Temporary Afghanistan-Pakistan ceasefire expires, next step unclear

A 48-hour ceasefire between Afghanistan and Pakistan expired Friday evening, leaving the region on edge as officials on both sides remained silent on the deadline’s passing.The truce, which began at 6:00 pm Islamabad time (1300 GMT) on Wednesday, paused nearly a week of bloody border clashes that killed dozens of troops and civilians on both sides.The violence escalated dramatically from Saturday, days after explosions rocked the Afghan capital, Kabul, just as the Taliban’s foreign minister began an unprecedented visit to India, Pakistan’s longtime rival.The Taliban then launched an offensive along parts of its southern border with Pakistan, prompting Islamabad to vow a strong response of its own.Before the truce expired Friday, Pakistani foreign office spokesman Shafqat Ali Khan said at a media briefing it was necessary to “wait for 48 hours” to “see if the ceasefire is held”, without providing further details.Taliban authorities did not immediately respond to AFP’s request for comment on what would happen next once the deadline passed.Security issues are at the heart of the tensions, with Pakistan accusing Afghanistan of harbouring militant groups led by the Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP) — the  Pakistani Taliban — on its soil, a claim Kabul denies.”Pakistan has repeatedly shared its concerns” related to the presence of militant groups operating from Afghan soil, spokesman Shafqat Ali Khan said in a weekly press briefing Friday.”Pakistan expects concrete and verifiable actions against these terrorist elements by the Taliban regime.”Just before the truce ended, seven Pakistani paramilitary troops were killed in a suicide bombing and gun attack at a military camp in the North Waziristan district that borders Afghanistan, an administration official told AFP.A faction of the TTP claimed responsibility for the attack.Earlier on Friday, Afghans in the frontier town of Spin Boldak — where the fighting had been particularly intense — described scenes of normalcy.”Everything is fine, everything is open,” said Nani, 35, told AFP.”I’m not afraid, but everyone sees things differently. Some say they’re going to send their children elsewhere as the situation isn’t good, but I don’t think anything will happen,” said Nani, who did not give a surname.- ‘Mixed feelings’ -Initial explosions, which the Taliban blamed on Pakistan, struck Kabul last week while Afghanistan’s top diplomat was on an unprecedented visit to India, Pakistan’s longtime rival.Taliban authorities then launched an offensive along the border, prompting a deadly response from Islamabad in the days before the ceasefire.The United Nations Assistance Mission in Afghanistan said 37 people were killed and 425 wounded on the Afghan side of the border, calling on both sides to bring a lasting end to hostilities.An AFP correspondent in Spin Boldak said they saw hundreds of people attending funerals on Thursday, including for children whose bodies were wrapped in white shrouds.”People have mixed feelings,” Nematullah, 42, told AFP. “They fear that the fighting will resume, but they still leave their homes and go about their business.”Calm has also returned to Kabul, where new explosions rang out shortly before the ceasefire announcement on Wednesday.Nobody claimed responsibility for the blasts, but Pakistani security sources said they had undertaken “precision strikes” against an armed group in the Afghan capital.Sources in Afghanistan suggested that Pakistan was behind at least one of the blasts and that they were air strikes, but the government has not formally accused Islamabad.The initial explosions took place as the Taliban’s foreign minister was beginning an unprecedented visit to India, Pakistan’s historic foe.On Thursday, Sharif suggested that New Delhi was involved in the confrontation, without giving details. cgo-jma-zz/abs

