Israel-Hamas truce holding though Trump doubts it will last
The Israel-Hamas ceasefire entered a third day Tuesday, while US President Donald Trump said he doubted the fragile deal would hold.Desperately needed humanitarian aid has begun to flow into war-battered Gaza after Israel and Hamas conducted the first exchange of hostages for prisoners agreed under the terms of the ceasefire. Gazans displaced by more than 15 months of war have been walking through an apocalyptic landscape to return to whatever remains of their homes, while rescuers trawl the rubble for bodies.”Gaza is like a massive demolition site,” Trump said as he signed a flurry of executive orders following his inauguration.Asked whether he believed the two sides would maintain the truce, Trump said: “That’s not our war; it’s their war. But I’m not confident.” Trump had claimed credit for the three-phase ceasefire agreement announced ahead of his return to the White House by Qatar and the United States, following months of fruitless negotiations under his predecessor Joe Biden.Trump has made clear he would support Israel, and in one of his first acts as president, he revoked sanctions on Israeli settlers in the West Bank imposed by the Biden administration over attacks against Palestinians.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and Palestinian president Mahmud Abbas both congratulated Trump on his return.”I look forward to working with you to return the remaining hostages, to destroy Hamas’s military capabilities and end its political rule in Gaza, and to ensure that Gaza never again poses a threat to Israel,” Netanyahu said.- ‘We will rebuild’ -Displaced Gazan Ghadeer Abdul Rabbo, 30, told AFP she hopes that “with or without Trump”, the ceasefire will hold and world governments will help “maintain this calm, because we are afraid”.If all goes to plan, during the initial, 42-day phase of the truce that began Sunday, a total of 33 hostages are to be returned from Gaza in exchange for around 1,900 Palestinians.Over those six weeks, the parties are meant to negotiate a permanent ceasefire.In Rafah, in southern Gaza, Ismail Madi said that “we have endured immense hardships, but we will stay here. We will rebuild this place.”Three Israeli hostages, all women, were reunited with their families on Sunday after more than 15 months in captivity. Hours later, 90 Palestinian prisoners were released from an Israeli jail.In Israel, there was elation as Emily Damari, Romi Gonen and Doron Steinbrecher returned home and appeared to be in good health.”In Emily’s own words, she is the happiest girl in the world; she has her life back,” Damari’s mother Mandy said on Monday, adding that her daughter was “doing much better than any of us could have expected” even after losing two fingers.The first group of Palestinians released under the deal left Ofer prison in the West Bank early Monday, with jubilant crowds celebrating their arrival in the nearby town of Beitunia.One freed detainee, Abdul Aziz Muhammad Atawneh, described prison as “hell, hell, hell”.Another, Khalida Jarrar of the Popular Front for the Liberation of Palestine — proscribed as a “terrorist” group by Israel and some Western governments — said prison conditions were harsh and that she had been kept “in solitary confinement for six months”.The next hostage-prisoner swap should take place on Saturday, a senior Hamas official told AFP.The relatives of the three Israeli ex-hostages called for the release of the remaining 91 captives seized during Hamas’s October 7, 2023, attack that sparked the war, including 34 the military says are dead.Meirav Leshem Gonen, mother of Romi Gonen, said: “We got our Romi back, but all families deserve the same outcome, both the living and the dead.”There was anxiety in Israel over the next phases of the truce, with columnist Sima Kadmon warning in the Yedioth Ahronoth daily that the coming hostage releases may be more painful than the first.”Some of them will arrive on gurneys and wheelchairs. Others will arrive in coffins. Some will arrive wounded and injured, in dire emotional condition,” she wrote.