Pollution plastique: les discussions volent en éclats à Genève

Les pourparlers pour élaborer le premier traité international contre la pollution plastique ont volé en éclats mercredi à Genève à trente heures de la fin prévue des négociations, la plupart des pays ayant rejeté une tentative maladroite de synthèse de la présidence.Après près de trois ans de négociations et neuf jours d’intenses discussions au bord du lac Léman, le diplomate qui préside les débats, Luis Vayas Valdivieso, a présenté un texte de synthèse et une procédure assez complexe de consultation pour tenter de surmonter les positions encore très éloignées.Mais au lieu de permettre d’avancer, le texte de 31 articles a provoqué la colère ou au moins l’insatisfaction de la majorité des délégués présents dans la salle qui ne l’acceptent pas comme base de négociation.La Colombie, qui veut un texte ambitieux pour lutter contre la pollution plastique, a jugé le document “inacceptable” et demandé un nouveau texte.Le Chili, le Mexique, le Panama, le Canada ainsi que l’Union européenne, y compris la France, ont emboité le pas au pays sud-américain, ainsi que les petites îles du Pacifique.- “Déséquilibré”Pour le représentant du Chili, ce texte est “clairement déséquilibré”, car “tout est relégué au niveau national et le texte ne crée aucun espace de coopération internationale pour lutter contre la pollution plastique”.Le texte “ne fait pas le minimum nécessaire pour répondre à l’urgence du défi auquel nous faisons face”, a relevé le ministre de l’Environnement du Danemark Magnus Heunicke dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.”En 2022, nous avons promis aux citoyens du monde un traité pour supprimer la pollution plastique et réduire l’utilisation de produits chimiques dans le plastique qui menacent l’environnement et la santé. Le texte proposé n’est pas ce que nous avons proposé il y a trois ans”, a-t-il dit, en soulignant qu’un compromis “demande des mouvements de toutes les parties”.”Ce texte parle de refermer une blessure… mais le texte présenté ici rend cette blessure fatale et nous ne l’accepterons pas”, a déclaré le négociateur panaméen, ajoutant : “Ce n’est pas de l’ambition, c’est de la reddition.” Le Kenya a dénoncé l’absence d’obligations mondiales contraignantes sur quoique ce soit, signifiant que cela “n’a aucune valeur démontrable”.Les ONG de protection de l’environnement ont aussi tiré à boulets rouges sur le texte, dénonçant l’absence de référence à toute contrainte sur la production industrielle de plastique vierge.C’est un “cadeau à l’industrie pétrochimique et une trahison de l’humanité”, a jugé Graham Forbes, chef de la délégation de Greenpeace.- Même les pétroliers -Même les pays pétroliers qui s’opposaient à toutes les demandes de régulation de la production de plastique et aux interdictions de certaines molécules chimiques dangereuses pour l’environnement et la santé, ont indiqué qu’ils n’aimaient pas le texte.Leurs critiques (Arabie Saoudite, Koweit, Bahrain, Qatar..) portent essentiellement sur l’absence de “cadre” et de champs d’action.La Chine, qui est aussi le premier pays producteur mondial de plastique, a appelé le président à se “concentrer” sur les problèmes les plus importants dans les dernières heures de la négociation “plutôt que d’accroître les divergences”.”Il faut un rééquilibrage du texte” a jugé la ministre française de la transition écologique Agnès Pannier Runacher. “De mon point de vue, il est possible d’écrire un texte d’une dizaine de pages qui prenne en compte tous les points principaux du dossier”. Le plus difficile “c’est de le faire adopter”.Le conseil international de la chimie (ICCA) n’a pas émis d’avis sur le texte mais il a mis en garde les etats contre une tentation de rejet d’icila fin des pourparlers: “Si le désir d’avoir un accord parfait a pour conséquence de quitter Genève sans accord, le monde aura perdu la meilleure opportunité qu’il ait jamais eue pour affronter la pollution plastique à une échelle mondiale”, indique un bref communiqué transmis à l’AFP.

