At least 17 killed in India building fire
At least 17 people died after a fire ripped through a building in the Indian city of Hyderabad, local officials said Sunday. The large blaze broke out early Sunday morning in a three-storey building which houses a jewellery store. A statement from the fire disaster response emergency and civil defence department in southern Telangana state, where Hyderabad is located, said they had received the call for help just after 6 am local time (00:30 GMT).”The fire broke out on the ground floor and spread to the upper floors. Firefighting, search & rescue operations were carried out simultaneously,” it said. The statement also listed the names of 17 individuals who lost their lives.  “The suspected cause of the fire is under investigation,” it said. Indian Prime Minister Narendra Modi expressed his “deep grief” over the loss of life and announced compensation of 200,000 rupees (around $2,300) to the next of kin of each victim.”Deeply anguished by the loss of lives due to a fire tragedy in Hyderabad, Telangana,” Modi said in a statement released by his office. “Condolences to those who have lost their loved ones. May the injured recover soon.”Fires are common in India due to poor building practices, overcrowding and a lack of adherence to safety regulations. Last month, a fierce fire broke out in a hotel in Kolkata, killing at least 15 people. Some people clambered out of windows and onto the rooftop to escape. And last year, least 24 people died after a fire broke out at a packed amusement park arcade in the western state of Gujarat.
Turquie : 30.000 plants de marijuana détruits sur un site classé par l’Unesco
La brigade des stupéfiants turque a détruit 30.000 plants de marijuana cultivés secrètement dans un vaste jardin en terrasses au bord du Tigre classé au patrimoine mondial par l’Unesco, ont rapporté des médias dimanche.Au cours d’une opération commune au lever du soleil ayant impliqué des plongeurs et des bateaux appuyés par des hélicoptères et des drones, les agents de la lutte antidrogue et la police locale ont fait une descente dans les jardins Hevsel à Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie en majorité peuplé de Kurdes, ont raconté l’agence de presse IHA et le journal Cumhurriyet, sans préciser la date du raid.À l’intérieur des jardins, qui s’étendent sur quelque 700 hectares entre la forteresse de Diyarbakır et le Tigre, ils ont trouvé des milliers de plants de marijuana répartis sur 31 sites.Les plants auraient pu permettre de produire environ 5,3 tonnes de cannabis, d’une valeur approximative de deux milliards de lires turques (51 millions de dollars), selon les rapports cités par les médias.Le ministère de l’Intérieur n’a pas fait de commentaires dans l’immédiat.Les cultivateurs ont profité du fait que les véhicules ne peuvent pas entrer dans les jardins d’Hevsel, en raison de la nature du terrain, pour y installer des tentes et y dissimuler et protéger les plants, qu’ils irriguaient avec de l’eau puisé dans le fleuve, d’après les rapports.Aucune indication n’a été donnée dans l’immédiat sur d’éventuelles arrestations. En 2015, les jardins en terrasses, qui sont toujours utilisés pour les cultures agricoles, ont été inscrits au patrimoine mondial par l’Unesco, au même titre que la forteresse de Diyarbakir, en reconnaissance de leur importance historique et culturelle.
