Kenya’s Kipyegon wins unprecedented fourth women’s world 1,500m titleTue, 16 Sep 2025 13:28:33 GMT

Kenya’s Faith Kipyegon produced a trademark devastating last lap to win an unprecedented fourth world women’s 1,500 metres title in Tokyo on Tuesday.The Kenyan, also three-time Olympic champion over the distance, timed 3min 52.15sec for another gold to add to her incredible medal haul that guarantees her place in the pantheon of the very best …

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Robert Redford, légende du cinéma américain, est mort

Robert Redford, icône du cinéma américain des six dernières décennies, engagé à gauche et véritable parrain du film indépendant aux Etats-Unis, est mort mardi dans l’Utah à l’âge de 89 ans, a annoncé son agente.L’acteur “est mort le 16 septembre 2025 dans sa maison de Sundance, dans les montagnes de l’Utah, l’endroit qu’il aimait, entouré par ceux qui l’aimaient”, a déclaré son agente Cindi Berger dans un communiqué, ajoutant que sa famille “demande de respecter son intimité.”Avec son insolente beauté, il incarnait une certaine face solaire de l’Amérique: écologiste, engagé, indépendant et prospère.Démocrate convaincu, défenseur des tribus amérindiennes et des paysages américains, fondateur du “Sundance Film Festival” devenu la référence internationale du film indépendant, le cowboy aux longues mèches dorées a cherché toute sa vie à tracer sa voie, gardant dès qu’il pouvait se le permettre, ses distances avec Hollywood. Les grands studios lui ont offert quelque 70 rôles, pour la plupart des personnages positifs, engagés (“Les trois jours du Condor”), romanesques (“Gatsby le Magnifique”) et inspirant toujours la sympathie même lorsqu’il jouait les escrocs comme dans “Butch Cassidy et le Kid”, “L’Arnaque” ou son dernier “The Old Man and the Gun”.Il a notamment tourné dans sept films de Sydney Pollack.- Derrière la caméra -S’il a reçu un Oscar en 2002 pour l’ensemble de sa carrière, il n’a, comme acteur, jamais été récompensé pour un film en particulier bien que plusieurs de ses prestations aient été saluées dans des films emblématiques comme “Jeremiah Johnson” (Palme d’Or en 1972), “Les hommes du président” (4 Oscars en 1977) ou encore “Out of Africa” (7 Oscars en 1986) qui l’ont intronisé comme l’archétype de l’amant idéal.Son amour du cinéma l’incita ensuite à passer derrière la caméra. “En tant que réalisateur,” souligne-t-il, “je ne m’aimerais pas comme acteur. En tant qu’acteur, je ne m’aimerais pas comme réalisateur”.Il réalise, entre autres, “Des gens comme les autres” qui, en 1981, remporte l’Oscar du Meilleur film et de la Meilleure réalisation puis “Et au milieu coule une rivière” (1992), “Quiz Show” (1994), “L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux” (1998), “Lions et agneaux” (2007), “Sous surveillance” (2012). Les montagnes de l’Utah, où il s’est éteint, étaient devenues son fief après une enfance californienne – il est né le 18 août 1936 à Santa Monica – et un passage à l’université du Colorado.En novembre 2016, le président Barack Obama lui avait décerné la médaille présidentielle de la Liberté, la plus haute récompense civile aux Etats-Unis.En 2018, juste après “The Old Man and The Gun”, l’octogénéraire au visage parcheminé par le soleil et le vent des grands espaces avait annoncé sa retraite.