Possible rachat de SFR : la CFDT demande un rendez-vous en urgence à Bercy

La CFDT a adressé jeudi une “demande urgente de rendez-vous” au ministre de l’Economie au sujet d’une potentielle vente de l’opérateur SFR, dans une lettre consultée par l’AFP vendredi.Le syndicat, représentatif chez SFR et au sein de sa maison mère Altice France, alerte le ministre Roland Lescure sur les “enjeux majeurs en matière d’emploi, de souveraineté numérique, de concurrence et de cohésion territoriale” que soulèverait un rachat de l’opérateur. Bouygues Telecom, Free et Orange ont adressé mardi une offre commune de rachat de “la plupart des actifs de l’opérateur SFR”, pour 17 milliards d’euros. Refusée dès le lendemain par Altice France, l’offre a fait l’objet d’une nouvelle prise de position des trois opérateurs concurrents, qui ont indiqué maintenir leur proposition. “Même si le groupe Altice a refusé l’offre, il nous semble que ce n’est que le début des hostilités”, a indiqué la CFDT dans son courrier. Sollicité par l’AFP, Altice France n’a pas souhaité faire de commentaire.Le syndicat interpelle également le ministère sur les “garanties que l’État entend mettre en oeuvre”, notamment sur la préservation de “l’emploi et (des) compétences dans la filière télécoms”.”Il est important que le gouvernement se saisisse. Le gouvernement ne peut pas laisser les actionnaires et créanciers décider du sort de milliers d’emplois”, a ajouté auprès de l’AFP Abdelkader Choukrane, élu au CSE et secrétaire général du syndicat majoritaire Unsa chez SFR. “Nous avons été choqués de constater que lorsque Roland Lescure a été interrogé par RTL, il n’a parlé que de questions de concurrence, sans aucun mot sur les impacts prévisibles en termes de destruction d’emplois”, a ajouté M. Choukrane. Au lendemain de l’offre de Bouygues Telecom, Free et Orange, le ministre avait déclaré qu’il serait “extrêmement vigilant” quant à “l’impact sur le prix des consommateurs” en cas de rachat de SFR.Les syndicats de l’opérateur, qui compte 8.000 employés, ont exprimé depuis plusieurs mois la crainte que la réduction de la dette d’Altice France débouche sur un “projet de démantèlement”. Au 1er octobre, la dette du groupe est passée de plus de 24 milliards à 15,5 milliards d’euros, après un accord avec les créanciers. L’opération, qui a obtenu l’aval du tribunal des activités économiques (ex-tribunal de commerce), a été contestée par la CFDT, l’Unsa et le CSE.Les trois organisations ont fait appel de la décision, et une audience doit se tenir le 4 novembre. 

Dermatose: la France suspend pour 15 jours ses exportations de bovins, la FNSEA vent debout

“Coup de massue” pour les éleveurs: face à la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse dans les troupeaux bovins de trois régions françaises, le gouvernement a décidé vendredi de suspendre les exportations d’animaux vivants pendant quinze jours, mesure qui a fâché la FNSEA.En 2024, la France, premier exportateur mondial d’animaux vivants et de génétique (2,8 milliards d’euros en 2024), a envoyé à l’étranger près de 1,3 million de jeunes bovins selon l’Institut de l’élevage, pour plus d’un milliard d’euros selon les douanes.Ces animaux partent principalement en Espagne et en Italie pour être engraissés, pour parfois revenir en France à l’abattage. Ces deux pays frontaliers ont aussi enregistré des cas de dermatose nodulaire contagieuse, l’Italie quelques jours avant l’arrivée de la maladie en France en juin et l’Espagne plus récemment.”Pour 15 jours, nous fermons les marchés à l’export. Il n’y aura pas de sortie d’animaux en dehors du territoire national”, a confirmé la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, en déplacement dans le Jura, où trois foyers ont été détectés ces dernières semaines.La ministre avait réuni vendredi un “Parlement du sanitaire” (éleveurs, vétérinaires, spécialistes, autorités…), au cours duquel elle a annoncé un renforcement des contrôles et des restrictions de mouvement des animaux dans les zones réglementées autour des foyers.La FNSEA, qui avait jusque-là soutenu toute la stratégie gouvernementale, s’est dit très surprise par la suspension des exportations décidée “sans concertation”.Au moment où le syndicat dominant attendait des assouplissements pour exporter les jeunes bovins vaccinés depuis les zones réglementées, il ne comprend pas l’arrêt total des exportations sur l’ensemble du territoire.”Nous appelons la ministre à revenir sur cette mesure”, a déclaré à l’AFP le président de fédération nationale bovine (FNB) et vice-président du syndicat Patrick Bénézit, qui appelle le gouvernement a plutôt faire respecter sa stratégie précédente.- Lourdes sanctions -La vaccination sera “imposée” à ceux qui la refusent et les mouvements illégaux “sanctionnés” (amende ou refus d’indemnités d’abattage), a précisé vendredi la ministre. Les fêtes agricoles avec animaux et corridas sont interdites en France et les marchés à bestiaux dans les régions touchées.Selon un communiqué du ministère, les foyers recensés dans l’Ain, dans le Rhône, dans le Jura ou dans les Pyrénées-Orientales, alors que l’épicentre de la maladie se situait en Savoie et Haute-Savoie, “résultent probablement” de mouvements “illicites”.Pour la Confédération paysanne et la Coordination rurale, syndicats agricoles qui n’ont eu de cesse de dénoncer l’abattage total systématique et une réglementation “intenable”, notamment pour ceux dont les bovins étaient coincés en altitude, il est “insupportable” d’accuser ainsi les éleveurs.”C’est un coup de massue”, a dénoncé Sylvie Colas, de la Confédération paysanne, troisième syndicat agricole.L’administration a expliqué lors de la réunion matinale prendre les devants avant une réunion mardi à Bruxelles, qui pourrait aboutir sur une décision encore plus stricte de restriction d’exports pour la France, potentiellement dramatique pour une filière déjà fragile, raconte-t-elle.Après des réunions avec les acteurs locaux, la ministre a revêtu une combinaison de sécurité pour assister à la vaccination dans un élevage de Montbéliardes de sa région natale, où l’on produit du comté. “On est obligés (de prendre cette décision), parce que la Commission européenne nous regarde très attentivement”, a-t-elle déclaré à la presse. “Mais si tout va bien dans 15 jours, ça pourra reprendre. Et on sait que l’Espagne et l’Italie attendent nos broutards.”Selon les syndicats, ces deux pays sont ouverts à l’importation de jeunes bovins vaccinés.La Coordination rurale et la Confédération paysanne appellent donc à la vaccination de l’ensemble du cheptel français et pas seulement les zones réglementées. Le gouvernement a indiqué avoir commandé jusqu’ici 800.000 vaccins à 1,40 euro l’unité (soit 1,12 million d’euros) pour un cheptel français de 15,7 millions de têtes, selon Sylvie Colas.Le secrétaire national de la Coordination rurale Christian Convers ajoute qu’une réunion doit se tenir au ministère lundi pour discuter notamment de la vaccination et, il l’espère, de la stratégie d’abattage.En ajoutant le Jura au dernier bilan officiel, près de 2.000 bêtes ont été abattues depuis juin.