Ukraine: rencontre Zelensky-JD Vance à Rome, à la veille de l’appel attendu Trump-Poutine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est entretenu dimanche à Rome avec le vice-président américain JD Vance, évoquant ensemble l’appel attendu lundi entre Donald Trump et Vladimir Poutine, après des pourparlers infructueux entre Kiev et Moscou en Turquie.Sur le champ de bataille, la Russie continue, comme quasiment tous les jours depuis le début de son invasion de l’Ukraine en février 2022, d’attaquer son voisin, ayant lancé dans la nuit un nombre “record” de plus de 270 drones explosifs, selon Kiev.A Rome, Volodymyr Zelensky et JD Vance ont assisté dans la matinée à la messe inaugurale du nouveau pape, l’Américain Léon XIV, avant de se retrouver, avec le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, pour un échange d'”environ une demi-heure”, selon  un haut responsable ukrainien.Les deux hommes, selon cette source, ont évoqué un “cessez-le-feu”, “la possibilité” de nouvelles sanctions contre Moscou, mais surtout “les préparatifs” avant l’appel “de lundi” entre Donald Trump et Vladimir Poutine.Samedi, Donald Trump avait annoncé qu’il parlerait par téléphone lundi à son homologue russe pour “mettre fin au +bain de sang+”. Le Kremlin a ensuite confirmé la “préparation” ce cet appel.L’envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, a estimé dimanche sur ABC qu’il s’attendait à une conversation “fructueuse” entre les deux dirigeants. “Le président est déterminé à obtenir des résultats” sur l’Ukraine, a-t-il ajouté, avant de mettre en garde: “Si lui n’y parvient pas, alors personne ne le pourra”.”La pression sur la Russie doit se poursuivre jusqu’à ce qu’elle soit prête à mettre fin à la guerre”, a pour sa part insisté M. Zelensky sur les réseaux sociaux, évoquant sa “bonne” réunion avec JD Vance et Marco Rubio.De son côté, Vladimir Poutine a martelé dimanche vouloir “éliminer les causes” du conflit et “garantir la sécurité de l’État russe”.- Semaine “cruciale” -Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump, qui a prévu de débriefer le président ukrainien après l’appel avec M. Poutine, appelle Moscou et Kiev à cesser les combats.Or, à ce stade, ses efforts n’ont pas permis d’avancée majeure dans le règlement du conflit, déclenché par l’invasion russe qui a fait, en plus de trois ans, plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires confondus.Vendredi, Russes et Ukrainiens s’étaient retrouvés pour la première fois depuis le printemps 2022 pour des pourparlers de paix directs, sous médiation turque, à Istanbul.Mais la réunion, qui a duré moins de deux heures, n’a pas abouti à une trêve, comme réclamée par Kiev et ses alliés –seul un échange de prisonniers a été convenu–, mettant en exergue le gouffre qui sépare les positions de Moscou et de Kiev.Le Kremlin maintient des revendications maximalistes: que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d’armes occidentales.L’Ukraine rejette fermement ces exigences et demande que l’armée russe, qui occupe toujours près de 20% de son territoire, s’en retire. Ce dont Moscou n’a pas l’intention.Pour éviter une nouvelle invasion russe dans l’avenir, Kiev dit aussi exiger des “garanties de sécurité” solides.Dans ce contexte, la semaine à venir sera “cruciale”, a jugé depuis Rome la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avant une rencontre avec JD Vance et la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.- Drones “record” -Dans la nuit de samedi à dimanche, l’armée russe a lancé 273 drones explosifs contre l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne, “un record”, selon la vice-Première ministre Ioulia Svyrydenko.Une femme a été tuée près de Kiev et trois autres personnes, blessées, ont été hospitalisées, dont un enfant de quatre ans, selon les autorités régionales.”L’objectif de la Russie est clair: continuer à massacrer des civils”, a dénoncé Mme Svyrydenko, tandis que le chef de l’administration présidentielle, Andriï Iermak, a cinglé: “Pour la Russie, les négociations d’Istanbul ne sont qu’une couverture, Poutine veut la guerre”.A l’avantage sur le front face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses, l’armée russe a revendiqué dimanche la prise d’une nouvelle localité, Bagatyr, dans la région de Donetsk (est).Enfin, Volodymyr Zelensky a échangé au Vatican avec le nouveau pape Léon XIV, qu’il a qualifié de “symbole d’espoir pour la paix”, après que le souverain pontife eut évoqué place Saint-Pierre “l’Ukraine martyrisée”.