L’armée israélienne approuve le plan pour la prise de la ville de Gaza

L’armée israélienne a annoncé mercredi avoir “approuvé” le plan pour la prise de la ville de Gaza, la plus grande du territoire palestinien, dans le cadre d’une nouvelle phase de son offensive destinée à vaincre le Hamas et assurer la libération des otages. Des témoins ont signalé mercredi des frappes aériennes très intenses sur la ville ainsi que la présence de chars israéliens et de fortes explosions dans les quartiers de Tal al-Hawa et Zeitoun, où l’armée démolissait des maisons. Selon la Défense civile et des sources médicales, 75 Palestiniens, dont plusieurs enfants, ont été tués par des bombardements et des tirs israéliens, dont 34 qui attendaient de l’aide humanitaire, et cinq membres d’une même famille dans un bombardement aérien sur Khan Younès, dans le sud du territoire.Après 22 mois de guerre, Israël entend prendre le contrôle de la ville septentrionale de Gaza et de camps de réfugiés voisins, l’une des zones les plus densément peuplées de la bande de Gaza, afin d’y démanteler ce qu’il présente comme les derniers bastions du Hamas.Le mouvement islamiste palestinien a dénoncé mercredi “des incursions agressives dans la ville de Gaza” et une “escalade dangereuse de la part d’Israël”.Sur ordre du cabinet militaire du Premier ministre Benjamin Netanyahu, l’armée, qui exerce actuellement son contrôle sur les trois-quarts du territoire, se prépare à lancer cette nouvelle phase de ses opérations afin de libérer tous les otages israéliens retenus à Gaza et y “vaincre” le Hamas, selon ses objectifs affichés.Le chef d’état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, “a approuvé le cadre principal du plan opérationnel de l’armée dans la bande de Gaza”, a annoncé mercredi l’armée sans qu’aucun calendrier n’ait été donné.Dans les rues de Gaza-ville, des familles palestiniennes fuyaient à nouveau, bagages et matelas entassés sur des vélos ou des charrettes. – “Les chars avancent” -“Depuis plusieurs jours, des chars avancent (…) dans la partie sud-est du quartier de Zeitoun, en détruisant des maisons. Des chars avancent également dans la partie sud de Tal al-Hawa”, a raconté à l’AFP Abou Ahmed Abbas, un homme de 46 ans dont la maison a été détruite à Tal al-Hawa.”Les frappes sont extrêmement intenses. Elles se sont intensifiées et il y a aussi des tirs d’artillerie depuis dimanche”, a-t-il ajouté.”Les explosions sont massives, il y a beaucoup de frappes aériennes (…) les chars sont toujours là et j’ai vu des dizaines de civils fuir” vers l’ouest de la ville, a aussi témoigné Fatoum, une femme de 51 ans qui vit avec son mari et sa fille sous une tente à Tal al-Hawa. Les préparatifs israéliens coïncident avec l’annonce par le Hamas qu’une délégation du mouvement est arrivée au Caire pour des “entretiens préliminaires” avec des responsables égyptiens sur une nouvelle trêve.L’Egypte avait annoncé mardi travailler avec le Qatar et les Etats-Unis en vue d’un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza, où la guerre a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien.Benjamin Netanyahu avait affirmé dimanche que le plan israélien “ne visait pas à occuper Gaza, mais à la démilitariser”.Il avait énuméré les objectifs d’Israël: “Premièrement, désarmer le Hamas. Deuxièmement, tous les otages sont libérés. Troisièmement, Gaza est démilitarisée. Quatrièmement, Israël exerce un contrôle de sécurité prépondérant. Et cinquièmement, une administration civile pacifique non israélienne”.- “Capitulation” -Le Premier ministre fait face à une très forte pression de son opinion publique qui s’émeut du sort des 49 otages encore retenus à Gaza, dont 27 sont morts selon l’armée, pendant qu’à l’étranger, les appels se multiplient pour mettre fin aux souffrances des plus de deux millions d’habitants du territoire assiégé, menacés d’une “famine généralisée” selon l’ONU.L’attaque du Hamas a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles.Les représailles israéliennes à Gaza ont fait 61.722 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Mercredi soir, le Premier ministre Netanyahu a commenté les appels récurrents à mettre fin à la guerre par d’anciens responsables de l’appareil sécuritaire israélien: “j’ai beaucoup d’estime pour eux mais ils ont oublié le sens du mot victoire (…) la solution politique qu’ils proposent est en fait une capitulation”.Le chef d’état-major a souligné “l’importance d’accroître la disponibilité et la préparation des troupes pour le recrutement de réservistes”, une question politique épineuse alors que les ultra-orthodoxes, qui représentent potentiellement des dizaines de milliers d’hommes, refusent la conscription.Dans un communiqué publié mercredi, le Hamas a appelé à “poursuivre la mobilisation massive contre l’agression, le génocide et la famine” à Gaza, avec des “journées de marche et de colère contre l’occupation et ses soutiens”, vendredi, samedi et dimanche devant “les ambassades sionistes et américaines” partout dans le monde.