- ‘Beautiful feeling’ -In southern Gaza, Ammar Barbakh, 35, spent the truce’s first night in a tent on the rubble of his home.”This is the first time I sleep comfortably and I’m not afraid,” he said.”It’s a beautiful feeling, and I hope the ceasefire continues.”The war has devastated much of the Gaza Strip and displaced the vast majority of its population of 2.4 million.More than 900 trucks carrying humanitarian aid entered Gaza on Monday, the United Nations said.The day the deal came into force, 630 trucks entered Gaza.Qatar, which played a key role in negotiating the truce, said that 12.5 million litres of fuel would enter Gaza over the first 10 days.Hamas’s October 7 attack resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally of Israeli official figures.The health ministry in Hamas-run Gaza said Sunday that the death toll in the war had reached 46,913, a majority civilians, figures the United Nations has said are reliable.burs-lb/ser
A Davos, l’Europe et la Chine en attendant Trump
Des Européens, un Chinois, et le président ukrainien: certains des dirigeants qui ont le plus à perdre, ou à gagner, du retour de Trump à la Maison-Blanche vont se succéder mardi sur la scène de Davos.Tous les regards restent tournés vers Washington au lendemain de l’investiture du 47e président des Etats-Unis et alors que commencent à tomber ses premières annonces. A peine installé à la Maison Blanche, Trump a affirmé qu’il comptait imposer des droits de douane de 25% pour les produits venant du Canada et du Mexique à partir du 1er février.En attendant l’intervention en visioconférence de Trump lui-même, attendue seulement jeudi, c’est la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang qui tiendront les discours d’ouverture à Davos, à partir de 09H50 GMT.La Chine risque d’être l’un des prochains sur la liste des pays touchés par les taxes à l’importation punitives promises par le nouveau président américain. Et les désaccords sont nombreux entre Pékin et Washington, même si le président chinois Xi Jinping a dit espérer un “bon départ” dans les relations entre les deux pays après un entretien téléphonique avec Donald Trump en fin de semaine dernière, jugé positif par les deux participants.Les Européens de leur côté sont les plus inquiets de la deuxième présidence Trump 2.0, et “presque seuls” dans cette situation, selon un récent rapport du Conseil européen des relations internationales (ECFR) basé sur un sondage auprès de plus de 28.000 personnes dans 24 pays du monde.Dans un message sur X lundi, Ursula van der Leyen a dit venir à Davos notamment pour “forger de nouveaux partenariats” et “travailler ensemble pour éviter une course mondiale à celui qui sera le moins disant”.”Les dirigeants européens pourraient avoir du mal à trouver une unité interne ou des alliés dans le monde s’ils essayent de mettre en place une résistance” au nouveau président, prévient cependant l’ECFR.L’Europe sera aussi représentée mardi à Davos par le chancelier allemand Olaf Scholz, qui doit s’exprimer dans l’après-midi tout comme son principal opposant pour les élections législatives de février, Friedrich Merz.- Quelle paix en Ukraine? -Quel rôle les Etats-Unis de Trump joueront-ils dans le monde? La question a un impact important pour un pays comme l’Ukraine, qui s’approche de trois ans de guerre avec la Russie et dont le président Volodymyr Zelensky doit lui aussi prendre la parole dans l’après-midi à Davos.Alors que Washington fournit un soutien militaire et économique vital à Kiev, Donald Trump a critiqué cette aide et promis de résoudre rapidement le conflit. Mais à quelles conditions? Le gouvernement ukrainien craint d’être forcé à des concessions majeures.Dans son message de félicitations au nouveau président américain, Zelensky a d’ailleurs dit espérer qu’il permette d’atteindre “une paix juste et durable”. Son homologue russe Vladimir Poutine s’est de son côté dit “ouvert au dialogue”.  Les conflits au Moyen-Orient, à l’heure où une trêve vient d’entrer en vigueur à Gaza, devraient aussi être au coeur des interventions du président israélien Isaac Herzog et du Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani. Pour le nouveau patron du Forum économique mondial, Borge Brende, même si la réunion de Davos cette année est en concurrence avec les premiers jours de la présidence Trump, “cela augmente l’intérêt de Davos, parce que les gens ressentent le besoin de se rassembler pour mieux comprendre ce qui se prépare”.”Nous espérons construire un petit peu plus de confiance dans un monde qui est fragmenté et polarisé”, assure-t-il à l’AFP.
