Cambodian garment workers fret Trump’s new tariff threat

As Cambodian garment workers took breaks from toiling in sweltering factories on Tuesday, they feared for their jobs after US President Donald Trump’s threat to impose a 36 percent tariff.”I beg the US to reduce the tariff for the sake of workers in Cambodia,” 38-year-old Im Sothearin told AFP as she rested from her work in an underwear factory in the capital Phnom Penh.”If they charge a high tariff, it is only workers who are going to suffer,” said the mother-of-three who earns only $300 a month.”Factories might be closed or workers will have their wages lowered, or be forced to work faster.”Cambodia — a major manufacturer of low-cost clothing for Western brands — was among the nations hardest hit by Trump’s “Liberation Day” blitz of tariff threats in April.The US president originally outlined a 49-percent rate if Cambodia failed to broker a deal with Washington. On Monday, he lowered it to 36 percent and extended the negotiation deadline to August 1.While the levy is lower than the original eye-watering figure, it has done little to allay anxieties.”If the tariff is that high, companies won’t have money to pay,” 28-year-old pregnant worker Sreymom, who goes by only one name, told AFP as she bought fruit on her lunch break.”I am worried that we won’t have jobs to do,” the 11-year veteran of the factory floor said. “I want the tariff to be reduced more.”Cambodia’s chief negotiator in talks with Washington called the reduction in the proposed rate — announced in a letter among more than a dozen Trump despatched to trade partners — a “huge victory”.”We are so successful in negotiations,” Deputy Prime Minister Sun Chanthol told reporters in Phnom Penh. “We still have a chance to negotiate further to reduce the tariff rate more.”But back in April commerce ministry spokesman Penn Sovicheat told AFP that harsh US tariffs on his country were “not reasonable”.Cambodia said it had about $10 billion in exports to the United States last year, mainly garment products.The nation has been paying a 10-percent standby rate as negotiators rush to make a deal.Many factories in Cambodia are Chinese-owned. The White House previously accused the kingdom of allowing Chinese goods to stop over on the way to US markets, thereby skirting steeper rates imposed on Beijing.Yi Mom has had a two-decade career in the garment industry. But she frets it may be ended if Cambodia fails to soften the blow threatened by the United States.”I fear that the high tariff will affect factories and will result in fewer jobs for workers,” said the 47-year-old.”Then we will have low wages and will not be able to support our families.”

Prison de Condé-sur-Sarthe: Michaël Chiolo fait appel de sa condamnation à la perpétuité incompressible

Les avocats de Michaël Chiolo, condamné à une peine de réclusion à perpétuité incompressible pour tentative d’assassinat contre deux surveillants de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) en mars 2019, ont décidé mardi d’interjeter appel.”On fait appel”, a indiqué à l’AFP Me Romain Ruiz, un des avocats de Michaël Chiolo.La perpétuité incompressible ou “perpétuité réelle” est la peine maximale prévue par le code pénal.La présidente de la cour d’assises spéciale, composée uniquement de magistrats professionnels, a justifié lundi soir la période de sûreté incompressible de Michaël Chiolo en expliquant que l’ancien sympathisant néonazi, converti à l’islam radical en prison, était en état de récidive légale.Michaël Chiolo, 33 ans, a déjà été condamné à l’âge de 20 ans à une peine de 30 ans de réclusion “pour des actes ayant entraîné la mort d’un homme”, a rappelé la présidente, en allusion à son premier crime commis en 2012 : un enlèvement et une séquestration, suivis de mort, contre un homme de 89 ans, ancien résistant.L’auteur de l’agression contre les deux surveillants de Condé-sur-Sarthe s’est “montré incapable de dire qu’il ne recommencerait pas”, a déploré la présidente qui a relevé la “dangerosité criminologique constante” du condamné durant le procès.”Nous avons cherché des éléments de personnalité en sa faveur, nous n’en avons trouvé aucun”, avait affirmé l’avocate générale du parquet national antiterroriste (Pnat) lors de ses réquisitions.Sa “capacité d’évolution est quasi inexistante”, avait tranché la magistrate. “Aucune autre peine que la peine maximale n’est envisageable”, avait-elle estimé.Avant Michaël Chiolo, seuls deux hommes liés à la mouvance jihadiste ont été condamnés à une peine de perpétuité incompressible en France: Salah Abdeslam, l’un des auteurs des attentats du 13 novembre 2015 qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), et Brahim Aouissaoui, l’auteur de l’attentat de la basilique de Nice, qui a fait trois morts, le 29 octobre 2020.D’autres jihadistes ont été condamnés à cette peine rarissime mais tous étaient présumés mort en zone irako-syrienne lorsqu’elle a été prononcée.La réclusion à perpétuité incompressible a été introduite dans le code pénal en février 1994 pour les auteurs de meurtre avec viol, torture ou acte de barbarie sur des mineurs. Elle est prévue pour des actes terroristes depuis juin 2016 si la gravité des faits, la personnalité de leur auteur et sa dangerosité le justifient.

