Disney’s ‘Lilo & Stitch’ crushes Memorial Day debut in N.America

Theaters across North America are enjoying an exceptional Memorial Day holiday weekend, with two new much-anticipated blockbusters bringing in an estimated box office totaling well over $250 million, analysts said Sunday.Disney’s family-friendly “Lilo & Stitch” earned an estimated $183 million, a record for the four-day Memorial Day weekend, according to Variety. The film has already taken in an additional $158 million internationally, industry tracker Exhibitor Relations reported. “This is a sensational opening,” placing the film among the top three Disney live-action remakes, said David A. Gross of Franchise Entertainment Research. Maia Kealoha (as Lilo), Hannah Waddingham, Courtney B. Vance and Zach Galifianakis star, while Chris Sanders again provides the voice of the chaos-creating blue alien Stitch. Paramount’s new spy thriller “Mission: Impossible — The Final Reckoning” — the latest, and ostensibly last, in the hugely successful Tom Cruise series — opened to an estimated $77 million in ticket sales in the United States and Canada.Gross called that an “excellent” opening, probably the best ever in the series. Ticket sales, however, need to make up for a huge production budget estimated at $400 million.In third, dropping two spots from its opening last weekend, was Warner Bros. and New Line’s horror film “Final Destination: Bloodlines,” at $24.5 million. Kaitlyn Santa Juana stars as a young woman who has to deal with the grisly aftereffects of her grandmother having long ago cheated Death.Fourth place went to Disney and Marvel’s superhero film “Thunderbolts,” at $11.6 million. Florence Pugh and Sebastian Stan lead a motley bunch of misfits and antiheroes. The film has taken in more than $350 million worldwide.And in fifth was Ryan Coogler’s vampire thriller “Sinners,” raking in $11.2 million. The film has now earned $259 million domestically to become one of the highest-grossing R-rated films ever, according to Variety.Rounding out the top films were:”The Last Rodeo” ($6.3 million)”Friendship” ($5.7 million)”A Minecraft Movie” ($2.9 million)”The Accountant 2″ ($2.5 million)

