La femelle malade, retour en Chine anticipé pour le couple de pandas de Beauval
Le célèbre couple de pandas géants arrivé en 2012 au ZooParc de Beauval va retourner en Chine dès novembre prochain, en raison d’une “insuffisance rénale” dont souffre la femelle, nécessitant d’anticiper une possible dégradation de son état de santé.Ce départ anticipé de deux des quatre pandas présents en France, enjeux diplomatiques entre la France et la Chine, a été décidé “en concertation avec les autorités chinoises”, a indiqué à l’AFP Rodolphe Delord, le directeur du parc situé à Saint-Aignan (Loir-et-Cher), affirmant que la femelle conserve “un bon appétit” et “un comportement habituel”.Ces animaux emblématiques et dont les effectifs sont très faibles dans la nature repartiront dans le Centre de conservation de Chengdu, dans le cadre du programme international de conservation, de recherche et de reproduction des pandas géants.Le séjour de la femelle Huan Huan et du mâle Yuan Zi, principales attractions du seul zoo en France où il est possible d’admirer cette espèce, avait récemment été prolongé jusqu’en janvier 2027.”Mais la femelle a une insuffisance rénale, une maladie chronique fréquente chez les carnivores vieillissants. Nous préférons donc la transporter vers la Chine avant que ses soucis ne s’aggravent”, a détaillé Rodolphe Delord à l’AFP.Son retour en Chine entraîne de fait celui du mâle, à l’inverse de leurs deux jumelles, âgées de quatre ans, qui restent pour l’heure à Beauval.- “Malade chronique” -Les deux pandas, âgés de 17 ans, étaient arrivés en France le 15 janvier 2012 dans un avion spécialement affrété et habillé à leur effigie.Ils sont depuis suivis de près par des experts français et chinois et bénéficient d’un suivi médical approfondi.Ce départ en Chine doit s’effectuer “autour du 25 novembre 2025”, “afin qu’ils aillent y vivre une retraite paisible”. L’espérance de vie de l’animal, espèce classée “vulnérable” par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), est de 35 ans en moyenne.Afin de rendre hommage à Huan Huan et Yuan Zi avant leur départ, “un dispositif spécial va être mis en place”. Une boîte aux lettres vient d’être installée à destination des visiteurs, pour qu’ils puissent notamment y déposer des mots ou des dessins.Les animaux se sont imposés comme de vrais enjeux diplomatiques entre les deux pays, signes réguliers d’une véritable “diplomatie du panda”, parvenant à donner naissance à trois bébés depuis leur arrivée, une première en France.Le premier ursidé Yuan Meng né à Beauval en 2017 a quitté la France en 2024, un départ qui s’est fait devant une centaine d’admirateurs et sous haute sécurité.- “Espèce emblématique” -“Les jumelles Huanlili et Yuandudu, nées en août 2021, restent pour leur part à Beauval afin de continuer à sensibiliser les visiteurs à la sauvegarde de cette espèce emblématique”, a dit le directeur. Elles devaient initialement prendre le chemin de la Chine dès cette année, avant leurs parents.M. Delord espère “entamer des discussions avec nos amis chinois pour prolonger encore le partenariat (…) et pourquoi pas faire venir d’autres pandas dans le futur”.Un partenariat précieux qui a participé au succès de Beauval et permis la signature d’autres échanges dans le cadre d’accords franco-chinois négociés de longue date.Le ZooParc a officialisé fin 2024 l’arrivée de trois singes dorés, autres trésors nationaux chinois, alors que Français et Chinois célébraient le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques.En dehors de Chine, une vingtaine de parcs zoologiques, seulement, possèdent ces plantigrades herbivores, symboles des amitiés diplomatiques de Pékin.En 2023, le ZooParc et ses 35.000 animaux ont accueilli deux millions de visiteurs et réalisé 113 millions d’euros de chiffres d’affaires.
