Israel says Lebanon troop pullout ‘will continue’ beyond 60-day deadline

Israel announced on Friday that the withdrawal of its forces from southern Lebanon would continue beyond the 60-day period stipulated in a November ceasefire agreement with Hezbollah.Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said the ceasefire agreement had been drafted “with the understanding that the withdrawal process might extend beyond the 60-day period”.The comment comes despite earlier calls from UN peacekeepers and French President Emmanuel Macron for “accelerated” implementation of the deal.”The withdrawal process is conditional upon the Lebanese army deploying in southern Lebanon and fully and effectively enforcing the agreement, with Hezbollah withdrawing beyond the Litani River,” a statement from Netanyahu’s office said, ahead of the Sunday deadline.”Since the ceasefire agreement has not yet been fully enforced by the Lebanese state, the gradual withdrawal process will continue in full coordination with the United States.” Under the terms of the Israel-Hezbollah ceasefire, the Lebanese army is to deploy alongside United Nations peacekeepers in the south as the Israeli army withdraws over a 60-day period.Hezbollah is to pull back its forces north of the Litani River — about 30 kilometres (20 miles) from the border — and dismantle any remaining military infrastructure in the south.The Israeli military on Friday also said that in the past days it had “conducted strikes to remove threats and to dismantle weapons storage facilities and active observation posts” used by Hezbollah in southern Lebanon.It said soldiers “remain deployed in southern Lebanon… and will operate against any threat” posed to the military and Israel.The fragile truce, which took effect on November 27 after two months of full-blown war between Israel and Iran-backed Hezbollah, has been marked by accusations of violations from both sides.Hezbollah began a low-intensity exchange of fire in the wake of the October 7, 2023 attack by its Palestinian ally Hamas on Israel that triggered the war in Gaza.Israel escalated its campaign against Hezbollah in September, launching a series of devastating blows against the group’s leadership structure that saw its longtime chief Hassan Nasrallah killed in an air strike on Beirut that month.- Hezbollah warning -Hezbollah on Thursday said that “any violation of the 60-day deadline will be considered a flagrant violation of (ceasefire) agreement, an infringement on Lebanese sovereignty and the occupation entering a new chapter”.This would require the Lebanese state to act using “all means necessary… to restore the land and wrest it from the clutches of the occupation”, Hezbollah said in a statement.A committee composed of Israeli, Lebanese, French and US delegates and a representative of UN peacekeeping force UNIFIL is tasked with ensuring any ceasefire violations are identified and dealt with.The UN peacekeeping force has reported Israeli violations of the ceasefire terms.On January 17, UN Secretary-General Antonio Guterres called for Israel to end its military operations and “occupation” in the south. He also said peacekeepers had found more than 100 weapons caches belonging “to Hezbollah or other armed groups”.Last Saturday Lebanon’s new President Joseph Aoun said it was necessary for “Israeli forces to withdraw from occupied territories in the south within the deadline set by the agreement reached on November 27”.More than 4,000 people died in Lebanon since the cross-border hostilities began in October 2023, while over 130 died on the Israeli side.

Le Hamas a publié les noms des quatre prochaines otages israéliennes libérables samedi

