Fin de vie: les députés approuvent un article-clé créant un droit à l’aide à mourir

Les députés ont approuvé samedi la création d’un “droit à l’aide à mourir”, et rétabli le principe selon lequel les patients devront s’auto-administrer la substance létale, sauf lorsqu’ils ne sont pas en capacité de le faire, lors de l’examen de la proposition de loi d’Olivier Falorni.L’article créant ce droit a été adopté par 75 voix, contre 41. Un vote sur l’ensemble du texte relatif “au droit à l’aide à mourir” est prévu le 27 mai.L’hémicycle est revenu sur la version adoptée en commission mi-avril, qui accordait à la personne souhaitant recourir à l’aide à mourir la liberté de choisir entre auto-administration du produit létal et administration par un médecin ou un infirmier.Les députés ont adopté samedi un amendement du gouvernement précisant que celle-ci ne sera possible que lorsque le patient “n’est pas en mesure physiquement d’y procéder”, revenant à la version initiale.”La position du gouvernement, c’est de dire (que) le principe, c’est l’auto-administration, l’exception c’est l’accompagnement”, a déclaré dans l’hémicycle la ministre de la Santé Catherine Vautrin.Pour plusieurs députés, il s’agissait “d’un point de rupture de l’équilibre du texte”, selon les mots de la députée Horizons et ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo, qui a plaidé la nécessité d’être “à l’écoute des soignants pour la construction de ce texte”.A l’inverse, l’auteur et rapporteur du texte Olivier Falorni a exprimé son “désaccord” avec la remise en cause du “libre choix”, rappelant qu’il s’agissait d’un “des points cruciaux” pour la Convention citoyenne qui avait été mise en place par le président de la République pour réfléchir sur le sujet. Ce que “je redoute, explique M. Falorni, c’est qu’un “malade qui aurait dit +oui docteur, je le veux, je persiste, je maintiens, je veux une aide à mourir+” ne soit au final “pas en mesure de le faire pour “des raisons diverses”, comme “l’angoisse” ou le “stress”. Pour Catherine Vautrin, l’auto-administration traduit en acte jusqu’au dernier moment la “volonté” de mourir du patient. Mais peut-être “qu’effectivement le cas du patient qui a dit oui, je m’auto-administre, mais qui, au moment de boire le produit, par exemple, ou de se l’injecter n’est pas en capacité, nécessite peut-être à ce moment là un accompagnement”, a-t-elle avancé.”Si on laisse l’appréciation au médecin de déterminer ce qu’est l’incapacité physique à le faire”, certains pourraient juger que le stress en est une, et d’autres, non, ce “n’est pas acceptable”, s’est inquiété le député PS Stéphane Delautrette.- “Droit” contre “liberté” -Un amendement pour permettre à un “proche” d’administrer le produit létal a été rejeté. Comme un autre souhaitant ouvrir la possibilité d’une aide à mourir en tenant compte des directives anticipées. Dans la soirée, l’hémicycle a commencé à discuter d’un autre article-clé, celui définissant les critères d’éligibilité à l’aide à mourir.Cinq critères cumulatifs sont prévus dans le texte issu de la commission: être âgé d’au moins 18 ans; français ou résidant en France; atteint d’une “affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale”; cette dernière provoquant une “souffrance physique ou psychologique” réfractaire aux traitements ou insupportable; être apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée.Peu avant minuit, un amendement souhaitant ouvrir l’accès à l’aide à mourir dès 16 ans, avec le consentement des parents, porté par le député insoumis Hadrien Clouet, a été rejeté. Plus tôt dans la journée, les députés ont débattu sur la définition de l’aide à mourir et la sémantique, certains opposants tentant, sans succès, de lui substituer les notions de “suicide assisté” et “d’euthanasie”.D’autres ont voulu remettre en cause la notion de “droit” à l’aide à mourir, estimant aller trop loin avec “un droit” et lui préférant la simple “liberté” qui offre une possibilité. La droite a connu les mêmes revers lorsqu’elle a voulu préciser la notion en aide “active” à mourir. “L’aide à mourir, cela existe déjà. Et tous les médecins, toutes les infirmières font de l’aide à mourir. Nous aidons à mourir sans provoquer la mort”, s’est inquiété Philippe Juvin (Les Républicains). “Administrer une substance létale, en quoi est-ce que ça peut être une aide ? Ce sera toujours administrer la mort”, s’est agacé Christophe Bentz (Rassemblement national).Dépassant les clivages politiques, la proposition de loi sur l’aide à mourir devrait continuer d’être âprement débattue dans l’hémicycle lundi dès 09H00. Quelque 1.774 amendements doivent encore être étudiés.

