Aude: l’aloe vera au lieu de la vigne pour s’adapter à la sécheresse
Face au changement climatique, le viticulteur Laurent Maynadier, issu d’une famille de vignerons dans l’Aude depuis 13 générations, diversifie ses cultures en adoptant l’aloe vera, une plante de milieux arides dont il vient de récolter les premières fleurs.”On a testé des plantes aromatiques (thym, romarin, origan, sauge, lavande)” et deux d’entre elles “sont sorties du lot: l’aloe vera et le romarin. Le romarin, lui, n’est pas rentable. On s’est donc dirigé vers l’aloe vera”, explique avec conviction Laurent Maynadier, alors qu’il taille des fleurs jaunes en forme d’épis à l’aide d’un sécateur.”L’aloe vera est peu gourmand en eau, par rapport à la vigne. Il en a besoin de cinquante à cent fois moins, donc c’est quand même un gros avantage. C’est aussi une plante qui ne nécessite pas de produits phytosanitaires”, poursuit-il, sous le soleil qui arrose généreusement son exploitation à Fitou, dans les Corbières.A l’instar d’autres parties de l’Aude ou des Pyrénées-Orientales, cette zone est frappée par une sécheresse persistante depuis plusieurs années. Une tendance lourde liée au changement climatique que des pluies ponctuelles – comme celles qui ont largement dépassé la moyenne enregistrées en mars dans l’Aude – ne sauraient modifier de manière substantielle.Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a rappelé cette semaine que “les niveaux des nappes du Roussillon et du massif des Corbières restent bas à très bas” et le resteront dans les prochains mois. “Peu importe le scénario de pluies ou de températures”, insiste le BRGM.Dans ce contexte, Laurent Maynadier est loin d’être le seul à réduire la part des vignes dans son exploitation ou à diversifier sa production. Et l’aloe vera n’est pas non plus la seule plante introduite par des agriculteurs audois ou des Pyrénées-Orientales.Près de 5.000 hectares de vignes doivent être arrachés dans l’Aude – sur près de 27.500 dans toute la France – dans le cadre d’un dispositif gouvernemental mis en place en octobre dernier.Des pistachiers, des oliviers, voire des caroubiers, sont parfois plantés à leur place, souvent dans l’idée de les faire cohabiter avec la vigne.- Garder le métier des ancêtres -Laurent Maynadier a quant à lui déjà arraché la moitié de ses vignes: il en cultive actuellement neuf hectares, contre 18 il y a cinq ans. Ses 3.000 plantes d’aloe vera occupent actuellement une parcelle de 5.000 m2 (un demi-hectare), une surface qu’il compte augmenter, tout en expérimentant d’autres variétés de milieux arides, comme l’arganier.Et, bien entendu, il tient absolument à garder le métier de ses ancêtres.”Non, la vigne, je n’imagine pas l’abandonner un seul instant. Par contre, on sera obligé de revoir notre manière de travailler”, souligne-t-il, debout dans sa cave aux murs en pierre.Il faudra notamment “avoir un couvert végétal, avoir de l’agroforesterie, un paillage au sol. Ce sont des techniques (…) que l’on développera pour maintenir l’activité viticole”, ajoute-t-il, devant son alambic.Un alambic qui servira aussi à transformer la fleur de l’aloe vera. Le vigneron cultive depuis trois ans cette plante dont il met déjà à profit la palme.”La fleur, c’est la première fois que l’on va l’utiliser (…) pour faire des distillats, des eaux florales. Et cette eau florale a deux vocations: d’une part être utilisée dans les cosmétiques et d’autre part être utilisée en alimentaire”, précise-t-il.”C’est extrêmement intéressant économiquement. C’est plus intéressant aujourd’hui que la vigne”, relève-il, avant de résumer: “Je suis vigneron, je suis attaché à cette production, mais je sais aussi calculer.”lb-ech-vgr-dmc/ap/jco/er
Aude: l’aloe vera au lieu de la vigne pour s’adapter à la sécheresse