Suspect in Kirk killing to be charged in US court

The suspect in the murder of prominent US conservative political activist Charlie Kirk is to be charged in a Utah court on Tuesday, authorities said.Kirk, a close ally of President Donald Trump, was shot dead last week during a speaking event on a Utah university campus. He was the founder of the influential conservative youth political group Turning Point USA.Authorities said 22-year-old Tyler Robinson used a rifle to shoot Kirk with a single bullet to the neck from a rooftop. Robinson was arrested after a 33-hour manhunt.Kirk, a father of two, used his audiences on TikTok, Instagram and YouTube to build support for conservative talking points, including strong criticism of the transgender rights movement.A polarizing figure, he often posted carefully edited clips of his interactions during debates at his many college events.FBI Director Kash Patel has been heavily criticized for his actions in the immediate aftermath of the shooting, including having quickly announced the arrest of a separate suspect, only to confirm they had been released two hours later.On Tuesday, Patel will face questioning from a Senate panel, likely to include probing of the handling of the Kirk shooting, among other issues.Patel has come under fire from both the right and the left since being named by Trump to head the Federal Bureau of Investigation, the nation’s premier law enforcement agency.On Monday, the White House said it would be pursuing an alleged left-wing “domestic terror movement” in the wake of Kirk’s killing, prompting alarm that such a campaign could be used to silence political dissent.

Intoxications et “odeurs nauséabondes”: un Burger King fermé en Franche-Comté

Les services de l’Etat ont ordonné la fermeture d’un restaurant rapide Burger King à Lure, en Haute-Saône, à la suite de “plusieurs cas d’intoxication alimentaire chez des convives”, et d’inspections ayant révélé des problèmes d’hygiène et des “odeurs nauséabondes”, a annoncé mardi la préfecture. Cette mesure est justifiée par des “faits graves, susceptibles de présenter un risque pour la santé des consommateurs” fréquentant ce restaurant situé dans une zone commerciale, en périphérie de cette ville de 8.000 habitants, a expliqué dans un communiqué le préfet de Haute-Saône, Serge Jacob.Les inspecteurs qui se sont rendus sur place lundi “ont constaté plusieurs manquements graves”, tels qu’une “absence d’hygiène des locaux, des équipements et des enceintes réfrigérées”, des “odeurs nauséabondes dans les locaux de préparation” et une “incapacité du personnel à assurer la salubrité des denrées alimentaires”, détaille la préfecture.L’établissement ne pourra rouvrir que lorsque les inspecteurs de la direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DDETSPP) auront constaté que toutes les “mesures correctives” nécessaires auront été mises en oeuvre, ont encore indiqué les services de l’Etat.Contactée, la communication de Burger King a indiqué qu’elle réagirait plus tard dans la journée.