Dermatose: la France suspend pour 15 jours ses exportations de bovins, la FNSEA vent debout

“Coup de massue” pour les éleveurs: face à la propagation de la dermatose nodulaire contagieuse dans les troupeaux bovins de trois régions françaises, le gouvernement a décidé vendredi de suspendre les exportations d’animaux vivants pendant quinze jours, mesure qui a fâché la FNSEA.En 2024, la France, premier exportateur mondial d’animaux vivants et de génétique (2,8 milliards d’euros en 2024), a envoyé à l’étranger près de 1,3 million de jeunes bovins selon l’Institut de l’élevage, pour plus d’un milliard d’euros selon les douanes.Ces animaux partent principalement en Espagne et en Italie pour être engraissés, pour parfois revenir en France à l’abattage. Ces deux pays frontaliers ont aussi enregistré des cas de dermatose nodulaire contagieuse, l’Italie quelques jours avant l’arrivée de la maladie en France en juin et l’Espagne plus récemment.”Pour 15 jours, nous fermons les marchés à l’export. Il n’y aura pas de sortie d’animaux en dehors du territoire national”, a confirmé la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, en déplacement dans le Jura, où trois foyers ont été détectés ces dernières semaines.La ministre avait réuni vendredi un “Parlement du sanitaire” (éleveurs, vétérinaires, spécialistes, autorités…), au cours duquel elle a annoncé un renforcement des contrôles et des restrictions de mouvement des animaux dans les zones réglementées autour des foyers.La FNSEA, qui avait jusque-là soutenu toute la stratégie gouvernementale, s’est dit très surprise par la suspension des exportations décidée “sans concertation”.Au moment où le syndicat dominant attendait des assouplissements pour exporter les jeunes bovins vaccinés depuis les zones réglementées, il ne comprend pas l’arrêt total des exportations sur l’ensemble du territoire.”Nous appelons la ministre à revenir sur cette mesure”, a déclaré à l’AFP le président de fédération nationale bovine (FNB) et vice-président du syndicat Patrick Bénézit, qui appelle le gouvernement a plutôt faire respecter sa stratégie précédente.- Lourdes sanctions -La vaccination sera “imposée” à ceux qui la refusent et les mouvements illégaux “sanctionnés” (amende ou refus d’indemnités d’abattage), a précisé vendredi la ministre. Les fêtes agricoles avec animaux et corridas sont interdites en France et les marchés à bestiaux dans les régions touchées.Selon un communiqué du ministère, les foyers recensés dans l’Ain, dans le Rhône, dans le Jura ou dans les Pyrénées-Orientales, alors que l’épicentre de la maladie se situait en Savoie et Haute-Savoie, “résultent probablement” de mouvements “illicites”.Pour la Confédération paysanne et la Coordination rurale, syndicats agricoles qui n’ont eu de cesse de dénoncer l’abattage total systématique et une réglementation “intenable”, notamment pour ceux dont les bovins étaient coincés en altitude, il est “insupportable” d’accuser ainsi les éleveurs.”C’est un coup de massue”, a dénoncé Sylvie Colas, de la Confédération paysanne, troisième syndicat agricole.L’administration a expliqué lors de la réunion matinale prendre les devants avant une réunion mardi à Bruxelles, qui pourrait aboutir sur une décision encore plus stricte de restriction d’exports pour la France, potentiellement dramatique pour une filière déjà fragile, raconte-t-elle.Après des réunions avec les acteurs locaux, la ministre a revêtu une combinaison de sécurité pour assister à la vaccination dans un élevage de Montbéliardes de sa région natale, où l’on produit du comté. “On est obligés (de prendre cette décision), parce que la Commission européenne nous regarde très attentivement”, a-t-elle déclaré à la presse. “Mais si tout va bien dans 15 jours, ça pourra reprendre. Et on sait que l’Espagne et l’Italie attendent nos broutards.”Selon les syndicats, ces deux pays sont ouverts à l’importation de jeunes bovins vaccinés.La Coordination rurale et la Confédération paysanne appellent donc à la vaccination de l’ensemble du cheptel français et pas seulement les zones réglementées. Le gouvernement a indiqué avoir commandé jusqu’ici 800.000 vaccins à 1,40 euro l’unité (soit 1,12 million d’euros) pour un cheptel français de 15,7 millions de têtes, selon Sylvie Colas.Le secrétaire national de la Coordination rurale Christian Convers ajoute qu’une réunion doit se tenir au ministère lundi pour discuter notamment de la vaccination et, il l’espère, de la stratégie d’abattage.En ajoutant le Jura au dernier bilan officiel, près de 2.000 bêtes ont été abattues depuis juin.

