En Tunisie, “l’oasis de la révolution” veut garder son modèle inédit d’autogestion

“La situation est bien meilleure qu’avant”: depuis que les habitants de Jemna ont arraché à l’Etat, lors de la révolution tunisienne de 2011, le contrôle de leur palmeraie et un modèle d’autogestion inédit, Abdelbasset Abed a décroché “un travail stable” et vu l’oasis se transformer radicalement.Il est l’un des environ 50 employés fixes de l’Association de Sauvegarde des Oasis de Jemna (ASOJ) qui exploite, dans cette localité de 8.000 habitants aux portes du Sahara, une palmeraie centenaire produisant la fameuse variété de dattes “Deglet Nour”.En retirant les branchages secs d’un palmier, M. Abed, 57 ans, se dit reconnaissant à l’ASOJ d’avoir “créé beaucoup d’activités et de dynamisme dans la région”. En période de récolte, les 12.000 dattiers donnent du travail à 160 personnes, 10 fois plus qu’avant l’autogestion dont deux tiers de saisonniers.Sur 15 ans, l’exploitation des dattes a rapporté près de 14 millions de dinars (4 millions d’euros) à l’ASOJ, intégralement réinjectés dans 185 hectares de palmiers et au profit des habitants d’une région marginalisée et pauvre en infrastructures.La liste des “bienfaits” de l’ASOJ est longue: un marché, un terrain de sport, des salles informatiques pour les écoles, des fonds pour les ONG locales dont l’UTAIM, une association pour enfants handicapés qui a reçu 50 palmiers comme source de financement stable.”Ils aident même les étudiants après le bac avec des bourses”, note M. Abed, pendant que d’autres travailleurs pollinisent les palmiers en grimpant agilement dans les arbres.”Même les morts bénéficient de l’ASOJ. On a aménagé dans le cimetière un endroit où s’asseoir pour présenter les condoléances aux familles”, souligne Tahar Ettahri, le président de l’ASOJ.- De haute lutte -Tous ces avantages, les Jemniens les ont acquis de haute lutte. Deux jours avant la chute du dictateur Zine El Abidine Ben Ali, le 14 janvier 2011, ils ont pris le contrôle de la palmeraie, louée à vil prix à deux exploitants proches du régime.”Les jeunes de Jemna ont décidé de récupérer les terres de leurs ancêtres”, explique Tahar Ettahri, déplorant des spoliations démarrées avec la colonisation française.Face aux blindés envoyés par le gouverneur régional pour récupérer l’exploitation, les Jemniens ont résisté par un sit-in pacifique de 96 jours.Au démarrage de l’autogestion, une collecte de 34.000 dinars (10.000 euros) auprès de 832 contributeurs et un prêt ont financé la première année de pollinisation, irrigation et récolte.Syndicalistes, militants politiques, simples citoyens, “on s’est réunis avec pour objectif le bien-être de notre communauté. Issus d’horizons divers idéologiquement, notre intérêt pour Jemna nous a unis, c’est peut-être pour ça qu’on a réussi”, analyse M. Ettahri. Jemna est devenue un cas d’école: le sociologue Mohamed Kerrou décrit dans “Jemna, l’oasis de la révolution” ce rare succès du soulèvement populaire et idéaliste de 2011 qui fut à l’origine du “Printemps arabe”.Une explication vient du passé d’une oasis qui a donné nombre de penseurs au pays, avec pour valeur séculaire la justice sociale et un sens aigu de l’intérêt collectif. Il y a “une +agora de Jemna+, une place publique où on donne un micro aux gens. On opère un petit sondage et on choisit la solution” du plus grand nombre, souligne M. Ettahri.- “La solidarité et le social” -Malgré sa réussite – des recettes record de 1,8 million de dinars (600.000 euros) dès la quatrième d’année d’autogestion -, Jemna a dû ferrailler contre tous les gouvernements de l’après-révolution pour conserver son modèle “basé sur la solidarité et le social”, regrette M. Ettahri.Et 15 ans plus tard, les habitants attendent toujours de “régler le problème juridiquement avec l’Etat pour normaliser la vie de la palmeraie”, note-t-il. Ce n’est pas une lutte contre l’Etat, explique l’ex-syndicaliste. Au contraire, les habitants demandent depuis le début d’être locataires de la palmeraie, se disant prêts à verser 15 ans d’arriérés.Pour s’adapter à un décret du président Kais Saied instaurant des “entreprises citoyennes”, qui a cité Jemna en exemple, l’ASOJ a constitué une “société communautaire”. Mais de 334 membres au lieu du minimum légal de 50. “C’est beaucoup d’adhérents mais l’idée est de représenter sociologiquement la palette des habitants, du contremaître au paysan”, souligne M. Ettahri, insistant aussi sur leur volonté de rester bénévoles.Sans manquer d’ambition puisqu’ils comptent “lancer une usine de tri et emballage des dattes pour employer à l’année une centaine de femmes”, selon M. Ettahri.A 72 ans, l’enseignant retraité sept fois grand-père s’est mis en retrait. Même s’il reste à la tête de l’ASOJ, un peu comme une vigie.