En Autriche, l’espionnage russe en toute légalité

Depuis des années, un chercheur russe travaille en Autriche pour un institut international bénéficiant de fonds européens, après avoir collaboré avec une fondation soupçonnée d’espionnage et sanctionnée par l’UE. C’est ce qu’a révélé un grand quotidien du pays, sans que cela ne provoque le moindre remous.Dmitry Erokhin exerce à l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués (IIASA), fondé pendant la Guerre froide afin de favoriser les échanges scientifiques entre Est et Ouest, et sis dans un château non loin de Vienne.Le jeune homme publie depuis 2019 des analyses sur la navigation dans l’Arctique, les investissements chinois en Europe de l’Est, l’impact de la fausse information ou le complotisme.Il a cosigné des travaux notamment avec trois autres chercheurs de l’IIASA, tous formés en Russie, selon les informations qu’ils ont partagés sur les réseaux sociaux.Mais d’après Der Standard, il a également été lié à la fondation Pravfond, soupçonnée de financer des projets de désinformation et la défense de suspects d’espionnage.- Point de contact -Le journal a publié un article à ce sujet en mai, dans le cadre d’une enquête internationale coordonnée par l’Organised Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP), un consortium de journalistes. Il affirmait notamment que M. Erokhin avait dirigé de 2022 à 2024 une association dédiée à “la promotion des valeurs culturelles, juridiques et humaines en général”, et logée à la même adresse que l’Institut culturel russe à Vienne.M. Erokhin a utilisé cette association comme “point de contact” pour fournir une aide juridique à la diaspora russe en Autriche et Pravfond l’a rémunéré, selon le journal qui cite des courriels et documents internes transmis à la télévision danoise DR.Un mois plus tôt, en avril, la cour des comptes de l’Union européenne déplorait l’absence de contrôles pour s’assurer que les entités financées avec des fonds européens respectent les valeurs de l’UE. Selon son rapport 2024, l’IIASA a bénéficié d’un peu plus de 19 millions d’euros en contrats et subventions, dont une partie, qui n’est pas précisée, provient de l’UE.Le ministère autrichien des Affaires étrangères a confirmé que M. Erokhin “disposait toujours d’un visa valide”, le gouvernement “n”ayant aucune information de la part de la police” l’incriminant.L’affaire ne fait pas grand bruit. Et pour cause: en Autriche, les faits reprochés à ce chercheur, s’ils sont allégués, ne sont pas interdits par la loi. Car l’espionnage y est légal, quand il n’est pas opéré “au détriment de l’Autriche”.Ce qui n’est pas le cas dans tous les pays européens. En Allemagne et au Royaume-Uni, des condamnations ont été prononcées contre des informateurs de Moscou.Au Danemark, une Russe a été arrêtée suite aux révélations du groupe audiovisuel public DR dans le cadre de l’enquête de l’OCCRP.Interrogé par l’AFP, l’IIASA a affirmé avoir diligenté une “enquête interne” suite aux informations du Standard, qui pouvaient supposer un possible conflit d’intérêt, ce qui serait contraire à son règlement.”L’IIASA n’a trouvé aucune preuve d’acte répréhensible de la part” du chercheur russe, “actuellement toujours employé”, selon une porte-parole. “Il a nié toute implication” avec Pravfond et a “l’intention d’entreprendre une action en justice”, a-t-elle ajouté. Der Standard a confirmé à l’AFP avoir reçu une lettre d’avocat exigeant de retirer le nom de M. Erokhin de son article en ligne, mais “pas de plainte”. “Nous ne voyons aucune raison de modifier notre reportage”, a précisé le quotidien.Contacté, Dmitry Erokhin n’a pas répondu à l’AFP.- “Nouveaux délits” -Ces dernières années, des scandales d’espionnage au profit de la Russie ont terni la réputation de Vienne auprès des services de renseignement occidentaux et le pays veut légiférer.Dans son programme de coalition, adopté cette année, le gouvernement dirigé par les conservateurs a prévu “de créer de nouveaux délits d’espionnage”, sans préciser s’il comptait interdire l’espionnage au détriment d’autres États.Neutre depuis 1955 bien qu’elle ait dénoncé l’invasion russe de l’Ukraine, l’Autriche, qui se veut une terre de dialogue, subit les tensions internationales fragilisant des structures comme l’IIASA. L’Institut compte 19 Etats membres et une entité regroupant des pays d’Afrique sub-saharienne, et la coopération est de plus en plus difficile.Ses plus de 500 chercheurs viennent notamment d’Ukraine, de Russie, d’Israël ou d’Iran. L’IIASA n’a plus le droit, en raison des sanctions, de collecter la participation russe, même si le pays en reste membre.La contribution américaine a baissé, “ce qui laisse” selon une porte-parole un “déficit budgétaire important” nécessitant des économies “immédiates”, comme des “baisses volontaires de salaire”.

Gaza: une commission mandatée par l’ONU accuse Israël de “génocide”