BNP Paribas accusé à New York d’être complice des violences au Soudan sous Béchir

Le jury d’un tribunal civil fédéral de New York va décider si le groupe bancaire français BNP Paribas a contribué à des exactions au Soudan, en facilitant des échanges commerciaux dont les recettes auraient financé l’armée et les milices du régime d’Omar el-Béchir.Le procès, commencé le 9 septembre devant huit jurés, a été intenté par trois Soudanais – deux hommes et une femme sans relation familiale, désormais citoyens américains.Ils ont raconté avoir été emprisonnés, torturés, battus, brûlés avec des cigarettes, lacérés au couteau, par des soldats soudanais et des miliciens Janjawid – déployée et équipée par Khartoum – tandis que leurs biens étaient volés ou détruits.”Je n’ai plus aucune famille”, a raconté Entesar Osman Kasher, 41 ans, narrant la mort sous ses yeux d’une partie de ses proches et comment, incarcérée, elle a été violée plusieurs fois par jour par des hommes différents.Abulgasim Suleman Adballa, né en 1976, était agriculteur et éleveur et Turjuman Ramadan Turjuman, né en 1959, était juge puis avocat des droits humains avant sa fuite.”Il n’y a tout simplement aucun rapport entre le comportement de la banque et ce qui est arrivé aux trois plaignants”, avait affirmé Dani James, une avocate de BNP Paribas, en ouverture du procès.Les plaidoiries finales se sont déroulées jeudi matin en présence des plaignants, suivies par les instructions du juge Alvin Hellerstein avant le début des délibérations du jury.”Cette affaire très importante a révélé le secret qu’une banque internationale, BNP Paribas, a secouru, protégé, alimenté et soutenu illégalement l’économie d’un dictateur”, a lancé jeudi David DiCello, un avocat des plaignants.Elle a “soutenu un nettoyage ethnique et anéanti l’existence” des plaignants, a-t-il poursuivi. BNP Paribas n’est pas l’unique cause de cette situation, mais “c’est l’une des raisons”.La banque française, active au Soudan de la fin des années 1990 à 2009, a fourni des lettres de crédit dans le cadre de contrats commerciaux (import-export). En cas de défaut de l’acheteur – ce qui n’est jamais arrivé, d’après elle -, le vendeur était sûr d’avoir son argent.- Pétrodollars -Les plaignants considèrent qu’en permettant au régime soudanais de commercer et, donc, d’engranger des milliards de dollars de devises étrangères, la banque a contribué à la violence du régime contre une partie de sa population.Mais, pour la défense, les plaignants n’ont pas prouvé sa responsabilité.Barry Berke, un avocat du groupe français, a affirmé jeudi que les plaignants auraient subi les mêmes souffrances si BNP Paribas n’avait pas été au Soudan, qui aurait vendu son pétrole sans la banque. Même sans pétrole ni BNP Paribas, le régime aurait violé les droits humains, a soutenu l’avocat.Détaillant, chronologies à l’appui, les conflits internes depuis l’indépendance du Soudan en 1956 jusqu’à aujourd’hui, M. Berke a souligné que les opérations incriminées étaient autorisées en Europe et que des instances internationales comme le Fonds monétaire international (FMI) collaboraient avec le pays.Philippe Maillard, actuel directeur des opérations du groupe mais responsable mondial des activités dites Energy, Commodities, Export & Project (ECEP) entre 2006 et 2010, a affirmé au procès que la banque n’avait jamais prêté au Soudan.Selon lui, les transactions portaient sur des produits agricoles, des matières premières, du pétrole, mais pas d’armes, car BNP Paribas avait dans son code éthique une “interdiction couvrant la totalité des pays”.Le volume total de marchandises garanties par l’ECEP pour le Soudan représente six milliards de dollars, sur toute sa période d’activité.Selon les Nations unies, entre 2002 à 2008, la guerre a fait 300.000 morts au Darfour (ouest du Soudan) et près de 2,5 millions de déplacés.Omar el-Béchir, qui a dirigé le Soudan d’une main de fer pendant trois décennies, a été destitué en 2019 et est recherché par la Cour pénale internationale pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.Elément atypique du procès: il est jugé en vertu des lois suisses car le Soudan était rattaché à l’ECEP de Genève.Mais, a écrit l’ambassadeur de Suisse aux Etats-Unis au juge Hellerstein le 2 septembre, les transactions incriminées “étaient légales en Suisse” à l’époque.Par conséquent, ce procès “remet en question la souveraineté de la Suisse”, a-t-il reproché, citant d’autres éléments du dossier “contraires” à la législation suisse sur la responsabilité et l’indemnisation des victimes.BNP Paribas a reconnu en 2014 devant la justice américaine avoir réalisé des opérations en dollars avec le Soudan, l’Iran et Cuba – trois pays sous embargo américain – entre 2002 et 2012. Elle a dû payer 6,6 milliards d’euros (8,9 milliards de dollars à l’éqoque).

