer dans le territoire palestinien assiégé et dévasté est en “légère hausse”, mais reste “une goutte d’eau dans l’océan”, a déploré le chef du Programme alimentaire mondial (PAM), Carl Skau.L’ONU a officiellement déclaré vendredi la famine à Gaza, en imputant la responsabilité à Israël, qui a dénoncé un “mensonge éhonté”.

Une “offense à la France tout entière” : Macron réplique à Netanyahu sur l’antisémitisme

Une réponse cinglante, doublée d’une mise en garde contre la “guerre permanente” : Emmanuel Macron a répliqué au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’il avait “offensé la France toute entière” en l’accusant d'”inaction” en matière de lutte contre l’antisémitisme et l’a appelé “solennellement” à sortir de sa “fuite en avant meurtrière” à Gaza.”Ces accusations d’inaction face à un fléau que nous combattons de toutes nos forces sont inacceptables et offensent la France toute entière”, écrit-il, ajoutant que cette lutte “ne saurait être un sujet d’instrumentalisation”, dans une lettre au Premier ministre rendue publique mardi par le quotidien Le Monde.Benjamin Netanyahu a déclenché une nouvelle crise avec la France en accusant Emmanuel Macron “d’alimenter le feu antisémite” avec son intention de reconnaître l’Etat palestinien.Dans une lettre au chef de l’Etat en date du 17 août, il s’est dit “préoccupé par la montée alarmante de l’antisémitisme en France et par le manque d’actions décisives (du) gouvernement pour y faire face”.”Depuis vos déclarations publiques attaquant Israël et signalant la reconnaissance d’un Etat palestinien, il a augmenté”, a-t-il affirmé.Le 19 août, la présidence française avait déjà dénoncé cette accusation comme “erronée” et “abjecte”, et déploré qu’Emmanuel Macron en ait pris connaissance par voie de presse.Le chef de l’Etat français souligne dans sa lettre avoir attendu que son interlocuteur en prenne connaissance avant qu’elle ne soit rendue publique. “C’est là l’élémentaire courtoisie”, lance-t-il.”Je demeure et demeurerai garant de l’impérieuse nécessité de combattre cette abomination, partout et toujours”, assure-t-il.”Les antisémitismes de notre pays viennent de loin, ont longtemps été nourris par l’extrême droite, sont aujourd’hui aussi alimentés par l’extrême gauche qui essentialise la communauté juive et soutient la haine contre cette dernière”, pointe-t-il.- “Indignité et impasse” -Emmanuel Macron estime que son initiative diplomatique en faveur d’une reconnaissance de l’Etat de Palestine est une “main tendue” à Israël pour une “paix durable” dans la région et rejette aussi toute accusation de soutien, à travers ce processus, au mouvement islamiste palestinien Hamas.”Je vous appelle solennellement à sortir de la fuite en avant meurtrière et illégale d’une guerre permanente à Gaza qui expose votre pays à l’indignité et votre peuple à une impasse, à cesser l’illégale et injustifiable recolonisation de la Cisjordanie et à saisir la main tendue des partenaires internationaux disposés à travailler à un avenir de paix, de sécurité et de prospérité pour Israël et la région”, poursuit-il.Selon lui, “l’État palestinien doit constituer la fin du Hamas”. “C’est aujourd’hui la seule manière d’éradiquer réellement le Hamas et d’éviter à la jeunesse israélienne de se consumer dans une guerre permanente, dévastatrice pour les Palestiniens de Gaza, mais également pour Israël et la région tout entière”, affirme-t-il.L’ambassadeur américain en France, Charles Kushner, père du gendre de Donald Trump, Jared Kushner, s’est aussi fendu d’une lettre similaire au président Macron, qui lui a valu une convocation lundi au ministère français des Affaires étrangères.”Des déclarations qui vilipendent Israël et des gestes en reconnaissance d’un État palestinien encouragent les extrémistes, fomentent la violence et mettent en péril la judéité en France”, a-t-il écrit, reprenant l’argumentaire de M. Netanyahu.Un total de 504 actes antisémites ont été recensés (dont 323 atteintes aux personnes) entre janvier et mai 2025, selon les derniers chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur. C’est une baisse de 24% sur un an, mais un doublement (+134%) par rapport à la même période de 2013.Le contexte est particulièrement délicat puisque vit en France la plus grande communauté juive d’Europe occidentale, avec environ 500.000 personnes, en même temps qu’une très importante communauté arabo-musulmane, très sensible au sort des Palestiniens de Gaza.Après avoir affiché sa solidarité avec Israël, frappé par des attaques sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, qui ont entraîné le déclenchement de la guerre à Gaza, Emmanuel Macron a depuis pris ses distances et multiplié les critiques à l’égard de la stratégie du gouvernement israélien dans ce conflit.

