Ukraine: Ioulia Svyrydenko, l’économiste à la tête du nouveau gouvernement

Ioulia Svyrydenko, figure clé des négociations houleuses pour un accord sur les minerais finalement conclu avec Washington, incarne une nouvelle génération de responsables politiques guidant l’Ukraine à travers les tumultes de la guerre.Sa nomination par le président Volodymyr Zelensky a été entérinée jeudi par le parlement ukrainien qui a validé dans la journée un remaniement gouvernemental majeur.Ioulia Svyrydenko, 39 ans, occupait jusqu’alors le poste de ministre de l’Economie, un secteur en souffrance en Ukraine. Elle avait pris ses fonctions en novembre 2021, quelques mois seulement avant le début de l’invasion russe en février 2022.”C’est un grand honeur pour moi de mener le gouvernement de l’Ukraine aujourd’hui,” a écrit Mme Svyrydenko sur les réseaux sociaux jeudi, ajoutant que “la guerre ne laisse la place à aucun délai. Nous devons agir rapidement et résolumment”.Cette diplômée de l’université de commerce et d’économie de Kiev s’est illustrée cette année en jouant un rôle central dans les négociations avec Washington sur l’exploitation des ressources naturelles de l’Ukraine.Les profonds désaccords sur ce sujet avaient bien failli provoquer une rupture entre Kiev et son principal allié militaire.L’accord a été au centre de la dispute qui avait oppposé à la Maison Blanche Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump en février, sous l’oeil des caméras du monde entier. Mais peu après, Ioulia Svyrydenko s’était rendue à Washington pour conclure l’accord, vu en Ukraine comme une façon d’apaiser le président américain et de s’assurer le soutien continu des Etats-Unis.”Elle a été la figure clé et la seule à mener ces négociations. Elle a réussi à éviter qu’elles ne capotent”, juge Tymofiï Mylovanov, ancien ministre de l’Economie ayant travaillé avec elle.M. Mylovanov, qui dirige aujourd’hui l’École d’économie de Kiev, garde le souvenir d’une personne “très efficace”, qui sait persuader en évitant les confrontations inutiles.”C’est une professionnelle. Elle garde son sang-froid”, estime-t-il auprès de l’AFP.- “Résilience” -Mme Svyrydenko est également perçue comme loyale à Andriï Iermak, l’influent chef du cabinet de Volodymyr Zelensky, et certains voient dans sa nomination une nouvelle tentative de consolider le pouvoir présidentiel.Elle prend les rênes du gouvernement dans une Ukraine épuisée par trois ans de guerre et largement dépendante de ses alliés occidentaux pour sa survie.Le Premier ministre n’a généralement pas d’influence sur la stratégie militaire, chasse gardée du président et du commandement de l’armée.Mais Ioulia Svyrydenko, comme Volodymyr Zelensky, fait partie d’une jeune génération de responsables politiques ukrainiens qui guident le pays pendant l’invasion russe.Ils offrent un contraste frappant avec l’élite vieillissante qui gouverne la Russie selon des schémas hérités de l’ère soviétique.Elle n’avait pas encore 30 ans lorsque Moscou a orchestré un soulèvement prorusse contre les autorités ukrainiennes dans l’est du pays, entraînant un conflit meutrier à partir de 2014.Sa région natale de Tcherniguiv, frontalière de la Russie et du Bélarus, a été brièvement occupée par les troupes russes au début de l’invasion en 2022.En 2023, Gina Raimondo, alors secrétaire américaine au Commerce, avait jugé dans les colonnes du Time Magazine que Ioulia Svyrydenko était “emblématique de la résilience du peuple ukrainien”.Lors de ses occasionnelles apparitions publiques, Ioulia Svyrydenko se montre discrète mais s’exprime avec assurance.Elle a gravi rapidement les échelons de la fonction publique, après un détour par le secteur privé.Elle a occupé plusieurs responsabilités locales dans la région de Tcherniguiv, avant de rejoindre l’administration présidentielle en 2020.Moins d’un an plus tard, elle était nommée vice-Première ministre et ministre de l’Economie.Selon les médias ukrainiens, Ioulia Svyrydenko nourrit depuis longtemps des ambitions politiques.D’après le média économique RBC-Ukraine, Volodymyr Zelensky avait cependant fait échouer ses précédentes tentatives d’accéder au poste de Première ministre, arguant que ce rôle lui conviendrait mieux après la fin du conflit.Dans une interview récente, Ioulia Svyrydenko expliquait que le service public faisait partie de sa vie depuis l’enfance car ses parents travaillaient dans ce secteur.”J’ai vu à quel point ils se dévouaient au service de la communauté, comment leur ville natale et son essor étaient au coeur de leurs valeurs”, a-t-elle déclaré.