Expiration de la trêve entre Afghanistan et Pakistan, sans décision sur l’après

Le cessez-le-feu entre l’Afghanistan et le Pakistan, qui avait mis un terme à plusieurs jours d’affrontements meurtriers, est arrivé à échéance vendredi soir, sans visibilité sur l’étape d’après.A l’annonce de la trêve mercredi à 13H00 GMT, Islamabad avait souligné qu’elle devait durer 48 heures.A l’expiration de ce délai, aucune partie n’avait fait état d’un prolongement, ni annoncé formellement de négociations bilatérales à son sujet.”Attendons que les 48 heures soient passées et nous verrons si le cessez-le-feu tient”, a déclaré dans l’après-midi Shafqat Ali Khan, le porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères, disant “essayer de travailler par la voie diplomatique pour la rendre durable”.Jeudi, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif avait estimé que la balle était “dans le camp” des autorités de Kaboul, dénonçant une nouvelle fois le fait que “des terroristes opèrent du côté afghan de la frontière avec impunité”.”Le Pakistan attend des actions concrètes et vérifiables du régime taliban contre ces éléments terroristes”, a dit Shafqat Ali Khan, au cours d’une conférence de presse.Sollicitées par l’AFP, les autorités talibanes n’ont pas dit si des négociations étaient en cours. Mercredi, elles avaient fait savoir que la trêve resterait en vigueur jusqu’à sa violation par la partie adverse.”Nous avons dit aux soldats: +N’attaquez pas, sauf si les forces pakistanaises le font. Si elles le font, alors vous avez tous les droits de défendre votre pays+”, a déclaré vendredi soir le porte-parole du gouvernement taliban Zabihullah Mujahid, dans un entretien à la chaîne de télévision afghane Ariana.”Des négociations peuvent résoudre les problèmes”, a-t-il dit, sans détailler.- “Réponse défensive” -Le cessez-le-feu a tenu depuis son annonce, ramenant le calme dans les régions frontalières et à Kaboul, après une flambée de violences d’une rare intensité.La confrontation a débuté la semaine dernière après des explosions dans la capitale afghane que les autorités talibanes ont imputées au voisin pakistanais. En représailles, elles ont déclenché samedi à la frontière une offensive, à laquelle Islamabad avait promis une “réponse musclée”.Les affrontements ont fait des dizaines de morts, dont des combattants, mais aussi des civils, surtout mercredi.”Notre réponse défensive ne ciblait pas des civils, nous faisons preuve d’une grande prudence pour éviter la perte de vies civiles, contrairement aux forces talibanes”, a affirmé Shafqat Ali Khan.La Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (Manua) a recensé 37 civils tués et 425 blessés du côté afghan de la frontière en ces quelques jours, appelant les deux parties à mettre un terme aux hostilités “de façon durable”.- “Sentiments mitigés” -“Les gens éprouvent des sentiments mitigés”, dit à l’AFP Nematullah, 42 ans, un habitant de Spin Boldak, une ville afghane accolée à la frontière où se sont concentrés les affrontements.”Ils craignent que les combats ne reprennent mais sortent quand même de chez eux et vaquent à leurs occupations”.Le calme est également revenu à Kaboul où, peu de temps avant l’annonce de cessez-le-feu mercredi, de nouvelles explosions avaient retenti.Elles n’ont pas été revendiquées mais des sources de sécurité pakistanaises ont fait état de “frappes de précision” contre un groupe armé. Certaines sources afghanes ont expliqué que le Pakistan était responsable d’au moins l’une des explosions et qu’il s’agissait de bombardements aériens mais le gouvernement n’a pas accusé officiellement son voisin, cette fois-ci.La semaine dernière, les premières déflagrations avaient eu lieu au moment où débutait une visite inédite du chef de la diplomatie talibane en Inde, l’ennemi historique du Pakistan.L’escalade militaire s’inscrit dans des tensions bilatérales récurrentes, alimentées par des questions migratoires et sécuritaires. Le Pakistan, confronté à une résurgence d’attaques contre ses forces de sécurité, accuse inlassablement son voisin afghan d'”abriter” des groupes “terroristes”, ce que Kaboul dément.

