Paris convoque l’ambassadrice d’Italie après des propos “inacceptables” de Matteo Salvini

La France a convoqué l’ambassadrice d’Italie en France, Emanuela D’Alessandro, “à la suite des propos inacceptables” tenus par le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini à l’encontre du président Emmanuel Macron pour son soutien à l’envoi de troupes en Ukraine, a-t-on appris vendredi de source diplomatique.”Il a été rappelé à l’ambassadrice [convoquée jeudi, NDLR] que ces propos allaient à l’encontre du climat de confiance et de la relation historique entre nos deux pays mais aussi des récents développements bilatéraux, qui ont mis en évidence des convergences fortes entre les deux pays, notamment s’agissant du soutien sans faille à l’Ukraine”, a-t-on précisé de source diplomatique, confirmant une information de la radio France Inter.Interrogé lors d’un déplacement à Milan sur un éventuel déploiement de soldats italiens en Ukraine après un arrêt des hostilités, comme la France et le Royaume-Uni envisagent de le faire, Matteo Salvini avait suggéré qu’Emmanuel Macron “y aille lui-même” en mettant un casque et prenant un fusil.Le chef du parti antimigrants Lega, proche de la cheffe de l’extrême droite française Marine Le Pen, avait déjà qualifié en mars le président français de “fou”, l’accusant de pousser l’Europe à la guerre avec la Russie.La France et le Royaume-Uni, qui ont pris la tête d’une “coalition des volontaires”, envisagent de déployer des contingents en Ukraine comme garantie de sécurité pour prévenir une reprise des hostilités une fois qu’un cessez-le-feu ou un accord de paix aura été conclu entre Kiev et Moscou.La Première ministre italienne Giorgia Meloni de son côté s’y refuse.

Ligue 1: un PSG déjà bien rôdé enchaîne contre Angers

Un Paris SG au quasi complet et convaincant a dominé Angers (1-0) pour sa première de la saison au Parc des Princes vendredi, en ouverture de la 2e journée, prenant provisoirement la tête de la Ligue 1 avec une deuxième victoire.Le rodage de début de saison, que l’on attendait long après la fin tardive du glorieux exercice précédent, n’aura finalement pas duré. L’équipe de la finale victorieuse de Ligue des champions le 31 mai dernier, alignée presque telle quelle par l’entraîneur Luis Enrique, a montré qu’elle n’avait rien oublié de ses principes et de leur exécution.Seuls manquaient Gianluigui Donnarumma, sur le départ après le recrutement de Lucas Chevalier dans les buts, et Khvicha Kvaratskhelia, gêné à une cuisse et préservé.Dans une ambiance de feu entretenue par des supporters fêtant leurs champions d’Europe, le pressing a été d’emblée tout autre que lors des rencontres face à Tottenham en Supercoupe d’Europe (2-2, victoire aux tirs aux buts) et à Nantes en Ligue 1 (1-0). Le PSG s’est montré aussi implacable dans sa possession du ballon qu’il y a quelques mois, Angers ne parvenant que très rarement à partir en contre-attaque, comme à la 13e minute avec la reprise ratée de Sidiki Cherif ou à la 68e minute avec le flirt avec le poteau d’une frappe de Yassin Belkhdim.En revanche, bien regroupé, le SCO a souvent mis en échec les attaques placées des Parisiens, qui ont tenté de s’en remettre aux frappes lointaines comme Désiré Doué (33e) et Ousmane Dembélé (40e, 50e). Le candidat au Ballon d’Or, qui sera décerné dans un mois jour pour jour, essayait ainsi de purger sa frustration, après un pénalty manqué (27e).- Dembélé tireur des pénalties? -En milieu de première mi-temps, c’est en effet lui qui s’était avancé pour transformer ce qu’avait obtenu Joao Neves dans la surface. Vitinha, tireur désigné de la saison passé, qui a raté son tir au but contre Tottenham de la même manière que contre Arsenal en demi-finale de C1 en mai dernier, semblait avoir facilement renoncé à s’imposer. Mais le tir largement au-dessus de Dembélé, qui a déclenché la bruyante déception du Parc, pourrait entretenir la discussion à l’avenir…Le PSG ne s’est pas découragé et a fait la différence en début de seconde mi-temps. Avec son sang-froid désormais coutumier à la finition, Fabian Ruiz a repris d’une frappe sèche un ballon mal repoussé par les Angevins après une passe de Désiré Doué. Les redoublements de passe dans les petits espaces ont ainsi fini par produire leur effet. Le même Ruiz a bien failli marquer un doublé mais il a trop croisé sa tête (77e) puis touché le poteau (83e).Lucas Chevalier, attendu pour sa première au Parc, a eu une soirée tranquille, et a été chaleureusement salué par les supporters. Il y eut seulement un flottement lorsque le clip d’annonce des joueurs juste avant leur rentrée sur la pelouse a montré en gros plan un certain Gianluigi Donnarumma.