Ukraine: Ioulia Svyrydenko, l’économiste à la tête du nouveau gouvernement

Ioulia Svyrydenko, figure clé des négociations houleuses pour un accord sur les minerais finalement conclu avec Washington, incarne une nouvelle génération de responsables politiques guidant l’Ukraine à travers les tumultes de la guerre.Sa nomination par le président Volodymyr Zelensky a été entérinée jeudi par le parlement ukrainien qui a validé dans la journée un remaniement gouvernemental majeur.Ioulia Svyrydenko, 39 ans, occupait jusqu’alors le poste de ministre de l’Economie, un secteur en souffrance en Ukraine. Elle avait pris ses fonctions en novembre 2021, quelques mois seulement avant le début de l’invasion russe en février 2022.”C’est un grand honeur pour moi de mener le gouvernement de l’Ukraine aujourd’hui,” a écrit Mme Svyrydenko sur les réseaux sociaux jeudi, ajoutant que “la guerre ne laisse la place à aucun délai. Nous devons agir rapidement et résolumment”.Cette diplômée de l’université de commerce et d’économie de Kiev s’est illustrée cette année en jouant un rôle central dans les négociations avec Washington sur l’exploitation des ressources naturelles de l’Ukraine.Les profonds désaccords sur ce sujet avaient bien failli provoquer une rupture entre Kiev et son principal allié militaire.L’accord a été au centre de la dispute qui avait oppposé à la Maison Blanche Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump en février, sous l’oeil des caméras du monde entier. Mais peu après, Ioulia Svyrydenko s’était rendue à Washington pour conclure l’accord, vu en Ukraine comme une façon d’apaiser le président américain et de s’assurer le soutien continu des Etats-Unis.”Elle a été la figure clé et la seule à mener ces négociations. Elle a réussi à éviter qu’elles ne capotent”, juge Tymofiï Mylovanov, ancien ministre de l’Economie ayant travaillé avec elle.M. Mylovanov, qui dirige aujourd’hui l’École d’économie de Kiev, garde le souvenir d’une personne “très efficace”, qui sait persuader en évitant les confrontations inutiles.”C’est une professionnelle. Elle garde son sang-froid”, estime-t-il auprès de l’AFP.- “Résilience” -Mme Svyrydenko est également perçue comme loyale à Andriï Iermak, l’influent chef du cabinet de Volodymyr Zelensky, et certains voient dans sa nomination une nouvelle tentative de consolider le pouvoir présidentiel.Elle prend les rênes du gouvernement dans une Ukraine épuisée par trois ans de guerre et largement dépendante de ses alliés occidentaux pour sa survie.Le Premier ministre n’a généralement pas d’influence sur la stratégie militaire, chasse gardée du président et du commandement de l’armée.Mais Ioulia Svyrydenko, comme Volodymyr Zelensky, fait partie d’une jeune génération de responsables politiques ukrainiens qui guident le pays pendant l’invasion russe.Ils offrent un contraste frappant avec l’élite vieillissante qui gouverne la Russie selon des schémas hérités de l’ère soviétique.Elle n’avait pas encore 30 ans lorsque Moscou a orchestré un soulèvement prorusse contre les autorités ukrainiennes dans l’est du pays, entraînant un conflit meutrier à partir de 2014.Sa région natale de Tcherniguiv, frontalière de la Russie et du Bélarus, a été brièvement occupée par les troupes russes au début de l’invasion en 2022.En 2023, Gina Raimondo, alors secrétaire américaine au Commerce, avait jugé dans les colonnes du Time Magazine que Ioulia Svyrydenko était “emblématique de la résilience du peuple ukrainien”.Lors de ses occasionnelles apparitions publiques, Ioulia Svyrydenko se montre discrète mais s’exprime avec assurance.Elle a gravi rapidement les échelons de la fonction publique, après un détour par le secteur privé.Elle a occupé plusieurs responsabilités locales dans la région de Tcherniguiv, avant de rejoindre l’administration présidentielle en 2020.Moins d’un an plus tard, elle était nommée vice-Première ministre et ministre de l’Economie.Selon les médias ukrainiens, Ioulia Svyrydenko nourrit depuis longtemps des ambitions politiques.D’après le média économique RBC-Ukraine, Volodymyr Zelensky avait cependant fait échouer ses précédentes tentatives d’accéder au poste de Première ministre, arguant que ce rôle lui conviendrait mieux après la fin du conflit.Dans une interview récente, Ioulia Svyrydenko expliquait que le service public faisait partie de sa vie depuis l’enfance car ses parents travaillaient dans ce secteur.”J’ai vu à quel point ils se dévouaient au service de la communauté, comment leur ville natale et son essor étaient au coeur de leurs valeurs”, a-t-elle déclaré.