Le Hamas a publié vendredi les noms de “quatre soldates” israéliennes devant être libérées samedi, dans le cadre d’une deuxième série d’échanges avec des prisonniers palestiniens détenus par Israël, conformément à l’accord de trêve dans la bande de Gaza.”Dans le cadre de l’échange de prisonniers, les Brigades (Ezzedine) al-Qassam ont décidé de libérer (samedi) quatre soldates”, a indiqué vendredi Abou Obeida, porte-parole de la branche armée du Hamas, sur Télégram.Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a confirmé dans la foulée avoir reçu, via les médiateurs, une “liste d’otages” libérables sans plus de précisions. Israël a simultanément annoncé qu’il ne se retirerait pas du sud du Liban dimanche, comme le stipulait l’accord de cessez-le-feu signé avec Beyrouth fin novembre pour mettre fin à deux mois de guerre ouverte avec le Hezbollah.Les quatre otages, retenues à Gaza depuis le 7 octobre 2023, doivent être échangées contre un nombre inconnu de prisonniers palestiniens détenus en Israël.”Les Brigades al-Qassam et d’autres groupes (…) libéreront les quatre prisonnières samedi” et les confieront au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a précisé une source proche du Hamas sous couvert de l’anonymat, sans précision d’heure.La première phase de la trêve en cours, qui doit durer six semaines et a débuté dimanche, doit permettre la libération de 33 otages contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens.- Familles dans le doute -Trois jeunes femmes ayant déjà été libérées le weekend dernier, en échange de la sortie de prison de 90 Palestiniens, il restera ensuite 26 otages libérables sur cette première phase. Les noms ont été communiqués mais sans ordre chronologique de libération. L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 91 sont encore à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée.D’autres ont été annoncées mortes par le Hamas mais sans confirmation israélienne, plongeant les familles dans un doute atroce. En représailles du 7-Octobre, Israël a lancé une offensive dévastatrice dans la bande de Gaza assiégée, qui a fait au moins 47.283 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas. L’opération a provoqué un désastre humanitaire.La trêve est globalement respectée depuis dimanche, hors quelques incidents. Selon l’accord, après la libération des quatre nouvelles otages, les déplacés “dans le sud de la bande de Gaza commenceront à retourner vers le nord”, a précisé le responsable du Hamas. “Un comité égypto-qatari supervisera la mise en oeuvre de l’accord sur le terrain”.”L’accord devrait tenir, mais s’il ne tient pas, il y aura beaucoup de problèmes”, a averti jeudi le président américain Donald Trump à des journalistes. – Retrait israélien retardé au Liban -A la frontière libanaise, l’autre cessez-le-feu impliquant Israël, cette fois avec le Hezbollah, tenait toujours vendredi.Mais M. Netanyahu a fait savoir que le retrait de ses troupes du sud du Liban “se poursuivrait” au-delà des 60 jours prévus par l’accord, soit ce dimanche.Les dispositions prévues “n’ayant pas été accomplies totalement par le Liban, le processus de retrait en étapes se poursuivra en accord avec les Etats-Unis”, a indiqué son bureau.Une des clauses stipulait que “l’armée libanaise se déploie dans le sud du Liban” et impose “le retrait du Hezbollah au-delà du (fleuve) Litani”, a-t-il ajouté dans un communiqué.Estimant que ce n’est pas le cas, Israël  “réalisera les objectifs de la guerre” pour permettre à ses habitants déplacés de la zone frontalière de rentrer “en sécurité”.Le président libanais, Joseph Aoun  avait réclamé samedi que ce retrait israélien se fasse “dans les délais fixés”. Il avait aussi dénoncé “la poursuite des violations israéliennes”, déplorant “le dynamitage des maisons et la destruction des villages frontaliers”.Les autorités libanaises n’ont pas réagi dans un premier temps à l’annonce d’Israël. Dans un communiqué, le Hezbollah avait affirmé de son côté jeudi qu’un non respect de l’échéance de dimanche constituerait “une violation flagrante de l’accord et une nouvelle atteinte à la souveraineté libanaise”.- “Méthodes de guerre” en Cisjordanie -Dans le même temps, les soldats israéliens poursuivent vendredi en Cisjordanie occupée pour la quatrième journée consécutive une opération baptisée “Mur de Fer” à Jénine, un des bastions de la résistance palestinienne. Des centaines de Palestiniens ont quitté jeudi le vaste camp de réfugiés de cette ville du nord du territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. L’ONU a dénoncé pour sa part l’usage “de méthodes de guerre” et “le recours illégal à la force létale” par Israël.Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a confirmé le bilan palestinien de 12 Palestiniens tués et quelques 40 blessés, ajoutant que “la plupart d’entre eux “n’étaient apparemment pas armés”.

