“Assumez votre acte”, lance Gisèle Pelicot à l’accusé dans le déni

“A quel moment je vous ai donné le consentement ? Jamais !”, a lancé Gisèle Pelicot à Husamettin Dogan. Avant d’ajouter, face à un accusé qui s’enfonce dans le déni malgré des preuves vidéos accablantes: “Assumez votre acte, j’ai honte pour vous !”.Depuis un an et le verdict d’Avignon où 51 hommes dont son ex-mari avaient été condamnés, celle qui est devenue un symbole des violences sexuelles faites aux femmes n’avait plus pris la parole.Depuis lundi, ses entrées et sorties de la cour d’assises d’appel du Gard sont couvertes d’applaudissements, hommage populaire à une femme qui a redit mercredi: “Que les victimes n’aient jamais honte de ce qu’on leur a imposé par la force”.Chemisier blanc, gilet noir et blanc, Gisèle Pelicot, bien droite, la parole posée et affirmée, commence: “J’ai le sentiment d’être allée au bout de cette épreuve qui a duré cinq ans, je souhaite ne jamais retourner dans un tribunal de ma vie. Moi, le mal est fait, il va falloir que je me reconstruise sur cette ruine. Je suis en bonne voie”.”Bien évidemment, Monsieur Pelicot est responsable de ma souffrance, mais Monsieur Dogan et les 50 autres aussi”, a ajouté cette femme de 72 ans aujourd’hui. “La seule victime, c’est moi ! En aucun cas vous n’êtes victime de monsieur Pelicot, assumez votre acte, j’ai honte pour vous !”- Icône “malgré” elle -Elle a aussi évoqué le “tsunami” familial qu’a déclenché l’affaire et dit “comprendre la souffrance” de sa fille Caroline Darian. Cette dernière a porté plainte contre son père qu’elle accuse de l’avoir agressée sexuellement et a publiquement reproché à sa mère de ne pas la soutenir, remettant en cause son statut “d’icône” des luttes féministes.A ce sujet, “arrêtez de dire que je suis une icône. C’est malgré moi. Je suis une femme ordinaire qui a levé le huis clos”, a lancé Gisèle Pelicot.Depuis lundi Husamettin Dogan, le seul à avoir fait appel de sa condamnation en première instance à neuf ans de prison, continue de nier toute intention de la violer.Même après la diffusion mercredi matin d’une douzaine de courtes vidéos tournées par Dominique Pelicot ce fameux 28 juin 2019 où l’accusé s’est rendu à leur domicile de Mazan.On y voit l’accusé réaliser plusieurs actes sexuels sur une Gisèle Pelicot en sous-vêtements, portant des sandales et parfois un bandeau sur les yeux, totalement inerte et ronflant parfois fortement. Husamettin Dogan et Dominique Pelicot chuchotent pour éviter de la réveiller. A aucun moment, la victime ne manifeste la moindre activité.Interrogé par la cour, l’accusé, un ex-ouvrier de 44 ans, a fermement maintenu: “J’ai fait un acte sexuel, j’ai jamais violé personne”, “c’est lui le manipulateur, c’est pas moi. C’est lui qui m’a attiré là-bas”. Disant avoir été “sous l’emprise” de Dominique Pelicot, il explique être resté car il se sentait menacé.Ses avocats ont ensuite tenté d’appuyer sur le point central de leur défense, l’intentionnalité: “Vous aviez conscience de commettre un viol ?”. “S’il avait dit: +Viens, je vais te filmer, on va la violer+, je serais jamais allé là-bas.”- Peine alourdie ? -Mais pour Gisèle Pelicot: “Toute sa vie, il sera violeur” et il n’a ni fait demi-tour ni dénoncé la situation.”Ce procès doit être un procès ordinaire. C’est celui d’Husamettin Dogan”, a ensuite plaidé Stéphane Babonneau, l’un de ses avocats, assurant qu’il “n’a jamais été question pour Gisèle Pelicot de réclamer vengeance, la tête d’un homme”. Mais “juste qu’on reconnaisse ce dont elle a été victime. Qu’on ne remette plus en cause son vécu” comme cela est trop souvent le cas pour les victimes de viol.Puis son autre avocat, Antoine Camus, s’est adressé aux neuf jurés populaires et aux trois magistrats: “La peine est à revoir”, sous-entendant qu’il fallait, selon lui, alourdir celle prononcée à Avignon. Car, “une victime endormie, on n’y touche pas”.Jeudi matin, le procès se terminera avec le réquisitoire puis les plaidoiries de la défense et enfin le verdict. En première instance, 12 ans de prison avaient été requis contre l’accusé qui, poursuivi pour “viols aggravés”, risque un maximum de 20 ans de réclusion.