Pour la première fois, une commission d’enquête internationale mandatée par l’ONU a accusé mardi Israël de commettre un “génocide” à Gaza depuis octobre 2023 avec l’intention de “détruire” les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre et d’autres responsables israéliens.La commission, qui ne s’exprime pas au nom de l’ONU, est arrivée “à la conclusion qu’un génocide se produit à Gaza et continue de se produire” dans ce territoire palestinien, a déclaré à l’AFP sa présidente, Navi Pillay.C’est la première fois qu’une commission d’enquête mandatée par l’ONU accuse Israël de “génocide”. Selon Mme Pillay, le rapport devrait “inciter les hauts dirigeants de l’ONU” à en faire autant. Après la publication du rapport, le chef des droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, a indiqué voir des “preuves grandissantes” d’un “génocide” à Gaza.Israël a “rejeté catégoriquement” ce “rapport biaisé et mensonger” et appelle à la “dissolution immédiate” de cette commission mandatée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU.Chris Sidoti, l’un des trois commissaires, a balayé en conférence de presse les réponses israéliennes, affirmant qu’elles semblaient sorties de “ChatGPT” : “Ils disent toujours la même chose” et n’apportent “jamais de preuves”.Selon la commission, les autorités et forces de sécurité israéliennes ont commis “quatre des cinq actes génocidaires” définis par la Convention de 1948 sur le génocide.A savoir: “meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe”.- “Peuple israélien trahi” -Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et l’ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient “incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n’avaient) pas pris de mesures” pour les en empêcher.”La population israélienne a été trahie par son gouvernement (…) qui poursuit depuis deux ans cette guerre génocidaire”, a affirmé M. Sidoti.”Le traumatisme” du 7-Octobre a été “manipulé par Netanyahu et ses acolytes”, a-t-il dit.La guerre à Gaza a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP. Depuis, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a juré de détruire le mouvement islamiste qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza.La campagne de représailles militaires dans le territoire palestinien a fait près de 65.000 morts, selon des données du ministère de la Santé de la bande de Gaza, des données jugées fiables par l’ONU.”Il existe une intention de détruire les Palestiniens à Gaza”, a relevé Mme Pillay, qui fut présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda et juge à la Cour pénale internationale (CPI).  Les plus hauts dirigeants israéliens “ont orchestré une campagne génocidaire”, a ajouté la Sud-Africaine de 83 ans, ancienne Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme. – “Complicité” -La commission n’est pas une instance juridique mais ses rapports peuvent accroître la pression diplomatique et servent à recueillir des preuves que les tribunaux peuvent utiliser.Mme Pillay a expliqué la commission a l’obligation de partager ses informations avec les institutions judiciaires, qu’elles soient nationales ou internationales.Elle a appelé les États membres à “agir maintenant” car “il n’est pas nécessaire d’attendre que la Cour internationale de Justice déclare un génocide”.”Lorsque des signes et des preuves manifestes de génocide apparaissent, l’absence d’action pour y mettre fin équivaut à une complicité”, a-t-elle averti.Depuis le début de la guerre, Israël a été accusé à plusieurs reprises de commettre un génocide à Gaza, par diverses ONG, des experts indépendants de l’ONU, et jusque devant la justice internationale, à l’initiative de l’Afrique du Sud.Les autorités israéliennes rejettent vigoureusement ces accusations.A La Haye, la Cour internationale de justice (CIJ) avait sommé Israël dès janvier 2024 de prévenir tout acte de génocide. Quatre mois après, le procureur de la CPI avait demandé que des mandats d’arrêt soient délivrés à l’encontre de MM. Netanyahu et Gallant, soupçonnés de crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