Une “offense à la France tout entière” : Macron réplique à Netanyahu sur l’antisémitisme

Une réponse cinglante, doublée d’une mise en garde contre la “guerre permanente” : Emmanuel Macron a répliqué au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’il avait “offensé la France toute entière” en l’accusant d'”inaction” en matière de lutte contre l’antisémitisme et l’a appelé “solennellement” à sortir de sa “fuite en avant meurtrière” à Gaza.”Ces accusations d’inaction face à un fléau que nous combattons de toutes nos forces sont inacceptables et offensent la France toute entière”, écrit-il, ajoutant que cette lutte “ne saurait être un sujet d’instrumentalisation”, dans une lettre au Premier ministre rendue publique mardi par le quotidien Le Monde.Benjamin Netanyahu a déclenché une nouvelle crise avec la France en accusant Emmanuel Macron “d’alimenter le feu antisémite” avec son intention de reconnaître l’Etat palestinien.Dans une lettre au chef de l’Etat en date du 17 août, il s’est dit “préoccupé par la montée alarmante de l’antisémitisme en France et par le manque d’actions décisives (du) gouvernement pour y faire face”.”Depuis vos déclarations publiques attaquant Israël et signalant la reconnaissance d’un Etat palestinien, il a augmenté”, a-t-il affirmé.Le 19 août, la présidence française avait déjà dénoncé cette accusation comme “erronée” et “abjecte”, et déploré qu’Emmanuel Macron en ait pris connaissance par voie de presse.Le chef de l’Etat français souligne dans sa lettre avoir attendu que son interlocuteur en prenne connaissance avant qu’elle ne soit rendue publique. “C’est là l’élémentaire courtoisie”, lance-t-il.”Je demeure et demeurerai garant de l’impérieuse nécessité de combattre cette abomination, partout et toujours”, assure-t-il.”Les antisémitismes de notre pays viennent de loin, ont longtemps été nourris par l’extrême droite, sont aujourd’hui aussi alimentés par l’extrême gauche qui essentialise la communauté juive et soutient la haine contre cette dernière”, pointe-t-il.- “Indignité et impasse” -Emmanuel Macron estime que son initiative diplomatique en faveur d’une reconnaissance de l’Etat de Palestine est une “main tendue” à Israël pour une “paix durable” dans la région et rejette aussi toute accusation de soutien, à travers ce processus, au mouvement islamiste palestinien Hamas.”Je vous appelle solennellement à sortir de la fuite en avant meurtrière et illégale d’une guerre permanente à Gaza qui expose votre pays à l’indignité et votre peuple à une impasse, à cesser l’illégale et injustifiable recolonisation de la Cisjordanie et à saisir la main tendue des partenaires internationaux disposés à travailler à un avenir de paix, de sécurité et de prospérité pour Israël et la région”, poursuit-il.Selon lui, “l’État palestinien doit constituer la fin du Hamas”. “C’est aujourd’hui la seule manière d’éradiquer réellement le Hamas et d’éviter à la jeunesse israélienne de se consumer dans une guerre permanente, dévastatrice pour les Palestiniens de Gaza, mais également pour Israël et la région tout entière”, affirme-t-il.L’ambassadeur américain en France, Charles Kushner, père du gendre de Donald Trump, Jared Kushner, s’est aussi fendu d’une lettre similaire au président Macron, qui lui a valu une convocation lundi au ministère français des Affaires étrangères.”Des déclarations qui vilipendent Israël et des gestes en reconnaissance d’un État palestinien encouragent les extrémistes, fomentent la violence et mettent en péril la judéité en France”, a-t-il écrit, reprenant l’argumentaire de M. Netanyahu.Un total de 504 actes antisémites ont été recensés (dont 323 atteintes aux personnes) entre janvier et mai 2025, selon les derniers chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur. C’est une baisse de 24% sur un an, mais un doublement (+134%) par rapport à la même période de 2013.Le contexte est particulièrement délicat puisque vit en France la plus grande communauté juive d’Europe occidentale, avec environ 500.000 personnes, en même temps qu’une très importante communauté arabo-musulmane, très sensible au sort des Palestiniens de Gaza.Après avoir affiché sa solidarité avec Israël, frappé par des attaques sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, qui ont entraîné le déclenchement de la guerre à Gaza, Emmanuel Macron a depuis pris ses distances et multiplié les critiques à l’égard de la stratégie du gouvernement israélien dans ce conflit.