Le patriarcat latin annonce 3 morts dans une frappe contre une église à Gaza

Le patriarcat latin de Jérusalem a annoncé jeudi la mort de trois personnes dans une frappe israélienne sur la seule église catholique de la bande de Gaza, refuge pour cette petite communauté depuis le début de la guerre il y a 21 mois.Israël, en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, a affirmé ne “jamais cibler” de sites religieux dans le territoire palestinien, ajoutant “examiner” les circonstances dans lesquelles l’église a été endommagée.Selon la Défense civile locale, au total 25 personnes ont péri dans les frappes israéliennes jeudi dans la bande de Gaza, où la guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.”Ce matin, aux alentours de 10H20, le complexe de la Sainte Famille à Gaza-ville (nord), appartenant au Patriarcat latin, a été frappé par l’armée israélienne”, a affirmé le Patriarcat latin dans un communiqué.”A l’heure actuelle, trois personnes ont perdu la vie des suites de leurs blessures, et dix ont été blessées, dont deux dans un état grave”, a-t-il ajouté révisant à la hausse un précédent bilan de deux morts.L’église, qui abrite des centaines de déplacés, a subi des dégâts.Depuis le début de la guerre, le père Gabriel Romanelli, blessé dans la frappe, dialoguait régulièrement par liaison vidéo avec l’ancien pape François, mort en avril.Dans l’enceinte de l’hôpital Al-Ahli de Gaza-ville, des blessés reçoivent des soins dans des tentes. Parmi eux, le père Romanelli, portant un pansement autour de la jambe.Certains blessés sont arrivés sur des brancards. L’un d’eux porte un masque à oxygène.D’autres Palestiniens pleurent à côté de dépouilles couvertes de sacs mortuaires blancs posées au sol.- “Inacceptables” -“Dans la matinée, un char nous a pris pour cible et a touché l’église. Plusieurs civils ont été tués et blessés”, a raconté à l’AFP Shadi Abou Daoud, un déplacé dont la mère de 70 ans est morte dans la frappe.Pour le patriarcat, “viser un site sacré qui abrite environ 600 déplacés, en majorité des enfants, est une violation flagrante de la dignité humaine (…) et du caractère sacré des sites religieux, qui sont supposés fournir un abri sûr en temps de guerre”.Le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, a déclaré à Vatican News: “ce que nous savons avec certitude, c’est qu’un char a frappé directement l’église. L’armée israélienne dit par erreur mais nous n’en sommes pas sûrs”.Le pape Léon XIV s’est dit “profondément attristé” et a renouvelé son appel “à un cessez-le-feu immédiat” à Gaza, où le négociations indirectes entre le Hamas et Israël en vue d’une trêve sont dans l’impasse.Israël a exprimé son “profond chagrin” pour les dégâts et les victimes civiles, ajoutant que l’armée enquêtait.”Israël ne vise jamais des églises ou des sites religieux et regrette tout dommage à un site religieux ou à des civils non impliqués”, a déclaré le ministère des Affaires étrangères.La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a accusé Israël. “Les raids israéliens sur Gaza ont touché l’église de la Sainte-Famille. Les attaques contre la population civile menées par Israël depuis des mois sont inacceptables. Aucune action militaire ne saurait justifier une telle attitude.”- “Excuses” -La France a condamné le bombardement “inadmissible” de l’église de la Sainte-Famille.Le prêtre, curé de la paroisse de la Sainte-Famille depuis de longues années, est resté à Gaza aux côtés de quelque 400 fidèles après la guerre. La petite communauté catholique a trouvé refuge dans l’enceinte de l’église qui a accueilli aussi des orthodoxes.La bande de Gaza compte environ un millier de chrétiens, sur une population de plus de deux millions de personnes assiégées par Israël depuis octobre 2023 et au bord de la famine selon l’ONU.   La plupart des chrétiens sont des orthodoxes mais, selon le patriarcat, environ 135 catholiques vivent dans le territoire palestinien.”On peut se demander si Israël en veut aux communautés chrétienne (…) C’est un lieu de culte Il n’y avait aucun objectif stratégique, il n’y avait pas de jihadistes dans cette église. Il y avait des familles, des civils”, a déclaré à l’AFP Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Oeuvre d’Orient.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.667 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Le patriarcat latin annonce 3 morts dans une frappe contre une église à Gaza