Appels au cessez-le-feu à Gaza après l’intensification de l’offensive israélienne

La pression internationale s’accentue pour arriver à une trêve dans la bande de Gaza après l’intensification de l’offensive israélienne visant à “vaincre” le Hamas dans le territoire palestinien dévasté et assiégé.Les secours locaux ont fait état samedi d’au moins 32 morts, en majorité des femmes et des enfants, après l’annonce par l’armée israélienne qu’elle avait “lancé des frappes d’envergure et acheminé des forces pour prendre le contrôle de zones” de Gaza.Son objectif est notamment “la libération des otages et la défaite du Hamas”, a-t-elle précisé, en allusion aux otages enlevés durant l’attaque sanglante du 7-Octobre 2023 qui a déclenché l’offensive israélienne.Alors que le Hamas a annoncé la reprise de négociations indirectes avec Israël à Doha “sans aucune condition préalable”, les appels se sont multipliés pour faire taire les armes.Il faut “arrêter le massacre à Gaza”, a déclaré le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez. “Ca suffit”, a lancé le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani.”Tout un peuple est soumis à une force militaire écrasante et disproportionnée”, a déclaré le président du Conseil européen Antonio Costa.- Plan de “conquête” -“A Gaza, la situation des Palestiniens est plus qu’atroce et plus qu’inhumaine”, a fustigé le patron de l’ONU Antonio Guterres, en marge du sommet arabe à Bagdad, demandant un “cessez-le-feu permanent”.Une déclaration finale du sommet arabe a réclamé des pressions internationales accrues pour stopper “l’effusion de sang” à Gaza. Allié d’Israël, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a réitéré samedi sur la chaîne CBS son appel au cessez-le-feu mais a blâmé le Hamas, refusant de se prononcer sur la nouvelle offensive israélienne.Sans accord sur la libération des otages, “nous anticipons qu’Israël poursuivra ses opérations”, a jugé M. Rubio, qui s’est entretenu samedi avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, selon le Département d’Etat, “de la situation à Gaza et des efforts pour obtenir la libération de tous les otages” retenus par le Hamas.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée.Les représailles israéliennes ont tué au moins 53.272 Gazaouis, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Israël a juré de détruire le Hamas et son offensive a poussé les quelque 2,4 millions d’habitants à se déplacer plusieurs fois et provoqué un désastre humanitaire.Après le blocage de négociations pour prolonger une trêve qui a duré deux mois, Israël a repris le 18 mars ses bombardements à Gaza. En outre, depuis le 2 mars, il bloque l’entrée de toute aide humanitaire vitale pour la population du territoire.Le gouvernement Netanyahu a annoncé début mai un plan pour “la conquête” de Gaza prévoyant le déplacement de la plupart des habitants vers l’extrême sud du territoire.- “Assez” -Après l’annonce de l’expansion de l’offensive israélienne samedi, la Défense civile palestinienne a fait état de 32 morts dans les bombardements. Une attaque contre une maison à Deir el-Balah (centre) a notamment fait neuf morts y compris un bébé de sept mois, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. “A qui devons-nous nous plaindre ? A qui devons-nous nous adresser ? Assez de massacre et de tueries, assez de bombardements !”, a crié Jamalat Wadi à Deir al-Balah, où des tentes de déplacés ont été touchées par les frappes.A pied, entassés avec quelques effets personnels dans des camionnettes ou sur des charrettes, des habitants ont continué de fuir Jabalia (nord).D’autres restés sur place, dont des enfants, se bousculent pour recevoir un repas préparé par une association caritative locale.A Tel-Aviv, des centaines d’Israéliens ont de nouveau manifesté contre le gouvernement Netanyahu et appelé à la libération des otages.

