120 jours immergé sous l’eau dans une capsule, un Allemand bat le record Guinness

L’Allemand Rüdiger Koch, 59 ans, a battu vendredi le record du monde Guinness de longévité sous l’eau, sans dépressurisation, après avoir passé 120 jours à 11 mètres de profondeur dans une capsule de 30m2 au large des côtes du Panama.Le précédent record était détenu par l’Américain Joseph Dituri, qui a passé 100 jours dans une cabine immergée dans un lac de Floride.”Cela a été une grande aventure et maintenant que c’est fini, je regrette presque (d’être sorti), j’ai vraiment apprécié le temps passé ici”, a déclaré M. Koch à l’AFP quelques minutes avant de quitter la capsule dans laquelle il vivait, dans la mer des Caraïbes, depuis le 26 septembre.”C’est magnifique quand les choses se calment, qu’il fait nuit et que la mer brille, c’est impossible à décrire, il faut le vivre soi-même”, a-t-il ajouté à propos de la vue sous-marine à travers le hublot de la capsule.A sa sortie, il a plongé dans la mer pour son premier bain depuis 120 jours, où un bateau l’a récupéré et l’a ramené sur le continent, où il a été accueilli en fête.Rüdiger Koch, ingénieur en aérospatiale, a vécu dans une capsule sous-marine rattachée à une maison perchée sur un cylindre métallique au-dessus des eaux, à 15 minutes de bateau des côtes de Puerto Lindo, sur la côte nord du Panama.C’est par un étroit escalier en colimaçon dans le creux du cylindre que l’on atteint la capsule sous-marine à 11 mètres de profondeur, par lequel M. Koch récupérait ses repas.Dans son 30 M2 habitable, il disposait de lit, toilettes, télévision, ordinateur, vélo d’appartement et ventilateurs. La connexion internet était établie via liaison satellite et des panneaux solaires en surface lui assuraient la fourniture d’électricité. Il avait un générateur de secours, mais pas de douche.Deux horloges numériques lui indiquaient le temps déjà passé, et celui qui lui restait à tenir bon pour gagner son pari. Quatre caméras l’ont filmé en permanence pour s’assurer de son état de santé et qu’il ne remontait pas en surface.Ce record “est certainement l’un des plus extravagants” et a nécessité “pas mal de travail”, a déclaré à l’AFP Susana Reyes, adjudicatrice officielle du Guinness World Records.”Nous avions besoin de témoins qui surveillaient et vérifiaient 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pendant plus de 120 jours, et cette vérification a été l’un des grands défis de ce record”, a-t-elle ajouté.L’AFP avait rencontré M. Koch début décembre 2024, à mi-chemin dans son aventure. Son associé Grant Romundt, avec lequel il a fondé une entreprise et construit trois maisons sur l’eau de ce type dans cette zone des Caraïbes panaméennes, avait expliqué s’être “lancé dans cette quête du Guinness World Records pour montrer au monde qu’on peut innover et vivre sous l’eau”.