Classement de l’enquête pour viols visant le rappeur Lomepal

L’enquête préliminaire pour viols visant le rappeur Lomepal a été classée vendredi, le parquet de Paris estimant que les faits n’avaient pu être “clairement établis” au cours des investigations, a appris l’AFP de source proche du dossier.Trois femmes avaient déposé plainte contre le phénomène du rap tricolore, âgé de 33 ans. Lui a annoncé sur ses réseaux sociaux ce classement, répétant “être innocent”. “Je reprends ma vie”, a-t-il écrit.Les investigations avaient été lancées après le dépôt en 2020 de la plainte d’une connaissance du rappeur, qui l’accuse de l’avoir violée en 2017 à New York.Une deuxième femme avait déposé une plainte fin 2023, dénonçant des faits de viol en 2018 en France.Le conseil de cette dernière, Sacha Ghozlan, a indiqué à l’AFP vendredi envisager de déposer une nouvelle plainte, cette fois-ci avec constitution de partie civile, afin de relancer les investigations en obtenant la saisine d’un juge d’instruction.”Le parquet ne dit pas que l’infraction n’a pas eu lieu, mais que les faits sont anciens et qu’il n’y a pas suffisamment d’éléments pour renvoyer devant une juridiction de jugement”, a-t-il souligné.Lomepal, de son vrai nom Antoine Valentinelli, avait été confronté aux deux plaignantes fin février 2024, en garde à vue.Une troisième femme avait ensuite porté plainte en mai 2024 et ses accusations avaient été jointes à l’enquête préliminaire.L’affaire avait commencé à prendre une certaine ampleur à l’été 2023. Le 19 juillet, la rédactrice en chef du média en ligne Joly Môme, Jenna Boulmedais, avait révélé sur Instagram entendre depuis deux ans “des témoignages de femmes ayant subi les gestes déplacés et non désirés” de Lomepal.”Toute l’industrie musicale est au courant. Ce silence n’est littéralement plus possible. Voir son nom en tête d’affiche de nombreux festivals également”, avait-elle avancé.Reconnu pour son style et ses textes sentimentaux qui lui ont longtemps valu l’étiquette de +rap rose+, Lomepal a creusé son sillon sur une scène rap très hétéroclite, collaborant avec des poids lourds du rap comme Nekfeu, Orelsan ou Romeo Elvis. En 2017, son premier album, “Flip”,  fait de lui une star. Vient un an plus tard “Jeannine”, mélancolique hommage à sa grand-mère. Son dernier, “Mauvais ordre”, est sorti en 2022.Sur le volet pénal, l’univers du rap français a récemment été marqué par plusieurs affaires de violences sexuelles, au fort retentissement médiatique.

Italie: Monte dei Paschi lance une offre sur Mediobanca pour 13,3 milliards d’euros

La banque italienne Monte dei Paschi di Siena (MPS), la plus vieille banque du monde, a annoncé vendredi le lancement d’une offre d’achat sur Mediobanca, valorisant cette dernière à 13,3 milliards d’euros.Cette opération a pour but de “créer un nouveau champion national dans le secteur bancaire italien”, avec “deux acteurs importants: MPS pour la banque de détail et commerciale, et Mediobanca pour la gestion privée, la banque de financement et d’investissement”, explique MPS dans un communiqué.MPS, qui table sur une opération terminée d’ici le troisième trimestre 2025, propose d’échanger 2,3 de ses actions pour une action Mediobanca, valorisant chaque action de la banque d’investissement à 15,92 euros et le groupe dans son ensemble à 13,3 milliards d’euros.Selon une source proche de Mediobanca, cette offre est considérée comme “hostile” mais elle n’a pas surpris la direction de la banque.Le prix proposé est supérieur de 5,03% à celui de la clôture en Bourse de Milan la veille. A la clôture de la Bourse de Milan, le titre MPS perdait 6,91% à 6,49 euros, tandis que celui de Mediobanca gagnait 7,72% à 16,47 euros dans un marché en hausse de 0,24%;Pour les analystes d’Equita “l’opération soulève des doutes”. “La prime (sur le titre Mediobanca, ndlr) semble modeste (…) et il nous semble difficile d’identifier les synergies (économies)”, dans l’offre de MPS.- Deux familles à la manoeuvre -Cette offre publique d’échange (OPE) présente des avantages pour toutes les parties prenantes, assure MPS dans son communiqué.Pour les actionnaires, l’OPE entraînera “une importante création de valeur”, pour les clients un accès à “une offre plus large et intéressante de produits, solutions sur mesure et services”, pour les employés “une opportunité de croissance professionnelle” et pour l’Italie “un renforcement de sa compétitivité”. MPS a connu ces dernières années un spectaculaire redressement. Au bord d’une faillite retentissante, la banque de Sienne, fondée en 1472, avait dû être renflouée en 2017, à hauteur de 5,4 milliards d’euros, par l’Etat italien qui en est devenu le principal actionnaire.Après l’échec en octobre 2021 de ses négociations sur une fusion avec la deuxième banque italienne UniCredit, MPS a peiné à attirer des candidats au rachat.Longtemps considéré comme le maillon faible du secteur bancaire italien, enchaînant pertes sur pertes, Monte dei Paschi a depuis amorcé un net redressement de ses comptes.MPS a ainsi vu son bénéfice net grimper de 68,6% à 1,56 milliard d’euros sur les neuf premiers mois de 2024, grâce au rebond des commissions et aux revenus engendrés par les taux d’intérêt.En novembre, l’Etat italien a commencé à se désengager de MPS: il a réduit sa participation à quelque 11,7% du capital contre 26,7% auparavant.Désormais deux familles italiennes auront un rôle à jouer dans cette OPE, selon les médias italiens, car actionnaires importants dans les deux banques.Francesco Gaetano Caltagirone, un entrepreneur de BTP, dispose de plus de 5% du capital de MPS et de 7,8% de Mediobanca, tandis que la holding Delfin, de la famille Del Vecchio, fondateur de l’empire Luxottica, détient 9,9% du capital de MPS et 19,8% de Mediobanca, selon la même source.

