Colombie: violences entre guérillas, 20.000 déplacés, le président décrète l’état d’urgence

Le président colombien Gustavo Petro a déclaré lundi l’état d’urgence en réponse aux affrontements entre guérillas en différents points du pays qui ont fait plus de 100 morts et 20.000 déplacés en moins d’une semaine.”L’état d’urgence interne et l’état d’urgence économique ont été déclarés”, a-t-il indiqué sur X, donnant ainsi le feu vert au gouvernement pour prendre des mesures extraordinaires, débloquer des ressources financières ou restreindre la mobilité.La frontière avec le Venezuela, le sud amazonien et une zone du nord de la Colombie subissent l’offensive d’organisations qui se disputent le contrôle du territoire et les routes du narcotrafic dans le pays, premier producteur mondial de cocaïne.Depuis jeudi, une attaque sanglante de la guérilla de l’ELN (Armée de libération nationale, guévariste) contre des dissidents rivaux de la défunte guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et la population civile dans la région du Catatumbo (nord-est), à la frontière avec le Venezuela, a fait au moins 80 morts et quelque 20.000 déplacés, selon l’armée.Avec plus de 50.000 hectares de cultures de coca, carburant du long conflit armé, le Catatumbo, dans le département de Norte de Santander, est un symbole de la guerre interne qui a fait plus de 9,5 millions de victimes en six décennies.Dans le sud du pays, ce sont des affrontements entre des factions opposées des dissidents des FARC – qui ont refusé l’accord de paix de 2016 et repris les armes – qui ont fait au moins 20 morts lundi dans le département amazonien de Guaviare. “Il y a 20 morts et les corps ont été emmenés à la morgue de Villavicencio”, une ville proche, a déclaré à l’AFP un responsable du ministère de la Défense.Les combats ont éclaté entre des hommes de “Calarca”, chef d’un groupe dissident des FARC qui négocie la paix avec le gouvernement colombien, et ceux d'”Ivan Mordisco”, qui refuse de négocier.Et dans le nord du pays, dans le département de Bolivar, des affrontements entre l’ELN et le cartel de narcotrafiquants du Clan del Golfo ont fait par ailleurs neuf morts, selon les autorités. Pour l’heure aucun combat n’a opposé l’armée colombienne aux différents groupes rebelles. Quelque 5.000 soldats ont été déployés dans le Catatumbo mais les autorités disent se concentrer sur l’aide aux populations menacées et plus de 230 personnes ont été évacuées par hélicoptères, y compris des enfants. Mais une “deuxième phase” a été annoncée, devant engager des soldats dans les zones critiques pour repousser les insurgés.- “Il y aura la guerre” -Depuis jeudi dans le Catatumbo des centaines de personnes ont fui vers le Venezuela et Caracas a activé une “opération spéciale” pour s’occuper des déplacés dans deux municipalités limitrophes. Du côté colombien de la frontière, plusieurs villes et villages comme Tibu accueillent des milliers de personnes dans des abris improvisés, gardés par des militaires. “Nous avons aidé à la sécurité et la logistique et plus de 19.800 personnes ont été accueillies dans des refuges”, a déclaré à la presse le général Erik Rodriguez”Il y a tant d’innocents qui souffrent de la guerre, qui endurent des choses que nous ne devrions pas avoir à vivre”, a notamment témoigné Carmelina Perez, une déplacée.Selon un responsable colombien, les morgues du département du Norte de Santander sont saturées à “250%”. L’état d’urgence intérieur, autorisé par la Constitution, peut être autorisé pour une “période maximale de 90 jours, et prorogé jusqu’à deux périodes égales, dont la seconde requiert un avis préalable et favorable” du Parlement, selon la Constitution.Ces violences mettent à mal la politique menée par le gouvernement de Gustavo Petro, premier président colombien de gauche et ex-guérillero qui s’est engagé à son arrivée au pouvoir en 2022 à sortir par le dialogue du conflit armé et négocie depuis avec plusieurs organisations armées du pays.Il n’est pas parvenu à des accords concrets avec les guérillas, les narcotrafiquants, ni les groupes paramilitaires d’extrême droite.Gustavo Petro a décidé vendredi de suspendre les négociations engagées avec l’ELN, qu’il a accusée de perpétrer des “crimes de guerre”. Lundi, il a jugé, sur le réseau social X, que ce groupe armé avait “emprunté le chemin de Pablo Escobar”, en référence au célèbre narcotrafiquant colombien mort en 1993. L’ELN “a choisi le chemin de la guerre et il aura la guerre”, a-t-il affirmé. 