Le patriarcat latin de Jérusalem a annoncé jeudi la mort de trois personnes dans une frappe israélienne sur la seule église catholique de la bande de Gaza, refuge pour cette petite communauté depuis le début de la guerre il y a 21 mois.Israël, en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas à Gaza, a affirmé ne “jamais cibler” de sites religieux dans le territoire palestinien, ajoutant “examiner” les circonstances dans lesquelles l’église a été endommagée.Selon la Défense civile locale, au total 25 personnes ont péri dans les frappes israéliennes jeudi dans la bande de Gaza, où la guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.”Ce matin, aux alentours de 10H20, le complexe de la Sainte Famille à Gaza-ville (nord), appartenant au Patriarcat latin, a été frappé par l’armée israélienne”, a affirmé le Patriarcat latin dans un communiqué.”A l’heure actuelle, trois personnes ont perdu la vie des suites de leurs blessures, et dix ont été blessées, dont deux dans un état grave”, a-t-il ajouté révisant à la hausse un précédent bilan de deux morts.L’église, qui abrite des centaines de déplacés, a subi des dégâts.Depuis le début de la guerre, le père Gabriel Romanelli, blessé dans la frappe, dialoguait régulièrement par liaison vidéo avec l’ancien pape François, mort en avril.Dans l’enceinte de l’hôpital Al-Ahli de Gaza-ville, des blessés reçoivent des soins dans des tentes. Parmi eux, le père Romanelli, portant un pansement autour de la jambe.Certains blessés sont arrivés sur des brancards. L’un d’eux porte un masque à oxygène.D’autres Palestiniens pleurent à côté de dépouilles couvertes de sacs mortuaires blancs posées au sol.- “Inacceptables” -“Dans la matinée, un char nous a pris pour cible et a touché l’église. Plusieurs civils ont été tués et blessés”, a raconté à l’AFP Shadi Abou Daoud, un déplacé dont la mère de 70 ans est morte dans la frappe.Pour le patriarcat, “viser un site sacré qui abrite environ 600 déplacés, en majorité des enfants, est une violation flagrante de la dignité humaine (…) et du caractère sacré des sites religieux, qui sont supposés fournir un abri sûr en temps de guerre”.Le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, a déclaré à Vatican News: “ce que nous savons avec certitude, c’est qu’un char a frappé directement l’église. L’armée israélienne dit par erreur mais nous n’en sommes pas sûrs”.Le pape Léon XIV s’est dit “profondément attristé” et a renouvelé son appel “à un cessez-le-feu immédiat” à Gaza, où le négociations indirectes entre le Hamas et Israël en vue d’une trêve sont dans l’impasse.Israël a exprimé son “profond chagrin” pour les dégâts et les victimes civiles, ajoutant que l’armée enquêtait.”Israël ne vise jamais des églises ou des sites religieux et regrette tout dommage à un site religieux ou à des civils non impliqués”, a déclaré le ministère des Affaires étrangères.La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a accusé Israël. “Les raids israéliens sur Gaza ont touché l’église de la Sainte-Famille. Les attaques contre la population civile menées par Israël depuis des mois sont inacceptables. Aucune action militaire ne saurait justifier une telle attitude.”- “Excuses” -La France a condamné le bombardement “inadmissible” de l’église de la Sainte-Famille.Le prêtre, curé de la paroisse de la Sainte-Famille depuis de longues années, est resté à Gaza aux côtés de quelque 400 fidèles après la guerre. La petite communauté catholique a trouvé refuge dans l’enceinte de l’église qui a accueilli aussi des orthodoxes.La bande de Gaza compte environ un millier de chrétiens, sur une population de plus de deux millions de personnes assiégées par Israël depuis octobre 2023 et au bord de la famine selon l’ONU.   La plupart des chrétiens sont des orthodoxes mais, selon le patriarcat, environ 135 catholiques vivent dans le territoire palestinien.”On peut se demander si Israël en veut aux communautés chrétienne (…) C’est un lieu de culte Il n’y avait aucun objectif stratégique, il n’y avait pas de jihadistes dans cette église. Il y avait des familles, des civils”, a déclaré à l’AFP Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Oeuvre d’Orient.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.667 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Democrats walk out as Senate panel advances Trump lawyer to be judge