Hamas names hostages to be freed in next swap with Israel

Hamas named on Friday four Israeli “women soldiers” held hostage since October 7 whom it plans to release from captivity in a second exchange under a ceasefire deal that has halted the Gaza war.Israel confirmed it had received the list of names.If all goes according to plan, after Hamas releases the four hostages on Saturday, Israel should free a group of Palestinian prisoners, though neither side has specified how many they will be.The exchange is part of a ceasefire agreement between Israel and Hamas in the Gaza war, which took effect on Sunday and saw three women hostages and 90 Palestinian prisoners freed.The fragile truce is intended to pave the way to a permanent end to the war in Gaza, which began with Hamas’s October 7 attack on Israel.Abu Obeida, the spokesman for the Ezzedine al-Qassam Brigades, Hamas’s armed wing, said on Telegram that “as part of the prisoners’ exchange deal, the Qassam brigades decided to release tomorrow four women soldiers”.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office confirmed it had received the names through mediators.Bassem Naim, a member of Hamas’s political bureau based in Qatar on Friday told AFP that Palestinians displaced by the war to southern Gaza should be able to begin returning to the north of the devastated territory following the releases.”An Egyptian-Qatari committee will oversee the implementation of this part of the agreement on the ground,” he said.While displaced Gazans longed to return home after more than a year of war, many found only rubble where houses once stood.”Even if we thought about returning, there is no place for us to put our tents because of the destruction,” Theqra Qasem, a displaced woman, told AFP.- ‘Eating away at us’ -The ceasefire agreement, brokered by Qatar, Egypt and the United States after months of fruitless negotiations, should be implemented in three phases.US President Donald Trump, who has claimed credit for the agreement, said Thursday he believed that “the deal should hold”.During the first, 42-day phase, 33 hostages Israel believes are still alive should be returned in exchange for around 1,900 Palestinian prisoners held in Israeli jails. The next phase should see negotiations for a more permanent end to the war, while the last phase should see the reconstruction of Gaza and the return of the bodies of dead hostages.The first swap on Sunday saw the release of Israeli hostages Emily Damari, Romi Gonen and Doron Steinbrecher. Hours later, 90 Palestinian prisoners were freed from Israeli jails, most of them women and minors.In Israel, families of hostages held for more than 15 months in Gaza fear that the ceasefire could collapse.”The worry and fear that the deal will not be implemented to the end is eating away at all of us,” said Vicky Cohen, the mother of hostage Nimrod Cohen.”Even these days, there are elements in the government who are doing everything in their power to torpedo the second phase.”Some far-right members of Netanyahu’s governing coalition opposed the deal, with firebrand Itamar Ben Gvir pulling his party out of the coalition in protest.- Lebanon withdrawal delay -During their 2023 attack on Israel, Hamas militants took 251 hostages, 91 of whom remain in Gaza, including 34 the Israeli military has confirmed are dead.The attack, the deadliest in Israel’s history, resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israel’s retaliatory response has killed at least 47,283 people in Gaza, a majority civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry, figures which the UN considers reliable.The war sparked a major regional crisis, with Israel’s northern neighbour Lebanon dragged into the conflict for more than a year.Just a day after Hamas staged its attack on southern Israel, its Lebanese ally Hezbollah began low-intensity strikes on the north of the country, sparking a near-daily exchange of fire between the two sides.The hostilities then escalated into a full-scale war that a November 27 ceasefire brought to a halt.Under the agreement, Israeli forces were to withdraw from southern Lebanon by January 26, while the Lebanese army and UN peacekeepers deployed in the area.Hezbollah, meanwhile, was to withdraw north of the Litani river in south Lebanon and dismantle its military assets in the area.But Israel on Friday said its withdrawal would continue beyond Sunday.”Since the ceasefire agreement has not yet been fully enforced by the Lebanese state, the gradual withdrawal process will continue in full coordination with the United States,” Netanyahu’s office said in a statement. 

