La Bourse de Paris en hausse à l’issue d’une semaine marquée par la trêve sino-américaine

La Bourse de Paris avance vendredi et se dirige vers une semaine positive, principalement portée par la trêve entre les Etats-Unis et la Chine dans leur guerre commerciale, le marché attendant désormais les développements sur ce dossier entre les deux pays.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, gagnait 0,48%, soit 37,75 points à 7.891,22 vers 09H50. A ce stade, il affiche un bilan hebdomadaire en hausse de 1,91%. “Cette semaine s’achève sur de nombreuses nouvelles positives et une hausse en conséquence des actions”, commente Andreas Lipkow, analyste chez CMC Markets. Surtout, “la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis s’est apaisée, les deux parties souhaitant mettre fin à leurs tensions dans les semaines à venir”, a-t-il poursuivi.Après des négociations durant le week-end à Genève en Suisse, Chinois et Américains avaient annoncé une suspension de l’essentiel de leurs droits de douane punitifs. Un résultat bien supérieur aux attentes, qui a alors suscité un optimisme prudent sur les marchés boursiers.Dans le cadre de cet accord, les États-Unis ont accepté d’abaisser leurs surtaxes douanières sur les produits chinois à 30%, tandis que la Chine réduira les siennes à 10% sur les biens américains.”Les investisseurs attendent le prochain véritable catalyseur” pour continuer à faire monter les marchés, les actions mondiales cumulant “sept jours de hausse”, souligne quant à lui Stephen Innes, gérant de SPI AM.En attendant, “en excluant les secteurs automobile, pharmaceutique et de l’énergie”, soit les secteurs les plus durement touchés par les droits de douane imposés par l’administration Trump, “les affaires marchent très bien”, a encore écrit l’analyste dans une note.Eutelsat sanctionnéL’opérateur européen de satellites Eutelsat a fait état d’un léger recul de ses recettes au troisième trimestre de son exercice décalé 2024-2025, mais confirme ses objectifs annuels. Son titre reculait fortement, de 4,83% à 3,74 euros. Depuis le 1er janvier, il a cependant gagné environ 65%.Forsee dévisseForsee, entreprise française spécialisé des systèmes de batteries intelligents pour véhicules électriques commerciaux et industriels, a annoncé réviser à la baisse ses objectifs financiers pour l’année en cours, faisant chuter de plus de 15% son action vendredi (à 59 centimes vers 09H50).

Municipales: le maire écologiste d’Annecy ne se représentera pas

Le maire écologiste d’Annecy François Astorg a décidé de ne pas se représenter aux élections municipales de 2026, un “choix personnel” après un mandat “passionnant” et “un peu usant”, a-t-il annoncé vendredi à Ici Pays de Savoie et au Monde.”Aujourd’hui, j’ai envie de faire une pause politique. Ce mandat a été exaltant, passionnant mais aussi difficile et parfois un peu usant”, a expliqué le maire “divers écologiste”, âgé de 64 ans.François Astorg faisait partie de la vague verte qui avait porté plusieurs élus écologistes à la tête de grandes villes en 2020, mais l’un des rares à diriger depuis avec des élus proches de LFI jusqu’à Horizons, une large majorité régulièrement traversée par des tensions.”Il y a une part de fatigue mais ce n’est pas de l’usure (…) et ce n’est pas un échec. Je pense que mes opposants vont refaire l’histoire, ils vont remettre cela à leur sauce sur les réseaux sociaux mais moi je vous le dis : c’est un choix avant tout personnel”, souligne-t-il.Cela a été “incroyablement dur de voir (des) enfants grièvement blessés”, a-t-il souligné, en référence à une attaque au couteau contre des enfants par un réfugié syrien sur une aire de jeu près du lac, survenue le 8 juin 2023. Lui-même menacé de mort, l’édile rappelle avoir dû être placé sous protection policière. “Aujourd’hui, je pense que la République ne protège pas assez ses élus”, estime-t-il.Pour autant, M. Astorg se dit “fier” de son bilan, en particulier “la transformation de l’espace public et des mobilités sur la ville”. “C’est une vraie fierté parce que ça répond aux enjeux climatiques et à l’amélioration de la qualité de vie”, a-t-il dit.Interrogé sur son éventuel soutien à un autre candidat dans son camp, le maire n’avance pas de nom mais estime que “le candidat ou la candidate idéale pour les prochaines élections, c’est la personne qui aura le courage de continuer cette transition et de maintenir le projet de la ville sur un axe écologique et social”.