La Roumanie aux urnes pour un duel présidentiel serré

Garder le cap européen et continuer de soutenir l’Ukraine ou se tourner vers l’extrême droite : la Roumanie élit dimanche son président, une bataille qui s’annonce serrée, cinq mois après la spectaculaire annulation d’un scrutin entaché de soupçons d’ingérence russe.Le chef du parti nationaliste AUR, George Simion, 38 ans, et le maire centriste de Bucarest, Nicusor Dan, 55 ans, s’affrontent pour décrocher le poste suprême, doté du pouvoir de nommer à des postes clés et de participer aux sommets de l’UE et de l’Otan.Le premier, un souverainiste fervent admirateur de Donald Trump, a largement dominé le premier tour, le 4 mai, avec un score de près de 41%, le double de son rival, mais les sondages, pas toujours fiables par le passé, les placent désormais au coude-à-coude.L’élection est surveillée de près par la communauté internationale, Bruxelles s’inquiétant de voir les rangs des dirigeants d’extrême droite s’étoffer et Washington, très critique du fiasco du scrutin de l’automne dernier, appelant à respecter la voix du peuple.Membre loyal de l’UE, la Roumanie, une nation de 19 millions d’habitants voisine de l’Ukraine, est devenue un pilier essentiel de l’Otan depuis le début de l’offensive russe en 2022.”Nous ne pouvons pas nous permettre de nous écarter de la voie européenne”, commente à Bucarest Luminita Toader, une retraitée de 82 ans, qui craint que son pays ne “se tourne vers l’Est”.- La mobilisation clé du scrutin -Ancien hooligan ayant cherché à lisser son discours ces derniers mois, M. Simion se dit persuadé qu’il sera “le prochain président de Roumanie”. Sauf en cas de “fraudes massives”, a-t-il averti, ouvrant la voie à une contestation en cas de défaite. Ce détracteur des “politiques absurdes de l’UE” pourrait cependant pâtir d’une série de “faux pas” dans l’entre-deux-tours, entre “agressivité” et absence à de nombreux débats, selon les analystes.Son adversaire, un mathématicien de formation, espère quant à lui un sursaut des abstentionnistes, après un premier tour marqué par un taux de participation de seulement 53%.Dans la diaspora qui a commencé à voter vendredi, les chiffres montrent une forte mobilisation.En Roumanie, les bureaux ont ouvert à 07H00 locales (04H00 GMT) pour une fermeture à 21H00. Les sondages effectués à leur sortie seront publiés peu après et les résultats devraient parvenir dans la nuit.”J’invite les Roumains à aller voter car, de chacun d’entre nous, dépend la trajectoire de la Roumanie”, a déclaré à la veille du scrutin Nicusor Dan, un Européen convaincu et fervent soutien de Kiev.Tandis que George Simion veut mettre un terme à l’aide à l’Ukraine : il exige “une compensation financière” pour l’assistance fournie jusqu’ici et prône “la neutralité, pas l’escalade par l’envoi d’armes”, tout en se défendant d’être “l’ami de Vladimir Poutine”.- “Tant de haine” -Rendre sa “dignité” à la Roumanie : son slogan séduit de nombreux électeurs las d’être considérés comme des citoyens de seconde zone dans l’UE. Très présent sur les réseaux sociaux, même s’il a fermé ses principaux comptes samedi pour “une journée de silence”, il a capitalisé sur leur frustration face aux “politiciens voleurs” au pouvoir depuis 1989 et leur colère devant les difficultés économiques d’un des pays les plus pauvres de l’UE. Un climat explosif qui avait déjà porté à la première place le 24 novembre l’extrême droite : un quasi-inconnu, Calin Georgescu, avait créé la surprise après une campagne massive sur TikTok dont le mode opératoire pointait vers la Russie.Cet ex-haut fonctionnaire a depuis été inculpé et exclu de cette nouvelle course, une décision qui a provoqué des manifestations parfois violentes. Malgré ces revers, il aspire au poste de Premier ministre que George Simion lui a promis s’il est élu, à condition toutefois de parvenir à trouver une majorité suffisante au Parlement.Le vainqueur aura la dure tâche de réconcilier une Roumanie extrêmement polarisée.”Comment avons-nous fini par être animés par tant de haine et de divisions ?”, a lancé le maire de Bucarest à ses partisans pendant la campagne, appelant à “rebâtir l’espoir”.Alors qu’il est attaqué sur son naturel réservé, “ce trait de personnalité pourrait paradoxalement être un atout pour lui. Dans une période très agitée, un peu de calme fait la différence, surtout face à un concurrent aussi virulent”, estime le politologue Sorin Cucerai.

