Mèmes, majuscules, trolling: le gouverneur de Californie s’attaque à Trump en reprenant ses codes
Gouverneur de l’Etat le plus peuplé des Etats-Unis, Gavin Newsom est habitué à une communication bien encadrée, voire formatée. Mais récemment, le démocrate de Californie a adopté une stratégie particulière sur les réseaux sociaux: imiter Donald Trump pour mieux le dénoncer.”TRUMP VIENT DE FUIR L’ESTRADE AVEC POUTINE – PAS DE QUESTIONS, RIEN! ÉNERGIE COMPLETEMENT FAIBLE. ON AURAIT DIT QUE LE GARS VENAIT JUSTE DE MANGER TROIS SEAUX DE KFC AVEC VLAD. A-T-IL PEUR QUE LA PRESSE L’INTERROGE SUR MOI??? (LE GOUVERNEUR PRÉFÉRÉ DE L’AMÉRIQUE)”.Des majuscules partout, une insulte crasse et une vantardise sans fard. Le message adopte un style similaire à celui du président américain, mais c’est bien le compte officiel de l’équipe de communication du gouverneur Newsom qui l’a posté vendredi, peu après la rencontre entre Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine en Alaska.Dans une longue liste de posts outranciers, le même compte s’est moqué des “mains minuscules” du milliardaire républicain, a posté une fausse Une du magazine Time avec Gavin Newsom portant une couronne, a intimé au ministre du Logement – en espagnol – d’aller “se faire foutre”, ou encore a ridiculisé les contours d’autobronzant sur le visage du président.Si le style comme le contenu peuvent choquer, c’est bien là le dessein du gouverneur de Californie.- “Absurdité” -Le dirigeant de 57 ans, chevelure grisonnante et gominée vers l’arrière, a affirmé lors d’une visioconférence avec la presse mercredi avoir voulu montrer au grand public “l’absurdité de la normalisation de Donald Trump”.”Rien de tout cela n’est normal, et il faut que ce soit pointé du doigt”, a-t-il déclaré.Pour le consultant politique Jeff Le, cette stratégie adoptée par Gavin Newsom est un moyen de “répondre au large mécontentement affiché envers le Parti démocrate” à gauche, mais aussi de répondre “au besoin de démontrer une lutte réelle contre le président Trump”.Cet ex-conseiller de Jerry Brown, le gouverneur démocrate de Californie de 1975 à 1983 puis de 2011 à 2019, cite notamment un sondage récent de la chaîne CNBC montrant un taux d’approbation du Parti démocrate à 24%, au plus bas depuis des décennies.”Avec le parti dans l’incapacité d’exercer tout type de pouvoir à l’échelle nationale, la base réclame de nouvelle voix et une nouvelle génération de dirigeants”, estime Jeff Le auprès de l’AFP.La stratégie semble fonctionner puisque le nombre d’abonnés sur les comptes du gouverneur a explosé depuis une semaine. Elle a également attiré l’attention, moins indulgente, de commentateurs à droite.Notamment de Dana Perino, ancienne porte-parole de la Maison Blanche sous George Bush fils et actuelle présentatrice sur la chaîne Fox News, qui a déclaré à propos du gouverneur: “Si j’étais sa femme, je lui dirais, +tu te tournes en ridicule, arrête-ça+”.Gavin Newsom lui a indirectement répondu en affirmant que quand les personnalités de Fox News condamnent ces tweets moqueurs tout en majuscules, sans s’indigner quand Donald Trump le fait, ils montrent qu’ils sont “complètement passés à côté du sujet”.- 2028 -Sollicitée par l’AFP, la Maison Blanche a partagé un montage parodique — initialement envoyé au média Politico — reprenant une scène de la série “Mad Men”, et censé montrer que Donald Trump n’en a rien à faire de Gavin Newsom.Politico a avancé que c’était là sûrement le premier communiqué officiel de l’histoire de la Maison Blanche sous forme de mème.Mais au-delà du style, Gavin Newsom est engagé depuis près d’un mois dans une bataille bien plus politique avec Donald Trump, qui a fait pression sur les responsables républicains du Texas pour redessiner la carte électorale de manière à accroître sa majorité au Congrès.Le gouverneur californien a annoncé qu’il riposterait en lançant une campagne pour faire de même dans son Etat, en faveur des démocrates.”Nous allons combattre le feu par le feu”, a-t-il récemment déclaré.Ses regards sont en outre déjà tournés vers 2028 et une élection présidentielle où aucun candidat côté démocrate ne s’est réellement démarqué pour le moment.Harry Enten, analyste de données à CNN, a souligné que depuis son changement de communication, les chances de Gavin Newsom d’obtenir l’investiture démocrate avaient bondi chez les bookmakers pour atteindre 24%.Il n’est pas sûr pour autant que le gouverneur décide de maintenir un style trumpien pour y parvenir.