Ukraine: rencontre Zelensky-JD Vance à Rome, à la veille de l’appel attendu Trump-Poutine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est entretenu dimanche à Rome avec le vice-président américain JD Vance, évoquant ensemble l’appel attendu lundi entre Donald Trump et Vladimir Poutine, après des pourparlers infructueux entre Kiev et Moscou en Turquie.Sur le champ de bataille, la Russie continue, comme quasiment tous les jours depuis le début de son invasion de l’Ukraine en février 2022, d’attaquer son voisin, ayant lancé dans la nuit un nombre “record” de plus de 270 drones explosifs, selon Kiev.A Rome, Volodymyr Zelensky et JD Vance ont assisté dans la matinée à la messe inaugurale du nouveau pape, l’Américain Léon XIV, avant de se retrouver, avec le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, pour un échange d'”environ une demi-heure”, selon  un haut responsable ukrainien.Les deux hommes, selon cette source, ont évoqué un “cessez-le-feu”, “la possibilité” de nouvelles sanctions contre Moscou, mais surtout “les préparatifs” avant l’appel “de lundi” entre Donald Trump et Vladimir Poutine.Samedi, Donald Trump avait annoncé qu’il parlerait par téléphone lundi à son homologue russe pour “mettre fin au +bain de sang+”. Le Kremlin a ensuite confirmé la “préparation” ce cet appel.L’envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, a estimé dimanche sur ABC qu’il s’attendait à une conversation “fructueuse” entre les deux dirigeants. “Le président est déterminé à obtenir des résultats” sur l’Ukraine, a-t-il ajouté, avant de mettre en garde: “Si lui n’y parvient pas, alors personne ne le pourra”.”La pression sur la Russie doit se poursuivre jusqu’à ce qu’elle soit prête à mettre fin à la guerre”, a pour sa part insisté M. Zelensky sur les réseaux sociaux, évoquant sa “bonne” réunion avec JD Vance et Marco Rubio.De son côté, Vladimir Poutine a martelé dimanche vouloir “éliminer les causes” du conflit et “garantir la sécurité de l’État russe”.- Semaine “cruciale” -Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump, qui a prévu de débriefer le président ukrainien après l’appel avec M. Poutine, appelle Moscou et Kiev à cesser les combats.Or, à ce stade, ses efforts n’ont pas permis d’avancée majeure dans le règlement du conflit, déclenché par l’invasion russe qui a fait, en plus de trois ans, plusieurs dizaines de milliers de morts, civils et militaires confondus.Vendredi, Russes et Ukrainiens s’étaient retrouvés pour la première fois depuis le printemps 2022 pour des pourparlers de paix directs, sous médiation turque, à Istanbul.Mais la réunion, qui a duré moins de deux heures, n’a pas abouti à une trêve, comme réclamée par Kiev et ses alliés –seul un échange de prisonniers a été convenu–, mettant en exergue le gouffre qui sépare les positions de Moscou et de Kiev.Le Kremlin maintient des revendications maximalistes: que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d’armes occidentales.L’Ukraine rejette fermement ces exigences et demande que l’armée russe, qui occupe toujours près de 20% de son territoire, s’en retire. Ce dont Moscou n’a pas l’intention.Pour éviter une nouvelle invasion russe dans l’avenir, Kiev dit aussi exiger des “garanties de sécurité” solides.Dans ce contexte, la semaine à venir sera “cruciale”, a jugé depuis Rome la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avant une rencontre avec JD Vance et la Première ministre italienne, Giorgia Meloni.- Drones “record” -Dans la nuit de samedi à dimanche, l’armée russe a lancé 273 drones explosifs contre l’Ukraine, selon l’armée de l’air ukrainienne, “un record”, selon la vice-Première ministre Ioulia Svyrydenko.Une femme a été tuée près de Kiev et trois autres personnes, blessées, ont été hospitalisées, dont un enfant de quatre ans, selon les autorités régionales.”L’objectif de la Russie est clair: continuer à massacrer des civils”, a dénoncé Mme Svyrydenko, tandis que le chef de l’administration présidentielle, Andriï Iermak, a cinglé: “Pour la Russie, les négociations d’Istanbul ne sont qu’une couverture, Poutine veut la guerre”.A l’avantage sur le front face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses, l’armée russe a revendiqué dimanche la prise d’une nouvelle localité, Bagatyr, dans la région de Donetsk (est).Enfin, Volodymyr Zelensky a échangé au Vatican avec le nouveau pape Léon XIV, qu’il a qualifié de “symbole d’espoir pour la paix”, après que le souverain pontife eut évoqué place Saint-Pierre “l’Ukraine martyrisée”.