A Davos, l’Europe et la Chine en attendant Trump
Des Européens, un Chinois, et le président ukrainien: certains des dirigeants qui ont le plus à perdre, ou à gagner, du retour de Trump à la Maison-Blanche vont se succéder mardi sur la scène de Davos.Tous les regards restent tournés vers Washington au lendemain de l’investiture du 47e président des Etats-Unis et alors que commencent à tomber ses premières annonces. A peine installé à la Maison Blanche, Trump a affirmé qu’il comptait imposer des droits de douane de 25% pour les produits venant du Canada et du Mexique à partir du 1er février.En attendant l’intervention en visioconférence de Trump lui-même, attendue seulement jeudi, c’est la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang qui tiendront les discours d’ouverture à Davos, à partir de 09H50 GMT.La Chine risque d’être l’un des prochains sur la liste des pays touchés par les taxes à l’importation punitives promises par le nouveau président américain. Et les désaccords sont nombreux entre Pékin et Washington, même si le président chinois Xi Jinping a dit espérer un “bon départ” dans les relations entre les deux pays après un entretien téléphonique avec Donald Trump en fin de semaine dernière, jugé positif par les deux participants.Les Européens de leur côté sont les plus inquiets de la deuxième présidence Trump 2.0, et “presque seuls” dans cette situation, selon un récent rapport du Conseil européen des relations internationales (ECFR) basé sur un sondage auprès de plus de 28.000 personnes dans 24 pays du monde.Dans un message sur X lundi, Ursula van der Leyen a dit venir à Davos notamment pour “forger de nouveaux partenariats” et “travailler ensemble pour éviter une course mondiale à celui qui sera le moins disant”.”Les dirigeants européens pourraient avoir du mal à trouver une unité interne ou des alliés dans le monde s’ils essayent de mettre en place une résistance” au nouveau président, prévient cependant l’ECFR.L’Europe sera aussi représentée mardi à Davos par le chancelier allemand Olaf Scholz, qui doit s’exprimer dans l’après-midi tout comme son principal opposant pour les élections législatives de février, Friedrich Merz.- Quelle paix en Ukraine? -Quel rôle les Etats-Unis de Trump joueront-ils dans le monde? La question a un impact important pour un pays comme l’Ukraine, qui s’approche de trois ans de guerre avec la Russie et dont le président Volodymyr Zelensky doit lui aussi prendre la parole dans l’après-midi à Davos.Alors que Washington fournit un soutien militaire et économique vital à Kiev, Donald Trump a critiqué cette aide et promis de résoudre rapidement le conflit. Mais à quelles conditions? Le gouvernement ukrainien craint d’être forcé à des concessions majeures.Dans son message de félicitations au nouveau président américain, Zelensky a d’ailleurs dit espérer qu’il permette d’atteindre “une paix juste et durable”. Son homologue russe Vladimir Poutine s’est de son côté dit “ouvert au dialogue”.  Les conflits au Moyen-Orient, à l’heure où une trêve vient d’entrer en vigueur à Gaza, devraient aussi être au coeur des interventions du président israélien Isaac Herzog et du Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani. Pour le nouveau patron du Forum économique mondial, Borge Brende, même si la réunion de Davos cette année est en concurrence avec les premiers jours de la présidence Trump, “cela augmente l’intérêt de Davos, parce que les gens ressentent le besoin de se rassembler pour mieux comprendre ce qui se prépare”.”Nous espérons construire un petit peu plus de confiance dans un monde qui est fragmenté et polarisé”, assure-t-il à l’AFP.