Ukraine: Poutine se dit “prêt” à parler à Trump, mais renvoie la balle à Washington

Le président russe Vladimir Poutine s’est dit vendredi “prêt” à des négociations sur le conflit en Ukraine avec son homologue américain Donald Trump, même si ni Moscou ni Washington n’ont pas avancé de calendrier ou d’agenda pour cette discussion tant attendue.Kiev a de son côté rejeté toute discussion sur l’Ukraine “sans l’Ukraine”.Moscou, Kiev et leurs alliés guettent la position qu’adoptera l’imprévisible locataire de la Maison Blanche sur le conflit ukrainien, auquel il a maintes fois clamé vouloir mettre fin sans jamais expliciter ses intentions.Une conversation entre Donald Trump et Vladimir Poutine, discutée de longue date mais pas encore concrétisée, est perçue comme une étape importante. Depuis une semaine, tant le Kremlin que la Maison Blanche assurent vouloir ce dialogue. Le président américain “a déclaré qu’il était prêt à travailler ensemble”, s’est satisfait vendredi Vladimir Poutine lors d’une interview à la télévision d’Etat.”Nous avons toujours dit, et je tiens à le souligner encore, que nous sommes prêts à ces négociations sur les questions ukrainiennes”, a-t-il ajouté.Plus tôt, le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov avait affirmé attendre “des signaux” de Washington sur le sujet.Il n’a donné aucune indication quant au calendrier ou à la nature de ces signaux. Le président Trump a lui affirmé jeudi être prêt à rencontrer Vladimir Poutine “dès que possible” voire même “immédiatement”.Dénonçant “une guerre ridicule”, il a assuré que le président ukrainien Volodymyr Zelensky était “prêt à négocier un accord”.Les positions de M. Trump sont à ce stade difficiles à cerner. Son pays est le premier soutien militaire de l’Ukraine et il a critiqué plusieurs fois cette aide, mais il a aussi menacé récemment Moscou de davantage de sanctions faute d’accord avec Kiev.Vladimir Poutine a lui assuré que la “crise en Ukraine” de 2022, année du début du conflit, aurait pu être évitée si Donald Trump “avait été président, s’ils ne lui avaient pas volé la victoire en 2020”.Il a ainsi repris à son compte les affirmations infondées du président américain sur de prétendues fraudes électorales en 2020.- Pas sans l’Ukraine -A Kiev, le chef de l’administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak a dénoncé le fait que le président russe veuille “négocier le sort de l’Europe sans l’Europe” et “parler de l’Ukraine sans l’Ukraine”.L’Ukraine craint aussi d’être poussée à la table des négociations en position défavorable, car elle est à la peine sur le front, et d’être contrainte de céder ses territoires occupés par la Russie.Volodymyr Zelensky, longtemps hostile à toute négociation avec Moscou, a, ces derniers temps, évoqué cette possibilité mais l’a assortie de solides garanties de sécurité de la part des Occidentaux.Le Kremlin, lui, demande en substance la reddition de l’Ukraine, qu’elle renonce à rejoindre l’Otan et que la Russie garde les territoires ukrainiens dont elle a revendiqué l’annexion. Conditions inacceptables pour Kiev.- Pétrole et frappes -Jeudi, lors d’un discours au Forum économique mondial de Davos, Donald Trump avait appelé à atteindre la Russie au portefeuille en baissant les prix du pétrole.Si ceux-ci étaient plus bas “la guerre en Ukraine serait aussitôt terminée”, avait-il estimé.Vladimir Poutine, vantant le caractère “pragmatique” et “intelligent” de Donald Trump, a estimé que ce dernier ne prendrait pas une telle décision qui porterait aussi préjudice “à l’économie américaine”.Dmitri Peskov lui a répondu vendredi que le conflit en Ukraine “ne dépend pas des prix du pétrole”, mais “découle d’une menace pour la sécurité nationale russe”.Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche se produit à l’heure où la Russie tient sans conteste l’avantage sur le front.Le ministère russe de la Défense a annoncé vendredi la prise de Tymofiïvka, petit village de la région de Donetsk (est).A des centaines de kilomètres du front, des frappes russes ont fait trois morts dans la région de Kiev, selon un nouveau bilan annoncé vendredi par les autorités ukrainiennes. De son côté, le ministère russe de la Défense a affirmé vendredi avoir abattu au cours de la nuit 120 drones ukrainiens au-dessus de 12 de ses régions, dont Moscou, l’une des plus importantes attaques de ce type contre son territoire depuis le début du conflit.L’armée ukrainienne a revendiqué une frappe de drone nocturne sur une raffinerie dans la région de Riazan au sud de Moscou, ainsi qu’une usine de microcomposants utilisés pour la production d’armes dans celle de Briansk au sud-ouest de la capitale russe. 