Face au changement climatique, le viticulteur Laurent Maynadier, issu d’une famille de vignerons dans l’Aude depuis 13 générations, diversifie ses cultures en adoptant l’aloe vera, une plante de milieux arides dont il vient de récolter les premières fleurs.”On a testé des plantes aromatiques (thym, romarin, origan, sauge, lavande)” et deux d’entre elles “sont sorties du lot: l’aloe vera et le romarin. Le romarin, lui, n’est pas rentable. On s’est donc dirigé vers l’aloe vera”, explique avec conviction Laurent Maynadier, alors qu’il taille des fleurs jaunes en forme d’épis à l’aide d’un sécateur.”L’aloe vera est peu gourmand en eau, par rapport à la vigne. Il en a besoin de cinquante à cent fois moins, donc c’est quand même un gros avantage. C’est aussi une plante qui ne nécessite pas de produits phytosanitaires”, poursuit-il, sous le soleil qui arrose généreusement son exploitation à Fitou, dans les Corbières.A l’instar d’autres parties de l’Aude ou des Pyrénées-Orientales, cette zone est frappée par une sécheresse persistante depuis plusieurs années. Une tendance lourde liée au changement climatique que des pluies ponctuelles – comme celles qui ont largement dépassé la moyenne enregistrées en mars dans l’Aude – ne sauraient modifier de manière substantielle.Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a rappelé cette semaine que “les niveaux des nappes du Roussillon et du massif des Corbières restent bas à très bas” et le resteront dans les prochains mois. “Peu importe le scénario de pluies ou de températures”, insiste le BRGM.Dans ce contexte, Laurent Maynadier est loin d’être le seul à réduire la part des vignes dans son exploitation ou à diversifier sa production. Et l’aloe vera n’est pas non plus la seule plante introduite par des agriculteurs audois ou des Pyrénées-Orientales.Près de 5.000 hectares de vignes doivent être arrachés dans l’Aude – sur près de 27.500 dans toute la France – dans le cadre d’un dispositif gouvernemental mis en place en octobre dernier.Des pistachiers, des oliviers, voire des caroubiers, sont parfois plantés à leur place, souvent dans l’idée de les faire cohabiter avec la vigne.- Garder le métier des ancêtres -Laurent Maynadier a quant à lui déjà arraché la moitié de ses vignes: il en cultive actuellement neuf hectares, contre 18 il y a cinq ans. Ses 3.000 plantes d’aloe vera occupent actuellement une parcelle de 5.000 m2 (un demi-hectare), une surface qu’il compte augmenter, tout en expérimentant d’autres variétés de milieux arides, comme l’arganier.Et, bien entendu, il tient absolument à garder le métier de ses ancêtres.”Non, la vigne, je n’imagine pas l’abandonner un seul instant. Par contre, on sera obligé de revoir notre manière de travailler”, souligne-t-il, debout dans sa cave aux murs en pierre.Il faudra notamment “avoir un couvert végétal, avoir de l’agroforesterie, un paillage au sol. Ce sont des techniques (…) que l’on développera pour maintenir l’activité viticole”, ajoute-t-il, devant son alambic.Un alambic qui servira aussi à transformer la fleur de l’aloe vera. Le vigneron cultive depuis trois ans cette plante dont il met déjà à profit la palme.”La fleur, c’est la première fois que l’on va l’utiliser (…) pour faire des distillats, des eaux florales. Et cette eau florale a deux vocations: d’une part être utilisée dans les cosmétiques et d’autre part être utilisée en alimentaire”, précise-t-il.”C’est extrêmement intéressant économiquement. C’est plus intéressant aujourd’hui que la vigne”, relève-il, avant de résumer: “Je suis vigneron, je suis attaché à cette production, mais je sais aussi calculer.”lb-ech-vgr-dmc/ap/jco/er
Aude: l’aloe vera au lieu de la vigne pour s’adapter à la sécheresse