Trump takes US reins with flurry of executive orders
US President Donald Trump begins his first full day in office Tuesday, riding a wave of executive orders signed just hours after his inauguration on everything from immigration to the environment and culture wars.After the pomp of his inauguration ceremony and stunning array of executive orders, the president’s Tuesday begins with a more solemn event: a prayer service at the National Cathedral.Trump, 78, last visited the neo-Gothic church in the US capital in early January for the funeral of late president Jimmy Carter.It was unclear if or when more executive orders would come from Trump, as the country and world digest the blizzard of actions he took Monday — including initiating withdrawals from the Paris climate accord and World Health Organization.Signed in front of roaring supporters at an arena and then later in the Oval Office, the long list of policy changes offered a vivid symbol of Trump’s increased preparedness versus eight years prior, when he entered the White House with zero governing experience.The Republican said in a speech after taking the oath at the Capitol — in a ceremony held indoors due to freezing weather — that “America’s decline is over” after four years of Democrat Joe Biden’s presidency, pledging “the golden age of America begins right now.”Biden, 82, watched stony-faced during the inauguration ceremony as his political nemesis read the last rites over his single term in office.But after the pomp and ceremony, it was the showman Trump of his first term — along with the sometimes strongman-style rhetoric — who was on display later in the day.”Could you imagine Biden doing this? I don’t think so,” Trump told a cheering crowd at a Washington sports arena as he threw them the pens he had used to sign a first round of orders.- January 6 pardons -Back in the Oval Office, he held an impromptu 50-minute press conference as he signed more orders — including one pardoning around 1,500 Capitol rioters.  They were charged for taking part in the assault on Congress on January 6, 2021 by thousands of Trump supporters seeking to stop certification of Biden’s election victory.”We hope they come out tonight frankly,” Trump said. “They’re expecting it.”He signed orders declaring a national emergency at the Mexican border and said he would deploy US troops to tackle illegal immigration — a key campaign issue that drove his election victory over Kamala Harris.The returning president often struck a nationalistic tone, pledging to impose trade tariffs, rename the Gulf of Mexico to the “Gulf of America,” and take “back” the Panama Canal, which has been controlled by the Central American country since 1999.But he played down his earlier promises to get a peace agreement in Ukraine before taking office.He confirmed he would meet Vladimir Putin and said Putin was “destroying Russia” by not making a deal to end the war.Trump and First Lady Melania Trump later attended several inaugural balls, beginning with the “Commander-in-Chief” event with US service members.”Instead of worrying about political agendas, you don’t have to worry about that at all,” Trump told the crowd in a brief speech.”It’s only one focus, defeating America’s enemies. We’re not going to be defeated. We’re not going to be humiliated. We’re only going to win, win, win!”Trump is making history — as both the oldest president ever to take office and as the first felon, after a conviction related to paying a porn star hush money during his first presidential run.He is also just the second president in US history to return to power after being voted out, after Grover Cleveland in 1893.
Pied au plancher, Trump entame son deuxième jour de mandat