Nigerian women protest for reserved seats in parliamentMon, 22 Sep 2025 11:32:26 GMT
Hundreds of women protested in the Nigerian capital Monday to push for a bill that would add women-only seats in the Senate and House of Representatives.Several African countries, from Senegal to Rwanda, have increased the number of women legislators by using quota systems.Nigeria, which has no such system, only counts four women senators out of …
Nigerian women protest for reserved seats in parliamentMon, 22 Sep 2025 11:32:26 GMT Read More »
Les prévisions de production d’énergies fossiles incompatibles avec les objectifs climatiques, pointent des experts
Les pays producteurs d’énergies fossiles du monde entier prévoient d’augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence.”Les gouvernements, au total, prévoient de produire beaucoup plus d’énergies fossiles que ce qui serait cohérent avec une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C”, a souligné devant des journalistes Derik Broekhoff, de l’Institut de l’environnement de Stockholm (SEI), coauteur de cette étude.”Les pays prévoient désormais une production de ces énergies encore plus élevée comparé à il y a deux ans”, lors de sa dernière édition, souligne-t-il, pointant du doigt la “déconnexion entre les ambitions climatiques et ce que les pays prévoient réellement de faire”.La production de charbon, pétrole et gaz prévue à l’horizon 2030 représente ainsi plus du double (120% de plus) du volume qui permettrait de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, la limite la plus ambitieuse de l’accord de Paris, selon les calculs du SEI.Pour respecter la limite haute de l’accord de 2015, fixée à 2°C, la production d’énergies fossiles prévue est 77% trop élevée, selon ce rapport rédigé avec l’Institut international du développement durable (IISD) et l’institut Climate Analytics.L’écart entre ces trajectoires de production et des volumes compatibles avec les ambitions climatiques internationales s’est encore creusé depuis la dernière édition de cette étude en 2023.Entre-temps, la Chine a anticipé un déclin moins rapide de son charbon, et le gaz, notamment sous sa forme liquéfiée (GNL), a connu un fort regain d’intérêt.Les auteurs appellent les pays, qui doivent présenter leurs feuilles de routes climatiques avant la COP30 en novembre au Brésil, à “inverser” la tendance. Lors de la COP28 de Dubaï en 2023, le monde s’était pourtant engagé à opérer une “transition” vers “une sortie des combustibles fossiles”. L’utilisation massive du charbon, du pétrole et du gaz fossile est la première cause du réchauffement climatique d’origine humaine.Parmi les 20 plus gros pays producteurs étudiés (Arabie saoudite, États-Unis, Chine, Brésil…), 17 prévoient d’augmenter la production d’au moins une énergie fossile d’ici 2030. Onze d’entre eux ont même augmenté leurs perspectives d’extraction par rapport à ce qu’ils prévoyaient en 2023.
Des drapeaux palestiniens au fronton des mairies lundi, malgré la mise en garde de Beauvau
Plusieurs maires ont commencé à hisser lundi le drapeau palestinien au fronton de leur hôtel de ville, en même temps que la France doit reconnaître ce nouvel Etat, faisant fi des mises en garde du ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau.”Ce soir, le Président de la République annoncera à l’ONU la reconnaissance de l’État de Palestine. Nantes accompagne cette décision historique de la République Française en hissant, pour la journée, le drapeau palestinien”, a écrit lundi matin sur X la maire PS de Nantes, Johanna Rolland, alors que le drapeau flotte déjà devant sa mairie, a constaté une journaliste de l’AFP. Un drapeau palestinien a également été hissé vers 09H40 au fronton de la mairie de Saint-Denis, en présence du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, qui avait appelé à ce pavoisement, au moment où le président Emmanuel Macron doit officialiser la reconnaissance par la France de l’Etat de Palestine lors d’une Assemblée générale de l’ONU. “Il ne s’agit pas d’un acte militant de longue durée (…). Nous avons fait le choix de le faire sur un moment, c’est le temps de la reconnaissance de l’Etat de Palestine”, a fait valoir auprès de l’AFP le maire socialiste de la commune, Mathieu Hanotin. Il a qualifié lundi matin ce jour d'”historique”. Le maire PCF de Stains (Seine-Saint-Denis) Azzédine Taïbi a également “procédé à la pose du drapeau palestinien, ainsi que celui du drapeau de l’ONU et de la Paix”, a-t-il déclaré à l’AFP. La bannière rouge, noire, blanche et verte devrait être exhibée au fronton d’autres mairies de la banlieue parisienne, telles Nanterre, Bagneux, Gennevilliers, Ivry-sur-Seine ou Corbeil-Essonnes.A Malakoff, la