Salvador: un immense lac envahi d’algues vertes, pêche et tourisme à l’arrêt

Une pollution aux algues vertes frappe les eaux du lac Suchitlan, au Salvador, stoppant les activités de pêche et les revenus du tourisme.Alimenté par les eaux du fleuve Lempa, le Suchitlan est un lac artificiel de 13.500 hectares, construit à partir de 1976, qui alimente la centrale hydroélectrique Cerron Grande.Situé à 45 km au nord-est de San Salvador, il a été déclaré zone humide d’importance internationale en 2005 dans le cadre de la Convention de Ramsar.Bateaux de pêche se retrouvent à quai et les restaurants et autres activités vidées de touristes.”Tous les ans il y a des algues vertes mais là c’est hors de contrôle, aujourd’hui c’est entièrement rempli”, a déclaré à l’AFP Julia Alvarez, une batelière de 52 ans.”100% du lac est envahit. Depuis dix jours, on ne peut ni naviguer, ni pêcher”, ajoute auprès de l’AFP un pêcheur, Felicito Monroy.”Les gens viennent, regardent, et repartent aussitôt”, se lamente de son côté Johnny Anzora, 44 ans, serveur dans un restaurant.La biologiste et chercheuse Cidia Cortés a expliqué à l’AFP que les rivières et ruisseaux qui alimentent le lac Suchitlan charrient dans ses eaux “des métaux lourds, de l’aluminium, de l’arsenic, du plomb (…), donc c’est comme mettre de l’engrais dans l’eau, les algues s’en nourrissent et croissent de manière exponentielle”.Cinq barges dragueuses s’affairent à retirer l’algue flottant en surface. Seuls 6,3 hectares du lac, soit l’équivalent de neuf terrains de football, ont pu être nettoyés, et quelque 1.270 tonnes d’algues vertes ont été retirées, selon la Commission exécutive hydroélectrique nationale du fleuve Lempa.Pour Mme Cortés, ce sera à long terme insuffisant, il faut “stopper l’entrée d’eau sale”.

At least 26 migrants dead in two shipwrecks off ItalyWed, 13 Aug 2025 18:28:07 GMT

At least 26 migrants died Wednesday when two boats sank off the coast of Italy’s Lampedusa island, with around 10 others still missing, the coastguard and UN officials said.Around 60 people were rescued after the sinkings in the central Mediterranean, a stretch between North Africa and Italy described by the UN as the world’s most …

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At least 26 migrants dead in two shipwrecks off Italy

At least 26 migrants died Wednesday when two boats sank off the coast of Italy’s Lampedusa island, with around 10 others still missing, the coastguard and UN officials said.Around 60 people were rescued after the sinkings in the central Mediterranean, a stretch between North Africa and Italy described by the UN as the world’s most dangerous sea crossing for migrants.The two boats had left Tripoli, Libya, earlier in the day, according to the Italian coastguard.It said one of the boats started taking on water, causing people to climb onto the other boat, which itself then capsized.”Currently 60 people have been rescued and disembarked in Lampedusa, and (there are) at least 26 victims. The toll is still provisional and being updated,” the coastguard said in a statement.Italy’s Red Cross, which manages Lampedusa’s migrant reception centre, said the survivors included 56 men and four women, updating a previous toll of 22 dead.Flavio Di Giacomo, spokesman for the UN’s migration agency (IOM), said around 95 people had been on the two boats. Given how many had been saved, “approximately 35 victims are feared dead or missing”, he wrote on social media.- ‘Inhumane’ traffickers -Among the first to be transported to the Lampedusa mortuary were the bodies of a newborn, three children, two men and two women, according to Italy’s ANSA news agency.Lampedusa, just 90 miles (145 kilometres) off the coast of Tunisia, is often the first port of call for people trying to reach Europe in leaky or overcrowded boats.In recent years, Italian authorities have sought to intercept the boats at sea before they arrive.It was a helicopter from Italy’s financial police that spotted a capsized boat and several bodies in the water on Wednesday, about 14 nautical miles off Lampedusa, the coastguard said.Five vessels were searching for survivors, including one from the EU’s Frontex border agency, alongside a helicopter and two aircraft, it said.Italian Prime Minister Giorgia Meloni offered her “deepest condolences” to the victims and vowed to step up efforts to tackle migrant traffickers.Her hard-right government took office in October 2022 vowing to cut the number of migrants crossing the Mediterranean to Europe.As part of this, it has cut deals with North African countries from which migrants embark, providing funding and training in exchange for help in stemming departures. “When a tragedy like today’s occurs, with the deaths of dozens of people in the waters of the Mediterranean, a strong sense of dismay and compassion arises in all of us,” Meloni said in a statement.”And we find ourselves contemplating the inhumane cynicism with which human traffickers organise these sinister journeys.”She said stepping up rescue efforts was not enough to tackle the scourge of trafficking, saying this could be done only by “preventing irregular departures and managing migration flows”.The UNHCR refugee agency said Wednesday that there had been 675 migrant deaths on the central Mediterranean route so far this year. As of Wednesday, 38,263 migrants have arrived on Italy’s shores this year, according to the interior ministry. A similar number was recorded at the same time last year, but the figure is significantly less than in 2023, when almost 100,000 people had arrived by mid-August.