Wall Street en forme, profite des commentaires de Powell, nouveau record du Dow Jones

La Bourse de New York a terminé la semaine dans le vert vendredi, propulsée par les propos de Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui a posé les jalons pour un assouplissement monétaire aux Etats-Unis.Le Dow Jones (+1,89%) a battu son record datant de décembre, à 45.631,74 points. L’indice Nasdaq a pris 1,88% et l’indice élargi S&P 500 a avancé de 1,52%.”Tous les regards ont été tournés vers le discours de M. Powell, dont le principal enseignement est qu’il s’est montré plus accommodant qu’attendu”, résume auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones.Depuis le colloque des banquiers centraux de Jackson Hole (Wyoming), le président de la Fed a estimé qu’une dégradation “rapide” du marché du travail américain n’est pas à exclure et pourrait “justifier” une détente de la politique monétaire, et donc des taux d’intérêt.La réaction ne s’est pas faite attendre sur les marchés, les principaux indices de la place américaine bondissant tandis que les bons du Trésor américain chutaient, entraînant avec eux le dollar.Sur le marché obligataire américain, le rendement à deux ans – le plus sensible aux évolutions monétaires – est passé de 3,78% jeudi à la clôture à 3,69% vers 20H20 GMT.Celui à dix ans s’est aussi franchement détendu, passant de 4,33% jeudi à 4,25%.”Une baisse en septembre n’est pas nécessairement acquise, mais cela montre que la Fed est prête à diminuer ses taux, à condition que l’indice d’inflation CPI du mois prochain ne réserve pas de surprise à la hausse”, juge Angelo Kourkafas.La Fed se trouve dans une “situation délicate”, d’après Jerome Powell, car les nouvelles taxes sur les produits importés commencent dans le même temps à être répercutées sur les prix payés par les consommateurs, au risque de raviver l’inflation.Mais M. Powell et les membres du comité de politique monétaire de la Fed “sont probablement plus sensibles aujourd’hui au ralentissement du marché du travail”, estime Angelo Kourkafas.Une large majorité d’investisseurs anticipent désormais une détente des taux dès septembre, selon l’outil de veille de CME, FedWatch.Ces perspectives ont porté “les domaines sensibles aux taux d’intérêt, comme les petites capitalisations”, note M. Kourkafas. L’indice Russell 2000, qui comprend 2.000 PME américaines, a bondi de 3,86%.Les valeurs des services financiers ont été recherchées, à l’instar de Goldman Sachs (+3,62%) et American Express (+3,57%).Les groupes de constructions ont aussi vu d’un bon œil la possibilité que le coût du crédit baisse pour les Américains: Mohawk Industries a bondi de 7,28%, Builders FirstSource de 8,43%.Ailleurs à la cote, le spécialiste des puces électroniques et processeurs Intel (+5,53% à 24,80 dollars) a gagné du terrain après que Donald Trump a assuré que l’entreprise avait “accepté” de céder 10% de ses actions à l’Etat américain. La plateforme de vidéoconférences Zoom (+12,71% à 82,47 dollars) s’est envolée après avoir publié des résultats et des prévisions supérieures aux attentes du marché, aidé notamment par ses investissements dans l’intelligence artificielle (IA).La chaîne de prêt-à-porter à bas coûts Ross Stores a pris 1,12% à 147,25 dollars après une publication trimestrielle globalement meilleure qu’attendu pour le deuxième trimestre. Le groupe a toutefois mis en avant l’impact négatif des droits de douane sur son activité.