Colombie: violences entre guérillas, 20.000 déplacés, le président décrète l’état d’urgence

Le président colombien Gustavo Petro a déclaré lundi l’état d’urgence en réponse aux affrontements entre guérillas en différents points du pays qui ont fait plus de 100 morts et 20.000 déplacés en moins d’une semaine.”L’état d’urgence interne et l’état d’urgence économique ont été déclarés”, a-t-il indiqué sur X, donnant ainsi le feu vert au gouvernement pour prendre des mesures extraordinaires, débloquer des ressources financières ou restreindre la mobilité.La frontière avec le Venezuela, le sud amazonien et une zone du nord de la Colombie subissent l’offensive d’organisations qui se disputent le contrôle du territoire et les routes du narcotrafic dans le pays, premier producteur mondial de cocaïne.Depuis jeudi, une attaque sanglante de la guérilla de l’ELN (Armée de libération nationale, guévariste) contre des dissidents rivaux de la défunte guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et la population civile dans la région du Catatumbo (nord-est), à la frontière avec le Venezuela, a fait au moins 80 morts et quelque 20.000 déplacés, selon l’armée.Avec plus de 50.000 hectares de cultures de coca, carburant du long conflit armé, le Catatumbo, dans le département de Norte de Santander, est un symbole de la guerre interne qui a fait plus de 9,5 millions de victimes en six décennies.Dans le sud du pays, ce sont des affrontements entre des factions opposées des dissidents des FARC – qui ont refusé l’accord de paix de 2016 et repris les armes – qui ont fait au moins 20 morts lundi dans le département amazonien de Guaviare. “Il y a 20 morts et les corps ont été emmenés à la morgue de Villavicencio”, une ville proche, a déclaré à l’AFP un responsable du ministère de la Défense.Les combats ont éclaté entre des hommes de “Calarca”, chef d’un groupe dissident des FARC qui négocie la paix avec le gouvernement colombien, et ceux d'”Ivan Mordisco”, qui refuse de négocier.Et dans le nord du pays, dans le département de Bolivar, des affrontements entre l’ELN et le cartel de narcotrafiquants du Clan del Golfo ont fait par ailleurs neuf morts, selon les autorités. Pour l’heure aucun combat n’a opposé l’armée colombienne aux différents groupes rebelles. Quelque 5.000 soldats ont été déployés dans le Catatumbo mais les autorités disent se concentrer sur l’aide aux populations menacées et plus de 230 personnes ont été évacuées par hélicoptères, y compris des enfants. Mais une “deuxième phase” a été annoncée, devant engager des soldats dans les zones critiques pour repousser les insurgés.- “Il y aura la guerre” -Depuis jeudi dans le Catatumbo des centaines de personnes ont fui vers le Venezuela et Caracas a activé une “opération spéciale” pour s’occuper des déplacés dans deux municipalités limitrophes. Du côté colombien de la frontière, plusieurs villes et villages comme Tibu accueillent des milliers de personnes dans des abris improvisés, gardés par des militaires. “Nous avons aidé à la sécurité et la logistique et plus de 19.800 personnes ont été accueillies dans des refuges”, a déclaré à la presse le général Erik Rodriguez”Il y a tant d’innocents qui souffrent de la guerre, qui endurent des choses que nous ne devrions pas avoir à vivre”, a notamment témoigné Carmelina Perez, une déplacée.Selon un responsable colombien, les morgues du département du Norte de Santander sont saturées à “250%”. L’état d’urgence intérieur, autorisé par la Constitution, peut être autorisé pour une “période maximale de 90 jours, et prorogé jusqu’à deux périodes égales, dont la seconde requiert un avis préalable et favorable” du Parlement, selon la Constitution.Ces violences mettent à mal la politique menée par le gouvernement de Gustavo Petro, premier président colombien de gauche et ex-guérillero qui s’est engagé à son arrivée au pouvoir en 2022 à sortir par le dialogue du conflit armé et négocie depuis avec plusieurs organisations armées du pays.Il n’est pas parvenu à des accords concrets avec les guérillas, les narcotrafiquants, ni les groupes paramilitaires d’extrême droite.Gustavo Petro a décidé vendredi de suspendre les négociations engagées avec l’ELN, qu’il a accusée de perpétrer des “crimes de guerre”. Lundi, il a jugé, sur le réseau social X, que ce groupe armé avait “emprunté le chemin de Pablo Escobar”, en référence au célèbre narcotrafiquant colombien mort en 1993. L’ELN “a choisi le chemin de la guerre et il aura la guerre”, a-t-il affirmé. 