Législatives au Portugal: la droite au pouvoir favorite
Les Portugais élisent dimanche leur troisième Parlement en trois ans, lors de législatives qui pourraient permettre au Premier ministre sortant, Luis Montenegro, de renforcer son étroite majorité de droite modérée après une année au pouvoir.Les télévisions dévoileront des sondages sortie des urnes après la fermeture des derniers bureaux de vote, à 20H00 locales (19H00 GMT).La participation jusqu’à 16H00 locales (15H00 GMT) a été de 48,3%, en baisse par rapport au scrutin de mars 2024 (52%), a indiqué l’administration électorale.Avocat de 52 ans, M. Montenegro est le personnage central de ces élections, qu’il a lui-même provoquées en démissionnant en mars sur fond de soupçons de conflit d’intérêts concernant les activités d’une société de conseil enregistrée à son domicile et au nom de ses enfants.”Personne n’a jamais été aussi transparent que moi”, a-t-il assuré lors de son dernier meeting, en réponse au chef de l’opposition socialiste, Pedro Nuno Santos, qui l’a accusé de “mêler politique et affaires” en touchant de l’argent d’entreprises privées après son entrée en fonctions.Les études d’opinion montrent toutefois que “l’électorat portugais affiche une certaine tolérance face à ce genre de question, et celle-ci n’a clairement pas pris l’ampleur que l’opposition espérait”, selon la politologue Filipa Raimundo, de l’Institut universitaire de Lisbonne ISCTE.- “Faire des compromis” -“Il faut faire des compromis pour réussir à former un gouvernement réellement capable d’agir”, a témoigné à l’AFP Luis Almeida, un électeur de 64 ans, en regrettant que les principaux partis soient “divisés par des questions personnelles”.Dans le dernier sondage publié par les médias locaux, la coalition gouvernementale, l’Alliance démocratique (AD), était créditée de 34% des intentions de vote, contre 26% pour le Parti socialiste (PS).Le parti d’extrême droite Chega (“Assez”) pourrait recueillir 19% des voix, soit un peu plus que son score aux législatives de mars 2024, et ainsi consolider son statut de troisième force politique du pays.D’après cette enquête, le camp gouvernemental pourrait obtenir jusqu’à 95 sièges sur 230 et resterait donc en deçà du seuil de 116 députés, synonyme de majorité absolue.Comme le Premier ministre a toujours refusé de gouverner avec le soutien de l’extrême droite, il espère bâtir une majorité plus solide en s’alliant à la formation Initiative libérale, créditée de 7% des intentions de vote.”J’ai beaucoup de confiance dans les Portugais et la stabilité que nous pouvons obtenir avec ces élections”, a déclaré M. Montenegro après avoir voté dans son fief de Espinho, ville côtière du nord du pays.Doté d’une majorité relative, il était jusqu’ici pris en tenaille par l’extrême droite et le Parti socialiste, battu de justesse en 2024 après huit années au pouvoir.- Politique migratoire -“C’est toujours important de venir voter, surtout pour essayer de clarifier la situation politique”, a commenté Ana Figueira, une assistante hospitalière de 57 ans, après avoir déposé son bulletin dans un bureau de la banlieue sud de la capitale portugaise.L’autre incertitude du scrutin concerne le résultat de l’extrême droite, qui a connu une croissance fulgurante depuis la fondation de Chega, en 2019. L’an dernier, cette formation a obtenu 18% des voix, passant de 12 à 50 députés.La campagne de son président André Ventura, un ancien commentateur de football de 42 ans, a été perturbée par deux malaises dont il a été victime devant les caméras de télévision.Mais le débat politique s’est porté sur des thèmes favorables à la rhétorique d’extrême droite, comme l’éthique des responsables politiques ou l’immigration.Le Portugal a vu le nombre d’étrangers quadrupler depuis 2017, atteignant désormais environ 15% de la population, sur 10 millions d’habitants au total, et l’exécutif de M. Montenegro a déjà durci la politique migratoire du pays, qui était une des plus souples d’Europe sous le précédent gouvernement socialiste d’Antonio Costa.”Le pays a besoin d’immigrés, mais il n’arrive pas à accueillir tous ceux qui arrivent”, a estimé Tiago Manso, un économiste de 33 ans originaire du Brésil, qui votait pour la première fois au Portugal.