Angleterre: Aston Villa en grand perdant de l’Europe

Aston Villa a laissé filer la Ligue des champions lors d’une dernière journée cauchemardesque en Premier League, dimanche, laissant Manchester City, Chelsea et Newcastle filer vers la grande Europe.L’équipe d’Unai Emery s’est inclinée 2-0 chez Manchester United, à dix, avec une polémique arbitrale à la clé, et termine en dehors du top 5 qualificatif à cause d’une différence de buts inférieure à Newcastle.Le malheur des Villans fait donc le bonheur des Magpies, battus 1-0 chez eux par Everton, mais de retour en C1 après un an d’absence.Manchester City, quadruple champion sortant, n’a lui pas tremblé chez Fulham (2-0) et consolidé sa place sur le podium, un moindre mal au bout d’une saison poussive en Premier League.Ilkay Gündogan a été l’artisan du succès avec un but acrobatique (21e, 1-0) et un pénalty obtenu, transformé ensuite avec sang froid par Erling Haaland (72e, 2-0).Les Citizens de Pep Guardiola, septièmes fin décembre, ont terminé la saison en boulet de canon avec dix matches sans défaite (3 nuls, 7 victoires).Le ticket pour la C1, “c’est comme un titre, (à cause) des obstacles” rencontrés cette saison, a réagi l’entraîneur, en référence aux blessures ayant touché son effectif.- Trophée et 29e but pour Salah -La deuxième place est elle restée aux mains d’Arsenal, vainqueur sur le tard à Southampton (2-1) grâce à un but du capitaine Martin Odegaard.Les Gunners finissent avec l’étiquette de dauphins pour la troisième saison d’affilée, cette fois avec dix points de moins que le champion.Liverpool, sacré depuis fin avril, a terminé l’année sur un match nul 1-1 à domicile contre Crystal Palace, avec l’aide de Mohamed Salah, auteur de son 29e et dernier but de la saison.Le meilleur buteur et meilleur passeur de la Premier League 2024-2025 a évité à Liverpool une fausse note avant la remise du trophée, devant un stade d’Anfield tout de rouge vêtu, et bouillant du début à la fin.Les autres “Reds” du championnat, ceux de Nottingham Forest, n’avaient eux pas la tête à la fête après leur défaite contre Chelsea (1-0).Ils ont passé une bonne partie de l’année parmi les cinq premiers, une performance remarquable après avoir terminé la saison précédente juste au-dessus des relégués. Mais leur élan s’est brisé dans la dernière ligne droite, avec seulement deux victoires dans les huit derniers matches.L’équipe de Nuno Espirito Santo, septième au final, disputera la Ligue Conference la saison prochaine.- “Difficile à avaler” pour Villa -De son côté, Aston Villa devra se contenter de la Ligue Europa après cette fin de championnat rageante.Dixièmes fin février, les Villans d’Unai Emery ont amassé huit victoires en dix matches pour remonter vers les places européennes, sans parvenir à arracher le Graal de la Ligue des champions.Dimanche, ils ont vécu un enfer à Old Trafford avec un carton rouge reçu en première période (Emiliano Martinez), deux buts encaissés en seconde, et un but marqué mais invalidé dans des conditions litigieuses.L’arbitre a sifflé, à tort, une faute de Morgan Rogers sur Altay Bayindir avant que l’attaquant ne marque, la VAR a revu les images mais le corps arbitral n’a pas pu revenir sur la décision en raison du règlement.”Il (l’arbitre) ne savait pas vraiment quoi dire”, a dit le capitaine d’Aston Villa, John McGinn, sur TNT Sports. “C’est très difficile à avaler, surtout quand l’impact sur nous, en tant que club et équipe, est si important”.Le milieu écossais a toutefois reconnu que la victoire était méritée pour Manchester United.Les Red Devils ont sauvé l’honneur en terminant à la quinzième place, quatre jours après leur défaite en finale de Ligue Europa contre Tottenham. Les Spurs ont eux sombré 4-1 contre Brighton, à domicile, et ils finissent la saison à la 17e place, la première au-dessus de la zone de relégation.

Klaasen ton powers Hyderabad to huge IPL win over Kolkata

South Africa’s Heinrich Klaasen struck his second IPL century on Sunday as he powered Sunrisers Hyderabad to a mammoth 278-3, and a 110-run win over Kolkata Knight Riders.With both teams already out of the play-off race, Hyderabad elected to bat first and registered the third highest total of the T20 tournament, with Klaasen hitting an unbeaten 105 off 39 balls in Delhi.Klaasen, who was promoted to number three, stole the limelight with seven fours and nine sixes in a complete show of domination by Hyderabad after opener Travis Head hit a 40-ball 76.Three-time champions Kolkata, who won the IPL last year, were bowled out for 168 in 18.4 overs to end this edition placed eighth out of 10 teams.Hyderabad finished with 6 wins and seven losses.”Very pleased, it’s been a long season of disappointment,” Klaasen said after his knock.”Luckily, I stuck to my processes and found my form now. The franchise spent a lot of time and money to play this brand of cricket, and it was up to us to step up to the mantle.”Hyderabad, who won their only IPL title in 2016 under Australia’s David Warner, have the top four totals in IPL to their credit.Hyderabad amassed IPL’s highest ever total of 287-3 against Royal Challengers Bengaluru last year. They fell one short of that score — 286-6 — against Rajasthan Royals this year.Hyderabad scored 277 versus Mumbai Indians in 2024.Hyderabad’s Australian import Head came out roaring with opening partner Abhishek Sharma, and the two handed the team a blazing start of 92 in 6.4 overs.Klaasen reached his ton in 37 balls for the joint third-highest IPL ton. West Indies’ Chris Gayle hit a hundred in 30 balls in 2013 and Rajasthan’s 14-year-old opener Vaibhav Suryavanshi in 35 balls this edition.Abhishek fell for 32 before Head put on 83 runs with Klaasen as it rained sixes at Feroz Shah Kotla ground.Head fell to West indies spinner Sunil Narine, but Klaasen kept up the charge with Ishan Kishan and carried his bat through.Kolkata were never in the chase with Manish Pandey top-scoring with 37.Skipper Ajinkya Rahane said “no regrets” as they take positives from a disappointing season and hope to comeback strong next year.Hyderabad bowlers Jaydev Unadkat, Eshan Malinga and impact substitute Harsh Dubey took three wickets each.