Une “offense à la France tout entière” : Macron réplique à Netanyahu sur l’antisémitisme

Une réponse cinglante, doublée d’une mise en garde contre la “guerre permanente” : Emmanuel Macron a répliqué au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’il avait “offensé la France toute entière” en l’accusant d'”inaction” en matière de lutte contre l’antisémitisme et l’a appelé “solennellement” à sortir de sa “fuite en avant meurtrière” à Gaza.”Ces accusations d’inaction face à un fléau que nous combattons de toutes nos forces sont inacceptables et offensent la France toute entière”, écrit-il, ajoutant que cette lutte “ne saurait être un sujet d’instrumentalisation”, dans une lettre au Premier ministre rendue publique mardi par le quotidien Le Monde.Benjamin Netanyahu a déclenché une nouvelle crise avec la France en accusant Emmanuel Macron “d’alimenter le feu antisémite” avec son intention de reconnaître l’Etat palestinien.Dans une lettre au chef de l’Etat en date du 17 août, il s’est dit “préoccupé par la montée alarmante de l’antisémitisme en France et par le manque d’actions décisives (du) gouvernement pour y faire face”.”Depuis vos déclarations publiques attaquant Israël et signalant la reconnaissance d’un Etat palestinien, il a augmenté”, a-t-il affirmé.Le 19 août, la présidence française avait déjà dénoncé cette accusation comme “erronée” et “abjecte”, et déploré qu’Emmanuel Macron en ait pris connaissance par voie de presse.Le chef de l’Etat français souligne dans sa lettre avoir attendu que son interlocuteur en prenne connaissance avant qu’elle ne soit rendue publique. “C’est là l’élémentaire courtoisie”, lance-t-il.”Je demeure et demeurerai garant de l’impérieuse nécessité de combattre cette abomination, partout et toujours”, assure-t-il.”Les antisémitismes de notre pays viennent de loin, ont longtemps été nourris par l’extrême droite, sont aujourd’hui aussi alimentés par l’extrême gauche qui essentialise la communauté juive et soutient la haine contre cette dernière”, pointe-t-il.- “Indignité et impasse” -Emmanuel Macron estime que son initiative diplomatique en faveur d’une reconnaissance de l’Etat de Palestine est une “main tendue” à Israël pour une “paix durable” dans la région et rejette aussi toute accusation de soutien, à travers ce processus, au mouvement islamiste palestinien Hamas.”Je vous appelle solennellement à sortir de la fuite en avant meurtrière et illégale d’une guerre permanente à Gaza qui expose votre pays à l’indignité et votre peuple à une impasse, à cesser l’illégale et injustifiable recolonisation de la Cisjordanie et à saisir la main tendue des partenaires internationaux disposés à travailler à un avenir de paix, de sécurité et de prospérité pour Israël et la région”, poursuit-il.Selon lui, “l’État palestinien doit constituer la fin du Hamas”. “C’est aujourd’hui la seule manière d’éradiquer réellement le Hamas et d’éviter à la jeunesse israélienne de se consumer dans une guerre permanente, dévastatrice pour les Palestiniens de Gaza, mais également pour Israël et la région tout entière”, affirme-t-il.L’ambassadeur américain en France, Charles Kushner, père du gendre de Donald Trump, Jared Kushner, s’est aussi fendu d’une lettre similaire au président Macron, qui lui a valu une convocation lundi au ministère français des Affaires étrangères.”Des déclarations qui vilipendent Israël et des gestes en reconnaissance d’un État palestinien encouragent les extrémistes, fomentent la violence et mettent en péril la judéité en France”, a-t-il écrit, reprenant l’argumentaire de M. Netanyahu.Un total de 504 actes antisémites ont été recensés (dont 323 atteintes aux personnes) entre janvier et mai 2025, selon les derniers chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur. C’est une baisse de 24% sur un an, mais un doublement (+134%) par rapport à la même période de 2013.Le contexte est particulièrement délicat puisque vit en France la plus grande communauté juive d’Europe occidentale, avec environ 500.000 personnes, en même temps qu’une très importante communauté arabo-musulmane, très sensible au sort des Palestiniens de Gaza.Après avoir affiché sa solidarité avec Israël, frappé par des attaques sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, qui ont entraîné le déclenchement de la guerre à Gaza, Emmanuel Macron a depuis pris ses distances et multiplié les critiques à l’égard de la stratégie du gouvernement israélien dans ce conflit.