Trump names Stallone, Strait among Kennedy Center honorees

US President Donald Trump on Wednesday named “Rocky” star Sylvester Stallone and country music great George Strait among the recipients of the Kennedy Center Honors, as he pursues a controversial overhaul of the storied arts venue.Since returning to office in January, the Republican leader has declared war on what he calls “woke” viewpoints espoused in the nation’s cultural institutions, including a fresh probe of content at several Smithsonian museums.The Kennedy Center, a living monument to the late John F. Kennedy that opened in 1971, has long enjoyed bipartisan support but has been in the president’s crosshairs, and he appointed himself board chairman in February.”We have completely reversed the decline of this cherished national institution,” Trump told reporters at the stately white marble complex overlooking the Potomac River.”We ended the woke political programming.”Also receiving the Kennedy Center Honors, one of the nation’s highest arts awards for lifetime achievement, will be disco diva Gloria Gaynor, rock band KISS and British actor Michael Crawford, known for Broadway’s “Phantom of the Opera.”Trump announced he himself would host the awards gala, which usually takes place in early December and is later broadcast on CBS.”I did not insist, but I think it will be quite successful,” he said.He also joked that he wanted an honor himself but was “never able to get one.”- Rocky and the Phantom -Stallone, who at 79 is the same age as Trump, is a three-time Oscar nominee: for best actor and screenplay for the 1976 classic boxing flick “Rocky,” and for best supporting actor, again in the Rocky Balboa role, in the 2015 follow-up “Creed.”Trump called Stallone a “great actor.”He is also a major Trump supporter and one of the president’s “Hollywood ambassadors” along with Jon Voight and Mel Gibson. In November 2024, at a post-election event at Trump’s Mar-a-Lago compound in Florida, Stallone called him “the second George Washington.”Strait, 73, is one of the best-selling musicians of all time, with more than 120 million records sold. He is known for huge hits like “All My Exes Live in Texas” and “Amarillo by Morning.” “He’s a good looking guy. Hope he still looks like that,” Trump quipped.Gaynor, 81, is the singer behind the monster disco anthem “I Will Survive.”KISS, formed in the 1970s in Trump’s hometown New York City, gained fame with its shock rock performances and outlandish black and white face paint.”They work hard, and they’re still working hard,” the US president said.Crawford, 83, made his mark on British television in the 1970s before achieving international success by originating the title role in Andrew Lloyd Webber’s musical “Phantom of the Opera,” thrilling audiences with his powerful tenor voice.”I think he’s one of the greatest talents I’ve ever actually seen,” Trump said Wednesday.In his first term, from 2017 to 2021, the Republican president skipped the Kennedy Center Honors gala because some of the artists receiving awards criticized him or said they would not attend in his presence.- ‘We’re restoring the Kennedy Center’ -The Kennedy Center is home to the National Symphony Orchestra and also offers theater, opera, comedy and other productions.Many artists associated with the center, including opera singer Renee Fleming and musician Ben Folds, have cut ties with the institution since Trump took the reins. Others including comedian Issa Rae canceled performances.The producers of smash hit historical musical “Hamilton” opted to cancel a scheduled 2026 run, citing the end of “neutrality” at the center.”We’re restoring the Kennedy Center as the premier venue for performing arts anywhere in the country, anywhere in the world,” Trump said.”It was being run down, money wasn’t being spent properly. They were building things they shouldn’t have built that nobody wanted instead of taking care of the great gem that it is.”The Smithsonian Institution, which runs a vast network of museums, said it was reviewing a White House letter announcing a probe of content aimed at removing “divisive or partisan narratives.”Among the museums targeted are the National Museum of American History, the National Museum of African American History and Culture, and the National Museum of the American Indian, the letter said.