Asian markets stagger into weekend as trade rally runs out of legs

Asian markets limped into the weekend as investors consolidated gains fed by the China-US trade war hiatus, having enjoyed one of their best weeks since Donald Trump unloaded his “Liberation Day” tariff bazooka last month.The dollar edged down after data showed US wholesale prices rose less than expected last month and retail sales were flat — following below-forecast consumer inflation figures — providing hope the Federal Reserve could cut interest rates this year.Oil prices extended losses after tumbling Thursday on hopes for a breakthrough in Iran nuclear talks after Trump said progress had been made on a deal.Investors are now awaiting signals from the US president on the progress of talks with his country’s trading partners as governments line up to strike deals to avoid his steep levies.However, analysts warn that the euphoria over Beijing and Washington’s detente — which saw them slash tit-for-tat tariffs for 90 days to allow for talks — has likely given way to the fact that levies are still elevated and pose a threat to economic growth.”Even if more trade deals are announced, it is still the case that tariffs on goods entering the US will be much higher than anyone dared to contemplate,” said IG chief market analyst Chris Beauchamp.”This should result in a not insignificant hit to earnings, though the impact will only start to become clear in future earnings reports.”The question for all investors is, have markets already priced in enough bad news following their big losses in the first half of April to avoid further falls later in the year?”The head of US retail titan Walmart highlighted the threat to consumers as he warned of price increases caused by Trump’s tariffs on imports from around the world.CEO Doug McMillon welcomed the dialling down of tensions with China but said the levies remained too high for his firm to absorb.”We will do our best to keep our prices as low as possible, but given the magnitude of the tariffs, even at the reduced levels, we aren’t able to absorb all the pressure,” he told analysts after reporting a solid quarter of earnings.Hong Kong fell on Friday, with e-commerce titan Alibaba shedding more than six percent at one point after reporting a disappointing rise in first-quarter revenue as Chinese consumer spending remained sluggish. Other tech firms were also lower, with e-commerce rival JD.com down along with Tencent and Meituan.The Nikkei index was flat after the release of figures showing Japan’s economy saw its first quarterly contraction for a year from January to March.Shanghai, Singapore, Wellington, Mumbai and Manila were all lower, but Sydney, Seoul, Bangkok, Jakarta and Taipei rose, with London, Paris and Frankfurt also up.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 37,753.72 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 23,345.05 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,367.46 (close)London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,673.14 Euro/dollar: UP at $1.1208 from $1.1185 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3314 from $1.3304Dollar/yen: DOWN at 145.19 yen from 145.65 yenEuro/pound: UP at 84.18 from 84.07 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.1 percent at $61.54 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $64.48 per barrelNew York – Dow: UP 0.7 percent at 42,322.75 (close)

Chad’s former prime minister ‘abducted’ from home: partyFri, 16 May 2025 08:26:09 GMT

Chad’s former prime minister Succes Masra, a critic of the ruling authorities of the central African nation, was taken by force from his home early Friday, his party said.”Succes Masra was just abducted by military force today, May 16 at 5:56 am” from his home, which also serves as headquarters for his party, Les Transformateurs …

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Medinski, historien nationaliste et négociateur en chef de Poutine à Istanbul

Ancien ministre de la Culture et historien aux vues nationalistes, le conseiller de Vladimir Poutine, Vladimir Medinski, emmène la délégation russe aux négociations de paix avec l’Ukraine à Istanbul, un rôle qu’il a déjà joué en mars 2022, au tout début du conflit.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait mis au défi son homologue russe de se rendre “en personne” à cette rencontre, mais Vladimir Poutine y a envoyé une délégation composée de responsables de second rang et dirigée par M. Medinski.Ce conseiller du Kremlin avait déjà pris part en mars 2022 aux premières négociations infructueuses entre Russes et Ukrainiens, organisées au Bélarus et en Turquie. Les négociations avaient échoué et le conflit a fait depuis des dizaines de milliers de morts civils et militaires des deux côtés en un peu plus de trois ans. Moscou avait accusé l’Occident d’avoir fait pression sur Kiev pour faire avorter ces entretiens, aux cours desquels les Russes avaient campé sur des positions maximalistes, et assurant que l’Ukraine était sur le point de conclure un accord.M. Medinski a martelé jeudi que son pays considérait que les nouveaux pourparlers devaient s’inscrire dans “la suite” des négociations bilatérales avortées de 2022.Il a assuré être prêt à de “possibles compromis”, sans les détailler, et précisé que sa délégation avait “toutes les prérogatives” pour prendre des décisions.Vladimir Medinski, 54 ans, a gravi les échelons pour devenir l’un des principaux idéologues et homme de confiance de Vladimir Poutine, au pouvoir depuis 25 ans. Il n’est généralement pas considéré comme un décideur en politique étrangère.Depuis le début de l’offensive russe lancée contre l’Ukraine en 2022, M. Medinski a joué un rôle clé dans la propagande russe, en promouvant la rhétorique du Kremlin, notamment par le biais de manuels d’histoire diffusés dans les écoles et qu’il a cosignés.Vladimir Medinski est connu pour ses positions ultra-patriotiques sur l’histoire russe, sur laquelle il a écrit de nombreux ouvrages, remis en cause par de nombreux historiens pour leur révisionnisme.Ses écrits nient l’existence de l’Ukraine en tant que nation et avancent des revendications radicales sur son territoire. L’Ukraine fait “partie de la terre russe”, affirmait-il ainsi dans un entretien en 2023.- Bustes de Staline -Né à l’époque de l’URSS à Smila, une petite ville dans la région ukrainienne de Tcherkassy, fils d’un militaire soviétique, M. Medinski a fait ses études à la prestigieuse université des relations internationales MGIMO à Moscou où il s’est pris de passion pour l’histoire militaire russe.Il ouvre en 1992 son agence de publicité, puis poursuit sa carrière dans les services fiscaux, avant d’être élu en 2003 député du parti pro-Kremlin “Russie Unie” à la Douma (chambre basse du Parlement).Il occupe ensuite de 2012 à 2020 le poste de ministre de la Culture. M. Medinski est alors critiqué pour ses positions très conservatrices.Il souligne que la Russie doit “protéger” sa culture des errements supposés de la culture contemporaine européenne.Sous son mandat, des bustes du dictateur soviétique Staline sont érigés dans plusieurs villes de Russie, y compris à Moscou en 2017, à l’initiative de la Société russe d’Histoire militaire, une organisation que Medinski dirige.La même année, des historiens portent plainte contre lui, exigeant que son diplôme d’histoire, obtenu en 2011, lui soit retiré. Sa thèse portant sur la Russie médiévale fourmille, selon eux, d’erreurs et d’inexactitudes.M. Medinski a fait de la glorification de l’histoire russe son cheval de bataille, multipliant les financements publics de projets allant dans ce sens.Promu depuis 2020 au poste de conseiller du président russe, il apparaît rarement dans les médias.Fin janvier, il avait présenté un nouveau manuel scolaire consacré à “l’histoire militaire de la Russie” destiné à apprendre aux adolescents que l’offensive en Ukraine a été lancée pour “défendre la population du Donbass”, région russophone de l’est de l’Ukraine. 