Quatre otages israéliennes libérées à Gaza par le Hamas arrivées en Israël

Quatre Israéliennes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023 par le Hamas en Israël ont été libérées samedi par le mouvement palestinien après 477 jours de captivité dans la bande de Gaza et sont arrivées en Israël, selon l’armée.Les quatre soldates ont été remises d’abord à la Croix-rouge qui les a transférées à l’armée israélienne, dans le cadre d’un nouvel échange d’otages contre des prisonniers palestiniens.Israël doit libérer dans la journée 200 Palestiniens détenus dans ses prisons, selon des sources palestiniennes, conformément à l’accord de trêve dans la bande de Gaza, après plus de 15 mois de guerre.Avant de monter dans les véhicules de la Croix-Rouge dans la bande de Gaza, les quatre otages ont été présentées sur un podium installé sur une place dans la ville de Gaza, au milieu d’une foule compacte encadrée par des combattants en treillis et cagoulés des Brigades Ezzedine al-Qassam, branche militaire du Hamas, et des Brigades al-Qods, branche armée du Jihad islamique, selon un journaliste de l’AFP.Souriantes, les quatre jeunes soldates en uniforme kaki qui semblent en bonne santé, ont salué brièvement la foule avant de descendre de l’estrade pour monter dans des 4X4 blanches. Près d’une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dans la bande de Gaza après plus de 15 mois de guerre entre le Hamas et Israël, globalement respecté, le mouvement islamiste palestinien a publié vendredi les noms des quatre femmes, âgées de 19 à 20 ans.Selon le Forum des familles d’otages, il s’agit de Daniella Gilboa, Karina Ariev, Liri Albag et Naama Levy. Elles effectuaient leur service militaire, affectées à la surveillance de la bande de Gaza lors de leur enlèvement le 7 octobre 2023 pendant l’attaque des commandos du Hamas sur le sud du pays.A Tel-Aviv, sur la “place des Otages”, des proches et sympathisants des quatre soldates ont poussé des cris de joie, certains étaient en pleurs en suivant en direct la libération des otages.Parmi les 200 Palestiniens qui doivent être libérés dans la journée par Israël, certains seront ramenés à Gaza et d’autres en Cisjordanie occupée. La liste comprend 120 condamnés à la réclusion à perpétuité, parmi lesquels 70 doivent être exilés hors des Territoires palestiniens, a précisé une source palestinienne.  – 33 otages contre 1.900 détenus -Ce nouvel échange de prisonniers-otages intervient dans le cadre de la trêve entrée en vigueur dimanche après plus de 15 mois de guerre, et dont la première phase doit durer six semaines. Cette première étape est censée permettre la libération de 33 otages contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens. Après la libération de trois jeunes israéliennes otages à Gaza le 19 janvier, en échange de celle de 90 Palestiniens, en majorité des femmes et mineurs, il restera à l’issue de cet échange 26 otages israéliens libérables pendant la première phase de l’accord. Tous les noms ont été communiqués mais sans ordre chronologique de libération, plongeant les familles des otages dans un doute insupportable. L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 91 sont encore à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée.D’autres ont été annoncées mortes par le Hamas mais sans confirmation israélienne. – “Dernière chance” -“Ramenez tous les otages, vivants et ceux qui malheureusement sont morts”, exhortait Zahiro Shahar Mor, insistant pour que tous soient libérés dès la première phase, lors d’une nouvelle manifestation de soutien aux otages vendredi soir à Tel-Aviv.”C’est notre dernière chance”, ajoutait ce proche d’un otage, alors que beaucoup craignent que le gouvernement de M. Netanyahu ne reprenne les hostilités à Gaza sitôt la première phase terminée.  En représailles au 7-Octobre, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza assiégée, qui a fait au moins 47.283 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas. L’opération a provoqué un désastre humanitaire.La trêve, dans un territoire dévasté, est globalement respectée depuis dimanche, hormis quelques incidents. En moins d’une semaine, elle a permis l’entrée sur le petit territoire de plusieurs milliers de camions d’aide humanitaire. 