Donald Trump entame mardi la deuxième journée de son retour à la Maison Blanche avec la volonté de surfer sur la myriade de décrets présidentiels signés après son investiture, mais avec des questions sur le réalisme de ses ambitions.Le républicain se rendra dans la matinée à la cathédrale nationale de Washington, pour un service religieux placé davantage sous le signe de la sobriété après le faste, la pompe et l’euphorie des cérémonies de la veille.Mais avant même la levée du jour, le président a déjà annoncé sur sa plateforme Truth Social le limogeage de quatre responsables gouvernementaux dans divers secteurs, reprenant la célèbre phrase “”Vous êtes virés !” qu’il utilisait dans l’émission télévisée à succès The Apprentice.”Mon bureau du personnel présidentiel est en train d’identifier activement et de destituer plus de mille personnes nommées par la précédente administration, qui ne sont pas alignées avec notre vision pour rendre sa grandeur à l’Amérique”, a-t-il annoncé dans ce premier message posté sur la plateforme depuis sa prise de fonctions.A 78 ans, Donald Trump est devenu la veille le plus vieux président de l’histoire des Etats-Unis à être investi.Ce qui ne l’a pas empêché de commencer son second mandat pied au plancher avec la signature de décrets exécutifs mettant l’accent sur son programme électoral: lutte contre l’immigration clandestine, augmentation de la production d’hydrocarbures, reconnaissance de “deux sexes” uniquement pour mettre fin au “délire transgenre”.Reste à savoir à quel point Donald Trump, qui avait souvent montré une certaine réticence face aux exigences de la présidence lors de son premier mandat, voudra et pourra aller au bout de ses annonces tonitruantes, notamment face à de fines majorités au Congrès.- Etat d’urgence -“L’âge d’or de l’Amérique commence”, a-t-il lancé lundi après avoir prêté serment sous la coupole du Capitole, entouré de sa famille, mais aussi de personnalités de l’extrême droite mondiale et de nombreux milliardaires comme Mark Zuckerberg (Meta), Elon Musk (SpaceX, X, Tesla), ou le Français Bernard Arnault (LVMH).Les grands patrons ont même relégué à l’extérieur de la salle de nombreux dignitaires républicains, dont des gouverneurs. Un nouveau signe de l’importance que le nouveau président accorde à ces barons des affaires.Si certains espéraient voir un Donald Trump assagi une fois son retour à la Maison Blanche formalisé, ce fut peine perdue.Dans un discours sombre et revanchard, le républicain a très vite promis de s’attaquer à une “élite corrompue et radicale”, sous le regard de son successeur et désormais prédécesseur Joe Biden, dont le visage est resté de marbre.Il a aussi annoncé les premiers actes de son offensive anti-immigration.Un “état d’urgence à la frontière sud” avec le Mexique a ainsi été décrété, permettant de mobiliser les forces armées “pour repousser l’invasion désastreuse de notre pays”.”Nous commencerons à renvoyer des millions et des millions d’étrangers criminels”, a-t-il lancé.- Visées expansionnistes -Donald Trump a en outre enclenché une marche arrière toute dans la politique des Etats-Unis de lutte contre le réchauffement climatique.Le milliardaire a décrété un état d’urgence énergétique pour doper la production d’hydrocarbures aux Etats-Unis, alors même que le pays en est déjà le premier producteur mondial.Le deuxième plus gros pollueur de la planète va également se retirer, à nouveau, de l’accord de Paris sur le climat. Un premier retrait lors du premier mandat du républicain avait été annulé par Joe Biden.Réitérant ses visées expansionnistes, le président américain a affirmé que les Etats-Unis allaient “reprendre” le canal de Panama, que le Danemark allait “se faire à l’idée” de céder le Groenland et qu’un drapeau américain serait planté sur Mars sous son mandat.Donald Trump, qui a longtemps promis de se “venger” de ses adversaires politiques, a aussi pris soin de gracier dans la soirée “plus de 1.500” de ses partisans qui avaient pris d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021 pour empêcher la certification de la victoire de Joe Biden.Les lourds droits de douane promis à l’encontre de pays comme le Canada et le Mexique n’ont en revanche pas été mis en place dès le premier jour de sa présidence comme promis, mais ont été repoussés au 1er février.