Stocks waver ahead of Fed speech but EU tariff deal lifts Europe
Global stock markets mostly fell Thursday ahead of a widely anticipated speech by the US central bank chief, although a deal on American tariffs for a swathe of EU goods gave a late-session boost to European markets.The agreement, struck amid President Donald Trump’s tariffs blitz, will see most EU exports face 15-percent levies. But details released Thursday ended lingering uncertainty over how much European producers would suffer.”This is the most favorable trade deal the US has extended to any partner,” EU trade commissioner Maros Sefcovic said.The news reassured investors in Europe and came on the same day as purchasing managers’ index (PMI) data showed eurozone business activity at a 15-month high in August, while UK activity grew at its fastest pace in a year.Overall, however, worries over the chances for US interest rate cuts loomed over markets. Jerome Powell, chairman of the independent US Federal Reserve, is due to deliver remarks Friday at an annual central bankers conference in Wyoming.He has resisted Trump’s public demands to slash rates so far, as policymakers gauge the effects of the president’s tariffs on consumer prices.All eyes are on his final speech as Fed chair at the Jackson Hole Economic Policy Symposium, before his term ends in May 2026, said Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown.”Although the effect of Trump’s tariffs on monetary policy will be the undercurrent theme, investors will be looking specifically for clues as to the Fed’s inclination to cut interest rates,” she said.Data last week provided a mixed picture of US inflation, leaving it less clear if the Fed will lower rates as many investors expect in September — a move that could bolster growth in the world’s largest economy.A recent sell-off in major tech stocks has added to market uncertainty, as investors grow wary of the sustained rally across the sector since April.The tech-heavy Nasdaq closed lower on Thursday, with shares in AI chip designer Nvidia slightly down after heavy selling in previous sessions ahead of its earnings report next week.Despite the building unease, shares in Seoul closed higher Thursday, bolstered by an uptick in Samsung’s share price.Shanghai, Sydney and Taipei also saw moderate gains.Tokyo’s Nikkei index closed lower, along with Hong Kong.Global markets have also fluctuated recently on the prospects of a peace deal in Ukraine, following days of high-stakes diplomacy in the aftermath of Trump’s Friday meeting with Russian counterpart Vladimir Putin.The diplomatic whirlwind has sparked volatility in oil markets as traders speculate over the possible lifting of sanctions on Russia, a major producer.Oil prices rose again Thursday, following a report the previous day showing a sharp decline in US crude stockpiles.- Key figures at around 2015 GMT -New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 44,785.50 points (close)New York – S&P 500: DOWN 0.4 percent at 6,370.17 (close)New York – Nasdaq: DOWN 0.3 percent at 21,100.31 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,309.20 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.4 percent at 7,938.29. (close)Frankfurt – DAX: UP 0.1 percent at 24,293.34 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.7 percent at 42,610.17 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.2 percent at 25,104.61 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,771.10 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1604 from $1.1648 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3412 from $1.3452Dollar/yen: UP at 148.37 yen from 147.44 yenEuro/pound: DOWN at 86.52 pence from 86.59 penceWest Texas Intermediate: UP 1.3 percent at $63.52 per barrelBrent North Sea Crude: UP 1.2 percent at $67.67 per barrel
Des “centaines de milliers” de données de clients d’Auchan ont été piratées
L’enseigne de grande distribution Auchan a annoncé jeudi avoir été victime “d’un acte de cyber malveillance” ayant causé le vol de données des comptes de fidélité de “quelques centaines de milliers” de ses clients.Les données piratées comprennent le “nom, prénom, adresses email et postale, numéro de téléphone, numéro de carte de fidélité” des clients affectés, a signalé le groupe dans un communiqué, tout en assurant que “l’incident a été circonscrit”.”Les données bancaires, mot de passe et code pin des cartes de fidélité” ainsi que les “montants des cagnottes” des clients ne sont pas concernés, a assuré Auchan, ajoutant qu’il avertissait l’ensemble des personnes concernées et la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).”Quelques centaines de milliers” de clients d’Auchan sont concernés, a précisé à l’AFP une porte-parole du groupe. L’enseigne nordiste avait déjà été victime d’une attaque similaire en novembre 2024.Ce groupe phare de l’empire Mulliez, qui a annoncé fin 2024 un grand plan de restructuration avec près de 2.400 suppressions de postes, a invité ses clients à “rester vigilants” face aux risques de sécurité liés à l’hameçonnage, c’est-à-dire des SMS ou courriels frauduleux destinés à tromper des personnes pour les inciter à transmettre des données personnelles ou bancaires.L’année 2025 a été marquée par plusieurs attaques informatiques d’ampleur en France. Début août, plus de six millions de comptes clients de Bouygues Telecom ont été affectés par une cyberattaque ayant conduit à la fuite de données, y compris des coordonnées bancaires.