Ukraine: Poutine se dit “prêt” à parler à Trump, mais renvoie la balle à Washington

Le président russe Vladimir Poutine s’est dit vendredi “prêt” à des négociations sur le conflit en Ukraine avec son homologue américain Donald Trump, même si ni Moscou ni Washington n’ont pas avancé de calendrier ou d’agenda pour cette discussion tant attendue.Kiev a de son côté rejeté toute discussion sur l’Ukraine “sans l’Ukraine”.Moscou, Kiev et leurs alliés guettent la position qu’adoptera l’imprévisible locataire de la Maison Blanche sur le conflit ukrainien, auquel il a maintes fois clamé vouloir mettre fin sans jamais expliciter ses intentions.Une conversation entre Donald Trump et Vladimir Poutine, discutée de longue date mais pas encore concrétisée, est perçue comme une étape importante. Depuis une semaine, tant le Kremlin que la Maison Blanche assurent vouloir ce dialogue. Le président américain “a déclaré qu’il était prêt à travailler ensemble”, s’est satisfait vendredi Vladimir Poutine lors d’une interview à la télévision d’Etat.”Nous avons toujours dit, et je tiens à le souligner encore, que nous sommes prêts à ces négociations sur les questions ukrainiennes”, a-t-il ajouté.Plus tôt, le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov avait affirmé attendre “des signaux” de Washington sur le sujet.Il n’a donné aucune indication quant au calendrier ou à la nature de ces signaux. Le président Trump a lui affirmé jeudi être prêt à rencontrer Vladimir Poutine “dès que possible” voire même “immédiatement”.Dénonçant “une guerre ridicule”, il a assuré que le président ukrainien Volodymyr Zelensky était “prêt à négocier un accord”.Les positions de M. Trump sont à ce stade difficiles à cerner. Son pays est le premier soutien militaire de l’Ukraine et il a critiqué plusieurs fois cette aide, mais il a aussi menacé récemment Moscou de davantage de sanctions faute d’accord avec Kiev.Vladimir Poutine a lui assuré que la “crise en Ukraine” de 2022, année du début du conflit, aurait pu être évitée si Donald Trump “avait été président, s’ils ne lui avaient pas volé la victoire en 2020”.Il a ainsi repris à son compte les affirmations infondées du président américain sur de prétendues fraudes électorales en 2020.- Pas sans l’Ukraine -A Kiev, le chef de l’administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak a dénoncé le fait que le président russe veuille “négocier le sort de l’Europe sans l’Europe” et “parler de l’Ukraine sans l’Ukraine”.L’Ukraine craint aussi d’être poussée à la table des négociations en position défavorable, car elle est à la peine sur le front, et d’être contrainte de céder ses territoires occupés par la Russie.Volodymyr Zelensky, longtemps hostile à toute négociation avec Moscou, a, ces derniers temps, évoqué cette possibilité mais l’a assortie de solides garanties de sécurité de la part des Occidentaux.Le Kremlin, lui, demande en substance la reddition de l’Ukraine, qu’elle renonce à rejoindre l’Otan et que la Russie garde les territoires ukrainiens dont elle a revendiqué l’annexion. Conditions inacceptables pour Kiev.- Pétrole et frappes -Jeudi, lors d’un discours au Forum économique mondial de Davos, Donald Trump avait appelé à atteindre la Russie au portefeuille en baissant les prix du pétrole.Si ceux-ci étaient plus bas “la guerre en Ukraine serait aussitôt terminée”, avait-il estimé.Vladimir Poutine, vantant le caractère “pragmatique” et “intelligent” de Donald Trump, a estimé que ce dernier ne prendrait pas une telle décision qui porterait aussi préjudice “à l’économie américaine”.Dmitri Peskov lui a répondu vendredi que le conflit en Ukraine “ne dépend pas des prix du pétrole”, mais “découle d’une menace pour la sécurité nationale russe”.Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche se produit à l’heure où la Russie tient sans conteste l’avantage sur le front.Le ministère russe de la Défense a annoncé vendredi la prise de Tymofiïvka, petit village de la région de Donetsk (est).A des centaines de kilomètres du front, des frappes russes ont fait trois morts dans la région de Kiev, selon un nouveau bilan annoncé vendredi par les autorités ukrainiennes. De son côté, le ministère russe de la Défense a affirmé vendredi avoir abattu au cours de la nuit 120 drones ukrainiens au-dessus de 12 de ses régions, dont Moscou, l’une des plus importantes attaques de ce type contre son territoire depuis le début du conflit.L’armée ukrainienne a revendiqué une frappe de drone nocturne sur une raffinerie dans la région de Riazan au sud de Moscou, ainsi qu’une usine de microcomposants utilisés pour la production d’armes dans celle de Briansk au sud-ouest de la capitale russe. 