Lebanon slams foreign interference as Iran security chief visits

Lebanese leaders firmly rejected any efforts at foreign interference during a visit by Iran’s security chief Wednesday, with the prime minister saying Beirut would “tolerate neither tutelage nor diktat” after Tehran voiced opposition to plans to disarm Hezbollah.The uncharacteristically blunt remarks hinted at a changed balance of power in a country where Iran has long wielded substantial influence by funding and arming Hezbollah.The visit by Supreme National Security Council chief Ali Larijani comes after the Lebanese government ordered the army to devise plans to disarm the Tehran-backed militant group by the end of the year.Last week, an adviser to Iran’s supreme leader had said the Islamic republic was “certainly opposed” to the disarmament plan.”We reject any interference in our internal affairs,” Lebanese President Joseph Aoun said Wednesday, adding that “it is forbidden for anyone… to bear arms and to use foreign backing as leverage”, according to a statement from his office.Prime Minister Nawaf Salam was equally firm, saying in a statement: “Lebanon will not accept, in any form, any interference in its internal affairs, and expects from the Iranian side a clear and explicit commitment to respect these principles.”Hezbollah has been a key part of Tehran’s so-called axis of resistance against Israel, but Iran and its allies have suffered a series of blows.Hezbollah experienced devastating losses, including the death of its leader Hassan Nasrallah, over more than a year of hostilities with Israel that ended with a November 2024 ceasefire. A month later, longtime Syrian ruler and Tehran ally Bashar al-Assad was ousted, depriving Hezbollah of its main conduit for weapons and supplies from Iran.And finally, Israel went to war with Iran itself in June, with the United States stepping in briefly to bomb Iranian nuclear facilities.Ever since last year’s war, Hezbollah’s firm grip on Lebanese politics has been slipping.- ‘Grave sin’ -Hezbollah has slammed the government’s new disarmament push as a “grave sin”, while Tehran has also declared its opposition.But in Beirut, Larijani said that no foreign power should give orders to Lebanon, adding that it was not Iran but the United States that was intervening.Lebanon’s cabinet recently considered a US proposal that included a timetable for Hezbollah’s disarmament, with Washington pressing Beirut to take action.”Any decision that the Lebanese government makes in consultation with the resistance is respected by us,” Larijani said.”The one who interferes in Lebanese affairs is the one who plans for you, gives you a timetable from thousands of kilometres away. We did not give you any plan.” Salam, however, appeared to make clear the changed nature of the relationship, declaring that “Lebanon’s decisions are made by the Lebanese themselves, who tolerate neither tutelage nor diktat”.”Lebanon, which was the first defender of the Palestinian cause and paid a heavy price in its confrontation with Israel, has no lessons to receive from anyone,” he continued.Iran’s government has long portrayed itself as a defender of the Palestinians, with militant group Hamas in Gaza another member of its axis.- ‘Stand by’ Lebanon -Before the latest war with Israel, Hezbollah was believed to be better armed than the Lebanese military. It long maintained it had to keep its arsenal in order to defend Lebanon from attack, but critics accused it of using its weapons for political leverage.In Beirut, Larijani vowed continued Iranian support.”If… the Lebanese people are suffering, we in Iran will also feel this pain and we will stand by the dear people of Lebanon in all circumstances,” Larijani told reporters.In addition to meeting President Aoun and Prime Minister Salam, Larijani was due to sit down with parliament speaker Nabih Berri, who is close to Hezbollah.He was also expected to visit the grave of Nasrallah, who was killed in a massive Israeli bombing in south Beirut last year.