“Assumez votre acte”, lance Gisèle Pelicot à l’accusé dans le déni

“A quel moment je vous ai donné le consentement ? Jamais !”, a lancé Gisèle Pelicot à Husamettin Dogan. Avant d’ajouter, face à un accusé qui s’enfonce dans le déni malgré des preuves vidéos accablantes: “Assumez votre acte, j’ai honte pour vous !”.Depuis un an et le verdict d’Avignon où 51 hommes dont son ex-mari avaient été condamnés, celle qui est devenue un symbole des violences sexuelles faites aux femmes n’avait plus pris la parole.Depuis lundi, ses entrées et sorties de la cour d’assises d’appel du Gard sont couvertes d’applaudissements, hommage populaire à une femme qui a redit mercredi: “Que les victimes n’aient jamais honte de ce qu’on leur a imposé par la force”.Chemisier blanc, gilet noir et blanc, Gisèle Pelicot, bien droite, la parole posée et affirmée, commence: “J’ai le sentiment d’être allée au bout de cette épreuve qui a duré cinq ans, je souhaite ne jamais retourner dans un tribunal de ma vie. Moi, le mal est fait, il va falloir que je me reconstruise sur cette ruine. Je suis en bonne voie”.”Bien évidemment, Monsieur Pelicot est responsable de ma souffrance, mais Monsieur Dogan et les 50 autres aussi”, a ajouté cette femme de 72 ans aujourd’hui. “La seule victime, c’est moi ! En aucun cas vous n’êtes victime de monsieur Pelicot, assumez votre acte, j’ai honte pour vous !”- Icône “malgré” elle -Elle a aussi évoqué le “tsunami” familial qu’a déclenché l’affaire et dit “comprendre la souffrance” de sa fille Caroline Darian. Cette dernière a porté plainte contre son père qu’elle accuse de l’avoir agressée sexuellement et a publiquement reproché à sa mère de ne pas la soutenir, remettant en cause son statut “d’icône” des luttes féministes.A ce sujet, “arrêtez de dire que je suis une icône. C’est malgré moi. Je suis une femme ordinaire qui a levé le huis clos”, a lancé Gisèle Pelicot.Depuis lundi Husamettin Dogan, le seul à avoir fait appel de sa condamnation en première instance à neuf ans de prison, continue de nier toute intention de la violer.Même après la diffusion mercredi matin d’une douzaine de courtes vidéos tournées par Dominique Pelicot ce fameux 28 juin 2019 où l’accusé s’est rendu à leur domicile de Mazan.On y voit l’accusé réaliser plusieurs actes sexuels sur une Gisèle Pelicot en sous-vêtements, portant des sandales et parfois un bandeau sur les yeux, totalement inerte et ronflant parfois fortement. Husamettin Dogan et Dominique Pelicot chuchotent pour éviter de la réveiller. A aucun moment, la victime ne manifeste la moindre activité.Interrogé par la cour, l’accusé, un ex-ouvrier de 44 ans, a fermement maintenu: “J’ai fait un acte sexuel, j’ai jamais violé personne”, “c’est lui le manipulateur, c’est pas moi. C’est lui qui m’a attiré là-bas”. Disant avoir été “sous l’emprise” de Dominique Pelicot, il explique être resté car il se sentait menacé.Ses avocats ont ensuite tenté d’appuyer sur le point central de leur défense, l’intentionnalité: “Vous aviez conscience de commettre un viol ?”. “S’il avait dit: +Viens, je vais te filmer, on va la violer+, je serais jamais allé là-bas.”- Peine alourdie ? -Mais pour Gisèle Pelicot: “Toute sa vie, il sera violeur” et il n’a ni fait demi-tour ni dénoncé la situation.”Ce procès doit être un procès ordinaire. C’est celui d’Husamettin Dogan”, a ensuite plaidé Stéphane Babonneau, l’un de ses avocats, assurant qu’il “n’a jamais été question pour Gisèle Pelicot de réclamer vengeance, la tête d’un homme”. Mais “juste qu’on reconnaisse ce dont elle a été victime. Qu’on ne remette plus en cause son vécu” comme cela est trop souvent le cas pour les victimes de viol.Puis son autre avocat, Antoine Camus, s’est adressé aux neuf jurés populaires et aux trois magistrats: “La peine est à revoir”, sous-entendant qu’il fallait, selon lui, alourdir celle prononcée à Avignon. Car, “une victime endormie, on n’y touche pas”.Jeudi matin, le procès se terminera avec le réquisitoire puis les plaidoiries de la défense et enfin le verdict. En première instance, 12 ans de prison avaient été requis contre l’accusé qui, poursuivi pour “viols aggravés”, risque un maximum de 20 ans de réclusion.