Pied au plancher, Trump entame son deuxième jour de mandat
Donald Trump entame mardi la deuxième journée de son retour à la Maison Blanche avec la volonté de surfer sur la myriade de décrets présidentiels signés après son investiture, mais avec des questions sur le réalisme de ses ambitions.Le républicain se rendra dans la matinée à la cathédrale nationale de Washington, pour un service religieux placé davantage sous le signe de la sobriété après le faste, la pompe et l’euphorie des cérémonies de la veille.Mais avant même la levée du jour, le président a déjà annoncé sur sa plateforme Truth Social le limogeage de quatre responsables gouvernementaux dans divers secteurs, reprenant la célèbre phrase “”Vous êtes virés !” qu’il utilisait dans l’émission télévisée à succès The Apprentice.”Mon bureau du personnel présidentiel est en train d’identifier activement et de destituer plus de mille personnes nommées par la précédente administration, qui ne sont pas alignées avec notre vision pour rendre sa grandeur à l’Amérique”, a-t-il annoncé dans ce premier message posté sur la plateforme depuis sa prise de fonctions.A 78 ans, Donald Trump est devenu la veille le plus vieux président de l’histoire des Etats-Unis à être investi.Ce qui ne l’a pas empêché de commencer son second mandat pied au plancher avec la signature de décrets exécutifs mettant l’accent sur son programme électoral: lutte contre l’immigration clandestine, augmentation de la production d’hydrocarbures, reconnaissance de “deux sexes” uniquement pour mettre fin au “délire transgenre”.Reste à savoir à quel point Donald Trump, qui avait souvent montré une certaine réticence face aux exigences de la présidence lors de son premier mandat, voudra et pourra aller au bout de ses annonces tonitruantes, notamment face à de fines majorités au Congrès.- Etat d’urgence -“L’âge d’or de l’Amérique commence”, a-t-il lancé lundi après avoir prêté serment sous la coupole du Capitole, entouré de sa famille, mais aussi de personnalités de l’extrême droite mondiale et de nombreux milliardaires comme Mark Zuckerberg (Meta), Elon Musk (SpaceX, X, Tesla), ou le Français Bernard Arnault (LVMH).Les grands patrons ont même relégué à l’extérieur de la salle de nombreux dignitaires républicains, dont des gouverneurs. Un nouveau signe de l’importance que le nouveau président accorde à ces barons des affaires.Si certains espéraient voir un Donald Trump assagi une fois son retour à la Maison Blanche formalisé, ce fut peine perdue.Dans un discours sombre et revanchard, le républicain a très vite promis de s’attaquer à une “élite corrompue et radicale”, sous le regard de son successeur et désormais prédécesseur Joe Biden, dont le visage est resté de marbre.Il a aussi annoncé les premiers actes de son offensive anti-immigration.Un “état d’urgence à la frontière sud” avec le Mexique a ainsi été décrété, permettant de mobiliser les forces armées “pour repousser l’invasion désastreuse de notre pays”.”Nous commencerons à renvoyer des millions et des millions d’étrangers criminels”, a-t-il lancé.- Visées expansionnistes -Donald Trump a en outre enclenché une marche arrière toute dans la politique des Etats-Unis de lutte contre le réchauffement climatique.Le milliardaire a décrété un état d’urgence énergétique pour doper la production d’hydrocarbures aux Etats-Unis, alors même que le pays en est déjà le premier producteur mondial.Le deuxième plus gros pollueur de la planète va également se retirer, à nouveau, de l’accord de Paris sur le climat. Un premier retrait lors du premier mandat du républicain avait été annulé par Joe Biden.Réitérant ses visées expansionnistes, le président américain a affirmé que les Etats-Unis allaient “reprendre” le canal de Panama, que le Danemark allait “se faire à l’idée” de céder le Groenland et qu’un drapeau américain serait planté sur Mars sous son mandat.Donald Trump, qui a longtemps promis de se “venger” de ses adversaires politiques, a aussi pris soin de gracier dans la soirée “plus de 1.500” de ses partisans qui avaient pris d’assaut le Capitole le 6 janvier 2021 pour empêcher la certification de la victoire de Joe Biden.Les lourds droits de douane promis à l’encontre de pays comme le Canada et le Mexique n’ont en revanche pas été mis en place dès le premier jour de sa présidence comme promis, mais ont été repoussés au 1er février.