Ukraine: Trump veut réunir Poutine et Zelensky après l’Alaska

Donald Trump a affirmé mercredi vouloir organiser une rencontre à trois entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et lui-même “presque immédiatement” après le sommet en Alaska avec son homologue russe, afin de mettre un terme à la guerre en Ukraine.Le président américain s’est exprimé devant la presse à Washington à la suite de ce qu’il a qualifié de “très bon appel” avec des dirigeants européens, sur fond de progression rapide des forces russes en Ukraine.”Nous aurons rapidement une seconde rencontre entre le président Poutine, le président Zelensky et moi-même, s’ils veulent que je sois là”, a-t-il déclaré.Le président américain a cependant déclaré qu’il pourrait renoncer à organiser cette rencontre, en fonction de la teneur de son tête-à-tête avec Vladimir Poutine vendredi sur une base militaire américaine en Alaska.”Si je sens que ce n’est pas approprié de l’organiser car nous n’avons pas obtenu les réponses que nous devons obtenir, alors il n’y aura pas de seconde rencontre”, a-t-il affirmé.”Nous espérons que le thème central de la réunion” entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska sera “un cessez-le-feu immédiat”, a de son côté déclaré Volodymyr Zelensky.Le président ukrainien s’exprimait de Berlin, où il a été reçu par le chancelier allemand, Friedrich Merz, pour une visioconférence avec Donald Trump et les principaux dirigeants européens, ceux de l’UE et de l’Otan.Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a évoqué une chance “réelle” de cessez-le-feu, et ce “grâce au travail du président” américain.- Evacuations -Ces échanges ont eu lieu au lendemain de la plus grande progression en 24 heures des forces russes en territoire ukrainien depuis plus d’un an, selon l’analyse par l’AFP des données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW).Les troupes russes, dont l’avancée s’accélère, ont dit avoir conquis plus de 110 km2 supplémentaires au 12 août par rapport à la veille, ce qui n’était plus arrivé depuis fin mai 2024.Signe de la dégradation de la situation, l’Ukraine a ordonné mercredi l’évacuation de familles dans une dizaine de localités dans l’est, où les soldats russes ont rapidement gagné du terrain ces derniers jours.Au moins trois personnes ont été tuées dans des tirs d’artillerie et des raids de drones russes dans la région de Kherson (sud) tôt mercredi, d’après les autorités régionales.Pendant ce temps, l’activité diplomatique bat son plein depuis l’annonce du sommet à Anchorage, en Alaska, dont les Européens redoutent que l’issue ne soit défavorable à l’Ukraine, après trois ans et demi de conflit.L’Ukraine “doit être à la table” au cours des prochaines réunions, a réclamé Friedrich Merz, rappelant la position des Européens selon laquelle la “ligne de contact” (ligne de front) devait “être le point de départ” d’éventuelles négociations territoriales.La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.- “Conséquences très graves” -Donald Trump a prédit “des échanges de territoires”, à un moment où les soldats russes occupent environ 20% de l’Ukraine.Mais il est aussi resté vague sur ses attentes vis-à-vis de Vladimir Poutine, disant vouloir “tâter le terrain” vendredi.Volodymyr Zelensky a lui exclu tout retrait de zones de l’est de l’Ukraine dans le cadre d’un accord de paix.Pour Friedrich Merz, l’Ukraine “est prête à discuter de questions territoriales” mais pas d'”une reconnaissance légale” de l’occupation par la Russie de certaines parties de son territoire.”Les questions territoriales (…) ne seront négociées que par le président ukrainien”, a de son côté martelé Emmanuel Macron, pour qui “il n’y a pas aujourd’hui, de manière sérieuse, des schémas d’échanges territoriaux qui sont sur la table”.Selon le chef de l’Otan, Mark Rutte, “la balle est désormais dans le camp de Poutine”.Moscou de son côté a jugé “insignifiantes” ces consultations entre Américains et Européens.Devant la presse mercredi, Donald Trump a averti que la Russie ferait face à des “conséquences très graves” si elle n’acceptait pas de mettre fin à la guerre, sans pour autant rentrer dans les détails.Pour Volodymyr Zelensly, “des sanctions doivent être mises en place et renforcées si la Russie” refuse une trêve.A Kramatorsk, une ville de l’est de l’Ukraine située à environ 20 km du front, des militaires ukrainiens semblaient résignés face à l’émulation diplomatique.”Il y a déjà eu tellement de négociations entre les chefs d’Etat, mais rien ne change,” a déclaré à l’AFP Dmytro, 21 ans.