Droits de douane: au Cambodge, les supplications des ouvrières du textile face aux menaces américaines

“Je suis inquiète”: au Cambodge, qui produit à bas-coût des vêtements pour des marques internationales, des ouvrières du textile craignent que la surtaxe douanière annoncée par les Etats-Unis provoque des pertes d’emploi et des baisses de salaire.”Je supplie les Etats-Unis de réduire les droits de douane au nom des travailleurs du Cambodge”, a lancé mardi auprès de l’AFP, Im Sothearin, 38 ans, durant sa pause.Cette mère de trois enfants gagne environ 300 dollars par mois dans une usine de confection de sous-vêtements de la capitale Phnom Penh.”S’ils appliquent des douanes élevées, seuls les travailleurs souffriront”, a-t-elle poursuivi.Parmi ses inquiétudes: la fermeture d’usines, la baisse des salaires, ou la hausse de la charge de travail, afin de compenser le surcoût engendré par la politique de Donald Trump.Le président américain a indiqué lundi qu’il voulait imposer à partir du 1er août une surtaxe de 36% sur les produits importés du Cambodge – un chiffre en baisse par rapport aux 49% annoncés plus tôt, mais qui reste parmi les plus élevés dans la région.Le Vietnam voisin, autre place forte de l’industrie du textile, a annoncé la semaine dernière un accord avec Washington pour un taux de 20%.La ristourne consentie par les Américains constituent une “grande victoire” pour le Cambodge, a salué mardi le vice-Premier ministre Sun Chanthol.”On a toujours l’opportunité d’aller plus loin dans les négociations pour réduire le taux encore plus”, a-t-il insisté.- “Rester calme” -“J’appelle les entreprises qui ont des usines au Cambodge à rester calme”, a lancé le dirigeant, confiant dans la capacité du gouvernement à pouvoir “protéger” les intérêts nationaux.Les Etats-Unis ont représenté l’an dernier le principal marché des biens “made in Cambodia”, à hauteur d’environ dix milliards de dollars, soit 40% du total des exportations, loin devant le Vietnam et la Chine, selon des données officielles khmères.”Je veux que les droits baissent encore plus”, a lancé Sreymom, une ouvrière enceinte de 28 ans, dont onze passées à l’usine.En cas d’échec des négociations, “je suis inquiète qu’on n’ait plus de travail”, a-t-elle développé.”Les entreprises n’auront plus l’argent pour payer”, a-t-elle affirmé.Le secteur de l’habillement, du textile et des chaussures a employé en 2024 environ un million de personnes, dont plus de 75% sont des femmes, a calculé le Programme des Nations unies pour le développement (UNDP).La grande majorité de la main-d’oeuvre est déclarée, dans un pays où l’économie informelle continue de mobiliser des millions de personnes, plus vulnérables à la pauvreté, ont relevé des organisations internationales.Yi Mom, 47 ans, travaille depuis vingt ans dans l’industrie du textile. Elle a dit craindre que le choc soit trop dur à encaisser pour le Cambodge, l’un des plus petits pays d’Asie du Sud-Est, au développement retardé par des décennies de conflit civil.Le régime douanier imaginé par Donald Trump “va conduire à la baisse du nombre d’emplois”, a-t-elle prédit. “Après, on aura des salaires plus bas, et on ne pourra plus soutenir nos familles.”

Droits de douane: au Cambodge, les supplications des ouvrières du textile face aux menaces américaines