Iran releases Franco-German accused of spying

Iran has released a 19-year-old Franco-German national days after throwing out spying charges against him, France’s foreign minister told AFP on Wednesday. Lennart Monterlos is the latest French national to be released from Iranian detention this year, even as others remain in custody.”Lennart Monterlos is free,” said Foreign Minister Jean-Noel Barrot, with sources close to the case saying the young man would travel to France on Thursday. Monterlos was arrested on June 16 in the southern city of Bandar Abbas, on the third day of the brief war between Iran and Israel.The sports and travel enthusiast had been cycling alone across Iran on a Europe-to-Asia bike trip. Iran’s judiciary announced the espionage accusations against Monterlos would be dropped on Monday. He had been released from prison over the weekend and was hosted by the French embassy in Tehran while awaiting the paperwork to allow him to leave the Islamic republic, several sources close to the case told AFP.Monterlos, who has a German mother and a French father and grew up in eastern France, was arrested as he was headed toward the border with Afghanistan, his Iranian visa near expiration.”We are relieved that our son will return to us,” his parents said in a written statement to AFP through their lawyer, Chirinne Ardakani. – ‘Not forgotten’ -France, which has several other nationals imprisoned in the Islamic republic, had condemned Monterlos’s detention as arbitrary. French couple Cecile Kohler and Jacques Paris, accused of spying for Israel, have been in detention in Iran for nearly three and a half years and face the death penalty. “I have not forgotten Cecile Kohler and Jacques Paris, whose immediate release we demand,” Barrot said.Along with other European countries, France suspects Iran of taking Western citizens hostage to trade their freedom for concessions, notably on its nuclear plans and the lifting of economic sanctions.Iran is believed to hold about 20 Europeans in detention. Kohler and Paris, who were on the last day of a tourist trip in May 2022, are slated to be part of a potential prisoner swap for an Iranian woman held in France. Mahdieh Esfandiari was arrested in France in February on charges of promoting terrorism on social media, according to French authorities. Iran has repeatedly called her detention arbitrary but maintains that the French couple were spying on behalf of Israel. But there have been positive signals from France and Iran for a swap, with Iranian top diplomat Abbas Araghchi saying last month a deal was nearing its final stages. Barrot said in a media interview on Monday there were “strong prospects of being able to bring them back in the coming weeks”. In March, Frenchman Olivier Grondeau, who had been detained in Iran since October 2022, was released. Before landing in an Iranian jail, Monterlos was aiming to reach Japan by bike, having set off last year after finishing high school on a 400-day cycling journey across 35 countries. He had documented his trip on social media, his last post the day before his arrest. “Am I reckless or brave? You decide in the comments,” he wrote on Instagram shortly after he started his trip.