Face au changement climatique, le viticulteur Laurent Maynadier, issu d’une famille de vignerons dans l’Aude depuis 13 générations, diversifie ses cultures en adoptant l’aloe vera, une plante de milieux arides dont il vient de récolter les premières fleurs.”On a testé des plantes aromatiques (thym, romarin, origan, sauge, lavande)” et deux d’entre elles “sont sorties du lot: l’aloe vera et le romarin. Le romarin, lui, n’est pas rentable. On s’est donc dirigé vers l’aloe vera”, explique avec conviction Laurent Maynadier, alors qu’il taille des fleurs jaunes en forme d’épis à l’aide d’un sécateur.”L’aloe vera est peu gourmand en eau, par rapport à la vigne. Il en a besoin de cinquante à cent fois moins, donc c’est quand même un gros avantage. C’est aussi une plante qui ne nécessite pas de produits phytosanitaires”, poursuit-il, sous le soleil qui arrose généreusement son exploitation à Fitou, dans les Corbières.A l’instar d’autres parties de l’Aude ou des Pyrénées-Orientales, cette zone est frappée par une sécheresse persistante depuis plusieurs années. Une tendance lourde liée au changement climatique que des pluies ponctuelles – comme celles qui ont largement dépassé la moyenne enregistrées en mars dans l’Aude – ne sauraient modifier de manière substantielle.Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a rappelé cette semaine que “les niveaux des nappes du Roussillon et du massif des Corbières restent bas à très bas” et le resteront dans les prochains mois. “Peu importe le scénario de pluies ou de températures”, insiste le BRGM.Dans ce contexte, Laurent Maynadier est loin d’être le seul à réduire la part des vignes dans son exploitation ou à diversifier sa production. Et l’aloe vera n’est pas non plus la seule plante introduite par des agriculteurs audois ou des Pyrénées-Orientales.Près de 5.000 hectares de vignes doivent être arrachés dans l’Aude – sur près de 27.500 dans toute la France – dans le cadre d’un dispositif gouvernemental mis en place en octobre dernier.Des pistachiers, des oliviers, voire des caroubiers, sont parfois plantés à leur place, souvent dans l’idée de les faire cohabiter avec la vigne.- Garder le métier des ancêtres -Laurent Maynadier a quant à lui déjà arraché la moitié de ses vignes: il en cultive actuellement neuf hectares, contre 18 il y a cinq ans. Ses 3.000 plantes d’aloe vera occupent actuellement une parcelle de 5.000 m2 (un demi-hectare), une surface qu’il compte augmenter, tout en expérimentant d’autres variétés de milieux arides, comme l’arganier.Et, bien entendu, il tient absolument à garder le métier de ses ancêtres.”Non, la vigne, je n’imagine pas l’abandonner un seul instant. Par contre, on sera obligé de revoir notre manière de travailler”, souligne-t-il, debout dans sa cave aux murs en pierre.Il faudra notamment “avoir un couvert végétal, avoir de l’agroforesterie, un paillage au sol. Ce sont des techniques (…) que l’on développera pour maintenir l’activité viticole”, ajoute-t-il, devant son alambic.Un alambic qui servira aussi à transformer la fleur de l’aloe vera. Le vigneron cultive depuis trois ans cette plante dont il met déjà à profit la palme.”La fleur, c’est la première fois que l’on va l’utiliser (…) pour faire des distillats, des eaux florales. Et cette eau florale a deux vocations: d’une part être utilisée dans les cosmétiques et d’autre part être utilisée en alimentaire”, précise-t-il.”C’est extrêmement intéressant économiquement. C’est plus intéressant aujourd’hui que la vigne”, relève-il, avant de résumer: “Je suis vigneron, je suis attaché à cette production, mais je sais aussi calculer.”lb-ech-vgr-dmc/ap/jco/er
Foule de fidèles et dirigeants étrangers à la messe inaugurale de Léon XIV
Dix jours après son élection à la tête de l’Eglise catholique, Léon XIV s’est offert dimanche matin son premier bain de foule place Saint-Pierre avant la messe d’inauguration de son pontificat, en présence de dizaines de milliers de fidèles et de dirigeants étrangers dont le vice-président américain JD Vance.Cette messe solennelle riche en rites et symboles, qui débutera à 10H00 (08H00 GMT) sur la place Saint-Pierre de Rome encadrée par un lourd dispositif de sécurité, marque le début officiel du pontificat du premier pape américain de l’histoire deux fois millénaire de l’Eglise catholique.Robert Francis Prevost, élu le 8 mai après un conclave de 24 heures, y recevra à cette occasion