Wall Street en petite hausse, entre crédit américain et tensions commerciales

Après une ouverture dans le rouge, la Bourse de New York évoluait en petite hausse vendredi, passant outre les inquiétudes sur la stabilité financière des banques régionales américaines, les investisseurs surveillant aussi les dernières évolutions sur le plan commercial.Vers 14H20 GMT, le Dow Jones prenait 0,32%, l’indice Nasdaq gagnait 0,22% et l’indice élargi S&P 500, 0,23%.La place américaine “a connu une mauvaise journée jeudi, alors qu’une nouvelle vague d’inquiétudes concernant la santé des banques régionales a pesé sur le moral des investisseurs”, explique Patrick O’Hare, de Briefing.com.”Les inquiétudes concernant les créanciers ne cessent de croître” après que deux banques américaines ont révélé jeudi essuyer des dizaines de millions de dollars de pertes en raison de problèmes sur des prêts, abonde David Morrison, de Trade Nation.Dans le détail, Zions Bancorporation a dévissé de 13,14% jeudi après avoir annoncé une perte de 50 millions de dollars liée à deux prêts de sa filiale californienne et Western Alliance de 10,88% après avoir déclaré être exposé aux mêmes emprunteurs.Vendredi, Zions reprenait 2,73% et Western Alliance 2,94%.”Les pertes présumées ne sont pas suffisamment importantes pour mettre en danger ces deux banques, mais elles le sont suffisamment pour attirer l’attention du secteur”, indique Christopher Low, de FHN Financial.Pour les analystes, ces problèmes rappellent les tensions sur les banques régionales après la faillite de Silicon Valley Bank (SVB) en mars 2023.Les opérateurs surveillent aussi de près les derniers développements commerciaux entre Pékin et Washington.Interrogé sur sa volonté d’imposer des droits de douane supplémentaires de 100% sur les marchandises chinoises à partir du 1er novembre, le président Donald Trump a répondu que cela n’était pas “viable” pour l’économie américaine, dans une interview à Fox News qui sera diffusée dimanche. Donald Trump a par ailleurs confirmé qu’il allait rencontrer le président chinois Xi Jinping en Corée du Sud dans “deux semaines environ”, en marge du sommet de la coopération économique Asie-Pacifique (APEC).Dans le même temps, depuis le 1er octobre, les républicains de Donald Trump et l’opposition démocrate sont dans l’impasse au Congrès, incapables de s’entendre sur un nouveau budget. L’Etat fédéral se trouve depuis lors en état de paralysie (“shutdown”).”Pour le moment, le principal problème pour le marché est que nous ne recevons pas de données” économiques, estime M. Low.Les publications de plusieurs indicateurs majeurs ont en effet été décalées, comme celle de l’indice américain des prix à la consommation (CPI) pour septembre, repoussée au 24 octobre.Sur le marché obligataire, après une forte détente la veille, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l’Etat américain s’établissait nettement, à 4,01% contre 3,97% jeudi en clôture.Au tableau des valeurs, le poids lourd du secteur financier American Express était recherché (+4,02% à 336,12 dollars) après avoir dépassé les attentes au troisième trimestre et revu à la hausse ses prévisions de chiffre d’affaires pour l’exercice 2025.Le laboratoire Novo Nordisk (-3,75% à 53,99 dollars) reculait après des commentaires de Donald Trump, selon qui le traitement vedette de l’entreprise contre l’obésité et le diabète, l’Ozempic, devrait être moins cher.Autre établissement banquier régional, Fifth Third Bancorp prenait 3,02% à 41,58 dollars après avoir publié des résultats meilleurs qu’escompté, dont un bénéfice net rapporté par action au-dessus des attentes.