Mondial U20: Gilberto Mora, nouveau “joyau” du football mexicain

Le Mexicain Gilberto Mora, 16 ans, brille au Mondial des moins de 20 ans au Chili, et pourrait réaliser l’exploit de participer à trois Coupes du monde en moins de neuf mois, en enchainant avec celui des U17 en novembre au Qatar puis avec la sélection A au Mondial nord-américain en 2026. En l’absence de l’Espagnol Lamine Yamal (18 ans) et de l’Argentin Franco Mastantuono (18 ans), le frêle milieu offensif attire tous les regards. Petit gabarit (1,68 m pour 62 kg), le joueur de Tijuana compense par son habileté à la conduite de balle, à dribbler et à ouvrir le jeu.”Je ne sais pas si je suis la plus grande star, et ça ne m’intéresse pas vraiment. Je pense qu’on peut toujours donner plus”, a réagi Mora auprès l’AFP avant la qualification en quart de finale du Mexique mercredi (victoire 4-1 contre le Chili) où il a de nouveau été décisif.Bien qu’étant l’un des plus jeunes joueurs, Mora est bien parti pour remporter le Soulier d’Or (meilleur buteur) et le Ballon d’Or (meilleur joueur) de la compétition.Il suivrait ainsi les traces de l’Argentin Lionel Messi, qui avait remporté les deux prix lors de l’édition 2005.Ce n’est pas la première fois que Mora s’inscrit dans les pas des grands noms du football. Appelé sous le maillot de la sélection mexicaine à 16 ans et 257 jours pour la Gold cup de la Concacaf 2025 – certes privée de ses joueurs vedette engagés sur le Mondial des clubs – il était devenu le plus jeune joueur à remporter un tournoi international avec une sélection A, effaçant des tablettes le Brésilien Pelé (17 ans et 249 jours lors de la Coupe du monde 1958 en Suède) et Lamine Yamal (17 ans et 1 jour à l’Euro 2024).- Rejoindre l’Europe -“Je suis très heureux de ce que j’ai accompli, mais je ne me concentre pas beaucoup sur les records”, a nuancé Mora, qui rêve de “gagner une Coupe du monde” et de “remporter la Ligue des champions”.Né le 14 octobre 2008 à Tuxtla Gutiérrez (sud), Mora est le fils de Gilberto Mora Olayo, ancien footballeur du championnat mexicain à la carrière modeste.Battant des records de précocité, il est notamment le plus jeune joueur à avoir évolué à Tijuana (à 15 ans, 10 mois et 5 jours en août 2024) et le plus jeune buteur de première division mexicaine.Mora se verrait bien emprunter le même chemin que Mastantuono, et rejoindre l’Europe – un continent qui n’a pas toujours été favorable aux joueurs mexicains – avec l’ambition “d’y réussir, pas seulement d’y arriver”.Ses qualités ont déjà attiré l’attention du Real Madrid, d’Arsenal ou du Bayern Munich, et ont permis à Mora d’intégrer l’écurie de talents de la super-agente brésilienne Rafaela Pimenta. “On parle de lui un peu partout”, a souligné Rafaela Pimenta, qui accompagne des vedettes telles que le Norvégien Erling Haaland, à la chaîne espagnole La Sexta en août.  Si tout se déroule comme prévu, Mora pourrait donc réaliser un remarquable triplé de participations à la Coupe du monde et devenir, dans moins d’un an, l’un des visages du Mondial-2026.