les emblèmes pontificaux, le pallium, bande d’étoffe qui se porte sur la chasuble, et l’anneau du pêcheur, une bague rendue inutilisable après la mort de chaque pape.Avant la messe, le pape de 69 ans, qui a passé plus de 20 ans au Pérou, est allé en papamobile au contact des fidèles, un exercice très apprécié de son prédécesseur François. Debout et souriant à bord du petit véhicule blanc, il a salué et béni la foule qui l’a applaudi, certains criant son nom, d’autres agitant des drapeaux de leur pays d’origine.”L’atmosphère est festive et joyeuse, dans l’espérance d’un avenir meilleur”, a confié à l’AFP Giovanni Milano, un Sicilien de 31 ans. Inacia Lisboa, une Cap-Verdienne de 71 ans vivant à Rome, dit s’être “levée à l’aube pour voir le nouveau pape”, dont elle apprécie le “charisme” et attend “qu’il prie pour nous tous et la paix dans le monde, dont nous avons tant besoin”. “C’est la chose la plus importante, le reste suivra, comme on dit”, a-t-elle ajouté.Son homélie devrait donner le ton de son pontificat, au terme d’une première semaine chargée lors de laquelle il a appelé à la paix, au dialogue et à davantage de justice sociale.Le vice-président américain JD Vance – dernier dirigeant à rencontrer le pape François, le 20 avril à la veille de sa mort – sera présent aux côtés du secrétaire d’Etat Marco Rubio, ces deux responsables étant d’ailleurs de fervents catholiques.L’élection de Léon XIV, natif de Chicago, a suscité un vif enthousiasme aux Etats-Unis même s’il s’était opposé à la politique antimigratoire de l’administration Trump, notamment sur son compte X, supprimé depuis.Sont également attendus les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky, israélien Isaac Herzog et nigérian Bola Ahmed Tinubu, ainsi que leur homologue péruvienne Dina Boluarte. Le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre français François Bayrou, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen seront aussi place Saint-Pierre.- Cérémonial millimétré -Du côté des têtes couronnées, le roi et la reine Philippe et Mathilde de Belgique, Felipe VI et Letizia d’Espagne, le prince Edouard d’Edimbourg ont, entre autres, annoncé leur présence.Bien qu’aucun pape n’ait été couronné lors d’une messe d’investiture depuis Paul VI en 1963, l’événement demeure grandiose et empreint de traditions.Après s’être recueilli devant le tombeau de Saint Pierre, sous l’autel central de la basilique, le nouveau guide spirituel des 1,4 milliard de catholiques se rendra en procession jusqu’à la place pour la messe célébrée en plusieurs langues et retransmise en direct en mondovision.À l’issue de la cérémonie, le pape saluera une par une les délégations des chefs d’État à l’intérieur de la plus grande église du monde.Comme pour les funérailles de François le 26 avril, les autorités italiennes ont annoncé des mesures de sécurité drastiques avec 5.000 membres des forces de l’ordre et 2.000 volontaires de la protection civile déployés dans la capitale italienne.Des tireurs d’élite, des plongeurs, une couverture aérienne de l’armée de l’air et des opérations anti-drones seront également mis en place.Les fidèles et visiteurs qui ne pourront pas accéder à la place pourront suivre la cérémonie sur des écrans géants installés sur la Via della Conciliazione, la grande avenue menant au Vatican.Au cours de sa première semaine en tant que pape, Léon XIV a profité de ses audiences pour lancer ses premiers appels, de la libération des journalistes emprisonnés à la proposition de médiation aux belligérants du monde entier.Devant le corps diplomatique vendredi, il a insisté sur son engagement social et appelé à lutter contre les “inégalités mondiales” et les “conditions de travail indignes”, dans la lignée de Léon XIII (1878-1903), artisan de la doctrine sociale de l’Eglise.Sur une note plus légère, le pape, passionné de tennis, a également reçu au Vatican le N.1 mondial, l’Italien Jannik Sinner, qui lui a offert une raquette.