US Senate approves crackdown on migrant criminal suspects

US senators voted Monday to expand pretrial incarceration for foreign criminal suspects as the Republican-led Congress worked to deliver on Donald Trump’s promises of a crackdown on illegal immigration, hours after he began his second term. The Laken Riley Act — which calls for the detention of undocumented immigrants charged with theft-related crimes — is named for a 22-year-old student murdered by a Venezuelan man with no papers who was wanted for shoplifting. The American Civil Liberties Union warned that the legislation would have people jailed, “potentially for years” because “they were accused of nonviolent offenses.”The legislation passed the upper chamber in a comfortable 64-35 vote two weeks after sailing through the House of Representatives, with Republicans keen to highlight what they described as weak border security policies from Joe Biden, who left office on Monday.But the newly-inaugurated Senate — which flipped from Democratic to Republican control after November’s election — added a tweak that expands mandatory detention to “crimes resulting in death or serious bodily injury.”That means it has to go back to the House for one last vote but it is expected to clear that hurdle and reach Trump’s desk by the end of the week — the first bill he will sign into law.”Now is the time to return to common sense. Now is the time to return to law and order,” Alabama Republican Katie Britt said in a speech on the Senate floor ahead of the vote. “We are a proud nation of immigrants. We are also a nation of laws, and the lawlessness ends today.”Trump has promised to crack down on illegal border crossings and carry out mass deportations, and has named Tom Homan, a veteran hardline immigration official, as his border chief.The Republican president repeatedly spotlighted Laken Riley’s case during his election campaign as he railed against undocumented migrants, blaming them for “poisoning the blood” of the country.Jose Antonio Ibarra, 26, was convicted of her murder after she was found dead in a wooded area at the University of Georgia in Athens.Democrats complained however that it would cost $83 billion to implement the new law in the first three years — more than the Homeland Security Department’s entire budget. “That’s a lot of money to spend on a bill that’ll cause chaos, punish legal immigrants, & undermine due process — while drawing resources away from true threats,” Patty Murray, of Washington state, said on X.

Cinq semaines après Chido, les députés examinent la loi d’urgence pour reconstruire Mayotte

Les députés ont débuté lundi l’examen du projet de loi d’urgence pour Mayotte, premier texte du gouvernement Bayrou à être débattu dans l’hémicycle. Malgré les critiques, son adoption ne fait guère de doutes au regard de l’impératif d’accélérer la reconstruction de l’archipel.Ce texte, examiné cinq semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido, doit “permettre la mise en Å“uvre très rapide de mesures urgentes pour faciliter l’hébergement et l’accompagnement de la population”, a fait valoir le ministre des Outre-mer Manuel Valls.L’ancien Premier ministre s’exprimait pour la première fois dans l’hémicycle de l’Assemblée depuis son retour au gouvernement. Il y a défendu un texte “incontournable” mais qui n’est qu’une “première réponse”.”Mayotte est à bout de forces”, l’a interpellé la rapporteure du projet de loi, la députée mahoraise Estelle Youssouffa, du groupe indépendant Liot, alertant sur des “efforts et des renforts” de l’Etat “pas à la hauteur des besoins”.Elle a de nouveau déploré un texte élaboré “sans consultation” des élus locaux, et qui “reste largement muet sur les sujets essentiels tels que l’immigration”.Les mêmes griefs ont été soulevés par la seconde députée de Mayotte, Anchya Bamana (RN).Le texte, adopté la semaine dernière en commission, comporte principalement des dispositions visant à déroger à des règles d’urbanisme et à faciliter le financement de la reconstruction. Il contient aussi des mesures sociales.Aucun article ne concerne les questions migratoires, et les amendements déposés par la droite et l’extrême droite pour les intégrer ont été rejetés, car jugés hors sujet en vertu de l’article 45 de la Constitution. – “Rien à cacher” -“Ne confondons pas le temps”, s’est défendu le ministre qui a assuré que la lutte contre “l’immigration clandestine (qui) nécrose Mayotte” constituera un “volet primordial” d’une future loi annoncée par le gouvernement d’ici deux mois.Le ministre a par ailleurs rappelé qu’une proposition de loi de la droite visant à restreindre le droit du sol à Mayotte sera examinée le 6 février à l’Assemblée. Il s’y est dit favorable.De l’autre côté du spectre politique, la députée écologiste Dominique Voynet a dénoncé un projet de loi qui “en dépit de son nom, n’est pas examiné en urgence et ne répond pas à l’urgence” regrettant y chercher “en vain” de “quoi remédier à la misère éducative, à la saturation du système de soins” etc.En commission, l’un des ses amendements visant à “disposer vite d’un bilan exhaustif” de la catastrophe, “alors que des milliers de personnes manquent à l’appel”, selon les mots de la députée, a été adopté.”Nous ne vous lâcherons pas, monsieur le ministre, avant de savoir combien de personnes sont décédées, disparues, amputées, blessées”, a-t-elle lancé. “Nous n’avons rien à cacher”, lui a répondu Manuel Valls, réitérant le bilan de 39 morts, 124 blessés graves et près de 5.000 blessés légers.En début de soirée, les députés ont commencé l’examen de premiers articles, concernant notamment la reconstruction des écoles, durement touchées par le cyclone. Ils ont notamment adopté une mesure permettant à l’Etat d’assurer leur reconstruction en lieu et place des collectivités locales jusqu’au 31 décembre 2027. – Tôle et bidonvilles -En fin de soirée, les débats se sont tendus autour de l’interdiction des bidonvilles, indirectement liée aux questions migratoires.Le gouvernement a notamment réussi à faire voter un amendement, surtout symbolique, visant à “rappeler” que la lutte contre l’habitat informel, est une “priorité”, selon les mots de M. Valls.L’absence de mesures en ce sens dans le texte initial avait été largement décriée, notamment par les deux députés de Mayotte.Comme en commission, l’encadrement de la vente de tôle sur l’archipel a crispé les discussions avec les députés de gauche.Ecologistes et Insoumis ont échoué à supprimer un article qui restreint la vente de ce matériel de construction “à la présentation d’un titre d’identité” notamment.Pour Manuel Valls, “laisser la tôle en vente libre”, c’est “la garantie d’un retour des bangas”, c’est-à-dire des bidonvilles, et “un vrai risque pour les populations”, leur envol au moment du cyclone ayant fait des blessés, selon lui.Mme Voynet, qui y voit une mesure choquante, a appelé à faire “preuve d’un peu de bonne foi”. Si au premier coup de vent, les “tôles sont des armes mortelles (…) alors il faut être logique et les interdire pour tout le monde”, a-t-elle lancé d’un ton acerbe. L’examen du texte devrait se conclure cette semaine. Le Sénat prévoit de s’en emparer le 3 février.

