La Bourse de Paris freinée par le triple A perdu de la dette américaine

La Bourse de Paris évolue dans le rouge lundi, freinée par l’abaissement de la note de la qualité de la dette américaine par l’agence Moody’s, le marché en évaluant les implications.L’indice vedette CAC 40 reculait de 0,53% vers 10H05 GMT, soit de 42,08 points, pour s’établir à 7.844,61 points. Vendredi, le CAC 40 a pris 0,42% à la clôture. Sur l’ensemble de la semaine, l’indice parisien vedette a pris 1,85%.”Le contrecoup de l’abaissement de la note de crédit des Etats-Unis par Moody’s pèse sur les marchés en ce début de semaine”, commente Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.Pour la toute première fois, Moody’s a retiré vendredi à la dette américaine sa note maximale de Aaa et l’a rétrogradée à Aa1, “citant le déficit budgétaire américain croissant et les coûts d’emprunt plus élevés que l’administration sera obligée de payer”, résume l’analyste.Or, “étant donné que Donald Trump s’est engagé à baisser les impôts, il est à craindre que la situation ne se détériore encore davantage”, si le gouvernement n’arrive pas à le compenser avec de nouvelles rentrées fiscales, poursuit Susannah Streeter.Sur le marché obligataire, le rendement des obligations à échéance 10 ans des Etats-Unis évoluait à 4,52% vers 10H05 (08h05 GMT), contre 4,48% à la clôture vendredi. Le dollar reculait quant à lui fortement de 0,72% à 1,1243 dollar pour un euro.Les annonces des Etats-Unis autour des droits de douane restent ainsi une des préoccupations premières sur les marchés financiers. “Les implications de la politique erratique de M. Trump incitent à la prudence, ce qui atténue l’enthousiasme de ces dernières semaines”, conclu l’analyste d’Hargreaves Lansdown.Moody’s était la dernière des trois grandes agences de notation à ne pas avoir abaissé la dette américaine et à lui conserver la plus haute note. Sa concurrente Fitch l’avait dégradé d’un cran, à AA+, en 2023, et l’agence Standard and Poor’s Global Ratings avait été la première grande agence de notation à priver les Etats-Unis du “triple A” en 2011.Ailleurs à l’agenda, “les données chinoises de la nuit ont été mitigées”, commente Neil Wilson, analyste de Saxo Markets.La production industrielle en Chine a progressé à un rythme plus soutenu que prévu en avril, selon des données officielles publiées lundi, signe d’une certaine résilience face aux tensions commerciales avec Washington malgré des difficultés persistantes.Autre indicateur, “les ventes au détail” au sein de la deuxième puissance économique du globe “ont augmenté de 5,1%, en dessous des prévisions de +5,5% et des +5,9% du mois dernier”, détaille Neil Wilson.

Le mégaprojet de loi budgétaire de Trump franchit une étape clé au Congrès

Le colossal projet de loi budgétaire vivement souhaité par Donald Trump a franchi une étape clé au Congrès dimanche soir, après que plusieurs élus républicains ont cessé de s’y opposer.Le président américain pousse les parlementaires à faire vite pour adopter cette “grande et belle loi”, comme il la décrit, surtout afin de concrétiser l’extension des crédits d’impôt de son premier mandat, qui arrivent à expiration à la fin de l’année.Mais dans le camp républicain, pourtant majoritaire dans les deux chambres du Congrès, le conflit ouvert entre différentes factions menaçait de retarder le processus.Du côté de l’aile modérée, on craint que d’importantes coupes dans Medicaid fassent peser un risque électoral trop élevé avant les élections législatives de mi-mandat, en novembre 2026.Pour une partie de l’aile ultraconservatrice, qui prône une réduction du déficit, ces coupes au contraire ne vont pas assez loin.Quatre élus conservateurs, qui avaient réussi à faire dérailler temporairement le processus vendredi en votant contre le texte lors de l’examen devant la commission du budget, ont modifié leur vote en “présent” dimanche, ne s’y opposant plus mais sans le soutenir pour autant, ce qui permet de justesse au texte de poursuivre son parcours législatif.”Ce soir, la commission budgétaire de la Chambre a franchi une étape cruciale vers l’adoption de la +grande et belle loi+”, a écrit sur X le président républicain de la commission, Jodey Arrington. Le plan est de voir le texte arriver dans l’hémicycle “d’ici la fin de la semaine”, avait affirmé plus tôt dimanche le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, à l’émission Fox News Sunday.La bataille est loin d’être terminée puisque les sénateurs républicains ont déjà fait part de leur volonté d’effectuer des changements majeurs quand le projet atteindra la chambre haute.Selon une commission indépendante du Congrès, une telle extension accompagnée d’autres mesures fiscales entraînerait une hausse de plus de 4.800 milliards de dollars du déficit de l’Etat fédéral au cours de la prochaine décennie.Pour la compenser en partie, les républicains comptent effectuer des coupes claires dans certaines dépenses, en particulier Medicaid, l’assurance santé dont plus de 70 millions d’Américains aux revenus modestes dépendent.