La Roumanie aux urnes pour un duel présidentiel serré

Garder le cap européen et continuer de soutenir l’Ukraine ou se tourner vers l’extrême droite : la Roumanie élit dimanche son président, une bataille qui s’annonce serrée, cinq mois après la spectaculaire annulation d’un scrutin entaché de soupçons d’ingérence russe.Le chef du parti nationaliste AUR, George Simion, 38 ans, et le maire centriste de Bucarest, Nicusor Dan, 55 ans, s’affrontent pour décrocher le poste suprême, doté du pouvoir de nommer à des postes clés et de participer aux sommets de l’UE et de l’Otan.Le premier, un souverainiste fervent admirateur de Donald Trump, a largement dominé le premier tour, le 4 mai, avec un score de près de 41%, le double de son rival, mais les sondages, pas toujours fiables par le passé, les placent désormais au coude-à-coude.L’élection est surveillée de près par la communauté internationale, Bruxelles s’inquiétant de voir les rangs des dirigeants d’extrême droite s’étoffer et Washington, très critique du fiasco du scrutin de l’automne dernier, appelant à respecter la voix du peuple.Membre loyal de l’UE, la Roumanie, une nation de 19 millions d’habitants voisine de l’Ukraine, est devenue un pilier essentiel de l’Otan depuis le début de l’offensive russe en 2022.”Nous ne pouvons pas nous permettre de nous écarter de la voie européenne”, commente à Bucarest Luminita Toader, une retraitée de 82 ans, qui craint que son pays ne “se tourne vers l’Est”.- La mobilisation clé du scrutin -Ancien hooligan ayant cherché à lisser son discours ces derniers mois, M. Simion se dit persuadé qu’il sera “le prochain président de Roumanie”. Sauf en cas de “fraudes massives”, a-t-il averti, ouvrant la voie à une contestation en cas de défaite. Ce détracteur des “politiques absurdes de l’UE” pourrait cependant pâtir d’une série de “faux pas” dans l’entre-deux-tours, entre “agressivité” et absence à de nombreux débats, selon les analystes.Son adversaire, un mathématicien de formation, espère quant à lui un sursaut des abstentionnistes, après un premier tour marqué par un taux de participation de seulement 53%.Dans la diaspora qui a commencé à voter vendredi, les chiffres montrent une forte mobilisation.En Roumanie, les bureaux ont ouvert à 07H00 locales (04H00 GMT) pour une fermeture à 21H00. Les sondages effectués à leur sortie seront publiés peu après et les résultats devraient parvenir dans la nuit.”J’invite les Roumains à aller voter car, de chacun d’entre nous, dépend la trajectoire de la Roumanie”, a déclaré à la veille du scrutin Nicusor Dan, un Européen convaincu et fervent soutien de Kiev.Tandis que George Simion veut mettre un terme à l’aide à l’Ukraine : il exige “une compensation financière” pour l’assistance fournie jusqu’ici et prône “la neutralité, pas l’escalade par l’envoi d’armes”, tout en se défendant d’être “l’ami de Vladimir Poutine”.- “Tant de haine” -Rendre sa “dignité” à la Roumanie : son slogan séduit de nombreux électeurs las d’être considérés comme des citoyens de seconde zone dans l’UE. Très présent sur les réseaux sociaux, même s’il a fermé ses principaux comptes samedi pour “une journée de silence”, il a capitalisé sur leur frustration face aux “politiciens voleurs” au pouvoir depuis 1989 et leur colère devant les difficultés économiques d’un des pays les plus pauvres de l’UE. Un climat explosif qui avait déjà porté à la première place le 24 novembre l’extrême droite : un quasi-inconnu, Calin Georgescu, avait créé la surprise après une campagne massive sur TikTok dont le mode opératoire pointait vers la Russie.Cet ex-haut fonctionnaire a depuis été inculpé et exclu de cette nouvelle course, une décision qui a provoqué des manifestations parfois violentes. Malgré ces revers, il aspire au poste de Premier ministre que George Simion lui a promis s’il est élu, à condition toutefois de parvenir à trouver une majorité suffisante au Parlement.Le vainqueur aura la dure tâche de réconcilier une Roumanie extrêmement polarisée.”Comment avons-nous fini par être animés par tant de haine et de divisions ?”, a lancé le maire de Bucarest à ses partisans pendant la campagne, appelant à “rebâtir l’espoir”.Alors qu’il est attaqué sur son naturel réservé, “ce trait de personnalité pourrait paradoxalement être un atout pour lui. Dans une période très agitée, un peu de calme fait la différence, surtout face à un concurrent aussi virulent”, estime le politologue Sorin Cucerai.