Open d’Australie: Badosa surprend Gauff, Zverev aussi en demi-finale avant le choc Djokovic-Alcaraz
L’Espagnole Paula Badosa (12e mondiale) s’est offert mardi sa première demi-finale en Grand Chelem en surprenant la N.3 mondiale Coco Gauff à l’Open d’Australie, Alexander Zverev décrochant également son billet pour le dernier carré avant un choc très attendu entre Carlos Alcaraz (3e) et Novak Djokovic (7e).- La surprise Badosa attend Sabalenka -Paula Badosa a frappé un grand coup mardi en dominant 7-5, 6-4 Coco Gauff, invaincue depuis novembre et lauréate de l’US Open en 2023. Grâce à cette première victoire de sa carrière contre une joueuse du top 10 en Grand Chelem, l’Espagnole accède pour la première fois au dernier carré d’un tournoi majeur.Ex-2e mondiale avant de dégringoler au classement à cause de blessures, Badosa pourrait retrouver en demi-finale la Bélarusse Aryna Sabalenka. La N.1 mondiale sera opposée en début de soirée (19H00 à Melbourne, 08H00 GMT) à la Russe Anastasia Pavlyuchenkova (32e).”Je suis super fière de mon niveau de jeu. Pour moi, c’est un rêve qui se concrétise”, a-t-elle savouré sur le court de la Rod Laver Arena juste après sa victoire.Coco Gauff s’est elle dite “déçue, mais pas complètement détruite”. “J’ai tout donné sur le court, je me suis battue jusqu’au bout”, a-t-elle poursuivi en conférence de presse, reconnaissant que Badosa lui avait été “supérieure” dans les moments clés du match.Comme sa dauphine Iga Swiatek (2e), Aryna Sabalenka s’est qualifiée pour les quarts de finale sans perdre un seul set. Sur une série de 18 victoires consécutives à Melbourne, elle voudra continuer sa route vers un troisième titre consécutif à l’Open d’Australie. La dernière à avoir réalisé ce triplé est la Suissesse Martina Hingis de 1997 à 1999.Mais si les deux joueuses ne se sont plus affrontées depuis le troisième tour de Roland-Garros en 2021, Pavlyuchenkova mène 2-1 dans ses confrontations face à la Bélarusse.- Zverev s’en sort en quatre sets -Alexander Zverev (2e) a gagné mardi pour la deuxième année d’affilée et la troisième fois de sa carrière sa place en demi-finales de l’Open d’Australie, grâce à une victoire en quatre sets contre l’Américain Tommy Paul.Le 11e mondial a mené la vie dure à l’Allemand pendant trois sets mais n’a pas su conserver ses breaks d’avance aux moments clés des deux premières manches. Zverev s’est en outre montré largement supérieur à l’Américain dans les tie-breaks, s’imposant finalement 7-6 (7/1), 7-6 (7/0), 2-6, 6-1 en près de 3h30. Champion olympique en 2021, Zverev a gagné pour la première fois de sa carrière face à Paul, après deux défaites en 2020 et en 2022.”J’aurais dû être mené deux sets à zéro, je ne jouais pas très bien et lui si. Je ne sais pas trop comment, mais j’ai gagné le premier set, le deuxième… et le quatrième set était le meilleur que j’aie joué” mardi, a déclaré l’Allemand.Toujours en quête de son premier titre en Grand Chelem à 27 ans après deux finales perdues (US Open 2020, Roland-Garros 2024), Zverev affrontera en demi-finale Carlos Alcaraz (3e) ou Novak Djokovic (7e), qui se mesureront dans un quart de finale choc mardi soir.Attendue depuis le tirage au sort, la huitième confrontation entre les deux anciens N.1 mondiaux pourrait permettre à l’Espagnol de 21 ans de poursuivre sa marche vers le seul titre du Grand Chelem qui manque à son palmarès.Le Serbe, de 16 ans son aîné, vise lui un 25e titre dans un tournoi majeur qui ferait de lui le seul détenteur du record de victoires en Grand Chelem, devant la légende australienne Margaret Court (24 succès).Dans leurs duels, Djokovic mène quatre victoires à trois et l’a toujours emporté sur dur, au Masters-1000 de Cincinnati et aux Finales de l’ATP en 2023.Ce match est aussi une première, puisque “Carlitos” et le “Djoker” ne s’étaient encore jamais rencontrés à un stade aussi précoce d’un tournoi – ils ont croisé le fer trois fois en demi-finale et quatre fois en finale.