Législatives au Portugal: la droite au pouvoir favorite
Les Portugais élisent dimanche leur troisième Parlement en trois ans, lors de législatives qui pourraient permettre au Premier ministre sortant, Luis Montenegro, de renforcer son étroite majorité de droite modérée après une année au pouvoir.Les télévisions dévoileront des sondages sortie des urnes après la fermeture des derniers bureaux de vote, à 20H00 locales (19H00 GMT).La participation jusqu’à 16H00 locales (15H00 GMT) a été de 48,3%, en baisse par rapport au scrutin de mars 2024 (52%), a indiqué l’administration électorale.Avocat de 52 ans, M. Montenegro est le personnage central de ces élections, qu’il a lui-même provoquées en démissionnant en mars sur fond de soupçons de conflit d’intérêts concernant les activités d’une société de conseil enregistrée à son domicile et au nom de ses enfants.”Personne n’a jamais été aussi transparent que moi”, a-t-il assuré lors de son dernier meeting, en réponse au chef de l’opposition socialiste, Pedro Nuno Santos, qui l’a accusé de “mêler politique et affaires” en touchant de l’argent d’entreprises privées après son entrée en fonctions.Les études d’opinion montrent toutefois que “l’électorat portugais affiche une certaine tolérance face à ce genre de question, et celle-ci n’a clairement pas pris l’ampleur que l’opposition espérait”, selon la politologue Filipa Raimundo, de l’Institut universitaire de Lisbonne ISCTE.- “Faire des compromis” -“Il faut faire des compromis pour réussir à former un gouvernement réellement capable d’agir”, a témoigné à l’AFP Luis Almeida, un électeur de 64 ans, en regrettant que les principaux partis soient “divisés par des questions personnelles”.Dans le dernier sondage publié par les médias locaux, la coalition gouvernementale, l’Alliance démocratique (AD), était créditée de 34% des intentions de vote, contre 26% pour le Parti socialiste (PS).Le parti d’extrême droite Chega (“Assez”) pourrait recueillir 19% des voix, soit un peu plus que son score aux législatives de mars 2024, et ainsi consolider son statut de troisième force politique du pays.D’après cette enquête, le camp gouvernemental pourrait obtenir jusqu’à 95 sièges sur 230 et resterait donc en deçà du seuil de 116 députés, synonyme de majorité absolue.Comme le Premier ministre a toujours refusé de gouverner avec le soutien de l’extrême droite, il espère bâtir une majorité plus solide en s’alliant à la formation Initiative libérale, créditée de 7% des intentions de vote.”J’ai beaucoup de confiance dans les Portugais et la stabilité que nous pouvons obtenir avec ces élections”, a déclaré M. Montenegro après avoir voté dans son fief de Espinho, ville côtière du nord du pays.Doté d’une majorité relative, il était jusqu’ici pris en tenaille par l’extrême droite et le Parti socialiste, battu de justesse en 2024 après huit années au pouvoir.- Politique migratoire -“C’est toujours important de venir voter, surtout pour essayer de clarifier la situation politique”, a commenté Ana Figueira, une assistante hospitalière de 57 ans, après avoir déposé son bulletin dans un bureau de la banlieue sud de la capitale portugaise.L’autre incertitude du scrutin concerne le résultat de l’extrême droite, qui a connu une croissance fulgurante depuis la fondation de Chega, en 2019. L’an dernier, cette formation a obtenu 18% des voix, passant de 12 à 50 députés.La campagne de son président André Ventura, un ancien commentateur de football de 42 ans, a été perturbée par deux malaises dont il a été victime devant les caméras de télévision.Mais le débat politique s’est porté sur des thèmes favorables à la rhétorique d’extrême droite, comme l’éthique des responsables politiques ou l’immigration.Le Portugal a vu le nombre d’étrangers quadrupler depuis 2017, atteignant désormais environ 15% de la population, sur 10 millions d’habitants au total, et l’exécutif de M. Montenegro a déjà durci la politique migratoire du pays, qui était une des plus souples d’Europe sous le précédent gouvernement socialiste d’Antonio Costa.”Le pays a besoin d’immigrés, mais il n’arrive pas à accueillir tous ceux qui arrivent”, a estimé Tiago Manso, un économiste de 33 ans originaire du Brésil, qui votait pour la première fois au Portugal.