Cinq semaines après Chido, les députés examinent la loi d’urgence pour reconstruire Mayotte

Les députés ont débuté lundi l’examen du projet de loi d’urgence pour Mayotte, premier texte du gouvernement Bayrou à être débattu dans l’hémicycle. Malgré les critiques, son adoption ne fait guère de doutes au regard de l’impératif d’accélérer la reconstruction de l’archipel.Ce texte, examiné cinq semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido, doit “permettre la mise en Å“uvre très rapide de mesures urgentes pour faciliter l’hébergement et l’accompagnement de la population”, a fait valoir le ministre des Outre-mer Manuel Valls.L’ancien Premier ministre s’exprimait pour la première fois dans l’hémicycle de l’Assemblée depuis son retour au gouvernement. Il y a défendu un texte “incontournable” mais qui n’est qu’une “première réponse”.”Mayotte est à bout de forces”, l’a interpellé la rapporteure du projet de loi, la députée mahoraise Estelle Youssouffa, du groupe indépendant Liot, alertant sur des “efforts et des renforts” de l’Etat “pas à la hauteur des besoins”.Elle a de nouveau déploré un texte élaboré “sans consultation” des élus locaux, et qui “reste largement muet sur les sujets essentiels tels que l’immigration”.Les mêmes griefs ont été soulevés par la seconde députée de Mayotte, Anchya Bamana (RN).Le texte, adopté la semaine dernière en commission, comporte principalement des dispositions visant à déroger à des règles d’urbanisme et à faciliter le financement de la reconstruction. Il contient aussi des mesures sociales.Aucun article ne concerne les questions migratoires, et les amendements déposés par la droite et l’extrême droite pour les intégrer ont été rejetés, car jugés hors sujet en vertu de l’article 45 de la Constitution. – “Rien à cacher” -“Ne confondons pas le temps”, s’est défendu le ministre qui a assuré que la lutte contre “l’immigration clandestine (qui) nécrose Mayotte” constituera un “volet primordial” d’une future loi annoncée par le gouvernement d’ici deux mois.Le ministre a par ailleurs rappelé qu’une proposition de loi de la droite visant à restreindre le droit du sol à Mayotte sera examinée le 6 février à l’Assemblée. Il s’y est dit favorable.De l’autre côté du spectre politique, la députée écologiste Dominique Voynet a dénoncé un projet de loi qui “en dépit de son nom, n’est pas examiné en urgence et ne répond pas à l’urgence” regrettant y chercher “en vain” de “quoi remédier à la misère éducative, à la saturation du système de soins” etc.En commission, l’un des ses amendements visant à “disposer vite d’un bilan exhaustif” de la catastrophe, “alors que des milliers de personnes manquent à l’appel”, selon les mots de la députée, a été adopté.”Nous ne vous lâcherons pas, monsieur le ministre, avant de savoir combien de personnes sont décédées, disparues, amputées, blessées”, a-t-elle lancé. “Nous n’avons rien à cacher”, lui a répondu Manuel Valls, réitérant le bilan de 39 morts, 124 blessés graves et près de 5.000 blessés légers.En début de soirée, les députés ont commencé l’examen de premiers articles, concernant notamment la reconstruction des écoles, durement touchées par le cyclone. Ils ont notamment adopté une mesure permettant à l’Etat d’assurer leur reconstruction en lieu et place des collectivités locales jusqu’au 31 décembre 2027. – Tôle et bidonvilles -En fin de soirée, les débats se sont tendus autour de l’interdiction des bidonvilles, indirectement liée aux questions migratoires.Le gouvernement a notamment réussi à faire voter un amendement, surtout symbolique, visant à “rappeler” que la lutte contre l’habitat informel, est une “priorité”, selon les mots de M. Valls.L’absence de mesures en ce sens dans le texte initial avait été largement décriée, notamment par les deux députés de Mayotte.Comme en commission, l’encadrement de la vente de tôle sur l’archipel a crispé les discussions avec les députés de gauche.Ecologistes et Insoumis ont échoué à supprimer un article qui restreint la vente de ce matériel de construction “à la présentation d’un titre d’identité” notamment.Pour Manuel Valls, “laisser la tôle en vente libre”, c’est “la garantie d’un retour des bangas”, c’est-à-dire des bidonvilles, et “un vrai risque pour les populations”, leur envol au moment du cyclone ayant fait des blessés, selon lui.Mme Voynet, qui y voit une mesure choquante, a appelé à faire “preuve d’un peu de bonne foi”. Si au premier coup de vent, les “tôles sont des armes mortelles (…) alors il faut être logique et les interdire pour tout le monde”, a-t-elle lancé d’un ton acerbe. L’examen du texte devrait se conclure cette semaine. Le Sénat prévoit de s’en emparer le 3 février.