Fin de vie: les députés approuvent un article-clé créant un droit à l’aide à mourir

Les députés ont approuvé samedi la création d’un “droit à l’aide à mourir”, et rétabli le principe selon lequel les patients devront s’auto-administrer la substance létale, sauf lorsqu’ils ne sont pas en capacité de le faire, lors de l’examen de la proposition de loi d’Olivier Falorni.L’article créant ce droit a été adopté par 75 voix, contre 41. Un vote sur l’ensemble du texte relatif “au droit à l’aide à mourir” est prévu le 27 mai.L’hémicycle est revenu sur la version adoptée en commission mi-avril, qui accordait à la personne souhaitant recourir à l’aide à mourir la liberté de choisir entre auto-administration du produit létal et administration par un médecin ou un infirmier.Les députés ont adopté samedi un amendement du gouvernement précisant que celle-ci ne sera possible que lorsque le patient “n’est pas en mesure physiquement d’y procéder”, revenant à la version initiale.”La position du gouvernement, c’est de dire (que) le principe, c’est l’auto-administration, l’exception c’est l’accompagnement”, a déclaré dans l’hémicycle la ministre de la Santé Catherine Vautrin.Pour plusieurs députés, il s’agissait “d’un point de rupture de l’équilibre du texte”, selon les mots de la députée Horizons et ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo, qui a plaidé la nécessité d’être “à l’écoute des soignants pour la construction de ce texte”.A l’inverse, l’auteur et rapporteur du texte Olivier Falorni a exprimé son “désaccord” avec la remise en cause du “libre choix”, rappelant qu’il s’agissait d’un “des points cruciaux” pour la Convention citoyenne qui avait été mise en place par le président de la République pour réfléchir sur le sujet. Ce que “je redoute, explique M. Falorni, c’est qu’un “malade qui aurait dit +oui docteur, je le veux, je persiste, je maintiens, je veux une aide à mourir+” ne soit au final “pas en mesure de le faire pour “des raisons diverses”, comme “l’angoisse” ou le “stress”. Pour Catherine Vautrin, l’auto-administration traduit en acte jusqu’au dernier moment la “volonté” de mourir du patient. Mais peut-être “qu’effectivement le cas du patient qui a dit oui, je m’auto-administre, mais qui, au moment de boire le produit, par exemple, ou de se l’injecter n’est pas en capacité, nécessite peut-être à ce moment là un accompagnement”, a-t-elle avancé.”Si on laisse l’appréciation au médecin de déterminer ce qu’est l’incapacité physique à le faire”, certains pourraient juger que le stress en est une, et d’autres, non, ce “n’est pas acceptable”, s’est inquiété le député PS Stéphane Delautrette.- “Droit” contre “liberté” -Un amendement pour permettre à un “proche” d’administrer le produit létal a été rejeté. Comme un autre souhaitant ouvrir la possibilité d’une aide à mourir en tenant compte des directives anticipées. Dans la soirée, l’hémicycle a commencé à discuter d’un autre article-clé, celui définissant les critères d’éligibilité à l’aide à mourir.Cinq critères cumulatifs sont prévus dans le texte issu de la commission: être âgé d’au moins 18 ans; français ou résidant en France; atteint d’une “affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale”; cette dernière provoquant une “souffrance physique ou psychologique” réfractaire aux traitements ou insupportable; être apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée.Peu avant minuit, un amendement souhaitant ouvrir l’accès à l’aide à mourir dès 16 ans, avec le consentement des parents, porté par le député insoumis Hadrien Clouet, a été rejeté. Plus tôt dans la journée, les députés ont débattu sur la définition de l’aide à mourir et la sémantique, certains opposants tentant, sans succès, de lui substituer les notions de “suicide assisté” et “d’euthanasie”.D’autres ont voulu remettre en cause la notion de “droit” à l’aide à mourir, estimant aller trop loin avec “un droit” et lui préférant la simple “liberté” qui offre une possibilité. La droite a connu les mêmes revers lorsqu’elle a voulu préciser la notion en aide “active” à mourir. “L’aide à mourir, cela existe déjà. Et tous les médecins, toutes les infirmières font de l’aide à mourir. Nous aidons à mourir sans provoquer la mort”, s’est inquiété Philippe Juvin (Les Républicains). “Administrer une substance létale, en quoi est-ce que ça peut être une aide ? Ce sera toujours administrer la mort”, s’est agacé Christophe Bentz (Rassemblement national).Dépassant les clivages politiques, la proposition de loi sur l’aide à mourir devrait continuer d’être âprement débattue dans l’hémicycle lundi dès 09H00. Quelque 1.774 amendements doivent encore être étudiés.