Plan pour Gaza: des émissaires américains rejoignent les négociations en Egypte

Des émissaires américains ont rejoint mercredi en Egypte les négociations indirectes entre le Hamas et Israël visant à mettre fin à la guerre à Gaza, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi faisant état d’indices “très encourageants”. Signe des fortes pressions pour aboutir à un accord, le Premier ministre du Qatar Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani ainsi que le chef des services de renseignement turc Ibrahim Kalin ont été aussi dépêchés dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, où se tiennent les discussions.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que le président américain Donald Trump avait “expressément demandé” à Ankara de convaincre le Hamas de conclure.Basées sur le plan Trump, les discussions lancées lundi se tiennent deux ans après le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Entretemps, l’armée israélienne a poursuivi ses bombardements meurtriers à travers le territoire palestinien, affamé assiégé et dévasté, selon la Défense civile locale.  Alors que Donald Trump a évoqué mardi une “réelle chance” de parvenir à un accord, son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner sont arrivés à Charm el-Cheikh, pour participer aux négociations, selon des images diffusées par des médias égyptiens.Un proche conseiller du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Ron Dermer, y est aussi présent, d’après Al-Qahera News.- “Mandat solide” -Le plan Trump annoncé le 29 septembre prévoit un cessez-le-feu, un échange des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre contre des prisonniers palestiniens retenus par Israël, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza ainsi que le désarmement du Hamas et l’exil de ses combattants.Le Hamas et M. Netanyahu ont dit soutenir le plan mais plusieurs points restent en suspens.”Les médiateurs font de grands efforts pour lever tous les obstacles à la mise en oeuvre des différentes étapes du cessez-le-feu, et un esprit d’optimisme prévaut parmi les participants”, a déclaré à l’AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du Hamas participant aux discussions.Il a ajouté que son mouvement avait échangé avec Israël “des listes de prisonniers (palestiniens) à libérer”.Selon une source proche du Hamas, “de premières cartes ont été présentées mardi par la partie israélienne concernant le retrait des troupes”.Mais la veille, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a déclaré que le mouvement voulait des “garanties” de M. Trump et des médiateurs que la guerre à Gaza “finira une fois pour toutes”, disant “ne pas faire confiance” à Israël. Les émissaires américains sont venus “avec une forte volonté (…) et un mandat solide du président Trump pour mettre fin à la guerre”, a indiqué M. Sissi, ajoutant avoir reçu de Charm el-Cheikh des messages “très encourageants”.Dans sa réponse au plan Trump, le Hamas a accepté de libérer les otages mais réclamé la fin de l’offensive israélienne et le retrait total israélien de Gaza. Il n’a pas mentionné son propre désarmement, point clé de la proposition. M. Netanyahu a dit soutenir le plan mais a souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et répété que le Hamas devait être désarmé.- “Détruire le Hamas” -Dans ce contexte d’expectative et d’incertitude, le ministre israélien d’extrême droite, Itamar Ben Gvir, s’est rendu mercredi sur le site hautement sensible de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, provoquant l’ire du Hamas et de plusieurs pays arabes.”Je prie seulement pour que notre Premier ministre permette une victoire totale à Gaza, afin de détruire le Hamas, avec l’aide de Dieu, et ramener les otages”, a dit M. Ben Gvir, qui est hostile à tout accord avec le mouvement palestinien.Des mois d’efforts des médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis- ont jusqu’à présent échoué à aboutir à un cessez-le-feu durable à Gaza.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, avant de s’effondrer.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l’armée.En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire palestinien, provoqué un désastre humanitaire et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.183 morts, en majorité des civils.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie de Gaza et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.