Ukraine: Trump veut réunir Poutine et Zelensky après l’Alaska

Donald Trump a affirmé mercredi vouloir organiser une rencontre à trois entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et lui-même “presque immédiatement” après le sommet en Alaska avec son homologue russe, afin de mettre un terme à la guerre en Ukraine.Le président américain s’est exprimé devant la presse à Washington à la suite de ce qu’il a qualifié de “très bon appel” avec des dirigeants européens, sur fond de progression rapide des forces russes en Ukraine.”Nous aurons rapidement une seconde rencontre entre le président Poutine, le président Zelensky et moi-même, s’ils veulent que je sois là”, a-t-il déclaré.Le président américain a cependant déclaré qu’il pourrait renoncer à organiser cette rencontre, en fonction de la teneur de son tête-à-tête avec Vladimir Poutine vendredi sur une base militaire américaine en Alaska.”Si je sens que ce n’est pas approprié de l’organiser car nous n’avons pas obtenu les réponses que nous devons obtenir, alors il n’y aura pas de seconde rencontre”, a-t-il affirmé.”Nous espérons que le thème central de la réunion” entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska sera “un cessez-le-feu immédiat”, a de son côté déclaré Volodymyr Zelensky.Le président ukrainien s’exprimait de Berlin, où il a été reçu par le chancelier allemand, Friedrich Merz, pour une visioconférence avec Donald Trump et les principaux dirigeants européens, ceux de l’UE et de l’Otan.Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a évoqué une chance “réelle” de cessez-le-feu, et ce “grâce au travail du président” américain.- Evacuations -Ces échanges ont eu lieu au lendemain de la plus grande progression en 24 heures des forces russes en territoire ukrainien depuis plus d’un an, selon l’analyse par l’AFP des données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW).Les troupes russes, dont l’avancée s’accélère, ont dit avoir conquis plus de 110 km2 supplémentaires au 12 août par rapport à la veille, ce qui n’était plus arrivé depuis fin mai 2024.Signe de la dégradation de la situation, l’Ukraine a ordonné mercredi l’évacuation de familles dans une dizaine de localités dans l’est, où les soldats russes ont rapidement gagné du terrain ces derniers jours.Au moins trois personnes ont été tuées dans des tirs d’artillerie et des raids de drones russes dans la région de Kherson (sud) tôt mercredi, d’après les autorités régionales.Pendant ce temps, l’activité diplomatique bat son plein depuis l’annonce du sommet à Anchorage, en Alaska, dont les Européens redoutent que l’issue ne soit défavorable à l’Ukraine, après trois ans et demi de conflit.L’Ukraine “doit être à la table” au cours des prochaines réunions, a réclamé Friedrich Merz, rappelant la position des Européens selon laquelle la “ligne de contact” (ligne de front) devait “être le point de départ” d’éventuelles négociations territoriales.La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.- “Conséquences très graves” -Donald Trump a prédit “des échanges de territoires”, à un moment où les soldats russes occupent environ 20% de l’Ukraine.Mais il est aussi resté vague sur ses attentes vis-à-vis de Vladimir Poutine, disant vouloir “tâter le terrain” vendredi.Volodymyr Zelensky a lui exclu tout retrait de zones de l’est de l’Ukraine dans le cadre d’un accord de paix.Pour Friedrich Merz, l’Ukraine “est prête à discuter de questions territoriales” mais pas d'”une reconnaissance légale” de l’occupation par la Russie de certaines parties de son territoire.”Les questions territoriales (…) ne seront négociées que par le président ukrainien”, a de son côté martelé Emmanuel Macron, pour qui “il n’y a pas aujourd’hui, de manière sérieuse, des schémas d’échanges territoriaux qui sont sur la table”.Selon le chef de l’Otan, Mark Rutte, “la balle est désormais dans le camp de Poutine”.Moscou de son côté a jugé “insignifiantes” ces consultations entre Américains et Européens.Devant la presse mercredi, Donald Trump a averti que la Russie ferait face à des “conséquences très graves” si elle n’acceptait pas de mettre fin à la guerre, sans pour autant rentrer dans les détails.Pour Volodymyr Zelensly, “des sanctions doivent être mises en place et renforcées si la Russie” refuse une trêve.A Kramatorsk, une ville de l’est de l’Ukraine située à environ 20 km du front, des militaires ukrainiens semblaient résignés face à l’émulation diplomatique.”Il y a déjà eu tellement de négociations entre les chefs d’Etat, mais rien ne change,” a déclaré à l’AFP Dmytro, 21 ans.