Fin de vie: les députés approuvent un article-clé créant un droit à l’aide à mourir

Les députés ont approuvé samedi la création d’un “droit à l’aide à mourir”, et rétabli le principe selon lequel les patients devront s’auto-administrer la substance létale, sauf lorsqu’ils ne sont pas en capacité de le faire, lors de l’examen de la proposition de loi d’Olivier Falorni.L’article créant ce droit a été adopté par 75 voix, contre 41. Un vote sur l’ensemble du texte relatif “au droit à l’aide à mourir” est prévu le 27 mai.L’hémicycle est revenu sur la version adoptée en commission mi-avril, qui accordait à la personne souhaitant recourir à l’aide à mourir la liberté de choisir entre auto-administration du produit létal et administration par un médecin ou un infirmier.Les députés ont adopté samedi un amendement du gouvernement précisant que celle-ci ne sera possible que lorsque le patient “n’est pas en mesure physiquement d’y procéder”, revenant à la version initiale.”La position du gouvernement, c’est de dire (que) le principe, c’est l’auto-administration, l’exception c’est l’accompagnement”, a déclaré dans l’hémicycle la ministre de la Santé Catherine Vautrin.Pour plusieurs députés, il s’agissait “d’un point de rupture de l’équilibre du texte”, selon les mots de la députée Horizons et ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo, qui a plaidé la nécessité d’être “à l’écoute des soignants pour la construction de ce texte”.A l’inverse, l’auteur et rapporteur du texte Olivier Falorni a exprimé son “désaccord” avec la remise en cause du “libre choix”, rappelant qu’il s’agissait d’un “des points cruciaux” pour la Convention citoyenne qui avait été mise en place par le président de la République pour réfléchir sur le sujet. Ce que “je redoute, explique M. Falorni, c’est qu’un “malade qui aurait dit +oui docteur, je le veux, je persiste, je maintiens, je veux une aide à mourir+” ne soit au final “pas en mesure de le faire pour “des raisons diverses”, comme “l’angoisse” ou le “stress”. Pour Catherine Vautrin, l’auto-administration traduit en acte jusqu’au dernier moment la “volonté” de mourir du patient. Mais peut-être “qu’effectivement le cas du patient qui a dit oui, je m’auto-administre, mais qui, au moment de boire le produit, par exemple, ou de se l’injecter n’est pas en capacité, nécessite peut-être à ce moment là un accompagnement”, a-t-elle avancé.”Si on laisse l’appréciation au médecin de déterminer ce qu’est l’incapacité physique à le faire”, certains pourraient juger que le stress en est une, et d’autres, non, ce “n’est pas acceptable”, s’est inquiété le député PS Stéphane Delautrette.- “Droit” contre “liberté” -Un amendement pour permettre à un “proche” d’administrer le produit létal a été rejeté. Comme un autre souhaitant ouvrir la possibilité d’une aide à mourir en tenant compte des directives anticipées. Dans la soirée, l’hémicycle a commencé à discuter d’un autre article-clé, celui définissant les critères d’éligibilité à l’aide à mourir.Cinq critères cumulatifs sont prévus dans le texte issu de la commission: être âgé d’au moins 18 ans; français ou résidant en France; atteint d’une “affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale”; cette dernière provoquant une “souffrance physique ou psychologique” réfractaire aux traitements ou insupportable; être apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée.Peu avant minuit, un amendement souhaitant ouvrir l’accès à l’aide à mourir dès 16 ans, avec le consentement des parents, porté par le député insoumis Hadrien Clouet, a été rejeté. Plus tôt dans la journée, les députés ont débattu sur la définition de l’aide à mourir et la sémantique, certains opposants tentant, sans succès, de lui substituer les notions de “suicide assisté” et “d’euthanasie”.D’autres ont voulu remettre en cause la notion de “droit” à l’aide à mourir, estimant aller trop loin avec “un droit” et lui préférant la simple “liberté” qui offre une possibilité. La droite a connu les mêmes revers lorsqu’elle a voulu préciser la notion en aide “active” à mourir. “L’aide à mourir, cela existe déjà. Et tous les médecins, toutes les infirmières font de l’aide à mourir. Nous aidons à mourir sans provoquer la mort”, s’est inquiété Philippe Juvin (Les Républicains). “Administrer une substance létale, en quoi est-ce que ça peut être une aide ? Ce sera toujours administrer la mort”, s’est agacé Christophe Bentz (Rassemblement national).Dépassant les clivages politiques, la proposition de loi sur l’aide à mourir devrait continuer d’être âprement débattue dans l’hémicycle lundi dès 09H00. Quelque 1.774 amendements doivent encore être étudiés.