“Je l’ai tuée. Et puis voilà”: le procès du meurtre de Lola s’est ouvert

“Je l’ai ramenée avec moi, je l’ai scotchée, je l’ai tuée. Et puis voilà”. Visage impassible, Dahbia Benkired écoute sans ciller le rappel de ses aveux glaçants et le récit insoutenable de ce 14 octobre 2022, devant les assises de Paris qui la jugent depuis vendredi pour avoir violé, torturé et tué Lola, 12 ans. Ce crime avait déclenché l’effroi et une tempête politique: cette ressortissante algérienne aujourd’hui âgée de 27 ans, était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) au moment de ce crime commis dans l’appartement de sa soeur dans le XIXe arrondissement de Paris. Visage empâté par rapport aux photos de l’époque, d’une voix monocorde, elle dit “pardon à toute la famille” de Lola Daviet, dont les parents étaient gardiens de l’immeuble. “C’est horrible ce que j’ai fait. Je le regrette.”Il en faudra plus. Durant les six jours de procès jusqu’au verdict le 24 octobre, les proches attendront une réponse à cette question: pourquoi?- La vérité demandée, sans haine ni colère -Le frère de Lola, Thibaut, s’adresse directement à l’accusée sans réaction: “Au nom de toute la famille”, y compris le père, Johan Daviet décédé “à cause de la même personne” en 2024, “on voudrait que vous disiez toute la vérité et rien que la vérité, à toute la France et à nous”, dit-il d’une voix vierge de haine ou de colère.Les yeux rougis, ils se serrent, s’agrippent par la main, la bouche parfois entrouverte comme pour happer l’air, secoués par les sanglots. Ils sont vêtus d’un T-shirt blanc, avec le dessin d’une enfant souriante, les yeux immenses, cheveux blonds noués en queue de cheval, et cette inscription: “Tu étais le soleil de nos vies, tu seras l’étoile de nos nuits”.Dahbia Benkired n’a jamais clairement expliqué son mobile, évoquant un passe d’ascenseur refusé par la mère de Lola, un fantôme ou l’influence de djinns…Vers 16H40 ce jour d’automne, elle était filmée dans le hall d’entrée, chargée d’une imposante malle. Une heure et demie plus tôt, elle avait abordé Lola Daviet, 12 ans, la fille du gardien de l’immeuble, de retour du collège.Entre les deux, Dahbia Benkired a contraint la fillette terrorisée à la suivre dans l’appartement, lui a imposé des actes sexuels, l’a torturée. Enroulée d’adhésif, y compris sur l’ensemble du visage, la jeune Lola est morte asphyxiée. L’accusée avait alors placé son corps dans une malle, avant de fuir. Elle sera ensuite interpellée.- Cannabis et prostitution -Dans une chronologie de vie confuse et parfois incohérente, elle décrit une jeunesse déstructurée au sein d’une famille dysfonctionnelle, passée entre Algérie et France. Elle évoque des violences sexuelles dont elle aurait été victime, commises par un voisin à 14 ans ou “des hommes qui venaient chez ses tantes” en Algérie, avant son retour en France en 2013. Elle évoque aussi la violence d’un père.Et puis, en France, il y eut l’absence de domicile fixe, les petits boulots précaires et la prostitution, à l’instigation, notamment, d’un petit ami dealer qui ramenait son cannabis dans sa chambre et qu’elle consommait, raconte-t-elle: “Vingt joints par jour, ça me faisait du bien”. Après un arrêt, elle avait recommencé à fumer massivement la semaine avant le crime, affirme-t-elle.Les émotions transparaissent rarement, même si un sourire se dessine quand est évoqué son premier emploi après son CAP restauration ou qu’un rire est réprimé à la lecture d’une déposition d’une de ses deux soeurs, évoquant leur enfance.Selon les experts, qui ont relevé des “conduites manipulatoires”, l’accusée ne souffre pas de “pathologie psychiatrique majeure”. La mort de sa mère fut un “point de bascule”, comme le suggère l’enquête? Dahbia Benkired acquiesce mais a oublié la date, le 9 septembre 2020.  – “Que la justice soit rendue pour ma fille” -Quand elle n’entend ou ne comprend pas, elle fait répéter. Sa soeur l’a décrite comme la “mauvaise graine” de la famille. “C’est quoi +mauvaise graine+?”. Et qu’est-ce que cette vie d'”errance” évoquée par le président ?Avant le procès, le collectif identitaire Nemesis a déployé devant le Palais de justice une banderole “OQTF non appliquées. Je ne veux pas être la prochaine”. Un groupe de la même mouvance, Les Natifs, s’est filmé taguant un trottoir proche: “L’immigration tue nos femmes, nos mères et nos sœurs”.  En 2022, le parti d’Eric Zemmour avait dénoncé un “francocide” et organisé une manifestation. La famille de l’adolescente avait alors réclamé qu’on n’utilise plus son nom. A la barre vendredi, Delphine Daviet a juste dit: “J’attends que la justice soit faite”, qu’elle “soit rendue pour ma fille Lola”.