Dernière braderie du stock des JO-2024 à Saint-Ouen

Pour la première fois, des costumes des cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques ont été mis à la vente, à l’occasion de la toute dernière braderie des stocks des JO-2024 qui se tient de vendredi à dimanche à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).Des tenues colorées du tableau “Festivité”, des salopettes des danseurs représentant les artisans de Notre-Dame ou encore des costumes de Napoléon ou de Gaulle… Au total, ce sont plus de mille pièces, issues de cinq tableaux de la cérémonie d’ouverture des Jeux, qui sont disponibles à la vente. Kelly, marchande de vêtements vintage, voulait “absolument repartir” avec un des 30 costumes “emblématiques” de Marie-Antoinette à la tête coupée, portées lors du tableau à la Conciergerie. Avec son collègue, ils ont déboursé 800 euros pour cette pièce “de l’Histoire de la France et de la mode”, qu’elle s’est amusée à essayer, une fois revenue chez elle. Un faux cornet de pop-corn de 70 centimètres trouvera sa place comme décoration dans le boudoir d’Ornella, pour entretenir le souvenir de “cet événement qui a marqué notre temps”. Pour cette vendeuse aux puces quadragénaire, ces objets sont devenus “des Å“uvres d’art”. Vendredi, la vente est réservée aux professionnels des puces de Saint-Ouen, avant l’ouverture au public ce weekend. “On fait du lèche-vitrines”, s’amuse Kaori, les yeux rivés sur les tenues à vendre. Cette enseignante trentenaire ne pourra y accéder qu’à partir de samedi et pour être sûre de ne rien rater et d’être dans les premières à faire son choix, cette habitante du 13e arrondissement a loué un hôtel “à huit minutes à pied de la braderie”. Toujours “fasciné” par les Jeux six mois après, Kerwyn,  un trentenaire qui travaille dans la tech a, lui, participé à huit braderies depuis septembre, souhaitant “garder des souvenirs concrets” des Jeux. 97% de ce qui a été spécialement acheté pour servir aux JO (costumes des volontaires ou des artistes, matériel de barriérage, équipements sportifs, etc.) nécessaires pour les JO ont aujourd’hui “trouvé une seconde vie”, affirme Oliver Debargue, directeur des achats Paris 2024. Des bobs des bénévoles aux serviettes de bain des athlètes en passant par les gobelets réutilisables, quasiment tout est parti comme des petits pains auprès d’intéressés “très enthousiastes”, se félicite-t-il. Les pièces uniques comme celles portées par Lady Gaga, Céline Dion ou Aya Nakamura, sont, elles, exposées dans des institutions comme le musée national du sport à Nice, avec l’objectif “de conserver en France cet héritage pour qu’il soit accessible au grand public”, selon M. Debargue.