Cinq semaines après Chido, les députés examinent la loi d’urgence pour reconstruire Mayotte

Les députés ont débuté lundi l’examen du projet de loi d’urgence pour Mayotte, premier texte du gouvernement Bayrou à être débattu dans l’hémicycle. Malgré les critiques, son adoption ne fait guère de doutes au regard de l’impératif d’accélérer la reconstruction de l’archipel.Ce texte, examiné cinq semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido, doit “permettre la mise en Å“uvre très rapide de mesures urgentes pour faciliter l’hébergement et l’accompagnement de la population”, a fait valoir le ministre des Outre-mer Manuel Valls.L’ancien Premier ministre s’exprimait pour la première fois dans l’hémicycle de l’Assemblée depuis son retour au gouvernement. Il y a défendu un texte “incontournable” mais qui n’est qu’une “première réponse”.”Mayotte est à bout de forces”, l’a interpellé la rapporteure du projet de loi, la députée mahoraise Estelle Youssouffa, du groupe indépendant Liot, alertant sur des “efforts et des renforts” de l’Etat “pas à la hauteur des besoins”.Elle a de nouveau déploré un texte élaboré “sans consultation” des élus locaux, et qui “reste largement muet sur les sujets essentiels tels que l’immigration”.Les mêmes griefs ont été soulevés par la seconde députée de Mayotte, Anchya Bamana (RN).Le texte, adopté la semaine dernière en commission, comporte principalement des dispositions visant à déroger à des règles d’urbanisme et à faciliter le financement de la reconstruction. Il contient aussi des mesures sociales.Aucun article ne concerne les questions migratoires, et les amendements déposés par la droite et l’extrême droite pour les intégrer ont été rejetés, car jugés hors sujet en vertu de l’article 45 de la Constitution. – “Rien à cacher” -“Ne confondons pas le temps”, s’est défendu le ministre qui a assuré que la lutte contre “l’immigration clandestine (qui) nécrose Mayotte” constituera un “volet primordial” d’une future loi annoncée par le gouvernement d’ici deux mois.Le ministre a par ailleurs rappelé qu’une proposition de loi de la droite visant à restreindre le droit du sol à Mayotte sera examinée le 6 février à l’Assemblée. Il s’y est dit favorable.De l’autre côté du spectre politique, la députée écologiste Dominique Voynet a dénoncé un projet de loi qui “en dépit de son nom, n’est pas examiné en urgence et ne répond pas à l’urgence” regrettant y chercher “en vain” de “quoi remédier à la misère éducative, à la saturation du système de soins” etc.En commission, l’un des ses amendements visant à “disposer vite d’un bilan exhaustif” de la catastrophe, “alors que des milliers de personnes manquent à l’appel”, selon les mots de la députée, a été adopté.”Nous ne vous lâcherons pas, monsieur le ministre, avant de savoir combien de personnes sont décédées, disparues, amputées, blessées”, a-t-elle lancé. “Nous n’avons rien à cacher”, lui a répondu Manuel Valls, réitérant le bilan de 39 morts, 124 blessés graves et près de 5.000 blessés légers.En début de soirée, les députés ont commencé l’examen de premiers articles, concernant notamment la reconstruction des écoles, durement touchées par le cyclone. Ils ont notamment adopté une mesure permettant à l’Etat d’assurer leur reconstruction en lieu et place des collectivités locales jusqu’au 31 décembre 2027. – Tôle et bidonvilles -En fin de soirée, les débats se sont tendus autour de l’interdiction des bidonvilles, indirectement liée aux questions migratoires.Le gouvernement a notamment réussi à faire voter un amendement, surtout symbolique, visant à “rappeler” que la lutte contre l’habitat informel, est une “priorité”, selon les mots de M. Valls.L’absence de mesures en ce sens dans le texte initial avait été largement décriée, notamment par les deux députés de Mayotte.Comme en commission, l’encadrement de la vente de tôle sur l’archipel a crispé les discussions avec les députés de gauche.Ecologistes et Insoumis ont échoué à supprimer un article qui restreint la vente de ce matériel de construction “à la présentation d’un titre d’identité” notamment.Pour Manuel Valls, “laisser la tôle en vente libre”, c’est “la garantie d’un retour des bangas”, c’est-à-dire des bidonvilles, et “un vrai risque pour les populations”, leur envol au moment du cyclone ayant fait des blessés, selon lui.Mme Voynet, qui y voit une mesure choquante, a appelé à faire “preuve d’un peu de bonne foi”. Si au premier coup de vent, les “tôles sont des armes mortelles (…) alors il faut être logique et les interdire pour tout le monde”, a-t-elle lancé d’un ton acerbe. L’examen du texte devrait se conclure cette semaine. Le Sénat prévoit de s’en emparer le 3 février.