Le mégaprojet de loi budgétaire de Trump franchit une étape clé au Congrès

Le colossal projet de loi budgétaire vivement souhaité par Donald Trump a franchi une étape clé au Congrès dimanche soir, après que plusieurs élus républicains ont cessé de s’y opposer.Le président américain pousse les parlementaires à faire vite pour adopter cette “grande et belle loi”, comme il la décrit, surtout afin de concrétiser l’extension des crédits d’impôt de son premier mandat, qui arrivent à expiration à la fin de l’année.Mais dans le camp républicain, pourtant majoritaire dans les deux chambres du Congrès, le conflit ouvert entre différentes factions menaçait de retarder le processus.Du côté de l’aile modérée, on craint que d’importantes coupes dans Medicaid fassent peser un risque électoral trop élevé avant les élections législatives de mi-mandat, en novembre 2026.Pour une partie de l’aile ultraconservatrice, qui prône une réduction du déficit, ces coupes au contraire ne vont pas assez loin.Quatre élus conservateurs, qui avaient réussi à faire dérailler temporairement le processus vendredi en votant contre le texte lors de l’examen devant la commission du budget, ont modifié leur vote en “présent” dimanche, ne s’y opposant plus mais sans le soutenir pour autant, ce qui permet de justesse au texte de poursuivre son parcours législatif.”Ce soir, la commission budgétaire de la Chambre a franchi une étape cruciale vers l’adoption de la +grande et belle loi+”, a écrit sur X le président républicain de la commission, Jodey Arrington. Le plan est de voir le texte arriver dans l’hémicycle “d’ici la fin de la semaine”, avait affirmé plus tôt dimanche le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, à l’émission Fox News Sunday.La bataille est loin d’être terminée puisque les sénateurs républicains ont déjà fait part de leur volonté d’effectuer des changements majeurs quand le projet atteindra la chambre haute.Selon une commission indépendante du Congrès, une telle extension accompagnée d’autres mesures fiscales entraînerait une hausse de plus de 4.800 milliards de dollars du déficit de l’Etat fédéral au cours de la prochaine décennie.Pour la compenser en partie, les républicains comptent effectuer des coupes claires dans certaines dépenses, en particulier Medicaid, l’assurance santé dont plus de 70 millions d’Américains aux revenus modestes dépendent.