Plan pour Gaza: des émissaires américains rejoignent les négociations en Egypte

Des émissaires américains ont rejoint mercredi en Egypte les négociations indirectes entre le Hamas et Israël visant à mettre fin à la guerre à Gaza, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi faisant état d’indices “très encourageants”. Signe des fortes pressions pour aboutir à un accord, le Premier ministre du Qatar Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani ainsi que le chef des services de renseignement turc Ibrahim Kalin ont été aussi dépêchés dans la station balnéaire de Charm el-Cheikh, où se tiennent les discussions.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que le président américain Donald Trump avait “expressément demandé” à Ankara de convaincre le Hamas de conclure.Basées sur le plan Trump, les discussions lancées lundi se tiennent deux ans après le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Entretemps, l’armée israélienne a poursuivi ses bombardements meurtriers à travers le territoire palestinien, affamé assiégé et dévasté, selon la Défense civile locale.  Alors que Donald Trump a évoqué mardi une “réelle chance” de parvenir à un accord, son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner sont arrivés à Charm el-Cheikh, pour participer aux négociations, selon des images diffusées par des médias égyptiens.Un proche conseiller du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Ron Dermer, y est aussi présent, d’après Al-Qahera News.- “Mandat solide” -Le plan Trump annoncé le 29 septembre prévoit un cessez-le-feu, un échange des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre contre des prisonniers palestiniens retenus par Israël, le retrait par étapes de l’armée israélienne de Gaza ainsi que le désarmement du Hamas et l’exil de ses combattants.Le Hamas et M. Netanyahu ont dit soutenir le plan mais plusieurs points restent en suspens.”Les médiateurs font de grands efforts pour lever tous les obstacles à la mise en oeuvre des différentes étapes du cessez-le-feu, et un esprit d’optimisme prévaut parmi les participants”, a déclaré à l’AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du Hamas participant aux discussions.Il a ajouté que son mouvement avait échangé avec Israël “des listes de prisonniers (palestiniens) à libérer”.Selon une source proche du Hamas, “de premières cartes ont été présentées mardi par la partie israélienne concernant le retrait des troupes”.Mais la veille, le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya, a déclaré que le mouvement voulait des “garanties” de M. Trump et des médiateurs que la guerre à Gaza “finira une fois pour toutes”, disant “ne pas faire confiance” à Israël. Les émissaires américains sont venus “avec une forte volonté (…) et un mandat solide du président Trump pour mettre fin à la guerre”, a indiqué M. Sissi, ajoutant avoir reçu de Charm el-Cheikh des messages “très encourageants”.Dans sa réponse au plan Trump, le Hamas a accepté de libérer les otages mais réclamé la fin de l’offensive israélienne et le retrait total israélien de Gaza. Il n’a pas mentionné son propre désarmement, point clé de la proposition. M. Netanyahu a dit soutenir le plan mais a souligné que son armée resterait dans la majeure partie de Gaza et répété que le Hamas devait être désarmé.- “Détruire le Hamas” -Dans ce contexte d’expectative et d’incertitude, le ministre israélien d’extrême droite, Itamar Ben Gvir, s’est rendu mercredi sur le site hautement sensible de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, provoquant l’ire du Hamas et de plusieurs pays arabes.”Je prie seulement pour que notre Premier ministre permette une victoire totale à Gaza, afin de détruire le Hamas, avec l’aide de Dieu, et ramener les otages”, a dit M. Ben Gvir, qui est hostile à tout accord avec le mouvement palestinien.Des mois d’efforts des médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis- ont jusqu’à présent échoué à aboutir à un cessez-le-feu durable à Gaza.Deux précédentes trêves en novembre 2023 et début 2025 avaient permis le retour d’otages ou de corps de captifs en échange de prisonniers palestiniens, avant de s’effondrer.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 sont toujours otages à Gaza dont 25 sont mortes selon l’armée.En riposte, Israël a lancé une campagne militaire qui a dévasté le territoire palestinien, provoqué un désastre humanitaire et fait selon le ministère de la Santé du Hamas, plus de 67.183 morts, en majorité des civils.L’ONU a déclaré l’état de famine dans une partie de Gaza et ses enquêteurs affirment qu’Israël y commet un génocide. Des affirmations rejetées par Israël.