Donald Trump promet de passer à l’offensive sur les droits de douane

Le président des États-Unis, Donald Trump, a ouvert lundi – comme promis pendant la campagne électorale – le front des guerres commerciales en promettant d’augmenter les droits de douane sur les produits entrant dans le pays.”J’entamerai immédiatement la révision de notre système commercial afin de protéger les familles et les travailleurs américains”, a déclaré le 47e président américain, juste après avoir prêté serment au Capitole à Washington.”Au lieu de taxer nos citoyens pour enrichir d’autres pays, nous imposerons des droits de douane et des taxes aux pays étrangers pour enrichir nos citoyens”, a-t-il poursuivi.Son choix pour le poste de secrétaire d’Etat au Commerce, Howard Lutnick, a esquissé lundi une échappatoire aux barrières douanières pour les sociétés étrangères.”La seule chose qu’elles peuvent faire, c’est de construire des usines aux Etats-Unis, et d’embaucher des Américains avec de très bons salaires”, a-t-il lancé depuis la scène d’une grande salle de la capitale américaine, où sont rassemblés ses soutiens et où Donald Trump est attendu en fin de journée.L’une des principales propositions économiques du président concerne la mise en place de 10 à 20% de droits de douane sur l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis. Il a même évoqué la possibilité qu’ils atteignent 60% – voire davantage – pour ceux venant de Chine.- Un “coût pour tout le monde” -Pourtant théoriquement protégés par un accord de libre-échange signé durant son premier mandat, les voisins canadiens et mexicains ne sont pas épargnés.Donald Trump a agité la menace de droits de douane de 25% à leur encontre, si ces pays ne jugulent pas l’entrée de drogues comme le fentanyl et de migrants clandestins aux Etats-Unis.La zone euro – qui exporte plus de produits vers les Etats-Unis qu’elle n’en importe – est également dans le viseur du républicain.L’Union européenne est “prête à défendre ses intérêts économiques” si nécessaire, a assuré lundi à Bruxelles le commissaire européen à l’Economie, Valdis Dombrovskis. Un potentiel conflit commercial aurait un “coût économique substantiel pour tout le monde, y compris pour les États-Unis”, a-t-il ajouté.Donald Trump n’a livré aucune information supplémentaire à ce sujet lors de son premier discours en tant que 47e président.Selon le Wall Street Journal lundi, le président américain s’abstiendrait d’imposer de nouveaux droits de douane dès le premier jour de son second mandat, et pourrait d’abord lancer des enquêtes sur les relations commerciales avec la Chine, le Canada et le Mexique, comme préalables à de futures hausses.- Une “réponse forte” -Au Canada, la décision de Donald Trump de ne pas imposer de droits de douanes dès le premier jour est reçue avec un soulagement “très prudent”. Il s’agit toujours d’une “menace très réelle”, a déclaré lundi Mélanie Joly, la ministre canadienne des Affaires étrangères, précisant que le gouvernement continuait à se préparer pour avoir “une réponse forte” en riposte.La Chine, le Canada et le Mexique étant des fournisseurs majeurs des États-Unis, des experts s’attendent à ce qu’un relèvement des droits de douane entraîne un rebond d’inflation, une perspective que Donald Trump et ses équipes écartent.Les entreprises américaines s’attendent par ailleurs à des représailles de la part des pays concernés sous la forme de droits de douane additionnels, qui pénaliseraient leurs propres exportations.Donald Trump a aussi menacé les BRICS (dix pays dont Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) de droits de douane à 100% s’ils créaient une monnaie commune pouvant rivaliser avec le dollar, une proposition qu’ils n’ont pourtant jamais avancée.Un des plus anciens conseillers économiques de Donald Trump, Stephen Moore, a récemment estimé dans une interview avec l’AFP que la hausse des droits de douane serait in fine indolore pour les Américains, grâce aux baisses d’impôts prévues en parallèle par le nouveau gouvernement.bur-ni-bys-amp/cyb