Foule de fidèles et dirigeants étrangers à la messe inaugurale de Léon XIV
Dix jours après son élection à la tête de l’Eglise catholique, Léon XIV s’est offert dimanche matin son premier bain de foule place Saint-Pierre avant la messe d’inauguration de son pontificat, en présence de dizaines de milliers de fidèles et de dirigeants étrangers dont le vice-président américain JD Vance.Cette messe solennelle riche en rites et symboles, qui débutera à 10H00 (08H00 GMT) sur la place Saint-Pierre de Rome encadrée par un lourd dispositif de sécurité, marque le début officiel du pontificat du premier pape américain de l’histoire deux fois millénaire de l’Eglise catholique.Robert Francis Prevost, élu le 8 mai après un conclave de 24 heures, y recevra à cette occasion les emblèmes pontificaux, le pallium, bande d’étoffe qui se porte sur la chasuble, et l’anneau du pêcheur, une bague rendue inutilisable après la mort de chaque pape.Avant la messe, le pape de 69 ans, qui a passé plus de 20 ans au Pérou, est allé en papamobile au contact des fidèles, un exercice très apprécié de son prédécesseur François. Debout et souriant à bord du petit véhicule blanc, il a salué et béni la foule qui l’a applaudi, certains criant son nom, d’autres agitant des drapeaux de leur pays d’origine.”L’atmosphère est festive et joyeuse, dans l’espérance d’un avenir meilleur”, a confié à l’AFP Giovanni Milano, un Sicilien de 31 ans. Inacia Lisboa, une Cap-Verdienne de 71 ans vivant à Rome, dit s’être “levée à l’aube pour voir le nouveau pape”, dont elle apprécie le “charisme” et attend “qu’il prie pour nous tous et la paix dans le monde, dont nous avons tant besoin”. “C’est la chose la plus importante, le reste suivra, comme on dit”, a-t-elle ajouté.Son homélie devrait donner le ton de son pontificat, au terme d’une première semaine chargée lors de laquelle il a appelé à la paix, au dialogue et à davantage de justice sociale.Le vice-président américain JD Vance – dernier dirigeant à rencontrer le pape François, le 20 avril à la veille de sa mort – sera présent aux côtés du secrétaire d’Etat Marco Rubio, ces deux responsables étant d’ailleurs de fervents catholiques.L’élection de Léon XIV, natif de Chicago, a suscité un vif enthousiasme aux Etats-Unis même s’il s’était opposé à la politique antimigratoire de l’administration Trump, notamment sur son compte X, supprimé depuis.Sont également attendus les présidents ukrainien Volodymyr Zelensky, israélien Isaac Herzog et nigérian Bola Ahmed Tinubu, ainsi que leur homologue péruvienne Dina Boluarte. Le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre français François Bayrou, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen seront aussi place Saint-Pierre.- Cérémonial millimétré -Du côté des têtes couronnées, le roi et la reine Philippe et Mathilde de Belgique, Felipe VI et Letizia d’Espagne, le prince Edouard d’Edimbourg ont, entre autres, annoncé leur présence.Bien qu’aucun pape n’ait été couronné lors d’une messe d’investiture depuis Paul VI en 1963, l’événement demeure grandiose et empreint de traditions.Après s’être recueilli devant le tombeau de Saint Pierre, sous l’autel central de la basilique, le nouveau guide spirituel des 1,4 milliard de catholiques se rendra en procession jusqu’à la place pour la messe célébrée en plusieurs langues et retransmise en direct en mondovision.À l’issue de la cérémonie, le pape saluera une par une les délégations des chefs d’État à l’intérieur de la plus grande église du monde.Comme pour les funérailles de François le 26 avril, les autorités italiennes ont annoncé des mesures de sécurité drastiques avec 5.000 membres des forces de l’ordre et 2.000 volontaires de la protection civile déployés dans la capitale italienne.Des tireurs d’élite, des plongeurs, une couverture aérienne de l’armée de l’air et des opérations anti-drones seront également mis en place.Les fidèles et visiteurs qui ne pourront pas accéder à la place pourront suivre la cérémonie sur des écrans géants installés sur la Via della Conciliazione, la grande avenue menant au Vatican.Au cours de sa première semaine en tant que pape, Léon XIV a profité de ses audiences pour lancer ses premiers appels, de la libération des journalistes emprisonnés à la proposition de médiation aux belligérants du monde entier.Devant le corps diplomatique vendredi, il a insisté sur son engagement social et appelé à lutter contre les “inégalités mondiales” et les “conditions de travail indignes”, dans la lignée de Léon XIII (1878-1903), artisan de la doctrine sociale de l’Eglise.Sur une note plus légère, le pape, passionné de tennis, a également reçu au Vatican le N.1 mondial, l’Italien Jannik Sinner, qui lui a offert une raquette.