Emil Bove, US President Donald Trump’s former personal lawyer, moved a step closer Thursday to becoming a federal appellate judge, after a fiery Senate committee meeting that featured a walkout by Democrats.The Republican-majority Senate Judiciary Committee voted along partisan lines to advance the nomination of the controversial Bove for consideration by the full Senate.Bove, 44, has been nominated by Trump to a lifetime appointment on the Court of Appeals for the Third Circuit, which covers the states of Delaware, New Jersey and Pennsylvania.A former federal prosecutor and currently the third-ranking official in the Justice Department, Bove has faced fierce criticism for his role in the Trump administration’s divisive six months in power.”Mr. Bove has led the effort to weaponize the Department of Justice against the president’s enemies,” Senator Dick Durbin, the ranking Democrat on the Senate Judiciary Committee, said at Bove’s confirmation hearing.”Having earned his stripes as a loyalist to this president, he’s been rewarded with this lifetime nomination,” Durbin said.More than 900 former Justice Department attorneys sent a letter to the Senate Judiciary Committee this week expressing concern over Bove’s nomination.”It is intolerable to us that anyone who disgraces the Justice Department would be promoted to one of the highest courts in the land,” they said.A group of more than 75 retired state and federal judges also wrote the committee, saying it is “deeply inappropriate for a president to nominate their own criminal defense attorney for a federal judgeship.””Especially,” they said, “when that president has said he is nominating judges based on whether they will be more loyal to him than to the country.”- Whistleblower complaint -Bove represented Trump in the New York case that ended in his conviction on 34 counts of falsifying business records to cover up hush money payments to a porn star.He also defended Trump in two federal criminal cases which never reached trial and were shut down after Trump won the 2024 presidential election.Earlier this year, Bove ordered federal prosecutors in New York to drop bribery and fraud charges against New York Mayor Eric Adams.The move triggered a wave of resignations in the Manhattan US attorney’s office and at the Justice Department in Washington.Bove has denied allegations that the decision was a “quid pro quo” in exchange for the Democratic mayor’s support for Trump’s immigration crackdown.A Justice Department whistleblower also recently claimed that Bove had told subordinates that he would be willing to ignore court orders to enforce Trump’s plans to deport undocumented migrants.Bove denies the allegation.Democrats on the Senate Judiciary Committee sought on Thursday to delay the confirmation vote on Bove to allow for the whistleblower to testify, but the Republican committee chairman refused the request.Democrats then walked out of the meeting in protest while Republicans proceeded to vote unanimously to send Bove’s nomination to the full Senate.Republicans have a 53-47 majority in the chamber.