“Je censure tout”, “la plaisanterie a assez duré”, juge Marine Le Pen

La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a déclaré mercredi qu’elle “censurerait” le gouvernement, même si elle est favorable à une suspension de la réforme des retraites.”Je suis heureuse de cette suspension (de la réforme des retraites) si elle intervient”, a-t-elle déclaré à la presse, en marge d’une visite au sommet de l’élevage à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme).Pour autant, “je censure tout. Là, maintenant, stop. La plaisanterie a assez duré”, a ajouté Mme Le Pen. “On fait courir les Français derrière des ba-balles, tout ça pour gagner du temps. C’est inadmissible”.”Je censurerai tous les gouvernements, jusqu’à obtenir la dissolution”, a-t-elle précisé plus tard lors d’une conférence de presse, assurant qu'”aucun” scénario ne la ferait changer d’avis.Au sujet de la réforme des retraites, “elle sera suspendue, le problème ne se pose plus”, a-t-elle affirmé.”Je suis un peu étonnée de la manière dont cette suspension est annoncée” par l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne, a-t-elle souligné peu avant dans les allées du sommet, y voyant le signe que “la fébrilité semble avoir saisi l’intégralité des membres de ce gouvernement.”Quant au Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, il est “bien optimiste” quand il prédit que la perspective d’une dissolution de l’Assemblée nationale s’éloigne, a-t-elle encore estimé, jugeant un retour aux urnes “tout à fait inévitable”.”J’attends une dissolution (de l’Assemblée nationale). Ou une démission (du président), ça m’irait bien aussi. Je ne suis pas trop exigeante, mais c’est ou l’un ou l’autre au choix du président” Emmanuel Macron, a poursuivi la présidente des députés RN. “Maintenant, on siffle la fin de la récréation. Et le début de la campagne.””Je pense que nous pourrons faire, s’il y a des élections, un excellent résultat”, a-t-elle assuré lors de la conférence de presse.Si le RN n’a pas de majorité absolue, “à ce moment-là, eh bien, on constituera cette majorité. Il peut y avoir des chances pour qu’il y ait un certain nombre de ces élus qui viennent de LR”, a déclaré Mme Le Pen, écartant les “LR macronisés”, dont Bruno Retailleau.”Il y a incontestablement des LR qui sont totalement macronisés, qui sont prêts à tout pour pouvoir rester au gouvernement pour ne rien y faire, d’ailleurs”, a-t-elle estimé.Pour elle, “il y a ceux qui disent: +Jamais d’accord avec le RN+. Et puis, il y a ceux qui disent: +Ecoutez, à un moment donné, on est dans une situation où, honnêtement, on se sent plus près du RN que du PS ou de Macron+”.

“Je censure tout”, “la plaisanterie a assez duré”, juge Marine Le Pen

La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a déclaré mercredi qu’elle “censurerait” le gouvernement, même si elle est favorable à une suspension de la réforme des retraites.”Je suis heureuse de cette suspension (de la réforme des retraites) si elle intervient”, a-t-elle déclaré à la presse, en marge d’une visite au sommet de l’élevage à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme).Pour autant, “je censure tout. Là, maintenant, stop. La plaisanterie a assez duré”, a ajouté Mme Le Pen. “On fait courir les Français derrière des ba-balles, tout ça pour gagner du temps. C’est inadmissible”.”Je censurerai tous les gouvernements, jusqu’à obtenir la dissolution”, a-t-elle précisé plus tard lors d’une conférence de presse, assurant qu'”aucun” scénario ne la ferait changer d’avis.Au sujet de la réforme des retraites, “elle sera suspendue, le problème ne se pose plus”, a-t-elle affirmé.”Je suis un peu étonnée de la manière dont cette suspension est annoncée” par l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne, a-t-elle souligné peu avant dans les allées du sommet, y voyant le signe que “la fébrilité semble avoir saisi l’intégralité des membres de ce gouvernement.”Quant au Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, il est “bien optimiste” quand il prédit que la perspective d’une dissolution de l’Assemblée nationale s’éloigne, a-t-elle encore estimé, jugeant un retour aux urnes “tout à fait inévitable”.”J’attends une dissolution (de l’Assemblée nationale). Ou une démission (du président), ça m’irait bien aussi. Je ne suis pas trop exigeante, mais c’est ou l’un ou l’autre au choix du président” Emmanuel Macron, a poursuivi la présidente des députés RN. “Maintenant, on siffle la fin de la récréation. Et le début de la campagne.””Je pense que nous pourrons faire, s’il y a des élections, un excellent résultat”, a-t-elle assuré lors de la conférence de presse.Si le RN n’a pas de majorité absolue, “à ce moment-là, eh bien, on constituera cette majorité. Il peut y avoir des chances pour qu’il y ait un certain nombre de ces élus qui viennent de LR”, a déclaré Mme Le Pen, écartant les “LR macronisés”, dont Bruno Retailleau.”Il y a incontestablement des LR qui sont totalement macronisés, qui sont prêts à tout pour pouvoir rester au gouvernement pour ne rien y faire, d’ailleurs”, a-t-elle estimé.Pour elle, “il y a ceux qui disent: +Jamais d’accord avec le RN+. Et puis, il y a ceux qui disent: +Ecoutez, à un moment donné, on est dans une situation où, honnêtement, on se sent plus près du RN que du PS ou de Macron+”.