Quatre otages israéliennes libérées à Gaza par le Hamas arrivées en Israël

Quatre Israéliennes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023 par le Hamas en Israël ont été libérées samedi par le mouvement palestinien après 477 jours de captivité dans la bande de Gaza et sont arrivées en Israël, selon l’armée.Les quatre soldates ont été remises d’abord à la Croix-rouge qui les a transférées à l’armée israélienne, dans le cadre d’un nouvel échange d’otages contre des prisonniers palestiniens.Israël doit libérer dans la journée 200 Palestiniens détenus dans ses prisons, selon des sources palestiniennes, conformément à l’accord de trêve dans la bande de Gaza, après plus de 15 mois de guerre.Avant de monter dans les véhicules de la Croix-Rouge dans la bande de Gaza, les quatre otages ont été présentées sur un podium installé sur une place dans la ville de Gaza, au milieu d’une foule compacte encadrée par des combattants en treillis et cagoulés des Brigades Ezzedine al-Qassam, branche militaire du Hamas, et des Brigades al-Qods, branche armée du Jihad islamique, selon un journaliste de l’AFP.Souriantes, les quatre jeunes soldates en uniforme kaki qui semblent en bonne santé, ont salué brièvement la foule avant de descendre de l’estrade pour monter dans des 4X4 blanches. Près d’une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dans la bande de Gaza après plus de 15 mois de guerre entre le Hamas et Israël, globalement respecté, le mouvement islamiste palestinien a publié vendredi les noms des quatre femmes, âgées de 19 à 20 ans.Selon le Forum des familles d’otages, il s’agit de Daniella Gilboa, Karina Ariev, Liri Albag et Naama Levy. Elles effectuaient leur service militaire, affectées à la surveillance de la bande de Gaza lors de leur enlèvement le 7 octobre 2023 pendant l’attaque des commandos du Hamas sur le sud du pays.A Tel-Aviv, sur la “place des Otages”, des proches et sympathisants des quatre soldates ont poussé des cris de joie, certains étaient en pleurs en suivant en direct la libération des otages.Parmi les 200 Palestiniens qui doivent être libérés dans la journée par Israël, certains seront ramenés à Gaza et d’autres en Cisjordanie occupée. La liste comprend 120 condamnés à la réclusion à perpétuité, parmi lesquels 70 doivent être exilés hors des Territoires palestiniens, a précisé une source palestinienne.  – 33 otages contre 1.900 détenus -Ce nouvel échange de prisonniers-otages intervient dans le cadre de la trêve entrée en vigueur dimanche après plus de 15 mois de guerre, et dont la première phase doit durer six semaines. Cette première étape est censée permettre la libération de 33 otages contre quelque 1.900 prisonniers palestiniens. Après la libération de trois jeunes israéliennes otages à Gaza le 19 janvier, en échange de celle de 90 Palestiniens, en majorité des femmes et mineurs, il restera à l’issue de cet échange 26 otages israéliens libérables pendant la première phase de l’accord. Tous les noms ont été communiqués mais sans ordre chronologique de libération, plongeant les familles des otages dans un doute insupportable. L’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes alors enlevées, 91 sont encore à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée.D’autres ont été annoncées mortes par le Hamas mais sans confirmation israélienne. – “Dernière chance” -“Ramenez tous les otages, vivants et ceux qui malheureusement sont morts”, exhortait Zahiro Shahar Mor, insistant pour que tous soient libérés dès la première phase, lors d’une nouvelle manifestation de soutien aux otages vendredi soir à Tel-Aviv.”C’est notre dernière chance”, ajoutait ce proche d’un otage, alors que beaucoup craignent que le gouvernement de M. Netanyahu ne reprenne les hostilités à Gaza sitôt la première phase terminée.  En représailles au 7-Octobre, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza assiégée, qui a fait au moins 47.283 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas. L’opération a provoqué un désastre humanitaire.La trêve, dans un territoire dévasté, est globalement respectée depuis dimanche, hormis quelques incidents. En moins d’une semaine, elle a permis l’entrée sur le petit territoire de plusieurs milliers de camions d’aide humanitaire. 

Hamas frees four Israeli hostages in Gaza under truce deal

Four freed Israeli women hostages were home in Israel Saturday, ending more than 15 months of captivity after Hamas militants handed them over to the Red Cross under a truce deal in the Gaza war.The deal is also expected to see a second group of Palestinian prisoners freed.An AFP journalist witnessed the handover after the four were presented on a stage at a main square in Gaza City, where dozens of masked, armed militants had gathered earlier.Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy, all aged 20, and Liri Albag, 19, are all soldiers. Dressed in military fatigues, they smiled and waved on a stage in Gaza City adorned with the message, in Hebrew, “Zionism will not prevail”.In Tel Aviv, where a crowd gathered to watch the release on a large TV screen at a plaza known as Hostage Square, there were tears of joy and applause as Israeli flags waved.After their handover to the Red Cross, Israel’s military said the women were then transferred back into Israel.Fighters from Hamas and Islamic Jihad, carrying assault rifles and rocket-propelled grenade launchers, gathered in rows, many carrying their groups’ banners and wearing green headbands, as crowds of Gaza residents gathered to watch the handover in Gaza City.On Saturday, Palestinian sources said Israel is to free 200 Palestinian prisoners in exchange for the hostages.Palestinians displaced by the war to southern Gaza should be able to begin returning to the north following Saturday’s releases, Bassem Naim, a member of Hamas’s political bureau based in Qatar, told AFP on Friday.The truce has also led to a surge of food, fuel, medical and other aid into rubble-strewn Gaza, but Israel’s UN ambassador on Friday confirmed that the UN agency for Palestinian refugees, Gaza’s main aid agency, must end all operations in Israel by Thursday.The hostage-prisoner exchange is part of a fragile ceasefire agreement between Israel and Hamas that took effect last Sunday, and which is intended to pave the way to a permanent end to the war.Mediators Qatar and the United States announced the agreement days ahead of US President Donald Trump’s inauguration. Trump has since claimed credit for securing the deal after months of fruitless negotiations.Abu Obeida, spokesman for the Ezzedine al-Qassam Brigades, Hamas’s armed wing, said on Telegram Friday that “as part of the prisoners’ exchange deal, the Qassam brigades decided to release tomorrow four women soldiers”.- ‘Worry and fear’ -According to Israel’s prison service, some of the Palestinians released will go to Gaza, with the rest returning to the Israeli-occupied West Bank.The ceasefire agreement should be implemented in three phases, but the last two stages have not yet been finalised.”The worry and fear that the deal will not be implemented to the end is eating away at all of us,” said Vicky Cohen, the mother of hostage Nimrod Cohen.In Gaza, families displaced by more than a year of war longed to return home, but many will find only rubble where houses once stood.”Even if we thought about returning, there is no place for us to put our tents because of the destruction,” Theqra Qasem, a displaced woman, told AFP.During the first, 42-day phase that began Sunday, 33 hostages Israel believes are still alive should be freed in staggered releases in exchange for around 1,900 Palestinians held in Israeli jails.Three hostages — Emily Damari, Romi Gonen and Doron Steinbrecher — returned home on the first day of the truce.Ninety Palestinians, mostly women and minors, were released in exchange.The deal’s second phase is to see negotiations for a more permanent end to the war, but analysts have warned it risks collapsing because of the deal’s multi-phase nature and deep distrust between Israel and Hamas.During their October 7, 2023 attack, Hamas militants took 251 hostages, 91 of whom remain in Gaza, including 34 the Israeli military has confirmed are dead.The attack resulted in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israel’s retaliatory response has killed at least 47,283 people in Gaza, a majority civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry, figures which the UN considers reliable.- ‘Situation remains dire’ -Almost the entire Gaza population of 2.4 million has been displaced by the warAccording to the United Nations, by December 1, nearly 69 percent of buildings in the Gaza Strip had been destroyed or damaged, and the UN Development Programme estimated last year that it could take until 2040 to rebuild all destroyed homes.Hundreds of truckloads of aid have entered Gaza daily since the ceasefire began, but the UN says “the humanitarian situation remains dire”.The UN agency for Palestinian refugees, UNRWA, will be effectively barred from operating as of Thursday.In a letter addressed to United Nations chief Antonio Guterres, Ambassador Danny Danon confirmed: “UNRWA is required to cease its operations in Jerusalem, and evacuate all premises in which it operates in the city, no later than 30 January 2025.”UNRWA chief Philippe Lazzarini warned on social media platform X on Friday that preventing the agency from operating “might sabotage the Gaza ceasefire, failing once again hopes of people who have gone through unspeakable suffering.” burs-jd/ser/it/jsa