“Je suis inquiète”: au Cambodge, qui produit à bas-coût des vêtements pour des marques internationales, des ouvrières du textile craignent que la surtaxe douanière annoncée par les Etats-Unis provoque des pertes d’emploi et des baisses de salaire.”Je supplie les Etats-Unis de réduire les droits de douane au nom des travailleurs du Cambodge”, a lancé mardi auprès de l’AFP, Im Sothearin, 38 ans, durant sa pause.Cette mère de trois enfants gagne environ 300 dollars par mois dans une usine de confection de sous-vêtements de la capitale Phnom Penh.”S’ils appliquent des douanes élevées, seuls les travailleurs souffriront”, a-t-elle poursuivi.Parmi ses inquiétudes: la fermeture d’usines, la baisse des salaires, ou la hausse de la charge de travail, afin de compenser le surcoût engendré par la politique de Donald Trump.Le président américain a indiqué lundi qu’il voulait imposer à partir du 1er août une surtaxe de 36% sur les produits importés du Cambodge – un chiffre en baisse par rapport aux 49% annoncés plus tôt, mais qui reste parmi les plus élevés dans la région.Le Vietnam voisin, autre place forte de l’industrie du textile, a annoncé la semaine dernière un accord avec Washington pour un taux de 20%.La ristourne consentie par les Américains constituent une “grande victoire” pour le Cambodge, a salué mardi le vice-Premier ministre Sun Chanthol.”On a toujours l’opportunité d’aller plus loin dans les négociations pour réduire le taux encore plus”, a-t-il insisté.- “Rester calme” -“J’appelle les entreprises qui ont des usines au Cambodge à rester calme”, a lancé le dirigeant, confiant dans la capacité du gouvernement à pouvoir “protéger” les intérêts nationaux.Les Etats-Unis ont représenté l’an dernier le principal marché des biens “made in Cambodia”, à hauteur d’environ dix milliards de dollars, soit 40% du total des exportations, loin devant le Vietnam et la Chine, selon des données officielles khmères.”Je veux que les droits baissent encore plus”, a lancé Sreymom, une ouvrière enceinte de 28 ans, dont onze passées à l’usine.En cas d’échec des négociations, “je suis inquiète qu’on n’ait plus de travail”, a-t-elle développé.”Les entreprises n’auront plus l’argent pour payer”, a-t-elle affirmé.Le secteur de l’habillement, du textile et des chaussures a employé en 2024 environ un million de personnes, dont plus de 75% sont des femmes, a calculé le Programme des Nations unies pour le développement (UNDP).La grande majorité de la main-d’oeuvre est déclarée, dans un pays où l’économie informelle continue de mobiliser des millions de personnes, plus vulnérables à la pauvreté, ont relevé des organisations internationales.Yi Mom, 47 ans, travaille depuis vingt ans dans l’industrie du textile. Elle a dit craindre que le choc soit trop dur à encaisser pour le Cambodge, l’un des plus petits pays d’Asie du Sud-Est, au développement retardé par des décennies de conflit civil.Le régime douanier imaginé par Donald Trump “va conduire à la baisse du nombre d’emplois”, a-t-elle prédit. “Après, on aura des salaires plus bas, et on ne pourra plus soutenir nos familles.”

CEDH: la Russie condamnée pour des procédures lancées contre Google

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné mardi la Russie pour avoir infligé de lourdes amendes à Google, qui avait refusé de retirer des contenus de sa plateforme YouTube, jugés illicites par les autorités russes.Les faits allégués remontent à 2021, avant le début de la guerre en Ukraine. Google s’était vu notifier plusieurs demandes de retrait de contenus de sa plateforme vidéo YouTube par l’organe russe de régulation des médias. Le groupe avait obtempéré à la plupart d’entre elles, mais pas à celles visant des contenus politiques.Une des vidéos critiquait la gestion de la crise du Covid-19 par Moscou, suggérait des modifications de la Constitution et apportait son soutien à l’opposant Alexeï Navalny.Google s’était vu infliger une énorme amende de 360 millions d’euros environ, calculée notamment en tenant compte du chiffre d’affaires du groupe.En outre, Google avait suspendu en 2020 les comptes YouTube et Gmail de Tsargrad TV, société de médias russes, car son propriétaire était soumis à des sanctions occidentales. Tsargrad, demandant la réouverture de ses comptes, avait saisi la justice russe et obtenu la condamnation de Google à une amende progressive, dont le montant doublait chaque semaine, sans plafond, atteignant là encore un montant énorme.Moscou avait saisi 4,6 milliards de roubles sur les comptes russes de Google, notamment pour payer plusieurs amendes infligées au géant d’internet.La CEDH regrette que les juridictions russes “sont parties du principe selon lequel toute divergence par rapport au discours officiel constituait en soi une menace pour les intérêts nationaux, sans rechercher si les contenus litigieux étaient effectivement inexacts ou présentaient des risques particuliers et sans apporter la preuve concrète d’un quelconque préjudice”.En outre, les sanctions disproportionnées, qui atteignaient des milliards de roubles, ont eu un “effet dissuasif” sur les hébergeurs de contenus critiques à l’égard des autorités. L’ingérence litigieuse n’était donc pas “nécessaire dans une société démocratique”, souligne la Cour.Quant à la demande de rétablissement des comptes de Tsargrad, la Cour relève l’effet dissuasif de l’énorme amende infligée et “la mauvaise foi” dans la procédure d’exécution forcée.Moscou est donc condamné pour des violations de la liberté d’expression, garantie par la Convention européenne des droits de l’homme.La Russie a été exclue du Conseil de l’Europe en mars 2022, après l’invasion de l’Ukraine, et n’est plus membre de la Convention depuis septembre 2022 mais reste comptable des violations commises jusqu’à cette date.