“Je l’ai tuée. Et puis voilà”: le procès du meurtre de Lola s’est ouvert

“Je l’ai ramenée avec moi, je l’ai scotchée, je l’ai tuée. Et puis voilà”. Visage impassible, Dahbia Benkired écoute sans ciller le rappel de ses aveux glaçants et le récit insoutenable de ce 14 octobre 2022, devant les assises de Paris qui la jugent depuis vendredi pour avoir violé, torturé et tué Lola, 12 ans. Ce crime avait déclenché l’effroi et une tempête politique: cette ressortissante algérienne aujourd’hui âgée de 27 ans, était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) au moment de ce crime commis dans l’appartement de sa soeur dans le XIXe arrondissement de Paris. Visage empâté par rapport aux photos de l’époque, d’une voix monocorde, elle dit “pardon à toute la famille” de Lola Daviet, dont les parents étaient gardiens de l’immeuble. “C’est horrible ce que j’ai fait. Je le regrette.”Il en faudra plus. Durant les six jours de procès jusqu’au verdict le 24 octobre, les proches attendront une réponse à cette question: pourquoi?- La vérité demandée, sans haine ni colère -Le frère de Lola, Thibaut, s’adresse directement à l’accusée sans réaction: “Au nom de toute la famille”, y compris le père, Johan Daviet décédé “à cause de la même personne” en 2024, “on voudrait que vous disiez toute la vérité et rien que la vérité, à toute la France et à nous”, dit-il d’une voix vierge de haine ou de colère.Les yeux rougis, ils se serrent, s’agrippent par la main, la bouche parfois entrouverte comme pour happer l’air, secoués par les sanglots. Ils sont vêtus d’un T-shirt blanc, avec le dessin d’une enfant souriante, les yeux immenses, cheveux blonds noués en queue de cheval, et cette inscription: “Tu étais le soleil de nos vies, tu seras l’étoile de nos nuits”.Dahbia Benkired n’a jamais clairement expliqué son mobile, évoquant un passe d’ascenseur refusé par la mère de Lola, un fantôme ou l’influence de djinns…Vers 16H40 ce jour d’automne, elle était filmée dans le hall d’entrée, chargée d’une imposante malle. Une heure et demie plus tôt, elle avait abordé Lola Daviet, 12 ans, la fille du gardien de l’immeuble, de retour du collège.Entre les deux, Dahbia Benkired a contraint la fillette terrorisée à la suivre dans l’appartement, lui a imposé des actes sexuels, l’a torturée. Enroulée d’adhésif, y compris sur l’ensemble du visage, la jeune Lola est morte asphyxiée. L’accusée avait alors placé son corps dans une malle, avant de fuir. Elle sera ensuite interpellée.- Cannabis et prostitution -Dans une chronologie de vie confuse et parfois incohérente, elle décrit une jeunesse déstructurée au sein d’une famille dysfonctionnelle, passée entre Algérie et France. Elle évoque des violences sexuelles dont elle aurait été victime, commises par un voisin à 14 ans ou “des hommes qui venaient chez ses tantes” en Algérie, avant son retour en France en 2013. Elle évoque aussi la violence d’un père.Et puis, en France, il y eut l’absence de domicile fixe, les petits boulots précaires et la prostitution, à l’instigation, notamment, d’un petit ami dealer qui ramenait son cannabis dans sa chambre et qu’elle consommait, raconte-t-elle: “Vingt joints par jour, ça me faisait du bien”. Après un arrêt, elle avait recommencé à fumer massivement la semaine avant le crime, affirme-t-elle.Les émotions transparaissent rarement, même si un sourire se dessine quand est évoqué son premier emploi après son CAP restauration ou qu’un rire est réprimé à la lecture d’une déposition d’une de ses deux soeurs, évoquant leur enfance.Selon les experts, qui ont relevé des “conduites manipulatoires”, l’accusée ne souffre pas de “pathologie psychiatrique majeure”. La mort de sa mère fut un “point de bascule”, comme le suggère l’enquête? Dahbia Benkired acquiesce mais a oublié la date, le 9 septembre 2020.  – “Que la justice soit rendue pour ma fille” -Quand elle n’entend ou ne comprend pas, elle fait répéter. Sa soeur l’a décrite comme la “mauvaise graine” de la famille. “C’est quoi +mauvaise graine+?”. Et qu’est-ce que cette vie d'”errance” évoquée par le président ?Avant le procès, le collectif identitaire Nemesis a déployé devant le Palais de justice une banderole “OQTF non appliquées. Je ne veux pas être la prochaine”. Un groupe de la même mouvance, Les Natifs, s’est filmé taguant un trottoir proche: “L’immigration tue nos femmes, nos mères et nos sœurs”.  En 2022, le parti d’Eric Zemmour avait dénoncé un “francocide” et organisé une manifestation. La famille de l’adolescente avait alors réclamé qu’on n’utilise plus son nom. A la barre vendredi, Delphine Daviet a juste dit: “J’attends que la justice soit faite”, qu’elle “soit rendue pour ma fille Lola”.