Israel strikes Gaza after ‘basic’ food aid pledge

Israeli strikes killed at least 22 people in Gaza on Monday, rescuers said, after Israel pledged to let a “basic amount” of food into the territory to avert a hunger crisis.The announcement came hours after the military said it had begun “extensive ground operations” in a newly intensified campaign in Gaza, and as Israel and Hamas engaged in indirect talks.Israel has come under mounting international pressure, including from key backer the United States, to lift a total blockade on the Gaza Strip imposed more than two months ago.Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said Sunday that at the military’s recommendation, “Israel will authorise the entry of a basic amount of food for the population to ensure that a hunger crisis does not develop in the Gaza Strip”.Such a crisis would jeopardise the army’s new operation, it said, adding Israel would “act to prevent Hamas from seizing this humanitarian aid”.On the ground, rescuers reported heavy strikes in and around the main southern city of Khan Yunis, where civil defence agency spokesman Mahmud Bassal said 11 people were killed and several others wounded, along with one more killed in nearby Abasan.Strikes on other parts of the territory killed another 11 people, including three members of the same family.Israel said its blockade since March 2 was aimed at forcing concessions from the Palestinian militant group, but UN agencies have warned of critical shortages of food, clean water, fuel and medicines.Last week US President Donald Trump acknowledged that “a lot of people are starving”, adding “we’re going to get that taken care of”.French Foreign Minister Jean-Noel Barrot called on Israel following the latest announcement, to allow the “immediate, massive and unhampered” resumption of aid. In his inaugural mass, Pope Leo XIV called on the faithful not to forget “our brothers and sisters who are suffering because of war.”In Gaza, the surviving children, families and elderly are reduced to starvation,” he said.- ‘Extensive ground operations’ -Israel’s military announced on Sunday that troops had “begun extensive ground operations throughout the northern and southern Gaza Strip”, and were “currently being deployed in key positions”.The ramped-up campaign, which Israel says aims to free hostages and defeat Hamas, started Saturday as the two sides entered indirect talks in Qatar on a deal.Netanyahu’s office said negotiators Doha were “working to exhaust every possibility for a deal — whether according to the Witkoff framework or as part of ending the fighting”.Steve Witkoff is the US Middle East envoy who has been involved in discussions.Netanyahu’s statement said a deal “would include the release of all the hostages, the exile of Hamas terrorists, and the disarmament of the Gaza Strip”.Since a two-month ceasefire collapsed in March as Israel resumed its offensive, negotiations mediated by Qatar, Egypt and the United States have failed to make a breakthrough.Netanyahu has opposed ending the war without Hamas’s total defeat, while Hamas has balked at handing over its weapons.A Hamas source familiar with the negotiations said the group was willing “to release all Israeli hostages in one batch, provided that a comprehensive and permanent ceasefire agreement is reached”, but Israel “wants to release its prisoners in one batch or in two batches in exchange for a temporary truce”.- ‘No one left’ -AFPTV footage from Gaza on Sunday showed people sifting through ruined shelters and rescuers treating the wounded.”All my family members are gone. There is no one left,” said a distraught Warda al-Shaer.”The children were killed as well as their parents. My mother died too, and my niece lost her eye.”Marwan al-Hams, director of field hospitals at Gaza’s health ministry, told AFP that since Israel’s aid blockade began, “57 children have died in Gaza as a result of famine”, adding the number could rise as supplies ran out.AFP was unable to independently verify the figure.The United Nations had warned of the risk of famine in Gaza before the aid blockade was imposed.The health ministry also accused Israel Sunday of besieging the Indonesian Hospital in Beit Lahia, cutting off access and “effectively forcing the hospital out of service”, leaving the north without a functioning public hospital.Hamas’s October 2023 attack that triggered the war resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Hamas also took 251 hostages during the attack, 57 of whom remain in Gaza, including 34 the military says are dead.Gaza’s health ministry said Sunday at least 3,193 people have been killed since Israel resumed strikes on March 18, taking the war’s overall toll to 53,339.