Tour de France: Pogacar assomme le Tour à Hautacam

Seul au monde, Tadej Pogacar a assommé le Tour de France dès la première étape de haute montagne, jeudi dans les Pyrénées, en s’imposant au sommet à Hautacam, pour reprendre le maillot jaune avec une marge déjà colossale (plus de trois minutes trente).Sous un soleil de plomb, le Slovène a attaqué à douze kilomètres du sommet et s’est imposé avec 2 minutes et 10 secondes d’avance sur Jonas Vingegaard, grimaçant de douleur, et 2:23 sur l’épatant Allemand Florian Lipowitz.Le Français Kévin Vauquelin a impressionné en terminant à la sixième place, juste devant Remco Evenepoel, distancé dès le col du Soulor mais qui a réussi à s’accrocher.Au classement général, le trou est fait: Pogacar, qui dépossède du maillot jaune Ben Healy, en perdition dès le Soulor, compte 3 min 31 sec d’avance sur Vingegaard, un écart vertigineux, et 4:45 sur Evenepoel.Le match pour la troisième place s’annonce en revanche passionnant avec l’émergence des jeunes Florian Lipowitz, Oscar Onley et Kévin Vauquelin, qui peuvent espérer disputer le podium à Evenepoel.La victoire de Pogacar constitue une sacrée revanche pour le champion du monde qui avait définitivement perdu le Tour en 2022 sur ces mêmes pentes face à Vingegaard.Visiblement pas du tout affecté par sa chute de la veille à Toulouse, Pogacar, avant-bras gauche bandé, s’est appuyé sur ses coéquipiers d’UAE au début de l’ascension finale, la première hors catégorie de cette 112e édition.Tim Wellens a d’abord fait exploser tous les lieutenants de Vingegaard chez Visma, pourtant de sacrés grimpeurs. Adam Yates a pris un très bref relais avant que Jhonatan Narvaez ne prépare l’attaque de son leader au sprint.L’offensive de Pogacar a alors laissé sur place tout le monde, y compris Vingegaard, même si le Danois a navigué pendant un temps à une vingtaine de secondes avant de céder lui aussi du terrain, mètre après mètre.Pogacar a rapidement avalé Bruno Armirail, auteur d’une échappée magnifique sur ses terres pyrénéennes, avant de foncer vers le sommet pour y décrocher sa huitième victoire dans les Pyrénées, plus qu’aucun autre coureur dans l’histoire du Tour. A 26 ans, le Slovène en est déjà à 20 victoires d’étape dans la Grande Boucle, sa troisième cette année.Il reste encore deux étapes dans les Pyrénées, un contre-la-montre en montée vendredi jusqu’à l’altiport de Peyragudes, et celle menant jusqu’à Superbagnères samedi avec le Tourmalet en chemin.En troisième semaine, il faudra ensuite encore gravir le terrible Mont Ventoux, avant deux étapes de montagne gargantuesques jusqu’au col de la Loze et à La Plagne.Mais, après un début de Tour aussi dynamique qu’éreintant, le suspense semble déjà éteint dans cette Grande Boucle après ce nouveau cavalier seul de Pogacar.

La justice annule le déboulonnage d’une statue de Jeanne d’Arc à Nice

Le déboulonnage d’une statue monumentale de Jeanne d’Arc, érigée à l’automne 2024 à Nice et devenue un point de crispation entre la métropole et la Préfecture, a été annulé jeudi par la cour administrative d’appel de Marseille.Ce dossier avait débuté avec la construction d’un parking souterrain devant l’église Sainte-Jeanne-d’Arc, dans un quartier résidentiel près du centre-ville de Nice, par la régie Parcs d’Azur, organisme public dépendant de la métropole.Dans le parc aménagé en surface, la métropole avait choisi d’ajouter une statue de la Pucelle et une commande de 170.000 euros avait été passée avec l’Atelier Missor.L’initiative avait provoqué des réticences à gauche, d’autant qu’elle était portée par Gaël Nofri, président de Parcs d’Azur, adjoint au maire Christian Estrosi (Horizons) mais passé par le Front national.Un doute sur la légalité du marché public avait poussé l’ancien préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh, à saisir le tribunal administratif et la décision du tribunal avait été rendue en janvier: faute de mise en concurrence, le marché avait été annulé et ordre avait été donné de démonter la statue.Saisie par la régie Parcs d’Azur et par Missor, la cour administrative d’appel (CAA) de Marseille s’est penchée début juillet sur ce dossier. Mais si, dans son arrêt jeudi, elle a “confirmé la nécessité d’une mise en concurrence”, elle a estimé que l'”irrégularité” relevée n’avait pas “été commise intentionnellement dans le but de favoriser l’Atelier Missor” et que donc cela n’était pas “de nature à justifier l’annulation du contrat”.Dans un communiqué, la préfecture a “pris acte” jeudi de cette décision, précisant cependant qu’un “pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat est étudié par les services de l’Etat”.”Nous avons gagné, la statue de Jeanne d’Arc est sauvée!”, a réagi de son côté Me Carine Chaix, avocate de l’atelier Missor, estimant qu’il s’agit d’une “belle victoire (…) pour cette belle statue de Jeanne d’Arc et pour l’art”.Christian Estrosi a lui salué une “décision de justice qui reconnaît la légitimité et la régularité d’un projet porté avec conviction”.La statue en bronze, dorée à l’or fin, pèse 9 tonnes et mesure 4,50 mètres de hauteur. Elle représente une Jeanne jeune et ardente, en armure et à cheval, brandissant une épée qu’elle tient par la lame. Un geste d’apaisement selon Missor, une manière détournée de brandir une croix selon ses détracteurs.