Gers: un réseau de voleurs démantelé, onze tableaux de Bernard Buffet restitués

Un réseau de cambrioleurs, qui avaient volé onze tableaux de Bernard Buffet chez un particulier dans le Gers fin 2024, a été démantelé la semaine dernière, a-t-on appris mardi auprès du parquet d’Auch et de la gendarmerie.Le 1er juillet à Marseille et dans les environs, “six personnes de nationalité française ont été interpellées et mises en examen pour vol en bande organisée, association de malfaiteurs et recel”, a détaillé la procureure d’Auch Clémence Meyer.Le vol remonte au 29 décembre, dans la maison d’un collectionneur privé dans le bourg de Condom, dans le Gers. Arrivés dans deux véhicules, sans commettre d’effraction, quatre cambrioleurs s’emparent de onze tableaux du peintre et graveur expressionniste Bernard Buffet, un butin estimé à 715.000 euros.”Le propriétaire était présent, mais il est resté caché pendant la durée du cambriolage”, a précisé la magistrate, qui a ouvert une information judiciaire.Les tableaux ont été restitués au collectionneur la semaine dernière.Selon une source proche de l’enquête, les malfaiteurs n’étaient pas spécialisés dans le vol d’œuvres d’art, “c’est un vol d’opportunité”.”C’est assez rare de retrouver à la fois des tableaux volés de cette valeur, et d’interpeller tous les auteurs des faits”, a fait remarquer cette source.Les voleurs cherchaient à écouler les tableaux quand ils ont été arrêtés à l’issue de l’enquête menée par les gendarmes de la section de recherche de Toulouse, la brigade de recherche d’Auch et l’Office de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC).Lors de leur interpellation par le GIGN, les enquêteurs ont récupéré les tableaux et saisi des armes de poings, un compteur de billets, des cagoules, des talkie-walkies, des téléphones jetables, ainsi que les véhicules utilisés lors du cambriolage.Quatre des six malfaiteurs ont été placés en détention provisoire et deux sous contrôle judiciaire. Certains d’entre eux “avaient des antécédents judiciaires”, a précisé la procureure d’Auch.

L’UE veut un rééquilibrage de ses échanges avec la Chine au sommet de Pékin

L’UE cherchera à rééquilibrer ses relations économiques avec la Chine, en exigeant qu’elle facilite l’accès au marché pour ses entreprises lors d’un sommet prévu fin juillet à Pékin, a déclaré mardi la présidente de la Commission européenne.L’accès des entreprises européennes aux terres rares chinoises et le soutien de la Chine à l’effort de guerre de la Russie en Ukraine seront également à l’ordre du jour des discussions, a ajouté Ursula von der Leyen, dans un discours devant le Parlement européen à Strasbourg.La Chine enregistre l’excédent commercial le plus important “de l’histoire de l’humanité”, notamment avec l’Union européenne, tout en rendant plus difficile pour les entreprises européennes de faire des affaires en Chine, a-t-elle expliqué.”Pour que notre partenariat aille de l’avant, nous avons besoin d’un véritable rééquilibrage, de moins de distorsions du marché, de moins de surcapacités exportées par la Chine et d’un accès équitable et réciproque pour les entreprises européennes”, a-t-elle déclaré .Pékin a cherché à améliorer ses relations avec l’Union européenne après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier, mais de profondes frictions subsistent dans les relations économiques entre les deux géants commerciaux. Le déficit commercial entre la Chine et l’UE s’élevait à 357 milliards de dollars en 2024. “La Chine ne peut pas compter sur les exportations pour résoudre ses problèmes économiques internes. Les surcapacités doivent être traitées à la source, elles ne peuvent pas être simplement déversées sur les marchés mondiaux”, a souligné Mme von der Leyen.La présidente de la Commission doit se rendre à Pékin avec Antonio Costa, le président du Conseil européen, institution qui regroupe les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, pour des entretiens avec les responsables chinois. Ce sommet, prévu les 24 et 25 juillet, doit marquer le 50ème anninversaire des relations diplomatiques entre Pékin et Bruxelles.Les deux dirigeants européens vont également s’efforcer d’obtenir un assouplissement des restrictions pesant sur les exportations de terres rares chinoises, indispensables dans la production de téléphones portables ou de voitures électriques.La Chine produit près des deux tiers des terres rares dans le monde et 92% des produits raffinés qui en sont issus, selon l’Agence internationale de l’énergie.L’UE entend également convaincre la Chine de renoncer à son soutien à la Russie en guerre, une situation “inacceptable”, selon Mme von der Leyen.