En Roumanie, le candidat pro-européen remporte la présidence

Maintenir le cap européen et le soutien à Kiev ou se tourner vers l’extrême droite: les Roumains, nombreux dimanche aux urnes pour élire leur président, ont choisi la première option en donnant la victoire au maire centriste de Bucarest.Alors que peu auraient parié sur lui il y a deux semaines, Nicusor Dan, 55 ans, a recueilli 53,6% des suffrages, après dépouillement de la totalité des bulletins, un résultat accueilli dans la liesse à son quartier général.”C’est la victoire de milliers et de milliers de gens qui ont cru que la Roumanie pouvait changer dans la bonne direction”, a-t-il lancé à ses partisans au milieu de chants louant l’Europe et moquant la Russie.Il a aussi eu un mot pour ceux qui n’avaient pas voté pour lui, appelant à “se mettre au travail” et à “bâtir une Roumanie unie”.La présidentielle était surveillée de près dans les capitales européennes et les messages ont afflué, de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen qui a salué le choix des Roumains en faveur d’une “Europe forte” au chef d’Etat français Emmanuel Macron, pour qui “la démocratie” l’a emporté “malgré les nombreuses tentatives de manipulation”. Dans l’Ukraine voisine, Volodymyr Zelensky s’est félicité de ce succès “historique”, rappelant “l’importance d’avoir la Roumanie comme partenaire fiable”.- Mobilisation exceptionnelle -Cinq mois après la rarissime annulation du scrutin de novembre entaché par des soupçons d’ingérence russe, la Roumanie espère désormais refermer ce chapitre tumultueux.Mais les divisions sont profondes. Après avoir refusé dans un premier temps de concéder sa défaite malgré le verdict des urnes (46,4%) et crié à la fraude, le candidat souverainiste George Simion a félicité son adversaire, tout en promettant de “poursuivre le combat”.Cet admirateur de Donald Trump, âgé de 38 ans, avait largement dominé le premier tour le 4 mai avec près de 41% des voix, le double du maire de Bucarest, porté par un vent de colère face aux “politiciens voleurs” au pouvoir depuis 1989 et aux difficultés économiques d’un des pays les plus pauvres de l’UE. Il a pâti d’une série de “faux pas” dans l’entre-deux-tours mais surtout d’une “mobilisation quasi sans précédent, liée à un sursaut des défenseurs de la démocratie”, a commenté pour l’AFP l’analyste Sergiu Miscoiu. Le taux de participation s’est élevé à près de 65%, contre seulement 53% au premier tour.”Jamais une élection n’avait été aussi décisive” pour l’avenir du pays, “avec des implications géopolitiques manifestes”, ajoute l’expert.Car le chef de l’Etat a le pouvoir de nommer des personnes à des postes clés et de participer aux sommets de l’Union européenne et de l’Otan.Membre loyal de l’UE, la Roumanie, une nation de 19 millions d’habitants voisine de l’Ukraine, est devenue un pilier essentiel de l’Alliance atlantique depuis le début de l’offensive russe en 2022.- “Georgescu président” -Ce sont deux visions qui s’affrontaient dans les urnes.Nicusor Dan, un brillant mathématicien qui a fait ses études en France avant de devenir un militant anticorruption, est un Européen convaincu et un fervent soutien de Kiev.En face, George Simion, détracteur des “politiques absurdes de l’UE”, a plaidé pendant la campagne pour l’arrêt de l’aide militaire à l’Ukraine, prônant “la neutralité” tout en se défendant d’être “l’ami de Vladimir Poutine”.Il s’est de nouveau affiché dimanche avec Calin Georgescu, celui qui avait surpris en terminant en tête du scrutin du 24 novembre après une campagne massive sur TikTok dont le mode opératoire pointait vers la Russie.L’ex-haut fonctionnaire a depuis été inculpé et exclu de cette nouvelle course, une décision qui a provoqué des manifestations parfois violentes.”Calin Georgescu président!”, a crié une petite foule venue avec des fleurs accueillir son héros déchu.A la sortie des bureaux de vote, beaucoup disaient leur espoir que le cauchemar actuel se termine. “C’est un tel chaos en Roumanie” depuis l’annulation du vote, raconte Runa Petringenaru, organisatrice de séminaires de 55 ans.”C’est du jamais vu, probablement même à l’échelle européenne”, souffle-t-elle.