Villepin promet “une totale transparence” sur ses activités de conseil s’il devenait président

L’ex-Premier ministre Dominique de Villepin a promis dimanche “une totale transparence” sur ses activités de conseil s’il devenait président de la République, tout en admettant que pour être candidat à l’Elysée il faut se sentir capable de pouvoir “changer les choses”.”Je n’aurai aucun problème à faire une totale transparence sur toutes mes activités si je devais être président de la République”, a assuré sur BFMTV M. Villepin, confirmant ainsi qu’il songeait très sérieusement à une candidature en 2027. Il a affirmé que ses activités n’incluent pas de lobbying et qu’il n’y a “pas de conflit d’intérêt”.”Mes clients sont des entreprises, surtout des entreprises françaises travaillant vers l’international”, a-t-il expliqué, refusant de donner les noms de ses clients de sa société de conseil, car “tenu par la confidentialité des contrats”.”Si je donne le nom d’un client français avec lequel je suis lié par un contrat, alors qu’il y a des clauses de confidentialité, je romps cette clause. Je ne suis pas en situation de le faire aujourd’hui”, a expliqué Dominique de Villepin qui a assuré  “ne pas travailler avec des pays du Golfe”.Si l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac a refusé de confirmer qu’il était candidat à l’Elysée, il a reconnu se demander s’il serait capable d’être chef de l’Etat. “Cette question, je me la suis posée depuis des années. C’est très difficile et je l’aborde avec beaucoup d’humilité et c’est sans doute pour cela que ce n’est pas facile de franchir le pas”, a-t-il souligné, regrettant qu’il n’y ait “plus eu de président de la République” depuis 2007, année du départ de Jacques Chirac, considérant ses successeurs comme des “Premiers ministres”.   “Il ne s’agit pas seulement d’être capable, mais aussi de tenir un engagement vis-à-vis des Français dans la capacité d’apporter des réponses à leurs attentes, à leurs difficultés”, a-t-il affirmé, déplorant que les Français aient été “trompés depuis trop de décennies”.”On n’est pas candidat à l’élection présidentielle par ambition personnelle. On l’est quand on sait que l’on a les moyens, la capacité, la détermination pour changer les choses”, a-t-il souligné, reconnaissant que “ce n’est pas quelque chose que l’on fait à la légère”. Interrogé sur sa ligne politique, qui séduit jusqu’à l’électorat de LFI, il s’est présenté comme “gaulliste”. “Je n’ai pas attendu 71 ans pour entamer une carrière de gauchiste”, a-t-il déclaré, paraphrasant le général de Gaulle qui avait dit en 1958 qu’il ne voulait pas commencer “une carrière de dictateur” à 67 ans.  