‘Please let us in’: Trump crackdown leaves migrants in tears

Margelis Tinoco broke down in tears after her asylum appointment was canceled as part of a sweeping immigration crackdown announced by US President Donald Trump on his first day in office.”I don’t know what will become of my life anymore,” said the 48-year-old Colombian, who made the long and dangerous journey from South America with her husband and son.Trump began his second term in office with a series of announcements intended to drastically reduce the number of migrants entering the United States.He vowed to declare a national emergency at the border with Mexico, immediately halt “all illegal entry” and begin the process of deporting “millions and millions of criminal aliens.”Minutes after he was sworn in, an app introduced by his predecessor Joe Biden to help process claims for entering the United States went offline.”Look what it says,” Tinoco said, pointing to a message on her cellphone screen informing users of CBP One that existing appointments had been canceled.”Have compassion and let us cross,” she pleaded, saying that she had endured “six months of suffering” after leaving Venezuela where she had been living with her family.Yaime Perez, a 27-year-old Cuban, also made an emotional appeal to Trump.”Since we are here, please let us in, please, after all the work we have put in to get here, let us enter your country, so that we can better ourselves in life and be somebody,” she said.Antony Herrera arrived at the border with his wife and three children after a long journey from their native Venezuela only to discover that their appointment had been canceled.”We don’t know what is going to happen,” said the 31-year-old, one of millions of people who have left crisis-hit Venezuela, where President Nicolas Maduro was inaugurated this month for a third term after a disputed election victory.- Caravan heads for border -During his first term in the White House from 2017 to 2021, Trump put heavy pressure on Mexico to turn back a tide of migrants from Central America.On Monday, he quickly moved to reinstate the “Remain in Mexico” policy that prevailed under his last administration.Under that rule, people who applied to enter the United States at the Mexican border were not allowed to enter the country until their application had been decided.Mexico agreed during Trump’s first term to receive deportees from other countries in exchange for the Republican withdrawing his tariff threats.It is unclear if the current Mexican government would do the same this time round.President Claudia Sheinbaum said on Monday that Mexico would receive its own deported nationals, without mentioning how it would proceed with other foreigners expelled from the United States.Congratulating Trump on his inauguration, she called for “dialogue, respect and cooperation” between the closely connected neighbors.In southern Mexico, hundreds of US-bound migrants ignored Trump’s warnings and set off on foot from near the border with Guatemala.The caravans are a way for migrants to pressure the Mexican authorities to issue permits allowing them to transit through the country without being detained.”I’m a little scared because with everything we’ve been through, everything we’ve fought for, with all the sacrifices we’ve made, it’s very hard to have the doors closed on us and not be able to cross,” said Jefferzon Celedon, a 24-year-old Venezuelan.Despite the gloomy mood, fellow Venezuelan Leonel Delgado said he was still determined to reach the Mexican-US border.”We have to keep going and not be swayed by what people say, whether they close it or not. We will see when we arrive,” the 42-year-old said.

Tech billionaires take center stage at Trump inauguration

US tech multibillionaires — including Elon Musk, Mark Zuckerberg and Jeff Bezos — were given prime positions at Donald Trump’s inauguration on Monday, in an unprecedented demonstration of their power and influence.Musk, Bezos and Zuckerberg are the world’s three richest people, and in addition to Google co-founder Sergey Brin, who also attended, their combined fortune sits at just above one trillion dollars, according to Forbes.The tech tycoons have spent the weeks since the election courting favor with Trump, marking a dramatic shift from Silicon Valley’s more hostile response to his first term four years ago.Attendees also included Apple CEO Tim Cook and Google CEO Sundar Pichai.TikTok CEO Shou Chew sat in the back row of the stage, even as his platform’s future remains uncertain. TikTok on Sunday credited Trump for promising an executive order to save the app from an American ban, though its fate in the United States remains unclear while under Chinese company ByteDance’s ownership, in defiance of a US law.Despite highly limited seating after the ceremony was moved indoors due to bad weather, Meta CEO Zuckerberg attended with his wife Priscilla Chan, while Amazon executive chairman Bezos was accompanied by his fiancee, Lauren Sanchez.”They have even better seats than Trump’s own cabinet picks. That says it all,” said US Senator Elizabeth Warren in a social media post.Their prominent positions on the inauguration stage was particularly notable for Zuckerberg, whom Trump had threatened with life imprisonment just months ago.The Meta chief recently made headlines by brashly aligning his company’s policies with Trump’s worldview, notably by eliminating fact-checking in the United States and relaxing hate speech restrictions on Facebook and Instagram.Musk has shown the strongest support for Trump, spending $277 million to help him and other Republicans win November’s election while transforming his X platform into an amplifier for pro-Trump voices.Bezos, like Zuckerberg and his peers, has visited Trump’s Mar-a-Lago estate in Florida leading up to the inauguration, with favorable treatment, government contracts and reduced regulatory scrutiny for Amazon in the balance.As owner of The Washington Post, Bezos sparked controversy by blocking the newspaper’s planned endorsement of Democratic Vice President Kamala Harris for the 2024 presidential election, triggering newsroom protests and subscriber cancellations.Musk has been named a leader of the so-called Department of Government Efficiency to advise the White House on cutbacks to public spending and has spent much of the past two months at Mar-a-Lago.- ‘Paid access’ -While Musk’s SpaceX is already a major government contractor, Amazon’s AWS cloud computing division and Google also count the US government among their biggest clients.Google, Meta, Apple, and Amazon are also fighting landmark antitrust lawsuits from the US government that could force their breakup. “These are very wealthy people who have basically paid for access, which is something that they would do for any upcoming administration even if we all recognize Trump is very transactional,” said Andrew Selepak, media professor at the University of Florida.”They’re making sure it’s very clear that their faces, names, and especially their money, is here,” he added.