L’armée israélienne lance une offensive terrestre majeure à Gaza-ville

L’armée israélienne a annoncé le lancement mardi avant l’aube de son offensive terrestre majeure à Gaza-ville, après le soutien “indéfectible” affiché par l’allié américain pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas.A Genève, une commission d’enquête mandatée par l’ONU a accusé pour la première fois Israël de commettre un “génocide” à Gaza, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d’autres responsables israéliens. Israël a rejeté un “rapport mensonger”.L’offensive à Gaza-ville a été condamnée par l’ONU, l’Union européenne et Londres, alors que la Défense civile a fait état de 31 morts à travers le territoire palestinien dont plusieurs à Gaza-ville.L’assaut a été annoncé juste après le départ d’Israël du secrétaire d’Etat Marco Rubio qui a qualifié de “groupe de sauvages” le Hamas, dont l’attaque sans précédent en Israël le 7 octobre 2023 a provoqué la guerre dans la bande de Gaza.Les troupes israéliennes avancent “vers le centre” de Gaza-ville et ont “étendu les activités terrestres dans ce principal bastion du Hamas”, a dit un responsable militaire.”La phase principale de l’offensive a commencé pendant la nuit (…)”, a-t-il dit en estimant à “2.000 à 3.000” le nombre de combattants du Hamas opérant dans l’agglomération dont l’armée veut s’emparer. Des témoins ont fait état de bombardements intenses et incessants sur Gaza-ville, déjà en grande partie détruite par l’offensive israélienne lancée il y a près de deux ans dans la bande de Gaza assiégée en riposte à l’attaque du 7-Octobre. – “On peut entendre leurs cris” -“On peut entendre leurs cris”, a raconté un habitant, Ahmed Ghazal, en allusion “aux nombreuses personnes bloquées sous les décombres à Gaza-ville”, la plus grande agglomération du territoire située dans le nord.”Nous avons retiré des enfants déchiquetés”, a dit un autre, Abou Abd Zaqout, alors que des Palestiniens fouillent sous des blocs de béton.L’armée israélienne “frappe d’une main de fer les infrastructures terroristes (…) pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas. Gaza brûle!”, a déclaré le ministre de la Défense Israël Katz, en allusion aux otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre et retenus à Gaza.Selon le responsable militaire, environ 40% des habitants de Gaza-ville et ses environs, estimés à un million par l’ONU, ont quitté la ville.Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.”Les Israéliens ont commencé à mener des opérations là-bas (Gaza-ville). Nous avons une petite fenêtre pour qu’un accord (de cessez-le-feu) puisse être conclu” avec le Hamas, a dit M. Rubio avant son départ d’Israël mardi, en évoquant “probablement quelques jours, peut-être quelques semaines”.La veille à Jérusalem, il a promis le “soutien indéfectible” de Washington à Israël pour éliminer le Hamas.M. Rubio a dit préférer une solution diplomatique qui verrait une démilitarisation du Hamas, avant d’ajouter: “parfois, lorsqu’on traite avec un groupe de sauvages comme le Hamas, ce n’est pas possible, mais nous espérons que cela puisse arriver”.- “Les otages en danger” -Le Forum des familles des otages a déclaré que celles-ci étaient “terrifiées” pour leurs proches après l’intensification des frappes à Gaza. M. Netanyahu “fait tout pour qu’il n’y ait pas d’accord et pour ne pas les ramener”, a-t-il dit.L’offensive à Gaza-ville a entraîné des condamnations dans le monde. Le Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, a exigé la fin du “carnage”, pointant lui aussi des “preuves grandissantes” d’un “génocide”. Londres l’a jugée “épouvantable” et estimé qu’elle “met en danger les otages”. L’Union européenne a déploré “plus de destructions, plus de morts”. Le déplacement de M. Rubio dans la région est intervenu après une attaque israélienne inédite le 9 septembre à Doha contre des chefs du Hamas qui ont survécu selon le mouvement.Avant son départ de Doha pour Londres, il a réaffirmé à l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani le soutien des Etats-Unis. Le président Donald Trump a critiqué la frappe à Doha mais a assuré qu’Israël “ne frappera (plus) au Qatar”, un allié des Etats-Unis.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 décédées selon l’armée.Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.964 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.L’ONU y a déclaré la famine, ce que Israël dément.

Malawi votes for a new president as economic crisis bitesTue, 16 Sep 2025 12:30:32 GMT

Thousands of Malawians turned out to vote in general elections Tuesday with the incumbent president and his predecessor vying for a second chance to govern the southern African nation battered by soaring costs and fuel shortages.Long queues formed at outdoor polling stations across the mostly rural nation for a vote focused on the faltering economy …

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“Des enfants déchiquetés” dans la ville de Gaza, après le début de l’offensive israélienne