La perspective d’une rencontre entre Poutine et Zelensky s’éloigne

La perspective d’une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky s’éloigne vendredi, à entendre les déclarations venues de Moscou, Washington ou Kiev.Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé vendredi le président ukrainien de bloquer l’organisation d’une éventuelle réunion avec son homologue russe, au lendemain de critiques similaires du dirigeant ukrainien envers Moscou.Quant à Donald Trump, qui avait dit lundi lancer les préparatifs pour une telle rencontre, avec l’accord des deux belligérants, il est désormais bien moins affirmatif.”Nous allons voir si Poutine et Zelensky vont travailler ensemble. Vous savez, c’est un peu comme l’huile et le vinaigre. Ils ne s’entendent pas très bien, pour des raisons évidentes”, a dit le président américain à des journalistes à Washington. “Nous verrons bien, et ensuite nous verrons s’il faudrait ou non que je sois là”, a-t-il lâché.- “Deux semaines” -Un peu plus tard, il a dit se donner “deux semaines” pour décider de sa ligne concernant la guerre en Ukraine.”Ce sera une décision très importante, et soit ce seront des sanctions ou des droits de douane massifs ou les deux, ou soit nous ne ferons rien et dirons: +C’est votre combat+”, a-t-il déclaré, depuis le Bureau ovale, en arborant une casquette avec l’inscription “Trump a eu raison sur tout”.Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, dont l’organisation est au coeur du conflit entre Moscou et Kiev, est en visite en Ukraine, où il a une nouvelle fois appelé les Occidentaux à fournir des “garanties de sécurité solides” à ce pays en cas d’accord de paix avec Moscou.Donald Trump veut trouver rapidement une issue à l’assaut russe contre l’Ukraine lancé en 2022, et qui se poursuit sans relâche.Le président américain s’est dit vendredi “pas content” après qu’une frappe russe a largement détruit dans la nuit de mercredi à jeudi une entreprise américaine dans la ville de Moukatchevo, dans l’ouest de l’Ukraine.Il a été interrogé à ce sujet juste après avoir exhibé, dans le Bureau ovale, une photographie le montrant avec Vladimir Poutine pendant leur rencontre il y a une semaine en Alaska, en précisant qu’elle lui avait été envoyée par le président russe.”Je vais la signer pour lui”, a lancé Donald Trump.Malgré les efforts de médiation du président américain, qui a vu son homologue russe, puis rencontré lundi le président ukrainien et plusieurs dirigeants européens, les positions des deux camps semblent toujours irréconciliables.Vendredi, Sergueï Lavrov a annoncé qu’il n’y avait, à ce stade, “pas de rencontre prévue” entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.”Poutine est prêt à rencontrer Zelensky lorsque l’ordre du jour de ce sommet sera prêt. Et cet ordre du jour n’est absolument pas prêt”, a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne américaine NBC.- “Garanties solides” -Volodymyr Zelensky, qui s’est de son côté dit à de nombreuses reprises ces derniers mois prêt à rencontrer Vladimir Poutine, a accusé vendredi la Russie de “tout faire pour empêcher cette rencontre d’avoir lieu”.Il a reçu le soutien de Mark Rutte. “Des garanties de sécurité solides seront essentielles” pour que la Russie “ne tente plus jamais de s’emparer d’un seul kilomètre carré du territoire ukrainien”, a plaidé le secrétaire général de l’Otan.Selon Mark Rutte, deux formes de garanties sont envisagées : un renforcement de l’armée ukrainienne ou une implication plus directe des pays européens et des Etats-Unis. Autant d’alternatives auxquelles s’oppose catégoriquement la Russie. “Il est clair que les États-Unis seront impliqués”, a par ailleurs assuré Mark Rutte.A ses côtés, Volodymyr Zelensky a lui reconnu que le travail sur ces garanties était “très difficile”.- Avancée russe -Donald Trump a de son côté assuré cette semaine que Washington était prêt à fournir un soutien aérien mais sans troupes au sol en Ukraine. Il a aussi exclu toute adhésion du pays à l’Otan.Sur le terrain, la Russie poursuit ses avancées, qui se sont accélérées ces derniers mois face à un adversaire en infériorité numérique.L’armée russe a revendiqué vendredi la prise de trois nouvelles localités dans la région de Donetsk, où se concentre l’essentiel des combats.A Kostiantynivka, forteresse ukrainienne menacée par la progression russe dans cette région, des bombardements russes ont duré “plusieurs heures” vendredi et fait un blessé, selon le gouverneur Serguiï Gorbounov.La Russie veut que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014.