Un voilier de la marine mexicaine heurte le pont de Brooklyn à New York

Un navire-école de la marine mexicaine a heurté le pont de Brooklyn à New York samedi soir, faisant 22 blessés dont trois graves alors que les trois mâts du voilier se sont fracassés contre la structure emblématique.Les passants qui profitaient d’une soirée printanière au bord de l’East River ont vu avec stupéfaction le Cuauhtémoc, se diriger toutes voiles déployées et lumières allumées vers le pont, sans que la hauteur ne permette le passage de ses mats.Des médias ont évoqué la présence d’environ 200 passagers à bord du navire, construit en 1982 et présent à de nombreux rassemblements de voiliers dans le monde, dont la hauteur atteint 48,2 mètres.La marine mexicaine a évoqué 22 blessés, dont trois avec “des blessures considérables”.Aucune personne à bord “n’est tombée à l’eau, ce qui fait qu’il n’a pas été nécessaire d’activer des opérations de secours”, a ajouté la marine dans un communiqué.

Tunisian ‘revolution oasis’ palm grove thrives on self-ruleSun, 18 May 2025 03:52:05 GMT

Since the inhabitants of Jemna in southern Tunisia wrested control of their 100-year-old palm grove from the state during the 2011 Revolution, residents say their lives have radically improved.The desert town — where the palms produce some of the North African country’s finest dates — ejected businessmen tied to the old regime when the uprising …

Tunisian ‘revolution oasis’ palm grove thrives on self-ruleSun, 18 May 2025 03:52:05 GMT Read More »