Des “centaines de milliers” de données de clients d’Auchan ont été piratées
L’enseigne de grande distribution Auchan a annoncé jeudi avoir été victime “d’un acte de cyber malveillance” ayant causé le vol de données des comptes de fidélité de “quelques centaines de milliers” de ses clients.Les données piratées comprennent le “nom, prénom, adresses email et postale, numéro de téléphone, numéro de carte de fidélité” des clients affectés, a signalé le groupe dans un communiqué, tout en assurant que “l’incident a été circonscrit”.”Les données bancaires, mot de passe et code pin des cartes de fidélité” ainsi que les “montants des cagnottes” des clients ne sont pas concernés, a assuré Auchan, ajoutant qu’il avertissait l’ensemble des personnes concernées et la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).”Quelques centaines de milliers” de clients d’Auchan sont concernés, a précisé à l’AFP une porte-parole du groupe. L’enseigne nordiste avait déjà été victime d’une attaque similaire en novembre 2024.Ce groupe phare de l’empire Mulliez, qui a annoncé fin 2024 un grand plan de restructuration avec près de 2.400 suppressions de postes, a invité ses clients à “rester vigilants” face aux risques de sécurité liés à l’hameçonnage, c’est-à-dire des SMS ou courriels frauduleux destinés à tromper des personnes pour les inciter à transmettre des données personnelles ou bancaires.L’année 2025 a été marquée par plusieurs attaques informatiques d’ampleur en France. Début août, plus de six millions de comptes clients de Bouygues Telecom ont été affectés par une cyberattaque ayant conduit à la fuite de données, y compris des coordonnées bancaires.
Ligue Conférence: Strasbourg et Brondby dos à dos (0-0)
Trop maladroit et imprécis, Strasbourg a concédé le match nul (0-0) jeudi soir face aux Danois de Brondby et s’est compliqué la tâche en vue du match retour du barrage de Ligue Conférence.Six ans après leur dernier match européen, rien ou presque rien n’a fonctionné pour les Alsaciens, qui n’ont jamais su prendre la mesure de leur solide adversaire, davantage prêt physiquement. Avec son armada de nouveaux joueurs – une dizaine de recrues lors de ce mercato estival -, le Racing a montré qu’il lui faudra du temps pour trouver des automatismes sur le terrain même si en fin de partie, Abdoul Ouattara (88e) et Emanuel Emegha (90e+2) aurait pu forcer la décision. Le match a même failli tourner en faveur des Danois dès l’entame après un loupé d’Ismaël Doukouré, mais Nicolai Vallys s’est emmêlé les pieds alors qu’un face à face se dessinait face à Mike Penders (10e). L’Argentin Joaquin Panichelli a répliqué de la tête (38e) et du pied (43e), sans succès toutefois.Timides en première période, les joueurs de Liam Rosenior ont poussé en seconde et fait le siège du but scandinave enchaînant les frappes avec Mwanga (46e, 49e) et les actions dangereuses notamment celle de Panichelli qui a manqué une occasion nette, seul face Gavin Beavers (71e). Strasbourg devra s’imposer au Brondby Stadion jeudi prochain pour s’inviter en phase de ligue, ce qui n’est pas une mince affaire pour une équipe en chantier.