“Nous avons sorti des enfants déchiquetés”, lance Abou Abed Zaqout devant les décombres d’un immeuble qui a été frappé dans la nuit à Gaza-ville, où l’armée israélienne a lancé une nouvelle offensive majeure.Au matin, il tente avec d’autres hommes de retrouver d’éventuels survivants ou les dépouilles des personnes qui se trouvaient dans ce bâtiment avant qu’il soit visé par une frappe aérienne israélienne, selon son récit.La Défense civile de Gaza, qui dispense les premiers secours dans le territoire palestinien, a indiqué à l’AFP avoir découvert 12 corps après huit heures d’opérations de recherche sur ce site.Interrogée sur ce bombardement dans le quartier d’al-Tuffah, dans le nord-est de la ville, l’armée israélienne a dit qu’elle se renseignait.”Il y avait environ 50 personnes à l’intérieur, dont des femmes et des enfants, je ne sais pas pourquoi ils ont été bombardés”, a indiqué Abou Abed Zaqout, avec émotion.Alors que des hommes peinent à extraire un corps d’un tas de morceaux de béton, le bourdonnement des drones israéliens ne cesse pas.”Notre mort est proche, comme celle des autres habitants”, commente une voisine, Mayssa Abou Jamaa, 38 ans, qui raconte que ses enfants ont été réveillés en pleine nuit, “terrifiés” par le bombardement.- “Des cris sous les décombres” -L’armée israélienne a intensifié son offensive dans la ville de Gaza ces dernières semaines, annonçant mardi avoir commencé à étendre ses opérations terrestres “dans ce principal bastion du Hamas” palestinien dont l’attaque sans précédent le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre dans le territoire palestinien.”Nous savons qu’il y a des milliers de terroristes du Hamas”, a indiqué un responsable militaire israélien devant des journalistes, disant que les troupes entraient dans le centre de la ville.D’après des témoignages d’habitants recueillis par l’AFP, les véhicules de l’armée se trouvent principalement dans le nord de la ville, ainsi que dans le sud, dans le quartier de Tel al-Hawa.”Nous avons très peur”, confie Ibrahim al-Bacheti qui vit dans le sud de la ville, “beaucoup de personnes autour de nous sont parties, et nous ne savons pas ce qui nous attend.”Après avoir entendu des explosions dans la nuit, il raconte être sorti dans son quartier, Sabra, pour découvrir un paysage de destructions.”Nous avons entendu des cris sous les décombres” d’un bâtiment détruit, dit l’homme de 35 ans.L’armée a largué des tracts sur son quartier dans la matinée, sommant les habitants de quitter les lieux, “même à pied”, en raison de l’imminence d’opérations militaires. – “Stop!” -A la frontière avec le territoire palestinien, un photographe de l’AFP qui se trouvait côté israélien, a vu de gigantesques nuages de fumée s’élever autour de paysages dévastés par les bombardements.Dans l’ouest de la ville de Gaza, lundi, la tour al-Ghafri a également été détruite par l’armée israélienne.”Ils nous ont informés de leur intention de démolir la tour, alors nous sommes sortis”, a raconté Ossama Abou Hassira, qui rejette les déclarations de l’armée israélienne affirmant que des bâtiments sont visés car ils servent à des “terroristes”.”Le seul objectif de Netanyahu, c’est nous pousser vers le sud”, ajoute-t-il.Les autorités israéliennes ont dit préparer l’accueil de Palestiniens fuyant le nord de la bande de Gaza vers le sud, dans une zone qu’elles qualifient “d’humanitaire”, ce que contestent de nombreuses ONG opérant dans le territoire assiégé.”Les dirigeants du Hamas, du Jihad, du Front populaire et du Fatah doivent faire la paix avec les Juifs, stop! Chaque jour, nous avons 200 martyrs”, supplie M. Abou Hassira, en référence à des groupes palestiniens.Autour de lui, tout est gris. Les passants, comme ceux qui se tiennent devant l’immeuble effondré d’al-Tuffah, regardent sonnés ce décor apocalyptique, un océan de ruines à perte de vue.