Plus de 25 morts dans des tornades aux Etats-Unis

Une série de tempêtes et tornades dans la nuit de vendredi à samedi a tué plus de 25 personnes et provoqué d’importantes destructions dans le Kentucky et le Missouri, dans le centre des Etats-Unis, laissant des dizaines de milliers de personnes sans électricité.Samedi matin, de nombreuses localités de la région, dont la grande ville de Saint-Louis, se sont réveillées avec des dizaines de bâtiments détruits.Dans le Kentucky (centre-est), au moins 18 personnes sont décédées, selon le gouverneur Andy Beshear, dont une majorité dans le seul comté de Laurel, dans l’est pauvre et rural de l’Etat. Sept personnes sont mortes dans le Missouri (centre), et deux autres en Virginie (est).Dans le comté de Laurel, dans la petite ville de London, Jamie Burns allait se coucher, peu avant minuit vendredi soir, quand un texto l’a avertie de l’arrivée d’une tornade, et en regardant par la fenêtre, avec la tempête, “c’était presque aussi lumineux qu’en plein jour”, raconte-t-elle à l’AFP par téléphone.La mère de famille de 38 ans décide rapidement d’aller avec son mari et son fils à quelques centaines de mètres, chez sa soeur, qui “a une maison en brique avec une cave” pour se protéger, “c’était plein de monde”. Car “beaucoup d’entre nous vivons dans des maisons en préfabriqué qui ne sont pas sûres pour les tornades, donc beaucoup de familles étaient là, pour se protéger”.Après le passage de la tempête, ils sont rentrés chez eux. Leur mobile-home était, “Dieu merci”, toujours debout. Mais au réveil samedi matin, ils découvrent la “dévastation”: des bâtiments “qui étaient là depuis plus de 30 ans ont été rasés”, dit encore Jamie Burns à l’AFP, un noeud dans la voix.- “Terrible” dévastation -Dans le Missouri, Mike O’Connell, des services de sécurité publique de l’Etat, a averti que de dangereuses conditions météo étaient à attendre de nouveau dimanche soir dans la région.La maire de Saint-Louis, Cara Spencer, a évoqué lors d’un point presse samedi matin une “dévastation véritablement terrible” dans sa ville de près de 280.000 habitants.Plus de 5.000 bâtiments ont été touchés dans cette tempête, “l’une des pires de l’histoire” de la ville, a-t-elle notamment annoncé.Le gouverneur du Missouri, Mike Kehoe, a déclaré lors de la même conférence de presse que ses services avaient été en contact avec la Maison Blanche pour la tenir informée des développements.Dans un quartier de Saint-Louis, une église a été fortement endommagée selon des images de la chaîne CBS, et les secours continuaient samedi matin de prendre en charge des victimes autour du bâtiment.La Croix-Rouge du Missouri a indiqué avoir mis en place plusieurs centres d’accueil pour les sinistrés.- Coupes budgétaires -Plus de 110.000 foyers et commerces du Kentucky et du Missouri étaient toujours sans électricité à 22H30 GMT, selon le site spécialisé poweroutage.us, marquant une amélioration par rapport au début de journée.En 2024, les accidents provoqués par des tornades ont fait 54 morts aux Etats-Unis, selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).A la demande de l’administration Trump, la NOAA a récemment dû se séparer d’environ 20% de ses effectifs, et la Maison Blanche veut également effectuer des coupes massives dans le budget de fonctionnement de cette agence, qui chapeaute les services météo du pays.Les manques d’effectifs ont forcé certains bureaux locaux à cesser d’opérer 24h/24 et sept jours sur sept pour leur veille météorologique, a rapporté mercredi le Washington Post.Ancien chef de la NOAA, Rick Spinrad s’était alarmé mi-mars dans un entretien à l’AFP de l’impact des licenciements sur les prévisions météorologiques.”Nous entrons dans la saison des tornades dans le centre et le sud-est des Etats-Unis. A mesure que nous perdons des techniciens, entretenir et faire fonctionner des satellites et des radars (permettant de prédire leur apparition) devient plus compliqué”, avait-il mis en garde.