Deux morts dans le choc d’un voilier mexicain contre le pont de Brooklyn à New York
Un navire-école de la marine mexicaine a heurté le pont de Brooklyn à New York samedi soir, faisant deux morts et 19 blessés dont deux graves alors que les trois mâts du voilier se sont fracassés contre la structure emblématique.Les passants qui profitaient d’une soirée printanière au bord de l’East River ont vu avec stupéfaction le Cuauhtémoc, se diriger toutes voiles déployées et lumières allumées vers le pont, sans que la hauteur ne permette le passage de ses mâts.”Plus tôt dans la soirée, le grand navire Cuauhtémoc de la marine mexicaine a perdu de la puissance et a heurté le pont de Brooklyn”, a posté le maire de New York Eric Adams sur X.Il a précisé que sur les 277 personnes à bord, 19 avaient été blessées, dont deux ans un état critique, tandis que “deux autres sont malheureusement décédées des suites de leurs blessures”.La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, s’est dite “très attristée” après ce “regrettable accident”, dans un message posté sur X. Construit en 1982, le navire, dont la hauteur atteint 48,2 mètres, participe à de nombreux rassemblements de voiliers dans le monde.- “Panique sur le bateau” -Le navire a perdu de la puissance alors que le capitaine le manÅ“uvrait, le forçant à se diriger vers la culée du pont du côté de Brooklyn, a déclaré Wilson Aramboles, chef des opérations spéciales de la police de New York, lors d’une conférence de presse.Plusieurs marins qui se trouvaient sur la partie supérieure du navire ont été blessés lorsque celui-ci a percuté le pont, a-t-il ajouté. Il n’a pas précisé si ces marins figurent parmi les personnes décédées.”C’était la panique sur le bateau”, a raconté auprès de l’AFP Nick Corso, 23 ans, habitant de Brooklyn, qui se tenait près de l’East River.Il s’apprêtait à prendre une photo, mais lorsqu’il a réalisé l’accident qui se préparait, il est passé à la vidéo.”La chose qui m’a surtout frappé, c’est la panique qui régnait sur le bateau. Il y avait un homme à l’arrière qui faisait signe aux gens de s’éloigner de la passerelle où nous nous trouvions”, a-t-il ajouté.Aucune personne à bord “n’est tombée à l’eau, ce qui fait qu’il n’a pas été nécessaire d’activer des opérations de secours”, a indiqué la marine dans un communiqué.Le navire quittait New York peu avant la collision et un énorme drapeau mexicain flottait à l’arrière du navire.Quelques secondes après que le navire a quitté le quai, “nous avons soudainement vu les lumières, la collision avec le pont, et les marins qui sont tous tombés”, a raconté à l’AFP Arturo Acatitla, un habitant de 37 ans.”Les inspections se poursuivent, mais aucun dommage structurel n’a été constaté sur le pont de Brooklyn”, a indiqué le département des transports new-yorkais sur X.Le pont qui relie Brooklyn à Manhattan a été fermé pendant une quarantaine de minutes avant de rouvrir. Les victimes ont été transportées à l’hôpital, a déclaré l’ambassadeur du Mexique Esteban Moctezuma Barragan lors d’une conférence de presse, tandis que des sirènes retentissaient à proximité du lieu de l’accident.”Avec mariachis, danses folkloriques et une communauté en liesse, nous avions célébré son arrivée au quai 17 à Manhattan”, a indiqué l’ambassade mexicaine.Le Cuauhtémoc a subi des dommages lors de “l’incident”, a confirmé la Marine mexicaine dans un communiqué publié sur X.”Le ministère de la Marine réaffirme son engagement envers la sécurité de son personnel, la transparence de ses opérations et l’excellence dans la formation des futurs officiers”, précise le communiqué.Le navire a été déplacé à proximité du pont de Manhattan, a constaté un journaliste de l’AFP.La police de New York a conseillé aux habitants, via X, d’éviter le secteur en raison d’une “circulation dense” et d’une “importante présence de véhicules d’urgence”.Selon le chef des opérations spéciales de la police de New York, le Cuauhtémoc, faisait route vers l’Islande au moment de l’accident.L’incident est la deuxième collision mortelle d’un navire contre un pont aux États-Unis en un peu plus d’un an, après qu’un cargo a percuté un pont à Baltimore en mars 2024, provoquant son effondrement et la mort de six ouvriers.