West Indies reply strongly as spin rules in Pakistan second Test

Noman Ali took a hat trick as Pakistan dismissed the West Indies for 163 Saturday in the second Test in Multan, but the visitors replied strongly to have the home side at 70-4 at tea.At the break, Saud Shakeel and Mohammad Rizwan were at the crease on 14 and 13 respectively, with Pakistan trailing by 93 runs.The Multan Stadium pitch helped spin bowling on the opening day, with the two sessions seeing 14 wickets falling.Noman took 6-41 — becoming the first Pakistan spinner to register a hat trick — as the tourists were bowled out in 41.1 overs after winning the toss and opting to bat.West Indian fast bowler Kemar Roach and spinner Gudakesh Motie took two wickets apiece in reply.It could have been worse for the tourists had Motie, who top scored with a career-best 55, not added an invaluable 68 runs for the last wicket with Jomel Warrican, who scored 36 not out with two sixes.Motie also added 41 for the ninth wicket with Roach (25) to delay the lunch break before Noman grabbed the last two wickets for his eighth five-wicket haul in an innings.Pakistan employed the same spin-heavy tactics which earned them a 127-run win in the first Test — also in Multan — with the ball turning from the first over.Noman came on to bowl as the first change, and trapped West Indian skipper Kraigg Brathwaite leg before for nine to spark a collapse which saw the tourists slump from 32-2 to 38-8 off just 14 deliveries.Noman dismissed Justin Greaves for one, then Tevin Imlach and Kevin Sinclair off successive deliveries to become the fifth Pakistan bowler to grab a Test hat trick.Fast bowlers Wasim Akram (two hat tricks against Sri Lanka in 1999), Abdul Razzaq (against Sri Lanka in 2000), Mohammad Sami (also against Sri Lanka, in 2002), and Naseem Shah (against Bangladesh in 2020) achieved the feat for Pakistan previously.Off-spinner Sajid dismissed debutant Amir Jangoo and Alick Athanaze — both without scoring — while Abrar Ahmed accounted for Kavem Hodge.Debutant pacer Kashif Ali had Mikyle Louis for four in his first over. In reply, Roach dismissed openers Muhammad Hurraira (nine) and Shan Masood (15), while Motie sent back Babar Azam (one) and Kamran Ghulam (16).