Plus de 25 morts dans des tornades aux Etats-Unis

Une série de tempêtes et tornades dans la nuit de vendredi à samedi a tué plus de 25 personnes et provoqué d’importantes destructions dans le Kentucky et le Missouri, dans le centre des Etats-Unis, laissant des dizaines de milliers de personnes sans électricité.Samedi matin, de nombreuses localités de la région, dont la grande ville de Saint-Louis, se sont réveillées avec des dizaines de bâtiments détruits.Dans le Kentucky (centre-est), au moins 18 personnes sont décédées, selon le gouverneur Andy Beshear, dont une majorité dans le seul comté de Laurel, dans l’est pauvre et rural de l’Etat. Sept personnes sont mortes dans le Missouri (centre), et deux autres en Virginie (est).Dans le comté de Laurel, dans la petite ville de London, Jamie Burns allait se coucher, peu avant minuit vendredi soir, quand un texto l’a avertie de l’arrivée d’une tornade, et en regardant par la fenêtre, avec la tempête, “c’était presque aussi lumineux qu’en plein jour”, raconte-t-elle à l’AFP par téléphone.La mère de famille de 38 ans décide rapidement d’aller avec son mari et son fils à quelques centaines de mètres, chez sa soeur, qui “a une maison en brique avec une cave” pour se protéger, “c’était plein de monde”. Car “beaucoup d’entre nous vivons dans des maisons en préfabriqué qui ne sont pas sûres pour les tornades, donc beaucoup de familles étaient là, pour se protéger”.Après le passage de la tempête, ils sont rentrés chez eux. Leur mobile-home était, “Dieu merci”, toujours debout. Mais au réveil samedi matin, ils découvrent la “dévastation”: des bâtiments “qui étaient là depuis plus de 30 ans ont été rasés”, dit encore Jamie Burns à l’AFP, un noeud dans la voix.- “Terrible” dévastation -Dans le Missouri, Mike O’Connell, des services de sécurité publique de l’Etat, a averti que de dangereuses conditions météo étaient à attendre de nouveau dimanche soir dans la région.La maire de Saint-Louis, Cara Spencer, a évoqué lors d’un point presse samedi matin une “dévastation véritablement terrible” dans sa ville de près de 280.000 habitants.Plus de 5.000 bâtiments ont été touchés dans cette tempête, “l’une des pires de l’histoire” de la ville, a-t-elle notamment annoncé.Le gouverneur du Missouri, Mike Kehoe, a déclaré lors de la même conférence de presse que ses services avaient été en contact avec la Maison Blanche pour la tenir informée des développements.Dans un quartier de Saint-Louis, une église a été fortement endommagée selon des images de la chaîne CBS, et les secours continuaient samedi matin de prendre en charge des victimes autour du bâtiment.La Croix-Rouge du Missouri a indiqué avoir mis en place plusieurs centres d’accueil pour les sinistrés.- Coupes budgétaires -Plus de 110.000 foyers et commerces du Kentucky et du Missouri étaient toujours sans électricité à 22H30 GMT, selon le site spécialisé poweroutage.us, marquant une amélioration par rapport au début de journée.En 2024, les accidents provoqués par des tornades ont fait 54 morts aux Etats-Unis, selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).A la demande de l’administration Trump, la NOAA a récemment dû se séparer d’environ 20% de ses effectifs, et la Maison Blanche veut également effectuer des coupes massives dans le budget de fonctionnement de cette agence, qui chapeaute les services météo du pays.Les manques d’effectifs ont forcé certains bureaux locaux à cesser d’opérer 24h/24 et sept jours sur sept pour leur veille météorologique, a rapporté mercredi le Washington Post.Ancien chef de la NOAA, Rick Spinrad s’était alarmé mi-mars dans un entretien à l’AFP de l’impact des licenciements sur les prévisions météorologiques.”Nous entrons dans la saison des tornades dans le centre et le sud-est des Etats-Unis. A mesure que nous perdons des techniciens, entretenir et faire fonctionner des satellites et des radars (permettant de prédire leur apparition) devient plus compliqué”, avait-il mis en garde.