Wall Street termine en baisse, retient son souffle avant Jackson Hole
La Bourse de New York a clôturé dans le rouge jeudi, toujours plombée par la faiblesse de la tech, les investisseurs se montrant aussi particulièrement prudents avant la prise de parole du président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell à Jackson Hole.Le Dow Jones et l’indice Nasdaq ont tous les deux perdu 0,34% tandis que l’indice élargi S&P 500 a lâché 0,40%.”Il n’y pas vraiment de conviction sur le marché aujourd’hui”, résume auprès de l’AFP Patrick O’Hare, de Briefing.com. “Tout le monde est un peu sur le qui-vive, attendant de voir ce que M. Powell va dire demain”, ajoute l’analyste.Le président de la Fed doit prendre la parole vendredi à 14H00 GMT à l’occasion du colloque de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit de nombreux banquiers centraux.Les investisseurs seront à l’affût d’indices pouvant les renseigner sur la trajectoire monétaire privilégiée par l’institution américaine.La part d’opérateurs privilégiant une baisse de taux à l’issue de la prochaine réunion de la Fed en septembre a quelque peu baissé depuis mercredi, d’après l’outil de veille de CME, FedWatch, mais reste majoritaire.”Il y a peut-être eu une légère remise en question quant à la certitude d’une baisse des taux”, en particulier après “certaines déclarations de responsables de la Fed”, juge Patrick O’Hare.Jeudi, la présidente de la Fed de Cleveland, Beth Hammack, a souligné auprès de Yahoo Finance la persistance de l’inflation aux Etats-Unis, assurant que si la réunion de politique monétaire de la banque centrale américaine “avait lieu demain, (elle) ne verrai(t) pas de raison de réduire les taux d’intérêt”.Côté indicateurs, l’activité du secteur privé a progressé en août aux Etats-Unis à son rythme le plus élevé depuis décembre et les ventes de logements anciens aux Etats-Unis sont reparties à la hausse au mois de juillet.En revanche, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté à 235.000, là où les analystes tablaient sur une stabilisation à 225.000 demandes.Ces chiffres “laissent entrevoir un nouvel affaiblissement du marché du travail”, selon Nancy Vanden Houten, d’Oxford Economics, qui prévient toutefois que “des facteurs saisonniers ont pu influencer” cette hausse.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans se tendait à 4,33% vers 20H10 GMT contre 4,30% à la clôture mercredi.Côté entreprises, les investisseurs observent toujours “une relative faiblesse des actions à très forte capitalisation”, notamment dans le secteur technologique, selon M. O’Hare.”Beaucoup d’entre elles ont connu des hausses spectaculaires et sont actuellement en recul, les investisseurs réalisant des prises de bénéfices”, ajoute l’expert.Apple a par exemple lâché 0,49% à 224,90 dollars, Nvidia a perdu 0,24% à 174,98 dollars et Meta (Facebook, Instagram) a reculé de 1,15% à 739,10 dollars.La chaîne américaine d’hypermarchés Walmart a relevé une partie de ses prévisions pour son exercice fiscal décalé 2026 après une hausse de près de 5% de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre. Mais l’enseigne a été boudée (-4,50% à 97,95 dollars) à cause de son bénéfice net par action à données comparables inférieur aux attentes, à 68 cents.Le constructeur aéronautique américain Boeing a terminé dans le rouge (-0,51% à 224,46 dollars). Le titre avait progressé en début de séance après des informations de presse selon lesquelles le groupe était en discussions avec les autorités chinoises au sujet d’une commande pouvant atteindre jusqu’à 500 avions.