Fifa: colère des Européens contre le retard d’Infantino au Congrès

Plusieurs dirigeants du football européen, dont le président de l’UEFA Aleksander Ceferin, ont quitté jeudi le 75e Congrès de la Fifa au Paraguay, indignés par le retard du président de l’instance Gianni Infantino qui rentrait d’un voyage au Moyen-Orient avec Donald Trump.”Changer le calendrier à la dernière minute pour ce qui semble simplement arranger des intérêts politiques privés ne rend aucun service au football et semble faire passer ses intérêts au second plan”, a fulminé l’UEFA dans un communiqué.Le 75e Congrès annuel rassemblant les délégués de 210 fédérations nationales, d’abord repoussé d’une heure par rapport à la convocation initiale, a finalement débuté avec plus de deux heures de retard.A la tribune, le patron de la Fifa Gianni Infantino a invoqué des problèmes de vols, mais défendu l’importance de son voyage au Qatar et en Arabie Saoudite, respectivement hôtes des Mondiaux 2022 et 2034.”En tant que président de la Fifa, ma responsabilité est de prendre des décisions dans le meilleur intérêt de l’organisation (…) Il m’a semblé que je devais être là-bas pour représenter le football et chacun de vous”, a-t-il dit au sujet de son voyage dans le Golfe.La première protestation est venue de la patronne de la Fédération norvégienne Lise Klaveness, qui a expliqué avoir “quitté le Congrès avec plusieurs collègues européens” à l’heure initialement prévue.”La situation est préoccupante: 210 associations membres sont venues du monde entier pour participer à ce Congrès, s’attendant à un leadership professionnel et à un dialogue au plus haut niveau”, a-t-elle déclaré.- Proximité avec Trump -Elle a dit comprendre “la frustration et la déception de certains membres européens de la Fifa”, et “garantisse que les voix des associations membres (soient) entendues et respectées à l’avenir”.Quelques heures plus tard, l’UEFA dénonçait à son tour des changements “profondément regrettables” dans l’organisation du Congrès, “l’une des réunions les plus importantes du football mondial” – même si aucune décision majeure ou attribution de compétition n’est au programme de cette 75e édition.Son président Aleksander Ceferin, qui entretient avec Gianni Infantino des relations notoirement glaciales, a d’ailleurs quitté la réunion lors d’une pause, avec d’autres représentants européens.”Nous sommes tous en poste pour servir le football, des rues à la tribune, et les membres de l’UEFA du conseil de la Fifa ont ressenti le besoin à cette occasion de souligner que le sport passait en premier”, a poursuivi l’organisation européenne.Gianni Infantino accompagnait au Moyen-Orient le président américain Donald Trump, en visite officielle, après s’être rendu à la Maison Blanche la semaine dernière.Le patron de la Fifa, seul grand dirigeant sportif présent à l’investiture de Donald Trump, affiche largement sa proximité avec le leader républicain, hôte du Mondial des clubs cet été puis de la Coupe du monde 2026 avec le Canada et le Mexique.