Deux morts dans le choc d’un voilier mexicain contre le pont de Brooklyn à New York
Un navire-école de la marine mexicaine a heurté le pont de Brooklyn à New York samedi soir, faisant deux morts et 19 blessés dont deux graves alors que les trois mâts du voilier se sont fracassés contre la structure emblématique.Les passants qui profitaient d’une soirée printanière au bord de l’East River ont vu avec stupéfaction le Cuauhtémoc, se diriger toutes voiles déployées et lumières allumées vers le pont, sans que la hauteur ne permette le passage de ses mâts.”Plus tôt dans la soirée, le grand navire Cuauhtémoc de la marine mexicaine a perdu de la puissance et a heurté le pont de Brooklyn”, a posté le maire de New York Eric Adams sur X.Il a précisé que sur les 277 personnes à bord, 19 avaient été blessées, dont deux ans un état critique, tandis que “deux autres sont malheureusement décédées des suites de leurs blessures”.La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, s’est dite “très attristée” après ce “regrettable accident”, dans un message posté sur X. Construit en 1982, le navire, dont la hauteur atteint 48,2 mètres, participe à de nombreux rassemblements de voiliers dans le monde.- “Panique sur le bateau” -Le navire a perdu de la puissance alors que le capitaine le manÅ“uvrait, le forçant à se diriger vers la culée du pont du côté de Brooklyn, a déclaré Wilson Aramboles, chef des opérations spéciales de la police de New York, lors d’une conférence de presse.Plusieurs marins qui se trouvaient sur la partie supérieure du navire ont été blessés lorsque celui-ci a percuté le pont, a-t-il ajouté. Il n’a pas précisé si ces marins figurent parmi les personnes décédées.”C’était la panique sur le bateau”, a raconté auprès de l’AFP Nick Corso, 23 ans, habitant de Brooklyn, qui se tenait près de l’East River.Il s’apprêtait à prendre une photo, mais lorsqu’il a réalisé l’accident qui se préparait, il est passé à la vidéo.”La chose qui m’a surtout frappé, c’est la panique qui régnait sur le bateau. Il y avait un homme à l’arrière qui faisait signe aux gens de s’éloigner de la passerelle où nous nous trouvions”, a-t-il ajouté.Aucune personne à bord “n’est tombée à l’eau, ce qui fait qu’il n’a pas été nécessaire d’activer des opérations de secours”, a indiqué la marine dans un communiqué.Le navire quittait New York peu avant la collision et un énorme drapeau mexicain flottait à l’arrière du navire.Quelques secondes après que le navire a quitté le quai, “nous avons soudainement vu les lumières, la collision avec le pont, et les marins qui sont tous tombés”, a raconté à l’AFP Arturo Acatitla, un habitant de 37 ans.”Les inspections se poursuivent, mais aucun dommage structurel n’a été constaté sur le pont de Brooklyn”, a indiqué le département des transports new-yorkais sur X.Le pont qui relie Brooklyn à Manhattan a été fermé pendant une quarantaine de minutes avant de rouvrir. Les victimes ont été transportées à l’hôpital, a déclaré l’ambassadeur du Mexique Esteban Moctezuma Barragan lors d’une conférence de presse, tandis que des sirènes retentissaient à proximité du lieu de l’accident.”Avec mariachis, danses folkloriques et une communauté en liesse, nous avions célébré son arrivée au quai 17 à Manhattan”, a indiqué l’ambassade mexicaine.Le Cuauhtémoc a subi des dommages lors de “l’incident”, a confirmé la Marine mexicaine dans un communiqué publié sur X.”Le ministère de la Marine réaffirme son engagement envers la sécurité de son personnel, la transparence de ses opérations et l’excellence dans la formation des futurs officiers”, précise le communiqué.Le navire a été déplacé à proximité du pont de Manhattan, a constaté un journaliste de l’AFP.La police de New York a conseillé aux habitants, via X, d’éviter le secteur en raison d’une “circulation dense” et d’une “importante présence de véhicules d’urgence”.Selon le chef des opérations spéciales de la police de New York, le Cuauhtémoc, faisait route vers l’Islande au moment de l’accident.L’incident est la deuxième collision mortelle d’un navire contre un pont aux États-Unis en un peu plus d’un an, après qu’un cargo a percuté un pont à Baltimore en mars 2024, provoquant son effondrement et la mort de six ouvriers.