Ligue 1 : Cherki annonce son probable départ de Lyon

L’attaquant de Lyon, Rayan Cherki a annoncé son probable départ de l’OL apès la victoire des Lyonnais sur Angers (2-0), samedi en match de la 34e et dernière journée de Ligue 1 mais sans être précis sur sa destination future.”Je pense que c’était ma dernière avec Lyon. Maintenant je suis prudent. Je sais ce que j’ai vécu l’été dernier. Cela n’a pas été facile à vivre pour moi, je n’oublie pas par où je suis passé. J’ai commencé la saison au loft alors que je n’ai jamais trahi le club. La saison prochaine ? Je vais voir où le vent me mène”, a-t-il commenté devant les journalistes en zone mixte.”J’ai tout donné pour ce blason. Ça n’a pas été facile, on m’a beaucoup craché dessus et on a mal parlé de mon entourage alors que le seul qui prend les décisions c’est moi”, a-t-il poursuivi.”Je n’oublie pas d’ou je viens. Je suis fier de moi, de ce que j’ai fait à l’OL. Il y a eu quatorze ans de passion et de travail acharné, de détermination. D’où je viens, très peu se seraient relevés”, a encore dit Cherki remerciant les composantes du club rhodanien. “Je n’oublie personne, les gens qui nous aident au quotidien, les intendants, Jean-Michel Aulas qui a été le précurseur de beaucoup de choses et John Textor malgré tout ainsi que les entraîneurs que j’ai vu passer à l’OL. Quoi qu’il arrive, je reviendrai”, a conclu Rayan Cherki.

Bomb at fertility clinic in California kills one

An explosion outside a California fertility clinic Saturday killed one person in what the local mayor described as a bomb attack.The blast ripped through downtown Palm Springs, badly damaging the clinic and blowing out the windows and doors of other nearby buildings, in what the city’s police chief said appeared to have been a deliberate act.”The blast appears to be an intentional act of violence and the blast extends for blocks with several buildings damaged, some severely,” Palm Springs Police Chief Andy Mills said.”There has been one fatality, the person’s identity is not known.”Eyewitnesses told local media they had seen human remains near the American Reproductive Centers clinic, which appeared to have been badly damaged in the blast.A statement posted on social media by the clinic said no staff had been hurt when the blast went off.”This morning, an unexpected and tragic incident occurred outside our Palm Springs facility when a vehicle exploded in the parking lot near our building,” it said.”We are heartbroken to learn that this event claimed a life and caused injuries, and our deepest condolences go out to the individuals and families affected. “We are immensely grateful to share that no members of the ARC team were harmed, and our lab — including all eggs, embryos, and reproductive materials — remains fully secure and undamaged.”Reproductive care, including abortion and fertility services, remain controversial in the United States, where some conservatives believe the procedures should be outlawed for religious reasons.Violence against clinics providing such services is rare, but not unheard of.US Attorney Bill Essayli said his office was aware of the blast.”FBI is on scene and will be investigating whether this was an intentional act,” he said on X, formerly known as Twitter.The local ABC affiliate, which cited an unnamed law enforcement source, reported five people were injured in the explosion and the person who died was a suspect in the blast. – ‘Unforgivable’ –   Video posted online by witnesses showed debris scattered in the street in front of the clinic and windows shattered at multiple businesses in the area. People living nearby reported feeling the shaking from the blast throughout the city.Matt Spencer, who lives in a nearby apartment complex, told the Palm Springs Post he ran outside as soon as he heard the blast, and was confronted with the sight of the burned out car and what appeared to be a body in the middle of the road.”In front of the building [the car] was blown clear across four lanes into the parking lot of [Desert Regional Medical Center],” he told the paper.”I could see the back of the car still on fire and the rims, that was the only thing that distinguished it as a car.”California Governor Gavin Newsom had been briefed on the explosion, his office said.President Donald Trump’s Attorney General Pam Bondi said federal agents were working to determine exactly what had happened.”But let me be clear: the Trump administration understands that women and mothers are the heartbeat of America. Violence against a fertility clinic is unforgivable,” she said in a statement on social media.