En Roumanie, le candidat pro-européen remporte la présidence

Maintenir le cap européen et le soutien à Kiev ou se tourner vers l’extrême droite: les Roumains, nombreux dimanche aux urnes pour élire leur président, ont choisi la première option en donnant la victoire au maire centriste de Bucarest.Alors que peu auraient parié sur lui il y a deux semaines, Nicusor Dan, 55 ans, a recueilli 53,6% des suffrages, après dépouillement de la totalité des bulletins, un résultat accueilli dans la liesse à son quartier général.”C’est la victoire de milliers et de milliers de gens qui ont cru que la Roumanie pouvait changer dans la bonne direction”, a-t-il lancé à ses partisans au milieu de chants louant l’Europe et moquant la Russie.Il a aussi eu un mot pour ceux qui n’avaient pas voté pour lui, appelant à “se mettre au travail” et à “bâtir une Roumanie unie”.La présidentielle était surveillée de près dans les capitales européennes et les messages ont afflué, de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen qui a salué le choix des Roumains en faveur d’une “Europe forte” au chef d’Etat français Emmanuel Macron, pour qui “la démocratie” l’a emporté “malgré les nombreuses tentatives de manipulation”. Dans l’Ukraine voisine, Volodymyr Zelensky s’est félicité de ce succès “historique”, rappelant “l’importance d’avoir la Roumanie comme partenaire fiable”.- Mobilisation exceptionnelle -Cinq mois après la rarissime annulation du scrutin de novembre entaché par des soupçons d’ingérence russe, la Roumanie espère désormais refermer ce chapitre tumultueux.Mais les divisions sont profondes. Après avoir refusé dans un premier temps de concéder sa défaite malgré le verdict des urnes (46,4%) et crié à la fraude, le candidat souverainiste George Simion a félicité son adversaire, tout en promettant de “poursuivre le combat”.Cet admirateur de Donald Trump, âgé de 38 ans, avait largement dominé le premier tour le 4 mai avec près de 41% des voix, le double du maire de Bucarest, porté par un vent de colère face aux “politiciens voleurs” au pouvoir depuis 1989 et aux difficultés économiques d’un des pays les plus pauvres de l’UE. Il a pâti d’une série de “faux pas” dans l’entre-deux-tours mais surtout d’une “mobilisation quasi sans précédent, liée à un sursaut des défenseurs de la démocratie”, a commenté pour l’AFP l’analyste Sergiu Miscoiu. Le taux de participation s’est élevé à près de 65%, contre seulement 53% au premier tour.”Jamais une élection n’avait été aussi décisive” pour l’avenir du pays, “avec des implications géopolitiques manifestes”, ajoute l’expert.Car le chef de l’Etat a le pouvoir de nommer des personnes à des postes clés et de participer aux sommets de l’Union européenne et de l’Otan.Membre loyal de l’UE, la Roumanie, une nation de 19 millions d’habitants voisine de l’Ukraine, est devenue un pilier essentiel de l’Alliance atlantique depuis le début de l’offensive russe en 2022.- “Georgescu président” -Ce sont deux visions qui s’affrontaient dans les urnes.Nicusor Dan, un brillant mathématicien qui a fait ses études en France avant de devenir un militant anticorruption, est un Européen convaincu et un fervent soutien de Kiev.En face, George Simion, détracteur des “politiques absurdes de l’UE”, a plaidé pendant la campagne pour l’arrêt de l’aide militaire à l’Ukraine, prônant “la neutralité” tout en se défendant d’être “l’ami de Vladimir Poutine”.Il s’est de nouveau affiché dimanche avec Calin Georgescu, celui qui avait surpris en terminant en tête du scrutin du 24 novembre après une campagne massive sur TikTok dont le mode opératoire pointait vers la Russie.L’ex-haut fonctionnaire a depuis été inculpé et exclu de cette nouvelle course, une décision qui a provoqué des manifestations parfois violentes.”Calin Georgescu président!”, a crié une petite foule venue avec des fleurs accueillir son héros déchu.A la sortie des bureaux de vote, beaucoup disaient leur espoir que le cauchemar actuel se termine. “C’est un tel chaos en Roumanie” depuis l’annulation du vote, raconte Runa Petringenaru, organisatrice de séminaires de 55 ans.”C’est du jamais vu, probablement même à l’échelle européenne”, souffle-t-elle.

Les Bourses européennes ouvrent en baisse

Les Bourses européennes ont ouvert orientées à la baisse lundi, dans un marché prudent après l’abaissement vendredi de la note de la qualité de la dette américaine par l’agence Moody’s.Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris reculait de 0,41%, Londres de 0,28% et Francfort de 0,10%.