Mexican Navy training ship hits New York’s Brooklyn Bridge

A Mexican Navy training ship slammed into the Brooklyn Bridge late Saturday, snapping all three of its masts as it collided with the iconic New York City landmark, injuring at least 22 people. Onlookers enjoying the balmy spring evening watched in horror as the ship, its sails furled and festive lights draped in its rigging, tried to pass beneath the bridge, which sheared off the masts and sent them crashing into the East River.The Mexican Navy said in a statement that 22 people on board the training ship were injured, three of them critically. Some US media reports suggested that sailors had been in the rigging as the ship slammed into the bridge. The Navy said in its statement that no one had fallen into the water, and that no rescue operation had been launched.   Victims were rushed to local hospitals, The New York Post reported. According to multiple US media reports, around 200 people were on the Cuauhtemoc, a barque built in 1982 which had a mast height of 48.2 meters (158 feet), at the time.The Cuauhtemoc had been on a training maneouver at the time and was damaged in the “mishap,” the Mexican Navy said in a separate statement on X. “The Ministry of the Navy reaffirms its commitment to the safety of its personnel, transparency in its operations and excellence in the training of future officers of the Mexican Navy,” it said.

Un mort dans une explosion considérée comme “terroriste” devant une clinique en Californie

L’explosion d’une bombe a fait un mort samedi devant une clinique spécialisée dans la procréation médicalement assistée (PMA) en Californie, la police fédérale considérant qu’il s’agit d’un acte terroriste.L’attaque s’est produite à Palm Springs, à l’est de Los Angeles, peu avant 11H00 locales (18H00 GMT), a écrit la ville dans un communiqué publié sur Facebook.Une photo publiée par la clinique montre sa façade très abîmée, la porte d’entrée enfoncée, les vitres de plusieurs fenêtres brisées et les tuiles du toit soufflées.”Il s’agit d’un acte terroriste intentionnel. L’avancée de l’enquête permettra de déterminer s’il s’agit de terrorisme international ou de terrorisme intérieur”, a déclaré à la presse Akil Davis, chef du bureau local du FBI à Los Angeles. Il a ajouté “penser” que l’établissement avait été délibérément visé, dans un pays ou la PMA est un sujet qui divise.Le maire de la ville, Ron DeHarte, a évoqué une bombe “dans ou près d’un véhicule garé sur le parking du bâtiment”.L’explosion a fait un mort dont l’identité n’est pas connue à ce stade, a précisé la police de Palm Springs.Les dégâts, au-delà du centre pour PMA, “s’étendent à plusieurs rues, avec plusieurs bâtiments endommagés, certains lourdement”, a relevé la police, selon laquelle l’incident semble “isolé”.”Ce matin, un événement inattendu et tragique s’est déroulé devant notre local de Palm Springs quand un véhicule a explosé sur un parking près de notre bâtiment”, a expliqué sur Facebook la clinique, qui a fermé.”Nous avons le coeur brisé d’apprendre que cet événement a enlevé une vie et causé des blessures”, indique le texte, précisant que le laboratoire qui stocke gamètes et embryons n’avait pas été touché.- “Coeur battant” -La municipalité a demandé aux habitants de se tenir éloigné de la zone.La PMA est une pomme de discorde entre conservateurs aux Etats-Unis. De nombreux républicains, pour qui les valeurs familiales traditionnelles doivent être défendues, y voient un moyen d’augmenter le nombre d’enfants dans les familles américaines.Mais d’autres ont une position plus stricte, estimant que la vie commence dès la conception. Ils sont donc fermement opposés à la PMA car, dans cette procédure, plusieurs embryons sont souvent produits et tous ne sont pas forcément utilisés.Le gouvernement de Donald Trump semble favorable à cette technique.”La violence contre une clinique de fertilité est impardonnable”, a d’ailleurs réagi samedi la ministre de la Justice du président républicain, Pam Bondi.”Nous travaillons à en savoir plus, mais permettez-moi d’être claire: l’administration Trump comprend bien que les femmes et les mères sont le coeur battant de l’Amérique”, a-t-elle écrit sur X.”Comme l’écrasante majorité des Américains, y compris la vaste majorité des républicains (…), je soutiens fortement l’accès aux fécondations in vitro pour les couples qui essaient d’avoir un précieux bébé”, avait écrit Donald Trump sur son Truth Social l’année passée lors de la campagne pour la présidentielle.