maire communiste avait précédé l’appel et apposé un drapeau palestinien dès vendredi, resté sur le fronton de l’hôtel de ville, malgré une injonction du tribunal administratif de Cergy-Pontoise, sur recours du préfet des Hauts-de-Seine. A Lille, le drapeau palestinien qui était déployé depuis la visite mi-septembre d’une délégation de sa ville jumelle Naplouse en Cisjordanie, a été ôté lundi matin au départ de cette délégation, a indiqué la mairie à l’AFP, et ne sera pas remis en place dans la soirée, à la demande du préfet. Car Bruno Retailleau a donné consigne aux préfets de faire respecter un “principe de neutralité des services publics”.”L’Etat non seulement ne demande pas le pavoisement, mais demande le non-pavoisement”, a insisté samedi le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Hugues Moutouh.Invité lundi matin de TF1, Jean-Noël Barrot, ministre démissionnaire des Affaires étrangères, a de son côté qualifié ces débats de “polémiques futiles”. “C’est un jour historique pour la paix et je ne souhaite pas (…) qu’il puisse être instrumentalisé aux fins de polémiques politiciennes, aux fins de nous diviser dans un moment où, plus que jamais, nous avons besoin d’être unis pour être fort”, a-t-il ajouté. burs-pab-mdb/asl/dch
Just not cricket: how India-Pakistan tensions spill onto the pitch
India and Pakistan’s refusal to shake hands during their Asia Cup cricket matches bent the code of the so-called “gentleman’s game”, as sport once again served as a proxy battlefield.The tournament marks the first meeting between the nuclear-armed neighbours since their armies clashed in May — a four-day exchange of artillery, drones and missiles that killed more than 70 people.The sporting rivals do not play bilateral matches, meeting only at neutral venues during international tournaments.The handshake snub is the latest example of how cricket mirrors politics between the two countries.- Eyes down -The cricket-mad neighbours have already met twice in the Asia Cup T20 tournament this month, played in the United Arab Emirates as a neutral venue.On September 14, India captain Suryakumar Yadav said his refusal to shake hands with his Pakistani counterpart was “aligned with the government” — a move Pakistan said had “disappointed” them.When they met again on September 21, neither side offered the traditional handshake. Both skippers kept their eyes and hands down after the toss.The hostility did not stop there. Pakistan’s Fakhar Zaman celebrated his half-century by using his bat like a gun, while his teammate Haris Rauf taunted the crowd by seemingly mimicking a plane crashing, an apparent reference to the Indian fighter jets that Pakistan said they shot down in May.India won both games.If both sides progress, they may meet in the September 28 final — and again in October when India co-hosts the Women’s World Cup, with that game played in Sri Lanka.- ‘Cricket for peace’ -A love of cricket is one thing the two sides can agree on.In 1987, Pakistan’s then military ruler Ziaul Haq stunned India with a surprise visit to a Test match in Jaipur.The hastily arranged trip, dubbed “cricket for peace”, helped defuse a tense border standoff and saw Zia charm both fans and Indian prime minister Rajiv Gandhi.In 2005, a match in New Delhi brought Pakistan’s then president Pervez Musharraf face-to-face with Indian leader Manmohan Singh.- Pitch gardening -In 1991, spade-wielding activists from India’s Hindu right-wing Shiv Sena party dug up the pitch at Mumbai’s Wankhede Stadium to prevent Pakistan’s cricket tour.The scheduled one-day series was cancelled.Security fears forced Pakistan to call off two more tours in 1993 and 1994 before returning for the 1996 World Cup.In 1999, Shiv Sena struck again, damaging the pitch at New Delhi’s Feroz Shah Kotla stadium ahead of a Test match, but authorities repaired it in time.- Fans evicted -A 1999 Test in Kolkata’s Eden Gardens descended into chaos after India’s Sachin Tendulkar was controversially run out following a collision with Pakistan’s Shoaib Akhtar.Crowds erupted, chanting “cheat, cheat” and hurled water bottles at Akhtar, forcing officials to halt play.Tendulkar’s pleas failed to calm the stands, thousands of fans were evicted, and Pakistan sealed victory in front of empty stands.- Pakistan ban -Pakistani stars were a major draw in the Indian Premier League’s 2008 debut season, with Sohail Tanvir topping the wicket charts.But after the Mumbai terror attacks that same year, carried out by Pakistan-based militants, Indian authorities barred players from across the border.The ban remains in place, depriving Pakistan cricketers of the chance to play in the world’s most lucrative T20 league.