Turquie: “la méfiance” d’une ex-combattante du PKK face aux autorités

Le rugissement d’un avion de chasse dans le ciel de Diyarbakir interrompt brièvement son récit. “Essayez donc d’expliquer la paix aux gens… La méfiance persiste”.Face à un thé, en tee-shirt bleu et jeans sur la place principale de la plus grande ville à majorité kurde de Turquie (sud-est), Yüksel Genç secoue ses boucles auburn en confiant ses doutes sur le processus de paix entre Ankara et les combattants du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan.”La guérilla est sincère, mais elle pense que l’Etat ne l’est pas et que l’exécutif ne lui fait pas confiance”, affirme l’ancienne combattante. Après 41 ans de lutte armée qui ont fait au moins 40.000 morts, le mouvement a annoncé sa dissolution à l’appel de son chef historique, Abdullah Öcalan, emprisonné depuis 1999.À 50 ans, YÜksel Genç, qui a purgé de nombreuses années de prison, continue son combat par la plume pour faire valoir les droits des Kurdes qui représentent environ 20% de la population turque.Elle a rejoint le PKK en 1995 à l’âge de 20 ans alors qu’elle commençait l’université à Istanbul. “À cette époque beaucoup de villages kurdes étaient incendiés, des assassinats jamais élucidés. On se sentait coincé, sans autre choix que rejoindre la guérilla”, justifie-t-elle, évoquant “une terrible répression” des autorités contre la communauté kurde.Quatre ans plus tard, en février 1999, le fondateur et chef historique du PKK Abdullah Öcalan est arrêté à Nairobi au terme d’un exil à travers plusieurs pays.”La capture d’Öcalan a provoqué une immense colère au sein de la guérilla, une rage profonde. Avec le sentiment que la cause kurde serait anéantie. Ce climat aurait pu déclencher une grande vague de violence en Turquie”.Mais Öcalan prône l’apaisement avec les autorités et appelle des combattants à se rendre en formant deux “groupes de paix et de solution démocratique”, espérant qu’Ankara répondra à ce geste.- “Sans arme” -Yüksel Genç fait partie du premier – “trois femmes et cinq hommes” – à se rendre le 1er octobre 1999. Un second suit en novembre.”Monsieur Öcalan pensait que la solution à la question kurde en Turquie était désormais possible sans arme, par la voie démocratique. Que notre arrivée symboliserait la bonne volonté” du PKK. “Qu’elle persuaderait l’Etat de négocier”.Elle admet le caractère “sacrificiel” de cette reddition dans le village de Semdinli (sud-est), au terme d’une longue marche dans les montagnes, guettés par “des milliers” de militaires “postés entre les rochers”. Transférés à Van, les combattants sont arrêtés cinq jours plus tard. Yüksel Genç passe cinq ans et demi en détention.”Pour nous ces groupes de paix, c’était une mission. La solution devait passer par le dialogue”, défend-elle sans rancoeur pour les ordres du chef qui l’ont envoyée derrière les barreaux.Plusieurs fois poursuivie, arrêtée et de nouveau incarcérée trois ans et demi pour ses écrits, la quinquagénaire, journaliste associée au think tank “Sosyo Politik” à Diyarbakir, constate que “travailler pour la paix en Turquie a un coût”.”Malheureusement, les efforts du PKK pour devenir une organisation pacifique ont échoué”. L’arrivée de l’AKP du président Recep Tayyip Erdogan au pouvoir “qui remplace le vieux système et l’esprit militaire” suscite l’espérance d’une nouvelle donne dans les années 2000, et un nouvel appel d’Öcalan à cesser le feu. Sans effet.Aujourd’hui? “L’Etat est impliqué dans le processus. Mais parler de négociation reste extrêmement difficile”, estime-t-elle.”Le PKK, comme en 1999, évolue vers la lutte non-violente. Déposer les armes n’est pas la fin du combat. Le Parti se prépare à devenir une organisation politique”, avance-t-elle. Mais “on a le sentiment d’avoir entamé un processus beaucoup plus difficile”.- “Un océan d’insécurité”-Yüksel Genç ne parle pas d’espoir: “La vie nous apprend à être réaliste: il n’y a guère de différences entre les sentiments de la population et ceux de la guérilla: des années d’expérience ont généré un océan d’insécurité. La guérilla ne semble pas faire confiance à l’Etat”.”Elle a montré son courage en déposant les armes sans avoir été vaincue. Mais elle ne voit pas de résultat concrets”.En face, le gouvernement, qui a initié le processus de paix à l’automne dernier, n’a rien annoncé, rien promis, remarque-t-elle. “Pourquoi les prisonniers malades ne sont-ils pas libérés? Et ceux qui ont purgé leur peine? Pourquoi ne profitent-ils pas du climat de paix?”. Et Abdullah Öcalan est toujours détenu à l’isolement au large d’Istanbul.Le nombre de détenus considérés comme membres ou proches du PKK n’est pas divulgué par les autorités. “Le fait qu’Öcalan ne soit toujours pas en situation de conduire le processus vers une solution politique démocratique est un handicap majeur du point de vue de la guérilla”, insiste-t-elle.”Même notre quotidien reste complètement façonné par les contraintes sécuritaires, dans toute la région. La présence militaire, les barrages, tout ça devrait changer”.Â