Gaza: Netanyahu ordonne des négociations pour libérer les otages, l’armée pilonne Gaza-ville
Benjamin Netanyahu a ordonné jeudi l’ouverture de négociations pour libérer “tous” les otages à Gaza, en réponse à une nouvelle proposition de trêve dans le territoire palestinien, où l’armée israélienne resserre son étau sur la ville de Gaza en vue d’une offensive annoncée. “J’ai donné des instructions pour lancer immédiatement des négociations pour la libération de tous nos otages et mettre fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël”, a déclaré le Premier ministre.Sans la citer explicitement, il répondait ainsi à la dernière proposition des médiateurs – Egypte, Qatar et Etats Unis – en vue d’un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par plus de 22 mois d’une guerre qui y a fait des dizaines de milliers de morts. Le plan a été accepté lundi par le Hamas, dont l’attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché le conflit. Il prévoit selon des sources palestiniennes une trêve de 60 jours durant laquelle doivent être liberés en deux temps les otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza, au nombre de 49 dont 27 morts selon l’armée.M. Netanyahu a en parallèle affirmé être sur le point d’ “approuver les plans” militaires “visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza”, la plus grande du territoire palestinien, considérée comme un des derniers bastions du Hamas, et à “vaincre” ce dernier. – “Evacuation complète” -Signalant que cette offensive pourrait être imminente, l’armée a annoncé avoir commencé à appeler hôpitaux et responsables médicaux de Gaza-ville pour les prévenir d’une prochaine “évacuation complète” et leur enjoindre de “préparer un plan pour transférer le matériel médical du nord au sud”.L’armée a dit avoir assuré ces interlocuteurs qu’elle leur fournirait “un lieu pour opérer, que ce soit un hôpital de campagne ou tout autre hôpital”. Le ministère de la Santé de Gaza, sous l’autorité du Hamas, a rejeté ces exigences, affirmant que cela “affaiblirait ce qui reste du système de santé”, et “priverait plus d’un million de personnes de leur droit aux soins médicaux”.Cinq divisions doivent, selon l’armée, participer à l’assaut contre Gaza-ville et ses environs. L’armée va aussi rappeler pour début septembre 60.000 réservistes supplémentaires.Le ministre de la Défense Israël Katz a approuvé mercredi l’opération, l’armée disant être désormais positionnée “en périphérie” de Gaza-ville. – 48 morts selon la Défense civile – Sur le terrain, les bombardements ont continué à Gaza-ville, en particulier dans les secteurs périphériques de Jabalia et Nazla (nord-ouest) et de Sabra, un quartier oriental déja pilonné depuis une semaine comme celui voisin de Zeitoun, selon des témoins.Une journaliste de l’AFP, du côté israélien de la frontière a entendu jeudi de très fortes explosions provenant de la ville de Gaza, dont au moins une après un bombardement par un avion militaire. Des panaches de fumée étaient visibles s’élevant vers le ciel, et le rythme des explosions s’est accéléré en début de soirée.Débarqués par camions, près d’une centaine de soldats ont pris place à bord d’un convoi d’une trentaine d’engins blindés stationnés sur la frontière, où l’activité militaire semblait néanmoins relativement normale. La Défense civile de Gaza a fait état d’au moins 48 personnes tuées jeudi par des tirs et bombardements israéliens. Comme elle le fait quotidiennement, l’armée a rejeté ce bilan. Le cabinet de sécurité présidé par M. Netanyahu a approuvé début août un plan de conquête de Gaza-ville et des camps de réfugiés du centre du territoire, pour prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les otages. Israël contrôle aujourd’hui environ 75% du territoire palestinien, dont les plus de deux millions d’habitants assiégés et affamés, confrontés à une catastrophe humanitaire. – “Sauver les otages” – La proposition des médiateurs prévoit une trêve de 60 jours, la remise de 10 otages vivants et des dépouilles de 18 otages décédés en échange de la libération de prisonniers palestiniens, ainsi que l’entrée de plus d’aide humanitaire à Gaza, selon des sources du Hamas et du Jihad islamique, son allié. Les captifs restants seraient libérés lors d’une deuxième échange, dans le délai de la trêve, durant laquelle doivent se tenir des négociations en vue d’un cessez-le-feu permanent.Les proches d’otages plaident pour qu’Israël accepte cette proposition, “qui peut sauver des otages” souligne Lishay Miran Lavi, épouse du captif Omri Miran. son rejet par Israël “condamnerait les otages vivants à mort et les morts à l’oubli”, a-t-elle mis en garde. Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Mais les efforts des médiateurs ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable à Gaza.