La perspective d’une rencontre entre Poutine et Zelensky s’éloigne

La perspective d’une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky s’éloigne vendredi, à entendre les déclarations venues de Moscou, Washington ou Kiev.Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a accusé vendredi le président ukrainien de bloquer l’organisation d’une éventuelle réunion avec son homologue russe, au lendemain de critiques similaires du dirigeant ukrainien envers Moscou.Quant à Donald Trump, qui avait dit lundi lancer les préparatifs pour une telle rencontre, avec l’accord des deux belligérants, il est désormais bien moins affirmatif.”Nous allons voir si Poutine et Zelensky vont travailler ensemble. Vous savez, c’est un peu comme l’huile et le vinaigre. Ils ne s’entendent pas très bien, pour des raisons évidentes”, a dit le président américain à des journalistes à Washington. “Nous verrons bien, et ensuite nous verrons s’il faudrait ou non que je sois là”, a-t-il lâché.- “Deux semaines” -Un peu plus tard, il a dit se donner “deux semaines” pour décider de sa ligne concernant la guerre en Ukraine.”Ce sera une décision très importante, et soit ce seront des sanctions ou des droits de douane massifs ou les deux, ou soit nous ne ferons rien et dirons: +C’est votre combat+”, a-t-il déclaré, depuis le Bureau ovale, en arborant une casquette avec l’inscription “Trump a eu raison sur tout”.Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, dont l’organisation est au coeur du conflit entre Moscou et Kiev, est en visite en Ukraine, où il a une nouvelle fois appelé les Occidentaux à fournir des “garanties de sécurité solides” à ce pays en cas d’accord de paix avec Moscou.Donald Trump veut trouver rapidement une issue à l’assaut russe contre l’Ukraine lancé en 2022, et qui se poursuit sans relâche.Le président américain s’est dit vendredi “pas content” après qu’une frappe russe a largement détruit dans la nuit de mercredi à jeudi une entreprise américaine dans la ville de Moukatchevo, dans l’ouest de l’Ukraine.Il a été interrogé à ce sujet juste après avoir exhibé, dans le Bureau ovale, une photographie le montrant avec Vladimir Poutine pendant leur rencontre il y a une semaine en Alaska, en précisant qu’elle lui avait été envoyée par le président russe.”Je vais la signer pour lui”, a lancé Donald Trump.Malgré les efforts de médiation du président américain, qui a vu son homologue russe, puis rencontré lundi le président ukrainien et plusieurs dirigeants européens, les positions des deux camps semblent toujours irréconciliables.Vendredi, Sergueï Lavrov a annoncé qu’il n’y avait, à ce stade, “pas de rencontre prévue” entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.”Poutine est prêt à rencontrer Zelensky lorsque l’ordre du jour de ce sommet sera prêt. Et cet ordre du jour n’est absolument pas prêt”, a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne américaine NBC.- “Garanties solides” -Volodymyr Zelensky, qui s’est de son côté dit à de nombreuses reprises ces derniers mois prêt à rencontrer Vladimir Poutine, a accusé vendredi la Russie de “tout faire pour empêcher cette rencontre d’avoir lieu”.Il a reçu le soutien de Mark Rutte. “Des garanties de sécurité solides seront essentielles” pour que la Russie “ne tente plus jamais de s’emparer d’un seul kilomètre carré du territoire ukrainien”, a plaidé le secrétaire général de l’Otan.Selon Mark Rutte, deux formes de garanties sont envisagées : un renforcement de l’armée ukrainienne ou une implication plus directe des pays européens et des Etats-Unis. Autant d’alternatives auxquelles s’oppose catégoriquement la Russie. “Il est clair que les États-Unis seront impliqués”, a par ailleurs assuré Mark Rutte.A ses côtés, Volodymyr Zelensky a lui reconnu que le travail sur ces garanties était “très difficile”.- Avancée russe -Donald Trump a de son côté assuré cette semaine que Washington était prêt à fournir un soutien aérien mais sans troupes au sol en Ukraine. Il a aussi exclu toute adhésion du pays à l’Otan.Sur le terrain, la Russie poursuit ses avancées, qui se sont accélérées ces derniers mois face à un adversaire en infériorité numérique.L’armée russe a revendiqué vendredi la prise de trois nouvelles localités dans la région de Donetsk, où se concentre l’essentiel des combats.A Kostiantynivka, forteresse ukrainienne menacée par la progression russe dans cette région, des bombardements russes ont duré “plusieurs heures” vendredi et fait un blessé, selon le gouverneur Serguiï Gorbounov.La Russie veut que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014.