Israeli strike on Gaza’s only Catholic church kills three

An Israeli strike on Gaza’s only Catholic church killed three people on Thursday, the Latin Patriarchate of Jerusalem said, as Israel said it “never targets” religious sites and regretted any harm to civilians.Pope Leo XIV said he was “deeply saddened” by the loss of life, which a witness said was the result of a tank shell hitting the church. AFP footage showed those injured being treated at Gaza City’s Al-Ahli Hospital, also known as the Baptist Hospital, with one receiving oxygen and blood while lying under a foil blanket. Mourners knelt next to two white body bags laid out on the floor.”In the morning a tank shell targeted us and hit the church and a number of civilians were killed and wounded,” said Shadi Abu Daoud, a displaced man whose 70-year-old mother was killed in the strike.The Latin Patriarchate of Jerusalem named the dead as Najwa Abu Daoud, Saad Issa Kostandi Salameh and Foumia Issa Latif Ayyad.”This morning, at approximately 10:20 am (0720 GMT), the Compound of the Holy Family in Gaza… was struck by the Israeli army,” it said in a statement.”As of this hour, three individuals lost their lives as a result of the injuries sustained and ten others were wounded,” including the community’s parish priest, Father Gabriel Romanelli, it added, revising a previous toll of two.An AFP photograph showed Father Romanelli with a bandage around his lower leg at Al-Ahli Hospital.Gaza civil defence spokesman Mahmud Bassal confirmed that three people were killed in an Israeli strike on the church in Gaza City, with which the late Pope Francis kept regular contact through the war. Cardinal Pierbattista Pizzaballa, the Latin Patriarch of Jerusalem, told Vatican News that: “What we know for sure is that a tank, the IDF says by mistake, but we are not sure about this, they hit the Church directly”.- ‘Serious act’ -The patriarchate, which has jurisdiction for Catholics in Israel, the Palestinian Territories, Jordan and Cyprus, said it “strongly condemns this strike and this targeting of innocent civilians”.The site was sheltering around 600 displaced people, the majority of them children and 54 with special needs.”The people in the Holy Family Compound are people who found in the Church a sanctuary — hoping that the horrors of war might at least spare their lives, after their homes, possessions and dignity had already been stripped away,” a statement read.It came as Gaza’s civil defence agency reported that Israeli strikes elsewhere across the Palestinian territory killed at least 22 people.Israel expressed “deep sorrow” over the damage and civilian casualties, adding that the military was investigating, as foreign leaders, including from France and Italy called the strike “unacceptable”.”Israel never targets churches or religious sites and regrets any harm to a religious site or to uninvolved civilians,” the Israeli foreign ministry said on X.Out of the Gaza Strip’s population of more than two million, about 1,000 are Christians. Most of them are Orthodox but according to the Latin Patriarchate, there are about 135 Catholics in the territory.Pope Francis repeatedly called for an end to the war which erupted in October 2023 and in his final Easter message, a day before his death on April 21, he condemned the “deplorable humanitarian situation” in the Palestinian territory.- ‘Totally unacceptable’ -Monsignor Pascal Gollnisch, the head of Catholic charity l’Oeuvre d’Orient, told AFP the raid was “totally unacceptable”.”It is a place of worship. It is a Catholic church known for its peaceful attitude, for being a peacemaker. These are people who are at the service of the population,” he said.”There was no strategic objective, there were no jihadists in this church. There were families, there were civilians.”More than 21 months of war have created dire humanitarian conditions for Gaza’s population, displacing most residents at least once and triggering severe shortages of food and other essentials.The war was triggered by a Hamas attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s retaliatory military offensive has killed at least 58,667 Palestinians, mostly civilians, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency and other parties.burs-acc/phz/ysm