Gaza: Netanyahu ordonne des négociations pour libérer les otages, l’armée pilonne Gaza-ville
Benjamin Netanyahu a ordonné jeudi l’ouverture de négociations pour libérer “tous” les otages à Gaza, en réponse à une nouvelle proposition de trêve dans le territoire palestinien, où l’armée israélienne resserre son étau sur la ville de Gaza en vue d’une offensive annoncée. “J’ai donné des instructions pour lancer immédiatement des négociations pour la libération de tous nos otages et mettre fin à la guerre dans des conditions acceptables pour Israël”, a déclaré le Premier ministre.Sans la citer explicitement, il répondait ainsi à la dernière proposition des médiateurs – Egypte, Qatar et Etats Unis – en vue d’un cessez-le-feu dans le territoire palestinien, ravagé par plus de 22 mois d’une guerre qui y a fait des dizaines de milliers de morts. Le plan a été accepté lundi par le Hamas, dont l’attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a déclenché le conflit. Il prévoit selon des sources palestiniennes une trêve de 60 jours durant laquelle doivent être liberés en deux temps les otages du 7-Octobre toujours captifs à Gaza, au nombre de 49 dont 27 morts selon l’armée.M. Netanyahu a en parallèle affirmé être sur le point d’ “approuver les plans” militaires “visant à prendre le contrôle de la ville de Gaza”, la plus grande du territoire palestinien, considérée comme un des derniers bastions du Hamas, et à “vaincre” ce dernier. – “Evacuation complète” -Signalant que cette offensive pourrait être imminente, l’armée a annoncé avoir commencé à appeler hôpitaux et responsables médicaux de Gaza-ville pour les prévenir d’une prochaine “évacuation complète” et leur enjoindre de “préparer un plan pour transférer le matériel médical du nord au sud”.L’armée a dit avoir assuré ces interlocuteurs qu’elle leur fournirait “un lieu pour opérer, que ce soit un hôpital de campagne ou tout autre hôpital”. Le ministère de la Santé de Gaza, sous l’autorité du Hamas, a rejeté ces exigences, affirmant que cela “affaiblirait ce qui reste du système de santé”, et “priverait plus d’un million de personnes de leur droit aux soins médicaux”.Cinq divisions doivent, selon l’armée, participer à l’assaut contre Gaza-ville et ses environs. L’armée va aussi rappeler pour début septembre 60.000 réservistes supplémentaires.Le ministre de la Défense Israël Katz a approuvé mercredi l’opération, l’armée disant être désormais positionnée “en périphérie” de Gaza-ville. – 48 morts selon la Défense civile – Sur le terrain, les bombardements ont continué à Gaza-ville, en particulier dans les secteurs périphériques de Jabalia et Nazla (nord-ouest) et de Sabra, un quartier oriental déja pilonné depuis une semaine comme celui voisin de Zeitoun, selon des témoins.Une journaliste de l’AFP, du côté israélien de la frontière a entendu jeudi de très fortes explosions provenant de la ville de Gaza, dont au moins une après un bombardement par un avion militaire. Des panaches de fumée étaient visibles s’élevant vers le ciel, et le rythme des explosions s’est accéléré en début de soirée.Débarqués par camions, près d’une centaine de soldats ont pris place à bord d’un convoi d’une trentaine d’engins blindés stationnés sur la frontière, où l’activité militaire semblait néanmoins relativement normale. La Défense civile de Gaza a fait état d’au moins 48 personnes tuées jeudi par des tirs et bombardements israéliens. Comme elle le fait quotidiennement, l’armée a rejeté ce bilan. Le cabinet de sécurité présidé par M. Netanyahu a approuvé début août un plan de conquête de Gaza-ville et des camps de réfugiés du centre du territoire, pour prendre le contrôle sécuritaire de toute la bande de Gaza et libérer les otages. Israël contrôle aujourd’hui environ 75% du territoire palestinien, dont les plus de deux millions d’habitants assiégés et affamés, confrontés à une catastrophe humanitaire. – “Sauver les otages” – La proposition des médiateurs prévoit une trêve de 60 jours, la remise de 10 otages vivants et des dépouilles de 18 otages décédés en échange de la libération de prisonniers palestiniens, ainsi que l’entrée de plus d’aide humanitaire à Gaza, selon des sources du Hamas et du Jihad islamique, son allié. Les captifs restants seraient libérés lors d’une deuxième échange, dans le délai de la trêve, durant laquelle doivent se tenir des négociations en vue d’un cessez-le-feu permanent.Les proches d’otages plaident pour qu’Israël accepte cette proposition, “qui peut sauver des otages” souligne Lishay Miran Lavi, épouse du captif Omri Miran. son rejet par Israël “condamnerait les otages vivants à mort et les morts à l’oubli”, a-t-elle mis en garde. Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de la libération de prisonniers palestiniens. Mais les efforts des médiateurs ont échoué jusque-là à aboutir à un cessez-le-feu durable à Gaza.