Trump says to declare national emergency at border, use military

Donald Trump said Monday he will issue a raft of executive orders aimed at reshaping how the United States deals with citizenship and immigration.The 47th president will set to work almost immediately with a series of presidential decrees intended to drastically reduce the number of migrants entering the country.”First, I will declare a national emergency at our southern border,” Trump said minutes after his inauguration.”All illegal entry will immediately be halted, and we will begin the process of returning millions and millions of criminal aliens back to the places from which they came.”He will send troops to the US-Mexico border “to repel the disastrous invasion of our country,” he said.Trump, who campaigned on a platform of curbing migration and whose policies are popular with people who fret over changing demographics, also intends to end the centuries-old practice of granting citizenship automatically to anyone born in the United States.”We’re going to end asylum,” White House deputy press secretary Anna Kelly told reporters, and create “an immediate removal process without possibility of asylum. We are then going to end birthright citizenship.”The US Constitution grants citizenship to anyone born on US soil.Kelly said Trump’s actions will “clarify” the 14th Amendment, which addresses birthright citizenship.”Federal government will not recognize automatic birthright citizenship for children of illegal aliens born in the United States,” she said.- Appointments cancelled -The first effects of Trump’s stance became apparent minutes after his inauguration when an app unveiled under president Joe Biden to help process migrants went offline.”Effective January 20, 2025, the functionalities of CBP One that previously allowed undocumented aliens to submit advance information and schedule appointments at eight southwest border ports of entry is no longer available, and existing appointments have been cancelled,” said a notice on the landing page.US media reported 30,000 people had appointments scheduled.Trump’s key adviser and noted immigration hardliner Stephen Miller took to social media to announce that the doors were shut.”All illegal aliens seeking entry into the United States should turn back now,” he wrote.”Anyone entering the United States without authorization faces prosecution and expulsion.”Kelly said the administration would also reinstate the “Remain in Mexico” policy that prevailed under Trump’s first administration.Under that rule, people who apply to enter the United States at the Mexican border were not allowed to do so until their application had been decided.- Court challenges -Kelly said Trump would seek to use the death penalty against non-citizens who commit capital crimes including murder.”This is about national security. This is about public safety, and this is about the victims of some of the most violent, abusive criminals we’ve seen enter our country in our lifetime, and it ends today,” she said.Many of Trump’s first-term executive actions were rescinded under Biden, including one using so-called Title 42, implemented during the Covid pandemic preventing almost all entry to the country on public health grounds.The changes under Biden led to an influx of migrants, with images of thousands of people packing the border area.Trump frequently invoked dark imagery about how illegal migration was “poisoning the blood” of the nation, words that were seized upon by opponents as reminiscent of Nazi Germany.- Court challenges -While US presidents enjoy a range of powers, they are not unlimited. Analysts say any effort to alter birthright citizenship will be fraught.Aaron Reichlin-Melnick, a senior fellow at the American Immigration Council, said the 14th Amendment was “crystal clear” in granting citizenship to anyone born in the United States with the exception of children of foreign diplomats. “We have had birthright citizenship for centuries, and a president cannot take it away with an executive order,” he told AFP. “We expect rapid court challenges.”Cris Ramon, immigration senior policy advisor at civil rights group UnidosUS, said the administration was “using a ‘throw spaghetti at the wall’ approach.””We don’t care whether this is legal or not,” he said of the apparent attitude. “We’re just simply going to do it and see if it survives the courts.”